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insécurité - Page 574

  • Goldnadel a raison ! Et il ose dire les choses : « Les migrants qui utilisent la violence ne peuvent espérer requérir un droit »

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    Des migrants après leur arrivée en Espagne, Ceuta le 26 juillet 2018

    Par  

    Le 26 juillet dernier, plus de six-cents migrants ont franchi la barrière de sécurité qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Ceuta. Gilles-William Goldnadel revient sur cet événement et analyse le traitement de cette actualité dans les médias français. [Figarovox, 30.07]. Il le fait avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison.   LFAR

    On se souvient sans doute que la section presse du parquet de Paris avait eu l'étrange autant que funeste idée de poursuivre Nicolas Dupont-Aignan pour avoir osé employer l'expression « invasion migratoire ».

    Fort heureusement les juges parisiens, le mois dernier, ont mis un point d'arrêt à cette nouvelle tentative de voir limiter la liberté d'expression lorsqu'elle dérange l'idéologie réflexe de certains qui accusent ou d'autres censés informer.

    Mais au-delà même de la liberté de penser et de dire, certains faits mettent la réalité la plus crue et la plus malodorante sous les yeux et le nez de ceux qui ne veulent ni voir ni sentir.

    En Tunisie d'abord. Voilà deux semaines qu'un navire, le Sarost 5, contenant à son bord 40 migrants africains, attend vainement que les autorités tunisiennes leur donne l'autorisation d'accoster. L'ancien président tunisien, Moncen Marzouki, a tancé ses successeurs sur sa page Facebook : « que direz-vous, lorsque la France, l'Espagne ou l'Italie laisseront des migrants tunisiens se noyer sans réagir ? ». L'ancien président est bien l'un des seuls à être sévère envers les autorités de son pays. Les hommes à la peau très sombre n'y sont pas bien traités. Mon confrère l'avocat tunisien maître Ftouh Souhail, opposant notoire et courageux aux islamistes radicaux, révélait récemment que son pays serait le deuxième pays le plus intolérant d'Afrique selon une étude récente de l'institut indépendant Afrobarometer. Il était également placé au niveau 2 sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes selon le rapport 2016 du bureau de contrôle et de lutte contre la traite des humains du Département d'État des États-Unis. Mais nul ou presque ne s'en soucie.

    Est-ce que le Sarost 5 vous dit quelque chose ? Les Français ne le connaissent pas parce que leur presse n'a pas songé à leur dire. Voilà un non-dit qui dit beaucoup de choses.

    Il dit qu'en réalité la presse idéologisée, souvent à son insu, ne se soucie aucunement du sort des migrants africains. Il dit que la manière dont ceux-ci sont ou non accueillis ou traités par les pays non occidentaux ne les intéresse pas non plus. Il dit que la seule chose qui passionne la presse est ce qui peut être exigé ou reproché à l'homme occidental en termes d'obligation morale.

    C'est au demeurant dans ce cadre très restrictif que le navire l'Aquarius, affrété par SOS Méditerranée et subventionné indirectement par la très idéologique Open Society de George Soros, n'a pas songé une seconde, en contradiction avec le droit maritime international du secours en mer, de réclamer l'accueil à l'Algérie ou à la Tunisie pourtant plus proches mais à l'exiger de la plus lointaine mais européenne Italie.

    Rendons-nous au Maroc ensuite, ou plutôt dans cette enclave espagnole postcoloniale nommée Ceuta. (Photo).

    La presse française a en effet révélé sans grands excès d'indignation que plus de 600 migrants africains avaient forcé la frontière pour pénétrer en terre hispanique, donc européenne.

    Pour pouvoir réclamer ainsi le droit d'asile, ceux-ci n'auront pas lésiné en moyens coercitifs : usage de la chaux vive et jets d'excréments sur les policiers.

    Ici encore, il y a beaucoup à dire dans ce qui n'a pas été dit et peut-être pensé.

