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insécurité - Page 681

  • BERNARD DE LA VILLARDIÈRE : IL ÉTAIT UNE FOIS UN JOURNALISTE ÉPRIS DE VÉRITÉ ET TÉMÉRAIRE…

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    Quand un brave homme devient-il un homme brave ? Quel est l’élément déclencheur ? J’observe Bernard de La Villardière sur le plateau de Thierry Ardisson, stoïque, mesuré, ne retirant pas une virgule de ses déclarations sur le hijab qui lui ont valu, quelques jours auparavant, une volée de bois vert sur le plateau de Cyril Hanouna, faisant face sans faiblir aux anathèmes éculés de Hapsatou Sy, aux envolée lyriques faciles roulées dans la panure idéologique, et aux applaudissements serviles d’un public grégaire, tout acquis à celle qui l’accable. Il pourrait s’écraser, s’excuser, jurer que son prochain reportage sera une ode aux mille et une félicités de la diversité, et tout serait pardonné. Pourquoi s’entêter ? N’a-t-il pas vu, avant lui, les Ménard et autres Zemmour pendus haut et court ?

    J’observe Bernard de La Villardière et me gratte le menton : il pourrait n’aborder son métier (ce serait si simple) qu’avec la classe et la distinction naturelles qui le caractérisent, pratiquer élégamment la polémique feutrée de salon, n’arpenter (le chandail jeté sur les épaules) que les zones interdites dûment balisées, les sujets tabous de bon aloi et à l’intérieur des clous, les enquêtes exclusives cent fois explorées, ratissées, damées, lissées comme une plage de l’île de Ré en début d’été, en prenant soin d’éviter les flaques qui éclaboussent les mocassins à gland. À sortir du bois, il a tout à perdre et rien à gagner : il serait homme politique, il pourrait y avoir un calcul électoral… mais un journaliste comme lui ? Quel est le profit ?

    Il pourrait n’avoir d’autre ambition, comme tant d’autre baby-boomers à « cheveux de riches » (je vous renvoie à la page Facebook dédiée qui a beaucoup de succès), qu’à durer, qu’à reculer l’âge de la retraite – car si la pénibilité de certaines professions pousse à arrêter de travailler, la confortabilité de certaines autres enjoint à s’accrocher -, multipliant les courbettes devant le politiquement correct… pour faire oublier son profil honni que d’aucuns – c’était, notamment, la marotte de Delphine Ernotte – se sont promis de bouter hors de la télé.

    Il pourrait, mais il n’en fait rien. Un drôle d’oiseau, hein ? Faut-il qu’il soit un peu maso ? Ou juste décidé à faire son boulot. 

    Combien de papiers pleins de rancœur – et comment les condamner – lit-on dans la presse alternative contre les médias mainstream dénonçant avec verdeur les « journaleux », les « journalopes » et même – plus créatif encore – les « journalutes ». Inutile de vous décortiquer le mot-valise ?

    Bernard de La Villardière est, quant à lui, un « journalien » : journaliste et homme de bien. Preuve que les jugements collectifs sont, comme les punitions, souvent injustes.

    Bientôt aura lieu la cérémonie bien connue des Bobards d’or, qui revient implicitement à élire, au sein de la caste médiatique, un Toquard d’or.

    Cette année, on devrait suggérer un prix spécial du jury, un trophée qui, exceptionnellement, ne serait pas satirique mais véridique et mérité : La Villardière devrait recevoir un Bernard d’or. Voici un journaliste. Un vrai.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Les femmes allemandes en ont assez d’être des proies pour migrants

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    Allemagne – Dimanche, à Bottrop, dans le nord du pays, le collectif « Mères contre la violence » organisait un rassemblement contre les nombreuses agressions sexuelles commises par des immigrés et dont sont victimes des femmes de tous âges, et même de très jeunes filles.

    Le collectif « Mères contre la violence » réclame avant tout que les femmes soient respectées et non pas considérées comme des proies.

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    Dans le contexte actuel, on pouvait penser que de telles revendications feraient l’unanimité.

