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international - Page 705

  • Macron-Poutine : vers le réchauffement ? - Journal du mardi 30 mai 2017

  • Le prochain krach économique pourrait bien venir de Chine !

    Marc Rousset

    Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

    Méfions-nous de l’eau qui dort avec l’apparition soudaine d’un cygne noir. Il y a quelques jours, ce fut le sauvetage in extremis d’une importante banque de l’immobilier sous-capitalisée en Ontario, grâce à l’argent des braves retraités d’une caisse de retraite. Les médias en ont très peu parlé, mais la faillite du Kreditanstalt à Vienne en 1929 n’avait pas commencé autrement…

    Aujourd’hui, ce n’est pas l’Italie, la Grèce, la Deutsche Bank, les produits dérivés ou la dette publique américaine qui font de nouveau parler d’eux, mais la Chine, avec un taux d’endettement de 256 % de son PIB. Alors que l’endettement public est estimé à seulement 46 % du PIB, celui des ménages à 47 %, l’endettement des entreprises non financières privées et publiques est estimé à 163 %.

    Comme en Italie, les banques chinoises détiennent donc des créances douteuses de plus en plus dangereuses et importantes.

    C’est la raison pour laquelle Moody’s a dégradé la note de la dette souveraine de l’empire du Milieu de AA3 à A1, tout comme l’avait déjà fait Standard & Poor’s. La croissance de la Chine ralentit, sa population vieillit et son endettement augmente.

    La dette publique des États-Unis, de 20.000 milliards de dollars, soit environ 10 fois celle de la France, atteindra 117,4 % du PIB en 2022. La dette du monde est de 152.000 milliards de dollars, soit 225 % du PIB mondial. Nous vivons à l’ère de la folie de l’hyper-endettement généralisé tous azimuts, urbi et orbi, ne faisant que repousser la date de l’inéluctable catastrophe à venir en l’aggravant.

    La France, avec 1 % de la population mondiale et 3,5 % de la production mondiale, assume 15 % des transferts sociaux de la planète et une invasion migratoire dont le coût astronomique a été estimé par Yves Marie-Laulan, de l’Institut géopolitique des populations, à 70 milliards d’euros par an !

    Dormez bien, braves gens, au milieu des bombes islamiques, de la bulle financière de Wall Street et du CAC 40 avec des taux d’intérêt ridiculement bas ; écoutez les litanies affairistes tranquillisantes du banquier Macron et des médias, et achetez du papier financier, des actions, des obligations avant d’être un jour complètement ruinés !

    Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, et même pas les bitcoins, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

    Source cliquez là

  • Trump met un coup d’arrêt à la folie immigrationniste du G7

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    En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ».

    Donald Trump divise. Le nouveau président états-unien est la cible préférée des médias qui ne manquent pas de relever son attitude grossière. Il sera? d’ailleurs? difficile de leur donner tort à chaque fois, tant l’homme peut se montrer aussi irrespectueux que peu intéressé par les détails. Toutefois, il faut porter au crédit de Donald Trump sa volonté de tenir face à la pression sur un certain nombre de sujets essentiels pour notre avenir, à commencer par la crise migratoire à laquelle l’ensemble du monde occidental est désormais confronté.

    Ainsi, lors du dernier sommet du G7 de Taormine (Italie), le « POTUS » a tenu à rajouter deux éléments au texte de six pages intitulé « Vision du G7 sur la mobilité humaine », élaboré par le Conseil italien, en collaboration avec différents services gouvernementaux d’autres pays membres, pour tenter de donner un cadre collectif à la gestion des crises migratoires :

    « En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États à contrôler leurs propres frontières et à fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette, en tant qu’éléments clés de leur sécurité nationale et de leur bien-être économique. Cela peut consister en un renforcement des contrôles douaniers, en le développement de processus de retour au pays et une amélioration des dispositifs de coopération avec les pays d’origine. »

    Des ajouts qui ont passablement agacé Paolo Gentiloni, chef du Conseil italien, artisan principal d’un texte qu’il espérait à même de valoriser « l’aspect positif de la mobilité humaine et de l’intégration des migrants ».

    Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous, Donald Trump avait fait de ce sujet l’une de ses priorités, se déclarant prêt à ce que le G7 ne communique pas du tout si la vision américaine n’était pas prise en considération. Il était temps de mettre un coup d’arrêt au chantage délirant des ONG, qui entendent dicter aux États, toujours garants de l’ordre international (jusqu’à preuve du contraire), leurs politiques migratoires.

    La position américaine au G7 trouvera certainement un appui auprès des pays d’Europe centrale, en première ligne contre le choc démographique en cours. Beata Szydło, Premier ministre polonais conservateur, s’est par exemple récemment opposée à Dimítris Avramópoulos, commissaire européen aux Migrations qui voudrait forcer la Pologne, l’Autriche et la Hongrie à accueillir des demandeurs d’asile « selon les quotas imposés ». Dans une intervention vibrante à la Diète, madame Szydło a interrogé les consciences de ses partenaires européens : « La Pologne ne cédera à aucun chantage de la part de l’Union européenne. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises. Moi, j’ai le courage de demander aux élites politiques : Où allez-vous ? Où vas-tu, Europe ? Relève-toi. Sors de ta léthargie ! Sinon, tu pleureras tous les jours tes enfants. »

    Le monde ne peut plus laisser faire. En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ». Dans un contexte économique marqué par l’augmentation de la dette souveraine de pays industrialisés, dans l’incapacité de retrouver un niveau de croissance convenable, nous sommes présentement beaucoup trop fragiles pour recevoir des « migrants » qu’il sera impossible d’intégrer, et encore moins d’assimiler. Il faut donc remercier Donald Trump, lequel a réagi de la meilleure des manières dans ce dossier brûlant.

    http://www.bvoltaire.fr/trump-met-coup-darret-a-folie-immigrationniste-g7/

  • Russie, Otan, le dessous des cartes

    Faut-il rappeler de nouveau cette évidence alors que débute aujourd’hui la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, la diplomatie consiste (surtout) à parler avec ceux avec lesquels on est en désaccord, voire en opposition tranchée. C’est le cas entre la France et la Russie ou les sujets de discordes ne cessent hélas de croître depuis 2011 et l’élimination dramatique par la France et la Grande-Bretagne (avec la bénédiction de l’Oncle Sam) du régime de Kadhafi en Libye et les tentatives de renverser le gouvernement légitime de la République arabe syrienne. Tensions qui croissent au fur et à mesure que notre pays renonce à faire entendre une voix indépendante et rentre dans la niche euro-atlantiste. Sur le site de RT, Bruno Drweski , maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), date cette fâcheuse évolution de la seconde partie du mandat présidentiel de Jacques Chirac. Emmanuel Macron entend-il rééquilibrer et pacifier les relations franco-russes après le désastreux quinquennat Hollande? L’un des derniers avatars de celles-ci, sur fond de conflit ukrainien et d’embargo économique, de votes souvent antagonistes de nos deux pays aux Nations-Unies,  fut le refus très symbolique par le précédent gouvernement d’honorer sa promesse de livrer à Moscou les bâtiments Mistral.

    De symbole,  il est encore question puisque Emmanuel Macron a choisi, de manière assez intelligente, pour marquer l’importance qu’il accorde à la Russie,  de recevoir aujourd’hui Vladimir Poutine au château de Versailles . Et plus précisément au Grand Trianon. Les deux chefs d’Etat visiteront l’exposition consacrée à Pierre Ier de Russie (dit Pierre Le Grand), qui fut à la tête de son pays de 1682 à 1725. Contemporain du règne de Louis XIV, de la régence et du début de celui du Louis XV,Pierre Le Grand fut reçu en France pendant trois mois avec les plus grands honneurs en 1717. Il y rencontra le futur Louis XV avant que ce dernier ne monte sur le trône, lequel ne partageait pas les préjugés du Roi Soleil à l’encontre de l’empire des tsars…

