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insécurité - Page 685

  • Des liens avérés entre associations caritatives et terrorisme islamique

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    Ainsi que le révélait le Telegraph dimanche, le nombre de signalements à la police par l’autorité de surveillance des organisations caritatives au Royaume-Uni (Charity Commission) de possibles liens entre des ONG et le terrorisme est passé de 234 à 630 entre 2013 et 2016. Quatre nouvelles enquêtes ont été ouvertes entre 2015 et 2016 pour utilisation d’organisations caritatives pour des projets […]

    Olivier Bault

    https://present.fr/2017/01/03/liens-averes-entre-associations-caritatives-terrorisme-islamique/

  • Journal du Lundi 2 janvier 2017 - International / Nouvel an sanglant à Istanbul

  • Voitures incendiées, policiers caillassés … : le bilan de la Saint-Sylvestre (en cours)

    Aude (11)

    Comme c’est régulièrement le cas au cours de la nuit du Nouvel an, des incendies de voiture ont occupé les sapeurs-pompiers carcassonnais pour débuter l’année 2017.

    Les secours du chef-lieu sont intervenus à trois reprises entre 0 h 30 et 2 h 30 : c’est tout d’abord à Ozanam, rue Georges-Danton, qu’ils ont été sollicités, avant de rejoindre la rue Alexandre-Guiraud, quartier La Conte, pour maîtriser un 2e sinistre.

    Les sapeurs-pompiers carcassonnais ont enfin de nouveau dû se rendre dans le quartier Ozanam, où une 3e et dernière voiture a été détruite par les flammes, rue Gabriel Fauré.

    L’Indépendant


    Morbihan (54)

    Vannes. Véhicules et poubelles incendiés lors du réveillon

    Les pompiers, aidés par la police sont intervenus plusieurs fois dans la soirée du 31 décembre, à Vannes, pour éteindre des incendies. Il n’était pas encore minuit que les pompiers ont été appelés pour intervenir rue Duplessis-de-Grenedan. Une voiture et des conteneurs poubelles étaient en feu. Lors de leur intervention, les pompiers ont été pris à partie par des groupes de jeunes qui leur lançaient des pétards. [...] Des grands conteneurs poubelles ont aussi été incendiés Toujours dans la soirée, un scooter a également pris feu rue Sonia-Delaunay ainsi que plusieurs poubelles, nécessitant l’intervention des pompiers et des policiers.

    Source


    Hérault (34)

    Mais à la vue du gyrophare, plutôt que de se ranger, le conducteur poursuit de plus belle. Et pire, selon les forces de l’ordre, l’automobiliste va les entraîner dans une véritable course-poursuite à travers les ruelles du quartier. Selon leurs témoignages, à leur passage, ils sont caillassés, des poubelles sont placées en travers pour bloquer leur progression. Ils décrivent un mouvement de foule visiblement très hostile. L’équipage, également fin connaisseur du secteur, choisit de se poster dans une rue et d’attendre le retour du suspect. Il finit par réapparaître et arrive droit sur la voiture sérigraphiée. C’est la collision. S’ensuit une interpellation musclée devant le refus d’obtempérer du chauffard.
    Et pour cause, il n’est pas titulaire du permis de conduire, vient de vider presque la totalité d’une bouteille de vodka (1,04 g d’alcool dans le sang) et de fumer quelques joints. Les fonctionnaires l’extirpent manu militari du véhicule. Le garçon se débat et, dans la manœuvre, aurait tenté de saisir le pistolet Flash-ball d’un des équipiers. Ce que le suspect démentira en garde à vue. L’un des policiers l’a alors frappé à la tête avec la crosse de son arme. Occasionnant des blessures ayant nécessité des points de suture.
    Les trois policiers ont, par la suite, déposé plainte pour violence, l’un d’eux faisant valoir une blessure au tibia. Dans la Twingo, ils saisiront un couteau à cran d’arrêt, un poing américain et 23g d’herbe de cannabis conditionnés en huit sachets. Déjà condamné pour trafic de stupéfiants et sous le coup d’un sursis en lien avec deux précédentes condamnations, ce Montpelliérain sans emploi ni domicile attitré a été déféré devant le parquet en vue d’être jugé en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

    Le Midi Libre


    Bas-Rhin (67)

    (…)
    1 h : Retour au Neuhof, alors que la police est alertée d’un véhicule en feu, les fourgons sont la cible de tirs tendus de mortiers. Des fonctionnaires font usage de lacrymogène et du flash-ball pour mettre fin à l’affrontement, tandis que leurs collègues, munis de boucliers, protègent les pompiers. Aucun blessé n’est à déplorer.

