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international - Page 575

  • L’immigration, pour Emmanuel Macron, c’est l’occasion de draguer les classes populaires !

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    L’immigration ! Il en a parlé ! Quel courage !

    Macron enfourche son nouveau vélo tout neuf pour la seconde partie du quinquennat, celle qui permettra sa réélection face au candidat du Rassemblement national, puisque Les Républicains sont dans les choux, et il parle de l’immigration !

    Alors, on hésite entre le regret de le voir céder à la lepénisation des esprits, comme le fait l’aile gauche de LREM avec Sonia Krimi, et l’admiration pour une prise de conscience tardive mais lucide qui ne peut que séduire un électorat conservateur déjà tenté par le macronisme aux municipales. En fait, le regret est superflu car Macron en parle, mais il va demeurer sur la ligne qui est la sienne : dans la mondialisation inéluctable, l’expansion démographique africaine exercera une pression sur le continent européen et, sur le plan économique, ce sera une bonne affaire en raison de l’afflux de main-d’œuvre et de la tendance à la stagnation des salaires que cela entraîne. Quant à l’admiration pour l’éclair de clairvoyance, elle ressemble à la joie des croyants entendant un athée citer le nom de Dieu, sans rien changer à son comportement ni à ses convictions profondes.

    Macron a conscience d’être le candidat de la bourgeoisie urbaine plus progressiste aujourd’hui qu’hier, qui réclame de la compétence économique, même illusoire, et exige le confort écologique. Mais il se dit avec raison qu’une élection présidentielle avec deux candidats en lice au second tour laissera un jour toutes ses chances à celui des « périphériques ». Il faut donc penser aux classes populaires, celles qui sont rétives à l’immigration parce qu’elles en subissent les conséquences, notamment en termes d’insécurité, alors que les beaux quartiers les ignorent.

    M. Macron pratique l’aumône verbale dans un discours de dame patronnesse. Un peu comme Sarkozy faisant son ouverture à gauche avec le succès que l’on sait. La même démarche, mais en sens inverse, pour mettre en avant la lutte pour la sécurité publique et contre l’immigration illégale à travers la fraude au droit d’asile alors que la violence s’accroît partout, tandis qu’elle règne déjà dans de nombreux quartiers perdus de la République.

    Comment croire un seul instant à cette fable alors que, sur le plan européen, le Président français est l’allié de ceux qui ouvrent leurs frontières aux débarquements d’illégaux, en Espagne, depuis le retour des socialistes au pouvoir, et maintenant en Italie, après le changement de coalition parlementaire qui a mis momentanément Salvini dans l’opposition. Cocteau disait qu’en amour, il n’y avait que des preuves d’amour. C’est pareil en politique : les mots ne suffisent pas.

    L’immigration illégale doit être stoppée en amont, par le rétablissement d’un État maître de l’ensemble du territoire en Libye comme en Syrie, par le traitement des demandes d’asile dans nos ambassades et nos consulats. Une fois parvenus en France, les demandeurs, pour la plupart, ne repartiront pas et seront aidés pour rester.

    Mais c’est l’immigration légale qui doit être endiguée, notamment celle qui est le fruit du regroupement familial.

    Allons plus loin : le Président veut écouter les Français qui ne vivent pas comme ses électeurs dans les beaux quartiers ? Qu’il leur donne la parole à travers un référendum sur l’immigration et qu’il mette en œuvre le choix de la majorité des Français. Ce serait nouveau, et à voir l’acharnement des amis de M. Macron pour empêcher les Britanniques de voir leur choix se réaliser, on a déjà une idée de la réponse. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut un second quinquennat, sans doute… »

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/limmigration-pour-emmanuel-macron-cest-loccasion-de-draguer-les-classes-populaires/

  • Sommes-nous les alliés des Saoudiens ?

    6a00d8341c715453ef0240a484e9a4200c-320wi.jpgOn a pu constater, une fois encore ce 16 septembre, l'impact de l'approvisionnement en pétrole sur les anticipations des marchés financiers, sur les perspectives économiques, et bientôt sur la vie de tous les jours. En une seule journée l'or noir monte de 12 %, et même 19 % pour le baril de Brent de la mer du Nord.

