ici en VO : Un des plus hauts dirigeants religieux de l'Afrique a accusé l'Occident d'ignorer la menace du groupe islamiste Boko Haram, quelques jours seulement après le massacre de 2000 personnes.
La différence de traitement choque l'Afrique.
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ici en VO : Un des plus hauts dirigeants religieux de l'Afrique a accusé l'Occident d'ignorer la menace du groupe islamiste Boko Haram, quelques jours seulement après le massacre de 2000 personnes.
La différence de traitement choque l'Afrique.
Demain aura lieu la grande manifestation républicaine suite aux attentats qui ont eu lieu cette semaine et dans lesquels 17 personnes ont trouvé la mort, sans compter les terroristes abattus par la police. Cette manifestation rassemblera sans doute au moins un million de personnes à Paris et plusieurs millions si l’on ajoute les manifestations en Province qui auront lieu simultanément. Toute la France bien-pensante sera présente puisque sont déjà annoncés tous les partis (PC, PS, EELV, UMP, etc., le FN ne défilera qu’en province), mais aussi toutes les ligues de vertu (ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, le CRIF, la Licra, MRAP,…), toutes les religions (l’église conciliaire, les Juifs, les musulmans, etc), des dirigeants étrangers (les principaux dirigeants européens tels Cameron, Merkel, etc.), mais aussi des dirigeants venus d’autres continents, tel Avigdor Lieberman qui représentera Israël. Ne manquera qu’Obama, mais soyons certains qu’il se fendra d’un communiqué de soutien depuis la Maison Blanche.
Le but de cette marche ? Réaffirmer les valeurs républicaines (entendre les valeurs voulues par les mondialistes), tels le « vivre ensemble » ou l’immigration sans limite, suite à un attentat terroriste qui pourrait leur faire de l’ombre.
Bref, le but est de nous faire oublier que les terroristes qui ont agi cette semaine appartiennent à une religion bien précise, religion totalement étrangère à l’Europe. Dans la manifestation de demain, on ne rappellera pas que les mots prononcés par les terroristes après le carnage de Charlie Hebdo furent : « On a vengé le prophète », qu’ils ont fréquenté des mosquées soi-disant modérées (les frères Kouachi ont longtemps fréquenté la mosquée de Gennevilliers, c’est-à-dire, soit dit en passant, la même qu’a fréquenté la chanteuse Diam’s). Ces vérités seront tues. Tout ça pour servir les intérêts des mondialistes et endormir le bon peuple afin de continuer à islamiser l’Europe, à continuer à construire toujours plus de mosquées, à céder toujours plus aux revendications communautaristes, alors que la réaction saine eut été de rappeler que cette religion n’a rien à faire sur notre continent, qu’elle y est totalement étrangère et que depuis son introduction elle apporte plus d’ennuis qu’autres choses à notre pays, comme le montrent les affaires précédentes (Merah, Nemmouche –entre autres-) et aujourd’hui, donc, ces attentats. Dans la manif de demain, on ne dira surtout pas que tous ces problèmes n’existeraient pas s’il n’y avait pas eu l’immigration massive de ces 40 dernières années. Ce sera finalement la manifestation des bisounours qui feindront de ne pas comprendre ce qui s’est passé cette semaine, le tout étant évidemment orchestré par les élites mondialistes, élites pour leur part conscientes de la réalité et qui osent tout. D’ailleurs, il est assez cocasse que la plupart des dignitaires musulmans manifesteront côte à côte avec Avigdor Lieberman, dirigeant d’extrême-droite en Israël, dans le but d’affirmer « le vivre ensemble » (sic) quand on sait comment ce pays ce comporte avec les Palestiniens, qui sont, eux, sur leur propre sol en Palestine. Mais, on le sait, le sort des Palestiniens n’est pas la priorité des mondialistes, bien au contraire…
On voit donc que le Système sait très bien récupérer tous les événements, y compris ceux qui a priori pourraient lui être hostiles. C’est toujours de la même façon qu’il agit. Pour notre part, afin de montrer notre réprobation au terrorisme, tout en montrant que nous ne sommes pas dupes, nous faisons nôtre le bon mot de Jean-Marie Le Pen et demain nous serons « Charlie Martel ».
