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international - Page 924

  • La Manif Pour Tous réveille l'Europe ! Manifestation à Stuttgart ce samedi

    Des milliers de manifestants rassemblés à Stuttgart par Demo Für Alle (traduction allemande de La Manif Pour Tous) contre l’idéologie du gender, la PMA pour les femmes et la GPA, pratiques indignes et intolérables. 

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    Après l’avoir annoncé le 8 mars au Palais Brongniart (Paris) en clôture du Forum International pour l’abolition universelle de la GPA, La Manif Pour Tous a ouvert ce samedi son Tour d’Europe qui va se prolonger pendant plusieurs mois. Objectif : mobiliser les citoyens européens et renforcer les liens avec ses partenaires dans les pays d’Europe pour faire entendre avec force la voix des familles et défendre les droits de l’enfant.

    Prochaine étape dès la semaine prochaine à Helsinki avec le soutien de La Manif Pour Tous Finlande (meeting, rencontre avec les élus…).

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a déclaré :

    Securedownload-13« L'Allemagne et la France, comme beaucoup d'autres pays en Europe et sur les autres continents, sont aujourd'hui confrontés à une idéologie qui remet en cause notre humanité homme/femme et tout ce qu'elle implique, à commencer par la filiation père-mère-enfant.

    Cette idéologie du genre, ou idéologie de l'indifférenciation sexuelle, qui se met en place depuis des années, nous a paru tellement aberrante que nous n'y croyions pas. Pourtant, ce discours qui prétend que les identités sexuelles homme/femme ne sont que des constructions socio-culturelles et qu'il faut les déconstruire, s'installe aujourd'hui à l'école et dans tous les secteurs de la société. Certains cherchent à imposer dans le langage courant « l’identité de genre », comme si elle pouvait remplacer les identités sexuelles.

    Mais, vous le savez, l'identité de genre n'a aucun fondement, ni réel, ni objectif, ni scientifique. Cette construction de toute pièce ne repose que sur du ressenti, du subjectif, de l'impression. Seule l'identité sexuelle est objective, fondé, constructive et, j'allais dire, fondement de paix: en effet, comment les êtres humains pourront-ils vivre demain avec eux-mêmes et avec les autres s'ils ne savent plus qui ils sont, si leur personnalité est déchirée entre le biologique, le psychologique, le social, le culturel... ? Oui, vraiment, savoir qui l'on est et qui sont les autres est essentiel au vivre ensemble, aux relations sociales et à toute la société. Oui, vraiment, l'être humain a besoin d'être en harmonie avec lui-même : l'être humain est nature ET culture, et cette double composante, nature ET culture, doit être cohérence. C'est bien l'objectif de l'éducation : que la fille s'assume pleinement comme femme et le garçon comme homme. D'ailleurs, quand ce n'est pas le cas, on voit bien la souffrance qui en résulte. Pour toutes ces raisons, nous devons empêcher que l'école remette en cause auprès de nos enfants leur identité de garçon et de fille.

    J'ajoute que l'idéologie du genre, qui considère que le fait d'être homme ou femme est sans importance, sans conséquence, est bien-sûr l’origine de toutes ces revendications qui se développent en ce moment : le mariage entre personnes de même sexe, qui conduit à la PMA pour les couples de femmes et à la GPA, cette pratique intolérable et indigne qui asservit la femme et conduit à la marchandisation de l’enfant, à la chosificiation de la personne humaine en la privant délibérément de toute dignité. L'idéologie du genre, en fait, nous emmène vers le transhumanisme.

    En utilisant la technique, en utilisant d'autres personnes - les médecins et les mères porteuses par exemple - ceux qui défendent l'idéologie du genre veulent en réalité transformer notre humanité : ils veulent un humain qui ne soit ni homme ni femme. Ils rêvent d’une procréation qui ne repose que sur la technique. Ils trichent avec la réalité de notre humanité. Plus grave encore, ils trichent avec nous car ils imaginent des êtres humains "hors sol", sans père ou mère, sans filiation, sans repère ! Et ils croient ou veulent nous faire croire que cela ne créera pas de grands manques et de grandes souffrances ! Ces mensonges doivent cesser !

