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international - Page 921

  • « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États »

    Entretien avec Alain de Benoist

    La dette… La dette… La dette ! Elle obsède tout le monde, et c’est sans doute à juste titre. Mais comment en est-on arrivé là ?
    La possibilité offerte aux ménages d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes ou acquérir un logement a été l’innovation financière majeure du capitalisme d’après-guerre. À partir de 1975, c’est ce qui a permis de compenser la baisse de la demande solvable résultant de la compression des salaires et de la précarité du travail. Le crédit a ainsi représenté pendant des décennies le véritable moteur de l’économie. Aux États-Unis, cette tendance a encore été encouragée dans les années 1990 par l’octroi de conditions de crédit de plus en plus favorables, sans aucune considération de la solvabilité des emprunteurs. Quand la crise financière de 2008 a éclaté, les États se sont encore endettés pour empêcher les banques de sombrer. La machine s’est alors emballée de façon telle que les États surendettés sont devenus prisonniers de leurs créanciers, ce qui a limité d’autant leur marge de manœuvre en matière sociale et politique. Aujourd’hui, ils se retrouvent pris dans un système usuraire, puisqu’ils n’ont d’autre alternative que de continuer à emprunter pour payer les intérêts de leur dette (la France emprunte, à cet effet, 50 milliards d’euros par an), ce qui augmente encore le montant de cette dette.
    Résultat : le volume total de la dette mondiale atteint aujourd’hui le chiffre faramineux de 200.000 milliards de dollars, soit 286 % du PIB mondial, contre 142.000 milliards de dollars en 2007. Et encore ne tient-on pas compte des dettes contingentes comme la dette bancaire ou celle des retraites à servir !
    La dette cumulée de tous les États atteint des niveaux stratosphériques. Les particuliers et les ménages savent bien pourtant que personne ne peut vivre perpétuellement à crédit…
    Il semble, en effet, préférable de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Mais le problème est qu’on ne peut assimiler le budget d’un État à celui d’un ménage. Un État est tenu de faire des investissements à long terme qui, ne pouvant être financés sur la base des seules recettes courantes, doivent obligatoirement l’être par l’emprunt. Les nations, en outre, ne sont pas des êtres mortels : un pays ne fait pas faillite à la façon d’une entreprise ou d’un particulier. Enfin, quand il emprunte, un État n’engage pas sa propre fortune, mais celle de ses citoyens (il gage une partie de l’épargne des plus aisés plutôt que de la prélever par le moyen de l’impôt). Ce faisant, il se soumet, en revanche, aux marchés financiers. Le montant de la dette indique le degré d’aliénation de l’État.
    Tout le monde fait les gros yeux à la Grèce, en affirmant qu’elle « doit payer sa dette ». Michel Sapin dit même que, si elle ne la payait pas, cela coûterait 600 ou 700 euros à chaque Français. Mais que faire quand on ne peut pas payer ?

