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  • Quelles tensions cet été ?

    Georges Feltin-Tracol

    653867916.jpgAvant d’entrer dans la longue période estivale synonyme de chaleur, de vacances, de voyages et de divertissements, intéressons-nous aux possibles foyers de tensions qui éclateront peut-être cet été. Pronostic délicat, car l’actualité est si mouvante que le feu pourra presque survenir aussi bien au Groenland qu’aux Seychelles.

    Dans le cadre de cette dernière chronique avant la Rentrée, on peut dès à présent dresser la liste des zones en guerre : la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, le Sahel, la Somalie, l’Ukraine. Dans le Caucase, le conflit dit gelé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabakh risque de reprendre puisque l’armée azérie a acquis un équipement militaire auprès des Occidentaux payé par la vente des hydrocarbures de la Caspienne.

    En Extrême-Orient, les contentieux entre la Chine et les États voisins de la Mer de Chine méridionale ne cesseront pas. Cependant, le point névralgique de la future crise majeure reste la péninsule coréenne. Depuis son revirement interventionniste néo-conservateur, le bravache milliardaire ne cesse de provoquer et de menacer la vaillante République démocratique populaire de Corée parce qu’elle tient toujours tête à la stupide « Communauté internationale ». Comme on aurait aimé que la Maison Blanche exerçât les mêmes pressions sur l’État d’Israël qui ignore superbement les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Certes, Washington abrite un puissant lobby israélien alors qu’il n’existe aucun lobby nord-coréen…

    Paralysé sur le plan intérieur par les menées politiciennes des élus du Congrès, Trump cherche à redorer son blason en gesticulant contre Pyongyang. Or il sait que tout missile yankee tiré sur la Corée du Nord entraînera une riposte immédiate légitime capable de bouleverser non seulement la Corée du Sud et le Japon, mais aussi l’économie chinoise, voire la stabilité très précaire de l’aire Asie – Pacifique.

    Profitez cependant bien de ses deux mois ensoleillés et à la Rentrée pour de nouvelles chroniques hebdomadaires.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 41, diffusée sur Radio-Libertés, le 7 juillet 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La grande muette va-t-elle marcher au pas ? - Journal du lundi 17 juillet 2017

  • La Grèce face à l'injustice européenne.

    La Grèce ne fait plus beaucoup parler d'elle, comme si, après sa reddition d'il y a deux ans, elle était définitivement condamnée à toujours céder et obéir aux oukases de ses créanciers et de l'Union européenne : sa résistance serait ainsi définitivement brisée et c'est la Gauche radicale, devenue social-démocrate, qui est chargée de la sale besogne dont elle s'acquitte avec une grande (sinon bonne) conscience et une belle constance. Relisez les discours de M. Tsipras du début des années 2010 et, même, du début de l'été 2015, alors que le référendum grec faisait trembler tout l'édifice mal construit de la zone euro-monnaie unique qui ne s'avérait alors forte que de sa violence sociale : discours qui pouvaient se qualifier de « résistance » parce qu'ils semblaient vraiment l'incarner face aux décisions des banquiers et de la troïka UE-BCE-FMI, bras armé de la fameuse « gouvernance » en Europe des 28. C'était un autre temps, révolu et déjà oublié...

    Ainsi, après plus d'une douzaine d'épisodes de baisses des pensions de retraite et des salaires, en particulier du public « captif » des fonctionnaires, la Grèce reçoit quelques secours de l'Eurogroupe sous la forme du déblocage de quelques milliards d'euros qui, en définitive, ne profiteront jamais aux Grecs ni à l'économie du pays, comme le reconnaît le quotidien libéral L'Opinion dans son édition du lundi 10 juillet : « Le conseil d'administration du Mécanisme européen de stabilité (MES), est (…) convenu vendredi de débloquer ce lundi une somme de 7,7 milliards d'euros. Les Grecs ne garderont pas l'argent longtemps : 6,9 milliards sont, en effet, destinés au service de la dette, c'est-à-dire à rembourser les créanciers. Et 800 autres millions à régler des arriérés de paiements. » En somme, pas un euro pour les Grecs eux-mêmes : ni pour investir dans des secteurs d'avenir, ni pour soutenir des entreprises en difficulté, ni pour soulager les misères contemporaines des habitants les moins aisés... Où est l'Europe sociale là-dedans ? Où est la simple justice sociale, celle qu'évoquait déjà en son temps le roi Louis XVI sans être vraiment entendu par les bourgeois d'argent de l'époque dont le règne né de la Révolution se poursuit aujourd'hui sans beaucoup d'entrave... 