    Le coût de l'essence à la pompe est certes tributaire, en France, au 2/3 environ, de la taxation étatique mais, comme le souligne le président de l’Union française des industries pétrolières "5 centimes, à supposer que ça reste à ce niveau, c’est tout à fait considérable. C’est peut-être ce qu’il y a de plus inquiétant pour les Français". Premières victimes : les classes moyennes, les ruraux, tous ceux que la carence des transports publics du monopole étatique contraint à utiliser l'automobile, etc.

    Or, l'attaque contre des installations saoudiennes, à vrai dire elle-même sans précédent, quoique de provenance partiellement non-élucidée, est assez clairement liée cependant à la guerre du Yémen. Ce conflit a ébranlé la situation en 3 jours depuis le 14 septembre

    Cette guerre du Yémen est en partie le reflet de l'atroce conflit millénaire interislamique, opposant de façon inexpiable sunnites et chiites. Elle représente aussi la première aventure militaire saoudienne depuis un siècle. Il est sans doute temps que les Occidentaux, c'est-à-dire les Européens comme les Américains, les Israéliens comme les Japonais, voire les Indiens, en prennent sérieusement la mesure et s'interrogent autant sur les acteurs et leurs motivations réelles que sur les stratégies de nos dirigeants.

    Face à cette montée des périls au Proche Orient, devons-nous nous comporter, en effet, en alliés de l'Arabie saoudite ?

    Ainsi, ce même 16 septembre, Zineb El Rhazoui, qu'on ne devrait plus avoir besoin de présenter, dénonçait, au nom des valeurs que nous entendons constamment invoquées par nos États, la venue en France du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale Mohammed Abdelkarim Al-Issa.

    Celui-ci a été ministre saoudien de la Justice de 2009 à 2015, il est donc par définition impliqué dans les mesures répressives islamistes qui disqualifient ce pays.

    Les défenseurs des Droits de l'Homme, Zineb El Rhazoui en tête, demandent la libération de Raïf Badawi, écrivain saoudien créateur en 2008 du site Free Saudi Liberals sur lequel il militait pour les libertés en Arabie saoudite. Depuis juin 2012, accusé d'apostasie et d'insulte à l'islam, il est emprisonné à la prison centrale de Dahaban. Il a été condamné à 1 000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al-Khair est lui aussi emprisonné. L'application de la sentence de flagellation a débuté le 9 janvier 2015. Elle a vainement suscité les protestations de plusieurs gouvernements puis de l'ONU.

    La Ligue islamique mondiale a été fondée en 1962 à La Mecque par le prince Fayçal d'Arabie saoudite avec le concours de représentants de 22 pays.

    En 2016, Mohammad Abdelkarim Al-Issa, qui est âgé aujourd'hui de 54 ans a succédé à Abdallah Ben Abdel Mohsen At-Turki, personnage sans doute plus "religieux" atteint par la limite d'âge. Comme nouveau Secrétaire Général de la Ligue Islamique, il l'a sérieusement prise en main.

    En 2017, le Pape a cru bon de le recevoir, et de lui permettre de diffuser en cette occasion ses paroles mensongères et sirupeuses selon lesquelles, "la sensibilisation et la dissémination du vrai message de l’islam dans le monde, qui est un message de paix, d’amour et de respect, et notamment le respect, par les musulmans, des lois et des institutions des pays et territoires où ils vivent". Respect des lois de notre pays que nous pouvons mesurer chaque jour…

    En 2018, c'est le quotidien Le Monde[1], qui lui donne complaisamment l'occasion de débiter ses sornettes et d'appeler à "lutter contre les mouvances qui ont instrumentalisé l’islam et aussi contre l’islamophobie, [tiens tiens] qui, osait-il soutenir, a beaucoup servi à des mouvements terroristes".

    Nous ne devons pas nous laisser prendre à cette rhétorique.

    En 1828, Chateaubriand, soutenant la cause des Grecs en lutte contre l'oppression ottomane pouvait dire, de la Turquie d'alors : "Un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols, ( ...) En principe de grande civilisation, l’espèce humaine ne peut que gagner à la destruction de l’Empire ottoman."

