international - Page 1257
-
Roland Dumas : les Anglais préparaient la guerre en Syrie deux ans avant les manifestations en 2011
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
[Vidéo] L’accord de libre échange entre l’UE et l’Amérique du Nord
Le 23 mai 2013, les députés européens ont adopté une résolution demandant à ce que le Parlement européen soit pleinement associé aux négociations à venir sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Hervé Juvin nous en développe les tenants et les aboutissants.
Traité de libre échange entre l'UE et l... par realpolitiktv -
Grèce : Dédale, un fil vers la démocratie
Dédale est un film construit dans une démarche d’éducation populaire qui pose des questions permettant de débattre, discuter et réfléchir ensemble sur des thématiques telles que l’exercice du pouvoir, nos institutions ou encore ce que l’on nomme « démocratie ».
Dédale part du constat de l’insupportable souffrance de la population grecque, imposée par les plans d’austérité successifs, et montre la manière dont la vie s’organise sur place, venant de la population elle-même, de manière autonome, indépendante et autogérée.
Ces témoignages et initiatives à l’œuvre sont complétées dans le film par la parole de deux intervenants : Yannis Youlountas et Étienne Chouard.
-
Manif pour tous: la répression policière dénoncée à l’ONU
Le Conseil des Droits de l’Homme, organisme interne de l’ONU, vient d’être saisi au sujet de la répression policière injuste et injustifiée exercée par le « pouvoir » socialiste, à l’occasion des manifestations contre la loi Taubira. Sale temps pour la Hollandie !Intervention complète de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et la Justice, au Conseil des Droits de l’Homme à Genève lors de la 23ème session régulière, le 6 juin 2013. À visionner absolument !
TEXTE INTÉGRALMerci Monsieur le Président,Dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières.Depuis plus de huit mois, des millions — je dis bien des millions- de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien — arbitraires et par centaines.Monsieur le Président, Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été condamnés, très légèrement. L’arrestation des 343 autres était arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement.À aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant.Ces manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement.L’ECLJ documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de famille.Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un dysfonctionnement grave des procédures de contrôles d’identité et de gardes à vues. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme.Je vous remercie. -
L’échec total de la volonté de puissance de l’Afrique du Sud de l’ANC
Des années 1950 aux années 1980, l'Afrique du Sud blanche avait réussi à devenir la puissance dominante de la partie méridionale du continent, bien au-delà de ses frontières. La Namibie dépendait directement de Pretoria ; la Rhodésie jusqu'à l'abandon de 1979 avait constitué un allié proche, comme les pouvoirs coloniaux portugais jusqu'aux indépendances chaotiques suivies de guerres civiles en 1975 en Angola et au Mozambique. Cette puissance régionale reconnue avait su construire une armée efficace, héritière des unités terrestres, aériennes, navales, formées durant la seconde guerre mondiale sous supervision britannique - hélas contre l'Allemagne idéologiquement plus proche-.
LE DÉTESTABLE SUICIDE DE L'AFRIQUE DU SUD BLANCHE
La rupture progressive avec Londres après 1945, avait donné l'occasion de développer une industrie militaire autonome, très capable, en particulier dans les armes légères, les véhicules rustiques, tel le célèbre Ratel, la production sous licence, souvent copie avec amélioration de matériels européens éprouvés, tel le char Centurion anglais, base de l'Olifant, ou le chasseur léger Mirage III français, base du Cheetah (guépard). L'entraînement, intensif et adapté, avait élevé l'armée sud-africaine à un niveau d'excellence, qui avait permis de contenir voire de vaincre, les troupes gouvernementales angolaises et cubaines, alors surarmées d'un matériel soviétique supérieur, dans les années 1980. Elle a possédé aussi en 1980 la bombe atomique. Significativement, il y a lieu de regretter la renonciation, au nom d'illisibles intérêts supérieurs d'équilibres, le refus volontaire d'emporter des victoires décisives notamment lors des multiples sièges de Cuito Canavale (dont celui célèbre de 1988) ; de même la Rhodésie blanche a nonobstant toutes les déclarations de soutien et les aides significatives antérieures été franchement abandonnée en 1979, prélude sinistre au naufrage de l'Afrique du Sud elle-même a posteriori. Enfin, problème à la fois intérieur et extérieur, on regrettera le peu d'efficacité de la propagande favorable à une immigration blanche, alors que le Sud de l'Europe des années 1950 aux années 1970 émigrait encore massivement, tout comme le manque de sérieux relatif de la politique de regroupement des Noirs dans des bantoustans appelés à devenir des républiques noires indépendantes, laissant l'Afrique du Sud à sa composante blanche comme minorité menacée structurellement, avec au maximum 20 % de la population totale, contre moins de 10 % aujourd'hui.
Tous les pouvoirs marxistes de la région, après 1975 de Luanda à Maputo, puis Harare après 1980, ont eux apporté une aide efficace, constante, aux opposants noirs à l'Afrique du Sud, principalement l'ANC - Congrès National Africain -, conjuguant fort bien racisme de fait antiblanc et forte influence des théories marxistes, assumées au moins jusqu'au milieu des années 1990.
