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02:10 Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !
Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.
19:00 Zapping
Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet. Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.
28:35 Les banlieues en flamme, les médias voient flou
Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.
32:40 Les Tweets
Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.
38:20 Des vœux présidentiels, dévoués journalistes
Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.
L’acte 8 des gilets jaunes se déroulera demain et, pour annoncer la couleur, a été précédé par la diffusion d’une lettre adressée à Emmanuel Macron sur la page Facebook du groupe « La France en colère », validée par 300 000 personnes rapporte la presse. Cette missive, qui se veut une réponse aux vœux de M. Macron (qui n’ont pas suscité l’adhésion des Français) du 31 décembre, sera lue demain lors des rassemblements citoyens. Le ton en est résolument offensif : « La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux, des sans dents, des gens qui ne sont rien. » Ce message revient sur les exigences de démocratie directe (RIC), les critiques énoncées contre le système financier et les lobbies qu règnent à la tête de l’Etat. Il évoque aussi, exemple pour le coup assez discutable, la révolution orange qui a renversé le pouvoir en Ukraine. Discutable tant il est vrai que ladite révolution a été suscitée par des officines très troubles, au profit de groupes, de puissances, dont le désintéressement, la fibre populiste et la spontanéité ne sont pas les qualités qui sautent immédiatement aux yeux…
Comme un symbole de l’incompréhension entre la France d’en bas et le régime, c’est au moment ou l’opposition, notamment les élus et dirigeants du RN, s’indignaient de l’interpellation du gilet jaune Eric Drouet mercredi soir soir place de la Concorde – « une atteinte à l’état de droit » a jugé Gilbert Collard - pour avoir voulu rendre hommage pacifiquement aux gilets jaunes gravement blessés lors des manifestations, que l’on apprenait que Christophe Castaner entretenait une stratégie de la tension. Le ministre de l’Intérieur a ainsi demandé aux préfets d’agir par la force pour «la libération complète et définitive » des centaines de ronds-points occupés par les opposants à la macronie .
Libération des ronds points mais pas des banlieues, travaillées depuis des décennies par des officines liées à des gouvernements étrangers , notamment via la prosélytisme d’associations allogènes, de pays soucieux d’y enraciner l’islam radical, mais aussi au nom d’une autre internationale, celle visant à la propagation de l‘idéologie multiculturaliste et mondialiste. Un article deMariannepublié sur son site hier, revient sur cette offensive, se drapant derrière de nobles sentiments, visant à déghettoïser les habitants des quartiers pluriels , à favoriser leur accès à l’emploi: «Depuis bientôt quinze ans, le gouvernement américain, appuyé par de grandes fondations, s’emploie à favoriser l’intégration des minorités dans notre pays, en partant du postulat que la France est un pays raciste. Cette politique d’influence mobilise des moyens impressionnants et donne des résultats. Toute la question est de savoir lesquels (…). La grande banque d’affaires américaine JP Morgan va investir 30 millions de dollars sur cinq ans (26 millions d’euros) dans les quartiers populaires d’Ile-de-France, et plus particulièrement de Seine-Saint-Denis. Muriel Pénicaud, ministre du Travail et ancienne DRH de Danone, applaudit. JP Morgan encourage l’emploi inclusif pour plus d’habitants de Seine-Saint-Denis grâce à cet ambitieux investissement philanthropique , qui va irriguer le bassin de talents diversifiés et de petits entrepreneurs prometteurs que constituent les banlieues françaises. Le mécénat s’inscrit dans le cadre d’un programme baptisé Advancing Cities, doté de 500 millions de dollars, à travers lequel la banque entend faciliter « l’accès des quartiers populaires aux opportunités économiques (…). Sur le fond (le geste de JP Morgan) s’inscrit dans un mouvement de philantropie américaine maintenant bien établi en faveur des banlieues françaises». Geste dont bénéficie également est-il indiqué le très controversé et anti-gauloisConseil représentatif des institutions noires de France (Cran) de Louis Georges Tin et ses délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices, qui se voit gratifier de 150 000 euros…
Nous avons plusieurs fois évoqué sur notre blogue l’active stratégie d’influence vis-à-vis des minorités issues de l’immigration non européenne en France menée par les Etats-Unis, les programmes américains destinés à former les futurs «leaders français issus des minorités » comme celui des Young leadersqui, après les émeutes de 2005 a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Cette « offensive de charme » auprès de la France plurielle, le journaliste du Monde, Luc Bronner l’expliquait en 2010 comme «une volonté d’identifier les futurs leaders , notamment issus des minorités et principalement les leaders musulmans depuis le 11 septembre 2001. Cette opération de séduction des (futurs) leaders musulmans dans les pays occidentaux est une des clés des futurs rapports (des Etats-Unis) avec le monde musulman » indiquait-il.
