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insécurité - Page 871

  • Éditorial de L'AF 2901 : "JE SUIS FRANÇAIS"

    « Être Charlie ou ne pas être » : tel est le nouvel dilemme shakespearien, sous forme d’injonction totalitaire qui, à la faveur du rouleau compresseur médiatique, a déferlé sur la France dès qu’a été connu l’attentat contre Charlie Hebdo. Le lendemain, une policière municipale était assassinée, puis, le jour suivant, quatre juifs parce que juifs :...

    ...dix-sept morts en trois jours, auxquels il convient d’ajouter un policier tué à Joué-lès-Tours et un passant à Nantes, peu avant Noël. Oui, c’est bien dix-neuf Français que le « terrorisme » a tués en France en moins de trois semaines.

    En décembre, la désinformation avait fonctionné à plein régime : gouvernement et justice, dans un bel ensemble, après avoir déposé la marque « déséquilibré isolé », ont cherché, à quelques heures de Noël, à écarter le spectre de toute résurgence du terrorisme islamiste. Du reste Cazeneuve n’avait-il pas, en octobre, allégé la protection policière dont bénéficiait Charlie Hebdo ? Libération relayait même la remise en cause de la version policière dans l’affaire de Joué-lès-Tours par le collectif communautariste « Urgence, notre police assassine en toute impunité » [sic]. Or ce même collectif a justifié sur son site, le 11 janvier, juste au-dessus de l’article complaisant de Libé du 31 décembre 2014, son refus de manifester dimanche, ajoutant : « Si nous avons une injonction à marcher, ça sera aux côtés de la soeur de Bertrand », ...le terroriste islamiste de Joué-lès-Tours !

    Schizophrénie de nos médias bien-pensants et mondialistes : Libé, qui accueille la rédaction décimée de Charlie Hebdo tout en pratiquant la désinformation sur la réalité du fondamentalisme islamiste en France, n’est qu’un exemple de l’inconséquence du pouvoir médiatico-politique qui, dans un déni absolu de réalité, n’oppose au « terrorisme » que ces armes dérisoires que sont la niaiserie comme obligation morale (« Je suis Charlie ») et l’étalage jusqu’à la nausée des bons sentiments antiracistes et vivrensemblistes (« pasd’amalgamepasdestigmatisation »), dans une « communion républicaine » ...qui a officiellement exclu 30 % de l’électorat français ! Quant à la communauté internationale, présente également à la Manif-où-il-fallait-être, comment oublier qu’elle regarde avec indifférence les massacres islamistes perpétrés au Nigéria par Boko-Haram ou refuse, par lâcheté ou pingrerie — n’est-ce pas, madame Merkel ? —, d’aider la France à lutter contre ce même terrorisme islamiste au Mali, après avoir, à la faveur des prétendus printemps arabes, concouru à renverser ou à déstabiliser des Etats arabes laïques ? Comme l’Action française l’a immédiatement souligné dans un communiqué : « Il est significatif [...] qu’Amedy Coulibaly », le tueur de l’épicerie cachère, « se réclame, dans l’enregistrement de sa conversation avec ses otages, de la lutte contre Bachar El-Assad dans des termes qui semblent sortir tout droit d’un discours de Laurent Fabius »... Quelle victoire morale, au fond, pour les djihadistes de l’Etat islamique ou d’Al-Qaïda « ici-ou-là », d’avoir réussi à mobiliser contre eux autant de monde et de beau monde, un dimanche après-midi, à Paris ! Quant au pays légal, son objectif était d’instrumentaliser l’émotion légitime des Français, les manifestants s’imaginant, sans doute, écrire l’histoire de France, voire du monde, quand la plupart ne faisait qu’étaler un impuissant désarroi et cautionner, on veut le croire à leur corps défendant, le déni de réalité d’une classe politique « nationale » et internationale, empêtrée dans les contradictions de son mondialisme.

