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international - Page 576

  • Zoom – Bernard Monot : Le prochain krach financier prévu d’ici 2021…

    L’ancien député européen, Bernard Monot, publie un réquisitoire implacable contre les échecs de Bruxelles et annonce l’approche d’un krach financier en occident. Il considère néanmoins que nous ne sommes pas condamnés au lent déclin que veulent nous imposer les technocrates de l’Union européenne et leurs affidés. Une Europe des Patries indépendantes est-elle possible ? Réponse sur TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-bernard-monot-le-prochain-krach-financier-prevu-dici-2021

  • Les dirigeants européens sont atteints du syndrome de Stockholm face aux intimidations états-uniennes

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    par Finian Cunningham 

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    La situation psychologique connue sous le nom de syndrome de Stockholm, dans laquelle les otages sympathisent de manière irrationnelle avec leurs ravisseurs, pourrait très bien s’appliquer aux dirigeants européens face aux intimidations états-uniennes.

    Les États-Unis ont toujours été le parti dominant – et dominateur – de la relation transatlantique. Mais les administrations précédentes, à Washington, avaient pris soin de présenter les États européens comme des «partenaires» dans une alliance «apparemment» mutuelle.

    Sous le Président Donald Trump, les pressions et les harcèlements dont sont l’objet les Européens mettent en lumière leur véritable statut de simples vassaux de Washington.

    Prenez le projet Nord Stream 2. Le gazoduc sous-marin d’une longueur de 1 220 km, qui augmentera considérablement la capacité de livraison de gaz en Europe, devrait être achevé d’ici la fin de l’année. Cette nouvelle offre profitera à l’économie de l’Union Européenne, en particulier à celle de l’Allemagne, en fournissant du gaz moins cher pour les entreprises et pour le chauffage des logements.

    Eh bien, la semaine dernière, le sénateur américain Ted Cruz a déclaré que son pays avait le pouvoir d’arrêter l’achèvement du projet. Cruz fait partie de la commission des affaires étrangères du Sénat US qui a adopté en juillet dernier un projet de loi imposant des sanctions aux entreprises impliquées dans la construction du pipeline. L’Allemagne, l’Autriche, la France et la Grande-Bretagne font partie du consortium de construction, aux côtés de la société russe Gazprom.

    Ironiquement, le projet de loi du Sénat US s’appelle «Protéger la sécurité énergétique de l’Europe». C’est une bien curieuse forme de «protection» lorsque les sanctions appliquées par les USA pourraient priver les entreprises européennes et les consommateurs de gaz à un prix abordable.

    Cruz, comme le Président Trump, a accusé la Russie d’essayer de resserrer son emprise économique sur l’Europe. Plus proche de la vérité et plus cynique, Washington souhaite que l’Europe achète son gaz naturel liquéfié, plus coûteux. Le Texas, la plus grande source de gaz américain, est l’État d’origine de Cruz. Son projet de loi devrait peut-être être renommé «Protection des exportations américaines d’énergie».

    À cela s’ajoute l’imposition plus large, par Washington et l’Europe, de sanctions à l’encontre de la Russie depuis 2014. Plusieurs raisons ont été invoquées pour justifier les mesures punitives prises contre Moscou, notamment une prétendue déstabilisation de l’Ukraine et une «annexion» de la Crimée, une ingérence présumée dans les élections et l’affaire Skripal. Cette politique de
    sanctions a été largement initiée et promue par Washington, suivie servilement par l’Europe.

    La semaine dernière, les représentants de l’UE ont voté en faveur d’une prolongation des sanctions de six mois, alors qu’elles sont beaucoup plus dommageables pour l’économie européenne que pour celles des États-Unis et que les entreprises allemandes, en particulier, s’opposent à l’hostilité économique contre-productive à l’égard de Moscou.

    L’absence de toute opposition européenne à une ingérence aussi flagrante de la part des États-Unis dans leur prétendue souveraineté et leur indépendance sur des questions d’intérêt vital est tout simplement stupéfiante.

