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international - Page 909

  • Quel monde après les sanctions contre la Russie ?

    L'institut pour la démocratie et la coopération, dont nous avons déjà plusieurs fois relaté les activités de soutien aux combats pour la vie et aux causes chrétiennes (ici et , et  par exemple), communique:

    Sanctions, traité transatlantique, crise de confiance ... 

    Quelles nouvelles règles pour le commerce

    et les relations internationales? 

     mercredi 20 mai 2015 de 9h à 18h

    Salle de l’Horticulture 84 rue de Grenelle, Paris 7e.

    Les détails du programme et la liste des intervenants, ainsi que les modalités d'inscription, sont sur ce site.

    Paula Corbulon

  • USA : la vie des Noirs compte, celle des Blancs n’intéresse personne

    La police de Bardstown (Kentucky, Etats-Unis) a tenu une conférence de presse pour revenir sur l’incident pendant lequel un jeune Blanc de 25 ans, John Kennedy Fenwick, a été grièvement blessé par la police. Alors que les journalistes demandaient si la police craignait la réaction de la communauté, le shérif a simplement répondu que la police était soulagée que la victime soit blanche. Cette déclaration se situe après 12’30.

    « Nous ne voulons pas de troubles. Nous sommes heureux qu’il soit Blanc, et que nous n’ayons pas à nous soucier de cela » a déclaré le shérif de Nelson County, Ed Mattingly.

     

    John Kennedy Fenwick blessé par la police : le shérif « heureux qu’il soit Blanc » : cela limite le risque d’émeutes

    « Nous ne voulons pas de répercussions ou de violence dans cette communauté simplement parce que les gens auraient été mal informés. Je pense que le public doit savoir comment fonctionne le système de justice pénale et ce que les policiers ont le droit de faire  », a-t-il aussitôt précisé. Mais il avait déjà dit l’essentiel : il est très peu probable que la communauté blanche se déchaîne violemment contre la police à cause de cet incident.

    Le jeune John Kennedy Fenwick était au volant d’une camionnette volée lorsqu’il a été pris en chasse par la police. Celle-ci affirme qu’il a volontairement percuté une voiture des forces de l’ordre en faisant marche arrière au moment où il était rattrapé et qu’un officier était en train d’en descendre, continuant d’accélérer malgré les coups de feu de la police qui l’ont blessé. Repartant vers l’avant, il a lancé sa voiture à forte vitesse, percutant une autre voiture de police qui s’est aussitôt enflammée. Plus loin un policier d’une troisième équipe qui avait réussi à immobiliser sa voiture a alors tenté d’en sortir le jeune homme, mais John Kennedy Fenwick, assure-t-il, a cherché à le désarmer : c’est alors que le policier lui a tiré dessus. La victime a été conduite à l’hôpital dans un état critique mais il devait survivre à ses blessures.

    Si la vie des Noirs compte, celle des Blancs ne semble intéresser personne

    Pendant le week-end, la famille du jeune homme a pris contact avec un avocat et réclamé une évaluation mentale : selon elle, l’incident était lié à la santé mentale détériorée de John Kennedy Fenwick qui n’aurait rien d’un criminel violent.

    Quelles que soient les conditions de la mort d’un suspect provoquée par un policier, si la victime est noire, le tollé est immédiat et la campagne « Black lives matter » est immédiatement lancée sur les réseaux sociaux.

    Pour John Kennedy Fenwick, le silence des réseaux sociaux règne – même si Sputnik, média russe, prend un malin plaisir à déformer les faits pour faire croire à l’insupportable violence de la police américaine.

    « Nous sommes heureux qu’il soit Blanc », a osé l’officier de Bardstown, ce qui épingle bien la situation médiatique. Peut-on seulement imaginer les conséquences d’une telle déclaration à propos d’un Noir, quelle que soit la raison ?

    Depuis janvier 422 personnes tuées par la police aux Etats-Unis, plus de Noirs que de Blancs

    Depuis janvier 2015, selon killedbypolice.net, 423 personnes ont été tuées par la police.

    Entre 15 et 19 ans, les jeunes Noirs sont plus facilement victimes que les jeunes Blancs, mais la violence est aussi nettement plus forte parmi les premiers.

