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international - Page 785

  • Trump présente sa politique étrangère

    « L’Amérique d’abord ! » Donald Trump, inspiré par le slogan de Charles Lindbergh, vient de présenter sa politique étrangère le 27 avril à Washington devant le Center for the National Interest.

    Ann Coulter, connue pour son livre ¡Adiós, America!, résume : « Enfin un candidat qui ne vit pas dans les années 80 ! »

    Présentation faite le lendemain du grand soir trumpien : balayage du corridor atlantique nord-est avec des victoires massives. Le « Trump Nouveau » a, en dix mois, remporté 27 États, ramassé 50,2 % des délégués, accumulant 10,1 millions de votants républicains (3 millions d’avance sur Cruz), frisant les 1.000 délégués, se rapprochant des 1.237 requis pour une nomination automatique. L’exposé de la « doctrine Trump » vient donc à point nommé.

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  • Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur la levée des sanctions contre la Russie

  • Journal du Vendredi 29 Avril 2016 : Entreprise / Quand l’Etat tue les petits patrons

  • Pierre Jovanovic : « Les jeunes devraient manifester devant Goldman Sachs » !

    Dédicaces du livre « 666 » de Pierre Jovanovic, à Reims

    Source: E&R

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Afrique du Sud : 400 000 Blancs vivent dans des bidonvilles

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon un récent article du Daily Mail, 10 % de la population blanche vit aujourd’hui dans la pauvreté, dans 80 bidonvilles, souvent sans eau courante, électricité, ni accès aux soins. Beaucoup sont sans emploi. Leur nombre a énormément augmenté depuis l’abolition de l’apartheid, où « politique de développement séparé », en 1994. C’est le résultat de la politique gouvernementale de « discrimination positive » en défaveur des Blancs des classes populaires. Les entreprises qui n’engagent pas assez de non‑Blancs sont pénalisées.

    Manifestement, l’Afrique du Sud n’en a pas fini avec la « discrimination ». Le ministre sud‑africain des Sports a menacé, lundi, d’annuler la candidature de la Fédération de rugby à l’organisation de la Coupe du monde 2023. La raison ? L’équipe n’a pas atteint l’objectif de « mixité » raciale. Peu importe donc la qualité des sportifs. Sous la pression du gouvernement, l’équipe devra donc inclure au moins sept joueurs « non blancs » parmi les 31 sélectionnés pour le Mondial 2015, avec objectif de 50 % de joueurs non-blancs d’ici à 2019.

    http://fr.novopress.info/200711/afrique-du-sud-400-000-blancs-vivent-bidonvilles/

  • Au sujet de l’alliance national-libérale

    Un article de Minute daté du 27 avril 2016, relayé par plusieurs medias, affirme que le Front National a tort de se réjouir de la victoire du FPÖ, ou Parti de la Liberté d’Autriche, lors du 1er tour des élections présidentielles du 24 avril 2016.

    En effet, ce journal affirme que le FPÖ « défend une ligne ‘national-libérale’ », à l’opposé du FN,  qui ferait bien de s’en inspirer.

    Ainsi serait validée, en outre, la thèse selon laquelle les nationaux devraient s’allier aux libéraux pour l’emporter, tel le FN en France en vue d’une victoire en 2017.

    Rien n’est plus faux.

    Sur le prétendu libéralisme du FPÖ

    Si le FPÖ a pu être libéral dans le passé, aujourd’hui il ne l’est plus … depuis 1993 !

    En effet, en 1993 et sous l’impulsion de feu Jorg Haider, le FPÖ a résilié son adhésion à l'Internationale libérale. La même année et fort logiquement, l'aile européenne et libérale du FPÖ quittait le parti pour fonder le Forum libéral.