    Un autre exemple frappant est la façon dont l’administration Trump insiste pour que les États européens abandonnent d’importants projets d’investissement avec la société de télécommunication chinoise Huawei pour moderniser les infrastructures de téléphonie mobile et d’Internet. Washington a menacé de sanctions de représailles si l’Europe s’associait à Huawei. Les États-Unis ont également averti qu’ils pourraient empêcher le « partage de renseignements » des « alliés » européens sur les risques liés à la sécurité et au terrorisme. Fait-on cela à un « ami » ?

    Là encore, les dirigeants européens font preuve de la même velléité d’acquiescement, au lieu de s’opposer aux États-Unis pour qu’ils s’occupent de leurs propres affaires.

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    L’accord nucléaire conclu entre le JCPOA et l’Iran est une autre preuve éclatante de la relation fondamentalement abusive que Washington entretient avec l’Europe. Cette semaine, l’administration Trump a rejeté la proposition française d’étendre une ligne de crédit de 15 milliards de dollars à Téhéran. La proposition française visait à atténuer la pression économique sur l’Iran et à le maintenir dans l’accord nucléaire défaillant.

    Washington a simplement déclaré « qu’il sanctionnera quiconque achètera du pétrole brut iranien« . Il n’y aura pas de dérogations ni d’exceptions aux sanctions américaines. Cela impose à peu près à l’Union Européenne d’oublier ses efforts hésitants pour sauver l’accord nucléaire avec l’Iran, dont elle est signataire, aux côtés de la Russie et de la Chine.

    Donc, comme Trump s’est écarté de l’accord, cela signifie, dans sa vision dominatrice, que les Européens doivent également le faire,. De toute évidence, l’UE n’a pas la liberté d’agir indépendamment du diktat américain. Détruire les relations entre l’Europe et l’Iran mettra en péril les intérêts économiques et les préoccupations de sécurité liées aux conflits et à la non-prolifération des armes dans la région. Les préoccupations européennes sont-elles si peu pertinentes pour Washington ?

    Maintenant, accrochez-vous à la formidable double pensée suivante. Le Secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a incité la semaine dernière ses «amis» européens à faire preuve de plus de vigilance pour lutter contre les supposées malignités russes et chinoises.

    Tenu devant le groupe de réflexion du Royal United Services Institute à Londres, ce discours a été présenté comme le premier discours majeur d’Esper depuis qu’il est devenu chef du Pentagone en juillet.

    « Il est de plus en plus clair que la Russie et la Chine veulent perturber l’ordre international en obtenant un droit de veto sur les décisions économiques, diplomatiques et de sécurité d’autres nations« , a-t-il déclaré.

    «En termes simples, la politique étrangère de la Russie continue de faire fi des normes internationales», a ajouté, sans aucune honte, l’ancien lobbyiste de Raytheon et d’autres fabricants d’armes américains.

    Quelle a été la réponse de l’Europe ? Les dirigeants européens et les médias ont-ils éclaté de rire devant une telle absurdité, hypocrisie et inversion accusatoire ? Existe-t-il des déclarations officielles ou des éditoriaux sévères invitant le représentant américain du complexe militaro-industriel à ne pas insulter la simple intelligence ?

    La tolérance de l’Europe aux comportements abusifs de son «partenaire» américain est bien un problème de syndrome de Stockholm. Bien sûr, parfois les dirigeants européens tels que Merkel ou Macron s’interrogent sur la nécessité de renforcer leur indépendance par rapport à Washington, mais quand les cartes sont minces, ils témoignent tous d’une allégeance méprisable pour la politique américaine, même si cela nuit réellement à leurs intérêts nationaux.

    Lorsque Trump a recommandé que la Russie soit admise au récent sommet du G7 en France, le mois dernier, le reste du groupe a réagi avec horreur en demandant le maintien de l’exclusion de Moscou. Comment expliquer cette attitude ? Des chefs européens pathétiques veulent rester dans un club avec leur plus grand bourreau – Washington – tout en excluant un pays voisin et un partenaire stratégique potentiellement important. Comment peut-on faire plus irrationnel?