Malgré quelques limites nettes, dont sur le plan extérieur une dimension un peu velléitaire qui a fini par se payer très cher, il faut reconnaître la réussite globale du régime de l'Apartheid, la construction effective d'une vraie puissance régionale. Une excellente armée correspondait au développement d'une véritable économie nationale, vivant une intéressante expérience de semi-autarcie, en s'appuyant sur les riches ressources naturelles de l'Afrique du Sud, avec des pistes encore aujourd'hui d'avenir, comme la transformation du charbon en carburants, en remplacement du pétrole, selon le procédé Fischer-Tropsch.
Même si les pressions extérieures, trop mollement combattues, ont été indéniables, jusqu'à d'iniques sanctions économiques, non bénignes contrairement à la légende dans les années 1980, l'effondrement de la domination blanche en Afrique du Sud a correspondu à un effondrement moral intérieur, un suicide volontaire collectif. Nous déplorons philosophiquement le suicide à titre personnel au collectif, privilégiant la lutte jusqu'au dernier souffle. On ne répétera jamais assez la faiblesse intrinsèque de l'idéal démocratique, conduisant mécaniquement à des abandons selon les caprices des foules ; il est impossible de les sauver contre elles-mêmes lorsque leurs humeurs deviennent morbides, autodestructrices. Le Parti national a fini par organiser lui-même la fin de l'Apartheid ; le cœur du débat a été sur la renonciation totale et immédiate dès le milieu des années 1980, avec les ultralibéraux, ou le démantèlement par étapes, avec les libéraux, derrière Frederik de Klerk, qui n'en est pas moins un traître, le soutien populaire même blanc n'excusant rien. Ce dernier, homme-clef à partir du milieu des années 1980, a conclu le processus par sa présidence de l'Afrique du Sud de 1989 à 1994 ; il ne faut pourtant pas idéaliser la présidence précédente de Pieter Botha de 1978 à 1989, clair précurseur, qui avait démantelé de nombreuses lois essentielles de l'Apartheid, comme l'interdiction des mariages racialement mixtes, et mené déjà cette politique extérieure de retraits constants, sinon de capitulations systématiques. Parfois, l'extrême-droite, politique ou militaire, a le devoir de se saisir du pouvoir, ou du moins de tenter de le faire, même si la masse démocratique opine en faveur du suicide collectif - 68 % de oui pour la poursuite de la politique de destruction de l'apartheid en 1992 - ; nos amis d'Afrique du Sud n'ont rien tenté de concret, beaucoup misant à tort sur l'échec de négociations face à la maximaliste ANC, des promesses non-tenues, ou d'illusoires percées électorales avant la catastrophe finale.
LES REVERIES DE L'A.N.C. ET L'ÉCHEC COMPLET DE L'AFRIQUE DU SUD NOIRE
Nelson Mandela avait su construire, dès les années 1960, une image de héros de tous les hommes noirs, sinon tous les "opprimés" de la planète, avec le soutien massif des média occidentaux, champions de la haine du Blanc, et des propagandes des pays communistes. La complaisance a été quand même étonnante : non Mandela n'a nullement désapprouvé la lutte armée, ni même les attentats terroristes frappant des civils ou les infrastructures économiques essentielles du pays. Jim Reeves l'a déjà assez démontré avec constance dans Rivarol et Ecrits de Paris, mais il est bon de le rappeler tant est forte la prégnance de la propagande du Système encensant un prétendu "Gandhi" sud-africain, ignorant délibérément tous ses aveux postérieurs publics au nom du prétendu processus dit de « vérité et réconciliation », chasse asymétrique systématique aux anciens responsables blancs. Il faut lui reconnaître une certaine habileté dans la manipulation de ses partisans ou adversaires, la détermination dans sa volonté de se donner l'apparence d'un martyr, prisonnier volontaire embarrassant pour un régime sud-africain en décomposition délibérée... Il n'a accepté d'être relâché que contre la certitude d'accéder au pouvoir.
La très grande majorité des populations noires vote massivement pour le candidat noir, Mandela, donc président de l'Afrique du Sud de 1994 à 1999. Il symbolise. C'est son action essentielle. Il laisse d'autres gouverner dans son ombre tutélaire, de façon parfaitement détestable, transformant l’État en État-Parti, celui de l'A.N.C, contrôlant la politique comme jamais le Parti National du temps des Blancs. L'effondrement économique, prévisible, n'est que partiel à cause de la forte hausse des cours des matières premières dans la seconde moitié des années 1990 ; à l'exception d'une élite noire ANC kleptomane, le niveau de vie des Noirs stagne, tandis que celui des Blancs s'effondre. La criminalité explose. Toutefois l'Afrique du Sud est constamment louée par le Système, car elle incarne une forme d'utopie mondialiste à son échelle. Bien évidemment, elle ne fonctionne pas plus que le mondialisme à l'échelle globale. À la volonté d'exemplarité a été couplée celle de la responsabilité régionale, la "nouvelle" Afrique du Sud devant assurer une forme de puissance imposant la paix sur une Afrique troublée, au Sud du Sahara, ou du moins de l'équateur. Cette dernière ambition, avec le legs sans heurts de l'excellente armée des Blancs, n'est pas apparue sur le coup absurde.
