Lu dans L'Action française 2000 :
international - Page 789
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Le manque d'intérêt porté par la France à son domaine maritime
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Jérusalem, Yerushalayim, Al Qods…
C’était une promesse de campagne de Donald Trump: le président américain a suscité de grandes craintes et des colères qui ne le sont pas moins en annonçant mercredi 6 décembre que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert à venir de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers la ville sainte. Dans les faits, c’est aussi pour M. Trump une manière de se démarquer de ses prédécesseurs, voire pour certains d’en finir avec une certaine hypocrisie. Nous l’avions relevé sur ce blogue, juste avant de quitter la Maison blanche, Barack Obama, en décembre 2016 n’avait pas posé le veto des Etats-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui, avec la voix de la France, condamnait Israël pour sa politique de colonisation en Cisjordanie. Une première depuis 1979. Malgré le soutien militaire sans précédent, de 38 milliards de dollars pour la décennie 2019-2028, octroyé à l’État hébreu par l’administration Obama deux mois auparavant, de nombreux politiciens israéliens avaient accusé le président sortant d’abandonner son allié privilégié. Et ce, juste avant de passer la main à Donald Trump qui avait promis d’en limiter les effets. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait indiqué qu’«Israël (rejetait) cette résolution anti-israélienne honteuse des Nations unies et ne s’y (conformerait) pas. » La municipalité de Jérusalem avait réagi en annonçant son intention de délivrer aux colons, en guise de représailles, des centaines de nouveaux permis de construire. Une politique de colonisation qui est aussi concrètement, dans la ville sainte de Jérusalem notamment, une politique d’expulsion de leurs maisons de musulmans ou de chrétiens palestiniens.
A l’annonce hier de cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les Etats-Unis, des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés à Gaza, les pays arabes, y compris alliés de longue date à Washington comme l‘Arabie Saoudite, la Jordanie (gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem et donc responsable de la célèbre mosquée Al Aqsa, proche du Mur des lamentations) , le président palestinien Mahmoud Abbas, l’Egypte, la Turquie, la France, le Royaume-Uni, l‘Allemagne, l’Iran, le pape François, une importante officine mondialiste comme le Council on Foreign Relations (CFR), ont vivement déploré, sur un mode plus ou moins catastrophistes, ce choix de Trump. Tous prédisent une escalade à venir de la violence. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été fixée demain matin à la demande notamment de la France.
L’Union européenne a également formellement condamné le discours du président américain, sachant que les colonies juives sont illégales au regard du droit international. L’UE ne reconnait pas comme faisant partie intégrante de l’Etat hébreu les territoires occupés depuis 1967 par les colons juifs, à Jérusalem-est comme en Cisjordanie, sur laquelle le royaume Hachémite de Jordanie a abandonné ses droits depuis longtemps.
« J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un accord de paix (entre Israéliens et Palestiniens) » a également déclaré hier Donald Trump, chargeant son gendre juif et militant sioniste convaincu, Jared Kushner, de favoriser ce processus. Dire qu’il n’ a pas convaincu est un mot faible , même s’il faut noter des réactions positives à ce discours.
