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insécurité - Page 575

  • 15 ans, violée dans le TER Marseille-Aix sans que personne n’intervienne !

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    Elle est montée à Gardanne pour se rendre à Aix, soit 14 minutes de trajet dans un train très fréquenté. C’était mercredi, en début d’après-midi, quand les collégiens vont et viennent ; pas les premières heures de la nuit, encore moins celles où des passagers énervés et avinés rentrent au bercail. Bref, le moment qu’on imagine le plus sûr de la journée, assez tranquille pour laisser une adolescente prendre le TER seule.

    Elle s’est fait violer. Personne n’a bougé, n’a tenté d’empêcher son agresseur de perpétrer son crime, n’a même tiré le signal d’alarme ou appelé les trois agents de la police ferroviaire qui se trouvaient à bord du train.

    Qu’ont-ils fait, ceux qui se trouvaient à proximité du violeur et de sa victime ? Filmé la scène avec leur portable, peut-être, avant de balancer la scène sur les réseaux sociaux ?

    Accompagnée de sa famille, l’adolescente est allée le lendemain porter plainte à la gendarmerie. « Dans les heures qui ont suivi la plainte, la brigade de recherche d’Aix a exploité les images des caméras de surveillance du TER ainsi que des gares traversées, tandis que la rame était bloquée à Gap pour permettre de procéder à des relevés d’indices », rapporte La Provence. Dans le même temps, « un dispositif de surveillance a été mis en place par la police en gare Saint-Charles, à Marseille, pour identifier le suspect filmé par les caméras du train », et bingo ! « Trahi par sa carte de métro, un jeune homme de 28 ans sera interpellé à Marseille par les policiers et les gendarmes. » Il est, aujourd’hui, en détention provisoire.

    Au moins celui-là avait-il un titre de transport… chose assez rare, si l’on en croit les statistiques régionales sur le sujet. Autre remarque : à 28 ans, on n’est plus un « jeune homme ». Dans une société où l’on prétend vouloir donner le droit de vote à 16 ans compte tenu de l’extraordinaire intelligence politique de nos jeunes, on peut considérer que 28 ans est l’âge d’une maturité accomplie !

    L’affaire suscite l’émoi, nous dit-on. C’est bien le moins. Personnellement, je pense que qualifier cela de scandale serait plus juste.

    Scandale des passagers qui se gardent bien d’intervenir d’une quelconque façon. Scandale des policiers du train qui, on le craint, ne servent à rien ! Scandale des gadgets inutiles que sont les caméras – visionnables en direct ? – et dont les images ne sont exploitées qu’a posteriori. Et scandale des syndicats qui, forcément, dénoncent les cadences infernales comme le manque d’effectifs et de moyens.

    Ainsi, le délégué Force ouvrière qui s’indigne : « On ne sait même plus ce qui se passe dans nos trains ! Notre direction ne nous a rien dit : c’est seulement par la gendarmerie, présente sur la ligne jeudi, que nous avons appris, choqués, cet acte gravissime », dit-il à La Provence. Ah bon ! Dans mon vieux cerveau à la logique archaïque, il me semblait que c’était plutôt aux agents de sécurité de savoir : 1) ce qui se passe dans les rames qu’ils sont censés surveiller, 2) d’en informer la hiérarchie !

    Même son de cloche du délégué CGT qui dénonce « la suppression de l’humain, des contrôleurs systématiques ». Et les trois agents, qui étaient dans ce même train quand l’adolescente s’est fait violer, ils jouaient à la belote ? Le même s’emporte aussi contre les caméras – 14 dans le train en question ! – car « la vérité, c’est que personne ne regarde leurs images en direct ». S’il n’y a, comme il le dit, qu’« un seul gars pour regarder 400 caméras » au PC de la gare Saint-Charles, à Marseille, c’est en effet une aberration, mais on avait cru comprendre que lesdites caméras étaient également consultable en temps réel dans le train, comme elles le sont dans les bus… À vérifier.

    Ce vendredi matin, les syndicats ont déposé « un droit d’alerte », préambule, on le suppose, à un mouvement de grève… Rien d’étonnant : quoi qu’il se passe dans ce pays, ça finit toujours par une grève.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/15-ans-violee-dans-le-ter-marseille-aix-sans-que-personne-nintervienne/

  • I-Média n°247 Sri Lanka. Attentat islamiste, attentisme médiatique

     

    Sri Lanka. Attentat islamiste, attentisme médiatique

    Alors que la police locale a rapidement désigné les islamistes comme les coupables, les médias français ont été beaucoup plus prudents.

    Zapping

    BFM TV est en extase devant Aya Nakamura, la chanteuse à succès du moment. Les journalistes n’hésitent pas à glorifier son « vocabulaire ».
    Sur France 5, Samuel Laurent des Décodeurs s’humilient en direct en enchaînant les erreurs factuelles. Gênant pour un « fact checker » !