L'Afrique d'après 1994 a donc pour ambition d'incarner une vitrine africaine des rêves maçonniques du Nouvel Ordre Mondial. Derrière l'icône Mandela, personne la plus décorée au monde, dont un « prix Nobel » en 1993, croulant littéralement sous les milliers de distinctions au point de finir par en refuser systématiquement de nouvelles, devait se construire un modèle de démocratie, de diversité ethnique, de société harmonieuse, avancée en pointe dans lutte "antidiscriminations" jusqu'aux droits explicites pour les minorités sexuelles - avec le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels en 2006 -. On a vu l'échec des mythiques progrès économique et social. Ces droits formels ne correspondent à rien de réel. Les Blancs, en particulier les courageux fermiers demeurés sur leur terre, sont constamment massacrés par des bandits noirs, impunis, tandis que leurs complices s'emparent des propriétés, transformant un grenier à blé de l'Afrique en agriculture vivrière sinon désert ; une évolution de long terme semblable au Zimbabwe voisin est à craindre. Outre la persécution de fait des Blancs, dont un million aurait quitté le pays - aucune statistique officielle évidemment-, les affrontements ethniques entre Noirs causent des centaines de morts chaque années ; ils sont dissimulés dans les chiffres, énormes et pourtant sous-évalués de l'insécurité générale. Quant aux Noirs étrangers, ils sont souvent violemment chassés, là encore avec des centaines, sinon des milliers de morts. Les Noirs seraient-ils racistes, contre les Blancs, mais aussi entre leurs différentes ethnies ? Le discours sur la prétendue harmonie devient de plus en plus comique tant le décalage avec les réalités s'accroit. Les minorités sexuelles demeurent fort peu appréciés dans les quartiers noirs, là encore avec des centaines de meurtres annuels ; les discours spontanés indigènes continuent à qualifier le vice de Laïos de « maladie des Blancs » ; toute la propagande officielle n'a guère de prise. Évidemment, les « droits des femmes » sont promus ; toutefois ils coexistent difficilement avec les droits coutumiers traditionnels, totalement réhabilités : ainsi le président sud-africain Jacob Zuma (au pouvoir depuis 2009), s'affirme un ferme partisan des traditions bantoues, dont le mariage avec plusieurs femmes, le pratique personnellement. Mandela n'avait eu que de multiples épouses successives, dont les enfants s'opposent d'ailleurs les uns aux autres, tandis que Zuma, polygyne toujours, mais aux multiples divorces, offre des motifs d'amusement aux caricaturistes de son pays, dont il apprécie d'ailleurs peu l'humour - nombreux procès pour offense au chef de l’État-. Il en est résulté des difficultés protocolaires régulières lors des rencontres internationales.
L'échec de la vitrine est total. Durant la Coupe du Monde de 2010, la sélection nationale a effectué une prestation pitoyable selon les experts, à défaut du degré de comique de l'équipe de France, tout aussi mélanoderme. Quant à la grande politique étrangère, concrète, vaut-elle mieux ? Elle souffre déjà du sabotage continue de l'armée sud-africaine, très réduite en volume, hommes, moins de 50 000 militaires, comme matériels, privée des exceptionnelles compétences des officiers blancs systématiquement chassés, avec comme conséquence immédiate la disparition ou presque des éléments prometteurs d'industrie de défense autonome. Evidemment, la bombe atomique a été sacrifiée. Au final, l'armée de Pretoria compte quelques chasseurs légers suédois Grippen qui ne volent plus, comme les 4 frégates et 3 sous-marins qui ne naviguent plus. Les équipements terrestres ont vieilli de vingt ans, sans guère de remplacement - il ne reste qu'une trentaine de vieux chars -, tout comme la restreinte mais essentielle capacité de projection. Quelques hélicoptères d'attaque Rooivalk, une douzaine, excellent type développé à la fin de l'Apartheid, volent encore et forment l'essentiel de la capacité offensive du pays. Elle ne serait plus en mesure d'assurer en dernier recours l'ordre intérieur, quand bien même l'ANC le voudrait. Ancienne première armée d'Afrique, elle est aujourd'hui bien loin de l'Égypte, l'Algérie, le Maroc, même derrière l'Angola et le Nigeria, voire l'Ethiopie et l'Erythrée. Une grande armée n'est plus que la milice de l'ANC.
