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international - Page 908

  • Pour l’Empire, la finalité c’est le chaos, pas la victoire

    Peter Kœnig, économiste et analyste géopolitique, ancien cadre de la Banque Mondiale.

    « Une fois de plus, un pays “libéré” par les Occidentaux bascule inéluctablement dans le chaos. » Global Research

    Ce pourrait être n’importe lequel de ces pays à feu et à sang où Washington et ses séides d’Europe de l’Ouest et de l’Est ont semé la guerre – spirale sans fin de chaos, de ruine et de mort – et la soumission.

    « M. Hollande sait pertinemment que ses chasseurs bombardiers servent en réalité les intérêts du Parrain pour semer davantage de chaos et de destruction dans toute la région, davantage de mort, davantage de misère, davantage d’esclavage – davantage de réfugiés sombrant en Méditerranée – et davantage encore de ce chaos sans fin. »

    Le cœur même du problème : en réalité, la stratégie de Washington et de l’OTAN n’est pas de gagner la guerre ou le conflit mais de créer et maintenir les conditions d’un chaos permanent. Un moyen imparable de contrôler à la fois les populations, les nations et les ressources, et de garantir à l’Ouest une demande permanente de troupes et de matériel militaire – aux États-Unis, le complexe militaro-industriel et les industries et services connexes représentent à eux seuls plus de 50% du PIB. Par définition, un pays en pleine débâcle ou en plein chaos est en banqueroute et manque toujours d’argent – l’argent des conditions drastiques, l’argent de l’austérité, celui que dispensent le FMI, la Banque Mondiale et d’autres « institutions de développement » aussi sinistrement notoires, entre autres usuriers. Un argent synonyme d’esclavage, a fortiori lorsque accordé à des dirigeants corrompus qui se fichent pas mal de leur peuple.

    Et c’est ça qui est visé, pas autre chose, au Yémen, en Ukraine, en Syrie, en Irak, au Soudan, en Centrafrique, en Libye… et n’importe où ailleurs. Peu importe qui se bat contre qui. EI / Isil / IS / Daish / Daesh / Al-Qaeda, quelque nom d’organisation de tueurs mercenaires qu’on veuille ajouter à la liste, c’est autant d’étiquettes pour noyer le poisson. On peut aussi bien y ajouter Blackwater, Xe, Academi et tous les autres noms utilisés successivement pour mieux brouiller les pistes. Les prostituées de l’Empire anglo-saxon sioniste, les prostituées de bas étage, à côté des prostituées de luxe que sont l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahreïn et les autres États du Golfe ; avec en plus la France et l’Angleterre bien sûr.

    François Hollande venait à peine de signer pour plusieurs millions d’Euros de contrat, rien qu’avec le Qatar, pour la vente de 24 chasseurs bombardiers Rafale, qu’il repartait aussitôt pour Riyad pour discuter avec le roi Salman de la vente de nouveaux Rafales. Les affaires vont bien ! Et puis c’est bien pratique pour « éradiquer » des ennemis fabriqués de toutes pièces ; et aussi pour pouvoir prendre part au sommet du Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) le 5 mai. Sujet des discussions au sommet : les « crises » de la région, notamment au Yémen, créées par l’Occident dans l’intérêt de Washington (et de ses maîtres sionistes) et imputées aux « rebelles », qui se battent simplement pour un gouvernement plus juste.

    L’Occident a inventé tout un vocabulaire à vous rendre malade. C’est comme un virus qu’on vous inocule dans le cerveau – du moins ce qu’il en reste – au point qu’on en devient incapable de se rappeler ce que les mots veulent dire réellement. On les répète tels quels et on prend le tout pour argent comptant. Après tout, les médias de masse vous les enfoncent jusqu’aux tripes du matin au soir. Quand des gens se battent pour leur liberté, pour leur survie, contre des régimes oppresseurs, ce sont des « terroristes », des « rebelles ». Les réfugiés d’Afrique qui fuient les pays frappés par les conflits infligés par Washington – réfugiés dont plus de 4 000 ont déjà péri en mer cette année en tentant d’aller chercher « une vie meilleure » de l’autre côté de la Méditerranée – sont commodément rebaptisés « immigrants » [euphémisme d’usage pour éluder le statut de réfugié]. Généralement on précise « immigrants illégaux » pour enfoncer le clou. Les immigrants sont autant de mendiants ; les immigrants illégaux, du gibier de potence ! Tout ça n’a rien à voir avec le chaos et l’horreur économique où les Occidentaux ont plongé leurs pays. Tiens donc ! Honte à toi Bruxelles !

