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international - Page 774

  • L’Amérique nous montre le chemin?

    Incarnation chez les progressistes  du camp du bien,  la calamiteuse Hillary Clinton, candidate des médias,   voit «probablement la fin d’un long cauchemar» se réjouissait  Le Monde cette semaine puisque «le FBI a recommandé   de ne pas poursuivre la candidate démocrate pour avoir utilisé sa messagerie personnelle quand elle était secrétaire d’Etat entre 2009 et 2013.» Son rival  Donald Trump,  a dénoncé un  système « totalement truqué». Il a  ironisé sur le fait que Bernie Sanders, le challenger démocrate malheureux de Mme Clinton avait « perdu les primaires du FBI » et s’est ému de ce que Bill Clinton  ait été  récemment aperçu en plein entretien sur le tarmac d’un aéroport avec Loretta Lynch,  la secrétaire  à la Justice, dont le ministère chapeautait l’enquête du FBI sur sa femme… Ce que ne rapporte pas  Le Monde mais que souligne le site de RTL c’est que le directeur du FBI , James Comey, a été aussi très cinglant en  affirmant que Mme Clinton et «ses collaborateurs» ont fait preuve d’une «négligence extrême» et que «toute personne sensée occupant la fonction de Mme Clinton (…) aurait dû savoir» qu’un serveur non protégé ne pouvait accueillir des informations classées secret défense. Les informations contenues dans les emails, elles, étaient «classées secrètes par la communauté américaine du renseignement au moment où elles étaient échangées.»

    Stéphane Montabert sur le blogue Contreproints.org,  relève que «malgré les dénégations (du directeur du FBI) , c’est évidemment un verdict politique (qui a été rendu au profit de Mme Clinton), le seul qui puisse épargner la candidate démocrate dans sa campagne électorale. Mais Hillary Clinton n’en sort pas indemne. Le grand public américain est bien plus au courant des tenants et aboutissants de cette affaire, et la décision du FBI suscite une indignation légitime.»

    «Beaucoup de gens ont le sentiment qu’il y a une justice pour le bas peuple et une autre justice, infiniment bienveillante, pour les puissants ; difficile de les contredire. Lorsque Donald Trump qualifie continuellement Clinton de crooked Hillary  (crooked pour malhonnête, véreuse, tordue…) sur Twitter, il n’est que l’écho du sentiment de nombreux Américains. Mme Clinton s’en sort peut-être indemne légalement, mais elle aura fort à faire jusqu’aux élections pour changer son image de politicienne corrompue, hypocrite et au-dessus des lois.»

    Frédéric Autran,  correspondant de Libération  à New York, qui décrit M. Trump comme «un dingue»,  estime, comme la  plupart des observateurs,  que l’appui de Barack Obama  pourrait dans ce contexte se révéler déterminant pour la démocrate car «avec à peine 40% d’opinions favorables, l’ancienne secrétaire d’Etat continue d’inspirer de la défiance à une majorité d’Américains (…). Le  camp républicain (…) ne cesse de dénoncer le manque de droiture et d’honnêteté d’Hillary Clinton. Signe que ce sentiment est profondément ancré au sein de l’électorat, un récent sondage NBC News/Wall Street Journal donne un large avantage à Donald Trump (41% contre 25%) en matière d’honnêteté et de fiabilité.»

    Cela n’empêche pas Barack Obama de s’engager activement en faveur d’Hillary Clinton, notamment mardi  lors d’un meeting commun à Charlotte (Caroline du Nord),  «tous deux ont débarqué de Washington à bord d’Air Force One, l’avion présidentiel» indiquait Le Monde. «Pourquoi Barack Obama est-il autorisé à utiliser Air Force One pour les déplacements de campagne avec la malhonnête Hillary ? Elle vole avec lui, mais qui paye pour cela ?» s’est interrogé M. Trump.

    Pas de quoi entamer les certitudes de M. Obama: « Je suis prêt à passer le relais, et je sais qu’Hillary Clinton peut gagner la course ! , a lancé le président, qui s’est livré à un panégyrique de la candidate, louant sa  force et son  leadership: Hillary a ce qu’il faut pour devenir commandant en chef (…) jamais il n’y a eu un homme ou une femme aussi qualifié pour ce poste.»