    C’était sans compter sur l’extrême gauche qui a organisé une contre-manifestation. Le féminisme, ils sont pour, sauf quand les agresseurs sexuels sont des « migrants » à qui nous devrions ouvrir nos portes.

    http://www.medias-presse.info/les-femmes-allemandes-en-ont-assez-detre-des-proies-pour-migrants/88349/

  • EN FRANCE, CONDAMNER DAECH EN MONTRANT SON HORREUR EST UN DÉLIT

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    Pour les distraits qui n’en avaient pas encore pris conscience, la démocratie française, qui n’était déjà pas très vaillante, s’est perdue dans un triangle des Bermudes. Celui-ci peut fonctionner très rapidement ou être beaucoup plus lent. Il avait englouti François Fillon en quelques jours. Il vient de rattraper Marine Le Pen, un mois après Gilbert Collard, et au bout de deux ans après les faits. Ce triangle a un premier sommet médiatique, un second judiciaire et un troisième politique, commanditaire ou bénéficiaire selon les opinions. Les deux parlementaires du Front national, à qui leurs collègues avaient été ravis, auparavant, de retirer l’immunité parlementaire, vont donc se retrouver en correctionnelle et encourir une peine de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Quels sont les faits ? Lors d’une émission où Jean-Jacques Bourdin interroge Gilles Kepel en 2015, ce dernier fait état d’une thèse contenue dans son dernier ouvrage, la symétrie du repli identitaire des islamistes qui ont commis les attentats et du Front national en France. Ce « spécialiste » prétentieux agite donc un concept fumeux dont il paraît fier. Le repli identitaire de l’islamisme appellerait donc celui des patriotes dans notre pays. Jean-Jacques Bourdin reprend la balle au bond en parlant de liens entre Daech et le FN, puis corrige en disant qu’ils ne sont pas directs. Ouf ! Parce que là, il a frôlé la diffamation, mais si on résume, il vient de dire qu’il y avait une « communauté d’esprit » : celle du repli identitaire. Si on traduit cette expression, elle dit : ces gens-là pensent pareil ! Bourdin et Kepel, en bons compères, se diront très surpris de l’indignation de Marine Le Pen et prendront sa réaction de très haut. Comment peut-on reprocher quoi que ce soit à ces professionnels exemplaires ? Parler de liens entre une organisation terroriste et un parti politique français et faire du « repli identitaire » français une cause de la violence en raison des difficultés qu’il pose à l’intégration d’une population qui ne demande que ça est, à l’évidence, le signe de l’objectivité sans faille des deux hommes.

    Marine Le Pen a été blessée, et on la comprend, mais cette spontanéité est jugée indigne par le donneur de leçons Bourdin et par le Premier ministre de l’époque Valls. Quant à Kepel, il vide sa hargne sur Philippot, qu’il juge « inculte ». Après avoir gagné quelques procès contre ceux qui m’avaient diffamé, je crois qu’il y avait là matière à poursuite. Mais Marine Le Pen a préféré, à l’aide de quelques tweets et de photos, exprimer son indignation : comment peut-on, si peu que ce soit, établir un lien même indirect entre un parti parfaitement légal et qui n’use pas de violence et un groupe terroriste qui décapite un otage américain, brûle vif un pilote jordanien et écrase un soldat de l’armée syrienne sous un char ? La comparaison est d’autant plus insultante que des attentats viennent d’être commis en France au nom de l’État islamique, et qu’une réaction « identitaire » française paraît la moindre des choses.

    Mais dans notre cher pays, il y a des situations où la victime ne peut-être que le coupable. Marine Le Pen a montré des photos violentes pour se défendre de l’amalgame et la justice va renforcer l’amalgame. Elle montrait l’horreur pour la stigmatiser et s’en éloigner, mais elle l’a montrée et s’en est donc faite complice en délivrant « un message à caractère violent ou pornographique ». L’intention n’a aucune importance. Elle est complice, comme si les djihadistes ne pouvaient voir ces photos sans l’aide de Marine Le Pen, et comme si les Français ne devaient pas les voir. Une telle montagne d’hypocrisie, d’aveuglement volontaire, de parti pris, de manipulation de l’opinion où l’on trouve (comme d’habitude) des communicants du système, un magistrat pour mettre en examen et des politiques pour justifier l’injustifiable, la main sur le cœur, est pour ceux qui savent voir une honte pour notre pays, une ignominie qui discrédite notre prétendue démocratie. Et je le dis d’autant plus facilement que j’étais un électeur de Fillon et que je ne suis pas membre du Front national.

    http://www.bvoltaire.fr/france-condamner-daech-montrant-horreur-delit/

  • SYRIE : LA PROPAGANDE DJIHADISTE BAT SON PLEIN

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    Tout sauf Assad. Qu’Allah le bannisse ! Il assassine son peuple, celui qui est bloqué dans cette immense banlieue de la Ghouta-Est. Il le bombarde, le gaze, le carbonise. Bref, le tyran Assad, une fois de plus, est accusé du pire… Et les médias reprennent à l’envi les témoignages des habitants de ces quartiers populaires, se basant sur des vidéos postées depuis l’enfer.