La même année, le site communautaire oumma.com, faisait état de notes émanant de l’ambassade américaine à Paris, révélés par wikileaks: «La France n’a pas seulement un problème d’intégration ou d’immigration ; elle doit aussi agir pour donner une place aux musulmans dans l’identité française (affirmait un diplomate américain). Les mémos de la période 2005/2010 font globalement état de la même préoccupation pour les Etats-Unis : inciter discrètement les autorités françaises à s’inspirer de l’expérience américaine en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité. Pourquoi un tel intérêt ? L’une des raisons affichées, et qui n’est guère un secret de polichinelle, est la volonté de combattre le terrorisme en s’attaquant à la racine : le sentiment de déclassement social qui pourrait, selon le Département d’Etat, entraîner une dérive de certains jeunes vers le radicalisme et la lutte armée.»
«Evidemment, il s’agit aussi pour les Etats-Unis de repérer dans la société civile ceux qui, demain, auront un rôle influent dans les sphères politiques, économiques, médiatiques et culturelles. Nouer des contacts et proposer des échanges transatlantiques a toujours été une pratique de la politique étrangère américaine. Seule différence, cette fois-ci : ne plus s’intéresser uniquement aux produits des élites traditionnelles mais sélectionner de plus en plus de jeunes leaders d’opinion de culture musulmane et issus des banlieues. Une politique agressive et efficace mais dérangeante pour les autorités françaises qui payent de la sorte le dédain manifeste de la République à l’encontre de ses enfants les plus typés. Comme le déplorait l’ancien ambassadeur américain dans un mémo du 9 novembre 2005, le vrai problème est l’échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière ».
Nous le notions alors pour notre part, peut-on reprocher aux Etats-Unis de pousser leurs pions, de défendre ce qu’ils estiment être leurs intérêts –du moins ceux de son Etat profond – en consolidant leurs positions chez nous ? Le caractère scandaleux de cette stratégie d’influence, menée conjointement avec « la promotion mondiale de la diversité », c’est qu’elle ne rencontre aucune opposition de la part de ceux qui sont normalement en charge de la défense de notre souveraineté. Et il convient surtout de ne pas se tromper de priorité: le vrai problème, dont découle beaucoup d’autres affirme Bruno Gollnisch, est bien la poursuite de l’immigration de peuplement, dont certains voudraient accélérer le caractère invasif, via le pacte de Marrakech. Flux massifs qui empêchent mécaniquement toute assimilation et même génère dans les zones plurielles une assimilation à rebours. Ce qui, loin d’être un simple échec de la France blanche et chrétienne, signe à terme la disparition pure et simple de notre identité nationale.
Après plusieurs agressions commises par des migrants à Amberg, en Bavière, des militants du Parti national démocrate allemand ont organisé des patrouilles dans les rues de la ville pour assurer la sécurité de la population.
Depuis l'agression de plusieurs passants par des migrants dans la ville bavaroise d'Amberg le 29 décembre dernier, l'extrême droite allemande organise des patrouilles d'autodéfense afin de renforcer la sécurité des habitants.
