Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 530

  • RÉVOLTE GÉNÉRALE ? Chili, Liban, Catalogne, Hong Kong, Irak... Le monde s'embrase

  • Le Sénat interdit le "voile" lors des sorties scolaires : la Turquie condamne !

    Ou : quand le ridicule ne tue plus...

    Le dictateur Erdogan se met à ressembler de plus en plus à une sorte de Hitler - "l'énergumène", comme l'appelait Jacques Bainville... - dans sa politique de provocations à l'extérieur, par exemple en Syrie, où il recule dès qu'il voit une résistance sérieuse, en l'occurrence celle de  Poutine...

    Mais, contesté dans son propre pays malgré, ou à cause de, son autoritarisme et sa brutalité (il a perdu les élections municipales dans les deux plus grandes villes de Turquie) il affecte de garder, bien que vieillissant et manifestement moins tonique qu'avant, ses postures, gestes, discours d'antan...

    Aujourd'hui, il se manifeste en condamnant le vote du Sénat français, interdisant le port du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires. Il trouve que c'est "discriminatoire" et que cela "marginalise les musulmans".

    Mais, de quoi se mêle-t-il ? N'est-ce pas là une ingérence dans les affaires internes d'un Etat souverain ? Et par la même personne qui envahit un pays (la Syrie), alors même que ses troupes occupent depuis trente ans le tiers d'un autre Etat membre de l'Europe ?

    Pas de réaction officielle en France, du moins pour l'instant. Macron a pourtant la dent dure, lorsqu'il veut : n'a-t-il pas employé le terme de "lèpre" et d'autres mots tout aussi fleuris pour insulter dirigeants et peuples de plusieurs pays d'Europe, qui ont, il est vrai, commis le crime de dire qu'ils ne voulaient pas que l'Europe cesse d'être elle-même à cause de l'invasion migratoire, et d'agir en ce sens.

    Cette arrogance-là, pour Macron, semble être, doit être, beaucoup plus grave que l'inadmissible ingérence d'un dictateur dans nos affaires intérieures...

    246645_016_0.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/01/le-senat-interdit-le-voile-lors-des-sorties-scolaires-la-tur-6187111.html

  • I-Média n°270 – Attentat de Bayonne : la fin du « pas d’amalgames » ?

     

    L’image de la semaine

    02:04 En dépit des conséquences médiatiques potentiellement funestes, Louis de Bourbon, duc d’Anjou était au premier rang des porteurs du cercueil de son arrière-grand-père, le général Franco.

    Attentat de Bayonne : la fin du « pas d’amalgames » ?

    04:34 L’attaque d’une mosquée à Bayonne par un homme psychologiquement instable de 84 ans a provoqué un véritable tsunami médiatique. L’assaillant avait en effet été candidat local FN en 2015. Du pain béni pour les médias !

    Revue de presse

    18:15 L’émission de Zemmour en différé et Yassine Belattar, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, en plein discours islamiste virulent. Voilà deux sujets qui seront notamment traités dans la revue de presse de la semaine

    Quotidien en croisade contre Nadine Morano

    31:04 Encore un beau reportage totalement biaisé de Quotidien. Cette fois, c’est pour tourner en dérision Nadine Morano, revenue dans le quartier de son enfance avec Valeurs actuelles. Yann Barthès a enchaîné les bobards !

    Coup de chapeau

    37:23 En Allemagne et en Italie, les derniers résultats électoraux ont démontré que les partis identitaires avaient le vent en poupe. Au grand dam des médias français !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n270-attentat-de-bayonne-la-fin-du-pas-damalgames

  • Liban : union nationale et populaire

    manif liban.jpg

    Par Sophie Akl-Chedid*

    « La levée en masse des travailleurs dans tout le pays, ce n’est pas le fait des manipulations “capitalistes”, des réactions bourgeoises ou des rêves d’intellec- tuels. Ce n’est pas le fait d’étudiants privilégiés rêvant de l’Occident et souffrant du mal de vivre en société collectiviste. Ce sont des hommes sur le tas, dans leur milieu de travail, sur le terrain des luttes. Leurs revendications, ce sont celles des travailleurs de tous les pays et de tous les temps : le pain et la liberté, c’est-à-dire les mots d’ordre de tous les grands rassemblements populaires... », écrivait Jean Daniel en octobre 1980 à propos des événements qui donneront naissance au syndicat polonais Solidarnosc.