    Rappelons d’abord que, contrairement à ce que prétend la vulgate médiatique, l’envolée de la dette grecque est due pour l’essentiel à des taux d’intérêt extravagants et à une baisse des recettes publiques provoquée par des amnisties fiscales qui ont surtout profité à l’oligarchie. Quant à Michel Sapin, il dit n’importe quoi. Les prêts que la France a consentis à la Grèce sont, en effet, déjà comptabilisés dans la dette publique française, que la France n’a pas plus que la Grèce l’intention (ni les moyens) de payer. Il n’y a, en fait, aucun avenir pour la Grèce à l’intérieur d’une Union européenne qui cherche à constitutionnaliser les politiques d’austérité afin de museler la souveraineté populaire : comme l’a dit sans fard Jean-Claude Juncker, porte-parole des étrangleurs libéraux et subsidiairement président de la Commission européenne, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (sic). La Grèce n’a d’autre choix que de passer sous la table ou de la renverser, c’est-à-dire de faire défaut sur sa dette et de sortir de l’euro.
    Ceux qui font les gros yeux à la Grèce devraient essayer de comprendre que, si la morale est de mise en matière de dette privée (cf. l’allemand Schuld, « dette », et schuldig, « coupable »), elle ne l’est pas en matière de dette publique. Quand un État emprunte, il ne s’engage pas moralement, mais conclut un simple accord financier. La valeur de cet accord est subordonnée à des exigences politiques, en ce sens qu’aucun État ne peut saigner à mort son peuple au seul motif que les accords signés doivent toujours être respectés (pacta sunt servanda). L’économie de la servitude n’est, en effet, pas supportable : on ne saurait exiger d’un peuple qu’il rembourse une dette contractée dans le passé à ses dépens. Au demeurant, les exemples ne manquent pas qui montrent que l’obligation de rembourser une dette publique n’a jamais été considérée comme absolue. La dette de l’Équateur a été supprimée en 2008, celle de l’Islande en 2011. En Pologne, dès l’arrivée au pouvoir de Lech Wałęsa, en 1990, les créanciers de ce pays ont réduit sa dette de 50 %. Quand ils ont envahi l’Irak en 2003, les États-Unis ont épongé la dette irakienne pour assurer la solvabilité du pouvoir qu’ils venaient de mettre en place à Bagdad. Quant à l’Allemagne, elle ferait bien de ne pas oublier qu’après la guerre, le « miracle économique » allemand n’a été rendu possible que grâce à l’accord de Londres du 27 février 1953, qui a d’un trait de plume supprimé plus de la moitié de sa dette extérieure. C’est la meilleure preuve que, lorsqu’une dette devient insupportable, il n’y a pas d’autre solution que de l’annuler ou de la restructurer.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukZVFklVEGYzgebAu.shtml

  • Guerre en Syrie : les commandos féminins de Bachar al-Assad en première ligne

    Le conflit en Syrie, qui dure depuis plus de quatre ans, voit de nombreuses femmes en première ligne. Que ce soit dans les rangs des rebelles, des Kurdes - comme les unités de femmes peshmergas - ou dans les rangs de l'armée syrienne de Bachar al-Assad. Plongée dans le quotidien des commandos féminins de la garde républicaine. 
     
    Assises sur un plancher surélevé en tôle, un fusil de précision russe à la main, les deux meilleures tireuses embusquées de l'armée syrienne guettent leur «proie» dans le quartier de Jobar à Damas. 
     
    La sergente Rim, 20 ans, et la sergente chef Samar, 21 ans, appartiennent à la 1re brigade des commandos féminins de la garde républicaine du régime de Bachar al-Assad.
     
    Cette unité d'élite, rencontrée par les journalistes de l'AFP, est en charge du front le plus difficile, face à des rebelles déterminés dans le triangle Jobar-Zamalka-Aïn Tarma, trois zones de l'est de la capitale. 
     
    Devant elles, un trou d'où dépasse seulement leur arme, un fusil de précision SV-98. En face, des immeubles en ruines, des maisonnettes démembrées, des carcasses de voitures. Il semble qu'il n'y ait pas âme qui vive sur ce champ de bataille. Mais l'apparence est trompeuse : le sol est traversé de tunnels et la mort rôde derrière chaque bâtisse. 
     
    Leur commandant les présente comme les plus fines gâchettes de la brigade.«C'est vrai que nous avons beaucoup de patience, première qualité d'un tireur embusqué», affirme timidement Rim. 
     
    Derrière un visage rond, un sourire enfantin et des yeux légèrement maquillés se cache une redoutable guerrière. «J'atteins généralement trois ou quatre cibles par jour et honnêtement quand je rate un homme armé d'en face, il m'arrive d'en pleurer de rage», confie-telle. 
     
    «Pas une question de sexe» 
    Son record : 11 rebelles abattus en une journée. «Mon chef m'a remis une sorte de diplôme, comme à l'école», rit-elle. Sa coéquipière se targue d'un record de sept victimes. L'immeuble stratégique où elles opèrent se trouve à moins de 200 mètres de la première ligne de front. Il est entièrement tenu par des femmes militaires. 
     
    Derrière une autre façade, est postée Zeinab avec son B-10, un canon sans recul russe de 82 mm. Équipée d'un casque anti-bruit, elle vient de tirer dans un fracas épouvantable sur une maison située à 500 mètres et «l'objectif a été touché», explique-t-elle fièrement. Cette femme de 21 ans, cheveux long et regard clair, a choisi la carrière militaire après son baccalauréat. Ses amis et sa famille l'ont encouragée et après trois mois d'entraînement, elle a rejoint les commandos. 
     
    Pourquoi manier un canon aussi impressionnant ? La réponse est radicale : «Le tireur embusqué tue une personne à la fois, mais avec le B-10, quand j'ai tiré sur la maison, je suis sûre que tous les gens s'y trouvant sont morts».
    Le capitaine Ziad, en charge de l'immeuble, est satisfait de l'attitude au feu des femmes sous ses ordres. «Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes. Certains ont le cœur solide et un courage chevillé au corps, d'autres pas. Ce n'est pas une question de sexe». 
     
    Des femmes combattantes, une décision de Bachar al-Assad 
    La brigade des commandos féminins, la seule unité de femmes combattantes, a été créé il y a près de deux ans et compte 800 soldates reparties sur tout le front est et sud-est de Damas, face aux bastions rebelles. Quand on demande à leur chef, le commandant Ali, si cette unité a été créé pour pallier aux pertes importantes subies par l'armée depuis le début de la révolte -- une ONG a décompté plus de 46.000 soldats tués en quatre ans - il nie catégoriquement. 
     
    «C'est une décision du président Bachar al-Assad qui veut promouvoir le rôle de la femme syrienne et montrer qu'elle est capable de réussir dans tous les domaines» assure-t-il. Une efficace propagande en quelque sorte. 
     
    Les troupes armées syriennes comptaient près de 200.000 hommes et plusieurs milliers de réservistes. Le recrutement des soldates s'est fait par le biais d'affiches. Ainsi, Angham, 21 ans, a vu une annonce dans un magasin à Hama (centre). Recrutée, elle a été formée cinq mois à l'Académie de la marine de guerre à Jbelé (nord-ouest) avant d'être transférée à Damas. 
     
    «Mes trois frères sont soldats et j'ai une sœur qui veut me rejoindre», déclare cette spécialiste de la Doushka, une mitrailleuse lourde. Selon le commandant Ali, les recrues ont signé un contrat de dix ans. 

    A l'extérieur du bâtiment, une jeune femme de 19 ans manœuvre un tank avec deux coéquipières, soulevant un épais nuage de poussière. «Nous sommes plusieurs femmes à avoir appris à conduire un tel engin. Il fait 43 tonnes», dit-elle.«C'était très difficile, mais nous avons réussi», s'enorgueillit la tankiste sous son casque. Un casque qui ne la distingue pas d'un autre soldat. 
     

  • "Chère communauté gay, vos enfants souffrent"

    Charlotte d'Ornellas a traduit plusieurs passages d'une lettre de Heather Barwick, publiée dans The Federalist, dans laquelle la jeune femme, élevée par deux lesbiennes, s'adresse à sa "chère communauté gay" :

    Heather"« Je ne soutiens plus le mariage homosexuel », confie-t-elle, en précisant : « Non pas parce que vous êtes gay, je vous aime tant, mais en raison de la nature même de la relation homosexuelle. »

    Pourquoi ? Parce que« cela promeut et normalise une structure familiale qui nous prive de quelque chose de précieux et de fondamental. On nous répète que nous n’avons pas besoin de ce que nous désirons naturellement et profondément. On nous répète que ça va aller. Mais ce n’est pas vrai, nous souffrons », explique-t-elle.