    A propos de chaos, M. Hollande sait pertinemment que ses chasseurs bombardiers servent en réalité les intérêts du Parrain pour semer davantage de chaos et de destruction dans toute la région, davantage de mort, davantage de misère, davantage d’esclavage – davantage de réfugiés sombrant en Méditerranée – et davantage encore de ce chaos sans fin, de gens à la limite de la survie, de gens qui n’ont plus les moyens de se battre pour défendre leur pays, leurs ressources, leur liberté, car ils doivent avant tout se battre pour leur propre survie, pour la survie de leurs enfants ou celle de leur famille. Tu parles d’un empire !

    Non, franchement, quand quelqu’un vend à d’autres pays des chasseurs bombardiers ou n’importe quel type de machine à tuer, en sachant pertinemment que ces armes servent à tuer des gens, à détruire des pays, est-ce que ce type n’est pas un criminel contre l’humanité ? C’est pas un criminel de guerre de la pire espèce ?

    Hollande […] est un parfait larbin, persuadé qu’au bout du compte quelques miettes du butin de ce pillage énorme finiront par tomber dans son assiette et qu’il pourra un jour nager avec ses maitres dans un paradisiaque océan de lait et de miel. Pense-t-il vraiment sauver l’économie de son illustre pays, qui produisait jadis des Victor Hugo, des Balzac, des Stendhal et autres Dumas, en vendant des machines à tuer aux autres séides de l’Empire ? Est-ce que ça l’intéresse que 83% de son électorat le méprise ?

    Semer le désordre, le chaos et la ruine, c’est tout ce que Washington et ses vassaux savent faire. C’est pasgagner des guerres qu’ils veulent, ce qu’ils veulent c’est le chaos éternel et la ruine, des populations faciles à écraser. Ils appellent ça « full spectrum dominance » [domination totale ou dans tous les domaines].

    Et comme l’armée américaine et son « big brother » (ou big sister) l’OTAN ne peuvent pas être partout, ne veulent pas qu’on les voie partout, ils se payent des tueurs. Washington invente et crée, puis finance avec son intarissable flot d’argent les ISIS, Daesh ou Al-Qaeda – et le répertoire de s’élargir au bon vouloir du maitre – afin qu’ils combattent pour elle, qu’ils tuent pour elle, pour produire chaos et « false flags » [opérations dites « sous fausse bannière », ou pseudo-ennemis qui servent nos intérêts], de sorte qu’au final, l’OTAN et le Pentagone, son bulldozer, puissent intervenir et prétendre « détruire » ces mercenaires qu’ils ont eux-mêmes créés depuis le début. Jamais les médias ne vous diront la vérité là-dessus.

    Ils vous mettent dans la tête que les Houtis – secte shiite humanitaire de gauche – et les sunnites s’entretuent au Yémen pour le pouvoir ; que les Saoudiens et leur coalition de monarques ne font que libérer le Yémen d’une bande de terroristes ; que les Houtis ont le soutien de l’Iran (majoritairement shiite) – affirmation récemment démentie avec véhémence par un responsable de l’ONU – et que les Houtis doivent donc être brisés. Une bonne occasion de plus pour Washington de tout faire retomber sur le dos de l’Iran ! Et une fois les Houtis asservis et décimés en nombre suffisant, un président fantoche sera mis en place, comme l’ex-président Saleh ou son successeur Hadi, de façon que Washington puisse indéfiniment verser de l’huile sur le feu et oppresser la population du pays, pour garder un accès illimité au port stratégique d’Aden – et au Golfe d’Aden.