    Ils pourraient s’appliquer, à quelques nuances près, au soulèvement populaire que vit le Liban aujourd’hui. En Pologne, après 40 ans d’oppression communiste, tirant les leçons des grèves avortées de 1970 et 1976, le mouvement ouvrier indépendant a secoué le joug soviétique, créant une première brèche dans le rideau de fer dix ans avant l’effondrement de l’URSS. Au Liban, après 40 ans de domination de la scène poltique et sociale par les seigneurs de la guerre recyclés depuis 1990 en tyrans mafieux, 14 ans après le sursaut national qui a chassé l’oppresseur syrien mais s’est brisé sur les compromissions politiciennes, le peuple libanais joue le tout pour le tout et rejette tout à la fois le modèle confessionnel qui l’asservit en le divisant et ses leaders traditionnels considérés dans leur grande majorité comme des champions du népotisme et du clientélisme les plus éhontés, ayant transformé la Suisse du Moyen-Orient en un des pays les plus corrompus au monde.

    Pour se défendre, le régime souffle le chaud et le froid. A les entendre, tous sont aux côtés des protestataires à qui ils font le coup du « je vous ai compris », avant d’envoyer le secrétaire général du Hezbollah en première ligne pour mettre en garde contre le risque de vide institutionnel, de chaos et même de guerre civile. En réponse, les Libanais ont formé dimanche une chaîne humaine de 170 kilomètres du nord au sud du pays avec pour unique slogan l’hymne national.

    Accusés d’être manipulés et financés depuis l’étranger, les Libanais soulignent le quasi-silence des médias occidentaux. Accusés d’être des agitateurs, ils refusent toute forme de violence et proposent des solutions conformes à la Constitution telles que l’organisation d’élections législatives anticipées et la nomination d’un cabinet restreint de spécialistes capables de faire face à l’urgence économique. Les universitaires, les avocats, les médecins, les ingénieurs, les artistes prennent la parole tour à tour, mais aussi les mères de famille, les ouvriers, les commerçants, les paysans et les chômeurs.

    Tous les jours, le silence se fait à l’heure de la prière devant les églises et les mosquées. Ils sont deux millions, sans leader et donc insaisissables, un cauchemar pour les autorités cramponnées à leurs privilèges. Quoi qu’il arrive dans les jours et les semaines qui viennent, une lame de fond multiconfessionnelle et profondément patriote est en train de consacrer l’union nationale. C’était le rêve assassiné d’un certain Bachir Gemayel

    (*) Sophie Akl-Chedid est correspondant permanent au Liban  pour Présent – 30/10/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/30/liban-union-nationale-et-populaire-6186596.html

  • Un vent de dégagisme souffle sur le Liban – Journal du mercredi 30 octobre 2019

     

    Un vent de dégagisme souffle sur le Liban

    Les manifestations qui agitent le Liban depuis plusieurs jours ont eu raison du premier ministre Hariri pour le moment… une crise de confiance dans la classe politique embrase le pays avec comme toujours le risque d’une récupération de la colère par des puissances étrangères.

    PSA : une fusion avant le désastre?

    Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault, le constructeur automobile italo-américain, Fiat Chrysler, a entamé des discussions de rapprochement avec PSA. Cette union pourrait donner naissance au 4ème groupe automobile mondial mais n’est pas sans risque pour le groupe français.

    Les hôpitaux en situation d’urgence

    Des médecins et des infirmières ont manifesté hier à Paris pour réclamer un relèvement du budget octroyé aux hôpitaux. Un tour de chauffe avant une grande manifestation nationale prévue le 14 novembre prochain alors que le ministre de la santé Agnès Buzyn a promis qu’un plan de soutien à l’Hôpital serait présenté courant du mois de novembre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/un-vent-de-degagisme-souffle-sur-le-liban-journal-du-mercredi-30-octobre-2019

  • Qatar : pognon, climatisation, pollution… l’équation mortifère

    doha-2366127_960_720-1-845x419.jpg

    C’est petit, le  : 11.586 km2. Population : 2.639.000 habitants.

    C’est petit, mais c’est riche. Très très riche. Passé en moins d’un siècle de la pêche et de la culture des perles à l’extraction du pétrole et du gaz, l’émirat voit l’Occident lui lécher les babouches. Pensez, encore 6,4 % de croissance annuelle quand nous dépassons péniblement 1,3 % en criant au miracle.

