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insécurité - Page 570

  • Autriche : « Nous n’aurions pas cette violence contre les femmes sans la crise migratoire de 2015 », déclare la Ministre de l’Intégration

    La Ministre fédérale des Femmes, Juliane Bogner-Strauß et la Ministre de l’Intégration Karin Kneissl ont organisé une conférence de presse, le 17 janvier 2019, sur le thème de la « Violence et [de la] protection des victimes ». Elles y ont présenté les « Mesures du gouvernement fédéral autrichien pour plus de sécurité envers les femmes ». Juliane Bogner-Strauß a déclaré: « Nous avons connu un nombre croissant de meurtres de femmes depuis 2015. Ces derniers jours quatre d’entre eux […] m’ont beaucoup choquée, mais aussi beaucoup inquiétée« . La ministre fédérale a désormais décidé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour « renforcer la sécurité des femmes autrichiennes« .

    Quatre mesures rapides sont prévues à cet effet:

    – Un numéro d’urgence à trois chiffres pour les femmes victimes de violence sera mis en place en Autriche, il sera disponible « 24 heures sur 24, 365 jours par an ».

    – Un plus grand nombre de logements de transition doit être mis en place à la suite des refuges pour femmes.

    – Mise en place à l’échelle nationale de centres de conseils pour les femmes et les filles victimes de violences sexuelles.

    – Enseignement de l’éthique dans le cadre d’une matière scolaire obligatoire à l’échelle nationale, mettant l’accent sur la « relation non-violente« . […]

    « Le meurtre commis à Wiener Neustadt a été l’acte d’un Syrien. Celui d’Amstetten, celui d’un homme d’origine turque. Le dernier en date à la gare centrale de Vienne est le fait d’un homme d’origine africaine. Je me souviens aussi du cas tragique de Steyer, en décembre 2018, où un Afghan de 17 ans a poignardé sa petite amie de 16 ans dans sa propre chambre. Mais l’affaire d’il y a deux jours (…) – un Kosovar qui a poignardé sa femme, qui voulait divorcer – en dit long et nous devons regarder très clairement ici, nous ne devons pas fermer les yeux« .

    « Les flux migratoires de ces dernières années, poursuit Karoline Edtstadler, nous ont aussi importés des opinions comme l’antisémitisme, l’islamisme radical et, associé à cela, une image des femmes que nous rejetons clairement et qui n’a rien à voir avec nos valeurs. Je dis que c’est plus que cela, c’est associé à une dévaluation complète de la femme. Une situation où la femme devient un objet sexuel, où l’homme se débarrasse d’elle et où de plus en plus de crimes violents, extrêmes et graves se produisent jusqu’aux meurtres de ces derniers temps. »

    […] « Je dis très clairement que nous devons nous opposer fermement à cette violence. Parce qu’il est évident que le respect à l’égard des femmes a diminué de manière préjudiciable pour aller jusqu’au meurtre. La raison en est une rupture culturelle que nous n’accepterons pas. » Et de poursuivre: « Je dis une chose très clairement ici : toute personne qui demande une protection et qui en a réellement besoin recevra également cette protection en Autriche. Mais quiconque rejette nos valeurs, quiconque agit contre elles, ne mérite pas notre protection et nous emploierons donc toutes les possibilités légales afin d’expulser rapidement les demandeurs d’asile qui ont commis des crimes. »

    « Depuis l’immigration de 2015, les femmes ne peuvent plus se déplacer dans l’espace public, quelque que soit l’heure du jour ou de la nuit, dans les mêmes conditions de sécurité qu’avant cette date. Le sentiment subjectif d’insécurité est désormais devenu un fait tangible. Nous vivons au milieu d’une vague de violence contre les femmes sans précédent comme nous l’indique la progression des statistiques en la matière, entre 2014 et 2018. »

    Et de poursuivre : « J’ai personnellement mis en garde dans plusieurs textes et livres depuis 2015, lorsque j’étais encore une experte du monde arabe. Et c’est un fait que sans la crise migratoire de l’été 2015, nous n’aurions pas cette forme de violence contre les femmes. (…) Cela tient à l’image complètement différente de la femme. C’est une socialisation complètement différente. Il s’agit simplement d’une approche fondamentalement différente des valeurs. (…) En Autriche, l’Etat a le monopole de l’usage de la force, ce n’est pas le frère, le père, par exemple, qui châtie la sœur, la fille, ou même la femme. »