    Ce questionnement me semble très actuel, nonobstant le peu de sympathie que nous inspire, par ailleurs, depuis 40 ans, le régime des mollahs en Iran.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Édition du 4 mai 2018

    Découvrir les livres sur l'islam du P. Lammens

    https://www.insolent.fr/2019/09/sommes-nous-les-allies-des-saoudiens-.html

  • Censures en série sur les réseaux sociaux

    Pendant une dizaine d’années, les réseaux sociaux ont joué le rôle de contre-poids aux médias de grand chemin et nombre de médias alternatifs se sont développés. Les médias dominants ont réagi en développant leurs versions digitales et en développant une campagne « anti fakenews », véritable rideau de fumée pour camoufler leurs insuffisances et surtout avant-garde des nouvelles censures. Tous les réseaux sociaux sont maintenant affectés et ce n’est qu’un début.

    Facebook en tête

    Quel responsable de site internet n’a pas reçu un jour un charmant message libellé comme suit : « Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr et accueillant (sic) ». Standards de la communauté, quid ? Réponse, le bon vouloir d’un des trente mille (vous avez bien lu 30000) modérateurs de Facebook ou celui de son superviseur ou du chef du superviseur ou du chef du chef en l’espèce pour la France l’ex Sarko boy Laurent Solly, ex directeur général de TF1, ancien directeur adjoint de la campagne de Sarkozy en 2007, immortel pour sa déclaration (rappelée par Le Point) « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » (Les Médias en servitude, Polemia ed). Le camarade Solly et ses employés ont le coup de ciseau facile comme quelques exemples tout frais de l’été 2019 le démontrent.

    Votre Observatoire a été victime du zèle des employés de Laurent Solly. Résumons : nous publions le 6 juillet 2019 une tribune libre de lecteur sur Alain Duhamel ; le 22 juillet, Facebook supprime tous les partages vers l’article et les rétablit 8 jours plus tard, le tout sans explications. Entretemps le site subit une attaque qui le paralyse pendant 17 heures, sans plus de dommages. Un blogueur d’Agoravox qui avait relayé l’affaire le 1er août est à son tour victime de la censure de Facebook le 24 août et il lui est impossible de partager son article sur le réseau social. Simple avertissement ?

    Mais nous ne sommes pas les seuls. Le quotidien Présent a été exposé par deux fois, directement et à travers un de ses collaborateurs. Les militants de Génération identitaire (voir notre revue de presse sur le sujet ici) ont été condamnés à de lourdes peines de prison suite à leur action intitulée « Defend Europe » dans les Alpes en mai 2018. Sans compter la privation de leurs droits civiques et même familiaux pour cinq ans. Ils iront en appel. Le 17 juillet Présent fait sa Une sur le sujet en manifestant son indignation pour une action menée sans violences ni déprédations. Que pensez-vous qu’il arriva ? Deux jours plus tard le réseau social supprime les liens vers l’article. Sans être certain qu’il y ait une relation entre les faits, deux semaines plus tard le compte Facebook de David Miège un des dessinateurs de Présent est carrément supprimé. Les demandes d’explication sont suivies d’une réponse administrative et la plainte classée sans suite. Une catastrophe pour un artiste qui perd un accès numérique à des centaines de ces dessins. Il a recréé un compte mais le mal est fait. De manière plus récréative Facebook a censuré la couverture du numéro de septembre du mensuel Causeur d’Élisabeth Lévy. La couverture représentait une évolution amusante de l’homme de Néanderthal à l’homo festivus sur sa trottinette, en passant par un homo sapiens in naturalibus, donc tout nu. L’employé de Laurent Solly a été choqué par une représentation « de parties nues »…

    La gauche radicale n’est pas épargnée. Un article très documenté de Médiapart fin août 2019 signale que de nombreux sites d’extrême gauche (Lille insurgée, Bretagne noire, Cerveaux non disponibles, etc) sont victimes des changements d’algorithme et perdent de très nombreux lecteurs. Tout se passe comme si le nouveau pouvoir macronien et ses amis californiens avaient décidé de couper toute diffusion de pensée non conforme pouvant s’exercer à leurs dépens.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Pétrole : alerte rouge pour la France et nos approvisionnements