    1 h 15 : Alors qu’un équipage de police contrôle un jeune homme dans le quartier des Hirondelles à Lingolsheim, un automobiliste leur fonce dessus. Il sera appréhendé plus tard et placé en garde à vue.

    1 h 30 : les pompiers finissent d’intervenir au 2 rue Victor-Hugo à Schiltigheim où un balcon a pris feu au 14e (et dernier) étage d’un immeuble à la suite d’un tir de mortier, deux heures plus tôt. Les flammes se sont propagées à l’appartement. Celui-ci est heureusement vide. Cinq voisins ont été incommodés par les fumées. Ils ont tous pu regagner leur domicile après avoir été vus par des médecins du Samu. L’habitant du logement sinistré sera relogé dans de la famille. Dans le bâtiment, les riverains tiennent à souligner la rapidité et l’efficacité des pompiers et des policiers de Schiltigheim.

    nuit-de-la-saint-sylvestre-incendie-cause-par-un-mortier-de-feux-d-artifice-qui-est-tombe-au-dernier-et-14-e-etage-d-un-immeuble-rue-victor-hugo-au-quartier-es-ecrivains-1483237450 (1)

    Un peu plus tôt, dans le périmètre du quartier des Ecrivains, les forces de l’ordre ont déploré quelques jets de projectiles – notamment des bouteilles – sur leur passage ou lors de leur mission de sécurisation pour éteindre des feux de voitures.

    À suivre => http://www.fdesouche.com/805497-voitures-incendiees-policiers-caillasses-le-bilan-de-la-saint-sylvestre-en-cours

  • Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes

    Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :

    "[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes. 

    Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.

    À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.

    À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.

    En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?

    Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.

    Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.

    Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.

    Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]

    Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?

    Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.

    Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.

    Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.

    Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?

    Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eric Dénécé (Directeur du Cf2R) - Alep, falsification des (((merdias)))

  • Grâce de Jacqueline Sauvage : un autre regard

    648x415_plusieurs-centaines-personnes-rassemblees-paris-23-janvier-2016-defendre-jacqueline-sauvage.jpgHollande ne cesse pas de nous surprendre et la grâce accordée à Jacqueline Sauvage en est une nouvelle démonstration.
    Beaucoup se sont réjouis de cette décision, souvent pour de mauvaises raisons. Les féministes considérant que Jacqueline Sauvage n'avait fait que réagir à un mari criminel et les milieux nationalistes s'insurgeant qu'on condamne cette mère de famille alors qu'on laisse en liberté la racaille... Oui mais voilà, tout cela n'a rien à voir avec le fond de l'affaire et il faut en revenir à quelques principes simples pour comprendre en quoi c'est une mauvaise décision.
    Bien sur, on ne souhaite à personne de passer 10 ans en prison, et pas particulièrement à une mère de famille qui a déjà dû subir, comme n’ont cessé de le rabâcher ses défenseurs, un mari violent. Mais la loi est la loi et si certaines lois sont stupides et illégitimes, nous en convenons, ici la loi n'est en l’occurrence pas trop mal faite.
    Dans un état de droit, c'est à la justice de condamner les actes délictueux et c'est aux citoyens de la saisir. La condamnation de Jacqueline Sauvage était donc plutôt logique, car elle n'a pas eu recours à la justice, et parce qu'elle a privilégié le meurtre au droit. Jacqueline Sauvage a été condamnée par deux fois par des jurys populaires, représentants le peuple français. C'est donc contre une décision prise par les représentants du peuple français qu'Hollande s'est positionné. Cela démontre une nouvelle fois que les lobbies, les minorités agissantes (en l'espèce les féministes) et le quatrième pouvoir (les médias) ont plus de poids que les trois autres pouvoirs dont on peine d'ailleurs parfois à saisir ce qu'ils ont encore de séparé...
    Il est évident qu'une justice idéologique comme celle rendue par de nombreux magistrats de gauche a décrédibilisé les institutions judiciaires aux yeux des Français et que si ces derniers n'ont plus confiance en la justice ou se font « justice eux-mêmes » c'est aussi en lien avec cette défiance. Oui mais voilà, en France, tout le monde a le droit à une défense, car nous ne sommes pas dans une justice tribale. Si Salah Abdelslam a droit à une défense, le mari de Jacqueline Sauvage y avait droit aussi*. Cette dernière ne lui a pas seulement retiré la vie, elle lui a aussi retiré le droit de s'expliquer, le droit de nous approcher un peu plus près de la vérité, cette vérité que les jurys ont cru déceler en la condamnant deux fois.

