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international - Page 704

  • L’État islamique menace huit pays et promet d’y trancher des gorges

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    L’organisation terroriste a, par ailleurs, conseillé aux musulmans de rester à l’écart des lieux publics…

    L’État islamique vient de menacer – probablement en guise de piqûre de rappel – huit pays : la France, la Belgique, l’Italie, le Royaume-Uni, la Russie, le Canada, l’Australie et les Etats-Unis.
    L’organisation terroriste a, par ailleurs, conseillé aux musulmans de rester à l’écart des lieux publics comme les marchés, les rues et les parkings parce que « les soldats du califat s’y feront exploser, y écraseront des gens et y trancheront des gorges ».
    Nous voilà prévenus, s’il fallait encore l’être, tant la menace plane désormais en tous lieux et à chaque instant.

    Voilà, également, de quoi rappeler aux naïfs que nous sommes plongés en pleine guerre.
    Dans son message adressé via Nashir, vecteur de communication prisé par les djihadistes, l’État islamique a par ailleurs ajouté que « des milliers de lions solitaires sont préparés dans vos pays. Ils ont vendu leur cause et leur esprit à la cause d’Allah. »
    Interrogé par les députés Aldo Carcaci (Parti populaire, droite populiste) et Philippe Pivin (Mouvement réformateur, centre droit), le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon (Nieuw-Vlaamse Alliantie, droite nationaliste flamande) a répondu qu’il faut « rester calme et prendre les dispositions qui s’imposent », rappelant que le gouvernement belge a récemment pris trente mesures contre le terrorisme (renforcement des contrôles policiers aux frontières, emprisonnement des djihadistes partis à l’étranger, démantèlement des lieux de culte non reconnus qui prônent le djihadisme…).
    L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) mène l’enquête mais n’a pas jugé nécessaire de relever le niveau de la menace, celle-ci restant donc à trois sur une échelle de quatre.
    Précédemment, l’État islamique avait envoyé à Emmanuel Macron une série de huit revendications, dont la cessation des bombardements français, la libération des prisonniers pour terrorisme et la vente d’armes à l’État islamique, laissant au nouveau Président français un délai de sept jours avant que de nouvelles actions soient menées contre la France.
    « Tout cela deviendra votre quotidien jusqu’à ce que vous vous effondriez », menace Daech. Face à une telle détermination, il ne reste qu’une solution : résister.

    Conseiller politique Son blog
  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (2/5)

    2- Les hommes ne sont pas des choses : l’immigration n’est pas l’objet du libre-échange

    Qui échange, et qu’est-ce qu’on peut échanger ?

    Cette question permet de poser une première limite à l’extension du libre-échange.

    Dans une économie, ce sont toujours des personnes qui échangent, qu’elles soient physiques ou morales. Et ces personnes échangent des choses : marchandises, argent, immeubles, services immatériels, titres de propriété ou de créance. Je dis bien des choses, et non pas des hommes. Il y a quelques siècles, ou même encore quelques dizaines d’années dans certaines régions du monde, des êtres humains ont été couramment traités comme des choses, des choses qui avaient une valeur, que l’on pouvait acheter et vendre sur un marché, ou se transmettre comme une propriété. Il existe encore aujourd’hui des trafics d’enfants, des prises d’otages. Mais ces pratiques, comme celle de l’esclavage, sont punies car elles ne sont pas jugées compatibles avec la liberté et l’autonomie de la personne humaine.

    Le principe de l’autonomie de la personne introduit une différence radicale, du point de vue économique, entre les choses et les hommes. On ne traite pas les hommes comme des choses, et c’est pourquoi les doctrines du libre-échange n’ont rien à nous dire, ou ne devraient rien avoir à nous dire, sur la question de la circulation des personnes. Ces doctrines ne peuvent pas être invoquées pour justifier la disparition des protections vis-à-vis de l’immigration ou la fin du contrôle des flux migratoires. Un tel amalgame est abusif, et pourtant c’est cette conception abusive du libre-échange qui s’est aujourd’hui installée en Europe par le développement du droit communautaire.

    Le processus a commencé dès la conclusion du Traité de Rome en 1957. L’article 2 du traité donne mission à la Communauté européenne d’établir un marché commun et de promouvoir le rapprochement des politiques économiques des Etats membres. Et pour remplir cette mission, l’article 3 fixe à la Communauté pour objectifs, entre autres choses : au paragraphe a), l’élimination des droits de douane entre les Etats membres, et au c), l’abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux. Le Traité de Rome, d’emblée, pour établir un marché commun fondé sur le libre-échange, a donc mis sur le même plan les personnes, les marchandises et les capitaux. On a considéré les hommes comme des choses, des moyens de production dont il convient, par le libre-échange, d’assurer la meilleure efficacité pour l’économie, toutes autres considérations étant mises de côté.

