Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 872

  • Islamo-terrorisme, Taubira minimise le rôle des prisons (Présent 8292)

    Intervenant mardi en marge de sa visite à l’ONU le ministre de la Justice, prenant prétexte que « 16 % seulement » des personnes condamnées pour actes de terrorisme auraient des antécédents judiciaires, a expliqué aux journalistes que la prison est « un des terreaux » de l’extrémisme mais « n’est pas le lieu principal de radicalisation » des djihadistes. Une affirmation qui n’est pas totalement fausse, puisqu’il y a aussi La Mecque et Médine…

    Islamo-terrorisme, Taubira minimise le rôle des prisonsCulture de l’excuse

    Il faut dire que le garde de Sceaux, qui venait d’exposer devant l’ONU « les leçons tirées par la France » des attentats du 11 janvier, avait déjà grandement rassuré nos partenaires en leur expliquant que la réponse au terrorisme ne doit pas être « uniquement sécuritaire » mais doit aussi « prendre en compte les facteurs économiques, culturels et sociaux ». Car, avait-elle ajouté, « le terrorisme se nourrit de la misère, de l’humiliation, du déracinement et du sentiment de ne pas avoir d’avenir », ainsi que des inégalités croissantes entre riches et pauvres. En clair : si les barbares de l’EI décapitent des innocents, c’est un peu notre faute, à nous autres salauds d’Occidentaux racistes et exploiteurs.

     

    Un discours qui ne surprend pas vraiment de la part de l’indépendantiste guyanaise qui, par pure idéologie, a donc ensuite minimisé le rôle de nos prisons dans la radicalisation des islamistes, alors même que celles-ci sont devenues de véritables écoles coraniques.

    « Plusieurs centaines de détenus »

    Un phénomène qui n’est pas nouveau puisqu’en 2013, déjà, Guillaume Larrivé, dans un rapport particulièrement alarmant, avertissait : « Alors qu’environ 60 % de la population carcérale en France (…) peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus. » Et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. Comme en témoignait récemment l’aumônier musulman Mohamed Loueslati racontant dans divers médias comment, en quinze ans de visites quotidiennes dans la prison de Rennes, il a vu « le nombre de détenus dit “radicalisés” augmenter » et « leurs propos devenir de plus en plus violents ».

    Franck Delétraz

    En partenariat avec le quotidien Présent – Chaque jour, retrouvez sur Novopress la Une du quotidien Présent ainsi qu’un article sélectionné par la rédaction et mis gratuitement à votre disposition. Seul quotidien de réinformation, Présent est unique dans le paysage médiatique français. Contribuez à abattre le mur de la bien-pensance et du médiatiquement correct, lisez et faites lire Présent ! Abonnez-vous !

    http://fr.novopress.info/182382/islamo-terrorisme-taubira-minimise-role-prisons-present-8292/

  • Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il "n’était pas exact" que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément : "Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n'était pas exact." 

    Et d’ajouter : "S'il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n'est pas question, n'y d'accuser injustement, ni si peu que ce soit d'être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire."

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti. 

    Fabius ne peut pas ignorer... 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur "C dans l’air", Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci : "Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie." 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à "La Dépêche du Midi", Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci : "Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes." 

    Puis, plus précis : "On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes." 

    Il ment sur les responsabilités qataries 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme. 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence "Foreign Policy", un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement. 

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. 

    L’émir a répondu ceci : "Nous soutenons l’ensemble du peuple palestinien. Nous pensons que le Hamas est une composante très importante du peuple palestinien." 

    Façon alambiquée, mais tout de même claire, de répondre "oui". 

    Bref, quelques jours à peine après les funérailles des victimes des attentats, Laurent Fabius a menti sur les responsabilités qataries dans le financement du terrorisme. Reste à se poser une question très brève et très simple : pourquoi ?

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Scènes de guerre entre gangs à Marseille

    La police a été visée par des tirs de kalachnikov, lundi à la Castellane. La visite sur place de Manuel Valls a été gâchée par ce subit accès de violence.

     

    Le crime décidément n’a que faire du calendrier gouvernemental. Alors que Marseille accueillait, ce lundi, le premier ministre, Manuel Valls, et son ministre de l’Intérieur notamment, pour féliciter les forces de l’ordre locales de leurs résultats encourageants dans la lutte contre la délinquance, une vague de violence a déferlé sur la cité de la Castellane, dans le nord de la ville. Le patron de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel, a même été pris sous le feu des kalachnikovs, alors qu’il se rendait sur place. Du jamais-vu.

    Tout a commencé vers 9 h 30, par « des parents inquiets qui voyaient des jeunes encagoulés et armés s’installer un peu partout dans la cité, y compris des snipers sur les toits », raconte Samia Ghali, sénatrice socialiste des quartiers nord. « D’ordinaire, les dealers ne sont pas si matinaux », ironise un témoin.