    Mais, en parlant de justice, l'Union européenne ne respecte même pas celle-ci au sens juridique du terme, comme le signale sans insister beaucoup L'Opinion : « L'affaire a donné lieu à un bras de fer inattendu. L'Espagne, appuyée par l'Italie, a menacé un temps de bloquer l'opération si Athènes n'abandonnait pas les poursuites judiciaires engagées contre trois fonctionnaires européens chargés de mettre de l'ordre dans le fond de privatisation grec. Suite à une opération contestée, ils se sont trouvés impliqués dans un procès. Le gouvernement grec a dû en conséquence clore le dossier pour toucher l'aide européenne. » En fait, les trois fonctionnaires, un Espagnol, un Italien et un Slovaque, qui étaient chargés de conseiller l'Agence grecque des privatisations, sont accusés de véritables irrégularités au détriment de l’État grec : en somme, une affaire de corruption assez classique mais qui, au lieu d'être condamnée par l'Union européenne et les États dont sont issus les trois fonctionnaires soupçonnés, a donné lieu à un chantage de l'Italie et de l'Espagne ! Ainsi, « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », comme le rappelait déjà en son temps Jean de La Fontaine. D'ailleurs, pourquoi cette discrétion des médias français alors que ceux-ci, en d'autres temps (pas si lointains), ont fait leurs gros titres et leurs choux gras de quelques centaines de milliers d'euros « détournés » ou mal utilisés par quelques hommes politiques moins riches, en définitive, que ces trois experts européens peu scrupuleux ?

    Quant au fait que la Cour suprême grecque ait, le 29 juin dernier, renoncé à toute poursuite envers les trois suspects, elle montre à l'envi que, quand il s'agit des intérêts des « importants » d'Europe, la simple justice et la séparation des pouvoirs, dont il nous est complaisamment dit dans les manuels d'éducation civique qu'elle est une des conditions fondamentales de toute démocratie digne de ce nom, n'existent plus, tout simplement. Mais qui le dira, le dénoncera ? Pas les européistes, semble-t-il : les entendez-vous ?... Mais les royalistes, eux, n'auront pas cette timidité, même si, là aussi, ils se sentent bien seuls à évoquer et à vouloir défendre la justice, qu'elle soit « légale » (le terme « légitime », ici, serait plus approprié) ou sociale.

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Syrie : l’imprudent Monsieur Macron

    Lafautearousseau suit avec attention le déroulement de la crise syrienne, notamment grâce aux articles réguliers, très informés, d'Antoine de Lacoste. On les retrouvera dans notre catégorie Actualité monde*. Nous partageons l'analyse que donne ici Roland Hureaux [Causeur 10.07] et tout particulièrement, en son dernier paragraphe, sa mise en garde pour ce qu'il nomme très exactement « l'engrenage des alliances ». Ce même engrenage qui a joué un si grand rôle - et si funeste - dans le déclenchement des deux guerres mondiales. L'on doit, en effet, s'en souvenir et souhaiter que la France ne s'y laisse plus jamais enfermer. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants du brillant colloque organisé à Paris par l'Action française le 7 mai 2016**   LFAR   

    On ne saurait entendre sans inquiétude le nouveau président français, Emmanuel Macron, se comparer à Jupiter quand on sait que Jupiter était maître de la foudre et qu’il l’est, lui, du feu nucléaire.

    Beaucoup d’observateurs se sont cependant trouvés rassurés par ses déclarations du 21 juin au Figaro et à sept autres journaux européens où il dit sur le Proche-Orient : « Je n’ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! ». Emmanuel Macron déclare en outre donner la priorité à « la lutte absolue contre tous les groupes terroristes, car ce sont eux, nos ennemis » et parce que « c’est dans cette région qu’ont été fomentés les attentats terroristes et que se nourrit l’un des foyers du terrorisme islamiste. »

    En admettant que la paix en Syrie ne signifie pas nécessairement le départ de Bachar al-Assad, le nouveau président ouvrait la porte au processus de paix. Sachant que les Russes ne lâcheront jamais le chef d’Etat syrien, la porte était fermée à toute négociation sérieuse aussi longtemps que les occidentaux faisaient de son départ le préalable à la paix. Cette  position de fermeture avait été celle de François Hollande, de Laurent Fabius et aussi celle du candidat Macron lors d’une visite qu’il avait faite au Liban pendant sa campagne. On ne saurait cependant se tenir pour pleinement rassuré par les prises de position les plus récentes du nouveau président.