    Si on autorise le meurtre du mari de Jacqueline Sauvage, tué de coups de fusil dans le dos, alors que des buralistes qui prônent la légitime défense sont condamnés (comme dans le Tarn à 7 ans de prison), c'est la défiance envers la justice qu'on accroît, c'est un permis de tuer qu'on octroie, c'est l'ensauvagement généralisé qu'on autorise. On ouvre la boîte de Pandore des vengeances et des justices différenciées, on rompt avec le principe d'égalité devant la loi. C'est en quelque sorte un saut en arrière vers l'Ancien Régime, où le souverain rend la justice (ici Hollande prenant une décision allant contre la décision populaire) où on est jugé en fonction de ses soutiens (comme c'est hélas trop souvent devenu une habitude, le cas de Christine Lagarde en est un autre exemple), bref si il n'y a plus d'égalité devant la loi, c'est la rupture du pacte qui fait le peuple français. Il n'y a plus UN peuple français mais DES Français.

    Je ne cesse de penser que tous les signes d'une forme de néo-féodalité (bien que je maintiens la critique de ce terme comme je l'avais fait par le passé) sont présents. L'a-société tribalisée de consommation, hyper-connectée et nourrie à l’émotionnel détruit à petit feu le modèle français qui prétendait revenir aux sources gréco-romaines en ré-inventant le citoyen et en adossant la justice à la Raison. Certains s'en réjouissent, vouant aux gémonies la République, ils ont tort et ils s'en apercevront quant il sera trop tard.

    Jean/C.N.C.

    Note :

    * l'illustration de l'article montre bien la confusion mentale des lobbies féministes qui comparent des situations matrimoniales difficiles au terrorisme islamique. De Daesh à M. Sauvage, oppression patriarcale ?

    Pour en savoir plus :

    Vu du droit : Hollande a un don

    Vu du droit : Affaire Sauvage, le culte des coupables innocents

    Bellica : Jacqueline Sauvage a-t-elle été victime de la justice patriarcale ?

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Auto-défense : cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins

    Suite à la grâce de Jacqueline Sauvage, le philosophe Robert Redeker s'étonne dans Le Figarovox de l'absence de compassion pour Luc Fournié condamné à dix ans ferme pour avoir tué un cambrioleur :

    "Deux affaires mettant en cause la notion d'autodéfense engendrent ces derniers temps dans les médias et sur les réseaux sociaux, des expressions aussi opposées que confuses. Luc Fournié, désormais connu comme «le buraliste de Lavaur», et Jacqueline Sauvage, qui envoya son mari violent émigrer dans l'au-delà, en figurent les protagonistes. Luc Fournié vient d'être condamné à 10 ans de prison ferme, sans aucune compassion publique, quand, par contraste, Jacqueline Sauvage ne lasse pas d'être l'objet de toute l'attention compréhensive des médias et vient d'être graciée par François Hollande. L'analyse de ce paradoxe apporte un éclairage révélateur sur les incohérences d'une société, la nôtre, qui n'aborde la question de l'autodéfense que par la voie des fantasmes.

    Personne ne le niera: l'autodéfense est le premier des droits naturels. Elle est tellement adhérente à l'idée de vie qu'aucun système juridique ne la remet formellement en cause. Ce droit ne peut jamais être entièrement délégué à la société, du fait de l'urgence qui s'impose dans les agressions. Définissons-là ainsi: l'autodéfense est une situation de violence qui fabrique deux victimes, la personne qui se défend, d'abord, qui à juste titre protège ses biens et sa vie, et l'agresseur ensuite, qui en réponse à son méfait subit des dommages pouvant aller jusqu'à la mort. En un clin d'œil, l'agresseur devient victime de sa victime. En fait, l'autodéfense inverse les rôles: la victime se change en agresseur, victime-agresseur, quand l'agresseur est changé en victime, agresseur-victime. A cause de ces paradoxes, aux yeux des juges et d'une opinion publique influencée par les médias, toute affaire d'auto-défense mute séance tenante en un conflit de légitimités. Quelle est la victime légitime, celle dont le dol doit être réparé, et, parallèlement, quel est l'agresseur attitré, celui qui doit être puni? Toute l'occupation de l'opinion publique est de choisir cette victime et de choisir cet agresseur. Elle le fait rarement dans la clarté, la passion l'emportant généralement sur la raison. Devenue victime, l'agresseur peut gagner l'oubli de son statut de coupable ; c'est ainsi que le cambrioleur de Lavaur n'est plus un coupable, mais, en dépit de toute réalité et de tout bon sens, une sorte de victime absolue, de victime exemplaire, sur laquelle les belles âmes larmoient.