    Mais je voudrais vous annoncer aussi une bonne nouvelle :en nous mobilisant contre cette utopie, en y mettant notre énergie, nous finirons par gagner. En France, vous le savez, nous luttons beaucoup. C'est difficile. Nous avons connu des échecs, mais aussi des victoires : nous avons beaucoup freiné la diffusion de l'idéologie du genre, que nos ministres voulaient inculquer à nos enfants. Ils ont été obligés de de reculer. Certes leur recul n est pas encore suffisant, mais il est bien réel. 

    Il ne faut donc surtout pas se décourager, il faut continuer coûte que coûte. Je sais que vous avez été nombreux à signer une pétition et qu'elle a été rejetée. En France, aussi, nous avons été 700 000 à signer une pétition. Elle avait été rejetée. Mais, un an après, la justice française a annulé la décision de rejet en reconnaissant que notre pétition devait être prise en compte ! En somme, nous sommes confrontés à une utopie. Mais toute utopie a une fin : notre responsabilité, c'est d'accélérer cette fin pour qu'il y ait le moins possible de victimes !

    Ne lâchons rien ! Tous ensemble, unis, et en particulier Allemands et Français, nous qui partageons une histoire commune forte, nous y arriverons !».

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sanctions contre la Russie: sept pays de l’UE disent "stop"

    Hongrie, Grèce, Italie, Autriche, Espagne, Chypre, et Slovaquie: ces sept pays ont lancé une fronde au sein de l’UE contre la politique de sanctions systématiques contre la Russie dans le cadre du conflit ukrainien. Des experts interrogés par Sputnik décryptent la position de leurs pays respectifs.

    La Hongrie pense qu'il ne faut pas se presser d'élargir les sanctions, parce que l'accomplissement des accords de Minsk ne pourra être évalué que d'ici la fin de l'année. Budapest fait partie des pays affichant une attitude prudente envers les sanctions. Selon les estimations des experts hongrois, les sanctions ont déjà fait perdre à la Hongrie 80 millions d'euros en un an. Je pense que le pays ne pourra pas voter contre parce qu'il ne veut pas s'opposer au principe de solidarité européenne ou l'affaiblir. Mais la Hongrie pourrait justifier à Bruxelles son soutien aux pays qui estiment que la politique de sanctions est une impasse. Je pense qu'actuellement les sanctions resteront comme telles, parce que le groupe pro-atlantiste cherche à les durcir, tandis que les "modérés" ne partagent pas cette position et ne permettront pas de le faire. Le sort de ces mesures dépendra de la situation dans l'Est de l'Ukraine, mais on ne pourra réellement parler de changements qu'en fin d'année. Cependant, il est déjà évident que les sanctions ne sont ni dans l'intérêt de la Hongrie, ni de l'Europe.

    Lire la suite: 

  • L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

    Doit on les appeller « alliés »? Nous n’arrivons plus à digérer tout ce qui vient de l’autre côté de l’Atlantique. Les moyens de pressions qu’ils emploient envers tous ceux qui ont des vélléités d’indépendance, sont à la mesure des mètres carrés de leur territoire. Ils ne reculeront devant aucune bassesse, pour maintenir leur « titre » de « gendarme du monde ». Quitte pour cela, à fomenter guerre et atrocités, dont ils s’empresseront de rejeter la responsabilité sur ceux qu’ils ont osé leur résister. Quels moyens de pressions ont ils sur la France, pour que nous soyons à genoux devant ces « va t-en guerre »?

    Anonymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un «  cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi…

    Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

    En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis.

    L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes léthales à  l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le Sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

    Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets américains ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence américaine maintenait depuis plus de 10 ans la Chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la Chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

    Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée »  des leaders européens, en particulier quand il  s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

    La Hongrie, emmenée par son premier ministre Victor Orban, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le Sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

     

    L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Milos Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

    Alors qu’il était premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles de défense en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN.

    Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York. Il a dû faire faire à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

    Orban, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

    L’establishment américain pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président américain a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient  obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

    Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certain de cela. Le président turc Erdogan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream ». Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.