    Remis en place par les anti-Bachar

    D’abord parce que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, ne semble pas être allé aussi loin dans ce que la presse a appelé l’« aggiornamento » français. Or il n’est pas un personnage négligeable : ancien ministre de la Défense où il s’est fait connaitre – en bien – par les cercles transatlantiques qui gouvernent l’Occident, il a été jugé après l’élection d’Emmanuel Macron plus propre que d’autres à occuper le poste difficile de ministre des Affaires étrangères car plus compatible avec les engagements atlantiques pris par la France depuis Nicolas Sarkozy. Compte tenu des exigences de compétence et d’alignement, Macron avait-il vraiment la possibilité de nommer quelqu’un d’autre ?

    Peu après sa prise de position sur la Syrie, Macron a fait l’objet d’un rappel à l’ordre sous la forme d’une tribune publiée dans Libération par 100 intellectuels de gauche autoproclamés, relais zélés du militarisme nord-américain, pions infatigables et mobilisables à merci de la croisade anti-Assad.  On peut supposer que derrière cette prise de position voyante mais marginale, d’autres avertissements ont été émis de la part de tous ceux qui, en France et à l’étranger, ont soutenu Emmanuel Macron pendant sa campagne et dont aucun ne partage son nouveau point de vue sur la Syrie.

    Est-ce pour cela que l’Elysée s’est cru obligé de publier deux jours après, le 5 juillet, un communiqué pour assurer l’opposition syrienne du soutien de la France1? « L’opposition syrienne » ! Sur le terrain, des forces « démocratiques » ayant pour noms Al Qaida (aujourd’hui Fatah al-Cham) et une série d’autres mouvements islamistes, ce qui relativise singulièrement « la priorité à la lutte contre tous les groupes terroristes ».

    Macron-Trump, pieds et poings liés ?

    Entre temps, Emmanuel Macron a invité Donald Trump à assister au défilé du 14 juillet, invitation à laquelle il n’y a rien à redire, s’agissant de célébrer le 100eanniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne aux côtés de la France. Certains se sont alors réjouis de voir la France marcher la main dans la main avec l ’Amérique. Mais il s’agit de savoir quelle Amérique.

    Peu rassurante est en effet la déclaration conjointe du 27 juin de Donald Trump et Emmanuel Macron. Les deux présidents se sont dits prêts à riposter de manière coordonnée à toute nouvelle attaque chimique du régime syrien, après que les Américains ont accusé Damas de mener des préparatifs en ce sens.

    En s’associant à cette déclaration, Emmanuel Macron laisse entendre qu’il est acquis que les précédentes attaques chimiques étaient le fait de Bachar al-Assad, ce qui est très contestable, à moins de croire qu’il est complètement fou – ce qu’il n’est pas – autant que l’idée qu’il pourrait préparer de nouvelles attaques.

    Cette allégation est en effet absurde car on ne voit pas quel intérêt auraient le président syrien et son armée, à faire usage de telles armes, de peu d’effet stratégique sur le terrain, mais qui peuvent provoquer une intervention américaine. Dans un cas au moins, l’attaque de la Ghouta en août 2013, des experts au-dessus de tout soupçon2 ont démontré que ce n’était pas l’armée gouvernementale mais Al Nosra (autre nom d’Al Qaida) qui était à l’origine de cette attaque : une attaque classique sous faux pavillon en vue de déclencher des représailles.

    Tout laisse penser qu’il en a été de même dans l’attaque du 4 avril près de Khan Cheikhoun qui aurait fait 88 victimes (dont 30 enfants que les propagandistes ne manquent jamais de placer au mauvais endroit !) et qui a amené Trump à bombarder en représailles la base d’Al-Chaayrate   près de Homs, première intervention armée ouverte de Washington contre le régime de Damas. On peut en dire autant d’au moins une des deux attaques chimiques qui ont eu lieu près d’Alep.

    Souviens-toi de l’été 2013…

    Il est intéressant de rappeler le scénario de 2013 :

    Le 5 juin 2013, Barack Obama avertit solennellement le gouvernement syrien que toute attaque chimique entraînera des représailles américaines.

    Le 21 août, une attaque chimique a lieu dans le faubourg de la Ghouta près de Damas. Il fait, selon les sources, 280 à 1720 victimes, surtout civiles.

