
Quelques jours après des violences urbaines survenues dans sa ville, Émile Roger Lombertie, (la photo) maire de Limoges, avait comparé les habitants d’un quartier à « des bêtes », les qualifiant de « musulmans salafistes intégristes ». La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, face aux chiffres de la délinquance en hausse dans son département, déplore « un sentiment d’impunité » chez les délinquants étrangers, qui représentent 60 % des mis en cause avec notamment des Algériens. Si le premier dit ce qu’il veut en partant de ses propres constats, la seconde est fonctionnaire et ne dit que ce qu’on lui permet de dire évidemment, à plus forte raison sur ce genre d’annonce qui pourrait apparaître controversés mais qui est le reflet de ce que le quidam peut voir au quotidien, tant c’est devenu visible. Lombertie fait face à une fronde de la part de quelques militants qui trouvent que son propos « stigmatise », le mot est toujours employé quand il s’agit d’essayer de nier la réalité. Le problème est que non seulement ce n’est pas nouveau mais qu’en plus, cela été largement officialisé. Quand le recteur de la mosquée de Paris est venu demander à Macron que la France paie des aumôniers musulmans pour les prisons, il a parlé de 80 % de détenus musulmans. Et plusieurs études ont déjà montré les lien étroits entre le radicalisme islamique et le milieu carcéral. Egalement, les mineurs étrangers non accompagnés avaient été mis évidence dans de précédentes statistiques sur des villes comme Toulouse ou Perpignan. Ces deux responsables publics ne font donc que raconter des choses connues et parfaitement explicables.