    M. Macron a promis un dialogue constructif mais qui ne fera pas l’impasse sur les sujets qui  fâchent citant l‘Ukraine, le pluralisme démocratique, les libertés accordées à l’opposition, les droits des homosexuels en… Tchétchénie. Autant de points qui seront vite balayés par un Vladimir Poutine qui,  pas plus qu’un autre chef d’Etat souverain, n’entend recevoir de leçons pour  ce qu’il considère être des sujets relevant de la politique intérieure de son pays. La Crimée juge-t-il,  appartient historiquement à la Russie (ce qui est vrai) et non à l’Ukraine -un référendum local l’a confirmé et a tranché cette question. Quant au conflit en Ukraine et notamment au Donbass, il est aussi alimenté par des officines, des puissances étrangères qui entendent affaiblir la Russie, atténuer sa capacité de manœuvre, garder une épine dans le pied de l’ours russe. M Macron ne l’ignore certainement pas…

    Pour ce qui est de la démocratie, les observateurs internationaux, notamment Européens, n’ont pas relevé de fraudes lors des derniers scrutins qui ont vu les victoires assez nettes de M. Poutine et de son parti Russie Unie aux élections. Enfin il s’agirait aussi de  regarder, avant de faire la leçon aux autres sur  le sort des minorités,  la situation en  France même avec une montée de l’intolérance et de l’effacement de l’Etat de droit dans les quartiers pluriels et communautarisés. Il en est de même sur le fameux pluralisme, au vu de la concentration dans notre pays  des principaux gros médias entre les mêmes mains capitalistisques et partageant la même idéologie libérale-libertaire transfrontièriste. La France n’est pas un exemple dudit pluralisme démocratique tant vanté;  il suffit pour s’en convaincre de se souvenir  de l’unanimisme venimeux, du grégarisme, du comportement orwellien assez effarant de 99% de ces gros médias là lors du second tour de notre présidentielle…

    Il faut  aussi rappeler cette vérité essentielle note Bruno Gollnisch, à savoir que c’est Poutine qui a arraché la Russie au déclin depuis son arrivée au pouvoir, nation russe à laquelle il a redonné un statut de grande puissance qui compte. Un Russie réarmée moralement, modernisée, fière de ses racines, qui renoue avec ses traditions et qui semble sortir de l’hiver démographique dans lequel elle était entrée. Il reste certes encore beaucoup à faire dans ce pays immense, dont les experts pointent les disparités, la  trop grande dépendance économique à ses gigantesques réserves d’énergies fossiles, mais le bilan  du poutinisme  n’est déjà pas si mal!

    En janvier 2016 en visite à Moscou, il était encore ministre de l’Economie, M. Macron avait affirmé que les sanctions économiques frappant la Russie étaient une mauvaise chose pour les entreprises françaises. Le Macron candidat de ces derniers mois a martelé au contraire les mises en garde contre la Russie, développant un antipoutinisme assez primaire mais conforme avec sa logique progressiste. Quel, qui est donc le vrai Macron? Nous le saurons bientôt.

    Le vrai Macron c’est déjà celui des discours ambivalents que l’on connait qui a rencontré jeudi à Bruxelles les 28 dirigeants de l’Otan, juste avant la réunion du G7 qui s’est déroulée à Taormina (Italie),  qui a déclaré qu’il fallait tout faire pour éviter la «destruction de l’Europe» de Bruxelles, évoquant l’impératif d’une «refondation européenne » et  contestant être un eurobéat…

     Donald Trump lors de cette même réunion a « tancé ses pairs lors d’une cérémonie au nouveau QG de l’Alliance (atlantique) à Bruxelles, affirmant qu’ils devaient  d’énormes sommes d’argent en raison du déséquilibre entre les budgets militaires des Etats-Unis et des pays d’Europe. Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est voulu rassurant,  M Trump a clairement exprimé son soutien à l’Otan , se félicitant que l’administration Trump propose d’augmenter de 40% les budgets alloués aux déploiements de soldats américains en Europe en 2018.»

    Et surtout,  le président américain ne s’est pas contenté de tacler Mme Merkel en expliquant que « nous devons être durs » et « vigilants » sur l’immigration. « Des milliers et des milliers de personnes se répandent dans nos différents pays et se dispersent, et dans de nombreux cas, nous ne savons pas qui ils sont ».  Il a aussi entretenu la russophobie: « L’Otan du futur doit se concentrer sur le terrorisme et l’immigration, ainsi que sur les menaces de la Russie et les frontières à l’est et au sud de l’Otan », a insisté M. Trump.