    Au début de l’existence de la Communauté européenne, il semblait que cette inclusion des hommes dans la sphère du libre-échange resterait limitée aux travailleurs, qui étaient seuls visés par les articles du Traité de Rome mettant en œuvre la libre circulation des personnes, et parmi les travailleurs, à ceux du secteur privé. En réalité, il était prévisible dès l’origine que ces limitations seraient progressivement réduites, pour les hommes comme pour les marchandises et les capitaux, afin de parvenir à une application pleine et entière du principe de libre circulation affirmé à l’article 3 du traité. Et c’est bien ce qui s’est produit. En 1986, on a complété le Traité de Rome par un nouveau traité, l’Acte unique. L’objectif de ce traité était d’achever la constitution du grand marché unique européen en supprimant les entraves subsistantes à la liberté de circulation. Le libre-échange des travailleurs s’étend aujourd’hui à la plupart des emplois publics. La libre circulation n’est plus limitée aux seuls travailleurs, mais elle concerne toute personne, quelle qu’elle soit. Les contrôles de la circulation des personnes aux frontières intérieures de l’Union européenne ont été supprimés depuis le 1er janvier 1993. Du même coup, il n’y a pas de contrôle non plus de la circulation des immigrés extra-communautaires au sein de l’espace européen.

    Il en résulte que la maîtrise de cette immigration devient plus difficile qu’elle ne le serait dans une Europe où le marché unique ne s’appliquerait pas à la circulation des personnes. Un dispositif, celui des Accords puis de la Convention de Schengen, a été mis en place à partir de 1985 pour se substituer au contrôle des frontières par chaque Etat membre de l’Union. Il ne s’applique encore ni au Royaume-Uni et à l’Irlande, ni à quatre adhérents récents : Chypre, Roumanie, Bulgarie et Croatie. Ce dispositif est complexe et il ne fonctionne pas bien. Il souffre en effet d’un inconvénient majeur : les règles d’admission des étrangers extra-communautaires sont en principe identiques partout mais rien ne garantit qu’elles soient appliquées de la même façon dans tous les Etats membres. Cela revient à dire que le niveau de contrôle de l’immigration dans tout l’Espace Schengen sera celui du pays le plus laxiste.

    Rien d’étonnant donc à ce que, dans de telles conditions, le système de Schengen soit de plus en plus contesté. L’une des plus récentes prises de position en France est celle de Laurent Wauquiez, ancien ministre des Affaires européennes. Il a déclaré en octobre dernier : « Je pense qu’aujourd’hui l’Espace Schengen ne marche pas et qu’il faut envisager très sérieusement une sortie ». Sans doute, mais alors, cela signifie que la libre circulation dans l’espace du marché unique européen n’est pas souhaitable en ce qui concerne les personnes. Et donc, est-ce que cela n’a pas été une erreur de poser ce principe ? En disant cela, je ne prétends pas remettre en cause les procédures qui facilitent la vie des travailleurs frontaliers, des expatriés intra-communautaires et des voyageurs de bonne foi. Mais j’affirme simplement, et c’est très important, que chaque nation devrait rester entièrement maîtresse de la politique qu’elle entend mener en ce domaine. Chaque nation doit pouvoir, à tout moment et pour tout motif, sans discussion possible, suspendre ou révoquer les règles internationales ou communautaires de circulation des personnes auxquelles elle aura pu adhérer.

    Parce que les hommes ne sont pas des choses, les principes du libre-échange ne peuvent pas être appliqués tels quels aux hommes. Et il me semble que les défenseurs de la liberté économique devraient être sensibles à ce point de vue qui est d’ailleurs partagé par quelques-uns des plus ardents d’entre eux. Je veux parler notamment de Hans Hermann Hoppe, un philosophe et économiste libertarien américain d’origine allemande, qui a exprimé une thèse assez voisine en 1998 dans un article intitulé « Pour le libre-échange et une immigration limitée », puis en 2001 dans son livre Démocratie : le dieu en faillite.

    « On prétend fréquemment, nous dit-il, que le libre-échange va de pair avec la libre immigration, comme le protectionnisme va de pair avec l’immigration contrôlée ». Et Hoppe nous explique que c’est une erreur de penser cela, pour au moins deux raisons. La première raison est que la relation entre l’échange des biens et services, d’une part, et la migration des hommes, d’autre part, est bien plus une relation de substitution – plus il y a d’échanges, moins il y a besoin de migration – qu’une relation de complémentarité – plus il y a d’échanges, plus il y a de migration. Par exemple, nous dit Hoppe, « tant que les produits mexicains peuvent entrer librement dans une zone à hauts salaires comme les Etats-Unis, l’incitation des Mexicains à émigrer vers les Etats-Unis est réduite. Au contraire, si des produits mexicains sont empêchés d’entrer sur le marché nord-américain, la tentation des travailleurs à partir pour les Etats-Unis augmente ».

    La seconde raison donnée par Hoppe est la suivante : « Il n’y a pas d’analogie entre libre échange et libre immigration (…) Les individus peuvent bouger et migrer ; les biens et services ne le peuvent pas par eux-mêmes. Pour le dire autrement, alors que quelqu’un peut aller d’un endroit à un autre sans qu’un autre veuille qu’il le fasse, les biens et services ne peuvent se déplacer d’un endroit à un autre, à moins que celui qui les envoie et celui qui les reçoit ne soient d’accord ». Dans ce contexte, Hoppe souligne qu’il n’y a aucune raison pour que la migration des personnes soit possible à la seule initiative des migrants. Un migrant non invité est, je le cite, un « envahisseur ». Il ne respecte pas les droits des habitants du pays où il s’installe. Dès lors, un contrôle, par chaque pays, de l’immigration est légitime. Ce contrôle devra notamment s’assurer qu’il existe une invitation valide, par exemple un contrat de travail ; que l’immigré ne reste pas présent au-delà de la durée de cette invitation ; et que l’invitant supporte bien l’ensemble des coûts qui en résultent.