    Le rat et Loiseau

    Avec Nathalie Loiseau, la tête de liste La République en Marche, prenez une leçon de ce qu’il ne faut absolument pas faire face à la diabolisation médiatique.

    Tweets

    Les Décodeurs du Monde jouent à plein leur rôle de milice du politiquement correct en publiant un article sans aucun intérêt journalistique sur l’un des membres de la fameuse « fachosphère ». Une délation scandaleuse.

    Notre-Dame, l’inquiétude monte en flèche

    Alors qu’une loi d’exception va être mise au vote, les médias mettent largement en avant les architectes voulant moderniser la flèche de Notre-Dame.https://www.tvlibertes.com/i-media-n247-sri-lanka-attentat-islamiste-attentisme-mediatique
  • « Vivre ensemble ». Des agents municipaux pour protéger les Parisiennes

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ En mai 2017, plusieurs femmes habitant le nord de Paris ont lancé une pétition afin que des mesures soient prises contre le harcèlement de rue. La situation ne semble pas s’être améliorée : en témoigne l’annonce récente par le premier adjoint de la maire de Paris d’une action de « facilitation » de la circulation des femmes dans l’espace public. Si cette initiative est affligeante dans ce qu’elle illustre, des enseignements sont à en tirer.

    De mai 2017 à aujourd’hui : de charybde en scylla

    Il y a deux ans, au printemps 2017, plusieurs femmes habitant le quartier de la Chapelle, au nord de Paris, lançaient une pétition (1). Elles se plaignaient de devenir une « espèce en voie de disparition ». Elles demandaient des mesures énergiques aux pouvoirs publics pour remédier aux insultes, vols et autre incivilités. Les réactions ont été à gauche du déni outragé à la proposition d’une militante féministe … « d’élargir les trottoirs ». (2).

    Les problèmes n’étant pas résolus à ce jour, le premier adjoint à la maire de Paris a annoncé à la presse le 15 avril dernier les principales mesures d’un plan d’actions pour les « quartiers populaires ». L’élu municipal précisait une des actions visant à assurer un « espace public apaisé »: « Sur la place de la Chapelle et ses abords, (des agents de la ville) faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes »(3).

    Cette annonce est passée inaperçue dans le catalogue des mesures parfois baroques pour « améliorer le quotidien des parisiens des quartiers populaires ». Elle est pourtant révélatrice tant d’un phénomène social que d’une certaine conception de la vie en société.

    Les grandes villes françaises deviennent des « hubs »

    L’origine des auteurs de harcèlement de rue au nord de Paris n’a pas été, ou fugacement, évoquée dans les différents articles que les journaux ont consacrés il y a deux ans à ce phénomène. Pourtant, les parisiens, et de nombreux français, savent que certains quartiers du nord de Paris ont été investis par une population étrangère et que les campements illégaux y prolifèrent. Ces occupations ont un but : la « mise à l’abri ». Le « tuyau » que se donnent les migrants en région parisienne est : « Il faut aller porte de la Chapelle »(4). D’incessantes mises à l’abri sont en effet organisées par la préfecture quand les clandestins deviennent trop nombreux. C’est le début d’un long parcours qui voit parfois des ressortissants de pays sûrs faire une demande d’asile en France, dans l’espoir de disparaître dans les méandres du cheminement administratif.
    Ce phénomène est observable non seulement à Paris, mais également dans les principales villes de France. Les campements illégaux sont ainsi devenus des « hubs », des centres d’attente avant la mise à l’abri dans des structures d’hébergement toujours plus nombreuses (5).
    Partant d’une intention louable, ne pas laisser des hommes et des femmes dormir dehors, l’impéritie du système d’asile et d’immigration est exploitée par des individus qui ont parcouru avant d’arriver en France de nombreux pays de culture proche de la leur, où ils auraient pu tout à loisir y déposer une demande d’asile ou de titre de séjour.

    Une politique d’inclusion promue par l’Union européenne

    Une autre réalité que la « facilitation » de la circulation des femmes dans un quartier de Paris met à jour est une certaine conception de la vie en société. Le modèle assimilationniste français a fait long feu : l’Union européenne ne le reconnait pas et prône l’intégration, qui est « un processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des états membres » (6). Dans le cas présent, le processus dynamique des résidents consiste à mettre en place un « accompagnement » des femmes dans certaines rues de Paris. Accompagnée, une femme ne sera pas considérée comme « facile » et pouvant faire l’objet de propositions plus ou moins salaces. Le processus est très dynamique, on le voit, mais pêche par le bilatéralisme voulu par l’Union européenne… C’est encore une fois à l’autochtone de s’adapter aux mœurs étrangères.