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PS : On lira très avantageusement dans Rivarol de cette semaine un article de Jim Reeves qui montre comment le Système a récupéré la prise d’otage en Australie qui a eu lieu il y a moins d’un mois. Alors que, comme la France cette semaine, ce pays a été sidéré – cela ne s’était jamais vu là-bas -, et alors que le terroriste est un immigré mahométan, au final il se trouve foultitudes de bisounours qui se disent solidaires… des musulmans.
article du 10 janvier 2015
http://www.contre-info.com/comment-le-systeme-recupere-un-attentat-terroriste#more-36214
Lu ici :
"Le tir d’une demi-douzaine de gros mortiers de feux d’artifice a été entendu de Bregille à Saint-Claude, deux quartiers diamétralement opposés et éloignés de la capitale régionale, mercredi, vers 21 h 30. Ils provenaient du quartier de la Grette où, visiblement, l’annonce de l’attentat contre l’hebdomadaire « Charlie Hebdo », a été fêtée par quelques individus. Quelques minutes auparavant, la police était intervenue au 29 H, sur appel au « 17 », pour des perturbateurs dans les étages de la cage d’escalier.
Sur place, la patrouille a été immédiatement la cible de projectiles divers, balancés aux cris de « Allahu akbar… » par une dizaine d’individus, vêtus de sombre. « On en a tué deux, on va continuer », ont ajouté les jeunes gens, tandis que l’équipage de police faisait marche arrière afin de ne pas envenimer les choses. Le tir festif s’est produit après leur départ."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Cette nuit, lors d’un collage d’affiches à Paris sur le parcours de la « marche républicaine » de cet après-midi, des militants du Parti de la France ont été arrêtés Place de la Nation, interrogés au poste pendant 4h et leurs affiches ont été confisquées sur ordre d’un juge. La République française semble avoir retrouvé ses priorités…
Pourquoi le PdF ne défilera pas aujourd’hui ? cliquez ici
Source: Synthèse nationale
Il est indigne d’exploiter cette tragédie à des fins politiques.
Les événements tragiques que nous connaissons doivent inspirer à tous les Français du recueillement et de la compassion pour les victimes et leurs proches et, à nos gouvernants, la volonté de faire front, avec fermeté et lucidité, dans une guerre d’un genre nouveau. Il est pour le moins regrettable que l’union nationale officiellement prônée dissimule, chez certains, bien des arrière-pensées, des non-dits et des incohérences.
La plupart des dirigeants politiques ont déclaré à juste titre qu’il ne fallait surtout pas faire d’amalgame. Mais ce n’est pas résoudre le problème que de vouloir nier que ces terroristes, qu’ils se réclament d’Al-Qaïda ou de Daech, aient quelque chose à voir avec l’islam. Pour résoudre un problème, il faut d’abord le poser. Nier cette proximité, ne pas clarifier la situation, ce n’est ni protéger ni respecter les Français de confession musulmane qui, dans leur grande majorité, sont intégrés ou souhaitent l’être ; c’est une forme de lâcheté, c’est laisser le champ libre aux amalgames.
Charlie Hebdo représentait la pire forme de l’idéologie libertaire qui, sous couvert de contestation et de transgression, était sanctuarisée par le pouvoir actuellement en place dont elle était l’insigne agent symbolique et moral. En une image, Charlie Hebdo, c’était le « beauf » de Cabu : ce sale franchouillard raciste moustachu dont on cherchait à faire croire qu’il était la lie de l’humanité et sur lequel on tapait sans fin comme s’il était le tortionnaire malfaisant des gentilles populations immigrées venues enrichir la France. Oui mais voilà, le moustachu cachait un barbu, et le beauf consumériste, un fanatique impitoyable. Le xénophobe d’apparat cachait un fondamentaliste et s’il arrivait à Charlie Hebdo de brocarder le second, c’était en le mettant sur le même plan que le premier ; ainsi d’une couverture à l’autre, une Marine le Pen nazifiée pouvait-elle croiser un Pape pédophile sodomite suivi d’un Mahomet explosif…
Sale beauf, sale babtou
Les prétendus défenseurs de la « liberté d’expression » n’étaient en vérité rien d’autre que les défenseurs sectaires de l’expression libertaire, et ils étaient prêts à toutes les vilénies dès lors qu’il s’agissait de conspuer ce qui contrevenait à leur propre idéologie. Ce faisant, ils ne se rendaient même pas compte, ou si peu et si mal, qu’ils entretenaient précisément les clichés racistes mêmes qu’ils prétendaient par ailleurs combattre. Car enfin, quelle différence y a-t-il entre le « sale beauf » de Cabu et le « sale babtou » des réseaux sociaux et des banlieues? Les deux, dans les yeux de leurs adversaires, n’étaient somme toute rien d’autre que des « gros porcs »…
Les prétendus défenseurs de la « liberté d’expression » n’étaient en vérité rien d’autre que les défenseurs sectaires de l’expression libertaire, et ils étaient prêts à toutes les vilénies dès lors qu’il s’agissait de conspuer ce qui contrevenait à leur propre idéologie. Ce faisant, ils ne se rendaient même pas compte, ou si peu et si mal, qu’ils entretenaient précisément les clichés racistes mêmes qu’ils prétendaient par ailleurs combattre.
