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insécurité - Page 683

  • GÉRARD COLLOMB, MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, PASSE BEAUCOUP DE TEMPS À L’EXTÉRIEUR

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    Gérard Collomb est un ministre préoccupé par l’ordre républicain. Mais également très attaché à sa bonne ville de Lyon, dont il fut maire jusqu’à sa promotion nationale. Depuis, il a beaucoup de mal à oublier les bouchons. Pas sur la route, non, mais dans les rues de Lyon ! Depuis sa nomination, nous révèle le JDD, s’appuyant sur une enquête de France 2 diffusée jeudi soir, le ministre de l’Intérieur a effectué 27 % de ses déplacements dans la région lyonnaise.

    Et alors, il est où, le problème ? Le problème, il semble se situer vers « Képé », alias Georges Képénékian, le nouveau maire de Lyon, parachuté pour remplacer l’édile promu au pied levé. Mais « Képé » reste caché à l’intérieur des murs de l’hôtel de ville ! Cela se comprend : il est là par intérim jusqu’à ce que son ami Gérard accouche de sa loi sur l’immigration. Il est fort probable, en effet, que ce terme précédera son éviction du gouvernement Macron ! Mais c’est une autre histoire !

    En attendant, l’Ami Gérard ne veut pas qu’on lui pique ses ronds de serviette. Alors, il revient très souvent dans sa bonne ville de Lyon, aux portes du Sud. Il peut alors y retrouver « Le Nord », une brasserie de Paul Bocuse, proche de l’hôtel de ville, ou « Léon » (de Lyon), une grande table de la capitale des Gaules. Il aime également « Daniel et Denise » ; les nappes à carreaux, ça rapproche du peuple !

    On le voit aussi plus discrètement en famille ou avec des amis « Chez Carlo », une pizzeria où la pâte est excellente et où il fait bon se retrouver avec les copains. Ici, il préfère l’intérieur, plus discret que la terrasse extérieure qui donne sur la petite rue Palais-Grillet très passante. Difficile, lorsque l’on est un gourmet, de se contenter des rades parisiens où l’œuf dur mayonnaise le dispute au steak-frites improbable. « C’est pas super », nous révèle Laurent Gerra, imitant le ministre.

    Alors, notre Gérard, devenu « national » par l’onction du Président Macron, a pris un abonnement sur la ligne Villacoublay-Lyon-Bron desservie par les avions de l’armée de l’air affectés au transport du président de la République et des hautes personnalités gouvernementales. Le Falcon 2000 LX blanc – délicatement habillé de bleu blanc rouge – de la Brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) qui dépend du commandement des forces aériennes (CFA), c’est quand même plus classe que le TGV où on le rencontrait à l’occasion quand, fâché avec Hollande, bien avant l’Intérieur, il était tenu à l’extérieur du jeu politique national. Plus classe, mais pas plus rapide. Environ une heure trois quarts de voyage tout compris, dont trois quarts d’heure de vol. Même temps de trajet que le train. Pas le même coût, en revanche : 8.000 euros – 8 passagers, soit 1.000 euros/heure, coût passager aller-retour 1.500 euros -, TGV, maximum 250 euros. Les Français sont riches ! Il semblerait que le rapport coût/temps de voyage, étalonné il y a quelques mois par le Premier ministre lors de son retour d’Extrême-Orient, avalise tous les excès…

    À l’heure où la France doit faire face au communautarisme, aux zadistes et aux Black Blocs qui fragilisent l’ordre public, notre dynamique ministre de l’intérieur passe son temps à l’extérieur, pour encourager les brigades… des grands chefs lyonnais. « Par chance », Gérard Collomb était à Paris samedi soir lorsqu’un nouvel attentat islamiste a frappé notre pays. Au bon endroit pour commenter devant les caméras.

    http://www.bvoltaire.fr/gerard-collomb-ministre-de-linterieur-passe-beaucoup-de-temps-a-lexterieur/