    On construit, au Qatar. Les tours sans fin qui surgissent du désert voient ceux qui les font grimper vers le ciel s’effondrer comme des mouches. D’une certaine façon, il se passe à la verticale ce qui s’est passé à l’horizontale quand on a construit nos chemins de fer dans des contrées hostiles : les milliers de morts du Congo-Océan, ce tronçon du train du Congo qui relie Pointe-Noire à Brazzaville ; ceux du Transsibérien, aussi nombreux ou presque que les traverses pour soutenir les voies…

    Au Qatar, comme autrefois dans le Mayombe ou sur les rives du Baïkal, on meurt de la chaleur et de l’humidité. Et au Qatar comme dans le Mayombe, on s’en fout. Ces travailleurs-là venaient d’Oubangui-Chari (l’actuelle République centrafricaine), du Cameroun, du Tchad et des geôles du tsarevitch ; ceux-ci viennent d’Inde et du Népal. En somme, rien que de la bête de somme.

    La revue Cardiology a réalisé une étude sur la mortalité des travailleurs étrangers au Qatar. Elle est parue en juillet, avant ces mirifiques Championnats du monde d’athlétisme qui nous ont tous tenus en haleine devant des sportifs hors d’haleine. Parue en juillet, elle a révélé que « sur 571 arrêts cardiaques mortels qui ont touché des migrants népalais sur leur lieu de travail au Qatar, 200 ont été causés par un “choc thermique sévère” ».

    Gênant… Quoique, c’est moins la tragédie humaine qui préoccupe les Qataris que le retard pris sur les chantiers. Faut les comprendre. Tout ce turnover, ce va-et-vient de cercueils, ça ralentit la construction…

    Bref, la chaleur est en train de sécher la population sur place. Au Qatar, l’un des pays les plus chauds de la planète, 46 °C de moyenne en journée l’été dernier, soit, nous dit-on, une hausse de plus de 2 °C depuis sa période préindustrielle. Laquelle ne remonte pas bien loin. On pointe, bien sûr, du doigt le réchauffement climatique, mais l’explosion de l’urbanisation combinée à l’humidité du golfe Persique fait grimper le thermomètre et disjoncter les organismes.

    Alors, que faire ? CLI-MA-TI-SER. Et pas seulement les stades.

    Dont acte.

    C’est donc une grande première qu’il faut saluer comme il convient : les monarques qataris viennent d’investir dans des climatiseurs géants pour équiper les rues, marchés, centres commerciaux ouverts et stades extérieurs. Les zones commerciales où se bousculent enseignes de luxe et restaurants sont les premières équipées de ces grosses machines « dissimulées derrière d’élégantes arabesques », permettant au riche chaland de profiter d’une « brise fraîche [qui permettra] à la vie de continuer comme avant », écrit The Independent. Et dire qu’il en est, chez nous, pour se plaindre des radiateurs en terrasse…

    Ah, bien sûr, sur le plan des économies d’énergie comme du réchauffement, c’est plutôt mal barré. On le sait, il n’y a pas pire que les climatiseurs pour bouffer de l’énergie et produire de la chaleur. D’ailleurs, au Qatar, 60 % de l’électricité est consacrée à la climatisation.

    Au fait, que dit de tout cela notre petite Greta ? Elle ne mettrait pas un joli foulard sur ses tresses, histoire d’aller tirer les oreilles au bon prince Tamim ben Hamad Al Thani ?

    Quoi ? J’entends mal… Comment ça, c’est bientôt la Coupe du monde de foot et il fait trop chaud pour y aller ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/qatar-pognon-climatisation-pollution-lequation-mortifere/

  • Les désordres de plus en plus visibles de la mondialisation

    EIHRRgKX0AEziVL.jpgOn le savait déjà : un monde multipolaire est un monde dangereux, un monde multiculturel est un monde multiconflictuel, mais la globalisation économique, c’est aussi un monde de multicrises économiques et sociales.

    Le « nouvel ordre mondial » – né avec la mondialisation, il y a 40 ans, et qui devait faire émerger, par le marché, un ordre spontané – est un profond désordre. Et ce désordre se lit dans la simultanéité des révoltes populaires. Celles-ci, de façon plutôt inédite, comprennent l’ajout de la classe moyenne, laminée elle aussi, alors qu’elle avait été le cœur de la croissance des Trente Glorieuses.

    Qu’on en juge : Hong-Kong, Chili, Liban, Catalogne, Bolivie, Irak, Algérie. Pour la France, Gilets jaunes, mais, « en même temps », agriculteurs, policiers, pompiers, urgentistes, cheminots, enseignants, routiers, retraités, artisans. Les citoyens perçoivent que le système tourne à leurs dépens. On se demande d’ailleurs ce qu’il reste, en fait, de base électorale, à Macron. Bourgeois frileux, obsédés d’ordre public, progressistes fumeux et naïfs, activistes du bricolage sociétal et sexuel, et, bien sûr, les banquiers et leurs valets de la presse ?