    Le Monde, par l’intermédiaire de son correspondant basé à Erbil, Allan Kaval, se fait un plaisir de rapporter les récits de ces habitants qui racontent leur calvaire sur les réseaux sociaux, et notamment le récit d’un ado de 15 ans, Mohamed Najem.

    Présentant bien, ce jeune garçon aux yeux clairs et cheveux blonds bouclés n’a rien d’un terroriste ni même d’un bonimenteur, et pourtant, ses photos, ses vidéos, ses récits ne paraissent pas vraiment sortir de sa seule jeune tête. Nous avions vu ce phénomène à Alep, où la désinformation concernant les quartiers est n’a pu être vérifiée qu’une fois la paix revenue. Et là, rebelote pour la Ghouta orientale.

    RT, la chaîne de télévision russe qui a des envoyés spéciaux en Syrie, accuse carrément certains internautes de détournement de photos. Tel cet Américain d’origine syrienne, Samir Sharbek, qui, sur son compte Twitter, n’a pas hésité à montrer deux photos dramatiques mais qui avaient été déjà diffusées depuis Mossoul et Gaza ! Poutine vient, d’ailleurs, de démontrer que les obus djihadistes n’ont pas cessé de tomber sur Damas en déclarant qu’il ne tolérerait plus très longtemps les obus djihadistes tombant sur son ambassade de Damas. 

    À cette propagande pro-rebelle, Alexandre del Valle répond que les véritables criminels sont les djihadistes. Car qui sont ces rebelles dont la presse nous rebattent les oreilles ? Comme l’a souligné également Régis Le Sommier, mercredi, au micro d’Éric Brunet sur RMC, ces rebelles ne sont autres que des gens venant de multiples groupes radicaux ; l’Armée syrienne libre, à l’origine de la guerre civile, ayant pratiquement disparu, aurait donc laissé la place aux pires ennemis de la démocratie.

    Et ces dizaines de milliers d’habitant coincés dans les ruines de la Ghouta orientale ne sont rien d’autre que des otages servant de boucliers humains aux djihadistes de toutes tendances qui les empêchent de fuir vers la capitale. Ceux qui tentent cette fuite éperdue sont la cible des snipers. Mais cela, chut, personne n’osera le dire, et surtout pas l’OSDH, organisme officiel de la propagande pro-rebelle qui semble être la source principale d’information de nos confrères de la doxa. Rappelons-nous ces habitants libérés de l’emprise rebelle d’Alep qui ont dit leur soulagement de pouvoir enfin respirer. Il se passe exactement le même scénario, sous nos yeux, mais, hélas, pas sous les objectifs « objectifs » des caméras.

    La trêve demandée par l’ONU ne semble pas très effective, même si la Russie a décrété qu’un couloir humanitaire était ouvert entre 9 et 14 heures afin de permettre l’évacuation des habitants. Mais que peut faire une telle décision face aux snipers ? Le petit Mohamed Najem saura-t-il profiter de cette trêve pour échapper aux bombardements ? Ou préférera-t-il continuer ses reportages destinés à émouvoir le monde entier sur la situation de ses frères en islam ? Certains internautes l’accusent d’être un acteur à la solde de ceux qui le conseillent. CNN, qui utilise ses vidéos, annonce, d’ailleurs avec précaution, que les informations diffusées par le jeune « reporter » sont invérifiables…

    Avec la Ghouta orientale et Alep, nous voilà en tout cas dans une belle campagne d’intox. Une intox dont les deux camps sont devenus maîtres, avec un avantage certain, toutefois, pour le camp des « rebelles ».

    http://www.bvoltaire.fr/syrie-propagande-djihadiste-bat-plein/

  • MARINE LE PEN, BIENTÔT CONDAMNÉE POUR AVOIR DÉNONCÉ L’ÉTAT ISLAMIQUE ?

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    On a beau savoir vivre dans une époque de dingues, cela n’empêche pas certains pics de turbulence. Ainsi Marine Le Penest-elle, aujourd’hui, passible de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Tout commence à RMC, en 2015, chez Jean-Jacques Bourdin, animateur auprès duquel Cyril Hanouna aurait presque des airs de Jacques Chancel. Et le même Bourdin de dresser, devant Marine Le Pen, son invitée, un parallèle entre Front national et État islamique Il fallait oser. Il a osé. Assez logiquement, la candidate à l’élection présidentielle poste, dans la foulée, trois photos des exactions perpétrées par l’État islamique, dont un soldat syrien écrasé vivant sous un char, un journaliste américain décapité et un pilote de chasse jordanien brûlé vif.