En conséquence les initiatives diplomatiques de l'Afrique du Sud ne sont absolument plus prises au sérieux. Les multiples médiations au Zimbabwe voisin, ou même dans l'enclavé Swaziland, n'ont débouché sur rien. A fortiori, les accords de paix, multiples, au Burundi, ont échoué, tout comme ceux pour le Congo démocratique, signés solennellement à Sun City en 2003 en Afrique du Sud ; la guerre ravage toujours terriblement l'Est de cet État, avec la guérilla du M23 au Kivu, encore soutenu par le Rwanda. Récemment, en mars 2013, l'Afrique du Sud a été humiliée à Bangui par la coalition Seleka, à la force armée pourtant faible ; les bataillons sud-africain défendant la capitale sud-africaine au nom de l'ONU ont subi une claire défaite. Ils ont depuis été rapatriés en urgence.
Aussi, dans tous les domaines, l'ANC a échoué. Même le prélat noir anglican, icône de la lutte contre l'Apartheid et ancien fervent supporter de l'ANC, Desmond Tutu, vient d'annoncer en termes durs sa très forte déception. Pourtant par les lois de la démocratie, elle se maintiendra vraisemblablement au pouvoir ; aucun opposition cohérente n'est construite. L'affaiblissement possible de l'ANC profiterait d'ailleurs davantage à une extrême-gauche raciste antiblanche noire, partisane de la confiscation des biens des Blancs, voire des riches en général - élite-ANC comprise donc -, d'une forme de socialisme panafricain, plutôt qu'à des centristes mous libéraux qui chantent l'impossible « nation arc-en-ciel ».
Un éventuel effondrement de l’État-ANC, fort possible, surtout en cas d'entrée en un cycle, même court, de baisse des prix des produits primaires, s'il déboucherait dans l'immédiat sur une situation encore pire pour les Blancs, pourrait peut-être enfin permettre la création indispensable du Volkstaat Afrikaner. Cet État légitime, plus ou moins promis en 1994 par Mandela dans le cadre de son Afrique du Sud de la diversité, demeure sans aucune réalisation pour l'instant. Il n'existe que la très symbolique enclave d'Orania, de 2000 habitants. Ce Volkstaat regrouperait les 5 % de Blancs de langue afrikaner, soit 2,5 millions d'habitants potentiels, sauvés de la disparition dans la Tour de Babel ingérable de l'Afrique du Sud de l'ANC. Il prendrait place sur les territoires semi-désertiques quasiment vides d'une partie de l'Ouest de l'Afrique du Sud actuelle. Les Blancs anglophones, moins de 2 millions aujourd'hui, plus urbains, arrivés plus tard, assez facilement cosmopolites, émigrent le plus facilement, particulièrement vers l'Australie, et le flux s'amplifierait.
Scipion de SALM Rivarol du 31 mai 2013Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, géopolitique, immigration, international 0 commentaire -
Des chrétiens traités comme des bêtes au Pakistan
Lu sur Fides :
"Les chrétiens sont « traités comme des bêtes ». Leur dignité d’êtres humains est remise en cause : telle est la dénonciation qui parvient à l’Agence Fides depuis le district de Kasur, au Punjab, dont un village est déjà connu pour le cas de viol, encore impuni, de la jeune Fouzia Bibi, âgée de 15 ans. [...]
Au cours de ces derniers jours, des musulmans locaux ont abusé, se sont moqués, ont roué de coups et humilié publiquement des chrétiens et des chrétiennes, travailleurs agricoles ou pasteurs. Comme cela a été indiqué à Fides, la violence physique et psychologique a été déchaînée par un banal empiètement de troupeaux d’un chrétien, Shoukat Masih, sur les terrains d’un certain nombre de musulmans. Les animaux ont été placés sous séquestre et lorsque les fidèles sont allés les réclamer, les coups ont commencé à pleuvoir. Le 2 juin, un certain nombre de musulmans ont pénétré dans la maison d’une famille chrétienne, rouant de coups les trois femmes présentes Arshad Bibi, Sajida et Saruyia, les dépouillant de leurs vêtements et les contraignant à errer nues dans les rues, livrées aux quolibets et aux mauvais traitements, sous les yeux de tous les habitants du village qui ne sont pas intervenus. Le même traitement humiliant a été réservé à deux chrétiens âgés, à savoir les parents de Shoukat Masih. [...]"
-
L’Algérie de Bouteflika : une économie « rentière et léthargique »
Au moment où l’on spécule sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, et sur sa candidature incertaine à sa réélection en avril 2014, dans quel état se trouve l’Algérie ? À la lecture des articles du professeur Abderrahmane Mebtoul, économiste algérien et expert international en management stratégique, on réalise que la situation économique du pays est loin d’être aussi rassurante que le mirobolant excédent de devises pourrait le laisser penser…
Auteur passionné et prolixe, réputé pour son franc-parler, le professeur Abderrahmane Mebtoul commence souvent son propos en rappelant le paramètre majeur de l’économie algérienne : 98 % des exportations du pays sont issues des seuls hydrocarbures ; ceux-ci ont généré quelque 600 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000 et 2012, selon les bilans de Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures.