    - Source : Georgy Voskresensky-Traduction Christophe

    Ex: http://zejournal.mobi

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/02/22/l-arme-de-l-information-made-in-usa-contre-les-dirigeants-europeens.html

  • Plus de 80 000 soldats russes en manoeuvres militaires inédites

    La démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprises en Crimée.
    Plus de 80 000 soldats russes sont désormais engagés aux quatre coins de la Russie dans des exercices militaires à grande échelle. Une démonstration de force mettant en oeuvre navires de guerre, défense antiaérienne, blindés et bombardiers stratégiques, a annoncé jeudi l'état-major de l'armée russe. "Le nombre de soldats impliqués est désormais de 80 000 et le nombre d'avions est passé à 220", a indiqué le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.
    L'armée russe avait commencé la semaine dernière par déployer 8 000 artilleurs dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, et dans le sud-ouest, près de la frontière avec l'Ukraine. Au même moment, environ 200 tankistes s'entraînaient à assiéger une ville dans le centre de la Russie. Et en Bouriatie (Sibérie), des unités aériennes s'entraînaient "à répondre de façon pratique à une guerre électronique", selon un porte-parole militaire.
    Missiles antiaériens
    Dès lundi, la démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprises impliquant le déploiement de bombardiers stratégiques en Crimée ou de 38 000 soldats dans la région stratégique de l'Arctique. Des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-22M3 ont atterri mercredi dans la péninsule annexée. Moscou a plusieurs fois répété sa volonté de voir ces bombardiers à long rayon d'action être basés en Crimée à partir de 2016. Dans la foulée, les soldats des régions centre et ouest du pays ont à leur tour été mis en état d'alerte.
    Et plus de 3 000 soldats ont par ailleurs été envoyés sur l'île Sakhaline, proche du Japon dans l'Extrême-Orient russe, selon le ministère de la Défense. Des batteries de missiles antiaériens y ont été installées. Toujours dans le cadre de ces manoeuvres, une vingtaine de bâtiments de guerre, vedettes, navires et sous-marins sont en route pour la mer de Baltique. Ils acheminent des batteries de missiles Iskander-M dans l'enclave occidentale de Kaliningrad, frontalière de la Pologne et de la Lituanie.
    Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin du mois de mars, implique aussi le déploiement de soldats en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. La Norvège procède par ailleurs depuis le 9 mars, et jusqu'à mardi, à de grandes manoeuvres dans la province du Finmark, près de sa frontière avec la Russie. Baptisées Joint Viking, elles sont, en faisant intervenir plus de 5 000 soldats, les plus importantes de l'armée de ce pays scandinave depuis 1967.

    Source : afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukyZZykVAfCcQXSNc.shtml

  • 290 djihadistes ont touché des prestations sociales en 2014

    Nos impôts. Lors de la séance questions d’actualité au Gouvernement, le député UMP Alain Marsaud a interpellé le ministre de l’Intérieur sur le versement des prestations sociales aux djihadistes partis combattre en Syrie ou en Irak.

     

    « Impuissance à contrôler et à stopper le versement de ces prestations »

    Le Député a jeté un pavé dans la marre de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur : « comment expliquer que un ou deux milliers de Français (…) quittent la France pour aller combattre à l’étranger ou y vivre (…) A maintes reprises, j’ai eu l’occasion d’interpeller le ministre de l’intérieur sur l’utilisation supposée des allocations familiales ou prestation de toute nature que continuent à percevoir lesdites familles dans ces zones ». Le député poursuit en relatant des échanges qu’il a eus avec des directeurs de caisses d’allocations familiales, « qui [lui] ont fait part de leur impuissance à contrôler et à stopper le versement de ces prestations au profit de ces personnes ». L’ancien magistrat antiterroriste a « constaté hélas que ces versements se poursuivaient aujourd’hui et que certains Français faisaient usage de leur carte de crédit (…) pour débiter leur compte crédité en France par nos organismes sociaux ». Le député UMP a ajouté : « Il est temps que nos services de renseignement croisent leurs fichiers avec les caisses d’allocations familiales ». [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

  • Pourquoi il faut soutenir Vladimir Poutine

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.
    Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou).

    Ces dernières semaines, de bien surprenantes prises de positions sont apparues sur la toile: la dénonciation des dérives poutiniennes que connaîtraient une certaine classe politique, surtout de droite, tandis qu'une partie de la France aurait, elle, le tort d'être « pro-Poutine ».
    Hormis la fâcheuse manie franco-française de systématiquement dénoncer son voisin, surtout s'il est francais, on constate qu'une certaine panique gagne les relais médiatiques actifs du dispositif de gouvernance, dont le métier est de rédiger et de diffuser le « prêt-à-penser » démocratique. Il y a peu, émus par le nombre de commentaires pro-poutine sur le web hostiles aux articles de leurs journaux, ils tentèrent maladroitement de mettre cette tendance sur le compte de professionnels de l'agit-prop internet payés par le Kremlin. Une telle explication n'a pas manqué d'amuser les citoyens qui expriment par simple conviction leur opinion dans les commentaires du Figaro ou du Monde, par exemple.
    Dans la foulée, ces mêmes experts ne purent que constater la victoire idéologique russe (sic) dans la bataille de la communication, en affirmant que le Kremlin pouvait s'appuyer sur « des fantassins européens, recrutés ou ralliés par conviction ». Diantre!
    Leur panique semble du reste croître à mesure que n'augmente la défiance des Français envers la gouvernance actuelle ou lorsqu'ils constatent que toutes les décisions importantes qui concernent la France sont prises à Bruxelles ou Washington. En général, ils sont tout aussi méfiants envers les alliances supranationales ou face aux projets d'abolition totale des frontières ou d'installation de vastes marchés communs transatlantiques dans lesquels les Etats n'auraient plus leur mot à dire, et se verraient privés du droit de défendre leurs intérêts nationaux. Les « pro-Poutine », comme aiment les nommer nos journalistes et autres chercheurs, semblent dans l'ensemble penser que vivre dans un monde dominé par une hyperpuissance unique n'est pas une bonne chose.
    On ne saurait leur donner tort, sachant que semble se profiler la fin du monde unipolaire face au monde multipolaire en émergence. Une fin du monde unipolaire qui frappera par ricochet, et en priorité, les plus proches alliés de l'Amérique et les pays qui lui sont excessivement soumis au sein de l'OTAN, comme c'est le cas pour le bateau France. Ceux que nos « journalistes et autres chercheurs ou intellectuels » taxent de « pro-poutine » semblent plutôt partager un mode de pensée patriotique qui bénéfice de relais et d'échos aussi bien dans divers pays d'Europe qu'en Chine, au Brésil ou en Inde, parmi ceux qui souhaitent un monde pluri-polaire formé de nations souveraines. Voilà pourquoi le système de gouvernance actuelle, discrètement mais clairement atlantiste ou proaméricain en France, se sent inquiet et réagit par la voie médiatique notamment.
    La grande force du dispositif américain en France est d'avoir efficacement, laborieusement et très discrètement placé ses « trolls », relais et agents à des positions d'experts, du moins officiellement. Des experts dont le seul travail aura été ces dernières années d'exécuter une mission de totale désinformation à l'égard du peuple français en lui dressant un tableau mensonger de la situation nationale, européenne et surtout mondiale.
    Alors que le bateau France prend l'eau, les relais de ce système ne semblent pas très inquiets pour la France. Ce qui les préoccupe, c'est un possible échec du projet américain et euro-mondialiste qui gangrène la France et l'Europe. Un tel échec commencerait par affaiblir les financements du système et mettrait en péril les revenus de bon nombre de ces faux experts qui en vivent.
    Au fil des années, le modèle Bruxelles-Washington d'organisation de la planète s'est largement discrédité en essayant de propager la démocratie et l'économie libérale en bombardant Hanoï, Belgrade puis le Moyen-Orient. De plus, le bilan économique dans les pays occidentaux n'est pas fameux. Le système médiatique a donc arrêté de faire l'éloge de ce modèle, et il s'est mis à dénigrer les contre-modèles. Chine-bashing, Russie-bashing, Poutine-bashing et finalement dénigrement et maintenant bashing systématique des Français qui se déclarent pro-Poutine. Ils représenteraient un pays raciste et fermé (cette France qui a portant accueilli plus d'étrangers que la plupart des pays de l'OCDE et qui aimerait plus que tout Zidane, Goldman ou Omar Sy), cette même France moisie, stérile et idiote (!) aurait désormais le culot de porter un certain intérêt et d'estimer Vladimir Poutine.