  • PENDANT QUE LA FRANCE ÉTAIT SOMMÉE DE CHANTER « MERCY », IL CRIAIT ALLAH AKBAR ET POIGNARDAIT QUATRE PERSONNES

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    Chez nous, l’Eurovision, c’est sacré, un peu comme le Tournoi des cinq nations ou la bénédiction urbi et orbi. Depuis France Gall et sa poupée de son, depuis Marie Myriam et son oiseau et l’enfant, toute la famille se rassemble et communie quel que soit son degré de croyance. Mais cette année, avec cette chanson « Mercy » à la gloire des migrants, le cœur n’y était pas du tout et, pour tout vous dire, ici, on était plutôt « Non Mercy ». Il est vrai qu’ici, on est toujours « indigné » (pesons nos mots) par l’agression d’un agriculteur du coin par un islamiste radicalisé hurlant Allah Akbar, agression dont la Justice ne sait pas encore, un an après, si elle relève du terrorisme islamiste ou pas…

    Mais il n’empêche que, sur toutes les chaînes (pas TF1 pour cause de finale de « The Voice »), les « live » étaient tous branchés sur « Mercy ». Jusqu’à ce que la belle soirée – une de plus – déraille sous les coups de la réalité islamiste.

    Vers 21 heures, les réseaux sociaux indiquaient qu’une attaque au couteau avait lieu dans le quartier de l’Opéra, à Paris. Rapidement, on nous informait d’un bilan de deux morts – l’attaquant neutralisé par la police et une victime – et de plusieurs blessés, dont deux graves.

    Plusieurs témoignages circulaient, disant que l’assaillant avait crié « Allah Akbar » , mais, comme toujours sur cette épineuse question, les médias étaient d’une prudence extrême et attendaient que le procureur Molins se rende sur place pour bien attester que ces témoins n’avaient pas entendu des voix… Le procureur Molins confirma bien la signature et le cri. L’État islamique aussi.

    Un jeune homme de 29 ans est mort.

    Les réactions des autorités, comme toujours dans ce cas, vont dans le même sens : celui de la compassion et de la consolation. Compassion : toutes leurs pensées vont aux familles des victimes. Consolation : notre police est formidable et a évité un carnage bien pire.

    Anne Hidalgo ?

    « Je veux saluer les policiers, dont le sang-froid, le courage et le professionnalisme ont une fois encore permis de sauver des vies. Ils ont toute ma gratitude. Je remercie aussi les services de secours qui se sont rendus très vite sur place pour prendre en charge les blessés. »

    Édouard Philippe a salué « l’exceptionnelle réactivité des forces de police » qui a évité un « bilan plus lourd ». Un appel à police secours a été, selon lui, passé dès 20 h 47. « Dans les cinq minutes », les policiers étaient sur place et « moins de neuf minutes » après, l’auteur de l’attaque était abattu. Le Premier ministre a le chronomètre en main. Il enregistre les records.

    Gérard Collomb, lui, s’est empressé de nous donner de bonnes nouvelles des blessés : il a fait savoir que les quatre personnes blessées étaient désormais hors de danger. « Je viens de voir la personne la plus grièvement blessée, elle va mieux, elle est sauvée. » Deux de ses amis sont « hors de danger », la quatrième personne est « hors de danger aussi ».

    « Hors de danger » devenait le refrain et comme le bilan de ce nouvel attentat.

    Le Président Macron, lui, ne versait pas dans ce travers et tweetait, depuis Brégançon qu’il n’a visiblement pas jugé bon de quitter pour rentrer à Paris, un « La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté ».

    Si, évidemment, on se réjouit de la rapidité de l’intervention des professionnels et de la situation des blessés, cette excitation dans le « Ouf, ça aurait pu être pire ! » est bien malvenue. Car non, nous ne sommes pas « hors de danger ». Et les Français ne se contenteront pas des records de M. Philippe.

    Ils attendront d’autres records, d’autres chiffres : celui des expulsions – on apprend que le terroriste était d’origine tchétchène, naturalisé en 2010 et fiché S -, des condamnations, des fermetures de mosquées, des déchéances de nationalité…

    Et là, force est de constater que la France de MM. Macron et Collomb n’a pas avancé « d’un pouce ».

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-france-etait-sommee-de-chanter-mercy-criait-allah-akbar-poignardait-quatre-personnes/

  • L’énorme supercherie du Fichage S ou la mollesse érigée en système

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    Bernard Plouvier

    Après chaque attentat de fou d’allah en France, les journalistes qui se veulent sérieux rassurent le bon peuple, ou tentent de le faire, en évoquant cette merveille conceptuelle, inventée par les gouvernants prosternés devant l’islamo-pétrodollar : le FSPRT.