    Un père de famille, qui a vu les voyous armés, a assuré à La Provence avoir foncé prévenir une école toute proche. « Mais une maîtresse était déjà tombée nez à nez avec deux jeunes en armes », s’aperçoit-il. L’inspecteur général Bourniquel est alerté instantanément. Il adopte des mesures d’urgence. Les maîtresses de tous les établissements scolaires environnants sont invitées à garder les enfants à l’intérieur des bâtiments scolaires et à supprimer les récréations.

    « Pression permanente »

    C’est là que tonnent les premiers coups de feu, « une rafale, en fait. On l’a sentie hyper près, ça venait du pied de la colline », raconte un témoin. Pendant ce temps, les effectifs de police convergent vers le lieu des tirs. Le patron de la police marseillaise se rend sur place avec sa propre voiture. Accompagné d’un commandant de police, il tente de rejoindre un point haut du quartier pour diriger les opérations d’intervention. Souhaitant protéger la population et espérant faire cesser la fusillade, il demande à son chauffeur de mettre la sirène à deux tons, alors qu’il approche. Mais les malfaiteurs, loin d’être impressionnés, tirent dans sa direction. Le commandant qui l’accompagne stoppe le véhicule et doit se coucher au sol. La voiture n’est pas atteinte, mais des impacts de balles ont été relevés à 2 ou 3 mètres, dans un talus. « On s’est fait rafaler d’entrée de jeu », déclare, stupéfait, le patron de la police de Marseille. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Scenes-de-guerre-entre-gangs-a

  • Profanation de 5 églises en trois jours près de Lyon

    Et pas un mot dans la presse. Imaginons qu’une synagogue est été vandalisée… Trois jours de pleurnicherie, de dénonciation du nouvel antisémitisme, 50 ressources des forces de l’ordre mobilisées H24 pour retrouver les auteurs etc.. Pour les églises, rien ! Alors qu’il y avait déjà eu 4 autres profanations dans le même département (l’Ain) en novembre 2014 ! (voir ici)

    • Vendredi 6 février 2015, les paroissiens de Neuville-les-Dames, dans le groupement paroissial de Châtillon-sur-Chalaronne, ont découvert que le tabernacle de l’église Saint-Maurice avait été fracturé, et que le ciboire (coupe qui contient les hosties) qu’il contenait avait été dérobé.
    • Le même soir, les paroissiens d’Ambronay ont remarqué eux aussi le vol d’un ciboire à l’église Notre-Dame.
    • Samedi 7 février, à Vonnas a été constaté le vol de deux ciboires de l’église Saint-Martin.
    • le samedi 7 février, le curé de Montluel a découvert que le ciboire et les hosties de la collégiale Notre-Dame-des-Marais avaient été volés.
    • Dimanche 8 février, à Jujurieux (groupement paroissial de Pont-d’Ain), Les fidèles ont découvert qu’un autre ciboire avait été dérobé dans l’église Saint-Etienne.

    Dans quatre cas (sauf à Montluel donc), les hosties consacrées n’ont pas été dérobées, mais abandonnées sur place.

    Source : FDS

    http://www.contre-info.com/

  • 80 djihadistes français tués en Syrie et en Irak

    Lu ici :

    "Ce sont près de 1 400 personnes qui ont été identifiées, Français ou résidents, comme étant en relation avec ces filières. Environ 750 y séjournent ou ont séjourné, 410 seraient aujourd'hui sur place, 260 repartis, et 80 Français ou résidents en France ont été tués sur place", a déclaré le Premier ministre lundi sur Europe 1."

    Et ce ne sont que les chiffres officiels jugés communiquables aux Français par le gouvernement socialiste... Ce ne sont en fait que des estimations qu'il faudrait sans doute multiplier par 3 pour approcher de la vérité.

    Philippe Carhon

  • La solution d’un foudre de guère : fournir des armes à l’Ukraine (Dr Breedlove)

    Les partisans d’une politique de force s’activent à créer de l’irréparable.

    Dr Folamour, ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe, c’est le titre, en version française, de la tragi-comédie explosive qui marqua le début de la renommée mondiale de Stanley Kubrick. Sorti en pleine guerre froide entre le « monde libre » et le bloc soviétique, six mois après l’assassinat de John Kennedy, deux ans après la fameuse crise des missiles qui mit la planète à un cheveu de la Troisième Guerre mondiale, le film, presque constamment drôle, déroule l’implacable scénario d’une escalade. On y voit comment, par la faute d’une poignée de faucons, plus vrais que nature, et de la malchance, ce qui était à l’origine un simple incident, dans le cadre de grandes manœuvres de routine, débouche, en dépit des efforts du président américain et de son homologue soviétique, sur l’Apocalypse. L’un des personnages principaux, particulièrement néfaste, de cette fiction est donc ce fameux Dr Folamour, en anglais Dr. Strangelove, savant nazi mal débarbouillé de son idéologie et recyclé par les États-Unis dans la recherche militaire, un dingue pas doux du tout.