    Un autre choix politique aurait pu être de réprimer systématiquement les attitudes agressives et les campements illégaux et d’organiser l’éloignement immédiat des clandestins du pays. Telle n’est pas l’option retenue pour les« actions ciblées », pourtant annoncées comme étant réalisées en lien avec la préfecture de police (7). Quelques verbalisations ont tout au plus été annoncées, afin de calmer l’opinion publique (8).

     La maire de Paris insiste depuis plusieurs années sur la nécessité de « mettre à l’abri » les populations « fragilisées » attirées par les « villes monde » et d’accroître les capacités d’accueil (9).  Dans une interview en septembre 2015, elle écartait catégoriquement la thèse de l’appel d’air entraîné par la création d’un camp d’accueil porte de la Chapelle. Quatre ans plus tard, en dépit (ou à cause) de l’augmentation incessante des structures et des places d’hébergement (10), en dépit également d’une répartition administrée des demandeurs d’asile sur le territoire, la situation migratoire ne s’améliore pas. Au contraire, elle se dégrade.

    A la fin du 19e siècle, Jules Ferry avait pour ambition qu’il soit possible à une femme seule « de voyager sans péril jusqu’aux confins de Sahara » (11). Par un étonnant retournement de l’histoire, c’est dans la capitale française qu’il est parfois périlleux pour une femme seule de circuler.

    Ce que nous dit cette affaire, c’est que la figure du « migrant », présenté comme le nouveau damné de la terre, est caricaturale. Au milieu d’authentiques réfugiés politiques, toute une population interlope s’est immiscée, et elle arrive à rester sur le territoire. Elle exploite les carences d’un système dont la situation nous montre l’urgence à le réformer profondément.

    Paul Tormenen 24/04/2019

    (1) Pétition. « Les femmes en voie de disparition au cœur de Paris ». Change.org. Mai 2017.

    (2) France Info. Interview de Caroline De Haas. 21 mai 2017. Voir à ce sujet l’article de l’OJIM« Quartier la Chapelle Pajol, chronique d’un buzz médiatique ».

    (3) « Le plan d’actions de la mairie de Paris pour les quartiers populaires ». Le Parisien. 15 avril 2019.

    (4) « De l’Afghanistan à Corbeil Essonne ». Le Parisien. 22 août 2017.

    (5) Des campements ont été observés à Nantes, Rennes, Clermont Ferrand, Lyon, Strasbourg, Lille, etc.

    (6) « Assimilation, la fin du modèle français ». Michèle Tribalat. Ed. Le Toucan. 2013.

    (7) « Quartiers populaires : un nouveau plan d’actions ». Mairie de Paris. 19 avril 2019.

    (8) « Loi sur le harcèlement de rue, on a eu environ 400 amendes qui ont été mises ». France Info. 26 mars 2019.

    (9) « Il faut mener la politique pour un accueil digne des migrants ». L’Humanité. 18 septembre 2018.

    (10) «  Le Préfet souhaite la création d’un sixième centre d’accueil et d’examen des situations ». Préfecture d’Ile de France. 16 avril 2019. « La France subit-elle une immigration de peuplement ? ». Polémia. 5 janvier 2019.

    (11) Extrait de « Histoire de l’islamisation française 1979-2019 », page 57. L’artilleur. 2019.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/vivre-ensemble-agents-municipaux-parisiennes/

  • Ces gangs arabes qui font la loi dans les rues de Berlin

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    Un ex-kick-boxeur et célèbre garde du corps allemand, qui a travaillé à la sécurité de stars comme Sean Penn, fournit à RT un témoignage unique sur les gangs arabes qui imposent leur loi dans les rues de Berlin.

    https://fr.novopress.info/214368/ces-gangs-arabes-qui-font-la-loi-dans-les-rues-de-berlin/
  • Un objectif vital pour notre avenir construire un réseau pour le « NATO EXIT »

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    Auteurs : Prof Michel Chossudovsky et Manlio Dinucci 

    Quel a été le résultat du Colloque international “Les 70 ans de l’OTAN : quel bilan historique ? Sortir du système de guerre, maintenant”, qui s’est tenu à Florence le 7 avril 2019. Manlio Dinucci en parle avec Michel Chossudovsky.

    Note : au cours de cette année, l’OTAN effectue 310 exercices militaires, quasiment tous contre la Russie.