    Ce délicieux acronyme correspond au Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste. En ce glacial printemps 2018, y figurent environ 20 000 mahométans, demeurant en permanence sur le sol métropolitain.

    Encore faut-il signaler que 4 600 dossiers sont considérés comme clos, les individus étant devenus, paraît-il, des prix de vertu, des angelots, de « bons citoyens ». 4 000 autres sont « dépourvus de suivi actif », ce qui – en clair – signifie qu’ils sont « dans la nature », perdus de vue par leurs pisteurs.

    Presque à chaque attentat mahométan – soit en moyenne une fois par mois -, l’on apprend que le terroriste était « fiché S », c’est-à-dire qu’il était répertorié par ce prodigieux FSPRT. On ne voit pas bien en quoi cette information peut rassurer le bon peuple, celui qui paie des impôts, en contrepartie théorique de services rendus par l’État, dont la Sécurité Publique est l’un des premiers sinon le premier qu’un citoyen est en droit d’exiger. Nos distingués maîtres, Président Macron en tête, feraient bien de réétudier la notion de Contrat social.

    Il est évident que l’honnête français assassiné par un fou d’allah « fiché S » n’en a pas moins vu ses jours abrégés, souvent d’ailleurs dans la souffrance. Quant aux blessés, généralement plus nombreux que les assassinés, qui garderont peut-être une invalidité physique permanente et constamment un traumatisme psychique de leur contact avec le fou d’allah, quant aux familles des victimes, il leur reste à entendre cette ineptie : l’État surveille ces assassins en puissance

    Mais « l’État » n’en a incarcéré que moins de deux milliers, probablement pour ne pas faire de peine aux milliardaires mahométans investisseurs potentiels ou avérés, ni aux recteurs des très nombreuses mosquées érigées en France, ou aux imams de banlieues qui contrôlent, avec les trafiquants de toutes sortes, ces deux mille cités de non-droit qui vomissent périodiquement des hordes d’émeutiers.

    Dans un État bien géré, ce qui exclut la France des Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, la Sécurité est l’une des composantes essentielles du Bien Commun. En d’autres termes, les terroristes potentiels devraient être soit exportés vers d’autres cieux, soit mis définitivement hors d’état de nuire.

    En période de surpopulation, voire de « pollution démographique » comme le disait George Bush senior avant le règne de William Clinton, on ne devrait pas trop pleurer les psychopathes violents ni les sociopathes. En un régime politique où est affirmé le principe de séparation de l’État et des religions, l’avis des « autorités cléricales » d’où qu’elles viennent devrait être égal à Zéro.

    On a de plus en plus l’impression que l’État macronien est aussi inefficace que celui de ses peu, voire pas, regrettés prédécesseurs. La protection de la Nation est un devoir régalien. Si les élus du peuple, arrivés aux plus hautes fonctions, négligent ce devoir, la Nation devra se protéger elle-même et, dans ce cas, le risque de dérapages tous azimuts sera grand.     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pendant que deux gauchistes pro-migrants chantaient les bienfaits de l'invasion à l'Eurovision, un envahisseur musulman poignardait 8 personnes à Paris

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    Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, a réagi sur Twitter au nouvel attentat islamiste qui a eu lieu ce soir à Paris aux abords de l'Opéra Garnier où un islamiste a poignardé huit personnes, en tuant une, avant d'être abattu comme le chien galeux qu'il était.

  • Petits bourgeois pas contents organisent ateliers potager et graffitis dans les facs de Paris

     Les bloqueurs prennent leur avenir (et celui des autres) en main dans les facs "occupées" par Ingrid Riocreux

    Très médiatisée, l’évacuation de la Sorbonne historique en avril dernier a donné l’impression que la situation était sous contrôle.

    Mais « en Sorbonne » (ou « dans la Sorbonne-mère »), se tiennent quasi uniquement les colloques et les conférences, ainsi que les séminaires de Master et Doctorat. Peu de filières fréquentent le bâtiment dès le niveau licence. Le blocage n’était pas bon pour l’image touristique du lieu et nuisait à la réputation internationale de la noble institution. Il fut donc promptement levé au bout de quelques heures, manu militari :

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  • Racisme : le Conseil des droits de l’homme de l’ONU demande à l’Allemagne d’agir contre l’antisémitisme aggravé par les migrants

    Allemagne antisémitisme migrants racisme Conseil droits homme ONU
    L’Allemagne répondait ce mardi aux questions et aux remarques des autres pays membres de l’ONU réunis au sein du Conseil des droits de l’homme à Genève. Plusieurs pays se sont inquiétés de la vague d’attaques antisémites dont souffre la nation qui a organisé et exécuté la déportation systématique des juifs d’Europe pendant la Deuxième guerre mondiale. Beate Rudolf, de l’Institut allemand pour les droits de l’homme, a parlé d’un problème de longue date de l’Allemagne avec un antisémitisme ancré dans sa population, que le « nouvel antisémitisme » amené par les migrants ne ferait qu’empirer. L’Allemagne ainsi retoquée pour « racisme »… est félicitée par d’autres pays pour l’accueil qu’elle a réservé à ces migrants ! Mais d’autres représentants ont dénoncé les actes racistes qui les visent (5.700 répertoriés ces dernières années) et le manque d’efforts de l’Allemagne contre le racisme et la xénophobie.

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  • Si certaines populations ne saturaient pas les Secours pour des problèmes anodins, l’appel de Naomi Musenga aurait peut-être été pris au sérieux

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    Il est 11h ce vendredi 29 décembre 2017, quand Naomi Musenga, jeune femme de 22 ans, tente d’expliquer par téléphone ses fortes douleurs abdominales au Samu. L’opératrice lui conseille alors de joindre SOS médecins, qui fait ensuite appel… au Samu.

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  • DONALD TRUMP VEUT-IL DONC EMBRASER L’ORIENT ?

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    Trump ose tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Sept pays ont signé, en 2015, un accord empêchant l’Iran de poursuivre ses recherches nucléaires, en échange d’une levée des sanctions économiques. Le monde entier, excepté Israël, s’en est réjoui. En Iran, le clan des durs était furieux et Rohani, qui veut ouvrir son pays, en était sorti conforté.

    Mais tout cela a été balayé par le président américain qui a donc annoncé, le 8 mai, avec quatre jours d’avance sur la date prévue, que les États-Unis se retiraient de l’accord. Israël a bruyamment applaudi, le reste du monde est consterné.

    Que va-t-il se passer maintenant ?

    L’Iran a réagi avec modération, indiquant qu’il allait consulter les autres signataires afin de savoir si l’accord tenait toujours ou s’il était caduc. Mais il est certain que la position de Rohani est fragilisée. Coincé entre une partie de la population qui ne supporte plus le régime des mollahs et une autre partie, plus religieuse, qui lui reproche d’avoir fait confiance à l’Amérique, il va connaître des heures difficiles.

    Pour la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, c’est une déconvenue. Jusqu’au bout, les trois puissances se sont relayées pour faire fléchir Trump. En pure perte. Emmanuel Macron connaît là son premier échec diplomatique, qui est d’autant plus cuisant que ce qu’il croyait être « d’excellentes relations personnelles »avec Trump ne pesaient finalement pas lourd face à la réalité. Les démonstratives embrassades et accolades n’ont servi à rien : c’est comme ça qu’on apprend le métier. Diplomatie et sentiments ne font pas bon ménage et Macron va devoir comprendre que le charme ne sert à rien lorsqu’on parle à la première puissance mondiale.

    Mais que veut Trump finalement ?

    C’est simple : un changement de régime en Iran. En sortant de l’accord et en annonçant de probables nouvelles sanctions contre l’État chiite, Trump espère aggraver la situation économique et susciter l’exaspération de sa population contre le régime. Au-delà du cynisme, vieille marque de fabrique américaine, ce calcul semble bien aléatoire. Rien ne dit que la population se soulèvera et, si c’était le cas, les dizaines de milliers de Gardiens de la révolution ne se laisseront pas faire. Cela risque de tourner à un bain de sang stérile, permettant aux durs de renforcer leur pouvoir.

    Les Américains ont l’habitude d’embraser l’Orient, mais avec des succès très relatifs. Ils ont détruit l’Irak en renversant un dictateur sunnite mais laïque pour donner le pouvoir à des chiites alliés aujourd’hui à l’Iran… Ils ont soutenu des islamistes syriens, accélérant l’intervention russe qui a sauvé le régime alaouite, allié de l’Iran. Ils entretiennent une armée kurde en Syrie, se fâchant de ce fait avec la Turquie, qui s’est alors rapprochée de Moscou.
    Tout cela n’est guère brillant.

    En attendant, la tension est montée d’un cran dans toute la région et il faudrait peu de choses pour un embrasement général.

    Poutine, lui, ne dit rien et, comme toujours, prendra son temps pour agir… ou pas.

    http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-veut-embraser-lorient/

  • EMMANUELLE MÉNARD : JE SUIS SIDÉRÉE QUE PAS UN MEMBRE DU GOUVERNEMENT NE CONDAMNE L’AGRESSION !

    Après l’agression dont a été victime son époux Robert Ménard, maire de Béziers, la députée Emmanuelle Ménard a écrit au ministre de l’Intérieur. Elle est très choquée par le manque de réaction du gouvernement et s’étonne, pour le moins, de la passivité des forces de l’ordre au moment des faits.

    http://www.bvoltaire.fr/suis-sideree-membre-gouvernement-ne-condamne-lagression/

  • Le colonel Beltrame martyr du « vivre ensemble » ?, par Guy Rouvrais

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    Dcxi-ZJWkAANA3V.jpg« Un président ne devrait pas dire ça… » C’est le titre de l’ouvrage où François Hollande se livre sans retenue ni pudeur à deux journalistes. C’est aussi ce qu’on entend, en ce moment, à propos de son successeur cette fois, depuis qu’a été diffusé sur France 3 un documentaire dans lequel le chef de l’Etat évoque la première année de son mandat.

    Dans ce film complaisant – son auteur, Bertrand Delais, est un proche de Macron récemment nommé à la tête de la Chaîne parlementaire – , le Président a déclaré : « Le colonel Beltrame est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse. Les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus » et où l’« on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que le summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL, ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays » laquelle est « une histoire d’absolu, c’est un amour de la liberté au-delà de tout, c’est une volonté de l’égalité réelle. »

    Ce rapprochement était inattendu et il provoque, çà et là, une certaine indignation, non pas à cause du colonel Beltrame, mais en ce que le chef de l’Etat considèrerait comme négligeable que l’on fût à 50 euros près, à savoir les 5 euros mensuels dont l’APL a été amputée après réforme. Ce n’est pourtant pas une découverte de constater que le Président, énarque, inspecteur des Finances, banquier d’affaires, évolue depuis longtemps dans un univers où il ne fréquente guère les plus modestes. Il a révélé à la Haute autorité pour la transparence qu’avant d’intégrer l’Elysée comme secrétaire général adjoint, il gagnait chez Rothschild un million d’euros par an. Alors pensez, 50 euros ! Peut-il songer un seul instant qu’il peut y avoir pour une mère de famille seule un héroïsme du quotidien à gérer à l’euro près un budget qui ne suffit jamais pour élever ses enfants ? Elles sont légion.

    Toutefois, il faut aller au-delà de cette condescendance et s’arrêter aussi sur la France pour laquelle le colonel serait mort. Les valeurs de notre pays auxquelles l’officier aurait donné sa vie, consisteraient donc en la « liberté au-delà de tout » et « l’égalité réelle », Emmanuel Macron a oublié la fraternité pour que la devise républicaine soit complète…Ce serait donc un martyr du « vivre ensemble » ayant offert sa vie pour l’idéal républicain. Ainsi se réécrit l’histoire. Alexis Corbière, de la France insoumise, a répondu, indigné, au Président mais loin de le contredire sur le fond, il va dans le même sens en assurant, lui, que « La France, c’est une France sociale et républicaine » qui aurait donc inspiré Arnaud Beltrame à lui sacrifier sa vie. L’un et l’autre, le chef de l’Etat et son contradicteur, gomment la dimension chrétienne de son acte héroïque. Ce n’est pas l’amour de la République ou l’exaltation du « vivre ensemble » qui peut pousser un homme comme lui à faire don de sa propre existence. Pour ce croyant fervent, c’est la parole du Christ, celui qui a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Ni Macron, ni Corbière ne veulent se souvenir que « l’histoire de notre pays » est une histoire chrétienne dont le colonel Beltrame est un des beaux fruits.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 8 mai 2018

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