Celle du Premier ministre israélien Benjamin Nethanayou en toute logique. Le dirigeant d’extrême-droite a évoqué « un jour historique», une « décision historique. » « Jérusalem est la capitale d’Israël depuis près de 70 ans. Jérusalem a été le centre de nos espoirs, de nos rêves, de nos prières pendant trois millénaires. Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis 3 000 ans (…). La décision du Président est un pas important vers la paix, car il n’y a pas de paix qui ne fasse pas de Jérusalem la capitale de l’État d’Israël (…). J’appelle tous les pays qui recherchent la paix à se joindre aux États-Unis pour reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et à y déplacer leurs ambassades. »
En France, le député UDI Meyer Habib a été un des rares élus à se féliciter de la déclaration de M Trump, à l’instar du Crif, présidé par le militant antinational Francis Kalifat. Reprenant peu ou prou le texte de M. Nethanayou, M. Kalifat affirme dans un communiqué que cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu « est la meilleure des réponses aux tentatives de falsification historique menée inlassablement par les pays arabes et les palestiniens à l’Unesco et à l’ONU sur le statut de Jérusalem. » « Le Crif appelle le Président Emmanuel Macron à engager notre pays dans la même démarche courageuse. »
Certes, et c’est une réflexion factuelle assez imparable de son point de vue, comme l’a dit Gilles-William Goldnadel sur tweeter, «Personne ne peut empêcher les Etats-Unis de décider du lieu de leur ambassade. Ni le peuple Juif de connaître son histoire et sa géographie. Ni le Hamas, ni Erdogan, ni même Jupiter. » Mais la condamnation par Emmanuel Macron du vœu de président américain a suscité la colère, pas toujours très fine (euphémisme) du site droitier conservateur et pro-israélien dreuz info. Guy Millière n’y va pas avec le dos de la cuillère: « L’arrière petit-fils de Pétain installé à l’Elysée a prétendu hier faire part de sa préoccupation concernant les décisions éventuelles de Donald Trump sur Jérusalem. Quand il n’est pas arrogant et cuistre, il est vil. Il va sans doute bientôt embrasser à nouveau le terroriste antisémite Mahmoud Abbas. Il se rendra un peu plus tard à Téhéran pour embrasser d’autres antisémites. Les Français ont fait un excellent choix et peuvent être fiers de leur président. »
Sur ce même site, Jean-Patrick Grumberg plaide lui aussi au pas de charge en faveur de la position de Trump et de l’extrême-droite israélienne: « Durant les dernières soixante-dix années, les Israéliens ont établi à Jérusalem une ville libre pour les trois religions, pour que les pratiquants des trois monothéismes puissent librement pratiquer leur religion en paix. C’est un cas unique dans le tout Moyen-Orient, c’est la preuve au-delà des mots que seuls les juifs peuvent apporter les conditions de tolérance et de paix pour tous, tandis que toutes les autres options ne sont que promesses basées sur des suppositions et des rêves, rien de solide. Posons-nous la question : l’Europe a-t-elle à ce point la haine ancestrale des juifs vissée au fond de la pensée collective qu’elle ne peut se résoudre à accorder à Israël sa demande de faire de Jérusalem sa capitale, demande formulée depuis 1948, mais n’a aucune hésitation à accéder à la première demande, la souveraineté aux Arabes sur la ville sainte ? »
Nous avons souvent été amené à la rappeler ici, le FN, qui n’est dans l’absolu ni pro ni anti sioniste mais plus prosaïquement et plus profondément pro français et soucieux de nos intérêts nationaux, campe sur une position qui est traditionnellement celle de la diplomatie française depuis le général De Gaulle. A savoir une solution à deux Etats, le droit pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de vivre en paix, chacun dans un pays viable, aux frontières sûres et reconnues. Mais est-il possible d’imposer cette solution de l’extérieur ? Est-il possible d’ignorer notamment le sort des Palestiniens, parqués dans ce camp de concentration à ciel ouvert qu’ est devenu Gaza ou ceux qui dénoncent l’impunité de l’Etat hébreu, le règne du deux poids deux mesures, les dizaines de résolutions de l’ONU non respectées par Israël ? A contrario, un patriote, un souverainiste peut-il être totalement hermétique aux arguments des Israéliens qui dénoncent l’ingérence, l’absence de légitimité des conférences internationales qui entendent parler de l’avenir d’Israël ?