    «Les traces que l’âpreté de la primaire démocrate de l’élection de 2008 avait pu laisser entre les deux rivaux semblent définitivement effacées.» En effet l’équipe de M. Obama, fut à l’époque  contrainte de se séparer d’une conseillère qui avait déclaré que  Mme Clinton était « un monstre prêt à toutes les bassesses». Dans le camp d’en face, Geraldine Ferraro, trésorière de la campagne d’Hillary Clinton, avait  affirmé  que  «si Barack Obama  était blanc, il ne serait pas dans cette position. Ni s’il était une femme. Il a beaucoup de chance d’être ce qu’il est.» Mme Clinton avait mollement condamné ce jugement, tout comme elle avait laissé planer le doute sur la confession musulmane de M. Obama.

    Dans son  livre-enquête très fouillé, «Obama vs Clinton, la guerre des clans», Edward Klein, journaliste au NY Times, décrit en détail  la haine entre les deux coteries, et cite cette phrase pleine de mépris de Bill Clinton: «Obama ? À une époque, il nous aurait servi notre café ».

    Il sert aujourd’hui la soupe à la très inquiétante Mme Clinton dont Marine vient  de rappeler dans l’entretien qu’elle a accordé à Valeurs Actuelles que contrairement  à Donald Trump, («un homme libre»), «elle incarne tout ce que les Etats-Unis ont pu construire et exporter de néfaste dans le monde en termes de modèle économique, de choix internationaux.»

    Candidate démocrate avec laquelle M.Trump, qui entend  aussi séduire  les Américains sensibles au discours de Bernie Sanders sur les effets pervers de l’ultra libre échangisme et de la mondialisation, a très sensiblement réduit  son écart dans les intentions de vote.  Seuls cinq points séparent  aujourd’hui  selon les sondages les deux adversaires contre onze points il y a deux mois

    Pour autant, «selon le dernier baromètre du site Real Clear Politics, 87% des électeurs démocrates approuvent l’action de Barack Obama. Un soutien quasi-unanime dont la candidate démocrate espère récolter les bénéfices. Si le Président parvient à galvaniser la fameuse coalition qui l’a élu puis réélu à la Maison Blanche, notamment les jeunes (davantage séduits par Bernie Sanders) et l’électorat noir» souligne Libération.

     En novembre 2012, Adèle Smith dans un article du Figaro consacré à la réélection de M. Obama («Barack Obama élu grâce aux minorités») constatait que son adversaire républicain, Mitt Romney,avait remporté «une part plus importante du vote blanc que n’importe quel autre candidat républicain depuis Ronald Reagan en 1984 (59 %),» mais avait chuté  devant «l’Amérique bigarrée et rajeunie d’aujourd’hui  (…).  La part de l’électorat de couleur a été multipliée par trois ces quatre dernières décennies et représente 27 % du total aujourd’hui. Les femmes représentent environ 53 % de l’électorat.»

    «Ainsi, alors que la part de l’électorat blanc a légèrement baissé depuis 2008 pour s’établir à 72 % mardi, celle des minorités a légèrement augmenté. Celle des Hispaniques par exemple est passée de 9 % à 10 % et Barack Obama a remporté autour de 71 % de leur vote (…). Le premier président de couleur a remporté 93 % du vote des Afro-Américains, majoritairement démocrates et anxieux à l’idée de perdre le premier président de leur race»,  a su séduire   également «les femmes célibataires et celles issues des minorités», «un électorat largement progressiste sur les questions de société» de par son soutien, «quoi qu’un peu forcé», au mariage homosexuel.

    Américains qui,  progressistes ou pas, constatent la permanence de tensions ethniques et/ou d’une violence sociale qui divisent profondément un  pays né de l’immigration lequel, malgré les promesses de l’avènement d’une société post-raciale symbolisée par l’élection d’Obama,  reste divisé sur une base communautaire… comme le sont toutes les sociétés multiraciales.

    Des manifestations se sont déroulées  dans plusieurs villes des Etats-Unis  ces dernières heures  pour protester contre la mort de deux hommes noirs tués par les forces de l’ordre,  l’un en Louisiane, l’autre dans le Minnesota. Barack Obama  a tenu  à réagir à  l’émotion suscitée par  ces deux affaires. Il a  affirmé «que ces fusillades meurtrières ne sont pas des incidents isolés» mais «symptomatiques de défis plus larges au sein de notre système judiciaire» et  «des disparités raciales qui apparaissent dans le système année après année et le manque de confiance qui en résulte entre les forces de l’ordre et de trop nombreuses communautés».  Un manque de confiance qui a aussi  coûté  la vie  à quatre policiers, tués par des tirs hier pendant un rassemblement à Dallas (Texas)contre le racisme (réel ou supposé) de la police. Il faut savoir aussi  si l’on entend racialiser ce débat, comme le fait le président Obama, qu’il y beaucoup  plus de blancs tués chaque année aux Etats-Unis par des Afro-américains que l’inverse.