    Son crime, donc ? Avoir relayé des clichés auparavant mis en ligne par Daech. Soit ce qui était, alors, retransmis chaque jour, à longueur de journaux télévisés, de blogs et autres réseaux sociaux. Pour Manuel Valls, Premier ministre de ces temps éloignés, il s’agissait « d’une faute politique et morale ». Ah bon ?

    On peut, certes, penser ce que bon semble du Front national et de l’État islamique ; mais de là à imaginer que l’un relaye la propagande de l’autre, il y a un pas que tout le monde s’était jusque-là abstenu de franchir. Sauf le tribunal de Nanterre, semble-t-il, qui poursuit maintenant Marine Le Pen pour « diffusions d’images violentes ».

    Du coup, cette dernière joue sur du velours en déclarant : « J’ai désormais ma médaille de la résistance contre Daech. Je suis donc inquiétée pour avoir combattu le terrorisme. Pour me mettre en examen, ils ont dû aller chercher un texte qui, à l’origine, était fait pour protéger les enfants contre le Minitel rose… » Et de conclure, non sans raisons : « C’est le monde à l’envers ! » Et pas qu’un peu, mon neveu.

    Du coup, toujours, personnels médiatiques et politiques évitent de trop communiquer sur la question. Les premiers n’en finissent plus de « relayer des images violentes », tandis que les seconds n’ont pas été les derniers à utiliser ces mêmes « images violentes » pour justifier l’implication de nos troupes dans un brasier moyen-oriental que la France a, aussi, largement contribué à allumer. Dans ce cas de figure, il demeure délicat de vouloir encabaner les pompiers, même si ce ne sera pas la première fois que la Justice aura eu le bras tordu au nom des grands principes dissimulant petites carambouilles et grands idéaux républicains à sauver.

    Au fait, et ce, toujours à propos d’« images violentes » » relayées sur Internet, faut-il encore savoir que Jawad Bendaoud, authentique comique troupier, récemment relâché par la Justice, fait désormais figure de véritable vedette du même Internet, quelque part entre Ben Laden et Jeremstar. Non content de s’être fait un petit selfie au sortir du tribunal, il annonce tout de go : « Je préviens tout les tweetos toute les personnes qui manqueront de respect ou qui laisseront des messages indésirables seront bloquées immédiatement pas de sommation. » Ce, orthographe hasardeuse et remises de peine incluses.

    S’agit-il, là aussi, d’une « faute politique et morale », comme assurait naguère Manuel Valls ?

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-bientot-condamnee-denonce-letat-islamique/

  • Alexandre Del Valle sur la Ghouta : «Les véritables criminels, ce sont les djihadistes» (VIDEO)

    Les groupes armés rebelles retranchés dans la Ghouta, tels Jaïch al-Islam, refusent aux civils la possibilité de quitter les zones de combats. Le géopolitologue Alexandre Del Valle rappelle que cette stratégie est celle du bouclier humain.

    «Aujourd'hui dans la Ghouta, on a un problème. C'est qu'on a des djihadistes liés à al-Qaïda, ex-Front al-Nosra [désormais] Fatah al-Cham, qui s'est noyé dans un groupe qui a changé de nom pour avoir l'air respectable, et encore d'autres groupes soutenus par l'Arabie saoudite qui ont refusé les termes de l'évacuation. On oublie de le dire.» Pour Alexandre Del Valle, professeur, écrivain et auteur de Les vrais ennemis de l'Occident : du rejet de la Russie à l'islamisation des sociétés ouvertes (L'artilleur, 2016), la situation dans la Ghouta orientale n'est absolument pas celle qui est décrite dans une certaine presseou par les dirigeants occidentaux.

    «[Ils] prennent des populations civiles en otage, un peu comme fait le Hamas quand Israël veut bombarder», continue-t-il, analysant la stratégie des rebelles de la Ghouta de la façon suivante : «On accuse l'ennemi [Damas] de faire des carnages mais soi-même on se cache exprès [parmi] une population qu'on empêche de partir pour être sûr qu'il y ait un carnage.» Et d'ajouter pour conclure : «Donc les véritables criminels qui sont à l'origine de la mort de ces civils, ce sont les djihadistes qui ont refusé les termes de l'évacuation et qui prennent leurs femmes, leurs enfants comme boucliers humains.»