    Lire la suite

  • Œil pour œil, dent pour dent : la riposte jordanienne face à l’ État islamique

    Œil pour œil, dent pour dent. L’État islamique a revendiqué lundi, dans une vidéo atroce montrant le jeune homme de 26 ans brûler vif dans une cage, l’assassinat du pilote jordanien qu’il avait capturé en décembre. Mercredi matin, à l’aube, Aman, qui avait promis une riposte « terrible », a pendu deux djihadistes irakiens qu’il tenait prisonniers et avait condamnés à mort, un responsable d’Al-Qaïda et une femme dont l’État islamique avait un moment cherché à négocier la libération contre le jeune pilote jordanien.

    Les Inrocks parlent « d’escalade de l’horreur », Courrier international évoque un « acte de vengeance plus que de justice ».

    L’Occident interdit regarde cela comme s’il n’était qu’un observateur extérieur. Comme si ces mœurs un peu sauvages, cette façon de faire expéditive ne le concernait pas vraiment.

    Sauf qu’il n’est pas un observateur extérieur, et si le jeune pilote a subi ce sort abominable, c’est bien parce qu’il était un soldat de la coalition : le peuple jordanien, d’ailleurs, en fait assez grief à son roi.

    Lire la suite

  • La France se lance dans la contre-propagande face aux djihadistes

    Contrer la propagande des organisations djihadistes sur Internet, c’est ce que cherche à faire l’armée française. Une cinquantaine de militaires spécialisés va être mobilisée pour affronter l’organisation de l’Etat islamique sur l’un des terrains où elle est en pointe : Internet et les réseaux sociaux tels que Facebook ou encore Twitter. Cette cellule de contre-propagande sera installée à Lyon, au Centre interarmées d’actions dans l’environnement (CIAE). Elle pourra communiquer, à couvert ou non auprès des populations civiles. Objectif : utiliser une fausse identité pour rentrer en contact avec des recruteurs et tenter de dissuader des individus de partir. C’est dans le contexte de la guerre d’Algérie que la France a eu recours pour la dernière fois à des opérations importantes de contre-propagande.

    http://fr.novopress.info/

  • ANTI-TERRORISME: L’EUROPE COMME UN CABRI…

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch

    Le 19 janvier dernier à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont réunis pour discuter des moyens pour améliorer la coopération anti-terroriste après les attentats de Paris. A l’ordre du jour : l'amélioration de la coopération avec les pays arabes, le renforcement des contrôles aux frontières de l'espace Schengen, la lutte contre le trafic d'armes et la création d'un registre commun des passagers aériens : le Passenger Name Record (PNR). Ce registre permettrait aux Etats européens d'échanger les données personnelles des voyageurs aériens et de les croiser, avant leur entrée sur le territoire européen, avec des bases de données concernant les personnes dangereuses. La directive relative au PNR est dans les tuyaux depuis 2011, mais sa mise en œuvre reste bloquée par le Parlement européen qui réclame d'abord l'adoption d'une législation européenne sur la protection des données… Hallucinant ! Une quinzaine de pays européens se sont toutefois déjà dotés de systèmes nationaux.

    Parallèlement à ces difficultés, « il faut qu'on renforce notre façon de coopérer (...) avec les pays arabes », a affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini avant la réunion des 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE à laquelle était convié le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi. « Les attaques terroristes ciblent surtout les musulmans dans le monde, il nous faut donc une alliance, un dialogue pour faire face ensemble » a-t-elle insisté. C’est bien, mais concrètement qu’est-ce que cela signifie ?

    Face à une telle impuissance, résonnent ces mots prononcés par le général de Gaulle lors d’un entretien télévisé le 14 décembre 1965 : « dès lors que nous ne nous battons plus entre Européens occidentaux, dès lors qu'il n'y a plus de rivalités immédiates et qu'il n 'y a pas de guerre, ni même de guerre imaginable, entre la France et l'Allemagne, entre la France et l'Italie et, bien entendu, entre la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Angleterre, eh bien ! il est absolument normal que s'établisse entre ces pays occidentaux une solidarité. C'est cela l'Europe, et je crois que cette solidarité doit être organisée. Mais il s'agit de savoir comment et sous quelle forme (…) Alors, il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l'Europe ! », « l'Europe ! », « l'Europe ! » mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien ».