    Déni de réalité, avons-nous dit : comment ne pas relever le caractère surréaliste de la longue déclaration de Cazeneuve, à l’issue de la réunion, dimanche 11 janvier, des ministres de l’intérieur européens et américain : il n’a visé que les « combattants étrangers », n’a ciblé que « LE terrorisme », comme s’il existait un terrorisme « en-soi et pour-soi », hors sol, alors qu’il n’est qu’un moyen d’action, parmi d’autres, au service d’une cause et d’un ennemi précis qu’il convient d’identifier clairement si l’on veut, comme on le prétend, éviter tout amalgame ou toute stigmatisation. Car c’est en refusant de cibler le radicalisme islamiste qu’on incite les Français à l’amalgamer à l’Islam lui-même, puisqu’aucune différente n’est faite entre les deux, et à suspecter injustement dans tout compatriote musulman un éventuel djihadiste prêt à passer à l’action le moment venu. Ces « éléments de langage » que sont « DAESH », « combattants étrangers », « LE terrorisme », partagés par les media officiels et les pays légaux de la plupart des Etats de l’Union européenne, sont autant d’instruments de la désinformation générale et du désarmement moral de nos concitoyens.

    Mais comment en serait-il autrement ? Ces trois terroristes n’étaient-ils pas trois chances pour la France ? Dominique Merchet a raison [1], voilà bien « le résultat des ratés de l’intégration ». Mais pourquoi ajouter « et de l’islamophobie », sinon parce qu’il faut bien un peu culpabiliser les Français et victimiser les monstres ? La moraline l’exige. Pourtant, alors que la France périphérique subit sans tomber dans la délinquance son abandon par le pays légal, comment oublier les dizaines de milliards d’euros versés, sans autre effet que de financer l’économie parallèle et la « radicalisation », dans ce tonneau des Danaïdes que sont les « quartiers », où sont célébrés aujourd’hui ouvertement comme des héros Coulibaly et les frères Kouachi ? Quartiers dont les murs des écoles ont retenti, durant la minute de silence, jeudi 8 janvier, de cris de soutien aux terroristes. Le gangsterrorisme a de beaux jours devant lui : la relève est assurée ! Quant aux policiers et aux pompiers, ils témoignent des menaces ouvertes dont ils sont l’objet depuis mercredi dernier, lorsqu’ils pénètrent dans ces bases avancées du dijhadisme en France.

    Aussi, plus que « nos enfants » [1], sauf à capituler devant une définition communautariste de la France, ces terroristes sont-ils avant tout ceux d’une société laminée par quarante années d’immigrationnisme. Contradiction insoluble de cet angélisme délétère qu’est le droit du sol appliqué à l’immigration de masse et qui réduit la nationalité française à une carte d’identité automatiquement distribuée à dix-huit ans ou bradée dans les préfectures. En faisant venir depuis quarante ans par millions des immigrés déracinés dans le seul but de balayer nos nations historiques et d’instaurer des sociétés multiculturelles, nos élites mondialisées ont artificiellement créé des sociétés multiconflictuelles. Les conséquences de leur politique préméditée nous éclatent aujourd’hui à la figure. De ce point de vue, qui est le seul essentiel, gageons que la manif de dimanche ne servira à rien : elle risque même d’avoir lobotomisé un peu plus encore nos concitoyens.

    Notre premier devoir, en balayant à notre tour ces élites, est de rendre les Français à la France.

    En cette mi-janvier 2015, je suis simplement, passionnément français.

    François Marcilhac - L’AF 2901

    [1] in L’Opinion du 8 janvier 2015

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2901-JE-SUIS

  • Après le terrorisme, l’appel à restreindre certaines libertés…

    L’unité nationale – de façade, il est vrai, et tout à fait partiale au demeurant – ne semble pas devoir résister aux lectures politiques. Evoquant ainsi la question du terrorisme à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, président du groupe UMP, a appelé à restreindre certaines libertés publiques, voire individuelles, au grand dam d’une gauche pour qui les citoyens sont désormais unis dans une espèce de Marseillaise perpétuelle.

    Le député de Seine-et-Marne n’y a certes pas été avec le dos de la cuillère. Dans le registre sécuritaire, il a lancé « un appel à des lois exceptionnelles », des « centres fermés pour djihadistes », et même la « déchéance de nationalité » pour les Français partis mener la guerre sainte à l’étranger.

    Evidemment l’opposition qui aimerait bien, à l’instar de Nicolas Sarkozy, reprendre un peu la main, s’est désormais engagé dans un discours en trois temps : « unité, vérité, lucidité ». 

    Christian Jacob entend donc mettre sous pression un gouvernement qui préfère, lui, prolonger le temps des hommages aux victimes – histoire de s’offrir un état de grâce que la gauche n’a guère connu depuis l’ère Hollande. « Il ne faut pas tergiverser, répond Christian Jacob. Nous devons recueillir les témoignages de toutes les personnes concernées. Les commissions d’enquête sont faites pour cela. »

     

    Le député prend ses compatriotes à témoin : « Nous devons la vérité aux Français ». Et donc, « si nous devions, pour un moment, restreindre les libertés publiques et la liberté individuelle de quelques-uns, alors il faudra le faire ». Bref, il faut « modifier notre législation », car « ce qui est en jeu c’est la défense d’une civilisation, d’un héritage, de valeurs ».