    Même chose pour l’Ukraine : est-ce que Daesh, ISIL, ISIS, Al-Qaïda ou quelque nom qu’on veuille lui donner est présent en Ukraine ? Je vous le donne en mille, sous les ordres de la CIA et de quelque 6 000 militaires américains – envoyés comme instructeurs uniquement, bien sûr. Ils forment les troupes de Kiev à la meilleure manière d’exterminer rapidement leurs propres frères, dans le Donbass. Ils les entrainent à y enraciner le chaos. Et si les soldats refusent d’être formés à tuer leurs frères, le régime nazi de Kiev les fusillera comme traîtres. Point final ! C’est tellement simple. Comme ça, personne ne résiste.

    Et à présent les « conseillers » militaires américains et la CIA, avec l’aide de leurs tueurs professionnels (les Nazis de Kiev, ISIS/Daesh/Al-Qaeda, peu importe) accumulent les provocations pour embarquer Poutine dans une vraie guerre – autant que possible une Troisième guerre mondiale. Si ! La troisième en moins de cent ans, tout à fait susceptible de dévaster l’Europe et peut-être même le monde entier. Jusqu’ici, le monde était passé à côté d’un tel désastre, principalement grâce à la sage stratégie de non-confrontation des Russes.

    De fait, c’est clair, ISIS/Daesh/Al-Qaïda est en Ukraine. Ils sont partout où l’Empire exige qu’ils soient présents. C’est à ça qu’on les paye. Un vrai boulot de prostituées. Des prostituées spécialement conçues pour ça ; et bien payées en plus. Ici, l’idéologie n’est qu’une feuille de vigne bien commode pour les médias – comme ça nous pouvons tous nous convaincre qu’en fait, ce sont les Musulmans qui sont pourris – et certains plus que d’autres. L’Occident doit les combattre car ils représentent un danger énorme et imminent pour nos libertés, pour notre liberté, pour nos démocraties – et en particulier pour les valeurs néolibérales de notre économie de marché version tout est gratuit.

    Parce que c’est ça l’ultime finalité : l’humain comme simple élément de fonctionnement du marché, jetable, réductible à autant de chair à canon, exterminable en masse avec des OGM empoisonnés, des drones, des bombes, des famines créées artificiellement, de sorte qu’en fin de compte les survivants soient réduits au servage, aux mains d’une élite extrêmement réduite, qui contrôle les quatre coins du globe et TOUTES ses ressources, pour maintenir le standing de gens exceptionnels – mais oui, la nation exceptionnelle finira elle-même par se réduire à une poignée de personnes exceptionnelles vautrées dans l’opulence.

    Rappelez-vous cette phrase abjecte d’Henry Kissinger (la vision de l’un des plus épouvantables criminels de guerre encore vivant aujourd’hui), Prix Nobel de la Paix, lui aussi d’ailleurs (sic) : « Qui contrôle les réserves de nourriture contrôle les peuples ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. »

    Ces mots sonnent chaque jour plus vrai. Mais seulement tant que nous le permettons ; tant que nous, le peuple, nous les 99,999% des habitants du globe, nous acceptons qu’il en soit ainsi.

    Peter Koenig, Global Research 6/05/2015

    Article original en anglais : Chaos – not Victory – is the Empire’s « Name of the Game », Global Research, 06 mai 2015

    Traduction : Dominique Arias

    Source : Mondialisation.ca

    Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Ancien cadre de la Banque Mondiale, il a travaillé dans le monde entier comme le domaine de l’environnement et des ressources en eau. Il écrit régulièrement pourGlobal Research, ICH, RT, Sputnik News, The Voice of Russia, Ria Novosti, TeleSur, The Vineyard of the Staker Blog, entre autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed – ouvrage de fiction à partir de faits réels et sur 30 ans d’expérience de la Banque Mondiale autour du monde.

    http://www.polemia.com/pour-lempire-la-finalite-cest-le-chaos-pas-la-victoire/

  • Journal US: déçue par l'Occident, la Géorgie se tourne vers Moscou

    La tendance de l'Occident à se désintéresser de la Géorgie après le départ du président Saakachvili pousse les Géorgiens à envisager la possibilité d'une normalisation des relations avec Moscou.