    Voilà donc la première limite que l’on doit légitimement poser à l’extension du libre-échange : oui au libre-échange des marchandises, des services et des capitaux ; non au libre-échange des personnes, qui ne sont pas à traiter comme des marchandises.

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-25/

  • L’impérieuse nécessité d’une nouvelle diplomatie

    Bernard Plouvier

    Le Président Macron s’est engagé à moraliser la vie politique française ainsi qu’à promouvoir, partout sur la planète, ces valeurs démocratiques, indissociables de l’État français depuis l’année faste 1789 – comme nul n’en ignore, après avoir bénéficié de l’enseignement d’une histoire-propagande ou grâce à cet incomparable outil de culture que sont les chaînes de télévision mondialistes.

    L’engagement, ferme et puissant, du nouveau Président va-t-il l’amener à rompre les relations politico-financières avec l’un des régimes les plus pourris et les plus immondes de la planète : l’émirat richissime du Qatar, où l’on nage dans l’islamo-pétrodollar (et l’islamo-gazo-dollar, car la politique y est surtout financée par la commercialisation du gaz liquéfié) ?

    Le Qatar, il est bon de le rappeler, est régi officiellement par la charî’a. De ce fait, si l’alcool y est (en principe) prohibé, l’esclavage reste pratiqué ostensiblement. C’est sûr : les valeurs de l’Occident n’ont rien de commun avec celles de l’islam et sont même strictement antagonistes.

    Le Qatar est un petit État fort avancé dans la manipulation des images numériques, au point que la chaîne d’information al-Jazeera fabrique et diffuse de fausses actualités, noyées dans une masse de faits approximativement exacts. Là encore, la « déontologie » de la presse en prend un sacré coup… mais rapprocher les mots déontologie et information a toujours eu un petit côté naïf, voire « bêbête ».

    Quand un État ose émettre une loi codifiant l’écriture d’une partie de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ses dirigeants au moins apparents peuvent difficilement reprocher à autrui de faire dans la désinformation. La loi Gayssot (du nom de son promoteur communiste) du 13 juillet 1990 – plusieurs fois revue en ce nouveau siècle, pour en aggraver les conséquences pénales – est un chef d’œuvre de totalitarisme. Nul doute que le nouveau Président, parangon de démocratie et de moralisation, l’abolisse bientôt.

    Le Qatar offre un soutien financier et logistique, en plus d’un refuge territorial, aux salafistes, aux ultras du Hamas et aux partisans du nouveau calife (si l’on préfère : les chefs de l’État Islamique, qui ont renouvelé le terrorisme sunnite).

    Les dirigeants du Qatar ont servi de relais aux ordres du crypto-islamiste Obama lorsque ce titulaire du Prix Nobel de la Paix fit déclencher les insurrections mahométanes en Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, au Yémen, dans divers pays du Sahel et au Nigéria.

    Pour ces nobles actions, le Qatar fut soutenu par la France de Sarkozy puis de Hollande et par la Turquie d’Erdogan, l’anti-Atatürk. Les relations sont excellentes entre l’émir du Qatar et le Gardien suprême de la révolution iranienne : sunnites et chiites exploitent en commun les énormes réserves de gaz naturel des fonds du Golfe Persique. En contrepartie, les investissements qataris sont énormes en France.

    Comment défendre l’humanisme occidental, lutter contre le terrorisme mahométan, vouloir moraliser la vie politico-médiatique et continuer à sourire à l’émir du Qatar ? Nous ne partageons aucune des valeurs soutenues par l’islamo-pétrodollar : esclavage, loi coranique, terrorisme, désinformation et pratique du totalitarisme.

    C’est sûr, le nouveau Président va réagir contre ces voyous de la politique internationale qui se croient tout permis parce que la technologie occidentale leur a permis de devenir richissimes en commercialisant du pétrole et du gaz qu’ils auraient été bien incapables de découvrir et d’exploiter eux-mêmes.

    L’honneur ou le fric : le choix est cornélien. Il paraît que notre nouveau grand homme aurait fait du théâtre dans ses jeunes années… reste à savoir s’il jouait du Jean Genet ou du Pierre Corneille.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • I-Média#155 : Attentats Londres, Paris : comment les médias vous ont menti

  • Le Qatar…et les autres

    Les sondages  et surtout les conséquences dans l’optique du second tour des législatives  de la réactivation par la direction de LR du front républicain (désistements réciproques avec le  PS et LREM en cas  de victoire possible du candidat frontiste) , ne promettent pas aux Front National d’obtenir le 18 juin le nombre de députés qui étaient encore annoncés il y a quelques semaines. Pour autant, sur le site du Huffington Post, Chloé Morin Directrice de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, souligne, enquête de l’Ifop à l’appui, que  le FN est avec  la France insoumise  (FI) de Jean-Luc Mélenchon, le Mouvement qui incarne le mieux l’opposition. Le PS et LR apparaissent, assez logiquement au vu de la proximité idéologique qui est la leur avec le macronisme (même doxa européiste, libérale et post nationale de leurs dirigeants)  comme les plus fragilisés, les plus menacés par l’offre politique portée par LREM.