    L’appel à un Patriot Act à la française a donc trouvé un écho favorable au sein de l’opposition de droite. Claude Guéant, lui aussi, estime venu le temps de prendre certaines mesures. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, « il y a aussi des libertés qui peuvent être facilement abandonnées ».

    Très bien ! C’est malheureusement la pratique qui risque de déraper. On a ainsi pu entendre la journaliste Nathalie Saint-Cricq appeler à « repérer », « traiter »,« intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale » « ceux qui ne sont pas Charlie »…
    C’est, pour le moins, un appel à une nouvelle loi des suspects contre ceux qui ne se soumettent pas, quelle qu’en soit la raison, à l’idéologie !

    Lu sur Réinformation.tv

    http://www.contre-info.com/apres-le-terrorisme-lappel-a-restreindre-certaines-libertes#more-36286

  • Avis de tempête sur la République. Crainte de nouvelles émeutes ?

    Nos politiques risquent de regretter de ne pas avoir mis en œuvre une garde nationale sur tout le territoire.

    Dans les tempêtes, la République ne peut compter que sur ses piliers séculaires. Il y a quelques semaines, la gendarmerie était malmenée par le ministre de l’Intérieur et les Verts dans l’affaire du barrage de Sivens, alors qu’aucune faute n’avait été commise selon l’enquête administrative de l’inspection de la gendarmerie. Le débarquement annoncé du général Favier, directeur général de la gendarmerie, à la demande d’EELV (Cécile Duflot), était même rapporté par certains médias. Un comble : Noël Mamère était même nommé président d’une commission d’enquête sur le maintien de l’ordre (violences policières !).

    Lire la suite 

  • Zemmour menacé de mort… Et la liberté d’expression ?

    Ah, la liberté d’expression… Pour le blasphème oui. Mais pas pour les mal-pensants.

    Eric Zemmour vient encore d’en faire les frais. Il était prévu qu’il revienne aujourd’hui en Belgique à l’invitation du Cercle de Wallonie dans le cadre d’un débat « Liberté, laïcité, obscurantisme » au château du Val Saint-Lambert à Seraing (Liège).

    Mais le Cercle de Wallonie a communiqué que la venue de Zemmour était annulée :

    « Eric Zemmour fait l’objet depuis quelques jours de graves menaces de mort. Il vient d’être mis sous haute protection par le Ministère de l’Intérieur français. Ce dernier ne souhaite faire courir aucun risque tant à Eric Zemmour qu’à ses audiences. Toutes conférences ou manifestations publiques lui sont interdites. » 

    http://www.medias-presse.info/zemmour-menace-de-mort-et-la-liberte-dexpression/22932

  • Bloc identitaire Lyon : “Après l’indignation, place à l’action”

    “Après l’indignation, place à l’action”, tel sera le thème de la réunion de rentrée du Bloc identitaire Lyon samedi 17 janvier à 17h à la Traboule. Cette réunion sera animée par Gérald Pichon. Merci de réserver vos places.

    reunion-bi-lyon-17-janvier.jpg

    http://fr.novopress.info/181043/bloc-identitaire-lyon-apres-lindignation-place-a-laction/

  • Massacre de Charlie Hebdo : première analyse d’Emmanuel Ratier – Radio Courtoisie (07 janvier 2015)

  • « Je suis Charlie » : Le marketing de la récupération

    Il convenait à ce stade de faire un point sur l’exploitation médiatico-politique de cette séquence sanglante. Manifestement, les stratèges de la Com’ sont à l’œuvre. Mais au-delà de la très classique prévention du « tout amalgame », une vraie stratégie de fond semble se mettre en place. Jean Henri d’Avirac porte un regard « marketing » sur ces nouvelles armes de manipulation massive.
    Polémia.

     

    Traduire l’horreur en accroche

    Il n’est évidemment pas question de mettre en doute la sincérité de Philippe Val, de ses comparses et graphistes, après la mort tragique de leurs camarades. Mais tout expert en marketing et communication se sent bien obligé d’opérer, quelques jours après le drame, un arrêt sur image.