    Cette hystérie pathologique prend des tournures parfois inattendues. Dimanche dernier, l'homme politique francais Nicolas Dupont-Aignan était en visite à Moscou. Il a rencontré des chefs d'entreprises francais qui lui ont fait part des difficultés qu'ils rencontraient dans le climat de « russophobie médiatique » excessif que propagent la majorité des médias nationaux. Immédiatement ces chefs d'entreprise ont été accusés d'être des « faussaires payés par le Kremlin » (!) par des journalistes qui ne supportent visiblement juste pas que leur travail soit critiqué, fût-ce de façon constructive.
    Pour nos journalistes, intellectuels, politiciens et professeurs d'université cela semble invraisemblable, démontrant par là-même que la faculté de comprendre le peuple n'est pas donnée à tout le monde. Et encore moins à une certaine élite globaliste et soumise, dont la mission aura été durant ces dernières décennies de servir pitoyablement la volonté politique de Washington et du bloc Otan-centré, portant ainsi atteinte aux intérêts supérieurs de la nation.
    Pourtant, il y a de très nombreuses raisons de penser que cette France « stérile et idiote » (sic) qui soutient Vladimir Poutine n'a pas tort.
    La première sans doute est qu'il est impossible de ne pas reconnaitre au président russe les attributs d'un authentique chef d'Etat, dont la mission unique et absolue est la défense des intérêts supérieurs de la nation russe. Une tâche que ce dernier accomplit sans faillir depuis maintenant 15 ans.
    Et n'en déplaise à une majorité d'«experts » occidentaux, le projet Poutine a été expliqué par ce dernier au peuple russe dès sa prise de pouvoir en 2000. Force est de constater que le peuple russe plébiscite encore à ce jour ce projet qui s'axe sur la croissance économique, le retour d'un Etat fort (une tradition en Russie) et la réaffirmation d‘une certaine fierté nationale de voir la Russie de nouveau jouer un rôle important au niveau régional et mondial. On ne souhaiterait pas mieux à la France!
    En tant que Français, je me souviens du rôle historique que mon pays a joué afin de contribuer, au cœur des années 60, à l'émergence d'un monde multipolaire, cette tâche juste et fondamentale dont le flambeau est aujourd'hui très clairement porté par la Russie.
    La majorité des Français de Russie saisit bien à quel point les difficultés de redressement de la barque russe sont grandes et qu'aujourd'hui, seul le « système Poutine », malgré ses nombreuses imperfections, est le seul suffisamment solide et éprouvé pour aborder et achever la complexe transition en cours en évitant un quelconque chaos.
    Inclassable, le président russe, réformateur économiquement et conservateur socialement, représente aujourd'hui en Russie tant la droite et la gauche, le patriotisme et l'internationalisme, le libéralisme et l'étatisme. Cette politique qui mise sur le pragmatisme et la croissance a sans doute été la clef du dispositif de gouvernance russe, permettant au pouvoir russe de s'assurer un enracinement politique sur la longue durée, la seule échelle permettant le déploiement et l'application d'une authentique politique stratégique.
    Cet enracinement politique lui permet de fédérer la grande majorité des courants électoraux comme ne le faisait du reste en son temps dans notre pays le Général De Gaulle, avec 78,5% des voix 1958 et 55% en 1965. S'il n'est sans doute pas plus facile de créer une opposition contre Poutine aujourd'hui qu'il ne l'était d'en créer une contre De Gaulle en 1958, il est amusant de constater que dans les deux cas, avec un demi-siècle d'écart, la principale opposition est communiste, traduisant bien la grande similitude non seulement de ces moments historiques mais aussi sans doute des situations politiques de ces deux personnages.
    Ce qui a été bon pour la France durant les 30 glorieuses ne peut fondamentalement qu'être bon pour la Russie durant ses 15 glorieuses, mais la similitude historique pourrait ne pas s'arrêter là. La Russie sortait d'une grave crise historique, politique et sociale et à ce titre, si le Poutine de 2012 ressemble au De Gaulle de 1958, la France de 2020 pourrait ressembler à la Russie des années 2000 tant notre pays semble malheureusement se diriger vers des années douloureuses et une crise profonde. Une crise qui devrait, comme en Russie, permettre l'émergence d'une nouvelle élite politique.
    Un tel bouleversement politique devrait entraîner (du moins espérons-le) de profondes modifications structurelles et générer une lourde réorientation stratégique et structurelle de la France.
    De l'époque actuelle, il restera le souvenir de l'extraordinaire incompétence des gens qui depuis 1968 ont dirigé notre pays.
    Une sous-élite dont la durée de vie, ou plutôt de nuisance, n'aura historiquement duré qu'un demi-siècle, mais que la réalité ne devrait pas tarder à renvoyer, avec leur panoplie de faux experts et autres donneurs de leçons, à l'endroit qu'ils méritent: les poubelles de l'histoire.

    Alexandre Latsa

    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150318/1015230276.html