    Dans ce contexte, le FN et FI affirme Chloé Morin « (peuvent)   se prévaloir d’atouts réels: un leader (relativement) incontesté, auréolé de scores non négligeables aux présidentielles, un logiciel clairement identifié, et un socle électoral aussi mobilisé qu’homogène sur le plan idéologique (ce que les socialistes et les républicains ne sont plus). Et de relever encore que « nous  vivons une situation assez paradoxale – produit à la fois de la recomposition politique et de la logique du mode de scrutin législatif: si l’on en croit les projections en sièges réalisées par les différents instituts, les deux principales forces d’opposition au Président dans l’opinion ne devraient représenter, pour les cinq ans qui viennent, guère plus d’un dixième des forces à l’Assemblée nationale. »Il est clair cependant que l’actualité des récentes attaques menées par les terroristes fondamentalistes valident de nouveau  les avertissements et le programme du FN,  notamment sur les questions migratoires, la nécessaire refonte de notre code de la nationalité,  notre refus du communautarisme et du  multiculturalisme

    A Londres samedi les assaillants ont tué en hurlant  « Allah Akbar .  Hier à Paris devant Notre-Dame,  « le soldat de Daech »,  Farid Ikem  un « étudiant »  thésard  algérien de 40 ans , qui a attaqué au marteau et blessé (heureusement  légèrement)   un  policier,   l’a fait au cri de « Pour la Syrie !»… Les Français seront sans doute très moyennement  rassurés par  les propos ce matin sur RTL,  du socialiste Christophe Castaner. Le  porte-parole du gouvernement a expliqué  que  cet homme ayant fait allégeance à l’Etat islamique  « n’est  pas du tout marqué par la radicalisation. Toutes les indications confirment la thèse d’un acte isolé dont difficile à anticiper. Le risque zéro n’existe pas ».  Latolérance zéro  non plus hélas.

    En Syrie justement, grâce à l’appui de l’armée américaine (dont l’aviation  vise aussi régulièrement des forces fidèles à Bachar el-Assad elles aussi engagées contre les islamistes), arabes et kurdes syriens des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont lancé l’assaut final sur Raqqa,  la capitale de l’EI. L’objectif premier était aussi de gagner de vitesse dans ce combat-là les forces gouvernementales de la République arabe syrienne soutenues  par la Russie et l’Iran.

    La question du terrorisme est officiellement au cœur de la crise ouverte entre le Qatar et ses voisins. L’Arabie saoudite,  les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen et  l’Egypte, viennent ainsi d’annoncer la rupture  de  leurs relations diplomatiques avec l’émirat qatari, accusé de soutenir les terroristes de l’EI et l’extrémisme religieux des Frères musulmans.  Qatar , nous l’avons dit, qui  a pris le relais de l’Arabie saoudite dans le financement notamment de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH)  installé  à Londres, avec l’aval des services britanniques. Un  instrument de propagande dont les communiqués  et avis sont repris le plus souvent sans recul par les médias occidentaux. Une crise diplomatique  qui a en tout cas l’aval de Donald Trump ,  lequel a vu dans  cet épisode  le fruit de son premier voyage officiel à Ryad : «Durant mon récent voyage au Moyen-Orient, j’ai affirmé que le financement de l’idéologie radicale devait cesser. Les dirigeants ont montré du doigt le Qatar – Et regardez!».   «C’est si bon de voir que la visite en Arabie Saoudite avec le roi et cinquante pays porte ses fruits.»

    Le garde des Sceaux François Bayrou a lui  réitéré hier son vœu de mettre fin à l’avantage fiscal octroyé en son temps par Nicolas Sarkozy aux investisseurs qataris sur leurs plus-values immobilières. Une  demande que Marine Le Pen a jugé légitime (le FN le réclamait depuis longtemps)  ce matin lors de son passage sur France 2 dans l’émission Les  quatre vérités. 

    Nous citions  sur ce blogue en novembre 2015  un article at du Daily telegraph qui indiquait que  le Trésor américain avait formellement accusé des personnalités qataris  de financer l’EI pour  mener des opérations militaires.  «Les preuves des liens du gouvernement qatari avec les extrémistes (dont certains ont réussi à lever des fonds alloués par la suite à l’EI) sont irréfutables. Entre huit et douze personnalités éminentes au Qatar ont récolté des millions de dollars pour les djihadistes, a déclaré un diplomate occidental local. Et ils ne s’en cachaient guère (…). L’engagement du Qatar auprès des extrémistes est sans doute un moyen d’assurer ses arrières en Syrie. Le Qatar est un pays qui a toujours cherché à multiplier les alliances : des talibans à Israël, avec qui il était un temps le seul pays du Golfe à entretenir des relations commerciales. Le Qatar accueille le Hamas, les milices islamistes libyennes et les Frères musulmans de toute la région».