    Quelques heures seulement après ce nouveau crime du fondamentalisme islamique, une signature, un slogan, un « claim » se diffuse sur toute la planète et la sphère médiatique : « Je suis Charlie ».

    Chassez le naturel, il revient au galop : « ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » et de l’idéologie au marketing ont immédiatement éprouvé le besoin irrépressible de traduire leur effroi en accroche et d’élaborer un coup médiatique international. En bon publicitaire, idéologue, journaliste ou politique… bref, en bon activiste de « l’infosphère », pour reprendre le terme de Michel Maffesoli, il s’agissait (consciemment ou non ?), et ceci dès que possible, de transformer subliminalement la charge émotionnelle du drame en acte d’achat… Achat des valeurs de Charliedevenu grand phare des Lumières, achat de Charlie lui-même car à peine le sang séché, on sent déjà poindre sur ce titre, jusqu’alors au bord de la faillite, la souscription exceptionnelle, le numéro spécial à fort tirage, la dotation gouvernementale et l’appel aux dons/compassion.

     

    Le « Je suis Charlie » diffère pourtant très sensiblement de sa matrice créative de référence, « Ich bin ein Berliner », qui a fait depuis bien des émules. Sous ce badge ou ce sticker, cet incroyable piège à cons fait sombrer instantanément le commerçant du coin de la rue, le catho tradi de St Nicolas-du-Chardonnet, le frais lycéen rempli de bons et sincères sentiments, sous le statut de groupies du « bête et méchant » avec, pour seul véritable drapeau, l’un de ces dessins trash de pape sodomite ou d’étron d’homme politique, censé incarner une vision décomplexée, un regard alternatif, une expression du progrès !…

    Que tout cela fleure bon le défouloir et la liberté d’expression, soit ! Que le droit au blasphème puisse être défendu avec vigueur, soit ! Mais de la liberté d’expression à la vision libertaire/nihiliste du monde que véhicule cette presse, il y a évidemment un gouffre que nos post-soixantehuitards veulent subliminalement effacer. L’imposture est là !… L’amalgame est là ! « Ich bin ein Berliner » affirmait les valeurs de l’Occident face à la tyrannie soviétique, valeurs, certes, pourtant tout aussi impérialistes et matérialistes, mais sur ce coup-là Kennedy n’avançait pas masqué et Berlin marquait un enjeu territorial et géopolitique clair. Derrière une caricatureCharlie, dont on nous dit dans le même temps qu’elle est fraîche, anodine et « un vrai coup de poing dans la gueule » se cache l’expression d’un écorché vif de la satire journaleuse façon potache attardé. Il y a certainement de la tripe dans tout cela, mais il y a surtout un vide absolu, une perte de sens quasi pathologique qui a, mine de rien, détruit comme le démontre Zemmour dans son dernier ouvrage les fondamentaux de notre société… Par jeu, fantaisie bourgeoise, universalisme militant, par rejet de tout ordre établi, par mal-être le plus souvent, ce mal-être d’ado septuagénaire, que l’on voudrait partager avec le plus grand nombre pour le normaliser et l’ériger en contre-système de valeurs.

    Le marketing politique à la manœuvre

    Sur BFM, quelques heures après l’épilogue sanglant de Vincennes, Claude Askolovitch a du mal à contenir son enthousiasme : « Les Français nous montrent qu’ils peuvent se lever dans leur diversité »… « Aurons-nous cette capacité à ne pas flatter les mauvais penchants de notre pays, nous tous, politiques et médias compris »… Traduisez : Mettons enfin dans le même sac toutes les résistances au Système, populisme, intégrisme, identité, éternels adversaires de la sacro-sainte diversité. La résistance structurée et argumentée à l’islamisme continue à être présentée comme raciste et génératrice « d’amalgames ». Une vieille histoire ! On croirait de l’Harlem Désir ou du Julien Dray de la grande époque.