    Avec l’OTAN du welfare au “warfare”

    70 ans de l’OTAN. Interview de Michel Chossudovsky sur les 70 ans de l’OTAN : “ce n’est pas une Alliance, ce sont les USA qui commandent, ils veulent plus de dépense militaire dans toute l’Europe, ils sont prêts à de nouveaux conflits armés, y compris nucléaires”

    Au colloque international “Les 70 ans de l’OTAN : quel bilan historique ? Sortir du système de guerre, maintenant”, qui s’est tenu à Florence le 7 avril 2019 -avec plus de 600 participants d’Italie et d’Europe-, a participé comme principal intervenant Michel Chossudovsky, directeur de Global Research, le centre de recherche sur la globalisation (Canada), organisateur du Colloque avec le Colitato No Guera No Nato et d’autres associations italiennes. Nous avons posé quelques questions à Michel Chossudovsky -un des plus grands experts internationaux d’économie et géopolitique-, collaborateur de l’Encyclopedia Britannica, auteur de 11 livres publiés en plus de 20 langues.

    ***

    Quel a été le résultat du Colloque de Florence ?

    L’événement a eu un très grand succès, avec la participation d’intervenants provenant des États-Unis, d’Europe et de Russie. L’histoire de l’OTAN y a été présentée. Y ont été identifiés et attentivement documentés les crimes contre l’humanité. À la fin du Colloque a été présentée la “Déclaration de Florence” pour sortir du système de la guerre.

    Dans votre intervention introductive vous avez affirmé que l’Alliance atlantique n’est pas une alliance…

    Sous l’apparence d’une alliance militaire multinationale c’est au contraire le Pentagone qui domine le mécanisme décisionnel de l’OTAN. Les USA contrôlent les structures de commandement de l’OTAN, qui sont incorporées à celles des États-Unis. le Commandant Suprême Allié en Europe (Saceur) est toujours un général étasunien nommé par Washington. Le Secrétaire général, actuellement Jens Stoltenberg, est essentiellement un bureaucrate qui s’occupe de relations publiques. Il n’a aucun rôle décisionnel.

    Un autre thème que vous avez soulevé est celui des bases militaires USA en Italie et dans d’autres pays européens, y compris à l’Est, bien que le Pacte de Varsovie n’existe plus depuis 1991 et malgré la promesse faite à Gorbachev qu’aucun élargissement à l’Est n’aurait lieu. À quoi servent-elles ?

    L’objectif tacite de l’OTAN -thème important de notre débat à Florence- a été d’opérer, sous une autre dénomination, “l’occupation militaire” de facto de l’Europe occidentale. Les États-Unis non seulement continuent à “occuper” les ex “pays de l’Axe” de la Seconde guerre mondiale (Italie, Allemagne), mais ont utilisé l’emblème de l’OTAN pour installer des bases militaires USA dans toute l’Europe occidentale, et, par la suite, en Europe Orientale dans le sillon de la guerre froide et dans les Balkans dans le sillon de la guerre OTAN contre la Yougoslavie (Serbie-Monténégro).

    Qu’y a-t-il de changé par rapport à un possible usage d’armes nucléaires ?

    Immédiatement après la guerre froide a été formulée une nouvelle doctrine nucléaire, focalisée sur l’usage préventif d’armes nucléaires, c’est-à-dire sur le first strike nucléaire comme moyen d’autodéfense. Dans le cadre des interventions USA-OTAN, présentées comme actions de maintien de la paix, a été créée une nouvelle génération d’armes nucléaires de “basse puissance” et “plus utilisables”, décrites comme “inoffensives pour les civils”. Les responsables politiques étasuniens les considèrent comme des “bombes pour la pacification”. Les accords de la guerre froide, qui établissaient certaines sauvegardes, ont été effacés. Le concept de “Destruction Mutuelle Assurée”, relatif à l’usage des armes nucléaires, a été remplacé par la doctrine de la guerre nucléaire préventive.

    L’OTAN était “obsolète” au début de la présidence Trump mais maintenant elle est relancée par la Maison Blanche. Quelle relation y a-t-il entre course aux armements et crise économique ?

    Guerre et globalisation vont de pair. La militarisation soutient l’imposition de la restructuration macro-économique dans les pays-cibles. Elle impose la dépense militaire pour soutenir l’économie de guerre au détriment de l’économie civile. Elle conduit à la déstabilisation économique et à la perte de pouvoir des institutions nationales. Un exemple : dernièrement le président Trump a proposé de grosses coupes budgétaires dans la santé, l’instruction et les infrastructures sociales, alors qu’il demande une grosse augmentation pour le budget du Pentagone. Au début de son administration, le président Trump a confirmé l’augmentation de la dépense pour le programme nucléaire militaire, lancé par Obama, de 1.000 à 1.200 milliards de dollars, en soutenant que cela sert à garder un monde plus sûr. Dans toute l’Union européenne l’augmentation de la dépense militaire, jumelée à des mesures d’austérité, est en train de conduire à la fin de ce qui était appelé “l’État-Providence” (welfare state). Maintenant l’OTAN est engagée sous la pression étasunienne à augmenter la dépense militaire et le secrétaire général Jens Stoltenberg déclare qu’il s’agit là de la chose juste à faire pour “garder la sécurité de notre population”. Les interventions militaires sont jumelées à des actes concomitants de sabotage économique et de manipulation financière. L’objectif final est la conquête des ressources autant humaines que matérielles et des institutions politiques. Les actes de guerre soutiennent un processus de conquête économique totale. Le projet hégémonique des États-Unis est de transformer les pays et les institutions internationales souveraines en territoires ouverts à leur pénétration. Un des instruments est l’imposition de lourdes contraintes aux pays endettés. L’imposition de réformes macro-économiques létales concourt à appauvrir de vastes secteurs de la population mondiale.