    Karin Kneissl se souvient encore d’un cas l’année dernière où un Afghan a poignardé sa femme dans la rue, qui avait déjà demandé la protection des autorités. Un autre point important à l’ordre du jour est « l’augmentation massive des mutilations génitales en Autriche. Il s’agit d’un problème de migration: 100% de toutes les femmes qui ont subi des mutilations génitales en Autriche sont des femmes issues de l’immigration. Cela concerne 8000 personnes. »

    Le fait est qu’il s’agit de violence culturelle. « Il s’agit de femmes et de filles issues de l’immigration qui sont principalement exposées à la violence physique et psychologique. Et cela tient aux normes et aux pratiques qui résultent de l’origine et de la culture de ces personnes. »

    Dans la série de questions qui a suivi, un journaliste issu de l’immigration s’est plaint que les actes des migrants arrivés après 2014 ne soient pas statistiquement séparés du groupe de ceux qui vivent en Autriche depuis les années 1960. La ministre fédérale de la condition féminine, Juliane Bogner-Strauß, lui a répondu en prenant appui sur les chiffres de 2016 : « sur 900 viols, 44 % des auteurs, étaient des étrangers. (…) Et le groupe le plus représentatif est composé d’Afghans et de Turcs, ayant un travail ou étant demandeurs d’asile. »

    Tichys Einblick

    http://www.fdesouche.com/1145127-autriche-nous-naurions-pas-cette-violence-contre-les-femmes-sans-la-crise-migratoire-de-2015-declare-la-ministre-de-lintegration

  • La violence est au coeur de la logique de notre République

    La violence est au coeur de la logique de notre République

    De Philippe Maxence dans le dernier numéro de L’Homme Nouveau :

    […] Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, la violence des affrontements ne cesse d’étonner. La destruction de la porte d’entrée d’un ministère où se trouvait Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a même choqué. Malgré tout, il y a eu plus de peur que de mal et d’ailleurs le représentant du gouvernement a vite retrouvé ses talents oratoires : « Ce n’est pas moi qui étais attaqué, c’est la République ».

    Il est beaucoup question de celle-ci depuis que cette révolte inédite a enflammé le pays. Mais de part et d’autre, on se réclame justement de la démocratie et de la République, dernier élément « sacré » d’un système séculier qui s’est pourtant entièrement construit sur le refus de tout rapport entre le sacré et le politique.

    Il est d’ailleurs paradoxal de constater que la violence est mise en cause par les représentants du système politique et moral dans lequel nous sommes enserrés. D’abord parce que génération après génération, on exalte à l’école et par tous les moyens de la culture, la geste épique de la Révolution de 1789, la prise de la Bastille, les grands ancêtres et jusqu’aux assassins de la Vendée dont certains ont leurs noms gravés sur l’Arc de Triomphe. Dès lors, il n’est pas étonnant que cet imaginaire partagé habite aussi la révolte des Gilets jaunes et l’inspire.

    Mais, plus fondamentalement, il faut redire que le système lui-même s’est entièrement bâti à partir d’actes d’une violence extrême et qu’il y trouve sa légitimité originelle. La République a été engendrée par la Révolution française à laquelle la cinquième du nom se réfère directement dans le préambule de la Constitution. Elle assoit également sa légitimité dans les violences de l’épuration de 1944 et la guerre civile née du conflit algérien qui ont empêché une réconciliation nationale. Elle repose toujours sur l’acte de violence par excellence qu’est l’avortement provoqué, légalisé, remboursé, promu officiellement comme « un droit » et dont la pseudo « légitimité » est reconnue par tous les acteurs politiques de notre République. La confrontation est au cœur même de la logique d’un système qui ne vise pas le bien commun et l’amitié politique mais l’équilibre entre des intérêts divergents. La violence, physique, symbolique, verbale, institutionnelle, n’est donc pas un accident ou un coup de fièvre de notre République. Elle l’a fondée et naturellement elle y réside comme dans son milieu naturel.

    Il est impossible pour l’heure de prévoir la suite des évènements. Les forces en jeu sont importantes, même si elles sont déséquilibrées. Dans un essai percutant intitulé Du pouvoir, dans la modernité et la postmodernité (Hora Decima), le sociologue espagnol Javier Barraycoa écrivait que « le pouvoir, en tant que structure moderne, se complaît à universaliser le relatif et à relativiser l’universel. C’est là, peut-être, l’un des plus subtils principes du totalitarisme ». L’avenir dira si nous sommes actuellement face à un retour du réel ou un épisode supplémentaire d’autodissolution portée par le nihilisme de la modernité tardive. On demande juste aux catholiques de n’être pas une fois de plus les dupes qui renforcent, sous prétexte de bonne volonté, les structures de mort et la véritable violence illégitime. 

    https://www.lesalonbeige.fr/la-violence-est-au-coeur-de-la-logique-de-notre-republique/

  • Vidéo : la scène qui va pousser le boxeur Christophe Dettinger à réagir

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    Voici une vidéo tournée juste avant la désormais mythique attaque à mains nues du boxeur Christophe Dettinger contre les policiers.

    On y comprend parfaitement les raisons de sa vigoureuse réaction.

    source:https://yetiblog.org/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

    https://reseauinternational.net/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

  • En finir avec les bandes armées de la finance :

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    Depuis le début de ce que l'on appelle "la révolte des Gilets jaunes", multiples opérations ont été entreprises par le Pouvoir pour neutraliser celle-ci. Entre autres, l'infiltration dans les cortèges de supplétifs intitulés "antifas" un jour, "Black bloc" un autre. A chaque manifestation, c'est la même chose : des bandes opérant en toute impunité, voire avec la complicité de la police aux ordres, cherchent à imposer leurs slogans sortis d'un autre siècle et tabassent ceux qui ne les reprennent pas à l'unisson. Vieille méthode communiste qui avait fait ses preuves jadis au-delà du Rideau de fer...

    Heureusement, les Gilets jaunes ne sont pas tous dupes et, de plus en plus souvent, ils commencent à exclurent de leurs cortèges ces individus à la dangerosité avérée à la tête desquels on retrouve un dénommé Saturnin Bernanos (ou quelque chose comme cela). Ce sont eux qui ont agressé samedi dernier un journaliste indépendant qui faisait honnêtement son travail cliquez là.

    Il est temps d'en finir avec cette délinquance stipendiée qui sert les intérêts des tenants de la finance globalisée et attisée par les opposants d'opérettes style Mélenchon. Dans un Etat national digne de ce nom, il faudra mettre hors la loi ces bandes armées ainsi que l'idéologie morbide qu'elles véhiculent.

    En attendant, la vigilance et la mobilisation s'imposent. Le Système est aux abois, aidons-le à sombrer... 

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Témoignage glaçant d'une mère dont le fils, gilet jaune, vient de perdre un œil par flash-ball

  • Liberté d'expression et droit de manifestation

    6a00d8341c715453ef022ad3d32fc5200b-320wi.jpgNormalisation des rassemblements, dépôts en préfectures, déclaration des parcours, et surtout mise en place de services d'ordre empêchant la casse : autant de progrès d'un mouvement cherchant à s'installer dans la durée. La liberté concrète suppose en effet la responsabilité.

    Une des ritournelles le plus souvent répétées, des deux côtés, majorité comme opposition, depuis le 17 novembre consiste à présenter le droit de manifester comme une liberté fondamentale. Et nul ne conteste, on l'espère du moins, que les pratiques du Venezuela où les forces répressives[1] du régime Maduro tirent à balles réelles sur les manifestations d'opposants ne doivent pas trouver leur place dans un pays se réclamant de la démocratie et de la liberté.

    Uns affirmation aussi banale n'entraîne cependant pas des applications si évidentes ; et le fait même que l'on débatte de l'équipement en armes de poing, de l’observation de consignes obscures ou du concept même de violences policières, s’agissant du dispositif de maintien de l'ordre souligne notre question.

    Casseurs, black blocs, ou simples manifestants survoltés, d'un côté, policiers inexpérimentés et surmenés, de l’autre, appelés en surnombre, pilotés par un ministre de l'Intérieur de grand bagout et de petite compétence, nous administraient, depuis novembre, une inquiétante démonstration de l'immaturité du pays, et plus encore de nos gouvernants actuels.

    Si, en effet, toutes centrales confondues, les syndicats ne parvenaient à faire défiler dans les rues de l'Hexagone que 80 000 personnes on parlerait d'un échec cuisant.

    Or, ce sont bien les violences commises aux marges des mobilisations anarchiques, qui avaient amené le pouvoir jupitérien à reculer, et à concevoir cet étrange pseudo-débat national qui mérite à peine d'être appelé consultation de la tribu des béni-oui-oui.

    Dans ce cadre, on limite une fois de plus la confrontation à quelques domaines très flous. Ceci témoigne d'une habitude caractéristique de la technocratie parisienne, bien connue à l'Étranger, toujours mal évoquée à Paris où l’on se gargarise si volontiers d’une conception abstraite de la Liberté, en s’asseyant imperturbablement sur les libertés concrètes.

    Rappelons à cet égard que dès 1789, la censure, abolie en juillet sur le papier, fut rétablie quelques semaines plus tard. Dès la loi de 1881, supposée fondatrice de la liberté de la presse, l'expression de certaines opinions réputées outrageantes, se sont vues sanctionnées par des dispositions, inscrites dans le Code pénal. Une longue liste de législations et de réglementations punitives n'a cessé depuis lors de s'aggraver, jusqu'à la loi Taubira de l'an 2000, réprimant les avis non conformes à propos de l'Histoire de la France d'outre-mer. Toute appréciation négative de l'œuvre de Toussaint Louverture devient peu à peu passible de poursuites. Pas question d'interroger le fonctionnement de l'esclavage en Afrique subsaharienne : cela risquerait de stigmatiser les musulmans, etc.

    Quant au droit concret de défiler dans les rues on l'entend proclamer par principe, et avec quelle hauteur péremptoire ! Droit constitutionnel nous dit-on. Intangible ! Sacré ! Sans limites, semble-t-il, si l'on se fie à ses thuriféraires.

    Or ledit droit ne figure pas en tant que tel dans le texte de 1958. Cette liberté ne saurait, en effet, être reconnue qu'à la condition de n'entraver les droits de personne.

    Les violences anarchiques, à la fois tolérées en pratique, réprimées après coup, médiatisées en boucle par les crétins du petit écran, amplifiées désormais par les super-crétins des réseaux sociaux, ne servent évidemment pas la cause à laquelle elles se réfèrent. Elles ne peuvent que renforcer la popularité d'un pouvoir aux abois.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Le sinistre Sebin, "Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional"mais aussi les escadrons de choc venus de Cuba.

    https://www.insolent.fr/

  • Bautzen (All.) : des inconnus ont planté des croix portant les noms de victimes tuées par des migrants

    Allemagne – Des croix ont été érigées ce week-end dans la vieille ville de Bautzen. Elles portaient des noms de victimes tuées par des migrants.

    Le Protschenberg à Bautzen est une destination populaire pour les randonneurs. De la colline de la Spree, vous avez une vue magnifique sur la vieille ville. Le week-end dernier, les Bautzener ont été confrontés à une action macabre.

    Des inconnus avaient érigé de grandes croix en bois sur un terrain. Selon la police, ils contenaient les noms de personnes tuées par des étrangers.

    La police a saisi un total de 23 croix en deux jours.

    Pour le maire de Bautzen, Alexander Ahrens (SPD), il ne s’agit pas seulement d’un délit administratif, qui a été commis lors de l’érection des croix. À son avis, l’incitation à la haine raciale est une infraction criminelle. M. Ahrens a déclaré qu’il n’était pas illégal de critiquer la politique d’immigration du gouvernement. Mais il est tout à fait illégal de dénoncer un groupe entier – les migrants – et dire qu’ils sont venus ici pour tuer des gens. « C’est une généralisation qui n’est pas permise et que je trouve absolument répugnante ».

    (…) mdr.de

    http://www.fdesouche.com/1144609-bautzen-all-des-inconnus-ont-plante-des-croix-portant-les-noms-de-victimes-tuees-par-des-migrants

  • Le journaliste indépendant Léopold Jimmy, de l'agence LDC News, agressé par des nervis du capital apatride intitulés "antifas"

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    Un journaliste de l'agence vidéo indépendante LDC News a été agressé par des antifas à coups de barre de fer lors de la manifestation du 19 janvier à Paris. Il a remercié les Gilets jaunes pacifistes de lui avoir «sauvé la vie».

    Léopold Jimmy, journaliste pour l'agence vidéo indépendante LDC News, a été pourchassé et passé à tabac le 19 janvier alors qu'il couvrait l'acte 10 de la mobilisation des Gilets jaunes, à Paris, rue de Tolbiac. Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux montre un groupe d'individus poursuivre Léopold Jimmy aux cris de « Paris, Paris ! Antifas ! ». Alors que plusieurs des poursuivants portent un gilet jaune, l'un d'entre eux sort une barre et frappe le journaliste, connu pour avoir été candidat du Front national aux élections cantonales en 2013.

    Apprenant cette agression, Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, a immédiatement envoyé un message de sympathie au journaliste.

    LDC News cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/20/le-journaliste-independant-leopold-jimmy-de-l-agence-ldc-new-6122424.html

  • Acte X : encore une video choquante d’agression par un policier

    Un policier assomme d’un coup de matraque derrière la tête un manifestant déjà arrêté et n’opposant pas de résistance :
    On rappellera qu’il y a quelques jours le sinistre Christophe Castaner affirmait n’avoir « jamais vu un policier ou un gendarme attaquer un manifestant (…) ou un journaliste », alors que tout le monde constate (policiers compris) que certains policiers excités par les incitations haineuses et la protection du gouvernement s’en donnent à cœur joie.

