"L’Afrique est divisée en une infinité de régions...
Parler de l’Afrique ne veut rien dire..."
Lugan, passionnant, comme toujours
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"L’Afrique est divisée en une infinité de régions...
Parler de l’Afrique ne veut rien dire..."
Lugan, passionnant, comme toujours
Les propos de Tony Blair sur l’Irak ont soulevé un tollé en Grande-Bretagne, où le maire de Londres en est "arrivé à la conclusion" lundi que l’ancien Premier ministre était "devenu fou".
Tony Blair, actuel envoyé spécial du Quartet (Nations unies, Union européenne, États-Unis et Russie) au Proche-Orient, a déclaré dimanche que l’offensive jihadiste en cours en ce moment en Irak n’avait aucun lien avec l’intervention américaine et britannique d’il y a 11 ans. Cette prise de position de l’ancien Premier ministre lui a valu les critiques de toutes parts, y compris de son propre camp politique du Labour.
"Tort, tort et encore tort"
"Je n’étais pas d’accord avec Tony à l’époque et je ne le suis pas aujourd’hui", a affirmé son ancien vice-Premier ministre, John Prescott. Tony Blair a eu "absolument et durablement tort, tort et encore tort" sur cette question, a insisté l’ancienne ministre du Développement international Clare Short, qui avait démissionné en 2003 à la suite de l’intervention en Irak. Ancien secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mark Malloch Brown, a supplié Tony Blair de "garder le silence".
"Tony Blair est devenu fou"
Les critiques les plus virulentes à droite sont venues du maire conservateur de Londres, Boris Johnson, qui en est "arrivé à la conclusion que Tony Blair est devenu fou", dans sa chronique hebdomadaire pour le Daily Telegraph lundi. "Il a fait des déclarations qui laissent pantois et qui sont tellement en décalage avec la réalité qu’il a certainement besoin d’une aide psychiatrique professionnelle", écrit-il.
"Arrogance invraisemblable"
"La guerre en Irak a été une erreur tragique", ajoute Boris Johnson, qui, tout en reconnaissant avoir voté en faveur d’une intervention à l’époque, accuse Tony Blair de "nier les faits" et de vouloir "réécrire l’histoire". Le maire de Londres estime que Tony Blair et le président américain de l’époque, George W Bush, avaient fait preuve d’une "arrogance invraisemblable" en pensant que le renversement de Saddam Hussein n’allait pas entraîner une instabilité directement responsable de la mort de plus de 100 000 Irakiens et de centaines de soldats américains et britanniques.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Tony-Blair-est-devenu-fou-26087.html
Du bon Florian Philippot !
Invité de Questions d’Info, le député européen estime que l’UMP doit se dissoudre… Et son parti est prêt à accueillir … Henri Guaino ! Interrogé sur Nicolas Sarkozy, il considère que ce dernier est "discrédité", qu’il a "tellement menti aux Français" que les Français "n’en veulent plus." La candidature de l’ex président en 2017 ? "Ce sera très bien pour nous !"
Sur les 23 joueurs sélectionnés, 16 ont été formés en France !
Dans sa lettre adressée aux joueurs de l’équipe de football algérienne à la veille de leur rencontre contre la Belgique, le président Bouteflika propage un mensonge récurrent galvaudé par la presse algérienne et internationale, quand il évoque le « football algérien » et incite les joueurs à bien le représenter au Mondial brésilien.
De quel football algérien parle-t-on ?
Cette équipe représente officiellement l’Algérie, peut-être ! Mais dire qu’elle représente le football algérien est un pur mensonge.
Mandela a été durant de longues années une icône planétaire de l’antiracisme et de la bien-pensance. On a encore pu constater lors la période de son récent décès (décembre 2013) à quel point il était une divinité solidement implantée dans le panthéon des aveugles. Ce fut, vous vous en souvenez sans doute, une réelle « Mandelamania » qui s’est emparée de nombreuses personnalités politiques, de journaleux et de gauchistes hystériques tout autour du monde.