Cette manne a permis à l’Algérie d’éteindre sa dette depuis plusieurs années et de disposer à fin 2012 de réserves de change considérables, couvrant trois années d’importations : 200 milliards de dollars selon le FMI, 190 milliards selon la banque d’Algérie. Ce « trésor », auquel il faut ajouter 173 tonnes d’or, est d’autant plus considérable que le PIB algérien reste modeste – à 188,6 milliards de dollars en 2012 selon le FMI, dont plus de 40-45 % générés par les hydrocarbures – pour un pays de 37,9 millions d’habitants au 1er janvier 2013, selon l’estimation de l’Office national des statistiques (ONS).
Côté importations aussi, l’Algérie se trouve dans une situation rare : 70 à 75 % des besoins des ménages et des entreprises sont satisfaits par des achats à l’étranger. C’est dire que l’on ne produit pas grand-chose dans le pays le plus étendu et le plus peuplé du Maghreb.
« Il faut bien considérer que l’Algérie vit dans une économie de rente, souligne le Professeur Mebtoul lors d’un récent entretien sur RFI. Que se passera-t-il lorsque la rente diminuera, ou s’éteindra quasiment, au rythme de la baisse prévisible des devises issues des hydrocarbures, du fait de leur épuisement et de leur remplacement progressif par d’autres sources d’énergie ? Les équilibres macrofinanciers actuels sont éphémères sans de profondes réformes institutionnelles et microéconomiques ».
Inflation en hausse, IDE en baisseL’inflation en hausse et les investissements directs étrangers (IDE) en baisse sont deux autres points d’inquiétude. Favorisée elle aussi par la rente pétrolière, l’inflation a bondi à 8,89 % en 2012 – et même 15 % pour les produits de première nécessité – contre 4 % en 2011, selon l’ONS. « Mais encore faut-il considérer, affirme le professeur Abderrahmane Mebtoul, que le taux officiel d’inflation est contenu par des subventions généralisées et non ciblées, dont les transferts sociaux, qui ont représenté plus de 10 % du PIB en 2012. C’est encore un produit du cancer de la rente des hydrocarbures ! »
Quant aux IDE, s’ils n’ont jamais été très attirés par l’Algérie (hors hydrocarbures), ils ont encore reculé depuis la promulgation de la loi de Finances complémentaire de 2010, qui interdit à tout investisseur étranger de détenir plus de 49 % des parts d’une société locale, et l’oblige donc à accepter un actionnariat algérien majoritaire, à 51 % minimum. À l’époque, devant les multiples critiques internationales, le pouvoir algérien a argué de sa « souveraineté » et dénoncé « l’ingérence étrangère ». Mais aujourd’hui, les effets néfastes de cette « règle du 49/51 » sont avérés : selon un bilan publié en mars par la Banque d’Algérie elle-même, les IDE ont enregistré en 2012 une baisse de 15 %, à 1,7 milliard de dollars contre 2 milliards de dollars en 2011. Outre la règle du 49/51, l’autre facteur responsable de ce recul serait l’obligation, faite aux soumissionnaires étrangers de contrats publics, de trouver des partenaires locaux.
Un climat des affaires toujours plus dégradé
La dégradation du climat des affaires en Algérie s’est donc encore accentuée ces dernières années, ainsi que le constate le rapport « Doing Business 2013 » de la Banque mondiale, qui « classe l’Algérie à la 152e position sur 185 pays pour les facilités accordées à l’investissement, en recul de quatre places par rapport à 2012 », souligne le Pr Mebtoul dans une récente contribution au site alterinfo.net.
L’examen dans le détail de ce classement sur la qualité de l’environnement entrepreneurial dans le monde est tout aussi accablant : l’Algérie arrive en 82e position pour la protection des investisseurs, à la 156e pour le lancement d’une entreprise, à la 129e place pour l’obtention d’un crédit, au 138e rang pour l’obtention d’un permis de construire, à la 129e place pour les procédures de facilitation d’exportation accordées aux PME, en 126e position en matière d’application des contrats, à la 170e place pour les procédures de paiement des impôts…
Des taux de chômage et de coissance qui posent question
Par ailleurs, le taux officiel de chômage, 10 % – relativement modeste au regard des autres pays du Maghreb, mais aussi de l’Espagne et de la Grèce, toutes deux autour de 27 % au T1 2013 -, met surtout en exergue la faible crédibilité de certaines statistiques algériennes. D’une part, parce que selon, le rapport 2012 de l’ONS, le secteur informel représente autour de 50 % de l’activité économique du pays. D’autre part, relève le Pr Mebtoul, parce que « ces statistiques incluent des emplois fictifs – comme faire et refaire des trottoirs… – ou faiblement productifs, d’ailleurs de plus en plus nombreux dans l’administration, où l’on approche des 2 millions de fonctionnaires » pour une population active totale estimée à 11,5 millions en 2012 par la Banque mondiale.
Reste la question du taux de croissance. À 2,5 % en 2012, il pourrait faire rêver bien des pays européens. En fait, « il est dérisoire, assène l’économiste. Avec les quelque 500 milliards de dollars de dépense publique prévue entre 2004 et 2013, selon les comptes rendus de plusieurs conseils des ministres, le taux aurait dû s’élever à 10-15 % (…) Cela montre qu’il existe un divorce entre la bonne santé financière de l’État, due aux hydrocarbures, et la sphère réelle de l’économie, en léthargie ».