    C’est après s’être mariée que la jeune femme a réalisé combien l’absence d’un père était douloureuse,« en voyant mes enfants aimer et être aimés par leur père ».« J’aime la partenaire de ma mère, précise la jeune femme,mais une autre femme ne remplacera jamais le père que j’ai perdu (…] C’est une chose étrange et troublante de vivre avec cette douleur profonde de rechercher un père, un homme, dans une communauté qui prétend que les hommes sont inutiles. »

    Heather Barwick sait que les homosexuels peuvent être de bons parents. Elle sait aussi que« tant de causes peuvent faire souffrir les enfants dans une famille : divorce, abandon, infidélité, viol, mort… »mais« la meilleure et la plus belle structure familiale est celle dans laquelle les enfants grandissent avec un père et une mère », écrit celle qui refuse désormais que l’on impose sa souffrance à d’autres enfants.

    Elle supplie cette communauté gay qu’elle« aime tant »et qui lui a« tant appris »d’entendre cette souffrance, dans un message poignant :

    "Un grand nombre d’entre nous a peur de parler et de vous dire sa peine et sa souffrance parce que quelles que soient les raisons, vous n’avez jamais l’air de nous écouter. Vous ne voulez pas entendre. Si nous disons que nous souffrons d’avoir été élevés par des parents homosexuels, nous sommes ignorés ou catalogués comme haineux. Cela n’a rien à voir avec la haine du tout […] Je sais que vous avez vraiment été haïs et que vous avez réellement souffert […] J’étais là. J’ai pleuré et j’ai ressenti la colère directement dans la rue avec vous. Mais ce n’est pas moi. Ce n’est pas nous."

    Louise Tudy

  • Pour Filip Dewinter, le président Assad est un « allié contre le salafisme et l’extrémisme »

    Le chef de file du Vlaams Belang anversois a été reçu mercredi 25 mars à Damas par le président syrien Bachar al-Assad, qu’il a qualifié d’« allié contre le salafisme et l’extrémisme ».

    « Lentement mais sûrement chacun commence à voir que nous devons le considérer comme un allié (dans la lutte) contre le salafisme et l’extrémisme », a-t-il déclaré par téléphone à l’agence Belga à l’issue de l’entretien.

    Le député belge Dewinter a expliqué que sa rencontre avec M. Assad avait duré « plus d’une heure ». Le président syrien lui a dénoncé le boycott décrété par l’Occident contre son régime et ses conséquences pour les Syriens.

    Bachar al-Assad, contesté depuis quatre ans par une révolte populaire ayant tourné en guerre civile, a aussi mis en garde contre le « chaos » dans lequel sombrerait son pays sans lui.

    Il craint également, selon le député du VB, l’avancée du groupe terroriste État islamique (EI) dans des pays comme le Liban, la Libye et « ailleurs aux frontières de l’Europe ».

    « Je ne peux absolument pas lui donner tort », a souligné Filip Dewinter, dont ce n’est pas la première visite en Syrie mais qui rencontrait pour la première fois Assad.

    Selon lui, le président syrien mérite d’être soutenu car « le maintien du boycott renforce l’EI ». « Si nous voulons gagner la guerre contre le terrorisme salafiste, il faudra coopérer avec le régime syrien, qu’on le veuille maintenant ou non », a-t-il renchéri.

    Interrogé sur son soutien à un régime accusé d’utilisation d’armes chimiques et de barils d’explosifs lancés d’hélicoptères, Dewinter a assuré avoir posé la question.

    « Ils (les dirigeants syriens) m’assurent que toutes les armes chimiques ont entre-temps été détruites. De plus, il est improbable que le régime ait utilisé ces armes dans les quartiers mentionnés de la capitale. Je n’exclus pas que cela se produise ailleurs, mais j’ai l’impression qu’une guerre de propagande est aussi menée ».

    http://fr.novopress.info/184800/assad/

  • Le nouvel exode

    Dans un long article (en anglais) agrémenté de belles photos, Newsweek passe en revue la situation des chrétiens dans tout le Moyen-Orient et revient sur les événements marquants - printemps arabe, bataille de Maaloula, enlèvements d'Hassaké, prise de Mossoul... D'après le magazine, la part des chrétiens dans la population régionale serait passée de 20% au début du XXe siècle, à 5% aujourd'hui.