    D’autres videos qui avaient déjà circulé sur internet ont été rediffusées par des internautes suite aux propos honteux de ce truand, chef de la police ; en voici certaines :
    Lire et voir les videos sur Contreinfo

  • L’Union européenne vote pour les missiles USA en Europe

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    par Manlio Dinucci 

    Ex: http://www.zejournal.mobi 

    Auprès du Palais de Verre des Nations Unies, à New York, se trouve une sculpture métallique intitulée “Le Mal terrassé par le Bien”, représentant Saint Georges qui transperce un dragon avec sa lance. Elle fut donnée par l’URSS en 1990 pour célébrer le Traité FNI (INF) stipulé avec les USA en 1987, qui éliminait les missiles nucléaires à courte et moyenne portée (entre 500 et 5000 km) avec base à terre. Le corps du dragon est en effet réalisé, symboliquement, avec des morceaux de missiles balistiques étasuniens Pershing-2 (auparavant basés en Allemagne de l’Ouest) et de SS-20 soviétiques (auparavant basés en URSS). 

    Mais maintenant le dragon nucléaire, qui dans la sculpture est représenté à l’agonie, revient à la vie. Grâce aussi à l’Italie et aux autres pays de l’Union européenne qui, à l’Assemblée Générale des Nations Unies, ont voté contre la résolution présentée par la Russie sur la “Préservation et la mise en oeuvre du Traité FNI”, rejetée avec 46 votes contre 43 et 78 abstentions.

    L’Union européenne -dont 21 des 27 membres font partie de l’Otan (comme en fait partie la Grande-Bretagne sortant de l’Ue)- s’est ainsi uniformisée à la position de l’Otan, qui à son tour s’est totalement uniformisée à celle des États-Unis. L’administration Obama d’abord, puis l’administration Trump ont accusé la Russie, sans aucune preuve, d’avoir expérimenté un missile de la catégorie interdite et ont annoncé leur intention de se retirer du Traité FNI. Ils ont en même temps lancé un programme visant l’installation à nouveau en Europe contre la Russie de missiles nucléaires, qui seraient basés aussi dans la région Asie-Pacifique contre la Chine.

    Le représentant russe à l’ONU a prévenu que “cela constitue le début d’une course aux armements à part entière”. En d’autres termes il a prévenu que, si les États-Unis installaient à nouveau en Europe des missiles nucléaires pointés sur la Russie (comme l’étaient aussi les Cruise basés à Comiso dans les années 80), la Russie installerait à nouveau sur son propre territoire des missiles analogues pointés sur des objectifs en Europe (mais ne pouvant pas atteindre les États-Unis).

    Faisant fi de tout cela, le représentant Ue à l’ONU a accusé la Russie de miner le Traité FNI et a annoncé le vote contraire de tous les pays de l’Union parce que “la résolution présentée par la Russie dévie de la question qui est en discussion”. En substance, donc, l’Union européenne a donné son feu vert à l’installation possible de nouveaux missiles nucléaires USA en Europe, Italie Comprise. 

    Sur une question de cette importance, le gouvernement Conte, renonçant comme ses prédécesseurs à exercer la souveraineté nationale, s’est aligné sur l’Ue qui à son tour s’est alignée sur l’Otan sous commandement USA. Et de tout l’arc politique aucune voix ne s’est élevée pour demander que ce soit le Parlement qui décide comment voter à l’ONU. Et aucune voix non plus ne s’est élevée au Parlement pour demander que l’Italie observe le Traité de non-prolifération, imposant aux USA de retirer de notre territoire national les bombes nucléaires B61 et de ne pas y installer, à partir de la première moitié de 2020, les nouvelles et encore plus dangereuses B61-12.

    Ainsi est à nouveau violé le principe constitutionnel fondamental que “la souveraineté appartient au peuple”. Et comme l’appareil politico-médiatique maintient les Italiens dans l’ignorance de ces questions d’importance vitale, est violé le droit à l’information, dans le sens non seulement de la liberté d’informer mais du droit d’être informés.

    Ou bien on le fait maintenant ou demain il n’y aura pas de temps pour décider : un missile balistique à portée intermédiaire, pour atteindre et détruire son objectif avec sa tête nucléaire, met 6-11 minutes.