    Quel est et quel devrait être le rôle des médias ?

    Sans la désinformation opérée, en général, par presque tous les médias, le programme militaire USA-OTAN s’écroulerait comme un château de cartes. Les dangers imminents d’une nouvelle guerre avec les armements les plus modernes et du péril atomique, ne sont pas des informations qui font la Une. La guerre est représentée come une action de pacification. Les criminels de guerre sont dépeints comme des pacificateurs. La guerre devient paix. La réalité est renversée. Quand le mensonge devient vérité, on ne peut pas revenir en arrière.

    Traduit de l’italien par M-A P- Source : Il Manifesto (Italie)

  • Alain Finkielkraut persona non grata à Sciences Po : jusqu’à quand laissera-t-on sévir l’ultra-gauche ?

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    « La venue d’Alain Finkielkraut à Sciences Po provoque des remous parmi les étudiants », titre 20 Minutes« Une conférence d’Alain Finkielkraut à Sciences Po fait polémique », annonce actu.orange.fr. Traduisons-les : une petite minorité de militants activistes d’ultra-gauche faisant la pluie et le beau temps à Sciences Po, comme à peu près dans toutes les universités de France d’ailleurs, a voulu par la force empêcher la tenue d’une conférence d’Alain Finkielkraut.

    S’en est suivi un jeu du chat et de la souris – Marianne parle de « chasse à l’homme » – dans les rues de Paris, conclu par une entrée sous escorte policière, indigne et humiliante pour le philosophe académicien de bientôt 70 ans.

    Les arguments de ces activistes autoproclamés « antiracistes » se résument à quelques invectives fourre-tout éculées : sexiste, raciste, xénophobe. Comme démonstration du talent rhétorique de Sciences Po, cela se pose là. Le moins que l’on puisse dire est que l’institution ne se couvre pas de gloire.

    La vérité est que cet accueil détestable n’est pas réservé à Alain Finkielkraut. L’ultra-gauche, à la faveur des réseaux sociaux, se déplace en meute à chaque fois que la conférence d’un intervenant étiqueté d’extrême droite, réac ou bien simplement conservateur est annoncée. Faute de pêche au gros, le menu fretin fera l’affaire. Si le public ne connaît pas le conférencier, un tract insultant, avec toujours les mêmes mots clés – sexiste, raciste, xénophobe, on l’a dit, et puis parfois homophobe et islamophobe en fonction des circonstances -, se charge de le mettre au parfum.

    Volée de moineaux agressifs comme dans le film d’Hitchcock, se rassemblant, sur injonction des réseaux sociaux, de ville en ville, ils investissent les lieux et éructent leur haine, accueillant par une haie de propos orduriers et de crachats un public qui n’en peut mais et avance en vitesse, dos courbé, sous les quolibets, jetant un regard apeuré sur le car de police (qui n’a sans doute pas que cela à faire…) garé un peu plus loin, espérant qu’en cas de pépin, celui-ci interviendra. Un homme des RG est là, les mains dans les poches, qui rassure les organisateurs et promet que cela ne devrait pas dégénérer. Le conférencier arrive enfin par une porte dérobée, encadré de flics, avec en bruit de fond les vociférations, comme s’il était un assassin, un bandit de grand chemin. A-t-il mérité ça ?

    Éric Zemmour, bien sûr, en a fait les frais, Robert Ménard aussi, qui a même été jeté à terre à Saint-André-de-Cubzac – dans ce cas, c’est toujours la légèreté des organisateurs qui n’ont pas su anticiper qui est implicitement mise en cause, et pas celle des autorités ni des fauteurs de troubles – mais aussi, hors de la sphère politique, de pacifiques membres d’Alliance VITA, de LMPT, etc., invités par de gentilles associations catholiques. J’en ai, moi-même, fait les frais au Mans et à Orléans. C’est ainsi que de braves paroissiens nonagénaires en escarpins et lodens verts, des chefs scouts et des institutrices proprettes se font injurier, traiter de putes, de salopes, de connards, etc., par des antifas en capuche noire, ressemblant à s’y méprendre à ceux qui cassent sur les Champs-Élysées, et taguant (comme c’est bizarre) les mêmes slogans sur les murs avoisinants…

    Il arrive souvent que la presse locale se fasse l’écho de cet événement, avec une partialité qui laisse imaginer de troublantes connivences idéologiques. La conférence elle-même ne l’intéresse pas, elle ne dira pas un mot du contenu ni des centaines de braves gens à l’intérieur, elle ne parlera que des vingt excités devant la porte, évoquant un « trouble à l’ordre public » suscité – mais bien sûr – par le conférencier lui-même.