    En surface, le fait qu'un nouveau gouvernement espagnol, dirigé par des socialistes réticents à défendre les frontières externes de l'Europe arrive aux affaires, n'a pas dû échapper à ceux déterminés à les enjamber. Le fait également de ne pas avoir à l'esprit les principes les plus élémentaires du droit des gens. Comme celui qui veut que « la fraude corrompt tout ».

    Et qu'ainsi, celui qui utilise la violence ne peut espérer requérir un droit. Fût-ce un étranger non occidental au sein d'un continent tant miné par le doute et la mauvaise conscience que les droits de l'homme moderne célébrés religieusement ne s'appliquent plus vraiment à ses vieux habitants.

    En profondeur ensuite. Ainsi donc des migrants africains emplis d'énergie ont brûlé à la chaux vive et jeté des excréments sur des hommes de la garde civile espagnole.

    Mon imagination est impuissante à décrire la réaction politique ou médiatique légitime au cas où un policier occidental aurait jeté des excréments sur un homme de couleur noire.

    L'antifascisme médiatique et politique devenu fou aura bien du mal à montrer ces images sous le prisme de ses vieux fantasmes frappés d'obsolescence. Raison pourquoi, il ne les a pas beaucoup montrées.

    En revanche, l'idée fantasmatique de vouloir brûler ou couvrir d'immondices l'homme blanc consentant correspond assez sombrement à l'inconscient collectif du moment.

    Ou plutôt à un certain inconscient collectif déclinant que les hommes les plus conscients d'Europe sont désormais déterminés à dénoncer.

    Au risque d'être couverts de ces crachats qu'ils tiennent à présent pour des compliments.  

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.  

  • Prisons : Plus rien ne va pour Nicole Belloubet – JT TVL 31 Juillet 2018

    1) Société / Prisons : Plus rien ne va pour Nicole Belloubet  

    Un mois après la spectaculaire évasion de Redoine Faïd, le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s’active pour combler les failles de l’administration pénitentiaire. Des failles plus que jamais présentes alors que le nombre de détenus a une nouvelle fois battu un triste record.

    2) Economie / Le vin bleu s’attaque au marché français

    Alors que la France est le premier pays producteur et consommateur de vin rosé, un petit nouveau pousse la porte de nos caves : le vin bleu. Ce breuvage du 3ème millénaire et qui nous vient d’Espagne se rêve déjà en véritable concurrent du rosé !

    3) Culture / Patrimoine : le poète ferrailleur breton

    4) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

     Lien Rutube :
     
  • Tommy Robinson au pays du viol de masse

    Au nom du vivre-ensemble, l’Angleterre embastille ceux qui ceux dénoncent les viols de masse commis par des gangs de pakistanais envoyé en prison moins d’un jour après son arrestation, Tommy Robinson, que l’on soit d’accord ou pas avec ses prises de position, est devenu en Europe un symbole de la liberté d’expression bafouée. Il est en danger de mort.

    L’affaire Tommy Robinson nous en dit beaucoup sur le soft power totalitaire qui sévit au Royaume-Uni, mais aussi en France. Si vous n'êtes pas féru de réseaux sociaux, vous êtes peut-être passé à côté d'un scandale digne de feu l'URSS Tommy Robinson, c'est ce militant britannique anti-islamisation, qui a été arrêté et condamné le 25 mai dernier pour avoir filmé en direct les prévenus, devant le palais de justice de Leeds, où se tenait l'un des nombreux procès de gangs de violeurs. Motif ? « Outrage à la Cour ».

    Tout dans cette affaire interpelle, à commencer par ce motif étrange comment un quidam dans la rue peut-il outrager la Cour ? Celle-ci avait décidé d'un black-out médiatique total sur l'affaire, officiellement pour préserver la neutralité des débats, mais plutôt pour protéger le vivre-Ensemble. En cause, Telford et Rotherham, deux villes qui sont la honte du Royaume-Uni pendant près de 30 ans, des gangs de Pakistanais ont violé en réunion un millier de mineures, principalement Blanches, parfois Sikhs. Une survivante de Rotherham témoigne « Ils m’appelaient "pute blanche" Parce que j'étais non-musulmane, je méritais d'être punie. » Si l’affaire a duré aussi longtemps, c'est que police, services sociaux, justice et médias l’ont étouffée, par crainte de passer pour « racistes ».