On le sait tous, ceux qui le louent restent en général très discrets sur son bilan réel en Afrique du Sud. Car oui, même s’il n’est pas seul à avoir mené ce pays là où il en est aujourd’hui (Mbeki et Zuma, présidents qui lui ont succédé, ont été encore pires), il est l’un des principaux responsables de la faillite totale d’un Etat autrefois sûr, prospère et comparable à nul autre sur le continent africain… Etat unique que la République Sud-Africaine (RSA), resté avant tout gravé dans les mémoires pour son système de développement séparé mis en place dès 1948, l’Apartheid, qui permit pendant des années aux blancs de ce pays de survivre en tant que communauté face à l’implacable montée démographique des noirs.
Jean-Claude Rolinat, qui nous a fait l’honneur il y a quelques semaines de venirprésenter à Lille cet ouvrage, est un auteur qui s’est déjà fait remarquer grâce à plusieurs livres traitant des nationalismes lointains (le dernier en date, son Qui suis-je consacré à Peron est sorti en 2013 chez Pardès). Mêlant histoire, politique et souvenirs personnels servis par une plume qui sait rappeler son activité de journaliste, Rolinat nous offre ici une excellente synthèse sur ce qu’est devenue l’Afrique du Sud depuis 1994, date à laquelle le pouvoir politique fut remis par les blancs, à la suite de nombreuses tractations, entre les mains du parti communiste longtemps interdit, l’ANC (African National Congress) de Mandela. Rolinat éclaire aussi l’avant 1994 et revient entre autres sur l’histoire de ce fameux apartheid, certes dur au départ mais qui fut vite assoupli sous les pressions diverses des Etats étrangers, de la finance et de la franc-maçonnerie sud-africaine…
Partons du bilan que l’on observe aujourd’hui, en 2014. L’Afrique du Sud est un pays au bord de la faillite, miné par la corruption et l’insolence d’une nouvelle bourgeoisie noire qui se vautre dans le luxe et les privilèges pendant que l’essentiel de la population vit dans la misère la plus totale. L’ANC, sorte de « parti-Etat », autrefois communisto-révolutionnaire mais passé depuis à l’économie de marché, contrôle malheureusement la quasi-totalité d’un pays qu’il ne sait pas gérer... L’insécurité est endémique, le chômage est énorme, les inégalités sont partout : sur un plan tant social que régional et surtout racial. Car l’Afrique du Sud est une mosaïque de peuples (noirs, blancs, asiatiques, métisses) d’un peu plus de 50 millions d’individus : 80% de noirs (d’ethnies différentes), 9% de blancs, 9% de métisses, le reste d’asiatiques pour 11 langues officielles ! Cet Etat « arc-en-ciel » est dominé largement par une oligarchie noire qui, revancharde et de plus en plus raciste envers les blancs, a tout fait pour les évincer de ce pays qu’ils ont bâti depuis des siècles. Non contents de subir une politique de discrimination positive radicale (le BEE, Black Economic Empowerement), les blancs ont été poussés vers la sortie tant dans les sphères politiques qu’administratives et beaucoup ont émigré, fuyant la pauvreté ou les violences. Remplacés dans nombre de postes clés par des noirs parachutés à leur place en vertu de leur couleur et non de leurs compétences, on constate aujourd’hui à quel point l’ANC s’est tiré une balle dans le pied en les rejetant : il suffit de prendre les cas de la police ou de l’armée sur lesquels Rolinat revient en détail. Notons également que les fermiers blancs manquent de plus en plus à un pays qui, au lieu d’utiliser leur savoir-faire ancestral, a préféré les livrer en pâture à une populace avide de vengeance qui s’est vue distribuer leurs terres qu’elles ne savent même pas exploiter. Résultat, la production agricole ne fait que baisser, la famine guette et on peut se demander si l’Afrique du Sud ne deviendra pas un désert agricole comme le Zimbabwe…