Le premier était seulement l’archétype matriciel du second dont il a (entre autres facteurs) favorisé l’apparition. Ainsi, les clichés anti-racistes de Charlie Hebdo ont accompagné et avalisé les clichés racistes des « cités », qui, on expliquera pourquoi plus loin, le lui ont bien rendu.
Crachoir de la gauche cléricale
Charlie Hebdo, c’était donc cela : une grande soupe relativiste où tout ce qui ne ressemblait pas à une exigence compassionnelle humanitariste très vaguement étayée par des postulats marxistes devenait immédiatement fasciste ; où tout ce qui ne s’apparentait pas aux mouvements du cœur de belles âmes nihilistes boboïsées apparaissait alors comme les prémisses d’une dictature… En vérité, cette contestation anarcho-nihiliste de tous les ordres en cachait bien un d’ordre : celui d’un pouvoir qui subventionnait le journal et sans lequel il aurait déjà eu disparu depuis beau temps. C’est qu’au fond, Charlie Hebdo incarnait les aspirations morales (moralement anti-morales devrait-on dire) de la génération 68 qui, embourgeoisée jusqu’à l’overdose, gardait comme un animal de compagnie attendrissant cette sorte de souvenir de sa fougue transgressive de jeunesse ; une « potiche » du pouvoir, ponctuellement utile pour victimiser le patriotisme, utile parfois aussi pour servir de caution de « tolérance » universaliste lorsqu’il s’agissait de prétendre défendre un humanisme dont on se demandait bien ce qu’il avait encore à voir avec celui de Pic de la Mirandole.
C’est qu’au fond, Charlie Hebdo incarnait les aspirations morales (moralement anti-morales devrait-on dire) de la génération 68 qui, embourgeoisée jusqu’à l’overdose, gardait comme un animal de compagnie attendrissant cette sorte de souvenir de sa fougue transgressive de jeunesse ; une « potiche » du pouvoir, ponctuellement utile pour victimiser le patriotisme, utile parfois aussi pour servir de caution de « tolérance » universaliste lorsqu’il s’agissait de prétendre défendre un humanisme dont on se demandait bien ce qu’il avait encore à voir avec celui de Pic de la Mirandole.
Ce qui a été tué, c’est donc l’animal de compagnie du système. Son caniche. Son fétiche aussi, son objet magique, une de ses innombrables cautions libertaires progressistes. Pas étonnant donc que le glas (l’ironie symbolique cache une évidence littérale) ait pu résonner pour lui. C’est qu’en effet Charlie Hebdo était bien le seuil d’une Eglise, ou du moins sa crypte : le lieu où la gauche cléricale entreposait ses trésors obscènes et vulgairement conformistes, l’auge où elle lançait ses crachats fatigués de vieux soixante-huitards lassés de vivre. Ils crachaient sur tout ce qui ressemble à de l’ordre, mais ce faisant promouvaient réellement un ordre : celui de l’individu détaché de tout et donc ré-ingurgité immédiatement par le dispositif technico-financier qui flatte ses intentions et ses projets.
Ce qui a été pulvérisé, c’est le temple-crachoir d’une gauche dont la revendication de liberté n’était que le cache-misère du mondialisme le plus aliénant.