    Utiliser  la carte des minorités,  profiter (susciter parfois)  des antagonismes entre communautés, ou à tout le moins jouer la carte des clientélismes ethnico-religieux, est une pratique que certains entendent acclimater en France. Les sociaux-démocrates  de  cette deuxième gauche  favorable a mondialisation sans frein,  à  la financiarisation, ralliée à l’euro-atlantisme qui animent  le laboratoire d’idée  (Think tank) Terra Nova (son conseil scientifique était présidé par Michel Rocard), avaient théorisé  ce que le PS n’ose pas formuler clairement. A savoir la nécessité pour se maintenir au pouvoir d’utiliser l’atomisation (encouragée) du corps social, de susciter, de mobiliser  des coalitions de minorités, afin  de damer le pion à une  classe ouvrière qui  réclame un État-nation fort, protecteur, défendant notre identité et notre  souveraineté nationales.  Bref des catégories populaires  constate Bruno Gollnisch, et de manière croissante des classes moyennes, qui ne  partagent  plus les valeurs la gauche mais celles du Front National. Un clivage, deux visions du monde bien présents des deux côtés de l’Atlantique et qui seront au cœur des déterminantes échéances électorales à venir.

    http://gollnisch.com/2016/07/08/lamerique-montre-chemin/

  • Les composants de missiles de Daech venaient de Turquie

    De Georges Malbrunot dans Le Figaro :

    "Des missiles étaient testés dans un «département recherches et développement», puis produits en série dans des fabriques clandestines, où les artificiers djihadistes confectionnaient de grandes quantités d'explosifs. Les composants venaient de Turquie, révèlent au Figaro les démineurs.

    En deux ans et demi de contrôle de Faloudja, Daech a eu le temps de mettre en place une mini-industrie de l'armement, avec des chaînes de production standardisée, une division du travail et même un «département recherches et développement». Les experts de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) en ont acquis la certitude. Mandatés par l'Union européenne, ils viennent d'inspecter plusieurs des quatorze ateliers de fabrication d'armes que l'État islamique (EI) avait cachés dans des maisons, situées près des mosquées ou des hôpitaux de Faloudja, ce bastion djihadiste à 50 km à l'ouest de Bagdad"

    Michel Janva

  • Le Brexit un symptôme, pas un remède !

    Bruno Mégret Polémia cliquez ici

    Le Brexit est sans conteste un événement politique important mais, au-delà des polémiques qu’il suscite, il convient de s’interroger sur sa portée réelle. A l’évidence, il s’agit d’abord d’une nouvelle et puissante manifestation populaire de rejet de la classe dirigeante et de l’idéologie qu’elle véhicule, la revendication identitaire face au danger migratoire ayant sans doute été le facteur le plus déterminant du vote pour la sortie de l’Europe. Malgré une campagne massive organisée par tous les tenants du politiquement correct, les Britanniques ont exprimé clairement leur refus d’une Europe mondialisée qui bafoue les identités, les Etats et les peuples.

    A ce titre, leur vote s’inscrit dans le vaste courant qui se développe un peu partout en Europe, comme encore récemment lors de l’élection présidentielle en Autriche.

    Une catastrophe (?)

    A cet égard, on ne peut qu’être choqué par la propagande du Système présentant cette sortie de l’Union comme une catastrophe pour la Grande-Bretagne. A entendre les thuriféraires de l’Europe bruxelloise, celle-ci va connaître des troubles économiques, monétaires et commerciaux majeurs. Gageons qu’il n’en sera rien. Certes, la période d’incertitude ouverte par ce vote continuera pendant quelque temps à perturber les milieux économiques et financiers mais elle n’aura que peu de conséquences d’envergure. On voit déjà que l’impact sur la livre sterling est des plus modérés. Certes, la devise britannique a perdu près de 10% de sa valeur depuis le jour du référendum, mais il s’agit là d’une évolution qui se stabilise et qui se révèle, somme toute, bien modeste au regard de la baisse, au demeurant bénéfique, de l’euro qui a perdu quant à lui 20% de sa valeur au cours des douze derniers mois.