    Violence à laquelle s’ajoute le fait que les gros médias s’abstiennent d’informer correctement la population dans ce genre de situations. Ils ne relayent vraiment que les cas qu’il est possible d’instrumentaliser racialement.

    Source : Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/usa-la-vie-des-noirs-compte-celle-des-blancs-ninteresse-personne#more-37939

  • "L'idéal cosmopolite contemporain s'est complètement effondré"

    Le philosophe Jean-François Pradeau (1) publie "Gouverner avec le monde: Réflexions antiques sur la mondialisation" aux éditions Les Belles Lettres, où il montre combien il est nécessaire de connaître notre histoire pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Occasion pour La Tribune de l'interroger sur la mondialisation, le cosmopolitisme, la manière de penser et de vivre dans l'antiquité par rapport à notre époque, la démocratie, la politique, l'Union européenne ou encore l'enseignement du latin et du grec au moment où se prépare une réforme du collège.

    La Tribune. Dans votre livre, vous réhabilitez la notion de cosmopolitisme, en opérant un détour historique par l'Antiquité, car elle nous permettrait de mieux comprendre le phénomène actuel de la mondialisation. Pourquoi ?

    Jean-François Pradeau.- La raison en est double. Elle tient d'abord au fait que les questions philosophiques et politiques actuelles ont une histoire ancienne. Pour comprendre la mondialisation et les débats actuels sur la place des nations ou sur la construction européenne, il m'a semblé nécessaire d'en connaître les origines, qu'elles soient grecques, romaines ou européennes. Et là, lisant les anciens, on s'aperçoit que la notion de cosmopolitisme est centrale.

    L'autre raison est ensuite plus politique. Le cosmopolitisme est, depuis une quinzaine d'années, perçu négativement - c'est ce que résume le terme de « mondialisation », qui est employé en mauvaise part. Or, tous les mouvements d'émancipation, depuis les années 1950 jusqu'à la fin des années 1990 étaient cosmopolites, c'est-à-dire « internationalistes ». Il me semblait donc intéressant de comparer les différentes conceptions du cosmopolitisme dans l'Antiquité, en poursuivant par l'héritage monothéiste puis également en évoquant la conception moderne du cosmopolitisme, telle que l'expose notamment Kant au moment où la révolution française bouleverse l'Europe. C'est d'ailleurs par un chapitre sur Kant que commence mon ouvrage, avant de s'intéresser aux Présocratiques, aux Stoïciens, puis à Platon et enfin à Philon d'Alexandrie et à Saint Augustin.

    Dans l'Antiquité, ce sont les Stoïciens (2) qui accordent une place majeure au cosmopolitisme...

    En réalité, toute la pensée grecque ancienne est cosmopolite. Toutes les écoles philosophiques, des Présocratiques aux Stoïciens, en passant par Platon et Aristote, considèrent l'existence humaine et sociale dans la Cité comme un certain rapport au monde. Mais s'ils sont tous cosmopolites, ils le sont de manière différente.

    Ainsi, les Stoïciens pensent l'homme comme une partie du monde parce que chacun de nous est animé par la raison cosmique, ce « logos », qui désigne la raison chez les Grecs. La tradition platonicienne, elle, considère le monde comme la forme de vie la plus parfaite, la plus divine qui soit. Et selon Platon, c'est en imitant le monde, qui est un vivant parfait et divin, que l'homme et la Cité peuvent atteindre la perfection dont ils sont capables. Le présupposé commun est que l'homme est l'être qui a la capacité de penser le monde et de l'habiter pleinement, en connaissance de cause. C'est du reste très exactement l'objet de la philosophie, qui se présente comme une explication rationnelle de la totalité du réel. Sur le terrain éthique et politique, c'est toujours dans un tel rapport au monde que l'homme peut atteindre l'excellence, la « vertu » dont il est capable.

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  • Quand le boycott occidental de la Russie devient une consécration des « EurAsies » et des BRICS

    Les dirigeants nord-américains et européens n’ont pas participé au 70e anniversaire de la victoire, incapables qu’ils étaient à la fois de résister aux pressions américaines, de dépasser provisoirement leurs différends avec la Russie qui fut pourtant représentée en la personne de son président Vladimir Poutine à la 70e commémoration du Débarquement allié en Normandie en juin 2014.