    L’Etat, quand il n’est pas corrompu, perçoit un impôt plus lourd que ne le serait le prix du service sans son intervention, car il doit rémunérer nombre d’agents et de clientèles parfois d’importation. Cette réalité est d’autant moins tolérée qu’elle s’inscrit dans le contexte d’un capitalisme de connivence qui compense avec l’argent des contribuables les pertes d’un secteur financier dont les bénéfices sont privés. Pour les ménages, les dépenses contraintes (logement, assurances, transports) étant celles qui ont le plus augmenté. La simultanéité n’est pas le fruit du hasard, même si certains caractères propres demeurent par pays.

    Mais la mondialisation, c’est aussi la vue, en temps réel, des révoltes du voisin avec le numérique et sa viralité. La mondialisation engendre le sentiment de ne compter pour rien, de mener une existence précaire, de vivre dans un monde profondément injuste, dont l’hyperclasse mondiale est l’agent honni, tandis que la croissance ralentit partout dans le monde d’une façon là aussi plutôt simultanée.

    La mondialisation a produit, grosso modo, trois catégories d’humains. Un groupe très réduit d’ultrariches, qui disposent de l’information, de la communication, tous ordonnés à la grande truanderie financiarisée, tandis que la théorie du ruissellement, chère aux Anglo-Saxons, ne fonctionne plus (trickle down theory). Au bas de l’échelle, subissant les technologies, les néo-prolétaires dont le seul avenir est la précarité (en France 4,5 millions de nos concitoyens vivent de minima sociaux). Environ un milliard d’individus dans le monde. Et, au milieu, une immense classe moyenne vivant dans l’espérance de prendre l’ascenseur social, et dans la crainte de le manquer.

    D’où un mal-être permanent auquel seul le retour de la souveraineté et d’une régulation intelligente pourra remédier (régulation : du latin regula, la loi forcément régalienne).

    Olivier Pichon pour Présent/ Photo © jacqueline macou (Pixabay)

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-desordres-de-plus-en-plus-visibles-de-la-mondialisation

  • Comment al-Baghdadi a été retrouvé puis tué, par Antoine de Lacoste

    2271666013.jpgLa mort d’Abou Bakr al-Baghdadi constitue incontestablement une belle victoire pour Donald Trump. En l’annonçant, et avant de décrire l’opération, il a remercié pêle-mêle l’Irak, la Syrie, la Turquie, la Russie et les Kurdes.

    Cela peut paraître surprenant, mais c’est l’Irak qui a joué un rôle décisif pour « loger » le Calife, toujours appelé ainsi par ses fidèles malgré la fin du Califat. Les services secrets irakiens ont en effet constitué une équipe depuis plusieurs mois chargée de collecter des renseignements sur Baghdadi. Ce sont les Souqour, c’est-à-dire les Faucons.

    Le fait est connu, mais ce qui l’était moins c’est qu’un cadre important de l’Etat islamique arrêté en 2018 en Turquie puis rapatrié en Irak a livré d’importants renseignements aux Irakiens qui le détiennent

    Ce proche de Baghdadi s’appelle Ismaël al-Ethawi. Il a été condamné à mort mais la sentence n’a pas été exécutée : ce serait en effet dommage car Ethawi a beaucoup de choses à raconter. Selon un officier irakien cité par l’agence Reuters « il a fourni des informations précieuses qui ont aidé à trouver les pièces manquantes du puzzle. »

    Une fois Baghdadi « logé », il a fallu monter l’opération. L’accord des Russes était nécessaire car ce sont eux qui contrôlent le ciel syrien et il fallait bien mettre au courant les Syriens et les Turcs afin d’éviter toute intervention imprévue pendant l’opération. Le rôle des Kurdes semble moins clair mais certains pensent que les hélicoptères américains ne sont pas partis de la base de l’OTAN située en Turquie mais d’une autre base, près d’Erbil, dans le Kurdistan autonome d’Irak. On le saura bientôt.

    Notons au passage que c’est la première fois que Trump parle de la Syrie en tant que pays souverain. C’est une évolution sémantique intéressante.