    L’ensemble des médias et des gouvernements occidentaux tend immédiatement un doigt accusateur vers Assad présenté, sans examen, comme  l’auteur de cette attaque. François Hollande et Laurent Fabius pressent Barack Obama  d’intervenir militairement (ce qui est peut-être à mettre en rapport avec l’accusation de l’ambassadeur de Syrie aux Nations-Unies selon lequel la coopération militaire française aurait apporté un appui technique à cette opération).

    Finalement Barack Obama décide de ne pas intervenir et, pour sortir de la crise, saisit au bond la proposition russe de placer sous contrôle international puis de détruire les armes chimiques des forces gouvernementales. Le Parlement britannique, méfiant sur la version officielle, refusa, quant à lui, d’autoriser une intervention britannique.

    L’engrenage des alliances contre la paix mondiale

    Le même scénario pourrait se reproduire cet été. L’avertissement américano-français à Assad, qu’aucune crainte raisonnable ne justifie, ouvre la porte à toutes les initiatives sous faux pavillon : soit celles de tel ou tel service secret américain, notamment ceux que Donald Trump a tant de mal à contrôler, soit ceux de pays comme la Turquie, soit les groupes djihadistes qui continuent de grouiller en Syrie.

    Ou bien Donald Trump et Emmanuel Macron croient vraiment que Bachar al-Assad prépare une attaque chimique et ils sont gravement désinformés, ou bien ils mijotent un sale coup (« dirty trick ») qui pourrait mettre en péril la paix mondiale.

    Qu’un haut responsable du Pentagone ait affirmé contre toute vraisemblance que Bachar el-Assad préparait une telle attaque laisse en effet penser qu’une  opération psychologique de grande ampleur est en gestation, et par là même une intervention sur le terrain. On n’est pas rassuré de voir Emmanuel Macron s’impliquer dans une telle affaire.

    Barack Obama, qui savait, comme François Hollande, que Bachar al-Assad n’était pour rien dans l’attaque de la Ghouta, avait renoncé, on l’a dit,  à mettre sa menace à exécution. Mais Donald Trump, qui le lui a vivement reproché (et voulu démontrer en ripostant le 7 avril sur la base d’Al-Chaayrate à une attaque analogue qu’il était d’une autre trempe), pourra difficilement reculer devant des représailles si une nouvelle attaque chimique est attribuée à Bachar al-Assad.

    Si l’intervention américaine était de quelque ampleur, les Russes ne pourraient pas rester inactifs et un engrenage fatal serait ainsi enclenché. On ne peut que  regretter qu’Emmanuel Macron ait d’avance apporté sa caution à  une possible attaque de la Syrie par les forces de l’OTAN.  

  • Enquête sur les médias dissidents

    3604374473.jpgRarement pour le meilleur, mais très souvent pour le pire, nous vivons dans la société de l’information, des médias, où nos cerveaux sont pilonnés par un flux incessant d’informations annihilant le peu de réflexions dont nous pourrions être encore capables.

    Face à cet état de fait, il faut contester le quasi-monopole des médias du système en délivrant une contre-information accessible et de qualité. Et, à partir du moment où l’on a décidé de s’opposer à l’adversaire par le bon combat médiatique, il faut que les courants politiques dissidents – dissidence signifiant actuellement rupture avec le mondialisme ambiant dans ses différentes acceptions (économiques, sociétales, religieuses, politiques) – aient des moyens médiatiques efficaces, informant les citoyens de tout ce qu’il y a de détestable et de déraisonnable dans l’idéologie officielle contemporaine.

    Pour qui suit un peu ce qui se fait dans la presse, les blogs et autres sites dissidents, de nombreuses questions viennent naturellement à l’esprit: par exemple, n’existe-t-il pas trop de médias sans influence parce que lilliputiens et donc sans moyens ?

    Au sein d’une même tendance dissidente (par exemple, la catholique traditionaliste), ne trouve-t-on pas trop de médias qui disent plus ou moins la même chose, se divisant à outrance les « parts de marché » d’un lectorat dont la taille n’est pas extensible à volonté ?

    Certains moyens de diffusion ne sont-ils pas périmés ou à l’inverse ne fait-on pas trop grand cas d’internet alors qu’il s’agit non pas de créer un lectorat « shooté » à l’information dissidente, mais une base de militants solidement formés et se projetant sur le long terme ?