    La vérité est que, si ce Brexit ne conduit pas aux catastrophes annoncées par les tenants du maintien du Royaume-Uni dans l’Union, il risque de ne pas apporter non plus les avantages promis par les partisans de sa sortie et de ne pas changer grand-chose dans la vie quotidienne des Britanniques. Sur le plan commercial, n’oublions pas que le Système bruxellois est dominé par le libre-échange. Il n’y a plus de frontières commerciales entre les pays d’Europe mais il n’y en a pas davantage entre l’Europe et le reste du monde. Sous une forme ou sous une autre, les droits de douane ne seront donc pas rétablis entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne et le commerce entre ces deux ensembles continuera comme avant. Sur la question de l’immigration, le Royaume-Uni ne faisait pas partie de l’Espace Schengen et, la classe dirigeante étant toujours très ouverte à l’immigration du Commonwealth, celle-ci se poursuivra comme auparavant et d’autres grandes villes britanniques finiront elles aussi par se doter, comme Londres, d’un maire musulman.

    Et si la France suivait la Grande Bretagne ?

    Cette observation doit conduire à s’interroger sur ce qui se produirait si la France sortait à son tour de l’Union européenne. La réponse serait la même : cela ne résoudrait rien. Les entreprises françaises seraient toujours soumises aux mêmes charges qui pénalisent leur compétitivité. En matière d’immigration, les gouvernements du Système acquis au politiquement correct ne feraient rien de plus qu’aujourd’hui pour arrêter la déferlante migratoire. Quant à la bureaucratie, faisons confiance à l’administration française pour concocter des règles aussi complexes et pénalisantes que celles imposées par Bruxelles.

    Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise

    En réalité, ce ne sont pas les structures institutionnelles, qu’elles soient nationales ou supranationales, qui déterminent la politique, mais leurs dirigeants et l’idéologie qui les anime. Placez des responsables acquis aux idées de la droite nationale à la tête et dans les rouages des institutions bruxelloises et l’Europe changera radicalement : de bureaucratique et mondialisée elle deviendrait protectrice de nos identités et de nos intérêts. A l’inverse, maintenez des dirigeants comme Hollande à la tête d’une France même sortie de l’Union et rien ne s’améliorera. Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise, pas un remède.

    S’il faut donc refuser l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui, il est vain de chercher la solution dans une sortie mécanique de l’Union. Il faut, au contraire, imaginer une autre Union, une Union qui rende aux Etats toutes les prérogatives qu’ils peuvent parfaitement gérer à leur niveau. Une Union qui soit dirigée par les nations et elles seules. Une Union qui se prémunisse de la concurrence sauvage par une régulation des échanges commerciaux à ses frontières. Une Union qui assure son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis en rejetant le TAFTA et en créant une Alliance militaire européenne se substituant à l’Otan. Une Union dont la monnaie servirait les économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Une Union qui mettrait un terme à l’invasion migratoire et qui aiderait les Etats à organiser la réémigration. Bref, une Union qui se préoccuperait de l’identité, de l’indépendance et de la puissance collective de l’Europe.

    L’Europe se doit être une cohérence entre les nations composantes, défenseurs en commun de leur civilisation européenne

    Dans le monde multipolaire qui est dorénavant le nôtre, marqué par le choc des civilisations et la montée des puissances anti-occidentales comme le monde chinois ou le monde musulman, il est essentiel que l’Europe impose à nouveau la puissance de sa commune civilisation. Et ce ne sont pas des nations isolées, divisées, envahies et culpabilisées qui peuvent nous rendre notre place dans ce monde-là.

    La sortie de la Grande-Bretagne, laquelle a toujours voulu une Europe de l’atlantisme et du libre-échange, pourrait faciliter l’émergence d’une Europe de l’identité, de l’indépendance et de la puissance. Le choc politique du Brexit pourrait par ailleurs créer l’occasion de refonder l’Europe sur de tout autres principes que ceux qui ont prévalu jusqu’à présent. Les tenants de la classe politique reconnaissent aujourd’hui que l’Europe bruxelloise est discréditée et qu’il faudrait la rénover. Pourtant, ils ne semblent pas voir les fondements sur lesquels elle devrait être reconstruite et se contentent de proposer des modifications abstraites, voire absconses.