De quoi "choquer" le maire de la commune qui estime que les menaces de violence vont "trop loin".
Le parti d'extrême droite NPD, proche de la mouvance néo-nazie, a publié en parallèle sur l'un de ses comptes Facebook des photos de plusieurs de ses membres, portant des vestes rouges avec le sigle du mouvement. On les y voit marchant sur les lieux où les agressions se sont déroulées peu avant le réveillon de la Saint-Sylvestre, ainsi que devant un foyer de demandeurs d'asile.
Quatre jeunes hommes originaires d'Afghanistan et d'Iran ont été arrêtés par la police après avoir, en état d'ébriété, agressé samedi soir une dizaine de passants dans la rue à Amberg. Ils doivent répondre de "coups et blessures".
Le nombre de personnes cherchant à rallier le Royaume-Uni par la mer est en hausse depuis plusieurs semaines, au point d’inciter le ministre de l’Intérieur britannique à écourter ses vacances. Un phénomène décrit comme une crise par une partie de la presse, mais qui demeure bien dérisoire par rapport à la situation dans nombre d’autres pays européens.
“Sur la Marine Parade à Douvres, un bateau aux hublots brisés est abandonné en cale sèche. Un drapeau de la police y est encore accroché. Ce catamaran est tout ce qu’il reste d’une traversée entreprise par 12 migrants, qui ont échoué sur la côte anglaise il y a quelques semaines.” Depuis près de deux mois, le principal port d’entrée en Angleterre assiste à la recrudescence des arrivées maritimes en provenance de la France. Plus de 220 au total, dont une quarantaine le 24 décembre et autant depuis lors. “Lundi 31 décembre, sur la promenade, on pouvait ressentir les répercussions de ces arrivées de plus en plus nombreuses, poursuit The Guardian.
Que ne dirait-on pas, si ça se passait au pays de Poutine ? Éric Drouet, une figure des gilets jaunes, vient encore d’être placé en garde à vue, hier soir, pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable ». Il aurait eu l’intention, avec une cinquantaine de personnes, de se rendre place de la Concorde pour honorer les morts et les blessés du mouvement. Oh, le vilain garçon ! Cette interpellation vient s’ajouter aux 4.570 gardes à vue opérées. De quelle autorité fait preuve le gouvernement ! Après avoir fait le dos rond, le voilà, enfin, qui montre ses griffes !
Selon RTL, qui cite les chiffres du ministère de la Justice, entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social. 697 comparutions immédiates ont eu lieu, des centaines d’audiences sont attendues dans les prochains mois. Plusieurs gilets jaunes ont déjà été condamnés à des mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement de peine. Vous êtes sûr que cela se passe bien, en France ? Oui ! La France de Macron.
Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les Black Blocs du 1er mai, les jeunes des zones de non-droit, et même les fichés S, c’est de la bibine à côté des gilets jaunes. Des anges, vous dis-je ! Eux n’ont pas l’intention de prendre d’assaut l’Élysée ni de promener au bout d’une pique la tête de nos élites ! Une question vient à l’esprit : et si le gouvernement montrait les muscles quand il n’y a pas trop de risque ? Au début, il n’en menait pas large, pas plus que le Président qui, après un silence qui en disait long, passa de la contrition à la menace.
Les élus LREM reprennent du poil de la bête. Pendant quelques semaines, ils étaient restés mal à l’aise, ne sachant trop à quel saint se vouer. Les plus hardis avançaient qu’ils s’attendaient à ce mouvement de protestation, qu’ils auraient bien voulu prendre les devants. Maintenant, ils ont appris à distinguer les gilets jaunes inoffensifs et les extrémistes que leur maître a désignés et qu’il faut mettre hors d’état de nuire.