« Un manque patent de tansparence »
À ce propos, « comment ne pas relever, assure le Pr Mebtoul, que la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère algérien des Finances a déclaré, le 7 mai 2013 – information reprise par l’agence officielle APS -, que les deux plans quinquennaux successifs ont été respectivement dotés de 100 et de 286 milliards de dollars, soit une enveloppe budgétaire globale de 386 milliards, pour la décennie 2005-2014. L’écart entre le niveau de décaissement effectif, incluant les prévisions pour l’année en cours – qui restent cependant provisoires -, et celui inscrit dans les deux programmes – 500 milliards de dollars – s’explique par la faiblesse de la capacité du marché algérien à absorber les investissements projetés, notamment du secteur du BTP.
Pourquoi a-t-on donc parlé initialement d’une dépense publique de 500 milliards de dollars pour la situer ensuite à 386 milliards, alors qu’aucun bilan n’a été réalisé à ce jour ? Puisque la DGPP parle uniquement d’investissement, la différence est-elle due aux matières premières importées – le taux d’intégration, tant des entreprises publiques que privées algériennes, ne dépassant pas 15 % – et inclues dans la dépense publique ?… Nous sommes, ici encore, devant un manque patent de transparence, à l’instar de ce qui se passe dans la gestion des réserves de change ».Les contre-performances des banques et des TIC
Autre indicateur négatif, attestant de la difficulté du pays à épouser son époque : l’Algérie est toujours à la traîne pour le développement des TIC. « Elle est même en recul dans le classement mondial établi par le World Economic Forum. En 2013, l’Algérie est classée 131e, alors qu’elle s’était hissée à la 118e place en 2012, souligne l’économiste. L’indice “Networked Readiness Index“, qui a permis au World Economic Forum d’établir son classement, évalue l’impact des TIC sur l’économie et la compétitivité de 144 pays. Selon cet indice, l’Algérie se classe respectivement à la 100e place pour l’usage individuel des TIC, au 144e rang pour leur utilisation dans les affaires, et pointe seulement en 139e position pour la mise en œuvre des TIC dans la sphère institutionnelle et gouvernementale. »Pour compléter ce tableau de contre-performances, il faut encore évoquer l’archaïsme notoire du système bancaire : 90 % du financement de l’économie, dont 100 % du secteur public et plus de 77 % du secteur privé, se fait par les banques publiques. « Les financements bancaires à long terme sont généralement inaccessibles pour les PME, faute de garanties (…) et pourtant les banques publiques croulent sous les liquidités oisives. C’est une des conséquences de la règle du 49/51, qui les place en situation de monopole. »
De fait, selon le professeur Mebtoul, 40 à 50 % de la masse monétaire est en circulation hors des banques, voire plus si l’on inclut les transactions en nature pour 65 % des marchés de première nécessité : fruits et légumes, poisson et viande, textile et cuir. « Selon des données des douanes algériennes, 75 % des transactions commerciales en 2012 se sont faites en cash. Il ne s’agit pas de corruption, bien évidemment, mais l’informel est un terrain fertile pour son développement », estime l’économiste, cité par le site du quotidien pro-gouvernemental El Moudjahid du 6 mars 2013.
Piètre gouvernance et « corruption socialisée »
Pour autant, l’ampleur de la corruption, y compris aux plus hauts niveaux de l’État, est désormais connue et reconnue de tous. Dans la plus récente affaire impliquant la Sonatrach, où il est question de pots-de-vin versés par une compagnie italienne pour décrocher de gigantesques contrats pétroliers, et qui a défrayé la chronique ces dernières semaines, on trouve l’ancien ministre de l’Energie parmi les cadres dirigeants mis en cause.
Pour le professeur Abderrahmane Mebtoul, « c’est le mode de gouvernance qui, par la distribution massive de la rente et la corruption socialisée, a anesthésié la majorité de la population active. Il en résulte une forte crise de confiance entre l’État et les citoyens, et cela ne peut que conduire le pays au suicide collectif ».
Face à « ce manque de visibilité et de cohérence dans la politique socio-économique actuelle, qui a montré ses limites en dépensant sans compter », l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, « homme intègre » selon le professeur Mebtoul, « joue au pompier face aux tensions sociales croissantes, n’ayant aucun pouvoir de décision réel, l’actuelle constitution concentrant tous les pouvoirs au niveau du président de la République ».