    Une nouvelle Europe

    Expliquons-leur, alors, que, si l’Europe s’affirmait demain comme le rempart contre l’invasion migratoire, si elle abandonnait son emprise bureaucratique sur les Etats, si elle assurait par sa monnaie et sa politique commerciale la réindustrialisation du continent et si elle rendait aux Européens leur fierté par une indépendance et une puissance retrouvées face aux Etats-Unis, les institutions européennes deviendraient enfin populaires.

    Encore faudrait-il qu’au lieu de se réjouir passivement du Brexit, ceux qui s’opposent au Système en place fassent comprendre aux Français que l’Europe peut être tout autre chose que ce que les Européistes en ont fait et qu’elle pourrait constituer un puissant instrument pour combattre le politiquement correct et assurer la renaissance de notre nation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Blair et Clinton : responsables mais pas coupables ?, par Charlotte d’Ornellas

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    Il fallait le lire pour le croire, Tony Blair, Premier ministre britannique en 2003, a affirmé ce mercredi que la guerre en Irak avait rendu le monde « meilleur et plus sûr ». Les dizaines de milliers de familles endeuillées en Irak comme partout dans le monde apprécieront.

    Cette déclaration faisait suite à la publication d’un rapport explosif de l’ancien haut fonctionnaire Sir John Chilcot sur l’intervention militaire du Royaume-Uni en Irak. On n’y apprend rien qu’on ne soupçonnait déjà, mais c’est officiel : le Royaume-Uni est intervenu en Irak aux côtés des Etats-Unis alors que Saddam Hussein « ne présentait pas de menace imminente » et que « toutes les alternatives pacifiques (…) n’avaient pas été épuisées ».

    Concrètement, le rapport accuse Tony Blair de s’être appuyé sur de fausses informations – non établies par les renseignements de manière certaine, pour justifier son invasion. « Pour la première fois depuis la seconde guerre mondialele Royaume-Uni a participé à l’invasion et à l’occupation complète d’un Etat souverain », ajoute le rapporteur.

    Résultat ? 495 000 morts (dont 200 soldats britanniques), une économie irakienne réduite en cendres, un chaos durable, une région éventrée et des attentats terroristes dans le monde entier (la décision britannique n’est pas responsable de tout cela à elle seule, mais elle en est au moins largement complice). Tony Blair a joué son numéro : « C’était la décision la plus difficile que j’ai jamais prise, a déclaré Tony Blair. Je l’ai prise de bonne foi. J’en endosse l’entière responsabilité. J’éprouve plus de peine, de regrets et d’excuses que vous pouvez l’imaginer. » La belle affaire.

    Le bilan est lourd et la faute avérée. Pourtant, le procureur britannique comme celui du Tribunal international de La Haye ont exclu de poursuivre Tony Blair.Injustice majeure, mais apparemment indiscutable : « Comme nous l’avons déjà indiqué en 2006, la décision du Royaume-Uni de faire la guerre en Irak n’est pas de la compétence de la Cour », a tranché le procureur. Pire encore, il précise que le rapport Chilcot sera étudié et que des soldats britanniques pourraient être incriminés pour mauvaise conduite. Tony Blair, non.

    Injustice comparable avec la présidentiable Clinton. Ce même mercredi, elle était entendue par le FBI pour des messages professionnels envoyés depuis des boîtes mails non sécurisées alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Le patron du FBI a reconnu des « négligences graves », mais ne veut aucune poursuite. Tenez-vous bien, Hillary Clinton n’aurait peut-être pas eu l’intention de mal faire… !

    Hillary Clinton était pourant secrétaire d’Etat et donc signataire d’un texte clair : « J’ai été informée que la diffusion non autorisée, la rétention non autorisée ou le traitement négligent d’informations sensibles de ma part peuvent causer un tort irréparable aux Etats-Unis ou peuvent être utilisés à l’avantage d’une nation étrangère. » Injustice flagrante, encore une fois.

    Ces deux cas ne sont pas uniques, mais révélateurs de cette caste destructrice mais intouchable… La Fontaine est décidément indémodable : « selon que vous serez puissants ou misérables… »

    Charlotte d’Ornellas

    Texte paru dans Présent daté du 8 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Phillip Blond : « Jamais la mondialisation n’avait connu un tel rejet dans les urnes »

    Après le Brexit, le penseur britannique, Philipp Blond, a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Selon le « Michéa anglo-saxon », cette victoire est l’expression du divorce entre les bobos et les classes populaires à l’œuvre dans l’ensemble du monde occidental.