    C'est donc de ce « vivre-Ensemble » particulièrement dévoyé que voulait témoigner Tommy Robinson. Fondateur de l'English Défense League, ex-hooligan, il s'est reconverti depuis 2013 dans le journalisme citoyen, téléphone portable au poing, sans peur du coup de poing, ce qui lui a déjà valu des peines de prison avec sursis pour avoir filmé sur les marches d'autres tribunaux, comme le font tous les journalistes. Pourtant, ce 25 mai il était seulement sur le trottoir, pas à l'intérieur du Prétoire cette discrétion citoyenne n’a pas empêché son arrestation, et sa condamnation à 13 mois ferme le jour même, dans des conditions kafkaïennes procès bâclé en trois heures, son avocat ayant été préalablement éconduit et remplacé par un commis d'office.

    Kafka chez les Rosbeefs

    Le juge a même admis publiquement n'avoir que très brièvement regardé la vidéo de Robinson, lequel ne faisait que répéter des infos publiques, qui ne pouvaient donc influencer le jury. Il s’est aussi moqué des risques pour la vie de Tommy Robinson que lui faisait courir son emprisonnement dans un établissement à forte population pakistanaise.

    Et puis son arrestation et son procès ont fait eux-mêmes l'objet d'un « gag order », une ordonnance de bâillonnement. Pendant quatre jours, la presse anglaise n'a pas eu le droit de mentionner l’affaire et les médias qui avaient déjà publié des papiers les ont aussitôt censurés. Et en France ? Il faut croire que le droit britannique jouit de l’extra-territorialité, puisque seule une poignée de sites Internet ont évoqué l'affaire pendant cette période.

    Pourtant, grâce aux réseaux sociaux, la mobilisation en faveur du militant sera impressionnante la pétition lancée en sa faveur en Anglais, puis en 6 autres langues, recueille à ce jour plus de 600 000 signatures. Dès le lendemain de son arrestation, une première manif de soutien défilait dans les rues de Londres. Elles se succèdent depuis et celle du 9 juin aurait rassemblé 25 000 personnes. Le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a apporté son soutien au militant et Donald Trump Jr., le fils de l'autre, s’est inquiété de son arrestation.

    À Paris, ce ne seront que quelques centaines de manifestants qui ont soutenu Robinson le 4 juin dernier, à l’appel de personnalités d'extrême-droite. La presse finira par un peu l'évoquer, de manière neutre pour Valeurs Actuelles ou Libé dans un article de « désintox », et plus abjecte pour L'Obs qui a osé titrer « le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère » Comme si le vrai problème n'était pas d'abord que le silence sur les viols de Telford fasse le miel de la gauchosphère, mais surtout que le pays de l’Habeas Corpus et du Free Speech Corner embastille ce qu'il n est pas exagéré d'appeler un dissident.

    Richard Dalleau monde&vie 21 juin 2018

  • Le ministre Salvini veut permettre aux victimes de se défendre : « La défense est toujours légitime »

    Italie – Depuis longtemps, Matteo Salvini, leader de la Ligue, mène campagne pour étendre la notion de légitime défense. Entouré de de ses élus, il est apparu à plusieurs reprises avec un t-shirt sur lequel était inscrit le slogan « La défense est toujours légitime ».

    Maintenant qu’il est Ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini a bien l’intention de traduire sa revendication en acte. Son projet de modification du texte de loi est en ce moment à l’étude au Sénat.

    Si ce projet de loi est approuvé, sera « considérée légitime défense l’action de repousser la violation du domicile avec effraction ou recours à la violence ».