    Les psychologues expliquent le syndrome de Stockholm en tant que «mécanisme d’adaptation» pour traiter les traumatismes. Il est observé parmi les otages, les prisonniers de guerre, les survivants des camps de concentration, les esclaves et les prostituées.

    La sympathie irrationnelle envers un parti qui inflige des difficultés et des blessures est un moyen de minimiser les traumatismes en semblant adopter les mêmes valeurs.

    Apparemment, le syndrome peut être traité et guéri. Les victimes doivent être progressivement familiarisées avec la vérité objective de leur situation. L’Europe doit se réveiller de ses illusions sur son «allié américain».

    Traduit de l’anglais par Dominique Delawarde

    - Source : RT (Russie)

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ? – Journal du vendredi 13 septembre 2019

    Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Hong Kong : bientôt une demi-année de contestation

    Bientôt six mois de mobilisations à Hong Kong contre le pouvoir Pékinois. Une crise qui dure et dont les conséquences pourraient largement dépasser les frontières de l’Empire du Milieu.

    Le Beaujolais dans les étoiles

    Un beaujolais 3 étoiles. Pour la première fois, un vin de cette région du centre-Est a reçu une troisième étoile au guide vert 2020 de la Revue du vin de France. Une récompense bien loin des idées reçues du beaujolais nouveau.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-journal-du-vendredi-13-septembre-2019

  • Casus Belli - Un regard identitaire sur les feux en Amazonie et Bolsonaro avec Julien Langella

  • George Soros : pourquoi le milliardaire est-il un croque-mitaine pour la droite ?

    C’est un philanthrope juif multimilliardaire qui a distribué 32 milliards de dollars. Pourquoi la droite dure, de l’Amérique à l’Australie et de la Hongrie au Honduras, croit-elle que George Soros est au cœur d’une conspiration mondiale, s’interroge Mike Rudin de la BBC.

    […] Comment George Soros en est-il venu à être considéré par tant de gens comme le cerveau maléfique au cœur d’une conspiration mondiale ?

    Au Royaume-Uni, Soros est connu comme « l’homme qui a cassé la Banque d’Angleterre » en 1992. Avec d’autres spéculateurs sur les devises, il a emprunté des livres sterling, puis les a vendues, ce qui a contribué à faire baisser le prix de la livre sterling sur les marchés des devises et a finalement forcé le Royaume-Uni à se retirer du mécanisme de taux de change européen. Ce faisant, il a gagné 1 milliard de dollars.

    L’émigré hongrois, qui a survécu à l’Holocauste et fui les communistes, aurait gagné au total environ 44 milliards de dollars grâce à la spéculation financière. Et il a utilisé sa fortune pour financer des milliers de projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, des droits de l’homme et de la démocratie.

    Fondées en 1979, ses Fondations Open Society sont aujourd’hui présentes dans plus de 120 pays à travers le monde. Mais cette audacieuse philanthropie en faveur de causes libérales et démocratiques a fait de lui le croque-mitaine de la droite.

    Les premières théories de la conspiration au sujet de George Soros sont apparues au début des années 1990, mais elles ont vraiment gagné du terrain après qu’il eut condamné la guerre en Irak en 2003 et commencé à donner des millions de dollars au Parti démocratique américain. Depuis lors, les commentateurs et les politiciens de droite américains s’en sont pris à lui avec de plus en plus de fureur et de vitriol, et souvent avec peu d’intérêt pour les faits.

    Mais c’est la victoire électorale de Donald Trump qui a porté les attaques contre Soros à un niveau nouveau et dangereux. […] Pour sa part, le président Trump a retweeté une vidéo qui prétendait montrer de l’argent liquide distribué à la population du Honduras pour « prendre d’assaut la frontière américaine« , avec la suggestion selon laquelle l’argent pourrait venir de Soros.