    Toujours prisonnière de cette « logique du cabri », l’Europe - malgré toutes ses pesanteurs et dysfonctionnements -, reste confrontée à des menaces terroristes ciblant tant son territoire que ses intérêts à l’étranger. Celles-ci s’avèrent maintenant d’autant plus dangereuses que les organisations qui les portent, disposent de bases-arrières, de profondeurs géographique et stratégique de plus en plus étendues et organisées. Par conséquent, et c’est un constat de simple bon sens, l’Europe doit mettre en œuvre une véritable coopération policière et judiciaire permettant d’identifier et de tracer, le plus en amont possible, les acteurs susceptible de passer à l’acte. L’Europe doit aussi apporter des réponses concrètes et opérationnelles aux structures implantées sur ses territoires qui diffusent la propagande salafo-jihadiste (idéologies des Frères musulmans et du wahhabisme) à destination de citoyens fragilisées par la crise économique, sociale et culturelle.

    Compte-tenu de la fluidité de déplacement instaurée par l’espace Schengen, il sera vain de travailler « nationalement » sur ces deux priorités précédemment soulignées, si les informations recueillies ici ou là ne sont pas immédiatement mises en commun par tous les membres de ce même espace. Et ici point n’est besoin de réactiver la « logique du cabri » en attendant la mise sur pied d’un improbable « service européen de renseignement ». Un travail efficace de renseignement ne peut s’effectuer que sur des bases stato-nationales, une coopération non moins efficace ne pouvant se développer que de manière strictement bilatérale. Toutefois, ce rappel du réel n’empêche absolument pas les coopérations européennes nécessaires que nous venons de rappeler… ne serait-ce que pour assurer l’identification, sinon la prise en charge des éventuels candidats européens au jihad en Irak, en Syrie, au Sahel ou ailleurs !

    Dans une note pour la Fondation Robert Schuman[1], Alain Chouet - ancien chef du Service de renseignement de sécurité des services extérieurs français -, rappelle : « quant à l’inévitable risque terroriste sur sol européen, qui ne relève en aucun cas d’une prévention militaire mais - comme toute menace criminelle - de l’action des services de renseignement, de police et de justice appuyée sur une politique commune de prévention éducative, culturelle et social, il requiert une réelle coopération multilatérale des 28 Etats membres, sans a priori ni tabous de « bien -pensance », pour l’identification, la surveillance, le suivi et, le cas échéant, la neutralisation des personnes et milieux à risques, qu’ils soient résidents ou de retour des théâtres d’affrontement ».

    Principale difficulté : la « bien - pensance » qui irrigue encore nombre d’institutions et de mécanismes européens. Ainsi, l’abondante jurisprudence de la Commission européenne des droits de l’homme ne tient pas compte, le plus souvent, ni de la géographie ni de l’histoire mais avant tout des prescriptions d’une « bobologie » hors-sol partant du principe que l’homme est naturellement et foncièrement bon ensoi/pour soi, mais que c’est la société qui le corrompt… En Europe, et pas seulement contre la « logique du cabri », une véritable révolution culturelle s’impose…

    Richard Labévière, 2 février 2015

    Rédacteur en chef du magazine en ligne : prochetmoyen-orient.ch

    [1] Questions d’Europe, numéro 339, 12 janvier 2015.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • France : Pour la première fois, un homme est condamné pour avoir laissé conduire son ami ivre

    Attention, sous couvert de bonnes intentions ce jugement est extrêmement dangereux. En poussant un peu plus loin le raisonnement nous pourrions être tenus responsables des actes de nos amis et pourquoi pas de nos voisins. Espérons que cette condamnation ne fasse pas jurisprudence.

    Le 22 décembre 2012, vers 5h du matin, Charlotte, 18 ans, mourrait après avoir été renversée par un automobiliste. Roulant à toute vitesse, sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants, et sans permis de conduire valide, ce Montpelliérain de 35 ans avait pris la fuite après le drame avant d’être arrêté quelques heures plus tard. Ce jeudi après-midi, plus de deux ans après les faits, la cour d’appel de Montpellier a confirmé le jugement de la première instance, soit une condamnation à six ans de réclusion criminelle.
    Une première en France

    Le caractère «historique» de l’arrêt de la cour est ailleurs: l’ami du chauffard, qui a fauché Charlotte, a lui aussi été condamné. Il avait prêté son véhicule et laissé partir son ami: il écope de dix-huit mois de prison avec sursis, contre un an dont six mois avec sursis en première instance. Etre condamné pour avoir laissé conduire un ami ivre qui commet un homicide sur la route, c’est une première en France. «C’est un combat que l’on avait engagé il y a deux ans, explique Stéphane Landais, le père de Charlotte. Si on peut empêcher quelqu’un de prendre le volant, il faut le faire. Cela peut sauver des vies. On espère que ce jugement permettra d’aller vers plus de responsabilisation des citoyens. Il y a un vide juridique en France, qu’il faut combler…»

    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/