Dernière illustration de cette piètre gouvernance, voire de la « hogra » (mépris) des gouvernants dont les citoyens se plaignent en permanence : début mai, les parlementaires algériens auraient décidé d’augmenter leurs indemnités – déjà équivalentes à 20 fois le smic algérien – de 5 fois la valeur de celui-ci, qui se situe entre 150 et 200 euros, selon que l’on se réfère au cours officiel des devises ou à celui du marché parallèle. La nouvelle aussitôt connue, le professeur Mebtoul a encore une fois pris sa plume, le 5 mai, pour faire connaître son indignation. Dans sa Lettre ouverte au président Abdelaziz Bouteflika et au Premier ministre Abdelmalek Sellal, il dénonce ce « véritable scandale moral » et demande « l’annulation de cette décision irresponsable ». On attend toujours la réponse des deux premiers personnages de l’État algérien… En revanche, le président de l’Assemblée populaire nationale a démenti dimanche 12 mai avoir été favorable à cette augmentation. Mais des députés l’ont contredit, affirmant qu’il devait signer la révision des indemnités le 6 mai, avant de se rétracter devant « la polémique et la colère ressenties chez les citoyens à la suite de la diffusion de l’information par la presse », écrit Achira Mammeri sur le site “Tout sur l’Algérie”, tsa-algerie.com.
Euromed (blog La Tribune) http://fortune.fdesouche.com/
-
Après la Syrie, la Jordanie – Vers un embrasement de la région
La logistique pour la livraison d’armes lourdes, missiles sol-sol et missiles sol-air, est prête. C’est l’armée jordanienne qui est en charge de ces livraisons. Après trois jours en Israël et dans les territoires palestiniens, Barack Obama est passé en Jordanie. Le président américain a rencontré le roi Abdallah II. Leurs entretiens ont porté notamment sur le conflit syrien et son impact sur le royaume.
La Jordanie a accueilli 460 000 réfugiés syriens. Washington a annoncé une aide de 200 millions de dollars pour faire face à cet afflux de réfugiés. Mais la visite du président américain, c’est aussi une visite de soutien au dernier allié arabe de la région. Le président américain l’a souligné :” les Etats-Unis et la Jordanie sont des alliés de longue date“. Le royaume aide l’Amérique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Washington verse en contrepartie environ un milliard de dollars en aides diverses. Le président Obama (photo avec le roi Abdallah II) n’a fait que des compliments à son hôte pour sa sagesse. L’allié jordanien a su écouter les demandes de la rue et réformer. Obama a même donné des exemples. Ainsi, le Parlement jordanien est consulté sur le choix du Premier ministre. La Jordanie est un modèle dans une région en ébullition. Un discours qui a dû remonter le moral d’un roi fragilisé car les caisses de l’Etat sont vides. Le déficit a atteint trois milliards d’euros. Le pays ne peut plus subventionner les prix de la nourriture ou de l’électricité. L’arrêt des aides de l’Etat sur les produits pétroliers a récemment entraîné des émeutes.
L’opposition jordanienne dénonce des réformes politiques cosmétiques qui n’entament pas le pouvoir du roi et les manifestations continuent dans tout le pays. Abdallah II et ses proches y sont surnommés « Ali Baba et les 40 voleurs ». Reste qu’une majorité des Jordaniens a peur de voir le conflit syrien déstabiliser le pays. Dans ce contexte, le souverain hachémite demeure encore la meilleure option. Lors du sommet de Bruxelles, transporté incognito par l’armée de l’air britannique, le chef d’état-major de l’armée jordanienne, le lieutenant-général Mashal Mohammad al-Zaben, s’est longuement entretenu avec des officiers de l’armée britannique et des membres des services de sécurité pour peaufiner les préparatifs de transfert d’armes lourdes françaises et britanniques, via la Jordanie. L’armée jordanienne serait chargée de distribuer à des « djihadistes modérés » de l’ASL, Al-Nosra et Cie, ces armes lourdes.
Début mars, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, s’est rendu secrètement en Jordanie où il s’est entretenu avec le roi Abdallah II. Le contenu de cet entretien est resté secret, mais on peut facilement deviner que la Syrie aura été au centre des discussions. On peut aussi penser, compte tenu du passé d’Abdallah II et de son père avec le régime israélien, que tous les deux ont discuté de livraisons d’armes aux rebelles ASL, Al-Nosra, Al-Qaïda, via la Jordanie. Le roi Abdallah II de Jordanie avait pourtant affirmé, en décembre dernier, que son pays ne participerait pas à une opération militaire contre la Syrie et qu’« il ne participerait pas à une ingérence militaire dans les affaires syriennes ».
Selon les médias israéliens, l’armée israélienne envisage de monter un hôpital de campagne près de la frontière syrienne, sur le plateau du Golan, afin de traiter les Syriens rebelles blessés dans les combats. Cette partie de la frontière est d’ailleurs occupée sur vingt cinq kilomètres par les troupes rebelles qui s’y ravitaillent, s’y reposent et s’y organisent. Il ya donc un partage des tâches : à la Jordanie le rôle de passeurs d’armes, à l’armée israélienne celui d’« humanitaire ».
En Syrie, l’armée israélienne a ses supplétifs pour faire le boulot à sa place : détruire la Syrie et «neutraliser» l’armée syrienne par épuisement, pour qu’Israël puisse ensuite attaquer l’Iran sans risquer d’embraser la région. Le roi Abdallah II de Jordanie vient de se joindre à François Hollande et David Cameron pour intervenir militairement dans le conflit syrien, au risque de voir la Jordanie elle-même tomber dans le piège de l’extrémisme islamique et s’embraser à son tour.