    De nombreux journalistes, intellectuels et hommes politiques de par le monde ont vivement critiqué ce boycott… qui en dit long sur la nature profonde et l’orientation latente des chancelleries occidentales au regard des usages diplomatiques et de l’histoire la plus communément partagée. Toutefois, l’Amérique et l’Europe ont probablement commis une lourde faute que n’espérait guère Vladimir Poutine…

    « Les dirigeants de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique du sud, de plusieurs pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’anciennes républiques soviétiques (membres de l’Union eurasiatique et/ou de l’Organisation de Coopération de Shangaï) qui ont assisté à cette commémoration moscovite représentaient 50% du PIB mondial et les 4/5e de la population planétaire ».

    Afin de punir la Russie pour « l’annexion de velours » de la Crimée et pour son soutien aux séparatistes ukrainiens, le G8 avait décidé de redevenir le G7 après l’adoption d’un train de sanctions économiques. Lors du G20 en Australie, le président russe avait essuyé l’incivisme de dirigeants occidentaux comme le Canadien Harper, l’Australien Abbot, le Britannique Cameron et l’Américain Obama, et avait passé plus de temps avec ses homologues des pays émergents avant de quitter ce sommet plus tôt que prévu.

    Entretemps, la féroce diabolisation de la Russie par la communication stratégique (propagande ?) et l’influence (manipulation ?) des gouvernements et des médias occidentaux offrit aux BRICS un aperçu de ce qu’ils subiraient en cas de volte-face trop marquée contre la puissance dominante ou de contestation prolongée de l’ordre (ou du désordre) établi.

    En moins d’un an, le monde entier a vu une Russie qui multipliait les contrats et les alliances stratégiques, résistait solidement aux sanctions européennes et américaines et accélérait le développement du condominium économique et stratégique avec la Chine ; toutes deux forgeant ce projet très porteur qu’est la Nouvelle route de la soie, améliorant les synergies tous azimuts au sein des BRICS et augmentant considérablement leur attraction gravitationnelle grâce à la création de la New Development Bank (NDB) et de l’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB), big banks crées sous l’égide des BRICS et de la Chine.

    Pendant ce temps, les Etats-Unis et l’Union européenne s’enlisaient en Ukraine et Washington contemplait les dégâts de ses incohérences politiques et l’échec de ses projets : relation dégradée avec Israël, la Turquie et la Chine, soutien à des factions rebelles syriennes flirtant de près avec Daech et Al-Qaïda, effondrements simultanés de la Syrie, de l’Irak et de la Libye en proie à de féroces guerres civiles et envahies par des factions djihadistes, bombardement du Yémen par « l’OTAN arabe », mort dans l’oeuf du traité transpacifique (TTIP) face au rayonnement solaire de l’AIIB sur toute l’Asie, fin de la suprématie du dollar et des institutions de Bretton Woods…

    Victime secondaire du « cordon sanitaire autour de la Russie » (merci George Friedman alias Mr Stratfor), l’Union européenne n’a pu qu’assister impuissante à sa vassalisation complète aux intérêts américains et à son effacement progressif de la scène géopolitique. Fera-t-elle l’amer constat d’une divergence croissante des destins de part et d’autre de l’Atlantique ?

    Entre chaos stratégique et redistribution des cartes économiques, l’Amérique a hésité, louvoyé, accumulé les mauvaises décisions et multiplié les injonctions et les rappels à l’ordre auprès de ses alliés proches ou éloignés. Les maîtres mots de la politique étrangère américaine se résumaient à des sanctions, des interdictions, des boycotts, des pressions, des opérations militaires et des révolutions plus ou moins colorées. L’Amérique n’était plus perçue comme une force motrice mue par une vision porteuse mais comme une force d’inertie et/ou un facteur de risques systémiques.