    Le FPÖ est aujourd’hui et depuis plus de 20 ans un parti nationaliste populiste à forte dimension sociale. Sur son site, en première page, figure d’ailleurs ce slogan : « FPÖ, die social heimatpartei » soit « FPO, le parti de la maison sociale ». Dans le programme de 2015, on découvre par exemple la lutte contre le « lohndumping » ou « dumping salarial » et la nécessité de concilier l’économie de marché et la responsabilité sociale.

    Si l’on considère également son discours de protection face aux poussées migratoires et d’autonomie face à Bruxelles, on ne peut que constater la parenté du FPÖ avec le FN. Tout au plus peut-on constater que le FPO insiste plus que le FN sur les valeurs de civilisation notamment la famille, ce qui est tout à son honneur.

    Sur les alliances du FPÖ

    Revenons maintenant sur la période libérale du FPÖ : l’aile libérale du parti a pris en main le FPÖ en 1980 à l’initiative de Norbert Steger, qui fit entrer son parti au gouvernement dans une alliance avec … les socialistes du SPÖ ! Ainsi, non seulement le FPÖ n’est plus libéral, mais quand il était libéral, il s’associait aux socialistes (1983-86) … de quoi nous rappeler que les libéraux et les socialistes, nommées ‘droite’ et ‘gauche’, ne sont jamais très loin.

    Déplaçons nous quelques années plus tard, en 1999, quand le FPÖ -alors national-populiste- créait la sensation en devenant 2è parti autrichien à l’occasion des législatives. Au grand dam des socialistes du SPÖ arrivés en tête, le FPÖ formait alors une alliance gouvernementale avec le Parti populaire (ÖVP), parti conservateur chrétien, jusqu’au milieu des années 2000.

    Quand le FPÖ était national-libéral, il s’associait aux socialistes.

    Quand le FPÖ était national-populiste, il s’associait aux conservateurs chrétiens.

    Sur les mouvements nationaux au pouvoir en Europe

    Actuellement deux pays européens connaissent une direction politique « nationale » : la Hongrie et la Pologne.

    Sont-ils nationaux-libéraux ? Au contraire, ils sont nationaux, conservateurs, populistes et sociaux, accordant en particulier un rôle important à l’Etat dans la lutte contre les dérèglements financiers et le désordre économique.

    En Hongrie, le parti Fidesz-Union civique hongroise au pouvoir depuis 2010 est un parti conservateur, protectionniste, nationaliste, chrétien. Il a abandonné son libéralisme depuis 1995. Le Fidesz-Union civique hongroise de Viktor Orban gouverne par une alliance avec le Parti populaire démocrate-chrétien (KDNP) qui n’a rien d’un parti national-libéral ni libéral mais est un parti conservateur, social et catholique. Cette alliance est de pure forme car le Fidesz-Union civique hongroise est largement minoritaire sans le KDNP.

    En Pologne, le parti Droit et Justice (PiS) est au pouvoir depuis 2015, après avoir battu les libéraux de la Plateforme civique. C’est un parti conservateur, catholique, social, nationaliste.

    Il gouverne sans alliance.

    En conclusion

    Il serait bon que les medias « nationaux », au moment de publier des analyses politiques largement diffusées et participant au débat d’idée pour la présidentielle de 2017, sortent des raisonnements a priori pour préférer les raisonnements à partir des faits. On ne peut espérer bâtir des espoirs pour 2017 quand on bâtit sur des postulats faux.

    L’alliance nationale-libérale est un des mythes qui participent à freiner l’ascension du mouvement de redressement national français, pour deux raisons :

    • D’une part le libéralisme, par sa croyance dans les bienfaits du marché économique libéré de toute contrainte de la morale ou du bien commun, est en opposition à la fois avec les libertés, la justice, la morale et l’intérêt national
    • D’autre part et comme l’ont bien compris Philippe de Villiers ou Marine Le Pen, la ligne de fracture actuelle n’est pas entre la ‘droite’ et la ‘gauche’, entre les ‘libéraux’ et les ‘socialistes’, mais entre les partisans de l’ordre national et les partisans de l’ordre supranational libéral-socialiste.

    L’alliance qui doit pouvoir amener une force nationale au pouvoir en France, à l’exemple de la Pologne ou de la Hongrie, c’est l’alliance d’un discours national (identité, souveraineté), conservateur, social et moral.

    Cette alliance ne signifie pas forcément la présence de plusieurs structures politiques, ainsi que le montrent les exemples polonais et hongrois : non seulement les partis Droit et Justice et Fidesz-Union civique hongroise trouvent en eux-mêmes l’ensemble des principes politiques nécessaires au redressement, mais en plus ils disposent de la majorité absolue.

    En France, le net recul du FN sur la question des valeurs morales (vie, famille, école) rend pour l’instant indispensable l’émergence d’une force conservatrice capable de porter ces valeurs dans le but d’une future alliance de gouvernement avec le FN.

    A ceux qui sont très justement attachés aux libertés, qu’ils ne confondent pas les libertés scolaire, syndicale, d’entreprise par exemple, avec la Liberté qui prétend fonder l’ordre républicain sur la négation de la justice, sur le règne de la finance, et enfin sur le désordre social, économique et moral.

    A ceux qui sont très justement attachés aux libertés, il convient de rappeler qu’elles ne pourront jamais s’exercer dans un système où le marché et le laissez-faire font la loi … à moins d’être la liberté de l’injustice, du cynisme et du trafic de main d’œuvre … la liberté du renard dans le poulailler … ; la Liberté est l’ennemie des libertés ; ces libertés ne pourront pleinement s’exercer que dans un système national et international fondé sur les patries libres et fortes.

    Les patries sont ce lieu naturel et historique où l’on conserve et transmet un héritage, où l’on sauvegarde la dignité humaine, où l’on protège et élève le peuple dans toutes ses dimensions morale, économique et sociale, où l’on développe les libertés dans un ordre juste.

    Les patries doivent être dirigées par un Etat indépendant et libre, qui fixe les lois permettant la défense du bien commun national, à l’intérieur comme à l’extérieur.

    Tant que les nationaux français courront après les libéraux, qui n’ont pourtant fait que collaborer à la décadence française (lois sur la pilule sous de Gaulle ; loi sur l’avortement sous Giscard ; ralliement de l’UDF-RPR à la concurrence déloyale du marché européen et à l’UE totalitaire et matérialiste ; diabolisation du FN par l’UDF-RPR, l’UMP puis LR), ils ne feront que retarder l’échéance du redressement français.

    Puissions-nous, à Béziers ou ailleurs, voir se lever les prémisses de la constitution d’une grande alliance nationale et conservatrice, fondée sur la patrie et la civilisation chrétienne, qui mette fin au règne du social-libéralisme comme l’ont déjà fait nos voisins hongrois, polonais et peut-être bientôt autrichiens.

    Marcouf de Segons, 28 avril 2016

  • Vladimir Poutine démasque la désinformation contre la Russie: « Si nous étions soumis, nous plairions à tout le monde »

    Parmi de nombreuses autres questions exaltant le patriotisme russe, inimaginable aujourd’hui en France, Vladimir Poutine aété interrogé par le blogueur Sergeï Kolyasnikov de Sverdlovsk, qui s’inquiète de la guerre de l’information qui est systématiquement menée contre la Russie à travers son Président par les médias occidentaux: « Les initiatives fédérales et  internationales de la Russie subissent un discrédit constant dans le but de donner  une image négative de la Russie aux yeux de la communauté mondiale, » s’est-il alarmé. Vladimir Poutine qui s’exprimait au cours de la session plénière du Forum du Front populaire « pour l’action des Régions « , lui répond:

    « Je n’arrive tout simplement pas à m’habituer à cette information de la confrontation. Vous ne vous souvenez peut-être pas de tout, mais moi je me rappelle. Lors des tragiques événements survenus dans le Caucase[Tchétchénie], j’ai tout vu et tout entendu sur moi-même, en sorte que plus rien ne peut me surprendre venant de là-bas aujourd’hui. Vous avez raison, bien sûr, Sergeï, sur le fait que c’est la réaction de nos adversaires – appelons-les ainsi – face à une Russie devenue plus puissante. Les gens n’ont pas besoin d’un concurrent indépendant, souverain, très efficace, qui connaît sa valeur, qui défend ses intérêts propres, et qui est capable de faire reconnaître ces intérêts. Ils essaient de remettre un tel concurrent à sa place, et de le harceler, de l’assiéger. »

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  • La Révolution sera verte ! ou le salut par la terre (1ère partie)

    C'est dans les périodes de crise qu'il est fondamental de revenir à l'essence des choses. Pour nous, Européens, la société moderne post-industrielle menace d'être notre tombeau et ce, malgré les indéniables réussites technologiques dont elle est la source. Dans une optique archéofuturiste, il convient certes de les utiliser intelligemment mais surtout de les coupler avec un retour plus prononcé à la terre, à cette terre qui contient nos racines mais également les germes d'un renouveau salvateur pour notre race (et les autres... bien que leur sort nous importe évidemment bien moins que la nôtre).

    Face à un monde devenu fou, nous devons réfléchir à notre rapport à la terre et avant tout, à une autre façon de l'appréhender. Nous refusons que l'agriculture désincarnée, chimique et déracinée soit notre horizon. En conséquence, nous partirons de l'étude de quelques réussites actuelles (qui occuperont la première partie de cet article) pour tenter de mieux réfléchir à des idées pouvant participer à une future Révolution verte, condition nécessaire à la survie de la France et de l'Europe à moyen et long terme (thème de la seconde partie).

    Partie 1 : Inspirations actuelles

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    Le modèle cubain

    Cela fait une vingtaine d'années maintenant que l'île de Cuba connaît une véritable Révolution verte et il convient d'analyser cette réussite préalablement à toute autre. Comment a-t-elle été possible ? Par l'agriculture urbaine et biologique.

    Début des années 1990 : Cuba se retrouve isolée de par la disparition de l'URSS et souffre des effets de l'embargo américain. La population a faim mais ne se laisse pas mourir. Rapidement, elle réoccupe le moindre espace cultivable dans les villes (même les toits des immeubles!). Chaque lopin de terre est mis à contribution que ce soit pour la culture ou l'élevage. La population dans son ensemble participe à ce mouvement agro-écologique de grande ampleur dont les paysans sont la base. L'Etat cubain met en outre de grandes quantités de terres à la disposition de ceux qui veulent les cultiver et fait le pari du localisme et de l'agriculture biologique.

    Cuba compte aujourd'hui près de 400.000 exploitations agricoles urbaines (produisant 1,5 millions de tonnes de légumes chaque année) qui ont bouleversé les habitudes et les modes de vie car elles impliquent l'ensemble de la population dans un effort commun :

    « Universitaires, chercheurs, agronomes sont mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agroécologie. Un réseau de boutiques vend semences et outils de jardinage à bas prix, prodiguant également aux clients des conseils d’experts. Et dans toutes les villes du pays, on enseigne l’agriculture biologique par la pratique, sur le terrain. »

    « Aujourd’hui, la main-d’œuvre agricole a été multipliée par dix. D’anciens militaires, fonctionnaires et employés se sont convertis ou reconvertis à l’agriculture, car nombre d’entre eux avaient été paysans auparavant. »

    « Chaque école cultive son potager, les administrations ont leur propre jardin, fournissant les légumes aux cantines des employés. »

    Les résultats de la Révolution verte cubaine sont sans appel : outre l'aspect écologique (baisse de la pollution, qualité des produits consommés, biodiversité), la population a bénéficié dans son ensemble de ses bienfaits : créations d'emploi, hausse du niveau de vie et de la santé... Par ailleurs, le localisme étant encouragé, la centralisation s'est faite plus discrète car on laisse:

    « davantage de marge de manœuvre aux initiatives individuelles et collectives autogérées. (...) Dans les villes, ce principe a permis de promouvoir la production dans le quartier, par le quartier, pour le quartier, en encourageant la participation de milliers de personnes désireuses de rejoindre l’initiative. »

    Le pays est en marche vers l'autonomie alimentaire car il produit aujourd'hui plus de 70% de ses besoins. De plus, selon les critères de l’ONU, « le pays a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète ».

    « Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés » conclut l'article nous ayant servi de base d'informations.

    Cuba est, certes, un pays éloigné de nous mais son exemple nous permet de saisir les bienfaits d'une telle démarche : localisme favorisé, bénéfices pour la population et marche vers l'autosuffisance (et donc vers davantage de souveraineté vis à vis de l'extérieur!). Rien à redire!

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    Deux exemples européens : Lisbonne et Albi

    A une échelle moindre, bien d'autres initiatives mériteraient que l'on s'y attarde. Certaines villes ont ainsi développé des modèles intéressants de retour à la terre.La capitale portugaise en est certainement le fer de lance en Europe depuis une petite dizaine d'années.

    A Lisbonne, « la municipalité a réagi à la crise en faisant le pari que l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ». Plusieurs hectares d'espaces verts ont été transformés en potagers urbains dont les parcelles ont été attribuées sur critères sociaux. 500 familles en ont déjà bénéficié et l'objectif de la ville est de doubler ce chiffre d'ici 2017. Les chômeurs sont prioritaires dans l'obtention des parcelles, ce qui leur permet de compléter leurs revenus et de nourrir sainement leur famille. Ils peuvent en outre bénéficier de formations à l'agriculture biologique.

    Duarte Mata, initiateur du projet et qui espérerait « faire vivre les gens au rythme des saisons, de la nature », en décrit les avantages :

    « Ce plan (d'agriculture urbaine) souligne combien l’agriculture urbaine est importante pour une ville, principalement à cause de sa dépendance aux légumes frais, de la montée des cours internationaux, et du revenu supplémentaire que cela apporte aux familles. Un autre facteur (…) est que cela permet de faire face aux éventuelles pénuries alimentaires. (…) Vous ne savez jamais ce qui peut arriver – événements soudains, catastrophes naturelles ou guerres. »

    A Lisbonne, on ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin : « une ferme urbaine (…) devrait voir le jour. Six hectares de maraîchage seront consacrés à la formation des chômeurs. La production sera vendue sur le marché local. »

    En France, la ville d'Albi a elle aussi décidé de se lancer dans une démarche intelligente dont l'objectif est de parvenir à l'auto-suffisance alimentaire d'ici 2020. Il s'agit par ailleurs de sécuriser les approvisionnements de la ville en cas de crise alimentaire car seuls 5 jours de nourriture seraient assurés à l'heure actuelle... Rappelons-nous de ce qui était dit plus haut sur Cuba par rapport à la France...

    Proximité et qualité sont recherchées. La volonté de faire travailler la campagne albigeoise est clairement affirmée. De plus, la mairie utilise des terres pour y installer des néo-maraîchers moyennant un loyer très modique (70 euros par hectare et par an). La seule condition étant de faire exclusivement du bio et de vendre en circuit court. Les premiers résultats semblent encourageants et 7 emplois auraient été crées pour le moment.

    Le plus intéressant reste à venir car, à Albi aussi, les idées ne manquent pas. Sont prévues la réhabilitation des jardins ouvriers et des potagers délaissés par les personnes âgées (sur la base du volontariat) mais également l'utilisation du surplus de la production de la ville afin d'approvisionner les cantines et les autres équipements municipaux. Albi espère que l' « émulation positive » jouera en sa faveur et qu'agriculteurs et supermarchés parviendront à s'entendre pour favoriser la production locale.

    On retrouve, dans les démarches adoptées par les deux villes dont nous venons de parler, bien des éléments qui répondent à ce qui a été développé avec succès à Cuba. La recherche de la qualité de notre alimentation est, en effet, primordiale en cette époque du tout-chimique. Anticiper les problèmes tels que les pénuries alimentaires montre une réflexion pragmatique sur le monde de demain, ce qui est le bienvenu dans notre époque de courte-vue et de « j'en foutisme ». L'aspect localiste des choses ne peut, en plus, que nous séduire. De même que la fréquentation de la terre qui permettra une réelle désintoxication de ceux qui seront retournés à elle. Pour finir, le gain social est non négligeable : création d'emplois et de liens sociaux plus forts dans une époque d'ultra-individualisme, aide aux personnes à faible revenu etc. Concluons avec cette phrase d'un élu albigeois :

    «Les gens retrouvent l'essence des choses: la vocation nourricière de la terre. Une partie de la population a de faibles revenus, mais du temps libre. »

    L'essentiel est là... et la seconde partie de notre article se basera sur cette idée pour entamer une réflexion plus poussée (et radicale) sur les gains que pourrait avoir une Révolution verte à grande échelle dans un pays comme le nôtre.

    Rüdiger et Ann / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Autriche : le FPÖ défend une ligne « national-libérale ». Un exemple pour le FN ?

    Lu dans Minute, suite à la victoire du FPÖ en Autriche dimanche :

    "[...] Dès dimanche soir, Marine Le Pen s’est réjouie du succès du FPÖ, parti associé au FN au Parlement européen au sein du groupe Europe des nations et des libertés (ENL), parlant même lundi, en une approche étonnamment marxiste, du « sens de l’histoire » qui expliquerait la « poussée des mouvements patriotiques » dans toute l’Europe, face à l’Union européenne. Hélas l’analyse, pour prometteuse qu’elle soit à un an de l’élection présidentielle française, ne correspond aucunement à la réalité du vote autrichien.

    D’abord parce que le FPÖ, s’il est allié au FN au Parlement européen, n’en est pas la copie conforme, loin s’en faut. Outre qu’il a été créé au milieu des années 1950, il défend une ligne « national-libérale » dont on aura une idée plus précise en voyant qu’il prône – cela figure dans son programme – « une dérégulation complète de l’économie afin de garantir la prospérité et de stabiliser le marché de l’emploi ». On est en ce domaine à mille lieues de celui du FN, et il faut d’ailleurs noter la relative discrétion de Florian Philippot à l’annonce de la victoire de Hofer. Le vice-président du FN, pourtant d’ordinaire agile et réactif sur Twitter, s’est contenté de relayer le message de Marine Le Pen, sans se réjouir lui-même du score du candidat présenté par le parti avec lequel il siège à Strasbourg. Nicolas Bay, lui, l’a fait...

    Ensuite parce que l’opposition du FPÖ à l’Union européenne n’est pas comparable à celle du Front national. Du point de vue autrichien, qui est le sien – et il ne faut jamais oublier que la neutralité de l’Autriche est inscrite dans la Constitution, ni que le pays est un Etat fédéral –, l’opposition à la construction européenne n’est pas un absolu : le FPÖ souhaite principalement que l’UE cesse de se mêler des affaires internes du pays, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. [...]

    Dès le début des années 1980, le FPÖ a participé à deux gouvernements dirigés... par deux sociaux-démocrates. Et autour des années 2000, il a de nouveau participé à deux reprises aux gouvernements du conservateur Wolfgang Schüssel. Des alliances ont également été nouées à plusieurs reprises au niveau régional, comme en Carinthie, où c’est, là encore, avec l’appui des sociaux-démocrates que Haider se hissa à la fin des années 1980 à la tête de la région. [...]"

    Michel Janva