    Sur son compte twitter , M.  Macron a d’ailleurs  écrit, avec ce tropisme victimaire qui est au  cœur de l’aveuglement de la gauche,  que «les terroristes prospèrent sur la misère. Lutter contre le terrorisme, c’est aussi promouvoir l’éducation, s’engager pour le développement ». Affirmer (uniquement)  cela c’est ne rien comprendre au ressort profond du djihadisme. Les travaux  menés sur les fondamentalistes, les cadres islamistes dans de nombreux pays musulmans soulignent d’ailleurs que ce système idéologico-religieux n’est pas l’apanage des illettrés, des voyous et des déshérités, loin s’en faut.

    Selon un récent sondage  l’Otan serait plébiscitée en Pologne et aux Pays-Bas (auprès de 79 % des citoyens dans ces deux cas), suivis par les Allemands (67 %), les Canadiens (66 %), les Américains et les Britannique (62 %), les Français (60 %) et les Espagnols (45 %).Otan qui comme le souhaitait  Donald Trump qui a obtenu gain de cause des Européens jeudi,  est devenu membre à part entière de la coalition internationale contre l’EI en Irak et en Syrie. Et ce, le jour même ou des frappes de l’aviation (américaine?) visant des islamistes ont de nouveau  tué des civils et des enfants jeudi dans la ville syrienne de Mayadine,  selon l’officine proche des Frères musulmans, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH ). L’armée américaine a reconnu officiellement la mort accidentelle de 352 civils tués par la coalition en Irak et en Syrie depuis 2014. N’en doutons pas,  ce sang répandu-là nourrit aussi la haine et la  propagande des islamistes.

    https://gollnisch.com/2017/05/29/russie-otan-le-dessous-des-cartes/

  • "La France atlantiste ou le naufrage de la diplomatie" de Hadrien Desuin

    2074666294.jpgTribune littéraire d’Eric Delbecque

    Ex: http://destimed.fr 

    Dans La France atlantiste ou le naufrage de la diplomatie (Éditions du Cerf), Hadrien Desuin part d’un constat fort et simple : la vassalisation de la France dans le monde. Il en tire une conclusion tout aussi limpide et lourde : à l’heure de la mondialisation, la hiérarchisation classique qui donne la priorité à la politique intérieure sur la politique étrangère ne fonctionne plus. Dans un monde « ouvert », il convient d’abord de manifester sa cohérence et sa force à l’étranger. Or, l’Hexagone ne s’en montre plus capable.

    Notre voix à la surface de la planète se résume à trois mots : morale, compassion et communication. Adieu à la realpolitik. Desuin parle avec une grande clarté et justesse : « Aujourd’hui, la nouvelle religion universelle des droits de l’Homme voudrait en finir avec la distinction entre conviction éthique et action diplomatique. Pour les chantres de la mondialisation heureuse, la fragmentation des nations est néfaste sans qu’ils ne réalisent combien le meilleur des mondes qu’ils projettent laisse place à une fragmentation communautaire bien plus violente. De surcroît, la globalisation ressort propice à une sorte de naïveté humanitaire où chaque crise internationale apparaît réductible un fait divers collectif ».

    Sur un jeu d’échec global réapparaissant dans sa nature forcément tragique, la France a perdu la boussole dans le grand chaos planétaire. Quant à l’Europe, elle ne trouve pas sa place dans la grille internationale de la puissance. Notre pays s’égare dans un atlantisme paresseux qui lui évite le trouble d’élaborer dans la douleur un position constructive et originale dans le concert des nations, dont elle a pourtant eu le secret durant la parenthèse gaullienne.

    Parallèlement, elle s’engouffre trop volontiers dans la promotion d’un droit d’ingérence caricatural qui fabrique davantage de problèmes qu’il n’en résout. « Le concept de « guerre humanitaire » […], écrit l’auteur, forme une synthèse hybride entre le courant doctrinaire atlantiste et belliciste d’une part et la mouvance associative des droits de l’homme d’autre part. Il relève du glissement des idéaux du pacifisme humaniste militant vers la notion de responsabilité militaire protectrice. L’ingérence marque la tentative de légitimer par le droit international n’importe quelle guerre au nom de principes supérieurs, indéniablement nobles mais aux conséquences incalculables et aux effets souvent désastreux ».