    Certes, il est commode pour certains de se défausser sur le seul Qatar de leurs  responsabilités conjointes dans les exactions de l’EI. Un  golem monstrueux  qui a été aussi favorisé, plus ou moins directement,  par tous ceux qui misaient et misent encore -y compris au sein de certains cénacles gouvernementaux occidentaux- sur l’éradication de la République arabe syrienne et l’affaiblissement de ses alliés.  Il y a deux ans,  un rapport du Congrès américain mettait en cause plus largement,  non pas le seul  gouvernements du Qatar  en tant que tel, mais  des donateurs privés qataris… et  saoudiens   comme étant responsables de transferts d’argents au profit de l’EI.

    L’Arabie saoudite, en pleine lutte d’influence avec le Qatar,  ne saurait ainsi s’exonérer de la responsabilité qui est aussi la sienne dans le développement du terrorisme, d’un islamisme radical  véhiculé par la très sectaire  idéologie wahhabite. C’est le cas notamment en Asie et en  Afrique où les saoudiens financent nombre de structures,  de   madrasas (écoles coraniques) qui sont de grands facteurs de déstabilisations et  d’affrontements futurs dans les pays qui les accueillent. Le problème se pose aussi bien  évidemment, du fait du laxisme de nos dirigeants ,  en France et en Europe note Bruno Gollnisch,  où l’argent  saoudien  ne sert pas uniquement à  acheter des hôtels et des villas de luxe…

    https://gollnisch.com/2017/06/07/le-qatar-et-les-autres/

  • Sale climat (mondialiste)

    Le gouvernement entend redonner confiance en la politique aux Français. Confiance obérée  par les manœuvres d’un Système foulant au pied les résultats d’un référendum en 2005 et quand nos compatriotes constatent que les banques qui prêtent de l’argent à tous les partis pour mener campagne aux législatives, refusent de le faire pour le FN. Face à ce refus militant, idéologique du système bancaire, Marine vient de lancer un appel à contributions à ses électeurs et plus largement en direction de tous ceux qui entendent voir respecter l’équité démocratique. Certes, nos compatriotes retrouveront déjà ladite confiance en la politique le jour ou l’Assemblée représentera fidèlement leurs sensibilités (en 2012 les millions d’électeurs frontistes n’ont eu que deux députés), quand le Système respectera leurs aspirations et que la classe politicienne tiendra ses promesses. Les abus des uns et des autres contribuent bien sûr également à cette défiance des Français vis-à-vis des partis et des élus. Pour y remédier, François Bayrou présentait hier (de manière bien poussive) la loi sur la moralisation de la vie politique. Un coup totalement foiré et plombé par le scandale Richard Ferrand, d’autant que son maintien au gouvernement décrédibilise d’entrée aux yeux des Français toutes les bonnes intentions affichées.

    Avec un sens de la communication (et de la diversion) qu’on ne peut pas lui retirer, Emmanuel Macron, la mine grave de circonstance, s’est fendu hier soir depuis l’Elysée d’une déclaration officielle. Il entendait réagir à l’annonce toute aussi officielle par Donald Trump à la Maison Blanche du désengagement des Etats-Unis de la 21 ème conférence des partis (COP 21) en 2015, dit accord de Paris sur le climat, signés par 195 Etats, dont  s’étaient tant gargarisés François Hollande et Laurent Fabius.

    M. Macron a prononcé son allocution non seulement en Français mais aussi dans la langue dominante, en anglais, grande première,  symbole d’une présidence occupée par un Young Leader adoubé par le club Bilderberg (qui se réuni aux Etats-Unis en ce moment)   et qui se veut de plein pied dans la mondialisation… 

    Rappelons-le, à l’issue de la COP 21, quiconque ne communiait pas dans l’allégresse générale était alors désigné comme le dernier des monstres, un débile mental,  un complotiste particulièrement déviant et pervers. Pourtant comme le note un internaute sur le site d‘E&R relayant le refus du président américain de mettre  ici ses pas dans ceux de Barack Obama, la Cop 21 c’est concrètement une ” taxe supra-nationale de 10 Trillions (100 milliards) sur les pays riches, pour la reverser aux pays pauvres sous de faux prétextes. Tous ceci sous le contrôle des banques et des professionnels a la taxe carbone. Suivez mon regard !”.

    M. Trump a mis en avant ses promesses de campagne, la nécessité de préserver des emplois, la souveraineté nationale pour justifier son retrait. M Macron s’est pour sa part livré à une belle profession de foi planétarienne, tandis que les grands prêtre de la pensée officielle vouaient Trump aux gémonies. Mme Ségolène Royal, ex ministre de l’Ecologie des dernières années du calamiteux quinquennat Hollande, estimait hier  que le très climato-sceptique président américain était coupable d’un “délit contre l”humanité“, le mot crime n’a pas été prononcé mais ce n’était pas loin…

    Dans son discours hier soir,  le président Macron s’est posé comme celui qui reprenant le flambeau du combat du bien écolo-progressiste contre le mal des pollueurs-égoïstes, tient à faire de  la France le pays phare, le modèle de cette noble lutte là.  Il a notamment lancé un appel du pied très clair aux scientifiques américains: “Ingénieurs, scientifiques américains qui travaillez sur le climat, je lance un appel. Venez en France travailler avec nous”. M. Macron n’ignore pourtant pas que ceux-ci sont financés  très largement par des entreprises privées, bénéficient de conditions matérielles de travail et de rémunérations que les chercheurs français n’ont pas, beaucoup partent d’ailleurs Outre-Atlantique…

    “Make our planet great again”, s’est exclamé le président français, plagiant le slogan de campagne de Trump tout en  prenant soin, c’était  frappant,  de ne jamais totalement sortir de son statut de vassal intellectuel,  de l’allégeance  morale vis-à-vis des Etats-Unis, patrie de la Raison progressiste.