Marine, dans un entretien accordé en avril 2017 au magazine israélien Makor Rishon ne disait pas autre chose: « Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle sera la capitale de l’Etat d’Israël. » La présidente du FN, invitée de Laurence Ferrari le 2 décembre 2014 sur i-télé avait aussi vivement contesté la résolution (symbolique) adoptée alors par les députés à l’Assemblée nationale visant à faire de Jérusalem la capitale des deux Etats (israélien et palestinien). Elle avait rappelé la position défendue de longue date par le Front National : « Il faut que Jérusalem soit sous contrôle international, c’est le berceau des trois religions monothéistes (…) et que chaque Etat (israélien comme palestinien) puisse avoir sa capitale. »
Certes, Bruno Gollnisch a souvent rappelé que pour insoluble que puisse paraître le conflit israélo-palestinien - que sa dimension messianique, religieuse ne contribue pas à simplifier – « le terrorisme se nourrit du désespoir », des humiliations répétées, et qu’il lui semblait impératif, au delà des postures et des formules, qu’ Israël accepte de négocier avec les Palestiniens. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, la poursuite de la colonisation vont-elles dans le sens d’un possible dialogue ? Est-il seulement possible au vu des forces en présence ? Peut-être M. Netanyahou, ses amis politiques, de nombreux israéliens ont-ils intégré ce jugement de David Ben-Gourion, « père d’Israël » dont il fut en 1948 le premier chef de gouvernement et qui peut, si ce n’est justifier du moins expliquer, un certain jusqu’au-boutisme au sein des deux camps : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? ».
https://gollnisch.com/2017/12/07/jerusalem-yerushalayim-al-qods/
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Vladimir Poutine lance une nouvelle politique familiale
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé la nécessité de « réinitialiser » la politique démographique du pays à partir du 1er janvier 2018. En particulier, il a suggéré d’étendre le programme de financement de la maternité jusqu’en 2022, en approuvant un paiement mensuel pour le premier enfant et en aidant les jeunes familles.Vladimir Poutine a annoncé le lancement d’un programme de soutien aux familles nombreuses à partir du 1er janvier 2018.
« Aujourd’hui, nous devons prendre une série de mesures qui vont stabiliser, empêcher un déclin de la population de la Russie dans la prochaine décennie … En fait, nous devons relancer notre politique de développement démographique ».
Il est nécessaire d’introduire une allocation mensuelle pour le premier enfant avant l’âge d’un an et demi. En outre, le président a offert de soutenir les jeunes familles, dans lequel le deuxième ou le troisième enfant est né.
« Je sais que la demande pour cette mesure est très importante, en particulier, la mère sera en mesure soit de continuer à travailler soit de se consacrer à l’éducation après la naissance de l’enfant ».
Le président russe, qui a fait de la croissance démographique l'une des priorités de ses trois mandats, avait mis en place ces dernières années un programme de subventions familiales pour inciter les Russes à avoir plus d'enfants.
Les mères recevront en moyenne 10.500 roubles (autour de 150 euros) par mois durant 18 mois après la naissance.
La Russie, qui compte actuellement 146,9 millions d'habitants, en a perdu plus de cinq millions depuis la chute de l'URSS en 1991. Le pays avait alors été plongé dans un cercle vicieux démographique, la détérioration des conditions de vie ayant entraîné une hausse de la mortalité et une crise de la natalité.
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Google veut normaliser idéologiquement sa plateforme Youtube
Google veut embaucher 10 000 personnes. Cette armée numérique serait employée à renforcer la censure de la plateforme Youtube, qui sert à diffuser des vidéos.
Il s’agirait de supprimer les « contenus extrémistes ». On devine que les vidéos islamistes ne seront pas les seules concernées et que la dissidence anti-mondialiste sera évidemment visée.
Les organisations et les personnes censurées auront toujours la possibilité de se tourner vers la plateforme russe Rutube.
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La Cour suprême donne sont feu vert au décret anti-immigration de Donald Trump

C’est une première victoire symbolique pour Donald Trump. La Cour suprême des Etats-Unis a estimé que le décret anti-immigration que son administration a rédigé peut être appliqué dans sa totalité. Il prévoit d’interdire l’accès au territoire américain aux ressortissants yéménites, syriens, libyens, iraniens, somaliens, tchadiens et nord-coréens et ce de façon permanente.