    L'Union européenne se montre de moins en moins disposée à accueillir la Géorgie, ce qui provoque la déception des Géorgiens et les pousse à envisager la possibilité d'une réconciliation avec la Russie, rapporte le Financial Times. 

    Lors du sommet de l'Otan tenu en septembre dernier à Cardiff, l'Alliance n'a pas proposé à la Géorgie le plan d'action pour l'adhésion (MAP). L'Union européenne n'a pas non plus allégé le régime des visas avec la Géorgie. Bref, les habitants de ce pays du Caucase n'ont jusqu'à présent obtenu aucun des nombreux avantages promis par l'Occident.

    "La politique internationale m'a appris que plus un pays est petit, moins il a droit à la déception", a déclaré au journal le président du parlement géorgien David Usupashvili. "Nous devons rayer le mot «déception» de notre vocabulaire", a-t-il ajouté.

    Ce sentiment est pourtant celui que les Géorgiens éprouvent actuellement et qui crée un terrain propice au renforcement de l'influence russe, constate le Financial Times.

    "Une carotte, c'est ce que nous demandons à l'Occident. Or, nous avons le sentiment de faire tout notre possible, mais de ne rien obtenir en échange, alors que la Russie est là", affirme Eka Metreveli, expert de la Fondation géorgienne pour les études stratégiques et internationales.

    L'Institut national démocratique pour les Affaires internationales des Etats-Unis (NDI) a publié un sondage selon lequel 31% des Géorgiens, soit deux fois plus qu'il y a un an, souhaitent l'adhésion de leur pays à l'Union eurasiatique (Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Arménie et Kirghizstan).

    Selon le Financial Times, le conflit en Ukraine a modifié l'attitude des Géorgiens envers la Russie.

    "De nombreux Géorgiens considèrent l'Europe comme faible et indécise. Quant à Poutine, il donne l'impression d'être un homme fort qui parvient toujours à ses fins. Alors, les gens se demandent: l'Europe, quels avantages peut-elle nous offrir? N'est-il pas idiot de résister tellement à la Russie?", estime l'analyste politique Ghia Nodia.

    Le désir de renouer avec Moscou a été stimulé par la victoire de la coalition "Rêve géorgien" aux élections législatives de 2012. Tout en optant pour l'intégration européenne, cette formation politique cherche également à normaliser les relations avec la Russie.

    Avec la levée par Moscou de l'embargo sur les importations géorgiennes, les agriculteurs de ce pays ont compris que le marché russe était plus prometteur que celui de l'UE.

    Les experts géorgiens soulignent également le renforcement des groupes politiques pro-russes tels que le Choix eurasiatique de la Géorgie. Il s'agit d'une coalition d'organisations non gouvernementales qui compte environ 16.000 membres.

    D'après les analystes politiques, les partis pro-russes ne gagneront visiblement pas les élections législatives de 2016, mais ils pourront former une minorité suffisante pour empêcher les partis pro-occidentaux de prendre le contrôle du parlement.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150518/1016129650.html#ixzz3aZiq4Sma

  • L’Ukrainien Iatseniouk reconnaît que son gouvernement perpétue un génocide dans le Donbass

    Source : News 360X (pour la traduction)
    Sur les marches de Matignon , après sa rencontre avec Manuel Valls, Iatseniouk reconnaît que son gouvernement commet un génocide. Après la visite de Hollande chez le dictateur Castro, voici le génocidaire Iatseniouk en visite chez le Premier Ministre. Vous savez, ce Monsieur si prompt à faire la morale…

    Dans la cour de Matignon, après sa rencontre avec Valls le 13 mai :
    1) Frédéric Saillot pour Eurasie Express (en anglais) :
    – M. Iatseniouk, quand allez-vous cesser le génocide dans le Donbass ?
    – Quand Poutine se retirera, remplira l’accord de Minsk, cessera de violer la loi internationale… et quand la Russie sera traduite en justice
    – Vous avez déjà tué de 6 à 10 000 personnes, allez-vous continuer ?
    – C’est terrible, Poutine met en oeuvre une politique nationaliste d’extrême-droite (sic), il a tué des Ukrainiens innocents et annexé illégalement la Crimée…
    – C’est vous qui avez tué des Ukrainiens innocents… de 6 à 10 000 civils.