    “Je considère qu’il (Donal Trump) commet là une erreur pour les intérêts de son peuple et une faute pour l’avenir. J’ai eu l’occasion de lui en faire part”. “Ce n’est pas l’avenir que nous voulons pour nous, nos enfants, le monde. La vocation de la France est de mener ces combats qui impliquent l’humanité toute entière. (…) La France a réussi ce tour de force de faire signer l’accord climat avec 195 pays. Nous ne négocierons pas un accord moins ambitieux. La France appelle tous les signataires à rester à la hauteur de nos responsabilités, à ne rien céder.” Mais a-t-il précisé aussitôt,  “la France n’abandonnera pas le combat” même si ” Nous aurions préféré mener ce combat aux côtés des Etats-Unis mais il en est ainsi. La porte n’est pas fermée, elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tantJe dis aux Etats-Unis: la France croit en vous, le monde croit en vous. Vous êtes une très grande nation, vous vous êtes dressés contre l’ignorance et l’obscurité. Mais pour le climat, il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B.” La France jouera donc son rôle dans le monde. (…) Nous ne tiendrons pas seulement nos engagements passés. Dès ce soir, la France se doit d’être plus ambitieuse encore.”

    Un discours aux accents déterminés  dont l’aspect positif, visant à flatter l’ego des Français, est celui d’une volonté de voir la France jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. Mais quel crédit lui donner, si le postulat de départ est tronqué, vicié ? M. Macron se base comme toutes nos élites sur les travaux du GIEC  mis en place en leur temps par Margaret Thatcher et Ronald Reagan pour faire la nique aux écolo-gauchistes. Travaux du GIEC qui sont formellement contestables, qui sont contestés par de nombreux scientifiques décrits comme isolés, pas sérieux  et marginaux par la propagande officielle. Nos lecteurs pourront écouter avec profit sur cette question, le récent entretien de l’ingénieur polytechnicien  climato-réaliste Christian Gérondeau  accordé à  l’excellent média TV libertés.

    Emmanuel Macron  part du principe selon lequel la pollution liée à l’activité humaine (les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre sont la Chine et les Etats-Unis) entraîne le réchauffement de notre planète. Avec comme conséquence a-t-il dit, une augmentation du niveau de la mer qui menace les  îles et les  villes côtières, le départ des populations vers l’Europe (migrants écologiques), des atteintes graves à la faune et à la flore;  toutes choses qui pèsent à l’évidence sur notre  sécurité et l’avenir de nos enfants.

    Mais ce que M. Macron ne dit pas note Bruno Gollnisch, et pour cause,  ce sont les autres facteurs, bien  tangibles qui sont la source principale d’une partie des maux qu’il souligne. A savoir l’explosion démographique des pays du sud qui  participe largement de l’appauvrissement et de la pollution des sols, de la disparition accélérée de la biodiversité. Ce sont aussi des personnels politiques corrompus et prévaricateurs, le terrorisme et les guerres suscitées,  instrumentalisées, le capitalisme spéculatif sauvage, l’ultra libre échangisme,  les agissements des multinationales, les impérialismes économiques qui sont directement  responsables des drames écologiques et de l’exode des populations. Mais le dire clairement et franchement ne cadre certainement pas avec le projet de M. Macron et de ses soutiens internationaux

    https://gollnisch.com/2017/06/02/sale-climat-mondialiste/

  • Vladimir Poutine répond à un journaliste sur sa relation avec Marine Le Pen.

  • Les bilderbergers de 2017: Du général Puga à Christine Lagarde en passant par Henri de Castries, l’oligarchie aux commandes

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    Le groupe Bilderberg tient sa réunion annuelle du 1er au 4 juin à Chantilly en Virginie aux USA. Parmi la liste des invités du forum du club Bilderberg cette année le nom du général d’armée Benoît Puga. Ce général a été le chef de l’état-major particulier du président de la République  de mars 2010 à juillet 2016. La première fois nommé par le président Sarkozy il a été maintenu à son poste par François Hollande qui l’a prolongé à deux reprises. Ce général appartient aussi à une famille réputée appartenir à la Tradition catholique… Il est  peut-être grand temps, pour ceux qui en rêvaient, de cesser de penser que la Tradition avait un pied à l’Elysée sous Sarkozy et Hollande…

    La France est d’ailleurs particulièrement représentée dans ce club puisque Henri de Castries, patron du Groupe AXA et de l’institut Montaigne, est L’actuel président du comité directeur du groupe Bilderberg. Mais il n’est pas le seul français, ni le seul du très puissant groupe d’influence et d’assurance qu’est AXA parmi la promotion 2017 du Bilderberg puisque Thomas Buberl actuel PDG du groupe est présent cette année à ses côtés. Il y a aussi Nicolas Baverez, énarque, qui sans faire directement partie d’Axa en est très proche puisqu’il est membre du comité directeur de l’Institut Montaigne présenté sur BFMTV et la plupart des autres chaines TV comme le parangon de  ce qui se pense de mieux en matière économique, formaté, bien sûr, suivant les objectifs de ce club très fermé des puissants, au profit des puissants. Cet institut a été particulièrement actif au cours des deux campagnes électorales (présidentielle et législatives) pour vanter les mérites du projet Macron et démolir ceux de ces opposants.