Il s’agit de la troisième version du texte, après que deux tentatives ont été annulées par justice. Pour autant, la victoire de Donald Trump n’est pas définitive, des cours d’appel fédérales doivent encore se pencher sur la légalité du décret. Deux audiences, une à Hawaï et une dans le Maryland, sont prévues cette semaine. Mais en cas de blocage, ce serait encore à la Cour suprême de se prononcer.
Les associations de défense des droits de l’Homme dénoncent un texte anti-musulman dont l’application empêchera des personnes de rejoindre leur famille ou de poursuivre des études aux Etats-Unis.
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LES ÉTATS-UNIS SE DÉSENGAGENT DU PACTE MONDIAL SUR LA MIGRATION : TRUMP TIENT SES PROMESSES !

Le 2 décembre 2017, l’administration américaine a annoncé (communiqué officiel) : « La mission américaine auprès de l’ONU a informé son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration. »
En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations unies (193 membres) avait adopté à l’unanimité un texte appelé Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants visant à améliorer la gestion internationale des migrants (accueil, aide aux retours…). Le Haut-Commissaire aux Réfugiés avait été mandaté pour proposer un Pacte mondial sur les migrants et réfugiés dans son rapport annuel à l’Assemblée générale en 2018. Ce pacte mondial devait alors être signé.
« La Déclaration de New York comprend plusieurs dispositions qui sont incompatibles avec les politiques américaines d’immigration et de réfugiés et les principes édictés par l’administration Trump en matière d’immigration », a exposé, dans un communiqué, la mission des États-Unis auprès de l’ONU. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley (d’origine indienne sikh), a ajouté : « L’Amérique est fière de son héritage en matière d’immigration et de son leadership dans le soutien aux populations migrantes et réfugiées à travers le monde » mais « l’approche mondiale de la Déclaration de New York est incompatible avec la souveraineté américaine ».« Nos décisions sur les politiques d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains », a insisté Nikki Haley.
Après son retrait de l’accord transpacifique (qui, du coup, est mort-né), de l’UNESCO, de l’accord de Paris, et son projet de taxation des produits importés nonobstant l’OMC (vote dans quinze jours), cette nouvelle décision prouve que Trump tient ses engagements de campagne, qu’il a une ligne (qu’il dissimule sous ses tweets qui plaisent à ses électeurs et abusent ses opposants et des journalistes superficiels), que les jours du multitaléralisme sont comptés. Nous ne pouvons que nous en réjouir : la France devra suivre ce que nous avions, lors de son élection, nommé l’effet brise-glace de Donald Trump. Le retour à la souveraineté des nations, et donc à la démocratie, est une grande et bonne nouvelle.
http://bvoltaire.com/etats-unis-se-desengagent-pacte-mondial-migration-trump-tient-promesses/
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Éric Zemmour : « La Françafrique, toujours supprimée, mais toujours de retour »

BILLET - « Il n'y a plus de politique africaine de la France » : tel est le message que le Président Macron a voulu faire passer lors de son premier voyage en Afrique. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 30.11], comme toujours renseignée, lucide et éclairante. Elle diffère cependant quelque peu de la nôtre (cf. ci-dessus) parce qu'elle n'envisage pas - ce n'est pas son sujet - les raisons, les enjeux, les aspects positifs d'une politique africaine de la France qui serait bien conduite. Nous ne critiquerons rien, en revanche, car rien n'y est hélas inexact, de ce qu'Eric Zemmour a choisi d'exposer ici ... LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
« La Françafrique, c'est fini ». Le Président Macron l'a dit et répété. Tout le monde a compris. D'autant mieux que François Hollande, Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et François Mitterrand (lors de son discours de la Baule en 1991) l'avaient déjà dit. La Françafrique, cent fois tuée et enterrée. Mais tel le Phénix qui renaît cent fois de ses cendres.
Mais la Françafrique n'est plus ce qu'elle était. La Françafrique a une apparence : un groupe de pays africains, manipulés par l'ancien colonisateur qui, devenu puissance moyenne, se hausse du col sur les épaules du géant africain. Mais elle a une réalité : un instrument que les dirigeants africains utilisent habilement pour défendre leurs intérêts. -
À vos plumes !! La connerie insondable de nos élites qui ne voient pas la famine arriver !! Explications
Charles Sannat, entrepreneur et analyste économique, est rédacteur en chef de la page internet économie-financière Insolentiae (décryptage impertinent, satirique et humoristique de l’actualité économique) ♦ Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, il va encore falloir écrire au président et au premier ministre qui semblent avoir la « comprenette difficilette » ces derniers temps !! Je vous redonne tout de suite les adresses et pour le reste vous allez très vite saisir l’importance de la chose. Pour écrire au président c’est ici. Pour écrire au premier ministre c’est ici. En effet, les Chinois viennent à nouveau de frapper en rachetant, au nez et à la barbe de nos pandores, de la terre agricole de la SAFER, 900 hectares dans l’Allier pour un montant de 10 millions d’euros.
La société Hongyang avait déjà réussi il y a deux ans l’acquisition de 1 700 hectares et cela avait défrayé la chronique. Pas d’intervention possible de la SAFER pour bloquer la vente car la loi n’est toujours pas adaptée !
Après les premiers cas de rachat par des Chinois de nos terres arables, une notification pour toutes les transactions a été rendue obligatoire avec un changement de la loi début 2017 mais la SAFER, une fois de plus, n’a pas pu intervenir, la loi « sur l’accaparement des terres agricoles », adoptée par le gouvernement Hollande, ayant été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en mars… Et depuis, rien n’a été fait pour empêcher de tels rachats.
« Leur notaire nous avertit qu’il y avait une vente de parts sociales, mais comme elle ne se fait pas sur la totalité des parts, la SAFER n’a pas pu intervenir, car le droit de préemption ne peut s’appliquer que sur la totalité des terres vendues. »
« Les mêmes investisseurs chinois, avec les mêmes pratiques contournant le droit de préemption de la SAFER sur les terres agricoles, ont acquis 98% des parts sociales de sociétés agricoles, leur permettant de mettre la main sur 900 hectares de terres à blé et à maïs dans l’Allier », a expliqué mercredi à l’AFP le président de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FnSafer), Emmanuel Hyest.
Voilà donc le petit contournement auquel se sont livrés nos amis chinois pour mettre la main sur 900 hectares de plus. Il suffit de ne racheter que 98% des parts sociales de l’entité (en général une entreprise agricole de type GAEC ou autre) qui est elle-même propriétaire des terres !
Vous ne rachetez pas des terres, mais des parts sociales de terres agricoles.
Pourquoi les Chinois rachètent-ils des terres agricoles ?
Deux chiffres. Deux chiffres à retenir pour comprendre la gravité de la situation chinoise.
1,3 milliard d’habitants et seulement 7% des terres arables du monde…
En gros, les Chinois ne sont pas en mesure d’être autosuffisants en termes d’alimentation. Alors que font-ils ? Ils achètent des terres ailleurs, et c’est très grave car ces achats n’ont pas pour objectif de cultiver chez nous du blé qui sera vendu aux Français, mais bien de cultiver du blé en France, sur des terres françaises, qui sera exporté en Chine.
Tant que tout va bien, tout va bien, sauf que rien n’ira bien très longtemps et cela ne va déjà pas très bien !
De la pénurie de beurre à la famine !
Décidément, il faut vraiment être énarque pour ne pas faire le rapprochement immédiat entre la pénurie de beurre, qui n’est pas une pénurie mais une augmentation significative du prix du beurre qui, si nous en souhaitons encore dans nos rayons, devra être payé plus cher par la grande distribution qui a refusé de renégocier ses accords-cadres du début d’année malgré les tensions internationales sur le marché du beurre.
Au-delà de ce rapport de force commercial, c’est évidemment la demande étrangère et en particulier chinoise qui fait bondir le prix du beurre.