    Ce sont des islamistes extrêmement radicaux

    Alexandre Del Valle s'attache également à nommer correctement ce que recouvre le vocable de «rebelle» : «Il faut quand même dire que la totalité des mouvements soi-disant rebelles – ça fait presque sympathique, "rebelles" – sont des djihadistes d'obédience salafiste ou Frères musulmans [...] ce sont des islamistes extrêmement radicaux.»

    Lire aussi : Les rebelles de la Ghouta s'opposent à l'évacuation des civils et reprochent à l'ONU son inaction

    https://francais.rt.com/entretiens/48353-ghouta-veritables-criminels-sont-djihadistes-

  • Merkel admet l’existence de zones de non-droit en Allemagne : «Il faut appeler un chat un chat»

    Alors qu’elle peine à rassembler la classe politique à la veille de son quatrième mandat, Angela Merkel admet qu’il existe des zones de non-droit en Allemagne et estime qu’«il faut faire quelque chose pour y remédier».

    A l’occasion d’une interview accordée à la télévision allemande RTL, Angela Merkel a reconnu qu’il existait des «zones de non-droit» outre-Rhin, zones où ses compatriotes ne se sentent pas en sécurité. Elle a en outre admis que l’arrivée sur le territoire de «tant de réfugiés» avait «soulevé de nombreuses questions». Mais la chancelière semble résolue à trouver une solution : «Ces zones existent vraiment et il faut appeler un chat un chat, et il faut faire quelque chose pour y remédier», a-t-elle ainsi déclaré.

    Angela Merkel, qui cherche actuellement à susciter un nouvel élan politique afin de consolider sa position à la chancellerie pour un quatrième mandat, a également assuré à RTL : «Il a toujours été clair pour moi que la sécurité intérieure était un devoir d’Etat. L’Etat a le monopole du pouvoir et doit tout mettre en œuvre pour que les gens aient accès à cette sécurité dans chacun de leurs mouvements, chacune de leurs rencontres au sein de l’espace public.» 

    Voir l'image sur Twitter

    Angela subit "des critiques assez dures de la part de la " selon Georges Estievenart, en direct sur

    
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  • CEUX QUI ONT ÉTÉ ENVAHIS PAR LES TURCS ONT LA MÉMOIRE LONGUE

    Un Serbe, c’est comme un Hongrois, un Grec ou un Bulgare : ça sait historiquement ce qu’ont vécu nos ancêtres européens aux prises avec les Turcs. Seuls les incultes prétendent que le rappel de certains faits historiques relève de la propagande ; les autres se renseignent sur Google en tapant, par exemple, « massacre d’Otrante » et ils songent « ah, quand même, on nous avait rien dit à l’école ».

    http://www.bvoltaire.fr/ont-ete-envahis-turcs-ont-memoire-longue/

  • Racisme anti-Blancs en Afrique du Sud – Le parlement exproprie sans compensation les fermiers blancs

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    Afrique du Sud – Le Parlement sud-africain a donné mardi le coup d’envoi d’une réforme de la Constitution autorisant l’expropriation des fermiers blancs sans compensation. Leurs terres seront redistribuées à des noirs, comme cela avait été le cas au Zimbabwe.

    A une très large majorité, les députés sud-africains ont adopté une motion mettant en place une commission chargée de réviser à cette fin l’article 25 de la la loi fondamentale d’Afrique du Sud.

    Ce texte était défendu par le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) Julius Malema, résolument anti-Blancs.

    « Le temps de la réconciliation est fini. L’heure de la justice a sonné », a lancé M. Malema dans l’hémicycle parlementaire.

    Près d’un quart de siècle après la chute de l’apartheid, les fermiers blancs restent en première ligne des cibles du racisme anti-Blancs dont les médias européens ne parlent jamais.

    Si l’agriculture est resté jusqu’ici largement aux mains des Blancs, qui détiennent encore 73% des terres contre 85% à la fin de l’apartheid, c’est que les exemples abondent de nouveaux propriétaires noirs qui se montrent rapidement incapables de faire fonctionner correctement les fermes qu’ils acquièrent.

    Mais malgré cette réalité, depuis plusieurs années se développe un discours idéologique foncièrement raciste à l’encontre des Blancs.