    Résultat de recherche d'images pour "pétrole arabie saoudite"
    C’est un article de Bernard Durand, ancien Directeur de la Géologie-Géochimie à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, paru dans la revue parlementaire et concernant la sécurisation des approvisionnements en pétrole de la France en particulier et de l’Europe en général.
    Pour Bernard Durand, la dernière PPE la Programmation pluriannuelle de l’énergie fait l’impasse sur la pérennité de nos approvisionnements alors même que l’Agence Internationale de l’Energie dresse un diagnostic très pessimiste de l’évolution de la production mondiale en baisse d’ici 2025.
    Et l’auteur de mettre en garde en indiquant que « l’Europe apparaît particulièrement vulnérable.
    Elle est désormais le premier importateur de pétrole de la planète, avec près de 500 millions de tonnes (Mt) de brut importés en 2017, loin devant la Chine (environ 415 Mt) et les États-Unis (environ 350 Mt) (3).
     Si une contrainte devait s’exercer sur la production mondiale de brut, l’Europe se retrouverait pour ses approvisionnements en compétition frontale avec ces deux poids lourds géopolitiques ».
    Pour aller plus loin il faut garder à l’esprit que plus d’un quart « des importations de brut de l’Union européenne est fourni par des pays (Norvège, Azerbaïdjan, Algérie, Mexique) qui, d’après l’AIE, ont déjà franchi leur « pic pétrolier » et qu’un « autre gros quart des importations provient de deux pays qui, toujours d’après l’AIE, sont sur le point de franchir leur pic pétrolier : l’Angola, et surtout la Russie (28 % des imports de l’UE en 2018), dont la production devrait amorcer son déclin dès 2021. Ce diagnostic concernant l’avenir du pétrole russe a été annoncé en septembre 2018 par nul autre que le Ministre russe de l’Energie, Alexander Novak « .
    Voilà pourquoi la transition énergétique dans notre pays va devoir accélérer grandement, et que les tensions énergétiques vont considérablement modifier et perturber le quotidien des Français.
    Charles SANNAT
    Source La Revue Parlementaire ici

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/petrole-alerte-rouge-pour-la-france-et.html

  • En limogeant le faucon Bolton, Trump met fin à la doctrine du changement de régime hostile

    En limogeant le faucon Bolton, Trump met fin à la doctrine du changement de régime hostile

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    John Bolton ne sera donc resté que 18 mois à son poste de conseiller à la sécurité nationale.

    Sa nomination avait surpris et inquiété. Bolton est en effet un des faucons les plus intransigeants du monde politique américain. Farouche partisan de la calamiteuse intervention militaire en Irak, il n’avait jamais exprimé le moindre regret à ce sujet tandis que Trump qualifiait cette aventure de « pire des pires décisions jamais prises ».

    Mais son influence s’est érodée au fil des mois, notamment en raison de son goût addictif pour « les frappes », délicieux euphémisme pour qualifier un bombardement. Bolton voulait notamment bombarder la Corée du Nord au moment où Trump commençait ses négociations.

    Toutefois, c’est surtout l’affaire vénézuélienne qui l’a déconsidéré aux yeux du président américain. Bolton a œuvré pour un coup d’État qui chasserait le président vénézuélien, Nicolás Maduro, au profit de Juan Juan Guaidó, le président de l’Assemblée nationale. Refusant de reconnaître le résultat de l’élection présidentielle qui vit la réélection de Maduro avec 68 % des voix, Juan Guaidó s’est alors autoproclamé président de la République. Il n’avait même pas été candidat à la présidentielle contestée mais les États-Unis le reconnurent aussitôt, docilement suivis par une cinquantaine de pays. Mais Guaidó multiplia les erreurs et l’armée, un moment hésitante, resta fidèle à Maduro. Trump, qui avait suivi de près l’affaire, fut ulcéré par cet échec assez ridicule et, depuis, Bolton était en sursis.

    C’est, bien sûr, le dossier iranien qui sonnera le coup de grâce du faucon. Bolton voulait, en effet, bombarder les installations nucléaires iraniennes (pas vraiment nucléaires, mais passons) et, naturellement, tenter d’organiser un changement de régime.

    Trump ne le suivait sur aucune des deux idées. Un changement de régime dans un pays de 80 millions d’habitants est tout de même une opération à très haut risque ; de plus, la solution de rechange était, comme d’habitude, loin d’être claire. Quant au bombardement, il aurait bien sûr entraîné des réactions dont les alliés américains dans le Golfe auraient subi les conséquences. Trump n’a d’ailleurs pas souhaité réagir à la destruction d’un drone américain : à partir de là, la messe était dite.