    La suite de l’opération, c’est le Président américain lui-même qui la raconte : « Nous le surveillions depuis quelques semaines. Nous savions à peu près où il allait…Deux ou trois actions ont été annulées parce qu’il changeait constamment d’avis… »

    Une fois la décision prise, huit hélicoptères et plusieurs appareils d’escorte se sont envolés (de Turquie ou d’Irak donc) : « La partie la plus dangereuse a été le vol d’approche, qui a duré approximativement une heure et dix minutes, ajoute Trump. C’était une mission secrète, nous avons volé très bas et très vite…Quand nous nous sommes posés, un nombre important de nos combattants ont débarqué et ont fait exploser l’un des murs d’enceinte… »

    Dans son style inimitable, le Président précise que ses commandos ont fait « un magnifique trou dans le mur et ils sont entrés et ont pris tout le monde par surprise, incroyablement brillants comme combattants ! Baghdadi était le dernier, ses gens avaient été tués ou bien s’étaient rendus. Onze enfants ont été extraits sains et saufs. Ne restait que Baghdadi dans un souterrain, où il avait entraîné trois de ses jeunes enfants… Il a atteint le bout du tunnel, avec nos chiens à sa poursuite…Il gémissait, criait, pleurait. Il a déclenché sa veste explosive. »

    Enfin, pour couper court à toute rumeur : « On avait son ADN. Quinze minutes après sa mort, on était certain de son identité. »

    Depuis cette opération, où les Américains n’ont eu aucune perte, quelques doctes esprits (journalistes notamment) minimisent sa portée, arguant du fait que Baghdadi n’avait plus de rôle opérationnel et que l’Etat islamique n’était pas encore vaincu.

    C’est oublier l’essentiel : la mort du premier Calife depuis la chute de l’Empire ottoman a une valeur symbolique considérable et, pour le monde islamiste sunnite, c’est une défaite cuisante.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/29/comment-al-baghdadi-a-ete-retrouve-puis-tue-par-antoine-de-l-6186195.html

  • Élimination d’Al-Baghadi : Macron mauvais joueur

    800px-Emmanuel_Macron_12-800x475.jpg

    Succès retentissant de Donald Trump dont la politique extérieure semble parfois, au simple observateur, touffue, dirons-nous. N’empêche, l’élimination du « calife » de l’État islamique Abou Bakr al-Baghadi par les forces spéciales américaines est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme et une page d’histoire.

    À sa manière quelque peu hollywoodienne, Donald Trump a conté lui-même au monde entier cet exploit.

    « Ce raid était parfait et n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’autres nations et populations. Je tiens à remercier la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes syriens. »

    Dans le récit épique du président américain, une grande absente : la France. Nous disposons pourtant de forces terrestres en Syrie. Et Jupiter en pleine gloire, à ses débuts, avait pourtant commandé de tirer depuis la frégate Aquitaine un missile de croisière afin d’anéantir un centre de recherche présumé « dangerosissime » du préqualifié tyran Bachar el-Assad.

    Mais les temps ont bien changé ! Jupiter est descendu de l’Olympe, les déconvenues se sont ajoutées aux gaffes, bévues et boulettes dont la liste est, hélas, bien longue.

    Alors, le commentaire présidentiel français laisse transparaître son amertume de petit perdant : « La mort d’al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l’organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant. »

    Qu’une étape ? Souvenons-nous, c’était le 9 novembre 2017, presque deux ans. Emmanuel Macron déclarait, martial : « Presque deux ans jour pour jour après ces attentats [ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis], nous avons gagné… »

    Notons, aussi, le curieux emploi du terme « Levant », terme pour le moins désuet et fleurant bon les années vingt, voire François Ier et la République de Venise. Ah, cette méconnaissance de l’Histoire, toujours évoquée mal à propos !

    Dans « ce n’est qu’une étape », je sens, pour ma part, un caprice de petit joueur perdant qui ne peut supporter le verdict des réalités.

    Le métier de Président, c’est vraiment dur, pour un jeune. Grâce à Emmanuel Macron, une partie des électeurs français guériront peut-être de leur stupide jeunisme.

  • Al Baghdadi est-il encore mort ? – Journal du lundi 28 octobre 2019

     

    Al Baghdadi est-il encore mort ?

    Le calife Abou Bakr al-Baghdadi serait mort ! Le chef de l’organisation Etat Islamique, traqué par des forces armées étasuniennes aurait actionné une ceinture explosive. Ce n’est pas la première fois que l’individu est censé être mort… une mort qui ne changera finalement pas vraiment la donne.

    Policiers, pompiers : cibles de choix

    Alors que le gouvernement appelle à la reconquête républicaine des zones de non-droit, les guet-apens contre les policiers et les pompiers se multiplient dans les banlieues parisiennes. Un phénomène devenu quasi-quotidien qui enflamme un peu plus des quartiers totalement hors-de-contrôle.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/al-baghdadi-est-il-encore-mort-journal-du-lundi-28-octobre-2019