C’est sans doute une caractéristique de la nature humaine de croire qu’on peut, par des postures autoritaristes, se forger une nouvelle légitimité. Mais ce n’est pas son meilleur côté. Réagissant à l’arrestation d’Éric Drouet, Gérald Darmanin a dénoncé « des dérives extrêmement fortes », des appels à « des insurrections armées », à « marcher sur l’Élysée ». On ne lui connaissait pas tant d’imagination, à ce technocrate, qu’on savait plutôt habile à inventer de nouvelles taxes. Il trouve « tout à fait normal que la police puisse arrêter les gens qui commettent des actes délictueux ». Eh bien, monsieur le Ministre, rassurez-vous : la plupart des Français, aussi !
Ce qu’ils ne trouvent pas normal, c’est qu’il y ait apparemment deux poids deux mesures, et que la fermeté ne s’applique pas, en l’occurrence, aux plus dangereux. Il ne s’agit pas de critiquer les policiers, qui ne font qu’obéir aux ordres de leur hiérarchie. Ni même les juges, qui ne sont pourtant pas à l’abri de toute pression. Nous n’avons plus, en France, de « police politique » ni de « justice d’exception ». Les croisés de la Macronie proclament, la main sur le cœur, qu’ils respectent « l’État de droit ». Pourtant, allez savoir pourquoi, un doute s’insinue dans l’esprit des Français sur la bonne foi du gouvernement.
Sur Facebook, l'ancien porte-parole des Gilets jaunes a estimé que « beaucoup » sont « prêts à perdre la vie pour » que leur « futur soit meilleur », révèle « L'Obs ».
Maxime Nicolle, membre de la délégation éphémère des huit représentants du mouvement des Gilets jaunes, s'est une nouvelle fois exprimé via un live sur sa page Facebook quant à l'avenir du mouvement qu'il envisage plus violent que ces dernières semaines. Si la mobilisation s'est globalement réduite, celui qui se fait appeler « Fly Rider » sur les réseaux sociaux estime, comme l'a repéré L'Obs, qu'un « soulèvement national » se prépare. « Beaucoup de gens dans ce mouvement sont prêts à perdre la vie pour que notre futur soit meilleur. Des gens préparent un soulèvement national avec des armes », annonce-t-il.
L'ancien chef d'état-major des Armées a donné au Figaro magazine (28.12)un entretien sur sonnouveau livre Qu'est-ce qu'un chef ? Une méditation sur le besoin d'autorité et le rôle de ceux qui dirigent les autres. Interrogé par Jean-René Van der Plaetsen, il s'y exprime aussi sur la situation de la France. Non pas en politicien, mais en homme de commandement et en patriote. Nous donnons ici des extraits de cet entretien, politiquement et socialement significatifs, qu'il est intéressant de connaître. Nos lecteurs relèveront aisément les réflexions et les passages les plus saillants. Lafautearousseau
(...) On a le sentiment que le pays n'a plus confiance en personne aujourd'hui. Pourquoi a-t-on perdu en route cette confiance qui existait au cours des Trente Glorieuses, par exemple?
C'est l'échange entre le chef et le subordonné qui crée et installe la confiance. La confiance, c'est à mon sens le mot-clé, celui qui donne envie d'exécuter les ordres de son chef, celui qui permet l'obéissance d'amitié, car le vrai chef aime ses subordonnés et ses équipes, et il commande d'amitié. Je crois sincèrement, compte tenu de mon expérience au sein des armées, que c'est cet échange d'amitié qui génère l'obéissance active. L'adhésion l'emporte alors sur la contrainte. Or, aujourd'hui, on obéit trop souvent par contrainte et non plus par adhésion.
Le citoyen obéit à l'Etat, représenté par l'administration, et il ne comprend pas pourquoi il est ainsi accablé de nouvelles taxes, normes et tracas par une bureaucratie tatillonne. C'est l'un des maux dont souffre aujourd'hui notre pays: l'Etat n'est plus au service de la Nation, c'est la Nation qui est au service de l'Etat. Or, c'est exactement à la relation inverse qu'il faut parvenir! L'Etat, qui n'est que l'incarnation de la Nation, a certes pour mission d'ordonner et de diriger les affaires de la Cité avec une organisation (défense, sécurité justice, éducation, etc.), mais il doit le faire au service des citoyens qui forment la Nation.