    Qui osera taper du poing sur la table ? Qui démêlera enfin les mille fils qui tissent ces insupportables réseaux violents dont les ramifications se trouvent aussi bien dans des officines universitaires ayant pignon sur rue que dans les rangs des Black Blocs ravageant Paris tous les samedis ?

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/alain-finkielkraut-persona-non-grata-a-sciences-po-jusqua-quand-laissera-t-on-sevir-lultra-gauche/

  • Nouvelles guerres de religion

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    Les attentats islamistes succèdent aux attentats islamistes et les opinions occidentales et française abasourdies comptent les morts comme s’il s’agissait là d’une fatalité contre laquelle on ne peut rien, si ce n’est condamner fermement ces actes odieux tout en continuant à vaquer à ses occupations quotidiennes.

    « 310 chrétiens assassinés au Sri Lanka, c’est certes regrettable, ma chère Madame, mais le Sri Lanka est bien loin et puis, en Asie, ils ont pour habitude de se massacrer entre eux, alors ne faisons pas d’amalgame. »

    Ne sont-ce là que paroles inventées de quelques bien-pensants ? Ou s’agit-il de la triste réalité d’un lâche aveuglement largement partagé, enveloppé de naïveté et d’angélisme ?

    Peut-on s’habituer à tout et continuer à nier la réalité ? Or, la réalité est évidente : l’humanité est résolument entrée dans les guerres de religion et cette guerre est voulue par des fanatiques islamistes qui ne renonceront jamais, motivés par leur vision eschatologique qui leur garantit la vie éternelle dans le paradis d’Allah.

    L’humanité du XXIe siècle doit faire face à deux redoutables défis :
    – l’explosion démographique des pays africains et asiatiques ;
    – la dérive fanatique de l’islam.
    Ces deux défis ne sont pas étrangers l’un à l’autre et s’auto-alimentent d’ailleurs.

    Face à ces défis qui nous conduisent inéluctablement à la guerre, l’heure n’est plus à la candeur et à la crédulité. Il est urgent de mener une politique réaliste pour faire face :
    – arrêter toute émigration tout en menant une politique d’aide massive de maîtrise démographique en Afrique ;
    – expulser sans faiblesse tous les tenants du salafisme et autres intégristes islamiques.

    Sans oublier que la bataille est d’abord une bataille culturelle pour faire reculer ces obscurantismes qui ramènent l’humanité aux âges archaïques de la péninsule Arabique.

    Cette bataille doit être livrée partout dans le monde et commencer dès l’école maternelle.

    On entend déjà les cris d’orfraie des « politiquement corrects » ; libre à eux de hurler au nom de leur idéologie des bons sentiments…

    Ils devraient savoir, selon Confucius, que « le premier axiome de l’humanisme est d’apprendre par l’expérience » et, surtout, ils devraient méditer la sagesse d’Augustin d’Hippone :
    « À force de tout voir, l’on finit par tout supporter
    À force de tout supporter, l’on finit par tout tolérer
    À force de tout tolérer, l’on finit par tout accepter
    À force de tout accepter, l’on finit par tout approuver. »

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/nouvelles-guerres-de-religions/

  • Des casseurs sachant casser

    6a00d8341c715453ef0240a4a481bb200b-320wi.jpgNous assistons en France, en ce moment, à une remise en cause systématique des élites. À de nombreux égards, cette chronique pourrait s'en réjouir, se séparant de la pensée unique commune à nos technocrates et oligarques. Plus encore que les bobos et autres adeptes de la bourdieuserie gauchiste nous nous consacrons à la critique de l'idéologie dominante.

    Certains pourraient donc se contenter du constat des blocages et des fractures de notre société. Mais on invoque trop souvent ces raisons pour excuser l'inacceptable, et notamment certaines formes de contestation indignes d'un pays libre.

    Aujourd'hui, la crise ouverte par les gilets jaunes se voit récupérée par les blacks blocs. On tombe par où l'on penche. Et ce qui pourrait ne sembler, désormais, qu'un pathétique psychodrame entend ouvertement devenir la répétition d'un processus révolutionnaire.

    Or, le succès de tout scénario insurrectionnel suppose, comme préalable, la liquidation, le discrédit et la démoralisation des forces susceptibles de lui résister. Un casseur sachant casser, un pilleur sachant piller doit pouvoir détruire sans policier pour l'entraver, sans juge pour appliquer effectivement le Code pénal. Il s'agit d'une condition nécessaire, quoique non suffisante, pour aboutir au fameux "coup de poing à un paralytique".