Vous aurez le même phénomène avec tous les autres produits alimentaires dont le blé, car les Chinois, avec l’élévation de leur niveau de vie, mangent désormais plus que juste un petit bol de riz quotidien… et notre blé… ce qui veut dire que plus cela va, d’ailleurs, et plus nous mangerons leur riz si nous ne faisons rien !
En rachetant nos terres agricoles, les Chinois vont alimenter la Chine, pas la France !
En ne faisant rien aujourd’hui, alors que nous avons une paysannerie vieillissante et des difficultés de rentabilité pour nos paysans, mais que le prix des terres, lui, s’envole au niveau de la planète, nous préparons la famine de demain dans notre pays et les conditions de problèmes diplomatiques majeurs.
Explications !
Si nous laissons les Chinois (ou autres, on s’en fiche de la nationalité) racheter nos terres, et qu’un jour c’est la famine, l’État n’aura pas d’autre choix que de saisir les productions et de spolier celui qui est le propriétaire des terres.
Cela provoquera colère et mesures de rétorsions déjà prévisibles 10 ans à l’avance.
En conclusion, il faut impérativement changer les lois.
L’alimentation est trop stratégique pour répondre aux règles classiques du libre-échange
Il faut donc être Français pour acheter des terres.
Il faut donc être résident fiscal en France et y payer ses impôts pour acheter des terres.
Celui qui achète plus de 10 hectares doit obligatoirement exploiter la terre et en tirer l’essentiel de ses revenus.
Toute transaction sur une exploitation, qu’elle soit partielle ou totale, portant sur des parts sociales ou du foncier en direct doit être validée par la SAFER.
La SAFER doivent être dotées des fonds suffisants pour préempter les terres à chaque fois qu’elles seront dans des mains étrangères.
En un mot, aucun étranger, aucune société étrangère ne doit pouvoir avoir le droit d’acheter des terres en France.
Ne pas le comprendre aujourd’hui et ne pas préparer notre nation aujourd’hui à le faire, c’est encore un exemple cruel de la connerie insondable de nos élites qui ne verraient pas un éléphant dans la Dordogne, comme on disait chez ma grand-mère !
En ne faisant rien, nous préparons les conditions de notre propre famine. Alors à vos plumes !!
Alors mes chères impertinentes, mes chers impertinents, faites passer cet article et écrivez à l’Élysée et à Matignon pour que, là-haut, la lumière puisse s’allumer, et vite !
Enfin, certains vous diront que ce n’est pas possible en raison des lois, de la mondialisation, du libre-échange !
Mes amis, en dehors de toute idéologie, si le libre-échange et la mondialisation c’est crever de faim, alors peut-être vous souviendrez-vous qu’il fut un temps, pas si lointain, où notre pays disposait de ce que l’on appelait sa souveraineté. Une idée qui consiste à dire et proclamer (ce qu’il y a d’ailleurs d’écrit dans notre constitution) que nous avons le droit de décider de notre destin.
Alors quand vous aurez faim, peut-être que le peuple se souviendra de ce temps où il pouvait décider ce qui était bon pour lui, et il est bon de pouvoir manger à sa faim, croyez-moi.
Vive la France.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles Sannat
24/11/2017N.B. : « Insolentiae » signifie « impertinence » en latin.
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Source : INSOLENTIAE du 24/11/2017 -
OBAMACRON
Le billet de Patrick ParmentGuignol est donc venu à Paris ! Pardon, l’ex-président des Etats-Unis qui avoue que l’Amérique adore la France. Et pour cause… depuis le temps qu’elle la saigne. Barack Obama donc, pour 400 000 dollars a fait le déplacement à Paris où l’agence qui l’a invité avait retenu rien moins que la Maison de la radio, Quai Branly, pour que l’afro-américain s’exprime. Au final, un tissu de banalités voire de lapalissades.
Obama a abordé trois thèmes : l’économie, le changement climatique et le terrorisme. Et ce devant un parterre qui comptait des ministres, des politiques et des chefs d’entreprise. Et non des moindres, tel Stéphane Richard, patron d’Orange, qui a réglé l’addition. 400 000 dollars pour entendre un tissu de banalités, avouez que ça fait chère la séance de masochisme. Mais que ne ferait-on pas pour voir le sourire béat de Jack Lang, Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo et consorts.