    Les dirigeants de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique du sud, de plusieurs pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’anciennes républiques soviétiques (membres de l’Union eurasiatique et/ou de l’Organisation de Coopération de Shangaï) qui ont assisté à cette commémoration moscovite représentaient 50% du PIB mondial et les 4/5e de la population planétaire. Aux yeux des dirigeants américains et européens enfermés dans un canevas géocentrique, la Russie a été « isolée » et « bannie » de la communauté internationale.

    Obnubilées par la figure de Vladimir Poutine, leurrées par la « réinstallation d’un logiciel stratégique » datant de la guerre froide, les chancelleries occidentales sont d’autant plus obsédées par cette Russie présumée ou supposée qui, a fortiori, hérite de certains « codes » et de la personnalité morale de l’URSS mais a profondément évolué vers autre chose. Dès lors, Washington et Bruxelles s’enferment dans des  schémas imprégnés de naphtaline et perçoivent trop peu ou trop mal la nouvelle tectonique des plaques géoéconomiques et stratégiques qui s’opèrent à l’Est et au Sud… avec grand « E » et grand « S ».

    En réalité, cette grandiose commémoration de la victoire contre le nazisme fut aussi la consécration politique des BRICS et des Eurasies c’est-à-dire l’interconnexion imminente de l’Union eurasiatique et du condominium Chine-Russie. Elle marque officiellement le pivot réussi de la Russie vers les Asies en général et vers la Chine en particulier, et celui de la Chine vers les Eurasies. Cette consécration ne fut pas celle des Non-Alignés ou des Anti-Occident mais celle des pays qui veulent construire « autre chose » ou « quelque chose de plus ».

    Gardons-nous de toute uchronie et de toute confusion entre visibilité et réalité des faits, et imaginons un scénario dans lequel Obama, Merkel, Cameron, Hollande et compagnie auraient assisté à cette commémoration moscovite. Les journalistes et les analystes internationaux auraient focalisé sur les poncifs habituels de la relation Russie-US/UE, les dirigeants occidentaux auraient été en première ligne et leurs homologues BRICS et asiatiques auraient nettement moins bénéficié des projecteurs médiatiques, et le défilé des troupes indiennes et chinoises sur la Place Rouge n’aurait pas obtenu autant d’attention. En quelques mots, la présence des dirigeants occidentaux aurait sérieusement « parasité » la consécration tant politique que symbolique des Eurasies et des BRICS. Où sont donc les conseillers en communication de la Maison Blanche, de l’Elysée et du 10 Downing Street ?

    En commettant cette faute inespérée, l’Amérique et l’Europe ont offert à la Russie un piédestal inattendu sur la scène des Asies et des BRICS. Vladimir Poutine n’en demandait pas tant…

    Anna Markonova, 10/05/2015

    Source : TheoRisk
    https://plus.google.com/114116419452596586552/posts

    http://www.polemia.com/quand-le-boycott-occidental-de-la-russie-devient-une-consecration-des-eurasies-et-des-brics/

  • Rejet du fast track au Sénat : grâce aux américains, le TAFTA a du plomb dans l’aile

    Ce mardi 12 mai, les sénateurs américains ont refusé de donner l’autorité spéciale de négociation, ou « Fast Track Authority » au président Obama, mettant un sérieux bâton dans les roues du TAFTA. Il s’agit d’un véritable revers pour le président, forcé de s’allier aux républicains contre son propre parti. Hier, seul un sénateur démocrate a voté pour le fast track, tous les autres se sont opposés au texte. 
     
    Grâce à la très large alliance d’organisations de la société civile et de syndicats opposée à l’accord transpacifique (TPP) et à l’accord transatlantique (TAFTA), le débat sur les traités a véritablement décollé aux États-Unis ces dernières semaines. 
     
    La semaine dernière, le président Obama a choisi le siège de Nike pour s’adresser au congrès et l’exhorter à lui donner l’autorité spéciale de négociation. Tout un symbole. 
     
    L’accord transpacifique (TPP), bien plus avancé que le TAFTA, est au cœur des débats. L’opacité des négociations, les menaces sur l’emploi, l’ISDS, les dangers du chapitre propriété intellectuelle pour l’accès aux médicaments et pour les libertés sur internet ont cristallisé l’opposition au fast track. 
     