Libéralisme du sens contre littéralisme du sens : le retour du négatif
En attaquant Charlie Hebdo, les djihadistes n’ont donc pas attaqué la liberté d’expression. Ils ont attaqué par ordre sémantique d’importance : des personnes (les victimes objectives), l’Etat – ou plutôt les derniers restes d’un Etat presqu’entièrement dominé par les forces internationales de la finance et du numérique (mais il s’agit tout de même d’une attaque contre les institutions de Justice et de Police) -, et enfin la théologie implicite qui sous-tend cet Etat moribond et le projet universaliste du progressisme libertaire : l’idée que l’individu n’est libre que lorsqu’il a la licence de vomir tout ce qui n’est pas lui, au point d’ailleurs de se faire, quand il le juge utile, le censeur de ses contradicteurs (Charlie Hebdo avait demandé l’interdiction du Front national).
Charlie Hebdo qui meurt dans une explosion de contradictions, c’est la revanche de l’Histoire contre tous ceux qui pensaient en être sortis pour flotter sans but dans le non-lieu de leur quant-à-soi hédonisto-technoïde. Il est tragique que cette revanche passe ici par la vengeance d’une secte mahométane malfaisante et cruelle. Il était cependant inéluctable qu’un jour ou l’autre, ce nihilisme de l’individu rendu fou sans Dieu, rencontrât ce nihilisme de la secte des fous de Dieu…
Que signifie donc la mort de Charlie Hebdo ?
Que l’idéologie progressiste libertaire, alibi de l’ordre prométhéen mondialisé, est morte. Qu’à vouloir évacuer du réel tout ce qui nous dérange en lui, c’est le réel qui finit par nous évacuer. Que celui qui croit qu’il peut chasser de l’expérience, par simple décret arbitraire, tout ce qui contrarie ses desseins, se retrouve bientôt ravalé par ce que l’expérience contient de plus irréductible : la violence brute, aveugle, injuste. Charlie Hebdo voulait une vie de jouissance, sans attaches à quoi que ce soit d’autre que soi-même, Charlie Hebdo a été détruit de manière immanente par ce négatif qu’il s’efforçait à tout prix de nier : le littéralisme mahométan, soit la forme la plus brutale et la plus bête de la détermination historique. Ils ont moqué le beauf moustachu, ils ont eu le fanatique barbu. Ils ont promu la liberté en criminalisant tout ce qui n’était pas conforme à leur propre licence, ils ont eu l’aliénation effrayante et cruelle d’un jugement théocratique. Ils ont méprisé le patriotisme, leur mort révèle un mouvement du peuple français. Ils ont conchié l’Eglise, et c’est le glas de Notre-Dame de Paris qui a résonné pour eux. Bref, Charlie Hebdo qui meurt dans une explosion de contradictions, c’est la revanche de l’Histoire contre tous ceux qui pensaient en être sortis pour flotter sans but dans le non-lieu de leur quant-à-soi hédonisto-technoïde. Il est tragique que cette revanche passe ici par la vengeance d’une secte mahométane malfaisante et cruelle. Il était cependant inéluctable qu’un jour ou l’autre, ce nihilisme de l’individu rendu fou sans Dieu, rencontrât ce nihilisme de la secte des fous de Dieu…
Le littéralisme religieux le plus fou est la réponse la plus simple qu’a donné l’Histoire au libéralisme moral le plus bête.
Crise identitaire : ils sont Charlie et ils sont morts
Ce que révèle enfin cette défaite idéologique transparaît aussi dans la prolifération écœurante des « Je suis » (Charlie, Kouachi, Charles Martel, juif etc.). Cette inflation revendicatrice a au moins un mérite objectif : révéler que dans ce conflit interne au nihilisme, c’est bien l’identité qui est en jeu et rien d’autre. C’est bien d’être dont il s’agit dans l’élément de l’Histoire, toujours, tout le temps, partout. D’être, personnel, familial, collectif, national, civilisationnel. Ceux qui manifesteront dimanche, eux, ont choisi leur camp. Ils sont Charlie ? Ils excluent les patriotes et préviennent des dangers de l’islamophobie et du racisme au moment même où l’islam les détruit et déploie sa haine anti-occidentale ? Alors oui, cela est bien clair, ils sont Charlie, c’est-à-dire qu’ils sont déjà morts.
Ce qui sauve de l’affrontement de Charlie et de la charia, ce n’est pas Charlie. Lui a déjà perdu la bataille. L’imposture soixante-huitarde a pris fin il y a trois jours.