    2) Un journaliste français (en anglais) :
    – Que pensez-vous des pourparlers entre Américains et Russes hier à Sotchi ?
    – Je n’ai rien vu à ce sujet sur CNN. Mon message est que Sotchi n’est pas la meilleure station balnéaire au monde… Les Etats-Unis sont efficaces et nous comptons sur leur soutien pour obliger la Russie à réaliser les accords de Minsk et à retirer ses forces

    3) A une question de RFI (en russe) :
    – L’actuelle concentration des forces soulève la question des chances (sic) d’une reprise des combats et celle des devoirs de l’ensemble du monde libre : arrêter la Russie et l’obliger à respecter les accords de Minsk qu’elle a également signés.

    http://fr.novopress.info/187745/lukrainien-iatseniouk-reconnait-gouvernement-perpetue-genocide-donbass/

  • Politique & Eco n°43 - Ivan Blot et la conférence internatIOnale de Valdaï

  • L’État islamique a-t-il perdu la tête?

    Ex: http://www.noterror.eu

    Le « Conseil de la Choura » de l’EI réfléchirait à nommer un chef temporaire pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi, qui aurait été très grièvement blessé lors d’une frappe américaine en mars dernier. Une guerre des chefs fait rage au sein de Daesh, et elle pourrait nuire au califat autoproclamé.

    Selon des transfuges de Daesh, le « Conseil de la Choura » de l’État islamique réfléchirait à nommer un chef temporaire pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi, qui aurait été très grièvement blessé lors d’une frappe américaine en mars dernier. Comment l’Etat islamique s’organise-t-il dans ces conditions ? Est-il ralenti ?

    Il faut rester prudent. Pour l’instant, aucune confirmation de la mise hors de combat d’Al-Bagdhadi n’est parvenue aux autorités ni aux médias. Nous sommes donc dans le domaine des rumeurs. Ce qui peut aller dans ce sens, c’est qu’aucune déclaration affirmant que le « calife » est bien opérationnel n’est venue contredire ces mêmes rumeurs. Sur le terrain, Daech piétine en Syrie depuis la bataille de Kobané mais grignote du terrain en Irak, particulièrement dans la province d’Al-Anbar. Il est donc impossible pour l’instant de tirer des leçons sur une absence éventuelle du « commandant suprême ».

    Une poussée à l’international est aussi sensible, notamment dans le Sinaï, en Libye et en Tunisie. Il convient de rester très prudent dans les pronostics avancés.

    Deux Irakiens et un Syrien seraient en concurrence pour ce poste, selon les mêmes sources. Peut-on s’attendre à une guerre des chefs ?

    Le problème réside dans le fait qu’Al-Bagdhadi n’a pas désigné de successeur (comme l’a fait Al-Zawahiri au sein d’Al-Qaida en désignant de facto l »émir d’Al-Qaida dans la Péninsule Arabique -AQPA-). Il y a donc un certain nombre de prétendants. Il est probable qu’une guerre des candidatures aura lieu. Techniquement, c’est à la « choura » (le conseil consultatif fort de neuf membres) de désigner un successeur.

    Qui est le plus susceptible de l’emporter dans ces luttes d’influence ?

    Là aussi, rien n’est certain. Les Américains semblent placer Abd al-Rahman Mustafa al-Qaduli, un ancien professeur de physique irakien en bonne place : d’où la mise à prix de sa tête pour sept millions de dollars depuis quelques jours. Cet individu était jusqu’alors peu connu.

    On parlait plutôt d’Abou Ali al-Anbari, un ancien major-général irakien responsable du front syrien de Daech ou d’Abou Muslim al-Turkmani, responsable du front irakien. Abou Luqman Ali Moussa al-Hawikh, le « gouverneur » de Raqqa, la « capitale » de l’État Islamique est aussi évoqué. Il peut en sortir d’autres de la besace.

    Quelles peuvent en être les conséquences pour l’organisation ?

    Certains chefs locaux risquent de vouloir retrouver leur indépendance.

    Il ne faut pas penser que la situation est simple pour Daech qui fonctionne grâce à de multiples alliances conclues avec des tribus et d’anciens cadres du parti Baas irakien. Cette unité est volatile. Cela pourrait conduire à une dislocation du « noyau » de l’État Islamique établi à cheval sur l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak. Cela dit, rien ne dit que Daech est « touché au cœur ». Il faut attendre la suite.

    Personnellement, je pense que si al-Baghdadi était mort, il y aurait eu une revendication proclamant qu’il avait rejoint les « martyrs de la cause ». Il est peut être que blessé comme le laisse prétendre la rumeur. Les affaires courantes sont alors réglées par la choura.

    Viendra le moment où la nomination d’un remplaçant, même temporaire, sera rendue obligatoire car les activistes islamiques ont besoin d’un chef qui les guide et leur sert d’exemple. Attendons la suite.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/etat-islamique-t-perdu-tete-guerre-qui-se-profile-entre-irakiens-et-syriens-pour-remplacer-al-baghdadi-alain-rodier-2140400.html

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • De retour du djihad, il vit des allocations handicapé

    Dans l’édition du Point du 16 janvier, un article intitulé «L’histoire funeste des trois tueurs » brossait le portrait du « réseau des Buttes-Chaumont » dont faisaient partie les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les auteurs des récents attentats de « Charlie Hebdo », de Montrouge et du supermarché casher de la Porte de Vincennes à Paris.

    L’article mentionne (p. 44) le cas d’un comparse, Mohamed el-Ayouni, qui s’était rendu en Irak en juillet 2004. Dans les combats de Falloujah, il avait perdu son bras et son œil gauches. De retour en France, il avait demandé une allocation handicapé… et l’avait obtenue des services sociaux, qui ne pouvaient pas ignorer les circonstances de ses blessures…

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • l’État islamique est entré dans la cité antique de Palmyre

     Les djihadistes de l’État islamique ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs secteurs du nord de la ville, qui abrite les ruines de la cité antique de Palmyre.

    La plupart des ruines monumentales, qui comportent notamment des colonnades torsadées romaines, des temples et des tours funéraires, se trouvent au sud-ouest de la ville. Le site, qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

    Une éventuelle prise de Palmyre permettrait à l’État islamique d’étendre son influence au-delà de l’est et du nord de la Syrie où les djihadistes sont bien implantés. En terme de propagande, la présence de l’EI dans ce lieu historique ne peut qu’attirer l’attention du monde entier. La directrice générale de l’Unesco à d’ailleurs appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à agir pour la préserver la ville de Palmyre.

    Nombreux sont ceux qui craignent un nouveau saccage culturel. Le directeur des Antiquités et des musées syriens, Maamoun Abdelkarim, a confié sa peur de voir Palmyre tomber et la cité antique rasée par les djihadistes, qui ont déjà détruit des sites archéologiques dans le nord de l’Irak, notamment Nimroud et Hatra

    http://fr.novopress.info/

  • Quel monde après les sanctions contre la Russie ?

    L'institut pour la démocratie et la coopération, dont nous avons déjà plusieurs fois relaté les activités de soutien aux combats pour la vie et aux causes chrétiennes (ici et , et  par exemple), communique:

    Sanctions, traité transatlantique, crise de confiance ... 

    Quelles nouvelles règles pour le commerce

    et les relations internationales? 

     mercredi 20 mai 2015 de 9h à 18h

    Salle de l’Horticulture 84 rue de Grenelle, Paris 7e.

    Les détails du programme et la liste des intervenants, ainsi que les modalités d'inscription, sont sur ce site.

    Paula Corbulon