    Êtes-vous surpris par la victoire du Brexit ? Que révèle-t-elle selon vous ?

    Cette victoire n’a pour moi rien d’inattendu ; elle est le résultat de tendances de fond qui affectent différentes couches du peuple britannique. En leur permettant de se fédérer, le référendum a été pour ces groupes l’occasion d’un contrecoup décisif.

    Je pense en effet que nous sommes en train de passer d’une société où les deux tiers de la population environ s’estimaient satisfaites de leur sort, à un monde dans lequel ceci n’est plus vrai que pour un tiers de la population.

    Dit autrement, le vote en faveur du Brexit exprime le plus grand rejet de la mondialisation qu’ait connu dans les urnes le monde occidental. Les bénéficiaires de la mondialisation, tous ceux qui culturellement comme financièrement se trouvent en phase avec le nouvel ordre du monde, sont désormais minoritaires dans la société.

    Cette révolte contre la mondialisation ne regroupe pas seulement les catégories sociales les plus défavorisées. On y distingue aussi une population plutôt aisée, composée pour l’essentiel de personnes âgées vivant en province et qui se sentent culturellement menacés par l’immigration. Cette même population a le sentiment que le système de valeurs qui a historiquement caractérisé l’Angleterre - sans doute l’un des plus influents et des précieux dans le monde - est aujourd’hui remis en cause par l’arrivée d’une population qui lui est indifférente voire dans certains cas, carrément hostile, et que la Grande-Bretagne a abdiqué sa souveraineté face à une puissance étrangère en adhérant à l’Union Européenne. [....]

    La suite Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Phillip-Blond-Jamais-la

  • Le Hezbollah assène un coup dur à Daech au Liban

    Après l'attentat terroriste contre le village frontalier d'al-Qaa à l'Est du Liban, la riposte du Hezbollah ne s'est pas fait attendre.
    Ce samedi, un groupe de combattants de la résistance islamique a réussi à s'infiltrer dans la région de Mira-Faykha, sous le contrôle du groupe terroriste dans le jurd d'al-Qaa proche d'Aarsal.
    Une fois arrivés à proximité du siège du commandement militaire de Daech, les combattants ont lancé une roquette téléguidée à courte distance. S'en est suivi une autre roquette qui a frappé de plein fouet une deuxième maison proche.
    Parmi les morts dans cette opération figure le commandant militaire de Daech, Abou Khattab, chargé des attaques à Mira-Faykha, et du groupe des kamikazes dans la région de Mira-Martbiya.
    Abou Khattab a pris part à plusieurs attaques contre l'armée syrienne à Qousseir, Joussieh, et au Qalamoun de l'Est, et aux attentats contre les positions de l'armée libanaise dans le jurd de Ras-Baalback-alQaa-Aarsal. Parmi ces attaques, on rappelle celle lors de laquelle des militaires libanais ont été enlevés et tués.
    Dans son dernier discours vendredi, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a promis de protéger les habitants d'al-Qaa ainsi que toute la région au Nord-Est du Liban.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyZyEpEpZtGTHSijI.shtml

  • Turquie : les marches de l’islam de combat bientôt dans l’Union européenne ?

    L’Union européenne meurt d’elle-même, refusant de défendre l’Europe réelle.

    Depuis l’Antiquité, l’espace géographique qui correspond à l’actuelle Turquie est un endroit stratégique, zone tampon entre l’Occident et l’Orient. Aujourd’hui, je vais certainement être un peu provocateur en l’écrivant, mais la Turquie ne serait-elle pas devenue une marche occidentale de l’islam de combat ?

    Les derniers attentats, qui ont fait au moins 42 morts dans l’aéroport Atatürk d’Istanbul, n’ont toujours pas été revendiqués par l’État islamique, alors même que Binali Yıldırım, Premier ministre turc, estimait que tout laissait à penser que l’organisation terroriste en était coupable. Une attitude pour le moins étrange de la part d’un groupe prompt à assumer les pires exactions, notamment lorsqu’elles sont commises en Europe. Il faut comprendre que l’organisation n’emploie pas la même stratégie en Turquie que dans le monde occidental.

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  • Au Québec, une animatrice virée car « trop caucasienne »

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Après trois ans à la tête de l’émission « Montréalité » sur la chaîne MAtv, l’animatrice Katerine-Lune Rollet vient de perdre son poste au profit de quelqu’un issu d’une « minorité visible », rapporte le journal Présent.