    On ne citera ici qu'un seul exemple. On peut le considérer comme le premier d'une longue série au fil de ce que nous appelons l'Histoire moderne. En Angleterre, la dictature de Cromwell, ne devint possible, après 15 années d'opposition à l'impôt, qu'en 1640, date de la condamnation du ministre Strafford, éxécuté avec le contreseing du roi. En 1642, le malheureux Charles Ier, qui avait lâché son principal conseiller, fut lui-même chassé de Londres. Il mourra sur l'échafaud en 1649. Son dernier mot devrait retentir aux oreilles de quiconque entend s'opposer à la dictature, à la destruction et aux guerres civiles : Remember.

    Les conservateurs, contrairement à la légende qui les dépeint en hommes du passé, oublient trop facilement. Ils souhaitent réconcilier, ils entendent reconstruire, ils pardonnent et s'emploient à rassembler. Au contraire, la mémoire gauchiste n'efface rien des expériences antérieures des grands ancêtres, qu'elle vénère. Les erreurs des prédécesseurs ? Leurs crimes ? Ils sont supposés ne pas correspondre à l'Utopie. "Ce n'était pas cela le vrai communisme". Toute la suite de cette chaîne de mouvements semblables, fonctionne comme une répétition et une réplique, proprement démoniaque[1]. Un Dostoïevski l'annonçait. Dès 1871, il pouvait décrire par avance le régime totalitaire qui fut imposé à la Russie de 1917 à 1989, et le processus qui allait conduire, à son avènement sanglant.

    Il suffit de lire aujourd'hui l'efficace, l'insidieuse et fielleuse propagande, produite chaque jour par les médias sous couvert d'une information toujours biaisée, autour des violences de ces dernières semaines, pour s'en rendre compte.

    Un nouveau tournant s'est ainsi précisé ce 20 avril, 23e samedi consécutif de manifestation des gilets jaunes, par conséquent au 5e mois de leur mobilisation multiforme et interminable.

    Ne sous-estimons pas les déprédations, à nouveau commises ce jour-là. Brûler des scooters, après avoir brisé des vitrines ou pillé des épiceries, revient à s'en prendre la plupart du temps au moyen de transport et de travail d'un jeune travailleur, d'une infirmière, d'un Français ordinaire, dont on se moque d'empoisonner la vie : ce simple mépris de la vie d'autrui[2] augure bien la nature du régime tyrannique qu'on projette de substituer à un pouvoir, effectivement médiocre, mou et flou.

    Ne perdons, non plus, pas de vue, que ces actes, viennent très clairement de l'ultragauche. Ils signent l'évacuation[3] par celle-ci de ce qu'on appelle l'ultradroite, dont les méthodes et les perspectives restent fondamentalement antagonistes[4]. Même le quotidien de la pensée unique Le Monde se voyait contraint de le reconnaître, la veille de cet acte XXIII.

    Car, en ce beau samedi, est apparu l'affreux slogan "Suicidez-vous". Il fut lancé aux policiers, scandé par un groupe de bolcheviks vêtus de jaunes. Il aura mérité de marquer l'opinion au moins autant que telles autres violences.

    Ce mot d'ordre a suscité l'indignation légitime, exprimée, de tous bords, face à l'ignominie de cette nouvelle montée de haine comme la France en a trop connu depuis le XVIIIe siècle, temps des Lumières, dit-on. D'Éric Ciotti à Christophe Castaner en passant par la présidente du RN, tous ont su trouver des mots à peu près justes.

    La formulation de Mme Nathalie Loiseau[5] paraît cependant curieuse. Elle met en parallèle le slogan avec l'un des lieux – place de la République – où il fut exprimé : « Comment tenir de tels propos, fait-elle mine de se demander, là où si souvent les Français se sont rassemblés dans la dignité et en hommage à la République ? Cette foule n’est pas le peuple. » Elle semble donc ignorer comme sont nées, en France, les républiques qui se sont succédé depuis plus deux siècles.

    Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, observait dans le Contrat social : "Quand l’État se dissout, l’abus du Gouvernement quel qu’il soit prend le nom commun d’anarchie. En distinguant, la Démocratie dégénère en ochlocratie." Ce mot savant désignait par avance la dictature de la foule des sans-culottes. Car, 30 ans plus tard, à partir d'août 1792, sa prophétie se réalisa et aboutira en septembre à la proclamation de la Première république.