Abdallah II risque gros et risque d’en payer le prix fort, en perdant son royaume, ce que, bien sûr, Netanyahu – convaincu que l’État de Palestine, c’est la Jordanie – s’est bien gardé de lui dévoiler. On opèrera ensuite le transfert de population en vidant Gaza !
Le site Al-Manar a fait état récemment de concentrations massives de troupes israéliennes, (blindés, chars…), à la frontière libanaise, près de la Syrie, de même que sur la ligne de démarcation, sur le Golan syrien occupé. Cela bouge mais rien n’est incompréhensible.
Michel Lhomme http://fr.novopress.info/
Source : Metamag.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, insécurité, international 0 commentaire -
Les amis de Fabius et Hollande tuent un jeune Syrien de 15 ans pour blasphème
Et quel blasphème !
« Un syrien de 15 ans a été exécuté en public à Alep par des rebelles islamistes pour avoir tenu des propos que ces derniers jugeaient blasphématoires, a déclaré dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme. [...]
Mohammad Qataa, un adolescent syrien de 15 ans a été tué d’une balle dans la bouche et d’une autre dans la nuque après avoir été arrêté par des membres de l’ex-Front al Nosra (passé le mois dernier sous la coupe de la branche irakienne d’Al Qaïda, sous le nom d’Etat islamique d’Irak et de Syrie), a déclaré l’OSDH [...]
Le jeune homme se serait disputé avec un individu avant de lancer : « Même si le prophète Mahomet descend (du paradis), je ne deviendrai pas croyant. »
-
djihadistes, ils vont revenir !
Ils seraient cent vingt, selon le ministre de l’Intérieur, cent vingt Français, apprentis djihadistes, partis faire leurs classes en Syrie, dans les forces armées hostiles au régime de M. Assad. Cent vingt, dont M. Valls vient d’expliquer que « la plupart convertis à un islam radical ont un passé de délinquance […] de drogue […] de grand banditisme ». Voilà qui est clair.
Djishadistes" français" (Agence Reuters). Français ? Mon oeil !...
Pendant ce temps-là, peut-être pour profiter de l’occasion de façonner son image de grand ministre des Affaires étrangères, M. Fabius continue de manifester une grande animosité à l’égard de M. Assad. Avec et autour de lui, tous ces penseurs et journalistes « engagés », moins soucieux de l’intérêt national que de leurs fantasmes idéologiques. C’est qu’encore et toujours la bêtise le dispute, ici, à l’aveuglement. M. Filiu, professeur à Sciences Po Paris, vient ainsi d’affirmer que « le peuple syrien est prié de se laisser massacrer ». Donc, d’un côté « le peuple », de l’autre « les massacreurs ». Niaiserie d’intellectuel fatigué ou mensonge délibéré du militant droits-de-l’hommiste ?
Mais le verbiage enragé des interventionnistes et va-t-en-guerre se heurte aux réalités. Leur dernier argument en date - l’utilisation présumée d’armes chimiques par les troupes du régime – devrait faire long feu puisque même (et surtout) les États-Unis d’Amérique semblent y rester insensibles. Pour ces derniers, sans doute échaudés par les aventures d’Irak et d’Afghanistan, mais plus sûrement encore soucieux de leurs intérêts planétaires, la Syrie n’est qu’une carte dans le jeu qui les oppose aux autres grandes puissances, notamment à la Russie : elle s’inscrit dans leur stratégie mondiale et les bêlements humanitaires des Français et des Britanniques doivent bien les amuser, d’autant que la tournure prise par les événements justifie amplement l’attentisme voire l’inavouable décision de non-intervention.
Le constat est clair : la Syrie n’est pas le théâtre d’une lutte entre le Bien et le Mal ; s’y affrontent plus prosaïquement des Syriens - les uns, aidés par leurs alliés de toujours (Russie, Iran, Hezbollah), détenant le pouvoir légal ; les autres, armés par l’étranger (Arabie saoudite, Qatar) et soutenus par la « conscience universelle », voulant s’emparer de ce pouvoir. Ne pas admettre cette évidence a pour conséquence de dresser un écran de fumée qui occulte la seule chose qui devrait pour l’instant compter à nos yeux dans cette affaire, à savoir l’enrôlement (et donc le retour prévisible au « pays ») des cent vingt islamo-terroristes français (six cents pour l’ensemble de l’Europe !).
Ces cent vingt sont connus des services de M. Valls. Plutôt que de se préoccuper de M. Assad, ne vaudrait-il pas mieux se prémunir contre ces assassins potentiels ? Une fois en prison, ils pourront toujours lire la prose de M. Filiu. A condition de savoir lire, bien entendu.
Louis-Joseph Delanglade http://lafautearousseau.hautetfort.com/
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, insécurité, international 0 commentaire