    Selon ses propres dires, l’animatrice a été écartée car « trop caucasienne » et remplacée par une personne de couleur. Comme l’a confirmé Isabelle Larin, directrice de programmation de MAtv, dans le journal La Presse, c’est bien pour une question de couleur de peau que la décision a été prise. En effet, pour elle, l’émission « Montréalité » a vocation à être « la locomotive parfaite permettant d’illustrer la diversité montréalaise ».

    Ainsi, il faut « une nouvelle représentativité à la barre de l’émission ». Une mise à l’écart paradoxale pour Katerine-Lune Rollet, qui avait elle-même déclaré il y a peu : « Je suis tout à fait d’accord que notre télévision est beaucoup trop blanche et qu’il faut bouger. » Aujourd’hui, elle fait les frais de sa propre idéologie.

    Par le passé, la chaîne d’État Radio-Canada avait également ouvert des postes spécifiques pour les « non-Caucasiens ». Cette décision avait suscité un tollé, obligeant la chaîne à faire machine arrière. À l’époque, il s’agissait d’une approche de discrimination positive à l’embauche. Aujourd’hui, comme on vient de le voir avec MAtv, on remplace carrément des animatrices blanches par d’autres de couleur.

    Une politique d’épuration qui ne sera sans doute pas sans déplaire à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui avait elle aussi, lors de sa prise de fonction, estimé que la télévision publique française comportait trop d’hommes blancs de plus de 50 ans et qu’il fallait que « ça change »…

    http://fr.novopress.info/

  • Poutine: La Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme

    Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme" ajoutant que " la fin du conflit en Syrie est encore loin" ont rapporté les médias russes.
    S'exprimant, lors de la réunion des ambassadeurs de Russie dans le ministère russe de la Défense, Poutine a déclaré que "les terroristes cherchaient à s'emparer d'armes chimiques et qu'il était difficile de prédire quelle cible ils allaient frapper la prochaine fois".
    Et de poursuivre : "La Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme. Je n'exagérerais pas si je disais que l'avenir du Proche-Orient dépend du destin de ce pays. L'issue de la guerre contre Daech se décide sur le sol syrien. Les terroristes et extrémistes de toutes sortes se sont rassemblés sous la bannière de Daech, ils sont réunis par leur aspiration commune à prendre le contrôle de tout le monde islamique".
    "Bien que la fin du conflit en Syrie soit encore loin, l'expérience de ces derniers mois dans ce pays a démontré que la création d’un front antiterroriste commun, mainte fois prôné par la Russie, permettrait de faire face aux dangers, au terrorisme et aux autres défis qu'affronte l'humanité", a souligné Poutine.
    Poutine a remercié les militaires russes "qui avaient fait tout leur possible pour faire reculer les terroristes" et les avaient empêchés d'intervenir dans les affaires intérieures de la Syrie. Le président a en outre souligné que les militaires russes avaient beaucoup contribué à la préservation de l'indépendance de l'Etat syrien.
    Le potentiel de conflit dans le monde ne cesse de croître

    Pour ce qui est de la situation en Europe, Poutine a estimé que "le potentiel de conflit dans le monde ne cesse de croître et que les risques touchent de nouvelles régions".
    "Le potentiel de conflit augmente, les risques dans le domaine de la sécurité économique et humanitaire ne faiblissent pas mais au contraire se multiplient et englobent de nouvelles régions du monde. Je suis persuadé qu'on peut éviter des perturbations dangereuses et un développement incontrôlable de la situation seulement par la voie du dialogue et la coopération", a souligné Vladimir Poutine.
    Et d'ajouter : "​L'Otan fait des pas réels de confrontation à l'égard de la Russie. L'Alliance renforce ses positions près des frontières russes ce qui vise à ébranler la parité militaire".
    "Nous sommes souvent accusés d'entreprendre des activités militaires. Où? Sur notre propre territoire? Et tout ce qui est déployé près de nos frontières est biennormal", a martelé Poutine.
    "En Pologne et dans les Pays baltes, des forces d'action rapide sont déployées, des dépôts d'armes offensives sont réapprovisionnés. Tout cela vise à ébranler la parité militaire qui se formait depuis des dizaines d'années", a-t-il ajouté.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyZkAEuVlPKYZXJwY.shtml