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  • Rappel : Auto électrique : la grande arnaque

    Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire. 
    « La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile. 
    Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron. 
    Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics. 
    La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électrique 
    Le projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an. 
    Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ». 
    L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun. 
    En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire. 
    Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin. 
    « Un gouffre financier » 
    Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme. 
    Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional. 
    Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012… 
    Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré. 
    L’augmentation de la consommation d’électricité ? 
    La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance. 
    Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ». 
    L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus. 
    Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ». 
    La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon »
    Le mythe de la voiture propre 
    En plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré. 
    L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin. 
    Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique. 
    Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme. 
    Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre. 
    Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ». 
    Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance. 
    Un cheval de Troie du lobby nucléaire ? 
    « Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 
    « En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus. 
    Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ».

  • POUR UNE PROTECTION DOUANIÈRE ÉLEVÉE FACE À LA PIEUVRE CHINOISE ET AUX PAYS ÉMERGENTS

    3779246760.jpgMarc Rousset

    Renault, après le site de Pitești en Roumanie, a construit l’usine géante de Melloussa avec une capacité de production de 340.000 véhicules par an dans la zone franche du port marocain de Tanger. Pourquoi ? Pour bénéficier des exemptions fiscales, de la main-d’œuvre à 4,5 euros de l’heure, contre 30 euros en France, de droits de douane pratiquement inexistants en Europe, à deux jours de bateau des côtes françaises. Un investissement justifié seulement pour le marché marocain et africain, mais une catastrophe pour l’emploi en France et en Europe !

    Comme la soupe est bonne, rebelote avec le groupe chinois BYD qui vient de signer, le 9 décembre 2017, en présence du roi Mohammed VI, un accord pour la construction de quatre usines de voitures, batteries, bus, camions, trains électriques. Le président de BYD a pu déclarer : « Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain. » À la catastrophe Renault pour l’emploi s’ajoutera, à terme, un tsunami chinois et maghrébin, tout comme le Mexique pour les États-Unis. Ces stratégies de zones franches aux portes de l’Europe ne fonctionnent que parce que l’Europe est incapable de se défendre avec des droits de douane suffisamment élevés.

    L’Europe naïve, pas défendue, perdra à terme tous ses emplois industriels face au coût de la main-d’œuvre des pays émergents et face à la stratégie de la pieuvre chinoise qui étend ses tentacules de par le monde. Trump a 100 % raison et il suffit d’écouter l’accent de tous nos interlocuteurs des opérateurs télécoms qui sont déjà tous installés en Tunisie ou au Maroc.

    Le grand avantage de la Chine, c’est que ses décisions politiques et économiques sont centralisées et dirigées par le pouvoir politique avec l’aide de l’État, des banques et des entreprises publiques ou privées. Les Européens font penser à de jeunes étourneaux imprévoyants, mal organisés, mal dirigés si ce n’est par le profit à court terme de l’entreprise, qui vont se faire dévorer dans la « volière Europe » !

    Au cours des dix prochaine années, la Chine dépensera entre 1.000 et 2.000 milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures conquérantes « de la nouvelle route de la soie ». Ce seront de nouveaux tracés ferroviaires, routiers, de nouveaux gazoducs ou oléoducs dans de nombreux pays (Asie centrale, Pakistan, Iran, Turkménistan…), de nouvelles infrastructures militaires (Djibouti) ou portuaires comme l’achat du port du Pirée, en Grèce. Tout est bon pour que l’araignée géante chinoise tisse sa toile depuis Pékin, afin de pouvoir mieux croquer les moucherons européens et africains.
     
    La seule façon, pour les Européens, de survivre économiquement est de constituer, avec des barrières douanières infranchissables, un bloc économique auto-centré à l’ouest de l’Europe qui, par définition, comme l’a suggéré Maurice Allais, fabriquerait tous les biens économiques de tous les secteurs, sans exception autre que climatique ou naturelle (cacao, minerais inexistants en Europe). Afin d’être encore plus indépendant, ce bloc ouest-européen devrait se rapprocher de la Russie, riche en ressources naturelles.