    Bolton a publiquement critiqué la stratégie de Trump et, bien sûr, ce dernier ne pouvait l’accepter plus longtemps.

    Au-delà des péripéties des dossiers vénézuélien et iranien, ce limogeage (par tweet, bien sûr) en dit long sur l’évolution de la pensée américaine en matière de relations internationales. L’interventionnisme effréné des Bush en Irak et de Clinton en Serbie semble appartenir au passé. Obama avait esquissé ce changement de cap (en Syrie, notamment, au grand dam de François Hollande) et Trump le poursuit, malgré sa haine d’Obama.

    En réalité, deux facteurs justifient cette nouvelle stratégie : l’opinion publique américaine, lassée des interventions répétées, et l’apparition de nouveaux acteurs dont il faut tenir compte, c’est-à-dire la Russie et la Chine.

    Trump crie, menace, mais préfère finalement négocier que frapper. Heureuse évolution dont on espère qu’elle soit appelée à durer.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-limogeant-le-faucon-bolton-trump-met-fin-a-la-doctrine-du-changement-de-regime-hostile/

  • Arabie Saoudite : vers un nouveau choc pétrolier ? – Journal du lundi 16 septembre 2019

     

    Arabie Saoudite : vers un nouveau choc pétrolier ?

    Une attaque de raffinerie en Arabie Saoudite fait monter le cours du brut ! Ce nouvel épisode de tension régional qui laisse envisager le pire en termes de possible conflit ouvert au Proche Orient mais aussi pour les économies européennes.

    Le Rassemblement National en ordre de bataille à Fréjus

    C’était la rentrée politique du Rassemblement National. A moins de 7 mois des élections municipales, le parti de Marine Le Pen lançait la bataille dans la ville de Fréjus, une des communes administrées par le parti depuis 2014.

    L’oubli patrimonial de Nicole Belloubet

    Le ministre de la justice, Nicole Belloubet, est accusé par Jean-Luc Mélenchon d’avoir oublié de mentionner trois biens immobiliers dans une déclaration de patrimoine en 2017. Simple oubli ou tentative de fraude? l’indépendance de l’appareil judiciaire est une nouvelle fois mise à mal.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/arabie-saoudite-vers-un-nouveau-choc-petrolier-journal-du-lundi-16-septembre-2019

  • Afrique du Sud : pourquoi les autorités semblent-elles impuissantes face aux violences xénophobes ?

    Depuis plusieurs semaines, des violences xénophobes ont fait officiellement une dizaine de morts en Afrique du Sud. Comment analyser un tel phénomène ? Les réponses de Marc Gbaffou, ingénieur ivoirien, qui a vécu à Johannesburg de 1997 à 2018. Il est l’un des cofondateurs de l’ONG panafricaine African Diaspora Forum (ADF), fondée après les attaques de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts. Cette ONG s’efforce de mener un travail de terrain pour prévenir ces violences.

    Franceinfo Afrique : selon les autorités, les violences xénophobes ont fait, ces dernières semaines, une dizaine de morts. De son côté, Human Rights Watch rapporte que « plus de 200 personnes, pour la plupart des chauffeurs routiers étrangers, ont été tuées en Afrique du Sud depuis mars 2018 ». Qu’en est-il exactement ?

    Marc Gbaffou : à l’ADF, nous avons calculé qu’en moyenne depuis 2008, 300 migrants sont tués chaque année. Personne n’en parle. Mais c’est une réalité !

    France TV Info

    https://www.fdesouche.com/1261755-afrique-du-sud-pourquoi-les-autorites-semblent-elles-impuissantes-face-aux-violences-xenophobes

  • La fin de la mondialisation ? Partie 1 : un modèle occidental qui n'est plus reconnu comme universel.

    En est-ce fini de la mondialisation ? On pourrait le croire en lisant le dernier entretien (1) de l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, grand promoteur du « Fabriqué en France », et en se rappelant du titre prophétique du livre de François Lenglet paru il y a déjà quelques années et qui annonçait cette fin de la mondialisation contemporaine. Dans le même moment, Georges-Henri Soutou publie lui aussi un article dans la revue royaliste Politique Magazine de septembre, sous le titre explicite « Le fiasco de la mondialisation ». Tout cela n’est-il qu’une mode éditoriale ou est-ce annonciateur d’un véritable mouvement, non plus de défiance, mais de constat et de distanciation, voire de séparation, à l’égard d’une mondialisation jadis vantée comme une véritable « fin de l’histoire » ?