Ils n’ont rien compris, ils n’ont tiré aucune leçon, pas saisi que le libéralisme-libertaire et le fanatisme littéraliste sont les deux faces d’une même pièce : une culture de mort, morale, par l’atomisation individualiste, une culture de mort, physique, par le massacre aveugle. En proclamant qu’ils sont Charlie, ils prolongent la nuit de cette obscurité progressiste qui n’est que le contrepoint de l’obscurantisme mahométan. Ils contribuent, encore et toujours, à favoriser les conditions de développement du négatif qui pourtant les a presque déjà complètement détruits.
Notre être à nous, lui, est bien vivant, parce qu’il est français. Qu’il ne croit pas à la fable du progrès, au multiculturalisme, à la République abstraite, au mondialisme souriant. Ce qui sauve de l’affrontement de Charlie et de la charia, ce n’est pasCharlie. Lui a déjà perdu la bataille. L’imposture soixante-huitarde a pris fin il y a trois jours. Non, le nom qui sauve de ce conflit des nuits, c’est François. Parce que dans ce nom se loge l’héritage d’une nation, l’exigence d’une foi, la promesse d’une vie qui a déjà démontré par le passé qu’elle avait la noblesse rigoureuse d’un destin.
La stratégie est limpide : provoquer par la stupeur du massacre un réflexe d’identification aux valeurs d’un organe qui, justement, s’évertue déjà à nous combattre de l’intérieur. A nous d’être plus déterminés et intelligents qu’eux. A nous de contredire cette secte mahométane en reconnaissant queCharlie, avec ses coups de crayons contre les « sales beaufs » préparait de fait les coups de couteaux contre les « sales babtous ».
Réveil
Nos adversaires ont été extrêmement intelligents en commençant par tuer ceux qui collaboraient depuis des décennies à notre extinction. Car ce faisant, ils veulent que nous nous identifions encore plus à ceux qui, ici-même, nient que nous existions. La stratégie est limpide : provoquer par la stupeur du massacre un réflexe d’identification aux valeurs d’un organe qui, justement, s’évertue déjà à nous combattre de l’intérieur. A nous d’être plus déterminés et intelligents qu’eux. A nous de contredire cette secte mahométane en reconnaissant que Charlie, avec ses coups de crayons contre les « sales beaufs » préparait de fait les coups de couteaux contre les « sales babtous ». A nous d’assumer enfin que si la France survit à Charlie c’est justement parce qu’elle ne s’y est jamais réduite et qu’elle ne s’est jamais identifiée à lui.
Charlie est mort et ceux qui continuent de s’en revendiquer sont morts aussi. Les autres sont éveillés et vivants. Ils sont la France. Et ce sont eux qui gagneront la guerre qui advient.
Ulysse
@ULYSSEimmortal
http://fr.novopress.info/180848/tribune-ils-sont-charlie-ils-sont-deja-morts-par-ulysse/#more-180848
Marine Le Pen, la présidente du Front national (FN), souhaite un référendum sur la peine de mort, a-t-elle déclaré jeudi sur France 2, en lien avec l’attaque meurtrière perpétrée au siège de Charlie Hebdo.
Si elle gagne les élections présidentielles en 2017, elle prendra une initiative en ce sens, a-t-elle assuré. Selon Mme Le Pen, les Français ont le droit de décider.
« Moi, à titre personnel, je pense que la peine de mort doit exister dans notre arsenal juridique, à charge évidemment pour les jurés, pour les crimes les plus odieux, de pouvoir faire ce choix », a-t-elle précisé.
Après l’attentat contre Charlie hebdo, Benoit Rayski, historien et journaliste, explique pourquoi il n’ira pas manifester dimanche.
Tout m’incite à y aller. Mais je n’aime pas fréquenter les faux culs. C’est salissant.
Libération appelle à manifester dimanche. Je lis dans ce journal sous la signature de Laurent Joffrin que les terroristes se sont trompés de cibles et que les vrais terroristes (à abattre ?) sont les islamophobes. [...]
Différents autres médias, Telerama, Mediapart, Les Inrocks, appellent également avec le même brouet indigeste et répétitif : « Pour la liberté et contre l’islamophobie ». La liberté telle que je la conçois est aussi celle d’être islamophobe. Je n’irai pas manifester avec eux.