    Lorsqu’on lui a demandé à l’extérieur de la Maison-Blanche si Soros finançait la caravane des migrants, il a répondu : « Ça ne me surprendrait pas. Beaucoup de gens disent que oui. »

    Cindy Jerezano, qui a voyagé avec la caravane de sa maison au Honduras aux États-Unis, m’a dit qu’on ne lui avait pas offert d’argent et qu’elle avait pris la décision de parcourir près de 3 000 milles pour se rendre à San Diego.

    Cindy a été soutenue, à son arrivée aux États-Unis, par les Catholic Charities du diocèse de San Diego. Nadine Toppozada, directrice des services aux réfugiés et aux immigrants de l’association, a expliqué que leurs avocats avaient interrogé les demandeurs d’asile de manière très détaillée, mais n’avaient jamais entendu parler de Soros. Ils n’avaient pas non plus vu de preuves de l’implication de Soros.

    De plus, la vidéo que le président Trump a retweettée s’est rapidement révélée imparfaite.

    En l’espace de quelques heures, les journalistes ont découvert que les images n’avaient pas été filmées au Honduras, comme on le prétendait à l’origine, mais dans le pays voisin, le Guatemala, et qu’en regardant de plus près le clip, ils ont découvert qu’au moins un des travailleurs humanitaires présumés était armé.

    La caravane des migrants a été filmée tout au long de son voyage. Les organisations caritatives locales ont été vues en train d’aider les migrants. Mais il n’y a aucune preuve de financement de Soros, à aucun moment.

    […] La diffamation contre George Soros s’est étendue bien au-delà des États-Unis, en Arménie, en Australie, au Honduras, aux Philippines, en Russie et dans de nombreux autres pays.

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Soros d’être au cœur d’une conspiration juive visant à « diviser » et « briser » la Turquie et les autres nations.

    En Italie, l’ancien vice-premier ministre Matteo Salvini l’a accusé de vouloir remplir le pays de migrants parce qu' »il aime les esclaves ».

    Le chef du parti britannique Brexit, Nigel Farage, a affirmé que Soros  » encourage activement les gens… à inonder l’Europe  » et  » est à bien des égards le plus grand danger pour tout le monde occidental « .

    Mais un pays, et un gouvernement, est allé plus loin que tout autre pour attaquer Soros. C’est là qu’il est né, en Hongrie, où il a dépensé des centaines de millions de dollars pour financer des repas scolaires gratuits, des projets relatifs aux droits de l’homme et même une nouvelle université.

    Le Premier ministre Viktor Orban et son gouvernement nationaliste populiste prétendent que Soros a un complot secret pour inonder la Hongrie de migrants et détruire leur nation. Leonard Benardo, vice-président de l’Open Society Foundations, proteste qu’il s’agit d’un mensonge éhonté : « L’allégation est fausse. Ni George Soros ni l’Open Society Foundation ne sont partisans de l’ouverture des frontières. »

    Cela n’a pas découragé le gouvernement hongrois, qui a dépensé 100 millions d’euros dans une campagne médiatique avertissant les électeurs de ne pas laisser Soros « rire » et a introduit ce qu’il appelle les lois « Stop Soros », criminalisant l’aide aux immigrants illégaux et taxant le soutien aux organisations « favorisant la migration ».

    « Il y a beaucoup d’argent qui entre dans l’empire Soros, des milliards de dollars depuis une vingtaine d’années« , m’a dit le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs. « C’est beaucoup d’argent, et personne ne peut être aussi naïf que de croire que cet argent va sans poids et sans intention. »

    Comme le dit Michael Ignatieff, président et recteur de l’Université d’Europe centrale fondée par Soros : « Le gouvernement Orban a décidé de faire de M. Soros l’ennemi public numéro un« .

    Alors comment est-ce arrivé ? La réponse se trouve dans le nord de l’État de New York.

    En 2013, lorsque le dirigeant hongrois a eu besoin de conseils pour se faire réélire, il s’est adressé à un consultant politique légendaire, Arthur Finkelstein (aucun rapport avec Joel), qui travaillait dans un petit bureau au-dessus d’un salon de coiffure à Irvington, à seulement 20 miles de la maison de campagne de Soros.