    Pendant longtemps, la mondialisation m’a semblé un fait mais non forcément un bienfait avant que je la considère définitivement comme un méfait, autant politique, social qu’environnemental, et cela malgré les discours altermondialistes qui laissaient croire en une possible « autre mondialisation » qui jamais n’advint, discours auxquels j’avoue avoir été en partie sensible, par illusion sans doute plus que par discernement : après tout, le monde n’était-il pas « un », puisque, désormais, la planète apparaissait « sous contrôle » de la Technique et de la Communication, sous cet œil gigantesque que l’on nomme « internet » et auquel rien ne semblait devoir échapper ni être impossible ? En fait, s’il y a une seule planète terrestre, il y a bien « plusieurs mondes » différents, ce que l’on nommait jadis « aires de civilisation » et de plus en plus d’obstacles à la fusion de ceux-ci dans un creuset commun : il est d’ailleurs aussi significatif, pour évoquer les plus extrêmes de ces obstacles, que nombre de pays jadis fort accueillants aux voyageurs soient devenus des « terres maudites », ce que tend à prouver la « délocalisation » du célèbre rallye Paris-Dakar en… Amérique du sud ! Sans oublier la fermeture de l’Afghanistan qui était, à la fin des années 1960 (2), une destination fort prisée de quelques hippies qui ne risquaient pas alors de finir otages de cette guerre commencée il y a quarante ans et qui semble ne jamais vouloir finir… En somme, la mondialisation n’a été qu’un « moment » de l’histoire du monde, un moment désormais en passe d’être dépassé.

    Est-ce si étonnant, en fait ? A lire M. Soutou, pas vraiment, et cela tient au projet initial même de la mondialisation : la mondialisation n’est pas une création spontanée et internationale (ce dernier mot n’oubliant pas ce qui, aujourd’hui, caractérise et compose le monde - en tant que planète géopolitique-, c’est-à-dire les nations, ni égales entre elles, ni réductibles à un seul modèle d’être ou de fonctionnement), mais bien un projet né aux Etats-Unis à l’occasion de la Première Guerre mondiale et qui change le sens même des relations et des échanges internationaux. La mondialisation n’est rien d’autre, dans son acception contemporaine, que « le projet de mondialisation libérale lancé par Woodrow Wilson par ses Quatorze Points de 1918, et qui reposait sur la SDN et la fin des discriminations commerciales, ainsi que sur le Gold Exchange Standard adopté à Gênes en 1922 et sur la collaboration des banques centrales ». Un « projet repris après 1945 (ONU, GATT pour le commerce, FMI pour les finances). Mais il était occidental, non pas mondial, et ne comprenait pas le monde soviétique ni le Tiers Monde. (…) Cela dit, la bonne conscience des Occidentaux était totale : ce système avait pour eux une valeur universelle, et les Américains, en particulier, furent dès le départ convaincus que les modèles alternatifs échoueraient. Et en 1990, quand le président Bush annonça l’arrivée d’un « nouvel ordre mondial », et Francis Fukuyama la fin de l’Histoire, ils étaient convaincus que la démocratie libérale et l’économie de marché n’avaient plus d’adversaires et permettraient la mise en place d’une globalisation heureuse. » Celle-ci devenait envahissante, et sa langue de communication majeure et d’imposition aux autres, l’anglais ou plutôt le « globish », firent craindre à quelques royalistes le triomphe de ce que nous nommâmes alors « le globalitarisme » : c’était un terme qui rappelait, dans sa terminaison, le totalitarisme mais s’en distinguait en même temps qu’il spécifiait la particularité de l’époque et du processus d’uniformisation du monde et d’imposition d’un modèle qui apparaissait alors (et d’abord gentiment, avec le sourire…) « obligatoire », dans la ligne du propos de Jean-Jacques Rousseau, propos annonciateur (malgré lui ?) des horreurs de la Terreur : « Nous les forcerons à être libres » (3). La société de consommation et de distraction, ce que Philippe Muray qualifiait habilement de « société distractionnaire », donnait à la mondialisation ce visage souriant que semblait alors incarner le clown de McDonald’s avant qu’il ne se transforme en sinistre « Joker » aux yeux d’une partie de la population non-consentante à la globalisation triomphante…