    Pour répondre à ces questions, nous avons interrogé des médias dissidents, au moins quelques-uns de ceux qui peuvent se prévaloir d’une certaine réussite (par exemple, à travers leur longévité, leur influence, leur développement rapide, etc.) : Martial Bild de TV LibertésSamuel Martin de Présent, la rédaction d’Egalité & Réconciliation et Pierre-Alain Depauw de Médias-Presse.info.

    Dans ce numéro également :

    – Présentation du programme agricole de Civitas,

    – Derniers développements du CETA (Accord Economique et Commercial global) et TTIP (Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement),

    – Présidence Maltaise de l’Union Européenne et situation de l’Ordre de Malte,

    – Evolution de la présence de l’Eglise catholique en Europe depuis 1960 : Dans le but de mieux connaître ce qui est favorable ou, au contraire, nuisible à l’expansion de l’Eglise catholique, nous exposons, après avoir vu dans le n° 63 l’immigration et l’émigration en Europe, quelques critères de la présence démographique catholique en Europe, depuis les années 60,

    – Les causes de la Révolution : la défaillance des élites  et la crise de la Noblesse,

    – Entretien avec Nicole Hugon, Présidente des Amis de Saint Bernard de Lyon,

    – Le service du vin.

    Vous pouvez acheter ce numéro au prix de 10 euros (port compris) par courrier envoyé à Civitas, BP10100, 95103 Argenteuil Cedex, soit avec le lien suivant :

    ICI
  • Invasion de migrants ? L’Algérie aussi !

    L’immigration, ce n’est pas que pour nous, mais aussi pour les autres. En effet, si l’Europe doit faire face à un afflux sans précédent de réfugiés plus ou moins économiques, climatiques et politiques, l’Afrique du Nord est, aujourd’hui, sujet aux mêmes pressions migratoires issues du sud de l’Afrique. D’où ce passionnant article d’El Watan, l’un des quotidiens algériens francophones de référence avec L’Écho d’Oran, qui nous parle de ces ghettos s’entassant là-bas, avec camps de fortune dans lesquels d’infortunés squattent le dessous des ponts et des échangeurs routiers, tout en estimant être au-dessus des lois.

    En Algérie, les journalistes sont un peu comme ici. Il y a ceux, humanistes, pour lesquels on doit ouvrir la porte à toutes les fenêtres, et les autres, plus circonspects. La preuve par Mustapha Benfodil, journaliste au même El Watan, qui tente de faire la part des choses : « Une campagne hystérique s’en est suivie, voyant dans ce camp improvisé le nouveau symbole de “l’invasion des Africains”, certains hurluberlus sont allés jusqu’à imaginer un plan sioniste d’invasion de l’Algérie, moyennant ce qu’ils considèrent comme un “Cheval de Troie” migratoire… »

    Pourtant, de ce journaliste ses confrères français feraient bien de prendre de la graine. D’un strict point de vue factuel, il prend acte de ces « centaines d’immigrés reconduits aux frontières, manu militari », phénomène ayant suscité une « certaine émotion » dans l’opinion publique, mais ne mésestime pas ce « courant d’opinion “africanophobe” qui est, avouons-le, très majoritaire dans notre société et qui se trouve dopé par les réseaux sociaux et largement relayé (voire carrément entretenu) par les médias populistes ».

    Il est un fait que – mondialisation oblige – l’immigration devient un phénomène global et que le plus pauvre des pauvres voudra toujours atteindre un eldorado peuplé par plus riche que lui. Les Africains subsahariens viennent donc principalement du Nigeria. Et ce même journaliste de noter : « Notons que le Nigeria connaît une poussée migratoire importante du fait de la pauvreté qui sévit dans ce pays de 180 millions d’âmes, et ce, malgré un niveau de croissance appréciable. C’est l’un des paradoxes du géant africain dont les richesses sont siphonnées par la corruption. » Pareil reproche pourrait être fait à l’Algérie, même si comparaison ne saurait être raison ; quoique…

    Mondialisation, toujours, car il n’y a pas que le plombier polonais qui puisse être « détaché ». El Watan, toujours, et ce, toujours sous la même plume, affirme, à propos de ces « chances pour l’Algérie » : « La mendicité est apparue ces dernières années seulement. Ils trouvent systématiquement du travail, bien sûr au noir. Les autres sont embauchés dans les travaux publics. Ce qui est apparu ces dernières années, c’est que les entreprises privées algériennes ont recours à de la main-d’œuvre subsaharienne. Même les Chinois sur les chantiers emploient des Subsahariens. » Eh oui, il n’y a pas qu’au nord de la Méditerranée que l’empire du Milieu fait son marché.