    Arthur Finkelstein, décédé en 2017, a travaillé pour Donald Trump, George Bush senior, Ronald Reagan et Richard Nixon et est réputé pour avoir fait du mot « libéral » un gros mot en politique.

    Finkelstein a créé un nouveau style de politique surnommé « Finkel Think », explique Hannes Grassegger, reporter pour la publication suisse Das Magazin.

    « Arthur Finkelstein disait toujours : « On ne va pas contre les talibans, on va contre Oussama Ben Laden. Il s’agit donc de personnalisation, de choisir l’ennemi parfait, puis de s’en prendre à cette personne, pour que les gens aient peur de votre adversaire. Et ne parlez jamais des politiques de votre propre candidat, elles n’ont aucune importance. »

    Finkelstein comprit que la meilleure façon de faire élire Orban était de trouver un nouvel ennemi. Il a suggéré Soros, et c’était un choix parfait, dit Grassegger. « L’extrême droite le haïssait parce qu’il était juif, les gens de l’extrême gauche le haïssaient parce qu’il était capitaliste. »

    L’ironie, c’est qu’Arthur Finkelstein était lui-même juif. « Ce gentilhomme juif a créé ce monstre juif« , dit Grassegger.

    Le gouvernement hongrois nie avoir eu besoin de quelqu’un pour « inventer » Soros. Dans une déclaration, il a dit : « George Soros s’est inventé en tant qu’acteur politique il y a deux décennies. Le réseau d’institutions de George Soros exerce beaucoup de pouvoir sans mandat du peuple. »

    Mais Orban semble avoir appliqué à la lettre les conseils de Finkelstein et être même allé encore plus loin.

    Pourquoi le premier ministre hongrois a-t-il dénoncé George Soros ? Dans un discours prononcé quelques semaines avant l’élection générale de 2018, Orban a ciblé Soros et a semblé raviver les stéréotypes antisémites.

    « Nous combattons un ennemi qui est différent de nous. Pas visible mais dissimulé. Pas simple, mais rusé. Pas honnête, mais sans principes. Pas national mais international. Ne croit pas au travail mais spécule avec de l’argent. Il n’a pas sa propre patrie, mais il se sent propriétaire du monde entier« , a-t-il dit.

    Viktor Orban a gagné par un glissement de terrain. Après les élections, la répression contre les organisations financées par Soros s’est intensifiée. En mai dernier, l’Open Society a fermé son bureau en Hongrie.

    Michael Ignatieff s’est battu pour que l’Université d’Europe centrale reste ouverte à Budapest. Il est déterminé à contrer ce qu’il prétend être de la propagande dangereuse dans un pays où plus d’un demi-million de Juifs hongrois ont été exterminés par les Nazis en seulement deux mois en 1944.

    Ignatieff dit que la campagne anti-Soros « est une reprise fidèle de chaque élément de haine antisémite des années 1930…. Tout ça n’est qu’un fantasme. C’est la politique du 21ème siècle, si vous n’avez pas un ennemi, inventez-en un aussi vite que possible, donnez-lui l’air aussi puissant que possible et bingo – vous mobilisez votre base et gagnez des élections avec elle. »

    Le professeur Deborah Lipstadt, qui a gagné une célèbre bataille juridique visant à dénoncer un négationniste de l’Holocauste devant les tribunaux britanniques, est également profondément inquiète.

    « J’ai peur que ce genre de rhétorique, que l’on entendait autrefois dans les brasseries et les coins sombres, soit prononcée par des politiciens, par des dirigeants de pays, par le vice-Premier ministre italien, par le Premier ministre de la Hongrie. C’est choquant que ce genre de langage soit utilisé. »

    BBC

    https://www.fdesouche.com/1259525-george-soros-pourquoi-le-milliardaire-est-il-un-croque-mitaine-pour-la-droite