    Le grand malentendu entre la mondialisation et les nations est qu’elle souhaitait faire accepter à tous les peuples comme universelles des lois ou des idées qui n’étaient qu’occidentales, voire simplement « états-uniennes », celles que Benjamin Franklin et Henry Ford (suivis en cela par Wilson et Truman) incarnaient pour les avoir théorisées et ordonnées. Or, « les valeurs occidentales ne sont plus admises comme universelles. La Chine estime avoir son propre modèle à diffuser (…). Moscou et Pékin sont d’accord pour remettre en cause le modèle international occidental (droits de l’homme et mondialisation sous toutes ses formes primant sur les souverainetés nationales) et pour penser que le développement économique dépend plus du renforcement de la puissance nationale que de l’adoption du modèle démocratique libéral. Et ils font largement école. » En fait, le président de Gaulle, entre 1958 et 1969, avait mis en avant la particularité française (formule plus appropriée que celle d’exception, plus « isolationniste » dans son acception géopolitique) et démontré par avance l’imposture de la mondialisation que portaient et vantaient les Etats-Unis de Kennedy et de Johnson et « l’Europe » de Jean Monnet, ce dernier plus mondialiste qu’européen contrairement à ce qu’en disent les discours officiels de l’Union européenne. En ce sens, de Gaulle avait retenu la leçon des Capétiens qui se méfiaient de « l’Empire » parce qu’il n’est souvent rien d’autre que « la puissance de l’Autre » sur les nations qui se veulent indépendantes et souveraines sur leurs territoires respectifs.

    La nation française doit-elle s’extraire de la mondialisation dans laquelle elle s’est, depuis une bonne trentaine d’années, imprudemment aventurée ? Sans doute, et sans doute le plus rapidement possible, pour éviter d’être entrainée par la chute du système tout entier, une chute qui ne se fera pas d’un seul tenant mais plutôt par pans entiers, l’un après l’autre. Il ne s’agit pas de se fermer au monde mais de mieux s’en distinguer pour mieux en apprécier les différents aspects et promouvoir des relations internationales, d’échanges et de concertations, et « être soi-même » et « faire de la force » pour pouvoir peser sur la scène internationale, non comme un poids mort mais comme une puissance active et médiatrice, ce qui est la vocation profonde de notre pays.

    (à suivre)

    Notes : (1) : entretien paru dans Le Monde, dimanche 8-lundi 9 septembre 2019.

    (2) : Avant 1973, surtout : avec la chute de la monarchie de Zaher Chah, renversée par le prince Daoud qui établit alors une République tombée entre les mains des communistes en 1979, date de l’intervention soviétique et de la naissance des courants sunnites islamistes, l’Afghanistan devient une « terre hostile »…

    (3) : le terme de globalitarisme, apparu en 1990 dans notre petit cercle d’études royaliste de Rennes et diffusé à partir de celui-ci, a été jusque là plutôt sommairement défini, en quelques dizaines de lignes et quelques articles presque confidentiels : il mériterait pourtant approfondissement et ouvrages d’explication, et il serait légitime, au regard de sa naissance, que les intellectuels royalistes s’en emparent vraiment…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1576:la-fin-de-la-mondialisation-partie-1-un-modele-occidental-qui-nest-plus-reconnu-comme-universel&catid=53:2019&Itemid=64