    Madame Loiseau, ancienne directrice de l'ENA, peut bien manifester son ignorance de l'Histoire. Les émeutiers la lui rappelleront.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Lire la meilleure traduction, par Boris de Schoelzer, "Les Démons". Le roman, véritable testament politique de Dostoïevski, étant ordinairement connu sous le titre des "Possédés" qu'a retenu Albert Camus en le mettant à la scène. Disponible en poche, on doit regretter que l'excellente introduction écrite en 1955 par Pierre Pascal pour la Pléiade, ait été remplacée, par la collection Folio, en 1997, par une préface psychanalytique nullissime, politiquement plus correcte, signée de Mme Marthe Robert.
    [2] cf. sur l'Allemagne de l'Est , le film "La Vie des autres"
    [3] cf. article "Gilets jaunes : moins mobilisés, toujours aussi visibles, 5 mois après, où en est le mouvement ?"
    [4] cf. article "Gilets jaunes : le 1er décembre, le jour où tout a basculé avec la « prise » de l’Arc de triomphe"
    [5] Objet, par ailleurs, d'une polémique ridicule dans laquelle elle s'enferre.

    https://www.insolent.fr/

  • La pédophilie..., une “orientation sexuelle” ? Nous y voilà !

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    Le cardinal Joseph Tobin, archevêque de Newark, Etats-Unis, aimerait bien que l'on  modifie le Catéchisme de l'Eglise catholique. En qualifiant l'attraction homosexuelle d’« intrinsèquement désordonnée », a-t-il déclaré lors d'une interview sur une chaîne nationale, l’Eglise se rend coupable d’une formulation « très malencontreuse », et il espère qu'elle saura tenir à l'avenir un discours moins « blessant », quels que soient les résultats de sa réflexion sur les relations homosexuelles en elle-mêmes.

    Sans doute le cardinal « gay-friendly » ne pensait-il point justifier ainsi la pédophilie.
    Mais les mots ont un sens et les concepts des prolongements logiques.
    Rien ne l'illustre mieux que cette autre information, rapportée par l’excellent Newman Report sur les aberrations pédagogiques aux Etats-Unis, aussi présentes outre-Atlantique qu'en France.
    Les responsables gouvernementaux des écoles publiques en Californie estiment « vraiment important » d'apprendre aux collégiens ce que sont la pédophilie et la pédérastie parce qu’il s'agit d'une « orientation sexuelle ». C'est ce qu'a reconnu une responsable du district scolaire de Brea Olinda, sur interpellation de parents indignés. Et pas question de mettre un terme à cet enseignement dans les classes, a-t-elle ajouté.
    C’est donc en classe de troisième (le « 9th grade américain ») que les élèves des écoles publiques seront amenés à découvrir les relations sexuelles entre adultes et adolescents comme une possibilité culturelle. «  Nous faisons cela parce que il est question ici de perspectives historiques ; ne savoir comment les relations entre genres et des différents types d'orientation sexuelle ont existé au cours de l’histoire », a déclaré la vice-surveillante des programmes, Kerrie Torres.
    C'était au cours d'une réunion avec les parents d'élèves et on comprend que cet aveu ait provoqué des réactions indignées. Une mère d’élève a aussitôt demandé : « Alors des relations sexuelles entre un homme et un garçon, c'est une orientation sexuelle ? »
    Réponse de Torres, qui s'est bien gardé de démentir : « C'est une chose qui  s'est produite au cours de l'histoire, et donc, c'est très important pour nous de l'inclure dans les programmes. »
    Des programmes américains par ailleurs formidablement indigents en ce qui concerne d'autres faits historiques, comme par exemple « la naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ ou le texte complet du traité du Mayflower », ironise Alex Newman.
    L'orientation sexuelle est aujourd’hui de plus en plus protégée par des déclarations de droits et autres chartes de non-discrimination. L’enseignement en Californie prépare objectivement le chemin à une reconnaissance de la pédophilie comme une « orientation sexuelle » parmi d'autres, ce qui devrait interdire en toute logique de qualifier les pulsions sexuelles à l'égard des enfants ou des adolescents comme intrinsèquement désordonnées.
    C'est exactement de cette manière que l'on protège « l'orientation sexuelle » constituée par des pulsions sexuelles vis-à-vis de personnes du même sexe. Le simple fait de les considérer « désordonnées » est déjà « blessant », n'est-ce pas, Votre Eminence, Joseph cardinal Tobin ?
    En fait, c'est la notion de consentement qui s'est substituée à celle de moralité, pour ce qui est des actes, et l'idée d’une inclination naturelle en elle-même moralement neutre qui remplace l’existence de désirs non conformes à la nature de l’homme.
    Cette logique de la neutralité morale de l'attirance homosexuelle s’applique déjà dans des écoles américaines à la neutralité morale de l'attirance pédophile, ou plus exactement à l'attirance éphébophile éprouvée par certains homosexuels. En s'interdisant tout jugement de valeur sur l'attirance homosexuelle, on ouvre la porte à une appréciation analogue d'autres attirances, dès lors que le critère de référence se réduit à la possibilité du libre consentement.