    Hadrien Desuin décrit ensuite quelques lieux où s’élabore cet atlantisme droit-de-l’hommiste, compagnon du néoconservatisme, notamment la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), créée en 1993. Le résultat aujourd’hui ? Une politique étrangère réduite au suivisme vis-à-vis des Américains, et une propension à substituer le respect craintif du politiquement correct à l’analyse géopolitique lucide. Ce premier problème se double d’un second : la dénonciation permanente de l’identité nationale qui conduit à un « messianisme humanitaire à la française ». Ce dernier s’enracine dans une conception « hors-sol, déracinée et abstraite de l’identité. Inversement, le messianisme à l’américaine repose sur la certitude que les Etats-Unis ont une mission évangélisatrice et que l’humanité doit suivre la patrie américaine ».

    L’ensemble de cette logique a fini par aboutir à la réintégration par la France du commandement militaire de l’OTAN. Quant à l’Europe de la défense, elle demeure une politique assez théorique… Les Européens, français compris, apparaissent toujours peu ou prou à la remorque de Washington. Notons d’ailleurs que la Maison Blanche sait s’affranchir des règles de la morale droit-de-l’hommiste quand les intérêts de la bannière étoilée l’exigent. En témoigne le cas de l’Iran : plus question d’Axe du Mal ou d’exportation du modèle démocratique. Face aux ambitions russes et chinoises, il est devenu essentiel de régler la question iranienne. Il en découle naturellement une politique de défense peu enthousiasmante depuis vingt ans (malgré les efforts et les incontestables réussites de personnalités particulières, comme Jean-Yves Le Drian). Notons enfin que l’auteur met en lumière les incohérences de la politique française au Moyen-Orient et vis-à-vis de la Russie.

    2368833082.jpgAu final, Hadrien Desuin démontre avec talent et précision que la France ne décide plus en toute indépendance sur la scène internationale mais en fonction d’intérêts politiciens et au nom de l’utopie d’une démocratie universelle qui produit des désastres en série. Retrouver la singularité de la voix de la France impose de sortir de cette impasse. Un ouvrage stimulant à lire attentivement !

    Eric DELBECQUE Président de l’ACSE et membre du Comité Les Orwelliens (ex-Comité Orwell). Il vient de publier : Le Bluff sécuritaire

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • L’Europe en guerre contre l’islamisme

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    Saffie Rose Roussos, 8 ans, victime du terrorisme à Manchester

    Que pouvons-donc nous faire ? D’abord, commencer par arrêter l’immigration massive provenant de pays à majorité musulmane.

    L’islamisme livre une guerre au monde, à l’Europe et à la France. Pas une semaine sans qu’il ne frappe, semant sur son passage des cortèges de morts innocents, de blessés et de familles brisées. Ses séides visent volontairement les foules confinées dans des endroits de faible superficie, pour tuer le plus possible. Ils n’hésitent pas à viser des adolescents, et même des enfants, comme en témoigne le dernier attentat en Angleterre. À 22 h 23, le lundi 22 mai, une bombe a explosé lors d’un concert de la chanteuse Ariana Grande à la Manchester Arena, l’une des plus grandes salles de concerts du continent.

    L’État islamique a, depuis, revendiqué l’attaque, qui a causé la mort de plus d’une vingtaine de personnes, souvent très jeunes, et blessé plusieurs dizaines d’autres. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier commis sur le sol britannique depuis les attentats du métro de Londres du 7 juillet 2005. Le terroriste aurait utilisé un engin explosif improvisé et n’aurait pas eu de complices pendant le déroulement de l’opération. A-t-il bénéficié d’un réseau ou est-il un « loup solitaire » ? Actuel Premier ministre, Theresa May a indiqué que l’enquête pourrait prendre du temps. Pour l’heure, nous savons qu’il s’appelle Salman Abedi, qu’il est de nationalité britannique et originaire de Libye.

    Il faut bien mesurer les difficultés techniques que posent les terroristes islamistes. Le risque zéro absolu n’existe pas. 