La RSA a longtemps été un Etat à part sur la scène internationale, avant tout à cause de l’apartheid. Dénigrés en Europe, les sud-Africains blancs font partie des parias de l’histoire et on les a largement culpabilisés, eux et leur politique de développement séparé. Pourtant, on oublie de dire que les noirs avaient une vie meilleure sous l’apartheid, qu’ils avaient leurs Etats autogérés (tel le Qwa Qwa des Sothos du Sud qui fut supprimé comme les autres par l’ANC en 1994) et contrôlaient des centaines de municipalités. Les asiatiques et les métisses avaient quant à eux leur parlement. Tout n’était peut-être pas parfait mais le pays était le fer de lance de l’Afrique sous tous les aspects (niveau de vie, armée, technologie…). La gestion du pouvoir blanc d’alors marchait et c’est petit à petit qu’il s’est délité comme le narre Jean-Claude Rolinat. Le début des années 1990 sonnera le glas de l’Afrique du Sud : le sinistre Frederik De Clerk libère Mandela, légalise l’ANC et entame un processus de passation de pouvoir aux noirs qui se soldera par la victoire de l’ANC aux élections de 1994. Celles-ci verront Nelson Mandela devenir le premier président noir du pays… Certes, les blancs ont été trahis par leurs élites prenant leurs ordres des milieux d’affaires et du Broederbond (franc-maçonnerie sud-Africaine), mais ils sont coupables eux aussi car ils ont voté lors du référendum de 1992 majoritairement en faveur de la poursuite des réformes engagées par De Clerk et en faveur des négociations avec l’ANC… Et pourquoi ? Pour de basses espérances économiques, pour que cessent les torts apportés au pays par l’apartheid à ce niveau-là… Belle leçon, non ? Ayant accepté de ce fait le principe du « one man, one vote », il est évident que leur position actuelle et la démographie des noirs (sans compter l’immigration massive qui sévit dans le pays) leur interdiront tout sursaut politique. Les blancs ne reprendront jamais le pouvoir en RSA. D’ailleurs, ils ont très peu résisté (hormis certains cas comme celui d’Eugène Terreblanche et de son AWB) et semblent désormais destinés à subir ou fuir le pouvoir noir… d’autant que l’idée de « blanctoustan » basée sur les politiques réalistes des bantoustans de la période d’apartheid (développement des différentes ethnies noires en autonomie selon le principe d’une terre pour un peuple) semble malheureusement bien peu les séduire…
Blancs comme noirs, on peut toutefois dire que tout le monde (ou presque) y perd en RSA actuelle hormis les nouvelles classes supérieures noires qui copient et se lient peu à peu avec l’ancienne bourgeoisie blanche. Car, en effet, l’adoption des mœurs « occidentales », l’attrait du blanc, le désir de fréquenter ses écoles ou ses quartiers existent toujours alors que le petit blanc rase les murs ou s’exile… Ce n’est la seule contradiction de l’Afrique du Sud post-apartheid que l’auteur a ici dépeint avec brio pour que l’on en tire bien des leçons…
Rüdiger / C.N.C.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estiméaujourd'hui à propos de la présence annoncée de soldats algériens lors des cérémonies du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris :
"D'ailleurs, je ne vois pas du tout ce que ça aurait de choquant, puisque c'est la commémoration de tous les sacrifices qui ont été faits, et évidemment qu'il y avait des Algériens".
A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, des représentants de 80 pays ayant participé au conflit ont été invités aux cérémonies du 14 juillet. A noter que l'Algérie n'existait pas en 1914 puisqu'il s'agissait d'un département français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estiméaujourd'hui à propos de la présence annoncée de soldats algériens lors des cérémonies du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris :
"D'ailleurs, je ne vois pas du tout ce que ça aurait de choquant, puisque c'est la commémoration de tous les sacrifices qui ont été faits, et évidemment qu'il y avait des Algériens".
A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, des représentants de 80 pays ayant participé au conflit ont été invités aux cérémonies du 14 juillet. A noter que l'Algérie n'existait pas en 1914 puisqu'il s'agissait d'un département français.