    Le projet de loi abolirait ainsi l’absurde principe de « proportionnalité de la réponse en fonction  de la menace » qui donne toujours l’avantage à l’agresseur sur l’honnête citoyen.

    La « présomption de légitime défense » étendue par le projet de loi bénéficierait aussi aux commerçants victimes de cambrioleurs.

    Aux voyous de prendre leurs responsabilités. L’Etat doit protéger les victimes et non les criminels.

    Un exemple qui mériterait d’être suivi chez nous !

    http://www.medias-presse.info/le-ministre-salvini-veut-permettre-aux-victimes-de-se-defendre-la-defense-est-toujours-legitime/95758/

  • Le nouveau chef de l’armée autrichienne met en garde contre la migration massive, « la plus grande menace » actuelle

    nouveau chef armée autrichienne migration massive grande menace actuelle
    Le nouveau chef d’état-major de l’armée autrichienne, le Bundesheer, le général de division Robert Brieger, a averti que la plus grande menace à laquelle était confronté le pays d’Europe centrale et même tous les États membres, était la migration de masse incontrôlée– et avec elle, de possibles attaques terroristes, rapporte Kronen Zeitung.
    « Le problème de la migration s’est développé de telle sorte que tous les États membres de l’Union européenne sont touchés. Jusqu’à ce que la protection des frontières extérieures soit pleinement garantie, il est nécessaire d’agir au niveau national ».

    Lire la suite

  • Qui se cache derrière le groupe Delta ?

    Les exactions des colons et des terroristes (les premiers étant d’ailleurs venus sur notre territoire en compagnie des premiers) semblent avoir suscité un courant de rébellion au sein des indigènes.

    Nonobstant ce qu’on en pense, l’AFO visait des cibles politiques et non au hasard (méthode qui fut celle de l’extrême gauche dans les années de plombs). Une autre cellule semble s’être implantée dans les Hautes-Pyrénées et ont réalisé jusqu’ici trois actions, bien moins médiatisées que celles – virtuelles – de l’AFO.

    • Cocktail molotov lancés le 23 mai contre l’agence de Tarbes du journal de gauche maçonne et cathophobe La Dépêche du Midi, propriété du ministricule Jean-Michel Baylet, surnommé en son temps « le veau sous la mère », tant Maman Evelyne était la dirigeante réelle du journal, en bonne yiddish mama. L’explosif avait été déposé et enflammé devant l’entrée du journal avenue Bertrand-Barère embrasant la façade. Les flammes ne s’étaient pas propagées au reste du bâtiment grâce à l’alerte d’un couple qui revenait du cinéma. Heureusement car un journaliste travaillait encore à cette heure tardive. Le mur jouxtant l’entrée portait l’inscription « Delta ». Mon indignation de cet acte qui aurait pu entraîner mort d’homme est aussi grande que celle de la grande presse lorsqu’une l’extrême gauche posa une bombe devant la porte du Choc du Mois alors que le journaliste Eric Letty était présent.
    • Même mode opératoire dans la nuit du 31 mai au 1er juin contre le centre d’accueil des demandeurs d’asile de Lourdes. La encore, le même Delta était présent.

    Le 15 juin, c’est cette fois l’agence de Lourdes de La dépêche du Midi qui a été frappé, toujours selon le même mode opératoire. Selon les premiers éléments recueillis par la police, un produit inflammable a été retrouvé dans la boîte aux lettres de la porte d’entrée. Selon le quotidien régional « les dégâts sont importants ».