    L’incontournable  Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, en fait partie en habituée. Elle occupe en effet un poste-clef dans le système oligarchique mondialiste façonné par le club puisque par le chantage du Fond Monétaire International, des quantités d’idées mondialistes passent. BFMTV y figure aussi indirectement, à travers l’Institut Montaigne dont Marine Le Pen avait dénoncé le parti-pris scandaleux. La télévision publique n’est pas oubliée, qui elle aussi a joué un rôle de premier ordre dans l’élection de Macron, puisque François Lenglet, journaliste sur France 2, qui s’est plu tout-au-long de la campagne électorale à diffamer le programme économique du Front national, fait partie du gratin des invités. Voir à ce sujet ce que dit dans la vidéo ci-dessous, Natacha Polony de la compromission des journalistes qui acceptent de se laisser embrigader.

    Parmi les autres Français invités se trouve Bruno Tertrais un politologue spécialisé dans l’analyse géopolitique et stratégique, actuellement directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. Encore un organisme pensé comme agent d’influence pour des agents d’influence : entre 1990 et 1993, l’homme a été directeur de la Commission des affaires civiles à l’Assemblée de l’OTAN. De 1993 à 2001, il a été chargé de mission auprès du directeur des Affaires stratégiques du ministère de la Défense, entre autre, et en 2001, il a rejoint la Fondation pour la recherche stratégique en tant que maître de recherche. Par ailleurs l’homme a été délégué au secrétariat international du Parti socialiste de 2006 à 2007 et membre du Conseil d’orientation de la Fondation Terra Nova de 2006 à 2012. Nommé par Nicolas Sarkozy membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, ainsi que de la Commission du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne. En 2012-2013, il était membre de la nouvelle Commission du Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale nommée par le président François Hollande. Etc. Est-il besoin d’en dire davantage pour comprendre qu’il a bien mérité du Bilderberg et de l’élection d’Emmanuel Macron digne successeur de Sarkozy et de Hollande ?

    En dehors des influents bilderbergers de nationalité française se trouve une grande majorité des maîtres du monde du système occidental dont l’ancien président de la Commission européenne et aujourd’hui président non-exécutif de la banque d’affaires Goldman Sachs, Jose Manuel Barroso qui en est un habitué, pour services rendus à la haute finance internationale.  Mais les autres banksters ne sont pas en reste dont la banque Lazard, de même que les autres plus grands groupes d’assurance. On y trouve même l’entourage du nouveau président américain en la personne de Christopher Liddell, qui est auprès du président Donald Trump son directeur des initiatives stratégiques. etc.

    Pas un invité qui ne soit pas un acteur important de la stratégie mondialiste qui plombe tous les pays occidentaux, soit au titre de son influence idéologique universitaire,  médiatique -comme aussi le responsable américain du journal d’opposition turc Hürriyet-, ou par sa place stratégique à la tête d’un organe de la Haute finance -comme le FMI- ou d’une grande banque, d’un groupe du Cac 40 comme Airbus ou Bayer, à la tête d’un des pivots de l’oligarchie comme le Suédois Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN etc. Chaque membre de la liste des invités porte en lui-même sa raison d’être au service de l’oligarchie qui est en train de démolir les pays d’Occident pour les refaçonner en un conglomérat de pays dépossédés de leurs identités, de leur mémoire, de leur civilisation chrétienne et de leur souveraineté.

    Le club Bilderberg qui se réunit tous les ans depuis 1954 a été fondé par David Rockefeller et le prince Bernhard de Hollande, pour ne citer que deux des fondateurs les plus connus.

    Parmi les principaux sujets de discussion on trouve:

    – L’Administration Trump: un rapport d’étape.
    – Les relations Transatlantiques: options et scénarios.
    – La défense collective de l’Alliance Atlantique: Balles, octets et billets.
    – La direction de l’Union Européenne.
    – La mondialisation peut-elle être freinée ?
    – Les emplois, les revenus et les attentes non réalisables.
    – La guerre de l’information.
    – Pourquoi le populisme grandit-il ?
    – La Russie et l’ordre international.
    – Le Proche Orient.
    – La prolifération du nucléaire.
    – La Chine.
    – L’actualité.

    Des thèmes qui laissent augurer des nouveaux angles d’attaques contre ce qu’il reste d’opposition à l’ordre mondial du chaos.