    D’un point de vue plus politique et moins journalistique, il convient de rappeler cette déclaration d’Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet du président Bouteflika : « Quand on me parle de droits de l’homme, je dis : “Nous sommes souverains chez nous !” […] Ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux. Ces gens-là sont venus de manière illégale […] On ne dit pas aux autorités “Jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts”, mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles. »

    De son côté, Abdelmoumene Khelil, secrétaire général de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, a comparé cette sortie médiatique aux « discours de l’extrême droite européenne ».

    Les hommes savent ce que sont les frontières ; les ânes, un peu moins.

    http://www.bvoltaire.fr/invasion-de-migrants-lalgerie/

  • Israël soutient la Hongrie contre... George Soros

    George Soros, un Hongrois d'origine juive, finance de nombreuses associations humanitaires comme Human Rights Watch et des initiatives démocratiques, comme la création de l'Université d'Europe centrale (CEU) à Budapest. Le gouvernement  Viktor Orban a dénoncé à plusieurs reprises les positions des organisations financées par George Soros qu'il estime contraires à sa politique.

    Alors que le premier ministre Benjamin Netanyahu doit effectuer une visite en Hongrie, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a estiméque les critiques hongroises contre Soros étaient légitimes car ce dernier "tente continuellement d'affaiblir les gouvernements israéliens démocratiquement élus". Selon les autorités israéliennes, George Soros et les institutions qu'il finance "diffament l'Etat juif et cherchent à nier son droit à se défendre lui-même". Israël apprécie peu les prises de positions d'Human Rights Watch sur la politique menée par les autorités israéliennes dans les territoires occupés de Cisjordanie et à l'égard des Palestiniens.

    Le gouvernement hongrois a réalisé une nouvelle campagne d’affichage, « Ne laissons pas Soros rire le dernier ! », rappelant que selon le dernier référendum « 99% rejettent l’immigration illégale ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sauver l’Europe de l’immigration clandestine : présentation de la mission DEFEND EUROPE

  • Sympa le weekend du G20 à Hamburg ! La ville en état de siège ...

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    Nouveaux heurts en marge du G20 à Hambourg, 70 personnes interpellées. C'est le spectacle d'une ville en état de siège qui est ainsi donné aux chefs d'Etat participant au G20. Fragilité extrême de nos démocraties ...*

    1416265677.jpgVoitures incendiées, volutes de fumées au-dessus de la ville, manifestations multiples et police omniprésente: le centre de Hambourg est en état de siège pour l'ouverture du G20, vendredi. Des milliers de manifestants sont à nouveau sortis dans la rue avec cette fois l'objectif de bloquer l'accès de l'enceinte de la réunion aux délégations officielles.

    De nombreux véhicules ont été incendiés, dont certaines de la police, et des volutes d'une fumée noire ont recouvert une partie du centre de Hambourg, et du quartier attenant d'Altona, en début de matinée.

    Dans le Schanzenviertel, quartier au coeur des manifestations contre la réunion des principaux pays industrialisés et émergents qui secouent depuis jeudi la ville, « plusieurs personnes masquées et armées de barres de fer » se sont par ailleurs rassemblées devant le Rote Flora, un ancien théâtre occupé par des squatters en 1989 au cours de batailles de rue et haut-lieu de la contestation anti-G20, raconte également la police de Hambourg sur Twitter.

    Canons à eau

    Devant le bâtiment, près duquel des centaines de policiers anti-émeutes se sont positionnés, des manifestants jetaient des pétards et des poubelles ont été incendiées, saturant l'air d'une odeur âcre, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Au moins cinq canons à eau ont été actionnés pour tenter de canaliser les manifestants, dont plusieurs Black Blocs vêtus de noir, certains lançant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, ont dit des journalistes.

    La police, à l'aide de mégaphones, intimait aux personnes présentes l'ordre de quitter le secteur.La police Hambourg a annoncé sur Twitter plusieurs interpellations à Schanzenviertel et Sankt Pauli.

    15 personnes placées en garde à vue

    Selon l'agence de presse allemande DPA, des confrontations entre forces de l'ordre et militants radicaux se sont aussi déroulées dans "plusieurs endroits" de ce quartier, l'un des bastions des radicaux d'extrême gauche où la police a là aussi engagé les canons à eau.

    196 policiers ont été blessés depuis jeudi et 70 personnes ont été interpellées pour l'instant, dont 15 placées en garde à vue, a fait savoir la police.  

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Hambourg, apparences et réalités

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/