    • La première attaque pourrait bien dater d’octobre 2017, à l’encontre d’un bâtiment ayant hébergé une kermesse d’accueil de migrants dans la banlieue de Tarbes. La signature Delta y avait également été relevée.
    • La lettre delta pourrait bien faire allusion aux Commandos du même nom, qui ont opéré dans le contre-terrorisme lors de la guerre d’Algérie. Delta étant le nom grec du D, première lettre du nom de son chef, Roger Degueldre. Elle peut aussi faire référence à un mystérieux groupe armé qui en 1977-1978 frappa divers objectifs politiques en France, tant chez les Algériens que parmi leurs collaborateurs, par ailleurs instrumentalisé par les services secrets français (notamment pour les attentats contre des locaux du Parti Communiste, alors inféodé à une puissance étrangère ennemie), et dont le point d’orgue fut l’exécution de l’agent du KGB Henri Curiel (officiellement par René Resciniti de Says, dit René l’élégant, par ailleurs également exécuteur du gauchiste Pierre Goldman, assassin de deux pharmaciennes lors d’un braquage boulevard Richard-Lenoir et défendu par tant par ses camarades que par ses coreligionnaires à haut niveau. Son demi-frère Jean-Jacques Goldman lui a consacré sa chanson Ton autre chemin.)

    Dans une France au bord de la guerre civile, on assiste au raidissement des indigènes, ce qui pourrait à court terme amener des désagréments sérieux aux colonies de peuplement et à leurs collaborateurs. Notons que ces commandos appliquent exactement les mêmes méthodes que la Résistance, quand ses groupes d’exécutions abattaient ceux qui travaillaient pour la presse du gouvernement de l’époque. Hodie mihi, cras tibi. Le Christ n’a pas dit autre chose à Saint Pierre lorsque ce dernier trancha l’oreille de Malchius : « Qui tue par l’épée périra par l’épée ». Un régime qui a cautionné le terrorisme pour « la bonne cause » est de facto condamné à mourir sous les coups de boutoirs d’autres terroristes qui frapperont aussi pour « la bonne cause ». La leur.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/qui-se-cache-derriere-le-groupe-delta/95661/

  • Les derniers combattants de Daech lancent un raid meurtrier dans le sud de la Syrie

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    L’État islamique agonise dans le sang. Quelques centaines de ses combattants ont lancé une série de raids éclair le 25 juillet dernier contre plusieurs villages du sud de la Syrie, dans la province de Soueïda, faisant plus de 250 morts. Cette province avait été épargnée par les combats jusqu’à présent. Mais sa proximité avec le désert la met maintenant en danger car c’est là que se cachent les lambeaux de Daech ; d’autres résidus sont actifs plus à l’est, de part et d’autre de Deir ez-Zor.

    La tactique utilisée a été classique : des kamikazes conduisant des camions (ou à pied, parfois), se font sauter à proximité d’un barrage de soldats ou de villageois armés puis, profitant de la confusion, les autres islamistes entrent dans les maisons et assassinent leurs habitants ou mitraillent dans les rues, au hasard.

    Ce sont les druzes qui ont payé le plus lourd tribut, cette fois. De nombreux villages de cette région sont, en effet, habités par cette communauté, très présente dans le sud de la Syrie, jusqu’au plateau du Golan et en territoire israélien. Les druzes ont toujours été à part, en Syrie comme ailleurs. Très soucieux de leur identité et de leurs traditions, ils forment un clan soudé. La guerre, en Syrie, a pourtant été l’occasion de désaccords en son sein. Une grande partie est restée neutre ou fidèle à Bachar, mais d’autres ont participé aux premières manifestations anti-Bachar à Deraa en 2011. Un groupe rebelle a même été constitué, mais l’assassinat d’un dignitaire druze par le très islamiste Front al-Nosra en 2012 a tout changé.

    Aujourd’hui, les druzes défendent leur territoire face aux islamistes avec détermination. Ils acceptent d’épauler l’armée mais refusent d’être déployés hors de leur région, refus que l’armée syrienne se garde bien d’enfreindre. Cette attaque de Daech va renforcer leur détermination face aux islamistes. Les aviations russe et syrienne ont mené plusieurs raids contre les agresseurs, faisant une cinquantaine de morts, mais nul doute que le pouvoir de nuisance de Daech reste important.

    Une voix dissonante s’est fait entendre au sein de la communauté druze. Le triste Joumblat, un des chefs de la communauté druze libanaise (un homme qui a beaucoup de sang chrétien sur les mains), a accusé Damas d’être responsable de cette tragédie. En effet, après la reprise de Yarmouk au printemps dernier (banlieue de Damas), une enclave de Daech a fait l’objet de négociations. Plusieurs centaines de combattants ont été autorisés à partir, ce qui a épargné de lourdes pertes à l’armée syrienne qui, on le sait, a d’importantes difficultés à combler les vides provoqués par sept ans de guerre.

    Joumblatt pense que ce sont eux qui ont attaqué les villages druzes et accuse le régime syrien d’imprudence.

    Rien n’est sûr, mais ce qui l’est, c’est qu’à quelques kilomètres de là, la base américaine d’Al-Tanaf n’a jamais rien organisé contre les hommes de Daech. Alors, pourquoi a-t-elle été construite ?

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/les-derniers-combattants-de-daech-lancent-un-raid-meurtrier-dans-le-sud-de-la-syrie/

  • Calais : des clandestins frappent aux portes, jettent des projectiles sur les maisons et insultent les habitants

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    Des échauffourées ont éclaté mercredi soir à Calais, avenue Guynemer dans le quartier du Beau-Marais. Les forces de l’ordre et les pompiers sont intervenus.

    Une vingtaine de réfugiés très fortement alcoolisés ont proféré des insultes, tapé aux portes et jeté des projectiles sur des habitations de l’avenue Guyemer, dans le quartier du Beau-Marais.

    Des riverains sont intervenus pour les calmer. Intervention également des forces de l’ordre et des pompiers pour les disperser. Les migrants ont brisé les vitres de véhicules dont certains étaient en circulation.

    Deux migrants ont été interpellés. Deux femmes, blessées légèrement, suite aux éclats de verre ont été prises en charge et transportées à l’hôpital. Un migrant de nationalité érythréenne a également été transporté.

    Radio6.fr via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Armés de bâtons, plus de 700 migrants prennent d'assaut la frontière espagnole à Ceuta (VIDEOS)

    Des centaines de migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, mais aussi l'Afrique de l'Union européenne. Cet assaut est le plus violent et le plus massif depuis février 2017.

    Des centaines de migrants, plus de 700, armés de bâtons et de sprays faisant office de lance-flammes artisanaux, ont pris d'assaut le 26 juillet la barrière à la frontière entre le Maroc et Ceuta, territoire espagnol en Afrique. D'après la Garde civile espagnole, plus d'une centaine de migrants et une quinzaine de garde-frontières ont été blessés durant les affrontements.

    Et la maréchaussée espagnole de préciser : «Afin d'empêcher la Garde civile espagnole d'intervenir dans la zone où les tentatives d'intrusion avaient lieu, les immigrants ont utilisé des équipements défensifs comme des boucliers [...] lançant aux agents des récipients plastiques remplis d'excréments et de chaux vive».

    Au total, d'après les autorités espagnoles, 602 migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, 16 d'entre eux ont été évacués vers un hôpital. La Croix-Rouge avance de son côté le bilan de 132 migrants blessés.

    Des cocktails molotov ainsi que des sacs de haschich ont également été retrouvés dans le sillage des migrants.

    Ce franchissement de la frontière de Ceuta, hérissée de barbelés, est le plus important depuis février 2017, plus de 850 migrants étaient alors parvenus à pénétrer dans la ville du nord du Maroc placée sous administration espagnole.