    Natacha Polony sur le Club Le Siècle, le Bilderberg, la French American Fundation :

    Natacha Polony dénonce dans cette vidéo les écoles du groupe Bilderberg qui forment gratuitement ce qu’il appelle des Young leaders. Ces formations ont vu passer, explique la journaliste,  entre beaucoup d’autres young leaders formés aux USA pour gouverner le monde, Rama Yade, Rachida Dati ou encore Najat Vallaud-Belkacem… Par ailleurs l’idéologie sous-jacente de ces groupes de réflexion et plus particulièrement du Bilderberg est de faire passer les intérêts privés, mais de classe, au-dessus des intérêts des nations… On comprend dés lors pourquoi des hommes comme Emmanuel Macron sont portés au pouvoir pour satisfaire au libéralisme sauvage d’un monde sans frontières terrestres mais avec des frontières de classe sociales hermétiquement fermées, contre les intérêts de ses pays membres ou mieux encore pour effacer lesdits pays.

    Voir également:  En direct au JT de TF1, Marine Le Pen arrache le masque de l’institut Montaigne, émanation de la haute finance qui téléguide Macron

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/les-bilderbergers-de-2017-du-general-puga-a-christine-lagarde-en-passant-par-henri-de-castries-loligarchie-aux-commandes/74735/

  • Que cherchent les Américains en Syrie ?

    Voici une question à laquelle Antoine de Lacoste apporte des éléments de réponse pour le Salon Beige :

    La situation militaire en Syrie s'améliore de semaine en semaine.

    Autour de Damas, l'étau se desserre lentement mais sûrement. Plusieurs banlieues de l'est ont été libérées et les combattants islamistes évacués avec leurs armes légères et leurs familles.

    Beaucoup se sont demandés pourquoi le régime syrien laissait ainsi partir sains et saufs des adversaires résolus, prêts à combattre à nouveau dès que possible. La réponse est simple : tout d'abord c'est une volonté des Russes, désireux d'accélérer le processus de libération du territoire syrien et de ne pas s'embourber dans un conflit sans fin, ce que l'Amérique leur avait prédit.

    Ensuite, réduire des poches de résistances urbaines tenues par mille ou deux mille combattants aguerris peuvent être très coûteuses en hommes et l'armée syrienne n'en a guère les moyens.

    Enfin, il faut voir où ces combattants sont envoyés : dans la province d'Idlib, dernier territoire important tenu par la rébellion, au nord-ouest du pays. Or, dans cette province, des milliers de combattants islamistes sont éparpillés, avec des intérêts antagonistes, et donc des règlements de compte réguliers qui font le bonheur de tous...

    Il faut d'ailleurs souligner à ce propos que si l'évacuation de plusieurs banlieues de Damas a été possible, c'est aussi parce que plusieurs factions rebelles se sont joyeusement exterminées grâce notamment aux attaques répétées de Fatah el Cham (l'ex front al Nosra) contre ses concurrents légèrement moins islamistes qu'eux. L'armée syrienne a pu observer cela avec délectation.

    Par ailleurs, des succès ont également été enregistrés au nord de Damas, entre Homs et Hama où plusieurs positions islamistes ont été pilonnées avec succès et, là-aussi, des centaines de combattants islamistes ont dû se replier vers Idlib. Cela n'a pas été sans mal car Fatah el Cham cherche précisément à éviter de subir cette stratégie d'enfermement dans la province d'Idlib et a lancé de nombreuses contre-attaques avec des bulldozers blindés bourrés d'explosifs conduits par des kamikazes.

    Une fois de plus l'apport de l'aviation russe a été décisif.

    Mais le front actuel le plus important concerne bien sûr les avancées vers Raqqua, capitale de l'Etat islamique, située dans le centre du pays.

    La grande originalité de ce front, c'est que les forces spéciales américaines y sont très présentes et soutiennent activement les kurdes, officiellement chargés de libérer Raqqa.

    Raqqa n'est pas du tout située dans une zone de peuplement kurde mais qu'importe : il faut bien utiliser la chair à canon disponible, cela évitera le retour de cercueils de boys en Amérique et donc des ennuis avec l'opinion publique.

    Le problème c'est après : Raqqa tombera, c'est sûr, simple question de temps. Mais que feront les Américains après ? Vont-ils repartir pour finir de s'occuper de l'Etat islamique en Iraq et laisser les mains libres aux Russes en Syrie ? Ce serait logique mais la CIA, cet Etat dans l'Etat, ne l'entendra pas de cette oreille. De plus, avec Trump qui dit et fait n'importe quoi depuis qu'il est élu, tout est possible et surtout le pire.

    Il va donc falloir observer avec soin les évènements des prochaines semaines car les incertitudes sont immenses.

    Une seule chose est maintenant certaine mais elle est de taille : les islamistes ne prendront pas le pouvoir en Syrie. Les chrétiens syriens pourront donc progressivement reconstruire leurs maisons et leurs églises en remerciant les Russes et les Iraniens de les avoir sauvés d'un génocide programmé.

    Parallèlement ils se demanderont longtemps comment leur vieille amie, la France, a pu soutenir avec autant de zèle des bandes islamistes armées et financées par le Qatar et l'Arabie Saoudite.

                    C'est une honte collective qu'il faudra réparer.

    Antoine de Lacoste                                                                                                        

    Carole d'Hombelois

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