    Tout cela est du pain bénit (par Allah) pour le plus misérable président de la VeRépublique, soudainement métamorphosé en chef de guerre bisounours, heureusement (pour nous) secondé par des forces de l’ordre d’exception. Imaginons l’espace d’un instant une réunion politique de crise à l’Elysée avec le président entouré de ses conseillers en communication :

    « François, cette affaire peut réellement être une aubaine pour vous, un président au combat pour les valeurs de la République tire toujours un bénéfice politique de ces moments intenses. Et puis, vous ferez oublier, au moins pour un temps, tout le reste : le déclassement économique de la France reléguée après l’Angleterre, fort heureusement le jour même de l’attentat ; les mauvais chiffres du chômage ; nos difficultés à réformer… Vous apparaissez de fait comme le seul et unique rassembleur. Dans la nation en danger, toute alternative considérée comme risquée (extrémisme, populisme…) ne peut avoir la faveur de l’opinion, qui ne voudra pas ajouter le risque politique aux risques de déstabilisation majeure. C’est aussi pour nous l’occasion de relancer tout le corpus de nos fondamentaux humanistes et universalistes face aux résistances qui sont apparues ces derniers temps dans la sphère intellectuelle. François, nous vous le répétons, bien gérée, cette affaire est une aubaine… Vous aurez ainsi votre « Manif pour tous » avec, vis-à-vis du Front national, un cordon sanitaire reconstitué, régénéré sur les valeurs républicaines, avec à vos côtés l’UOIF, certes fondamentaliste, mais on ne sait jamais… Et surtout, votre meilleur ennemi : Nicolas Sarkozy, dévitalisé sur l’essentiel. »

    Ce plan cynique a toutes les chances de s’accomplir, sauf si, bien sûr, la machine s’emballe trop et que notre président de pacotille révèle une fois encore ses incompétences.

    La capacité du Système à digérer l’événement, les émotions et à les recycler en slogans, en mots d’ordre universalistes nous étonnera toujours. Les pseudo-rebelles, qui n’ont pas compris cette incroyable plasticité, resteront aux yeux de l’histoire les idiots utiles du Système, même si certains d’entre eux affichent, il faut bien le reconnaître, un sacré niveau de testostérone qui les expose au soldat d’Allah.

    Voilà pourquoi on peut être respectueux de l’expression de chacun, dévasté par l’horreur d’un attentat, et fermement opposé au fondamentalisme islamique, principal fléau du monde qui vient, sans pour autant « Etre Charlie ».

    Jean Henri d’Avirac

    SourcePolémia – 12/01/2015

    Image : Dimanche 11 janvier 2015 : Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui présentent la soirée spéciale Je suis Charlie sur France 2.
    La chaîne publique diffusait une émission spéciale conçue par France Inter et France Culture, en direct de l’auditorium de la Maison de la Radio à Paris. L’émission Je suis Charlie présentée par Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui a attiré 3,7 millions de téléspectateurs. De nombreux invités sont venus témoigner, chanter, dessiner en hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo et des prises d’otages. Avec 18,5% de parts d’audience, le programme a été le plus suivi sur l’ensemble de la soirée.

    http://fr.novopress.info/181026/suis-charlie-marketing-recuperation/#more-181026

  • Boko Haram utilise des fillettes comme bombes humaines

    S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, indique :

    "La nouvelle stratégie des terroristes de Boko Haram consistant à utiliser des fillettes innocentes comme bombes humaines est aberrante et inimaginable ».

    « Ces fillettes ont été endoctrinées. On leur a pratiqué un lavage du cerveau pour leur faire croire qu’elles iraient au paradis en accomplissant ces actions. D’ailleurs, nous nous rappelons bien du triste phénomène des enfants soldats dans différentes zones de l’Afrique, qui sont endoctrinés en ayant recours à des méthodologies terrifiantes de lavage du cerveau afin qu’ils deviennent des machines à tuer ».

    « Oui, il s’agit d’un mouvement de type sectaire, indépendant de la grande majorité des musulmans nigérians, qui sont de braves gens. Je suis dans tous les cas très content du fait que certains responsables religieux de premier plan de la communauté musulmane prennent actuellement leurs distances de Boko Haram et qu’ils aient condamné leurs terribles actions, en affirmant qu’elles sont contraires aux enseignements islamiques ».

    « Mais nous devons faire davantage. Je pense à la grande manifestation de Paris contre les attentats meurtriers intervenus en France. Je souhaite ici également une grande manifestation d’unité nationale qui dépasse les divisions politiques, ethniques et religieuses pour dire non à la violence et trouver une solution aux problèmes qui affligent le Nigeria ».

    « Les évacués sont accueillis dans différentes zones du Nigeria, mais ici aussi à Jos. Au cours du temps de Noël, nous avons organisé une collecte ad hoc pour venir en aide aux besoins de ces personnes. Parmi les évacués se trouvent plusieurs prêtres dont la Paroisse a été détruite. Mais il faut souligner qu’il n’existe pas de distinction entre chrétiens et musulmans. Ils ont tous fui face aux violences de Boko Haram, notamment parce qu’au sein de différentes familles, cohabitent pacifiquement des chrétiens et des musulmans. Ceux qui ne partagent pas l’idéologie de Boko Haram, dont de nombreux musulmans, sont contraints à fuir ».