    Les affaires Fournié et Sauvage s'offrent à l'observateur en tête-bêche, l'une se reflétant dans l'autre comme en des miroirs inversés: dans la première affaire, l'idéologie dominante semble prendre parti pour la meurtrière par auto-défense, insistant sur sa qualité de victime, alors que dans la seconde, elle prend clairement parti pour le cambrioleur, renvoyant le buraliste qui s'est défendu au statut de criminel sans excuses. Suivant leur distance par rapport aux discours en vogue concernant les problèmes sociétaux, il existerait de bons crimes par autodéfense, celui de Madame Sauvage par exemple, et de mauvais, dont celui de Monsieur Fournié fournit un échantillon. Une grande partie de ceux et celles qui se dressent pour soutenir Madame Sauvage, meurtrière de son mari, condamnent en se pinçant le nez Monsieur Fournié, meurtrier de son cambrioleur. En matière d'autodéfense les indignations s'avèrent à géométrie variable. Le thème sociétal, en soi tout à fait bienvenu, de la lutte contre les violences infligées aux femmes, porte la caste jacassante (pour employer une formule de Donoso Cortès) et l'opinion publique à une certaine indulgence pour Madame Sauvage, alors que Monsieur Fournié a la malchance d'être un «mâle blanc de plus de 50 ans», c'est-à-dire une figure ontologiquement repoussante. D'autant plus qu'il est petit commerçant, par où l'on soupçonne inconsciemment son crime d'être inspiré par le poujadisme! Il y a plus: même si l'on en vient à estimer que le meurtre commis par Madame Sauvage est plus prémédité que celui accompli par Monsieur Fournié, le résultat ne changera pas: dans l'impitoyable concurrence des victimes, le buraliste de Lavaur a perdu.

    Passion adversaire de toute argumentation sérieuse, cette concurrence des victimes incite des groupes de citoyens à se tourner vers le chef de l'Etat pour obtenir la grâce de tel ou telle meurtrier par autodéfense. Si la condamnation était l'œuvre de juges professionnels, ce type de demande serait recevable, mais lorsque la condamnation est le produit des délibérations d'un jury populaire statuant «au nom du peuple français», le recours en grâce entre en contradiction avec l'idée même de démocratie. Car cela signifie qu'il y a une personne en-dehors et au-dessus du peuple autorisée à annuler selon son bon plaisir des arrêts pris par des jurés exprimant la volonté populaire.

    La concurrence des victimes est une lutte qui cherche à innocenter les coupables qui en sortent victorieux. Attisée par d'innombrables discours et proclamations, elle tend à faire oublier que cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins. Les Français n'en pourront neutraliser les effets délétères que du jour où ils s'essaieront à une approche moins passionnelle, moins polluée par l'idéologie, des situations d'autodéfense."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marseille, islamo-gangstérisme : 33e accident du travail, record battu !

    On serait tenté d'écrire : A Marseille, rien de nouveau, pour paraphraser le célèbre titre À l'Ouest, rien de nouveau, d'Erich Maria Remarque. 

    Ou alors, pour paraphraser cette fois Antonio de Oliveira Salazar*, que, à Marseille, on vit « habituellement » dans le crime organisé, le monde de la drogue ayant pignon sur rue, et ayant poussé des racines solides et profondes, qu'il sera bien difficile d'arracher le jour où les pouvoirs publics voudront - enfin ! - éradiquer, partout en France, ces pègres immigrées qui se « font » jusqu'à 90.000 € par jour, dans certaines « cités » (même si c'est un peu moins dans d'autres) en vendant leur saleté de drogue.

    Mais, on s'y est fait. Pendant la vente de drogue, les achats de Noël continuent !pourrait-on dire. Un Noël, soit dit en passant, qui est maintenant, pour beaucoup, vidé de sa substance chrétienne, et remplacé par une écœurante course à la consommation et au matérialisme le plus désolant qui soit.   

    Oui, on s'y fait, on s'y est fait. Pensez donc : 33 tués, c'est presque trois par mois, alors cela finit par devenir de la routine. Bientôt, à ce rythme-là ce sera tous les jours, comme les bulletins météo, et on n'y fera même plus attention du tout.