    Nos services de renseignement, en France comme au Royaume-Uni, sont particulièrement performants mais ne peuvent pas surveiller l’intégralité des profils inquiétants, tant ils sont aujourd’hui nombreux. Dès qu’une communauté musulmane importante se trouve dans un pays majoritairement chrétien, bouddhiste ou bien encore hindouiste, elle enfante une marge violente. On le constate partout, y compris dans des pays dont les législations sont considérées comme bien plus dures que les nôtres, à l’image de la Chine ou de la Russie qui ne parviennent pas non plus à juguler le phénomène.

    Que pouvons-donc nous faire ? D’abord, commencer par arrêter l’immigration massive provenant de pays à majorité musulmane. Ensuite, s’attaquer aux prédicateurs musulmans qui propagent une vision guerrière, revancharde ou arriérée de cette religion. Les salafistes ne sont pas tous terroristes, mais leur idéologie religieuse est souvent un sas d’entrée pour les jeunes musulmans occidentaux, convertis ou reconvertis, vers un islam de haine, rigoriste et excluant. Nous avons l’impératif collectif de dire la vérité. Les terroristes ne sont pas des « kamikazes » mais des mudjahidins, des assassins. Enfin, donner encore plus de moyens à ceux qui s’activent sur le terrain, en France comme à l’étranger : nos soldats au Mali, nos forces spéciales en Libye et en Syrie, la DGSE, la DGSI, les Renseignements généraux, les gendarmes et les policiers. Ce combat se joue autant ici qu’au Moyen-Orient et en Afrique.

    Theresa May a promis de s’attaquer aux racines du mal, souhaitant notamment relever la taxe sur les entreprises qui emploient des non-Européens. De la sorte, elle supprimera une pompe aspirante. Elle est sur la bonne voie : celle que nous devrions suivre le plus rapidement possible.

    http://www.bvoltaire.fr/leurope-guerre-contre-lislamisme/

  • La politique pro-famille de Poutine porte ses fruits

    Après 70 ans de communisme, l'affaire n'est pas simple. De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :

    "[...] depuis les années 2000, les élites russes font un tout autre choix pour redresser le pays menacé par une catastrophe démographique sans précédent. La mise en place de mesures natalistes fortes, la promotion d’un retour aux valeurs patriotiques et spirituelles et la mise en avant d’un modèle familial vertueux sont proposées aux Russes pour reconstruire le pays.

    Dix-sept ans après l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la dynamique porte ses fruits : le taux de fécondité des Russes est passé de 1,17 enfant par femme en 1999 à 1,89 (plus que dans l’Union européenne) et, depuis 2012, la population augmente de nouveau en continu.

    L’effort financier fourni par l’État a été exceptionnel : création d’un capital maternel (9.000 roubles pour la naissance du 2eenfant) et autres mesures incitatives fortes ont permis aux familles de voir leurs revenus multipliés par 2,2 en 10 ans.

    Parallèlement, Vladimir Poutine mène une intense campagne de communication patriotique à rebours de ses voisins. Et pour cause ! Il cerne parfaitement et dénonce les risques mortifères que prennent les démocraties modernes « en renonçant à leurs racines spirituelles, traditionnelles et même sexuelles ». (réunion du club de Valdaï, 19/9/2013).

    A contrario, pour les Russes, le modèle idéal de famille est composé de plusieurs générations vivant sous le même toit, avec un père, une mère et trois enfants nés au sein du mariage.

    L’homosexualité n’est guère encouragée dans le pays au grand dam des Occidentaux qui, dans le même temps légalisent le mariage pour les couples de même sexe. En interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, Vladimir Poutine envoie un message fort à ses concitoyens : les homosexuels russes ont les mêmes droits que leurs concitoyens mais l’État ne leur reconnaît aucun droit spécifique car ils ne produisent pas d’enfants – ce dont le pays a tant besoin. Avec l’appui du clergé orthodoxe, le gouvernement prend également des mesures pour limiter le nombre d’avortements, qui reste extrêmement élevé. En revanche, la législation russe est assez libérale vis-à-vis des techniques de médecines reproductives. La Russie demeure une destination privilégiée pour les clients de gestation pour autrui. Mal comprises par nos démocraties modernes, les grandes orientations russes en matière de politique familiale sont la démonstration que d’autres choix réalistes et efficaces sont possibles en ce XXIe siècle."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html