    Ceuta est avec Mellila l'un des deux confettis territoriaux administrés par Madrid et situés dans le nord du Maroc. Ils constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

    Lire aussi : L'Espagne craint que la «disparition de l'espace Schengen» soit pire que la crise de l'euro

    https://francais.rt.com/international/52949-armes-batons-plus-700-migrants-prennent-assaut-frontiere-espagnole-ceuta

  • Benalla fait le beau sur TF1, mais omet de mentionner qu’il pourrait être récidiviste

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    La prestation d’Alexandre Benalla, vendredi soir, au journal de 20 heures de TF1, nous a fait comprendre pourquoi Emmanuel Macron lui porte tant d’affection. Ce n’est pas le soudard casqué qui opérait, le 1er mai, place de la Contrescarpe, mais un jeune homme aux apparences soignées, éloquent et sûr de lui, débitant ses vérités. Il y a, en lui, quelque chose de son maître, un brin d’arrogance et d’ironie, l’autosatisfaction de l’avoir bien servi et, en même temps, le regret de l’avoir mis dans le pétrin. Manifestement, c’est, dans son domaine, un « premier de cordée ».

    Il a dû bien préparer son entrevue, enregistrée dans la matinée. Pas la moindre hésitation, l’assurance de l’innocence, une bonne mémoire aussi, car il emploie les mêmes mots que son maître. Il corrobore en tous points la version de son ex-patron, auquel la presse et les politiciens cherchent méchamment des poux. À l’entendre, on lui donnerait le bon Dieu sans confession.

    Benalla reconnaît que l’incident de la Contrescarpe est « une forme de trahison » (les termes utilisés par Macron), une « faute »« une grosse bêtise », mais ne considère pas avoir commis « d’actes répréhensibles » : il a eu simplement « une réaction de citoyen ». Trois CRS bien équipés n’arrivaient pas à maîtriser un homme : il est donc venu naturellement à leur aide. Le portable qui l’a filmé doit être de mauvaise foi : il nie avoir porté des coups, reconnaît quelques gestes « vigoureux », c’est tout ! Il a « mal vécu » sa sanction, qu’il a ressentie comme une « humiliation ».

    On apprend aussi qu’il a obtenu, le plus légalement du monde, une arme qu’il ne portait que pour les déplacements privés du Président, que c’est un officier de la préfecture qui l’a invité à être « observateur » ce jour-là et qu’il a « répondu favorablement » à cette aimable invitation. De même, pour les images de vidéosurveillance montrant des manifestants jeter des objets contre les CRS, c’est un officier de police qui lui en a parlé : il n’a pas osé les refuser, d’autant plus qu’il était concerné. « Je ne demande pas à ce qu’on me la fournisse, mais je ne dis pas non. » Reprenant les mots de son avocat, il trouve « injuste » qu’on ait voulu atteindre le président de la République à travers lui, que « c’est une affaire d’été », pas « une affaire d’État ».

    Il a réponse à tout, n’est jamais dans l’embarras. Comment ne pas penser qu’il est innocent ? Il a fait son devoir et devrait être montré comme un exemple de civisme. Malheureusement, Libérationa diffusé, avant le journal de 20 heures, la vidéo d’un autre acte de bravoure qui s’est produit, le 1er mai, trois heures avant l’épisode de la Contrescarpe : on y voit Alexandre Benalla, Vincent Crase et un major de police, censé les encadrer, procéder à des interpellations, trois heures avant, au Jardin des plantes. Curieusement, la scène filmée sur le portable d’une jeune femme a été effacée (avait-on quelque chose à cacher ?), mais on a pu la récupérer sur la carte-mémoire.

    On ne sait pas encore si cette nouvelle révélation va relancer l’enquête. En tout cas, elle relance les interrogations sur le pauvre Benalla qui, apparemment, n’en était pas à ses premiers travaux pratiques. Serait-ce un récidiviste ? Cette vidéo n’étant pas encore publique au moment de l’enregistrement de l’émission, notre héros ne l’a pas évoquée dans son entretien. Il continue d’avoir une haute idée de lui-même. Il estime qu’Emmanuel Macron n’a pas eu tort de l’engager : « J’ai été dévoué, je n’ai jamais compté mes heures », précise-t-il. C’est sans doute vrai : il fait le portrait d’un homme de main ou d’un larbin de qualité. On n’est jamais si bien évalué que par soi-même !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/benalla-fait-le-beau-sur-tf1-mais-omet-de-mentionner-quil-pourrait-etre-recidiviste/