    Le Système aura réalisé l'objectif de Salazar (mais, bien sûr, pas dans le même sens, pas dans le même esprit !) : faire vivre les Français « habituellement » dans la violence, la délinquance, la drogue et l'islamo-gangstérisme partout, tel un cancer, étendant ses tentacules de plus en plus loin de ses bases de départ. La 33e victime - dont on ne donne ni nom ni prénom : tout le monde a compris. - avait 19 ans, et a tout de même reçu quinze balles : tant qu'à faire, autant ne pas lésiner !

    Règlement de comptes dans les « quartiers nord », disent, fatalistes, les policiers du cru. Bref, rien que du devenu très banal, du très... habituel dans notre Système qui préside à l'affaissement du pays, et à son enfoncement dans tout ce qui ronge, gangrène, détruit toute société digne de ce nom... 

    * Salazar a dit un jour à Henri Massis que son objectif était de « faire vivre le Portugal habituellement ».
  • Dans le train Toulouse-Agen, lundi soir, un héros s’est levé

    Un courageux Français s’est levé pour défendre trois jeunes filles importunées par un homme de 22 ans, issu de l’immigration.

    Lundi soir, 19 h, dans le train Toulouse-Agen, un courageux Français s’est levé pour défendre trois jeunes filles importunées par un homme de 22 ans, issu de l’immigration, monté en gare de Montauban.

    Elles ne se connaissaient pas avant ce voyage entre les fêtes mais elles avaient toutes les trois échangé, fait connaissance, créé des liens. Elles avaient entre quinze et vingt-trois ans. Et chacune allait rejoindre qui une amie, qui sa famille, qui son petit ami, pour la deuxième semaine des fêtes. Elles ne se doutaient pas qu’un lien plus fort les unirait à la fin du voyage.

    Elles avaient tout de suite vu que l’individu était déplaisant, pour ne pas dire plus. Elles ont, chacune à sa façon, bien réagi, évitant d’attiser, essayant de trouver la parade, la meilleure façon de tenir, de chercher l’issue. Dire non quand il s’est imposé à côté d’elles ? Ne pas lui répondre quand il questionnait et provoquait ? Se lever toutes les trois et changer de place ? Pas facile…

    Et après ? Il devait descendre à Agen. Deux d’entre elles aussi …

    Mais avant cela, il y avait long de Montauban à Agen – plus de trente minutes à tenir avec cet individu agressif, dangereux.

    La rame de ce Téoz était loin d’être vide. Il y avait d’autres passagers. Il y avait aussi d’autres places libres mais il avait tout de suite foncé en direction de ces trois jeunes filles. Pour s’imposer. Pour en découdre. Jusqu’où ?

    Le « dialogue » dura dix très très longues minutes.

    Puis un homme de 44 ans, un Toulousain, grand, que j’imagine volontiers père de famille, comme le père de ces filles, comme moi, s’est levé.

    Il a poliment demandé aux jeunes filles si elles étaient « embêtées ». Et le « oui » a fusé ! Comme un cri, un appel au secours !

    Notre jeune Montalbanais a alors violemment insulté leur sauveur, puis s’est levé, a sorti un couteau et a poignardé ce héros anonyme.

    Les autres passagers ont alors fait leur devoir. Un interne en médecine, une infirmière, les agents de sécurité.

    Sur le quai de la gare, les policiers étaient là pour interpeller l’importuneur de jeunes filles au couteau, actuellement soupçonné de « tentative de meurtre », selon le quotidien Sud-Ouest.

    « L’individu passablement connu des services judiciaires pour des faits de violence et d’outrages, en état d’ébriété, a été en placé en garde à vue. Il est auditionné depuis ce mardi matin sur les faits qui l’ont conduit à frapper un homme de 44 ans, domicilié dans la banlieue de Toulouse, à l’aide d’un couteau. »

    Ce soir du 26 décembre 2016, on apprenait que l’auteur du triple meurtre de la Drôme avait commis une nouvelle agression « à l’arme blanche », et que le braqueur de Bordeaux serait bien l’auteur de la décapitation de Clamart.

    À Agen, dans ce train, ce ne fut « qu’ » une tentative de meurtre.

    Mais cette nouvelle guerre sans nom s’était soudain considérablement rapprochée de nous : c’était la gare de nos enfants, ces jeunes filles avaient leur âge et leur sauveur a le mien.

    En les attendant anxieusement, je croisai le coupable entre les policiers, et la victime, chemise déchirée, qui remerciait l’infirmière.

    Qu’il sache que nous sommes très nombreux, pères de famille comme lui, à le remercier, lui aussi, et à espérer avoir, le jour venu, le même courage.

    http://www.bvoltaire.fr/dominiquemonthus/dans-le-train-toulouse-agen-lundi-soir-un-heros-sest-leve,302482