Pour commencer, on rappellera les propos de François Mitterrand, « avec l’Amérique nous sommes en guerre ». Sur deux fronts au moins. Culturel où l’on est envahi par la musique et le cinéma américains qui véhiculent des valeurs qui ne sont pas toujours les nôtres. En économie surtout, où les Américains sont prêts à tous les coups bas pour éliminer les entreprises françaises des marchés convoités ou nous couper l’herbe sous le pied comme avec Peugeot en Iran. Sans compter le racket bancaire. Enfin, une économie réelle qui « profite à tous » passe nécessairement par l’éradication du capitalisme financier et boursier. Nous sommes loin du compte et les gogos dans la salle ont becqueté ça tout cru avec le sourire béat de l’idiot du village. Le seul à réellement se marrer, c’est Obama.
Deuxième thème abordé, le réchauffement climatique. Il y a beaucoup à dire sur le sujet. Mais plutôt que de s’en prendre au sempiternel climat – contre lequel on ne peut pas grand-chose – on ferait mieux de se concentrer sur les énergies renouvelables et les solutions dont on dispose afin d’arrêter de détruire tous nos écosystèmes, notre faune et notre flore. De tout cela, Obama n’a soufflé mot.
Troisième thème enfin : le terrorisme. Alors là, on se marre franchement. Car ce sont les Etats-Unis et leurs désastreuses interventions en Afghanistan et au Moyen Orient qui ont déclenché les vagues terroristes dont Europe fait trop souvent les frais, ce qui n’aura échappé à personne. Je ne parle même pas des dommages collatéraux du conflit israélo-palestinien. Pas plus que du financement des Frères musulmans par la CIA depuis des décennies. On pourrait ajouter la vassalisation de l’Arabie saoudite qui finance les différents mouvements terroristes et à la pointe du combat contre Bachar al-Assad en Syrie. J’en passe et des meilleurs. Si l’on doit dresser un rapide bilan, l’Europe n’a rien à gagner d’une amitié avec l’Amérique. A moins d’être aveugle, on se demande bien ce qu’un Macron et un Obama ont pu à se raconter, vu que l’un n’est plus aux manettes et que l’autre, mis à part un coup de pub, n’a rien à y gagner.
Le seul dans cette affaire qui a fait une bonne opération, c’est bien Obama qui moyennant une somme illimitée de niaiseries pseudo géopolitiques et économico-délirantes a enflé une bande de guignols de 400 000 dollars ? Chapeau l’artiste !
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Omar Sy et les Rohingyias
Omar Sy fait encore des siennes et fonce tête baissée par solidarité religieuse, pour venir au secours des gentils Rohingyias. On remarquera son silence lors des massacres des Chrétiens d'Orient.
Des "gentils" qui tout de même, quand on regarde de plus près, sont des islamistes de fond et ont prouvé par leurs exactions, que ce ne sont pas des tendres. Entendons de que nous en dit le père Bernardo Cervellera, missionnaire, et directeur du site web AsiaNews.it : les Rohingyias arrivant au Bangladesh sont extrêmement violents avec les tribus en place et leur volent leurs terres. Nous savons et connaissons les méthodes tribales des "fous de dieu" ! Elles n'ont pas évolué depuis le 7 iém siècle.