Aujourd'hui, on constate qu'un fossé s'est creusé entre l'Etat et la Nation, entre ceux qui décident au sommet et ceux qui exécutent à la base. Tout le problème de l'autorité est résumé dans ce fossé grandissant. Je crois qu'il est temps de réagir pour remettre les hommes et les femmes de notre pays au centre des décisions. (...)
Justement, pensez-vous que les élites ont pris la mesure de ce que vous décrivez, notamment depuis la révolte des « gilets jaunes » ?
Le mouvement des « gilets jaunes » est une manifestation de ce que je décris dans mon livre : la délégitimation de l'autorité et le fossé qui se creuse entre le peuple et ses dirigeants. Avec les « gilets jaunes », on n'assiste pas à un mouvement social, mais à une crise sociétale. Ce n'est absolument pas la même chose et il faut en avoir bien conscience. Car on ne répond pas à une crise sociétale comme à un mouvement social. Les réponses doivent être profondes. D'autant que ces forces et mouvements qui traversent le peuple français sont aussi à l'œuvre en Europe. (...)
Dans votre livre, vous rendez un hommage appuyé au maréchal Lyautey. En quoi l'enseignement de ce chef militaire est-il toujours d'actualité ?
La lecture du Rôle social de l'officier a été pour moi un événement fondateur. Ce livre a décidé en grande partie de ma vocation militaire, car sentir l'odeur de la poudre à canon n'a jamais été mon objectif. Ce livre, que j'ai relu des dizaines de fois, répond à bien des questions que nous nous posons encore aujourd'hui. Pour Lyautey, l'officier français a un rôle social à jouer - et je partage totalement son point de vue, en ajoutant cependant la précision suivante : tout chef, quel qu'il soit, a un rôle social à remplir. Lyautey avait déjà presque tout vu ou entr'aperçu à son époque. Sur le climat social, sur le fossé existant entre les chefs et les équipes, sur le désir d'autorité, sur le besoin d'humanité, son enseignement peut nourrir notre réflexion et nous éclairer. Ainsi, par exemple, sur la crise que traduit la révolte des « gilets jaunes ». Lyautey croit au creuset national ; d'une certaine façon, les « gilets jaunes » aussi.
Quand le président de la République évoque le prochain service national universel, je veux y voir une émanation de la pensée de Lyautey. Plus le temps passe, et plus je suis convaincu que ce grand soldat avait tout compris : le rôle du chef, la diplomatie nécessaire, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières. Il est allé jusqu'à nous proposer, comme s'il avait pressenti le problème à venir, une voie pour régler la question des migrations massives. Avant tous les autres, Lyautey a montré l'existence d'un lien entre la paix, la sécurité et le développement. Il est un modèle pour moi.
Et j'en reviens ainsi à l'exemplarité : je crois qu'il faut se choisir des modèles dans la vie. Je vois tant de gens qui ne sont « d'aucun temps ni d'aucun pays », pour reprendre la formule de Fénelon. Comment peut-on élever notre jeunesse vers les sommets si on ne lui donne pas de modèles ? Notre époque a besoin de modèles. Pas de contre-modèles. Et, puisque nous évoquons notre jeunesse, je voudrais ajouter que je suis, au fond, assez optimiste lorsque je l'observe. Car je ressens chez nos jeunes une aspiration à s'élever, à croire en un idéal, à ne pas baisser les bras, à vivre sur des bases solides. Si l'on y ajoute le désir d'unité et l'espérance en notre pays, la France pourra assumer sa vocation singulière dans le monde.