  • Etats-Unis : Bolton out !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le limogeage de John Bolton, Conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump est une très bonne nouvelle.
    Bolton était à la Maison Blanche le faucon des faucons, néo-conservateur intransigeant, idéologue et malfaisant, dans la triste lignée des équipes qui poussèrent Bush père et plus encore Bush fils à intervenir en Irak avec les conséquences que l'on sait.
    Cette mise à l'écart confirme l'analyse selon laquelle Trump entend s'engager dans une désescalade vis à vis de l'Iran et une normalisation des rapports USA/Russie ce dont Bolton, va-t-en-guerre obsessionnel ne voulait à aucun prix. 
    Confirmation également du rôle de fondé de pouvoir dévolu au pauvre Macron que le président américain utilise à sa guise pour des négociations parallèles loin du regard de l'opinion publique américaine au moment où se profilent les prolégomènes de la campagne présidentielle. Comme nous l'écrivions précédemment, Macron, loin d'être le nouveau prince de la diplomatie que l'on a voulu décrire à l'issue du G7 de Biarritz, n'est que le petit télégraphiste de Trump.
    Les États-Unis restent les États-Unis. Leur volonté de puissance et d'instumentalisation de leurs supposés alliés est inaltérée. L'Europe ne sera elle même qu'en se délivrant de leur emprise.
    Mais prenons pour l'heure notre miel là où il coule. Un néo-conservateur de moins est un ennemi à terre. C'est déjà cela de gagner.
    Encore un effort, Donald... Mike Pompéo est encore là.

     

  • Loi de bioéthique : en marche vers la GPA – Journal du mercredi 11 septembre 2019

     

    Loi de bioéthique : en marche vers la GPA

    Alors que l’Assemblée nationale va entreprendre l’étude du texte de loi sur la bioéthique après son passage en commission mardi, beaucoup redoutent que la légalisation de la Gestation pour Autrui se profile. Une tactique du cheval de Troie qui a souvent été utilisée…

    John Bolton, le conseiller belliciste de Trump limogé !

    En désaccord depuis plusieurs mois avec le président sur de nombreux sujets, John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a été remercié ! Le départ de ce va-t-en guerre devrait garantir, à minima, l’absence d’intervention militaire américaine de grande ampleur, notamment en Iran.

    Nissan: la chute avant le renouveau?

    Dix mois après le départ forcé de Carlos Ghosn, le directeur général exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, est à son tour poussé vers la sortie. Avec ce changement de direction, Renault pourrait retrouver une place prédominante au sein de l’Alliance.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/loi-de-bioethique-en-marche-vers-la-gpa-journal-du-mercredi-11-septembre-2019

  • Turquie : les quatre leviers du chantage.

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    L'avis de Jean-François Touzé :
    Le sultan Erdogan est un maître chanteur. Comme tous les maîtres chanteurs, il tente de faire jouer plusieurs leviers à la fois pour parvenir à ses fins.
    Levier de la déferlante migratoire quand il menace l'Europe - si la manne financière internationale consentie à Ankara ne venait pas à être rehaussée - de rouvrir les portes du continent à la multitude de réfugiés confinés en Turquie qui n'attendent qu'un signal pour reprendre leur marabunta vers les villes occidentales.
    Levier de la diaspora turque en Allemagne ou en France pour que Berlin et Paris ne s'opposent pas aux positions ottomanes sur la question kurde et, plus généralement, sur les intérêts régionaux turques.
    Levier de son appartenance à l'OTAN pour mieux affirmer ses ambitions héritées de son passé impérial.
    Levier enfin de l'aide au terrorisme islamique dans une recherche à long terme d'un leadership sunnite.
    Comme tous les dictateurs, Erdogan avance ses pions tant qu'il sait pouvoir le faire sans résistance.
    L''Europe occidentale, aboulique et impuissante, est un otage consentant.
  • Droit de réponse du gouvernement hongrois aux mensonges de The Economist

    Droit de réponse du gouvernement hongrois aux mensonges de The Economist

    Voici le droit de réponse du gouvernement Hongrois à un article acerbe paru dans The Economist du 31 août 2019. Cette réponse nous a été traduite de l’anglais par un lecteur que nous remercions :