    C’est donc une question de survie pour l’Europe que d’abolir le libre-échange mondialiste suicidaire, ce que Macron n’a pas encore compris ! Les patrons du CAC 40, le MEDEF et les élites politiques au pouvoir diront non, mais la révolution et les populations à 40 % au chômage les obligeront d’en venir à cette mesure extrême. Le seul danger serait que chaque nation européenne, en voulant se sauver par elle-même, avec des débouchés insuffisants et des coûts de production trop élevés, empêche l’apparition de productions européennes à des coûts acceptables ou de secteurs technologiques nécessitant au moins 200 millions d’hommes (spatial, défense, etc.).

    La constitution de blocs économiques auto-centrés dans le monde entraînerait, de plus, une diminution drastique du transport maritime par conteneurs et, donc, de la pollution de la planète.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Bisounours : Amnesty International déplore l’exécution de trente-huit djihadistes en Irak

    Il s’agit du plus grand nombre d’exécutions en Irak depuis celles de 42 djihadistes menées le 25 septembre dernier, dans la même prison.

    Lynn Maalouf, directrice de l’ONG Amnesty International pour le Moyen-Orient, a dénoncé ces exécutions, parlant de « mépris flagrant de la vie humaine et de la dignité ».

    Selon Mme Maalouf, « Les personnes ayant commis des attaques meurtrières contre la population civile doivent être jugées, mais les exécutions ne sont pas une réponse».

    Les bisounours, ça ose tout, aurait dit le regretté Audiard

     
    @HaiderAlAbadi must stop immediately mass executions. In September, 42 people were executed without fair trials, and now 38 persons. Battle against  should address root causes, not create new seeds of violence @AmnestyAR @AmnestyIraq

    https://

    status/941350788785491968 

     
  • LA NICHE DE MACRON : LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI N’EXISTE PAS

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    Lundi, il avait convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Notre Président est décidément trop inexpérimenté et par trop imbu de son auguste personne. La preuve par son dernier gadget. Une fois de plus, il a convoqué la planète presque entière à Paris pour essayer de nous faire croire que nous étions en danger de mort à cause d’une climatologie catastrophique due à l’homme et à ses excès énergétiques.

    Bien sûr, si nous l’écoutons, si nous avalons toutes les inepties qui se clament sur nos plateaux de télévision où les contradicteurs sont si peu nombreux, nous sommes perdus. C’est évident. Et l’éolien et le solaire vont peut-être nous sauver.

    Mais notre Président est bien mal conseillé et a les œillères d’un cheval de trait. Lundi, il avait donc convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Il a appelé cela, en anglais of course« One Planet Summit ». Comprenez : « le sommet pour une seule et unique planète », la nôtre, menacée par l’homme. Et il y est allé de son discours, reprenant les éléments de la COP21, félicitant les Chinois pollueurs de le rejoindre, critiquant bien peu diplomatiquement le renégat Trump. Bref, à l’écouter, et à écouter tous ces climatologues politiquement corrects, si rien n’est fait, la planète va exploser sous la chaleur de nos émanations de gaz carbonique (CO2), de diesel et autres polluants mortels, oubliant au passage de souligner que nos quinze cargos les plus gros du monde, utilisant un carburant chargé en soufre, polluent plus que l’ensemble des automobiles du monde (source : Caradisiac) ! Et 50.000 cargos naviguent sur nos mers !

    Mais notre éminent jeune Président ferait bien d’écouter ceux qui contredisent tous ces faux savants qui matraquent, depuis des dizaines d’années, les cerveaux de nos enfants. Ceux-là mêmes à qui les journalistes tendent un micro pour quelques minutes de contre-expertise. Il y eut, en son temps, Claude Allègre, premier des climato-sceptiques, qui en paya le prix. Et puis un chercheur en chimie de l’université de Louvain qui, hélas, nous a quittés en juillet et dont la vidéo-interview est un monument d’informations qui, en vingt-quatre minutes, détruit l’ensemble des prophéties et propositions de M. Macron et de ses « experts ». En voilà un qui ne croit pas une seconde, et sait le démontrer sans bla-bla, au réchauffement climatique qui serait dû à l’homme. Un autre savant, jeune mathématicien, s’est expliqué hier sur le plateau de David Pujadas avant d’être prié de sortir, sa prestation n’ayant convaincu personne. Il s’agit de Benoît Rittaud, qui avait organisé la contre-COP21 !

    Un jeune homme qui se dit climato-réaliste et qui se bat pour faire admettre que la COP21 n’est qu’une supercherie politique. Ses différentes interventions sont sur YouTube et, là encore, ne pouvant résumer toute sa pensée, je vous conseille d’aller l’écouter et de diffuser le plus largement possible ce qu’il pense des idées que se font Macron et consorts sur le climat.

    En écoutant et en lisant ces climato-sceptiques et climato-réalistes, on ne peut s’empêcher de penser qu’Emmanuel Macron, comme dans l’affaire de l’égalité homme/femme dont il veut faire le combat de son septennat, ne pense qu’à conquérir le public par une communication basée sur le vide, le néant de sa culture. Pour Benoît Rittaud, en effet, le réchauffement climatique n’est qu’un leurre pour imposer un Nouvel ordre mondial. Un Nouvel ordre mondial dont Emmanuel Macron rêve, à quarante ans, d’être le grand patron – d’où toute son énergie mise dans ses projets fumeux d’égalité, de climatologie, de laïcité, etc.

    Notre Président, avec ce réchauffement climatique qui n’existe pas, pense avoir trouvé une niche pour se placer sur le trône de Jupiter dominant la planète…

    Informons-nous, comme il ne le fait pas, pour le contredire et le déstabiliser…

    http://bvoltaire.com/niche-de-macron-rechauffement-climatique-nexiste/

  • L'Etat islamique avait récupéré du matériel de guerre livré aux groupes rebelles anti-Assad

    6a00d83451619c69e201b8d2c75e09970c-250wi.jpgSelon un rapport qui a nécessité 3 ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak... alors que les spécialistes avaient en vain mis en garde l'Occident sur l'aide apportée aux rebelles :

    "40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.

    Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.

    [...] l’EI a su détourner à son profit une partie du flot d’armes introduit en Syrie par les soutiens de la rébellion syrienne. Grâce aux numéros de série relevés sur les pièces auxquelles ils ont eu accès, les experts de CAR sont parvenus à retracer une partie du circuit suivi par ces armes : de leur fabrication, dans une usine de Bulgarie ou de Roumanie par exemple, à leur exportation vers les Etats-Unis ou l’Arabie Saoudite, puis leur livraison à des formations rebelles syriennes, et leur réapparition, pour des raisons inexpliquées, du côté de l’EI.

    Dans un cas précis – un lanceur de roquettes anti-tanks de type 9M111MB-1 ATGW – le rapport affirme que seulement deux mois se sont écoulés entre son achat en Bulgarie par les Etats-Unis, en décembre 2015, et sa saisie dans un stock de l’EI, à Ramadi en Irak, en février 2016. Le rapport signale, photo à l’appui, qu’une batterie anti-char portative du même genre, portant un numéro de lot similaire et un numéro de série proche, a été utilisée en décembre 2016 par une unité rebelle syrienne, Jaysh Al-Nasr. Une même remarque est faite concernant une autre formation anti-Assad, The New Syrian Army. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une conférence islamiste pour Jérusalem

    Ce 12 décembre à Istanbul arrivaient l'un après l'autre les représentants de la plupart des États majoritairement musulmans, convoqués par Erdogan. La Turquie n'exerce pas seulement en effet une présidence symbolique ou tournante de cette Organisation de la Conférence Islamique regroupant 57 pays, elle se considère comme leur chef de file naturelle.

    Outre les États membres de l'OCI étaient invités, comme observatrice la RTCN république fantoche créée par l'armée turque d'occupation au nord de Chypre, qu'aucun pays ne reconnaît, et plus curieusement, le Venezuela dont le président dictateur Nicolas Maduro n'a pas à ce jour rendu publique sa conversion.

    Sa présence, essentiellement motivée par son propre contentieux avec les États-Unis, ravive un vieux souvenir, celui de la conférence de Bakou de 1920, marquant la volonté du Komintern de récupérer les forces anti-occidentales de l'islam.(1)

    Au total 48 pays seront représentés à ce sommet d'Istanbul. Les chefs d’État ou les souverains de 16 pays ont confirmé leur participation : Afghanistan, Azerbaïdjan, Bangladesh, Indonésie, Palestine, Guinée, Iran, Qatar, Koweït, Libye, Liban, Somalie, Soudan, Togo, Jordanie et Yémen. Djibouti, la Malaisie et le Pakistan seront représentés par leur chef de gouvernement. Les Comores seront représentés par leur secrétaire d’État, Oman par le vice-Premier ministre, l’Algérie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan par les présidents de leurs parlements.

    On se souviendra que, pratiquement et matériellement, depuis 1948, tous ces gens n'ont pas fait grand chose pour leurs frères Palestiniens.

    Inutile de souligner que le motif de ce rassemblement repose sur la décision, évidemment unilatérale et inattendue, de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël, et d’y transférer l’ambassade des États-Unis qui était jusqu’ici maintenue comme toutes les autres à Tel Aviv.

    Mais l'hypocrisie est totale.

    On ne rentrera pas ici dans la polémique islamologique tendant à s'interroger, scientifiquement, sur le caractère de troisième lieu saint de l'islam d'une ville et d'une mosquée dont on ne trouve aucune trace dans le Coran. Soulignons par exemple que les chiites ne rentrent pas dans ce raisonnement. Ils reconnaissent en effet 5 (cinq) villes saintes, au nombre desquelles celle-ci ne figure pas.

    Le fait objectif est que la controverse agite les foules en colère, de façon bien concrète, dans la plupart des pays musulmans et que même le président iranien Rouhani sera de la fête.

    La réalité de cette conférence est que la Turquie et son président entendent en tirer un grand prestige.

    Mais ce qui pourrait interpeller, aussi, les commentateurs agréés est le fait que le président turc Erdogan a d'ores et déjà annoncé une déclaration d'Istanbul qu'il s'apprête, d'avance, à faire avaliser par ses coreligionnaires.

    Il n'entend tenir aucun compte des Nations Unies qui pourtant ont formulé de longue date des résolutions dont il pourrait se servir. Des procédures diplomatiques civilisées et de la communauté internationale, les islamistes, Erdogan en tête, n'ont cure. Seules comptent pour eux, leur communauté mondiale et sa mobilisation pour n'importe quel prétexte, que ce soit celui que vient de leur fournir le président américain, venant après les caricatures danoises ou le livre de Salman Rushdie de naguère.

    Ne parlons même pas de l'Union européenne à laquelle la Turquie feint encore  d'être candidate sans daigner se concerter avec les représentants de sa politique extérieure.

    Le seul statut que les islamistes reconnaissent aux autres, c'est, rappelons-le, dans le meilleur des cas, celui de dhimmis.

    Que des gens se réclamant de la gauche, de l'égalité entre les hommes, etc., qui ne nous décevrons décidemment jamais, fassent un bout de chemin aux côtés de cette forme de subversion mondiale ne nous surprend même plus.

    (1) Retrouver le livre "La Faucille et le Croissant"

    http://www.insolent.fr/

  • Désinformation : un ours blanc victime du réchauffement ?

    6a00d83451619c69e201bb09e03ac0970d-250wi.jpgLu sur Réinformation.tv :

    "Vous n’avez pas pu les manquer : des images ont circulé partout sur les sites d’information, montrant un ours polaire affamé, sur fond de commentaires sur le « changement climatique » qui va inéluctablement multiplier ce genre de tragédies insoutenables. Malheur à vous si vous mettez en doute l’exactitude de l’annonce. Et pourtant – tout semble indiquer qu’il s’agit d’un fake ou d’un hoax, au choix…

    On a vu la bête puissante se traîner lamentablement sur une île sans glace, sur l’île de Baffin, sur fond de violons pleureurs, façon indienne. Les commentaires des images qui ont tourné partout sur Internet indiquaient que tous les membres de l’équipe vidéo de Sea Legacy avaient les larmes aux yeux, le cœur brisé : « C’est à cela que ressemble la mort de faim. Les muscles sont atrophiés. Il n’y a pas d’énergie. C’est une mort lente et douloureuse… »

    Alors que la population des ours polaires se porte plutôt bien, voire trop bienla responsable de l’équipe de tournage a avoué qu’il était impossible de connaître la cause de l’état de l’ours.Cristina Mittermeier, co-fondatrice de Sea Legacy, a reconnu au micro de CBC Radio que son état pouvait s’expliquer par une blessure ou une maladie. Peu importe, à son avis : « Ce qui compte, c’est qu’il mourait d’inanition et… à mesure que nous perdrons de la glace maritime dans l’Arctique, les ours polaires vont mourir de faim. »

    Hoax avoué, à moitié pardonné ? Les internautes qui auront vu le film n’auront en général pas eu cette précision. Révélatrice, puisqu’elle montre une volonté de manipuler l’opinion.

    L’ours a été filmé en août, période où les ours polaires affichent généralement le poids plus important : s’il était jeune comme l’affirme Mittermeier il a peut-être été vaincu dans la compétition pour la nourriture par des ours plus vieux et plus expérimentés. Ce qui est sûr, c’est que si la perte de glace maritime était la cause de sa mort, il n’aurait pas été le seul. Par ailleurs, les études réalisées par les spécialistes des ours polaires montrent que la cause de mort naturelle la plus fréquente au sein de ces population est la mort de faim qui frappe les ours jeunes, les trop vieux, les blessés et les malades, les jeunes de deux à cinq ans étant notamment plus vulnérables que les individus plus âgés. Selon Susan Crockford, si l’absence de glace au printemps a un effet démontré sur le poids et la survie des ours polaires, il n’y a pas d’études convaincantes sur le fait que l’absence de glace en plein été soit liée à des phénomènes massifs de faim chez les ours."

    Le Figaro reconnaît à moitié l'erreur :

    "Les auteurs des images reconnaissent de leur côté ne pas pouvoir dire s'il existe un lien direct entre le réchauffement et la mort de cet animal en particulier. Ils jouent habilement sur les mots en expliquant avoir voulu montrer ce à quoi ressemblait un ours en train de mourir de faim, car c'est le destin qui attend ces animaux si le réchauffement en cours continue de s'accentuer. Il n'y a pas de raison a priori de douter de leur bonne foi [sic]. Ce qui est gênant, c'est que ces images ont été prises en plein été, une époque où la région est naturellement dénuée de glace, pour être diffusées à la fin de l'automne. Et que cette information a été soigneusement éludée au moment de leur publication, comme le souligne le National Post canadien dans une excellente analyse. Pour frapper un peu plus les esprits? Probablement. Autre souci, le cliché a été pris dans l'une des régions où les populations d'ours polaire sont stables, note le journal. Une information encore une fois passée sous silence."

    Michel Janva

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  • Donald Trump est en train de dégauchir la justice américaine

    Dans Le Point, Hélène Visiière s'inquiète : Donald Trump est en train de dégauchir la justice américaine. Depuis son arrivée, il a nommé près de 60 juges fédéraux. A la Cour Suprême, Donald Trump a nommé le conservateur Neil Gorsuch. Quatorze ont déjà reçu le feu vert. Ils sont aidés par le fait que les démocrates ont changé en 2013 les règles et que la confirmation se fait désormais à la majorité simple. Sur les deux dernières années de la présidence Obama, les républicains ont délibérément freiné ou bloqué des nominations. Ils ont confirmé seulement 22 juges, le taux le plus bas depuis les années 50. Par comparaison, lors des deux dernières années de la présidence Bush, le Sénat, contrôlé par les démocrates, avait confirmé 68 juges. 

    Le choix des juges fédéraux est crucial parce que, ce sont eux, de plus en plus, qui décident in fine dans des sujets aussi importants que l'immigration, le redécoupage électoral, l'avortement ou la réforme de la Santé... Or, les candidats de l'administration Trump sont sélectionnés par la Federalist Society, et Heritage Foundation, deux think tank tout aussi à droite. Comme la plupart sont nommés à vie, leur influence va s'étendre bien après le départ de Donald Trump de la Maison-Blanche. John Bush, qui a été confirmé pour siéger à Cincinnati, a comparé l'avortement à l'esclavage, « les deux plus grandes tragédies de notre pays ». On comprend que les libertaires du Point soient choqués...

    Ces nominations vont se poursuivre. Nombre de juges actuellement en poste sont âgés. Il devrait donc y avoir dans les années à venir beaucoup de vacances, y compris à la Cour suprême. Cela pourrait être le legs le plus important de l'administration Trump.

    Michel Janva

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  • Une conférence islamiste pour Jérusalem

    6a00d8341c715453ef01bb09df8590970d-320wi.jpgCe 12 décembre à Istanbul arrivaient l'un après l'autre les représentants de la plupart des États majoritairement musulmans, convoqués par Erdogan. La Turquie n'exerce pas seulement en effet une présidence symbolique ou tournante de cette Organisation de la Conférence Islamique regroupant 57 pays, elle se considère comme leur chef de file naturelle.

    Outre les États membres de l'OCI étaient invités, comme observatrice la RTCN république fantoche créée par l'armée turque d'occupation au nord de Chypre, qu'aucun pays ne reconnaît, et plus curieusement, le Venezuela dont le président dictateur Nicolas Maduro n'a pas à ce jour rendu publique sa conversion.

    Sa présence, essentiellement motivée par son propre contentieux avec les États-Unis, ravive un vieux souvenir, celui de la conférence de Bakou de 1920, marquant la volonté du Komintern de récupérer les forces anti-occidentales de l'islam.(1)

    Au total 48 pays seront représentés à ce sommet d'Istanbul. Les chefs d’État ou les souverains de 16 pays ont confirmé leur participation : Afghanistan, Azerbaïdjan, Bangladesh, Indonésie, Palestine, Guinée, Iran, Qatar, Koweït, Libye, Liban, Somalie, Soudan, Togo, Jordanie et Yémen. Djibouti, la Malaisie et le Pakistan seront représentés par leur chef de gouvernement. Les Comores seront représentés par leur secrétaire d’État, Oman par le vice-Premier ministre, l’Algérie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan par les présidents de leurs parlements.

    On se souviendra que, pratiquement et matériellement, depuis 1948, tous ces gens n'ont pas fait grand chose pour leurs frères Palestiniens.

    Inutile de souligner que le motif de ce rassemblement repose sur la décision, évidemment unilatérale et inattendue, de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël, et d’y transférer l’ambassade des États-Unis qui était jusqu’ici maintenue comme toutes les autres à Tel Aviv.

    Mais l'hypocrisie est totale.

    On ne rentrera pas ici dans la polémique islamologique tendant à s'interroger, scientifiquement, sur le caractère de troisième lieu saint de l'islam d'une ville et d'une mosquée dont on ne trouve aucune trace dans le Coran. Soulignons par exemple que les chiites ne rentrent pas dans ce raisonnement. Ils reconnaissent en effet 5 (cinq) villes saintes, au nombre desquelles celle-ci ne figure pas.

    Le fait objectif est que la controverse agite les foules en colère, de façon bien concrète, dans la plupart des pays musulmans et que même le président iranien Rouhani sera de la fête.

    La réalité de cette conférence est que la Turquie et son président entendent en tirer un grand prestige.

    Mais ce qui pourrait interpeller, aussi, les commentateurs agréés est le fait que le président turc Erdogan a d'ores et déjà annoncé une déclaration d'Istanbul qu'il s'apprête, d'avance, à faire avaliser par ses coreligionnaires.

    Il n'entend tenir aucun compte des Nations Unies qui pourtant ont formulé de longue date des résolutions dont il pourrait se servir. Des procédures diplomatiques civilisées et de la communauté internationale, les islamistes, Erdogan en tête, n'ont cure. Seules comptent pour eux, leur communauté mondiale et sa mobilisation pour n'importe quel prétexte, que ce soit celui que vient de leur fournir le président américain, venant après les caricatures danoises ou le livre de Salman Rushdie de naguère.

    Ne parlons même pas de l'Union européenne à laquelle la Turquie feint encore  d'être candidate sans daigner se concerter avec les représentants de sa politique extérieure.

    Le seul statut que les islamistes reconnaissent aux autres, c'est, rappelons-le, dans le meilleur des cas, celui de dhimmis.

    Que des gens se réclamant de la gauche, de l'égalité entre les hommes, etc., qui ne nous décevrons décidemment jamais, fassent un bout de chemin aux côtés de cette forme de subversion mondiale ne nous surprend même plus.

    (1) Retrouver le livre "La Faucille et le Croissant"