    Michel Janva

  • Vers une criminalisation du citoyen ordinaire

    Auteur : Syti.net

    Nous assistons actuellement à une dérive inquiétante du Droit pénal. Plusieurs nouvelles lois visent un même but: condamner le citoyen ordinaire à des peines d'emprisonnement, même lorsqu'il n'a commis aucun crime...

    La criminalisation de la vie quotidienne

    Alors que le "monde d'en-haut" bénéficie d'une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d'en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes.

    Depuis 2 ans, des lois nouvelles sont apparues simultanément dans les pays occidentaux: leur but est que le citoyen ordinaire devienne condamnable à la prison pour des actes de la vie quotidienne.

    Prison pour les parents dont les enfants ne sont pas allés à l'école.

    Prison pour ceux qui n'ont pas acheté leur billet de train.

    Prison pour les exclus du système économique, mendiants ou squatters.

    Prison pour excès de vitesse. (Au début du mois de Décembre, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un simple excès de vitesse, sans avoir causé d'accident)

    Prison si l'un de vos proches qui vous accompagnait est mort à cause de votre erreur de conduite.

    Prison si l'un de vos amis a causé un accident de voiture après être parti ivre de chez vous.
    (en décembre 2003, un couple a été inculpé pour ce motif en France - voir les archives des "brèves nouvelles du monde" pour les détails)

    Prison si vous causez la mort d'un tiers dans un accident de la route (10 ans de prison, soit davantage que certaines condamnations prononcées -ou réellement exécutées- dans des cas de violences préméditées, viols, actes de torture, ou assassinats)

    Causer la mort d'une personne dans un accident routier est un drame, mais ce n'est pas un crime intentionnel et cela ne doit pas être puni comme tel. Vouloir éliminer tout risque d'accident est un but illusoire, car les risques d'accident existeront tant qu'il y aura des voitures. Une société doit être capable d'accepter une part de risque, car le risque est inhérent à la vie. Dès lors qu'on est vivant, on risque de mourrir. Quand il n'y a plus de risque, c'est qu'on est mort. Et il en est de même pour une société. Une société qui a éliminé tout risque est une société morte.

    Dans l'ordre nouveau qui s'instaure actuellement sans susciter d'opposition réelle, le citoyen ordinaire du monde d'en-bas sera soumis à une oppression permanente, une surveillance électronique constante, et une peur omniprésente. Car qui sème la peur récolte la soumission.

    L'invention du concept de "dangerosité"

    Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas précédemment: la "dangerosité". Comme George Orwell l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant moyen de manipulation des esprits.

    Plutôt que de parler tout simplement de "danger", les médias ont donc inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de "dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient potentiellement coupable.

    Une dérive inquiétante du Droit

    Une fois que les médias ont préparé le terrain et introduit ce nouveau concept, les gouvernements ont créé des nouvelles lois et des nouveaux délits basés sur des notions juridiques floues. On a ainsi créé des peines de prison pour la "mise en danger d'autrui". En vertu cette loi, une personne peut être emprisonnée même si elle n'a causé aucun dommage réel à autrui.

    Grâce au prétexte du 11 Septembre, une étape supplémentaire a été franchie aux Etats-Unis, avec le principe des "arrestations préventives". En matière de terrorisme, vous pouvez désormais être emprisonné pour une durée illimitée (sans jugement et sans limite de délai pour votre jugement), si on pense que vous "pourriez" commettre un acte de terrorisme. Par exemple, posséder des livres sur l'écologie peut faire supposer que vous "pourriez" commettre des actes de terrorisme écologique. La notion d'acte terroriste peut être ainsi étendue à des faits qui n'ont rien à voir avec le terrorisme.

    Cette dérive inquiétante du Droit consiste en la pénalisation des INTENTIONS et non des ACTES.

    Elle est absolument contraire à l'état de droit, à la démocratie, et aux droits de l'homme les plus élémentaires. La pénalisation des actes ou des intentions est exactement ce qui différencie la démocratie du fascisme.

    La pénalisation des intentions est l'outil juridique qui va permettre aux Maitres du Monde de passer à la prochaine étape de leur plan: emprisonner des personnes pour leurs opinions.

    - Source : Syti.net