« Donnez-moi deux cents Beltrame et je vous gagne la guerre contre le terrorisme », a dit je ne sais plus quel officier. Vous qui avez été le chef d'état-major des Armées françaises, pensez-vous qu'il y ait aujourd'hui en France deux cents colonels Beltrame ?
Je suis très perplexe lorsque j'entends ce type de formule face à la complexité du phénomène terroriste. Je ne suis plus en situation de responsabilité, mais je suis persuadé que tous nos colonels sont aujourd'hui formés pour être des Beltrame. Permettez-moi de m'étonner, mais aussi, d'une certaine façon, de me réjouir : le grand public a découvert grâce à l'héroïsme magnifique du colonel Beltrame ce qui constitue le trésor de l'armée française. Croyez-vous qu'il y ait un seul de nos colonels qui ne soit pas prêt à mourir pour la France ? Ils sont formés pour cela.
Grâce au sacrifice du colonel Arnaud Beltrame, les Français ont redécouvert le don gratuit. Il leur est apparu soudain, et avec quel éclat, que la culture de vie est plus forte que la culture de mort! Il y a heureusement des hommes qui croient encore aujourd'hui au sacrifice suprême. Et, croyez-moi, les jeunes qui entrent dans l'armée possèdent cette soif d'âme, d'engagement, de don gratuit. Ils viennent chercher dans l'armée l'exemple du colonel Beltrame, et cela concerne les soldats, les sous-officiers et les officiers. Ce sont tous des colonels Beltrame en puissance parce qu'ils savent très bien, l'époque s'étant considérablement durcie, qu'ils peuvent un jour ou l'autre y laisser leur peau.
La nuit de la Saint-Sylvestre s’annonçait porteuse de gros risques pour l’ordre public. Habituellement émaillée d’incidents sérieux et de nombreux véhicules incendiés, c’était, cette fois-ci, la présence ou non des gilets jaunes qui inquiétait au plus haut niveau de l’État. Il faut bien reconnaître que l’une des principales caractéristiques des dernières manifestations parisiennes fut, sans aucun doute, leur extrême violence. Pour en attester, le nombre important de blessés, plus ou moins graves, parmi les manifestants, mais aussi parmi les forces de l’ordre.
Au banc des accusés, à en croire certains médias mais surtout les réseaux sociaux, l’armement utilisé par les policiers et les gendarmes, et en particulier les Flash-Ball®. Avant de revenir sur l’utilisation de ces matériels, il convient de préciser un certain nombre de points. Tout d’abord, si certaines images se sont complaisamment appesanties sur les blessures, bien évidemment regrettables, subies par des manifestants, il aurait été tout aussi instructif de voir celles reçues par de nombreux membres des forces de l’ordre. Brûlures à l’acide ou à l’essence, fractures diverses et variées provoquées par des pavés ou des projectiles de toutes natures, traumatismes multiples suite aux coups reçus : policiers et gendarmes mobiles ont, eux aussi, payé un lourd tribut à l’ordre public. Second point : faut-il rappeler que, dès les premiers instants, et pour diverses raisons, les rassemblements, notamment à Paris, des gilets jaunes se sont révélés porteurs de hauts risques. Ainsi, celles et ceux qui participaient à ces manifestations non autorisées n’étaient pas sans savoir les dangers qu’ils couraient.
Une opération de maintien de l’ordre est potentiellement un moment particulièrement dangereux dès lors que l’usage de la force, caractérisé par les sommations de l’autorité civile, est annoncé. Enfin, le contexte général des opérations de rétablissement de l’ordre menées par les policiers et les gendarmes. Là encore, il faut souligner qu’aucune des manifestations n’était déclarée ni encadrée par des organisateurs identifiés. Par ailleurs, le noyautage par des groupes d’ultras ne pouvait qu’accentuer un danger déjà omniprésent.