    • 700 000 chrétiens ont fui la Syrie - ils étaient 1,1 million à y vivre avant 2011
    • En Irak, ils seraient entre 260 000 et 350 000, contre 1,4 million avant la guerre déclenchée en 2003
    • 100 000 Coptes ont émigré d'Egypte, qui compte plus de 4 millions de chrétiens
    • Il n'y aurait plus que 32 000 chrétiens dans le district de Jérusalem...

    Louise Tudy

  • Des militaires américains et israéliens arrêtés en Irak pour avoir aidé l’État islamique

    Les forces antiterroristes irakiennes ont arrêté quarte conseillers militaires étrangers, américains et israéliens, alors qu’ils étaient en train d’aider l’État islamique, selon l’Agence iranienne Tasnim News citant le député Mohammad Saleh Jokar.
     
    Selon le député, trois d’entre eux auraient la double nationalité américaine et israélienne alors que le quatrième est originaire du Golfe persique.

    Ces militaires étrangers ont été arrêtés dans le quartier général depuis lequel l’État islamique organise ses opérations militaires dans la province nord de l’Irak, Nineveh.

    Ces arrestations ont eu lieu pendant l’opération « The Sting of a Scorpion » (la piqûre du scorpion). Plusieurs combattants de l’Etat islamique sont morts durant l’assaut. Les détenus ont été transférés à Bagdad.

    Lire la suite sur sputniknews.com »

  • Attentats de Tunis : la Bête progresse

    Guillaume Faye, sur son blog, analyse la "progression de la bête" islamiste. Partant de l'attentat de Tunis la semaine dernière, il élargit son analyse à la présence djihadiste en France :

    [...]"Complètement aveuglés, nos dirigeants parlent de ”terrorisme”, sans oser nommer ou comprendre ce qu’il y a derrière : une stratégie de conquête et d’instauration de la chariatotalitaire islamique. 3.000 combattants musulmans venus des rangs des immigrés en Europe sont partis rejoindre Daech. 600 sont déjà revenus (il y a un sinistre ”turn over”) et vivent comme des poissons dans l’eau ici même, dans un milieu qui épouse leur cause, les protège et leur sert de logistique et de base de recrutement.

    Dans une note confidentielle, le Service central de renseignement territorial (SCRT) observe un« repli communautaire plus marqué depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l’HyperCacher  ».[...]

    Donc les attentats de janvier 2015 ont encore accru l’hostilité envers la France et l’attachement au djihad.On mesure la naïveté sidérante des manifestations ”Je suis Charlie”. Les jeunes musulmans y ont d’ailleurs très peu participé, beaucoup approuvant les attentats.Le SCRT a noté « une faible représentation de la communauté musulmane à Marseille » à ces manifestations. Ils ont moins manifesté que les musulmans à Tunis, après l’attaque du musée !Preuve que la radicalisation des musulmans issus de l’immigration en France (notamment les jeunes), comme en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni est plus forte que celle des musulmans de Tunisie ![...]

    Sans mâcher ses mots,Yves de Kerdrel écrit :« Notre démocratie, baignée d’angélisme et gangrénée par des élites qui préfèrent le multiculturalisme à la nation, a bien du mal à s’adapter à cette guerre de religion ». Puis il ose cette comparaison :«  Les jeunes filles qui vont à l’université coiffées d’un voile le font pour revendiquer une identité. Elles le font par soumission aux règles des cités où elles résident et aux lois des ”grands frères ” qui y sèment la terreur. Ce n’est pas seulement un refus d’intégration, c’est une forme de racisme anti-français. Et toutes proportions gardées, il n’y a pas de différence entre ce gamin de 12 ans qui part de son collège à Toulouse pour mener des exécutions de sang-froid et ces jeunes filles qui revendiquent le port du voile à l’université avec l’encouragement de professeurs aveuglés par le démon du multiculturalisme ». (Valeurs Actuelles, 19-25/03/2015).[...]

    Le 10 mars, une vidéo diffusée par EI/ Daech sur Internet montrait en effet un garçon de 12 ans en djellaba qui abattait puis achevait au pistolet un Arabe israélien soupçonné d’être un agent du Mossad, au cri de« Allah Akbar ! »Il s’agit de Rayan, un jeune maghrébin de nationalité française, scolarisé à Toulouse et parti en Syrie.[...]

    Ces vidéos de propagande ne peuvent que se multiplier et inonder la Toile. Elles sont un puissant facteur de recrutement et de fanatisation, notamment en France. La technique psychologique utilisée contre les ennemis (dans le monde musulman et maintenant en France et en Europe) est celle de la sidération par la terreur, en vue d’obtenir la soumission, si possible sans combattre vraiment, par intimidation. Avec le binôme : attentats et grignotage démographique. [...]

    Dans deux ou trois ans, en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas , en Espagne et dans d’autres pays de l’UE, on vivra peut-être au rythme d’un massacre par jour ou de plusieurs simultanés, alternant bombes, tueurs suicidaires, attaques au fusil d’assaut et à l’arme de guerre. Les forces de sécurité et de renseignement sont déjà débordées.[...]

    La guerre est chez nous et c’est là qu’il faut combattre et se défendre. Cette guerre larvée qui commence a déjà un coût, non seulement financier mais surtout psychologique. Cette stratégie de la tension plombe le moral de la nation, en diffusant un sentiment de méfiance, d’insécurité, de pessimisme.  Nous sommes en proie à une invasion par le bas, à une guerre d’un type nouveau, à la fois démographique, criminogène, ethno-culturelle et religieuse, et terroriste. Nous ne la gagnerons qu’en changeant radicalement de méthodes et de paradigme, c’est-à-dire en prenant le problème à  bras-le-corps, en s’attaquant à la cause centrale : l’immigration."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Frankfurter Allgemeine: l'Otan "parade" aux frontières de la Russie

    L'actuel transfert d’un contingent militaire américain de l'Otan à travers l'Europe de l'Est a des airs de démonstration de force, selon un journal allemand.
    Plus d'une centaine de blindés avec des soldats à bord vont parcourir environ 1.800 km à travers le territoire de six Etats pour montrer à la population des pays baltes, de la Pologne et de la République tchèque qu'elle est "bien protégée", écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung  (FAZ).
    Cette marche "monumentale", selon le porte-parole du QG européen du Pentagone, est partie d'Estonie dimanche dernier et doit s'achever le 1er avril prochain en Bavière.
    Selon le quotidien allemand, il ne s'agit somme toute que d'un simple transfert de troupes, des militaires américains ayant participé à des manœuvres de l'Otan revenant sur les lieux de leur cantonnement. Cette fois, cependant, cela se fait ostensiblement. En règle générale, les blindés et les soldats sont transférés en chemin de fer ou par la voie maritime, mais à présent il s'agit bien d'une démonstration. Cette marche est protégée par la 12e brigade d'aviation. 
    L’Otan condamne régulièrement les exercices militaires russes en Russie, alors que l'Alliance effectue des manœuvres de grande ampleur dans les pays baltes et crée une "ligne des troupes" à travers l’Europe orientale. Dans le cadre de l’opération Résolution Atlantique (Atlantic Resolve), menée au cours des deux derniers mois en Estonie, Lettonie et Lituanie, 140 véhicules et 1.400 militaires de l’Otan se sont faufilées jusqu’à la ville estonienne de Narva, à 300 mètres de la frontière russe. 
    En août dernier, la porte-parole du département d’Etat américain, Jen Psaki, a déclaré que les exercices aériens russes étaient "une provocation et aggravaient les tensions". Or, les observateurs se demandent: "Est-ce que les exercices des Etats-Unis et de l’Otan près de la frontière russe, alors que l’Occident et la Russie sont en désaccord sur la crise ukrainienne, aggravent également les tensions?".

    http://fr.sputniknews.com/international/20150326/1015352688.html