    Ce racisme anti-Blancs est notamment entretenu par M. Malema qui exhorte régulièrement ses troupes à « s’emparer des terres » des Blancs. Ces propos lui ont valu de nombreuses poursuites devant les tribunaux pour « incitation à l’effraction ». Mais il n’a bien sûr jamais été condamné par les tribunaux post-apartheid.

    Au Zimbabwe voisin, l’ex-président Robert Mugabe a lancé dans les années 2000 une réforme agraire fondée sur l’expropriation brutale des fermiers blancs. Elle a plongé le pays dans une crise économique dont il ne s’est toujours pas relevé.

    Au parlement sud-africain, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est elle opposée à la réforme, estimant qu’elle « met sérieusement en danger l’économie nationale »

    http://www.medias-presse.info/racisme-anti-blancs-en-afrique-du-sud-le-parlement-exproprie-sans-compensation-les-fermiers-blancs/88111/

  • Le pire est peut-être à venir

    par Louis-Joseph Delanglade

    Poussée de fièvre compassionnelle la semaine dernière, provoquée par la reprise des bombardements de l’aviation syrienne sur les dernières enclaves tenues par des insurgés islamistes, notamment celle de la Ghouta à l’est de Damas.

    Toute la semaine, le « machin » n’aura brui que de cela, la Suède et le Koweit, attelage improbable, ayant donc présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU une motion en faveur d’un cessez-le-feu « humanitaire ». Mardi 20 février, M. Le Drian, ministre des Affaires étrangères, qu’on avait pu juger relativement convenable dans son précédent ministère de la Défense, a alerté la représentation nationale sur la situation en Syrie, allant jusqu’à affirmer que « le pire est devant nous ». Et la France d’enfourcher ce cheval de bataille, M. Macron lui-même prenant l’initiative de co-signer avec Mme Merkel (cela peut aider) une lettre demandant à M. Poutine de ne pas opposer son veto.

    M. Assad cherche, et c’est bien légitime, à rétablir l’autorité de l’Etat syrien sur la totalité d’un territoire aux frontières internationales dûment reconnues. On lui reproche sa brutalité mais les derniers islamistes de la Ghouta méritent-ils mieux ? Quant aux civils, ils sont malheureusement les victimes désignées de toutes les guerres : croit-on - pour s’en tenir à l’exemple bien commode d’une guerre mondiale, la seconde, où le bien est censé avoir triomphé du mal - que l’Armée rouge en Prusse orientale ou les Américains dans le Pacifique l’ont emporté sans d’énormes massacres de populations civiles ? Ce n’est pas du cynisme, c’est un constat, personne n’empêchant d’ailleurs Suède et Koweit de se faire en l’occurrence les avocats des civils syriens. 

    Ceux qui soutiennent directement la Syrie ont le mérite de la clarté. L’Iran, perse et chiite défend un allié naturel, dont la stabilité retrouvée lui permettrait de s’imposer dans la région. La Russie, trop vite enterrée par médias et diplomates occidentaux, fait son retour sur la scène mondiale en cherchant à se ré-approprier son pré carré proche-oriental. En face, c’est plus confus. Concernant les Américains, une seule chose paraît sûre : leurs liens avec Israël et, à un moindre degré, l’Arabie séoudite. Avec leurs alliés turcs, les choses se compliquent : désormais, la diplomatie et les actions militaires de la Turquie sunnite sont essentiellement motivées par  le danger sécessionniste kurde. Alliée des Américains, la Turquie est leur ennemie par Kurdes interposés. 

    Dans cet imbroglio, la France est présente militairement. Il s’agissait de combattre jusqu’à son éradication l’Etat islamique. La disparition quasiment assurée de celui-ci souligne désormais la nécessité d’une politique étrangère cohérente. M. Le Drian affirme (Libération, 23 février) que « ce qui compte, c’est de gagner la paix en Syrie aujourd’hui », en privilégiant l’humanitaire et le diplomatique.  Soit, mais il faudrait donc, sauf à se limiter à des bouffées de compassion dignes du Koweit et de la Suède, rétablir le dialogue avec Damas et, mieux, le lien diplomatique. Il en est grand temps car déjà se profile un embrasement régional d’une autre dimension, l’Iran se manifestant sur deux fronts, par le renforcement de sa zone d’influence sur les frontières libano-israélienne et syro-israélienne et par son soutien actif aux insurgés chiites du Yémen. M. Le Drian, et c’est une bonne chose,  doit se rendre à Moscou le 27 février et à Téhéran le 5 mars. Pour que la paix en Syrie se gagne avec la France, il lui faudrait aussi rétablir un contact direct avec son homologue syrien. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/