Dominique Sopo et Sos Racisme annonce sur un ton solennel que la présence du FN à la manifestation serait une honte et un dévoiement. Je préfère manifester avec un sympathisant frontiste plutôt qu’avec M. Sopo. Je n’irai pas manifester. [...]
http://www.fdesouche.com/551855-charlie-hebdo-benoit-rayski-nirai-pas-manifester-les-faux-culs
Les enlèvements d’otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida depuis 2008. La France en a payé près de la moitié, selon une enquête du New York Times.
«Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique .(et supposé cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).
Le commerce des otages est une activité lucrative. Les rançons ont rapporté près de 125 millions de dollars à al-Qaida et ses groupes affiliés depuis 2008, selon une longue enquête du New York Times.
Selon le journal, la France est le principal payeur de rançons. Elle le fait directement ou par des intermédiaires comme Areva ou certains pays du Golfe.
Paris a versé 58,1 millions de dollars depuis 2008 pour libérer ses ressortissants retenus par al-Qaida au Maghreb islamique. Mais le chiffre pourrait être plus élevé, dans la mesure où le quotidien américain mentionne également une rançon de 9,5 millions de dollars pour libérer trois ressortissant français, sans avoir établi qui l’avait payé.
Arrive ensuite la Suisse avec 12,4 millions de dollars et l’Espagne avec 10,1 millions de dollars. Le Qatar et Oman ont également payé des rançons à al-Qaida dans la péninsule arabique. Entre 2012 et 2013, ils ont versé 20,4 millions de dollars pour libérer deux Finlandais, un Australien et un Suisse. Ces deux pays du Golfe sont souvent utilisés comme intermédiaires par les occidentaux.
Une rançon peut atteindre 10 millions de dollars
Cette manne financière est progressivement devenue l’une des principales ressources des organisations terroristes.
«Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique (et supposé cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).
Des documents internes cités par le New York Times montrent que le commandement central d’al-Qaida, installé au Pakistan, supervisait déjà, il y a cinq ans, les négociations pour les rançons d’otages capturés dans des coins reculés d’Afrique.
Les trois principaux groupes affiliés à l’organisation terroriste – al-Qaida au Maghreb islamique, al-Qaida dans la péninsule arabique et les Shébabs en Somalie – ont développé un protocole commun pour les enlèvements et le processus de négociation.
Ils vont jusqu’à sous-traiter les prises d’otages à des groupes criminels qui toucheront une commission de 10% sur la rançon. Une forme d’intéressement au résultat…
Le commerce de la prise d’otage est florissant: en 2003, la première rançon jamais versée s’élevait à 200.000 dollars par otage. Aujourd’hui, elles peuvent atteindre les 10 millions de dollars. Le second du commandement central d’al-Qaida a récemment estimé que ces versements représentent désormais la moitié des revenus opérationnels de l’organisation.
Seuls quelques pays ont toujours refusé catégoriquement de payer des rançons.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les fers de lance de cette doctrine qui peut coûter cher en vie humaine. Le seul espoir de l’otage reste alors l’intervention de forces spéciales, ou l’évasion. Sinon, ils peuvent être détenus indéfiniment, quand ils ne sont pas exécutés. En 2002, le reporter du Wall Street Journal Daniel Pearl sera décapité par Khalid Shaikh Mohammed, considéré comme l’un des architectes des attaques du 11-Septembre, neuf jours après sa capture au Pakistan.
Mais cette stratégie semble porter ses fruits sur le long terme. Sur les 53 otages enlevés par al-Qaida, qui ont été recensés ces cinq dernières années, il n’y avait que trois Américains.
En revanche, un tiers d’entre eux étaient français, les ressortissants de nations comme l’Autriche, la Suisse ou l’Espagne représentaient 20% des personnes enlevées.
«Les Européens auraient beaucoup de choses à dire sur le sujet»,
estime Vicki Huddleston, ancienne diplomate américaine au Mali.
«C’est une politique à double-face. Ils payent des rançons, puis nient les avoir payées. Le danger, ce n’est pas seulement de renforcer les groupes terroristes, c’est aussi de rendre nos ressortissants vulnérables.»
Mais la plupart des pays européens confrontés à ce dilemme ont choisi la moins pire des solutions: payer la rançon, plutôt que de voir son otage exécuté publiquement.