    Le projet de loi doit maintenant passer devant la chambre des représentants.
     

  • Première condamnation d’un terroriste Français pour actes commis à l’étranger

     

    Le djihadiste français Gilles Le Guen condamné à 8 ans de prison ferme

    Gilles Le Guen, 60 ans, avait été interpellé en avril 2013 par les forces françaises présentes à Tombouctou (Mali), dans le cadre de l’opération Serval, alors qu’il se trouvait dans un pick-up bourré d’explosifs. Remis aux autorités maliennes, il avait été extradé puis immédiatement arrêté à son retour en France. Il a écopé hier de 8 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir rejoint le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali de 2012 à 2013. Il était notamment apparu sur plusieurs vidéos de propagande de ce groupe.
    Cette condamnation est une grande première en France. Pour la première fois, un citoyen a ainsi pu être jugé et condamné pour des soupçons d’actes terroristes à l’étranger ou pour y être parti s’entraîner, comme le permet une loi votée fin 2012.

    http://fr.novopress.info/

  • L’Etat islamique lance un appel international au djihad

    On le donnait pour mort, à tout le moins grièvement blessé : le voilà qui réapparaît. Dans un message audio qui paraît authentique, Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’Etat islamique et calife auto-proclamé, appelle les musulmans à rejoindre l’Etat islamique, ou, au minimum, à se battre pour la cause dans tous les pays où ils se trouvent, ce qui constitue ni plus ni moins qu’un appel universel au djihad.

    Alors que l’Etat islamique menace l’antique cité syrienne de Palmyre (et ses inestimables trésors artistiques), qu’il étend son emprise jusqu’au Sahel (où le mouvement armé Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, vient de lui prêter allégeance), qu’il poursuit ses massacres au Pakistan, que ses séides menaces de mener également une « guerre électronique » dont ils sont bien incapables, Abou Bakr al-Baghdadi vient de lancer un appel à l’ensemble des musulmans du monde.

    Le djihad dans tous les pays, dans le monde entier
    « Nous appelons chaque musulman dans n’importe quel endroit à émigrer dans l’État islamique ou combattre sur sa terre où qu’il soit », déclare-t-il au cours d’un message d’une trentaine de minutes. Un appel qui n’est pas un simple conseil, mais bien une obligation.
    « L’islam n’a jamais été la religion de la paix, l’islam est la religion de la guerre », continue-t-il. « N’est-il pas venu pour vous le temps de savoir qu’il n’y a ni puissance, ni honneur, ni sécurité ni droit si ce n’est à l’ombre du califat ? (…) Revenez sur vos terres, restez dans vos maisons et tournez-vous, après Allah, vers vos frères de l’État islamique. »

    Islam ou Etat islamique : quelle distinction ?
    Pendant ce temps-là, en Europe, et notamment ensemble, on nous vante le « vivre ensemble », selon la logorrhée maçonnique d’une époque déboussolée. On en pourrait citer bien des exemples. L’un des derniers en date est celui donné par le Conseil des conférences épiscopales d’Europe, qui vient de tenir, ces derniers jours, une rencontre en Suisse sur le dialogue avec l’islam, au terme de laquelle le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, a voulu témoigné du « dialogue de vie » entre chrétiens et musulmans.

    Tout en constatant, néanmoins, un certain radicalisme islamique qui prend diverses formes, pacifiques ou violentes, chez certains musulmans désorientés par la modernité et la culture européenne sécularisée.

    Deux questions simples, Eminence ! Peut-on chanter les louanges de la laïcité à la française, et pleurer une culture européenne sécularisée ? Et à quoi pourrait bien ressembler le dialogue avec l’islam, si les catholiques s’avouaient autant catholiques que les musulmans se confessent musulmans ?

    Source

    http://www.contre-info.com/letat-islamique-lance-un-appel-international-au-djihad#more-37933

  • Commission des affaires européennes à l’Assemblée Nationale : audition de Benoît Cœuré

    La question de Bruno Gollnisch devant la commissions des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale recevait en audition M. Benoît Coœuré, membre directoire de la Banque centrale européenne, mercredi 13 mai 2015.