En Irak, la majorité de la population est de confession musulmane. Mais des Irakiens d’autres religions, chrétiennes notamment, vivent sur le même territoire, et ce, depuis plus de 2000 ans. Ces populations, minoritaires, sont aujourd’hui menacées. Embarquée à bord du minibus de « Fraternité en Irak » – une association créée par de jeunes Français heurtés par les violences subies par ces communautés – Véronique Bréchot sillonne les routes du nord de l’Irak et part à la rencontre de ces populations persécutées, de Kirkouk à Qaraqosh.
Une coproduction KTO / Aloest productions.
Réalisation Véronique Bréchot.
Documentaire du 10/03/2014.
Magnifique reportage à voir absolument
Pour défendre et promouvoir l’accord transatlantique de libre échange entre l’Europe et les États-Unis (TTIP), l’ambassade américaine à Berlin a lancé un concours d’idées, rémunérées entre 5 000 et 20 000 euros. Une initiative maladroite qui a renforcé, à l’inverse, les réactions de défiance.
Une bourse de 5 000 à 20 000 euros pour participer à un concours qui parle positivement de l’Accord transatlantique de libre échange entre l’Europe et les États-Unis, dénommé plus officiellement Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP, pour Transatlantic Trade and Investment Partnership) vient d’être lancée.
En battant le rappel par tweet et sur son site Internet (http://germany.usembassy.gov/), l’ambassade des États-Unis à Berlin a lancé un appel à propositions pour vendre l’accord transatlantique en cours de discussion afin de rassurer les consommateurs allemands.
“Vous souhaitez ouvrir un débat éclairé sur # TTIP? Nous aussi ! Nous soutenons des projets jusqu’à un maximum de $ 20,000 http://bit.do/T-TIP”, a assuré l’ambassade américaine à Berlin à travers un tweet le 17 juin. Une proposition relayée par le site Internet de l’ambassade : “La section des affaires publiques de l’ambassade des États-Unis en Allemagne sollicite des organisations à but non lucratif ou non gouvernementales, les think tanks et les institutions universitaires pour mettre l’accent sur l’Accord de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP). L’objectif est d’informer le public sur les négociations… Nous avons hâte de travailler avec des institutions partenaires pour développer un produit final qui informe sur l’Accord et qui lutte contre la désinformation.”
38 % d’Allemands pour la suppression des droits de douane
Une initiative moyennement appréciée en Allemagne. Car ce n’est pas qu’en France que la perspective, vraie ou fausse, de se nourrir bientôt avec du poulet lavé au chlore ou du bœuf aux hormones made in USA suscite de l’inquiétude. Une étude du cabinet américain Pew Research Center du 9 avril dernier (http://www.pewglobal.org/2014/04/09/support-in-principle-for-u-s-eu-trade-pact/) a indiqué que 96 % des Allemands faisaient confiance au cadre européen de protection de l’environnement et que seulement 38 % d’entre eux étaient favorables à la suppression des droits de douane entre les deux côtés de l’Atlantique.
Par sa maladresse, le projet a fait un flop et les réactions en retour ont plutôt renforcé les doutes allemands. “Ce serait une initiative acceptable si elle venait de l’industrie. En tant qu’administration publique, vous avez une responsabilité d’une autre nature. Le gouvernement américain a toutefois le devoir de négocier au nom de tous ses citoyens et non juste pour la grande industrie”, a expliqué au site EurActiv, Pia Eberhardt, porte-parole de l’Observatiore de l’Europe industrielle (CEO), un centre de recherche basé à Bruxelles qui lutte contre le lobby des multinationales.
“Beaucoup de débats sur le TTIP manquent vraiment de nuances. Nous cherchions des moyens pour encourager les gens à confronter différents points de vue en leur ouvrant un espace et en leur posant la question suivante : « Le monde entier est-il contre le projet ou existe-t-il certaines personnes qui ont un point de vue différent sur la question ? » Nous voulions ouvrir le dialogue”, s’est défendu sur le même site Peter Claussen, un diplomate américain en poste à Berlin.
Jean-Michel Meyer
http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EupFkkykpypPDGDBIt.shtml