Omar Sy se moque bien des réalités. Ce qu’il veut c’est se refaire une virginité après son épisode calamiteux face à Eric Zemmour. L’un hurlait, contestait, voulait interdire, et il s’est fait claquer le beignet d'un seul mot, par un homme qui n’a pas de leçons à recevoir. Devant l’hilarité générale, l’humoriste à deux balles a repris son avion pour Los Angeles, une ville dont on connait l’immense pauvreté, et faire la bise en passant à son grand ami Weinstein, le violeur de starlettes en devenir. Bref, plutôt que de se faire oublier, le voilà parti dans un combat contre la faim, la violence, la misère, etc. Il est à lui tout seul, le ridicule des « branquignoles » des "Restau du cœur" ! Il n’y a pas pire indécence que ces stars blindés de fric qui viennent racolés le populo pour lui soutirer trois francs six sous. Sans vergogne, ils viennent faire les fonds de poches de ceux qui sont racketté par l’état, jusqu’en juillet de chaque année, sans compter la TVA, tandis qu’eux, ont planqué leurs économies en Suisse ou dans des paradis fiscaux.
Omar Sy qui se croit protégé par le titre de « personnalité préférée » des Français compte faire un tabac. Il devrait se douter que ce titre est bidon, et qu’il est octroyé comme d’habitude, par une flopée de bobos gauchistes qui aiment dire que le talent est exotique ! Avant c'était Noah, aujourd'hui c'est Omar Sy, et demain il y aura un Rachid quelque chose. Cette engeance qui ne vit pas dans les cités de Trappes et d’ailleurs, adore caresser ces petits "fauves" des cités. Rapidement mis en laisse par les producteurs, le fric et la popularité. Qu’ils se mettent à mordre la main de leur maître, et c’est le chenil direct, ou la poubelle des stars !
Qui sont les islamistes Rohingyias, ce sont des adorateurs d’Allah, détestant l’égalité des sexes, refusant d’octroyer aux femmes le droit de vivre libre et égale en droits ? Nous avons les mêmes à la maison France. D’après l’institut Montaigne, nous en aurions 28% qui refusent les lois de la République et veulent la Charia. C’est avec ces gens-là qu’il nous faudrait avoir de la compassion ? Désolé, mais je ne marche pas dans la combine des ONG pleureuses et avides de subventions, et encore moins dans le discours d’Omar Sy qui, par solidarité religieuse, en tant que musulman, seconde en quelque sorte le Pape François. Ce dernier, contrairement à Omar Sy, a sûrement oublié que son boulot était d’abord d’apporter la bonne parole et d’évangéliser les peuples, y compris de l'islam, plutôt que venir en aide à celui qui rêve d’occuper son siège à Rome.
D’autant plus que, à l’origine, le Pape souhaitait se rendre en Inde mais le Premier ministre du deuxième pays le plus peuplé de la planète n’a pas répondu à sa demande. Alors son choix s’est posé sur les pays voisins. Où comment ne pas passer pour un idiot. Les autorités Hindous n’en ont rien à faire de ses discours sur l’aide aux pauvres musulmans.
Une fois en Birmanie, il s’agira dit-on, de façon diplomatique, de faire un maximum pour que la loi birmane sur la laïcité soit respectée. Ce qui doit faire grincer les dents de certains Catholiques en mémoire des exactions commises en 1905 par la République Française. De quoi se mêle ce Pape ?
Mais en arrière plan, les Rohingyias auraient du succès grâce au coup de pouce des USA avides de faire des affaires. Les USA sont de véritables prédateurs. Je ne vais pas me faire des amis, mais sincèrement, non seulement ils encerclent la Russie par des bases militaires, cherchent des noises à la Chine et maintenant interviennent sur des affaires intérieures qui ne les concernent pas. Que nous dit le père Bernardo Cervellera qui vit dans ces pays, et connaît bien les tenants et les aboutissants ! Il évoque une question géopolitique majeure entre la Chine et les États-Unis. En effet dans l’État d’Arakan (ouest du Myanmar), l’armée birmane et la Chine ont décidé la construction d’un port en eaux profondes et d’une autoroute allant vers Kunming en Chine, accompagnés d’un gazoduc et d’un oléoduc. Les États-Unis voient cela d’un très mauvais œil.
Voilà dans quoi ce sont fourrés les ONG et le pitoyable Omar Sy. Les unes pour se refaire une santé à travers les dons, et l’autre idiot utile d'humoriste, pour se refaire une virginité d’humaniste.
Gérard Brazon
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