Pour en revenir aux matériels utilisés par les forces de l’ordre, ils sont schématiquement les suivants. Un premier niveau constitué par les équipements individuels (bâtons de défense, casques, boucliers). Un second niveau, dit intermédiaire, constitué des principaux engins « lanceurs » (lanceurs de balles, cougar, lanceurs multi-coups et, à la marge, Flash-Ball®). Enfin, un troisième niveau, fort heureusement jamais usité, l’armement létal individuel ou collectif. L’utilisation de chacun de ces matériels fait l’objet d’une doctrine d’emploi très précise. Ainsi, le lanceur de balles en CRS ne peut être utilisé que dans trois circonstances. En réaction à une attaque disproportionnée, en légitime défense ou pour défendre un point particulier dont ils ont la garde. La particularité des manifestations des gilets jaunes, tant du fait de leur inorganisation que de leur violence, s’apparentant en certaines occasions à de véritables émeutes, a été de faire voler en éclats les procédures de maintien de l’ordre classiquement utilisées. En effet, rarement les forces de l’ordre ont été confrontées à des scènes aussi risquées pour leur vie – on se rappelle tous les actions menées autour de l’Arc de Triomphe -, ce qui les a poussées, en plusieurs occasions, à réagir dans l’urgence avec tous les moyens dont elles disposaient.
Sans doute les tirs de Flash-Ball® ou de lanceurs de balles ont-ils pu, dans ces circonstances, provoquer des blessures sérieuses. Pour autant, cet armement non létal constitue un outil indispensable, permettant souvent d’éviter le pire. Là encore, nous avons tous en tête l’image de ce motard de la police sortant son pistolet et se ravisant, fort heureusement, au dernier moment. Sans cet armement intermédiaire, ce ne sont pas des blessés que l’on déplorerait aujourd’hui, mais certainement des morts. Notons, pour terminer, que les actions menées par la police sont encadrées par la loi. Et que la Justice est garante du respect de cette dernière. 48 enquêtes sont actuellement menées afin de déterminer dans quelles conditions les interventions des forces de l’ordre ont été réalisées.
Pendant que Benalla se promène de-ci dela de par le vaste monde pour faire des affaires louches avec des passeports diplomatiques élyséens sans être nullement inquiété par le pouvoir tant que la presse ne révèle rien, les libertés publiques sont de plus en plus violemment mises à mal en France.
On a déjà parlé des arrestations arbitraires qui contreviennent à la liberté de manifester pour les motifs les plus farfelus tel que le port de lunettes …de piscine. On commence à se mobiliser contre les inadmissibles violences répressives ordonnées par le gouvernement et qui ont visé le peuple de France. Des manifestants commencent quant à eux à être très lourdement condamnés, comme cette militante communiste qui vient d’écoper de 3 mois fermes et qui n’est rien d’autre qu’une prisonnière politique. A présent, il faut aussi savoir que la macronie fait convoquer des journalistes, ceux de La Charente Libre en l’occurrence, afin qu’ils soient MIS EN CAUSE (pas témoins hein, mis en cause !!!) pour avoir RELAYÉ (c’est-à-dire fait leur boulot de journalistes) la mise en scène de décapitation d’un pantin à l’effigie de Macron. La Macronie essaie donc d’incriminer le travail journalistique, tranquillou Bilou.
Sans que cela ne semble déranger grand monde. Je ne suis personnellement pas fan de ces mises en scène macabres, j’avais d’ailleurs déjà eu l’occasion de le dire lors d’une pendaison factice de pantin pendant les manifestations contre la réforme de la SNCF, mais cela reste un symbole, juste un symbole, comme celui du rappeur noir qui appelle à pendre et tuer des blancs et qui n’a pas été inquiété par la justice. Attenter à ce point aux libertés fondamentales telle que la liberté d’expression et surtout la liberté de la presse est décidément gravissime. On savait déjà que cette majorité est profondément liberticide, loi fake news, propagande incessante, etc.
À présent la répression est rehaussée encore d’un cran. Bienvenue en Corée de l’Ouest, avec le dingo Joachim Son-Forget en parfait porte-drapeau.