  • La Rackete contre Lois Démocratiques

    Carola-Rackete
    Carola Rackete, c’est le nom de cette gauchiste allemande, intrônisée capitaine du bateau Sea watch.
    Adepte du forcing sur les ports européens, elle s’est distinguée à Lampédusa pour imposer sa cargaison banboulesque à une Italie, qui n’en voulait pas.
    Jusque là, on savait qu’en Allemagne elle avait été reçue comme une héroïne, parce qu’elle aurait sauvé de la noyade un nombre important de candidats à l’immigration.
    En la circonstance, le terme « sauver » n’est pas approprié, car personne n’a obligé ces individus à se jeter à l’eau avec un canot en caoutchouc, pour traverser la Méditerranée.
    On sait quel est le rôle néfaste de ces ONG gauchisantes, lesquelles, sous couvert « humanitaire » se livrent à un trafic éhonté d’êtres humains, en s’association avec la maffia de passeurs sans foi ni loi.
    En Allemagne, comme en France, cette femme, d’ailleurs masculine dans son genre, est considérée comme un héroïne, une sorte d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, par les immigrationistes.
    Le pape Bergoglio (alias François) doit être fier d’elle, alors qu’elle ne prend aucun risque.
    Elle bénéficie au contraire de l’approbation et du soutien des médias, de la Justice et des Etats soumis à Bruxelles.
    Car elle reste dans la droite ligne de la bien pensance et du Traité de Marrakech.
    Mais nous n’avons pas encore tout vu de cette énorme tromperie.
    Dernièrement, elle a été invitée, parmi des experts sur les migrations, le 3 octobre, à Bruxelles pour une conférence sur le sauvetage des « migrants ».
    Et récemment encore, le Parlement catalan, a remis un prix à cette passeuse qui crache allègrement sur la législation des pays, dits d’accueil.
    Félicitée et récompensée pour « ses actions humanitaires ».
    Comme quoi, il suffit maintenant de frauder les lois, en faisant entrer de gré ou de force, des indésirables pour être considéré comme quelqu’un de bien, et un parfait citoyen.
    Pour que l’action, autrefois punissable soit vue comme un fait héroïque.
    Les jeunes Identitaires, en voulant candidement faire respecter, sans violence, le non franchissement de la frontière franco italienne.
    Une action purement symbolique, devront pour cela faire de la prison avec une amende destinée à les anéantir.
    On croit rêver …
    En même temps que Rackete, le directeur de l’ONG Open Arm, a été aussi récompensé.
    Un doigt d’honneur (ou plutôt pour lui, de déshonneur) à toutes les victimes, passées et à venir de la délinquance de ces chances pour la France.
    Activité anti-nationale et frauduleuse de ces ONG que contredisent pourtant les paroles faussement rassurantes de Macron: « Les français et les françaises, qui se sentent oubliés, dans ce vaste mouvement du monde, devraient se voir mieux protégés. Tout ce qui forge notre solidarité nationale, sera refondé, réinventé, fortifié. »
    Justement monsieur Macron, 70 à 8O% des français attendent des actes et pas des paroles.
    Ils veulent l’arrêt de l’immigration.
    Ils ne veulent plus de ces bateaux transporteurs de clandestins.
    Mais on ne peut être un mondialiste sans frontièriste et en même temps assurer la protection des frontières.
    Cette submersion migratoire remonte à plusieurs décennies et le visage de notre pays s’en trouve déformé.
    Paris ne sait plus où mettre ces nouveaux arrivants et ne pense pas à remercier Rackete pour ses bons offices.
    Voilà le commentaire d’un blogueur sur le Net : « Paris est sale, Paris est dangereux, Paris craint… En 10 ans cette ville est devenue un cloaque.
    Des bobos, le nez dans leur smartphone, des roms voleurs, des pickpockets dans les gares, des frotteurs et des obsédés sexuels sans complexe, des clandos qui trainent partout, des racailles en recherche d’un mauvais coup, des vendeurs africains qui se précipitent sur le touriste, des escrocs en costard, des dealers et des toxicos, des rats énormes en plein jour, des poubelles qui débordent, des rues sales avec des détritus en décomposition. Bref, une ville de merde. Je suis mieux dans ma cambrousse ! »
    Serait-ce là, l’avenir environnemental des villes françaises ?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/la-rackete-contre-lois-democratiques.html#more

  • Zoom – Bernard Monot : Le prochain krach financier prévu d’ici 2021…

    L’ancien député européen, Bernard Monot, publie un réquisitoire implacable contre les échecs de Bruxelles et annonce l’approche d’un krach financier en occident. Il considère néanmoins que nous ne sommes pas condamnés au lent déclin que veulent nous imposer les technocrates de l’Union européenne et leurs affidés. Une Europe des Patries indépendantes est-elle possible ? Réponse sur TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-bernard-monot-le-prochain-krach-financier-prevu-dici-2021