    Hungry’s Governement (dans le courrier des lecteurs de The Economist du 7 septembre)

    Les réalisations de Victor Orban en tant que premier ministre de Hongrie « sont mauvaises pour la liberté des Hongrois » indique votre article en page de garde (« L’enchevêtrement des pouvoirs » 31/08). En fait, c’est l’opposé qui est vrai. Les neuf dernières années du gouvernement d’Orban ont été bonnes pour le pays. La croissance du PIB est l’une des meilleures de l’UE et le taux de chômage a atteint  son plus bas historique. L’endettement du pays est en baisse tandis que le déficit public est largement en dessous des 3%. L’investissement est en hausse, les taux d’intérêts sont bas et les salaires réels grimpent. Le nombre de mariages est en hausse de 43% tandis que le nombre de divorces décroit. Le taux d’emploi des femmes a atteint son plus haut historique tandis que les avortements ont diminués de près d’un tiers. Tout cela n’est pas vraiment caractéristique d’une démocratie en disparition, mais plutôt indicateur d’un optimisme et de la confiance d’un peuple libre.

    De plus nous n’avons pas construit « une barrière pour éloigner les migrants moyen-orientaux ». Cette barrière a été construite pour prévenir toute entrée illégale dans l’espace Schengen. En sécurisant la frontière extérieur de l’UE la Hongrie répond aux obligations du traité de l’espace Schengen. La plupart de ces tentatives d’entrée illégales n’étaient pas le fait de réfugiés.

    Et oui, le parti au pouvoir a gagné trois fois de suite les élections parlementaires, ainsi que de nombreuses autres (avec une large marge). Cela nous a donné un véritable mandat populaire pour poursuivre notre politique. La presse hongroise, libre et véhémente fait un bien meilleur travail que The Economist, en se demandant pourquoi l’opposition ne parvient pas à conquérir les urnes. Vous, avec tous nos autres critiques, ne supportez pas la défense inconditionnelle de l’identité chrétienne de l’Europe par le Premier Ministre Orban. En conclusion, comme M.Orban l’a dit dans son discours de Juillet : « la démocratie libérale était capable de survivre jusqu’à ce qu’elle ait abandonné ses fondations chrétiennes ». [Ce que vous appelez] la démocratie non libérale n’est rien d’autre que « la liberté chrétienne et la protection de cette liberté ». De notre point de vue, le non libéralisme c’est essentiellement, mettre le bien commun en haut de l’échelle. Un non libéral est donc celui qui protège les frontières de son pays, qui protège la culture propre de sa nation.

    Zoltan Kovacs, Secrétaire d’Etat pour les communications internationales et les relations du Cabinet du Premier Ministre. Budapest.

    https://www.lesalonbeige.fr/droit-de-reponse-du-gouvernement-hongrois-aux-mensonges-de-the-economist/

  • Brexit : Boris Johnson seul contre tous – Journal du mardi 10 septembre 2019

     

    Brexit : Boris Johnson seul contre tous

    L’étau se referme sur Boris Johnson. Alors que le Parlement est désormais suspendu, le principe d’élections anticipées à de nouveau été rejeté. La Grande-Bretagne semble sombrer peu à peu dans la crise institutionnelle.

    Municipales : Serge Federbusch représentera le RN à Paris

    C’est officiel, le candidat d’Aimer Paris, Serge Federbusch mènera la bataille des municipales à Paris avec le soutien du Rassemblement National. TV Libertés est allé à sa rencontre.

    Urgences : un cautère sur une jambe de bois

    Le ministre de la Santé Agnès Buzyn annonce une enveloppe de 750 millions d’euros pour les urgences sur une période de quatre ans… une décision prise… dans l’urgence pour faire face à une grogne des personnels de santé qui ne devrait pas faire de miracle. Mais avant d’en arriver là, le gouvernement avait tout tenté pour minimiser la crise hospitalière. Retour sur une mesure superficielle et une manipulation qui a échoué.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/brexit-boris-johnson-seul-contre-tous-journal-du-mardi-10-septembre-2019