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international - Page 963

  • L'Otan, menace fondamentale pour la Russie, selon sa nouvelle doctrine militaire

    Vladimir Poutine a entériné vendredi une nouvelle doctrine militaire en vertu de laquelle l'expansion de l'Otan constitue une menace fondamentale pour la sécurité de la Russie, quelques jours après le pas en avant fait par l'Ukraine en vue de son entrée dans l'Alliance.

    La doctrine militaire précédente, qui date de 2010, présentait déjà l'Otan comme une menace pour la Russie, mais la nouvelle version a été préparée dans un contexte de tensions beaucoup plus vives, sur fond de crise ukrainienne.

    La doctrine, publiée sur le site du Kremlin, s'inquiète ainsi du "renforcement des capacités offensives de l'Otan directement aux frontières russes", une allusion au positionnement par l'Alliance de troupes en Pologne et dans les pays baltes.

    Moscou évoque en outre les "mesures prises pour déployer un système global de défense antimissile" en Europe centrale et orientale, un projet défendu par les États-Unis et que la Russie interprète comme étant dirigé avant tout contre elle.

    Le texte est rendu public après l'abandon mercredi par l'Ukraine de son statut de pays non-aligné, un geste en grande partie symbolique mais qui représente un pas supplémentaire sur la voie d'une éventuelle entrée dans l'Alliance atlantique.

    Une adhésion à l'Otan est toutefois une perspective très incertaine pour Kiev, qui doit fournir des efforts gigantesques pour mettre son armée aux normes de l'Alliance et dissiper les craintes de certains pays membres tels que la France et l'Allemagne, très réticents à cette idée.

    La Russie, qui a promis de "réagir" en cas d'entrée de l'Ukraine dans l'Otan, réaffirme néanmoins le caractère défensif de sa doctrine militaire, mettant l'accent sur un engagement de ses troupes à la seule condition que toutes les solutions non-violentes soient épuisées.

    Le texte répète ainsi que "la prévention d'un conflit militaire nucléaire ou de tout autre conflit constitue la base la politique militaire russe".

    La Russie se réserve toutefois le droit d'utiliser son arsenal nucléaire en cas d?agression contre elle ou ses alliés ou en cas de "menace sur l'existence même de l?État". Le terme d'"attaque préventive" n'apparaît pas, contrairement à ce que craignaient certains médias russes.

    La doctrine note que la "probabilité d'une guerre d'envergure contre la Russie a diminué", mais fait la liste d'une série de menaces qui se sont intensifiées dans certains domaines tels que les revendications territoriales, "l'ingérence dans les affaires intérieures" des États et l'envoi d'armes stratégiques dans l'espace.

    Elle introduit également le concept de "dissuasion non-nucléaire", qui passe par le maintien à un haut niveau de préparation des forces militaires conventionnelles et un engagement à l'égard des organisations régionales de sécurité telles que la CEI (Communauté des Etats indépendants).

    Moscou indique également qu'une des principales tâches de ses forces armées en temps de paix sera d'"assurer les intérêts nationaux de la Russie dans l'Arctique", une région stratégique pour le développement économique et l'approvisionnement énergétique futur de la Russie, que revendiquent aussi les États-Unis et le Canada.

    Elle voit enfin dans l'"influence par l'information" sur la population russe une des principales menaces intérieures avec le terrorisme, puisqu'elle "sape les traditions historiques et patriotiques" de la société.

    source : Afp via yahoo

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEAyVVuFkwEnZTcxM.shtml

  • Cuba la rouge restitue les biens de l'Eglise

    Lu ici : 

    "Les autorités cubaines ont commencé la restitution de maisons, d’églises paroissiales, de terres et de bâtiments à leurs anciens propriétaires. Ces biens avaient été pris par le gouvernement lors du triomphe de la révolution.

    Ceci est le résultat d’un discret processus porté par le pape François devenu médiateur entre Cuba et les États-Unis pour obtenir un dégel historique, processus qui a abouti la semaine dernière lorsque les dirigeants des deux pays ont annoncé le rétablissement des relations diplomatiques après plus de 50 années d’hostilités.
    « Nous demandons au Seigneur de continuer ce processus de réconciliation et de paix que le Pape François a (…) encouragé et soutenu », a déclaré le cardinal cubain Jaime Ortega au cours de son homélie de la messe de Noël dans la cathédrale de La Havane.
    Un comptage des biens rendus mené par l’Associated Press indique qu’il ne concerne à présent qu’une douzaine de biens  » C’est un geste positif de la part des autorités. C’est en quelque sorte le rétablissement de ce qui appartenait à l’église, et cela produit un climat de confiance » dit le Père José Felix Perez, secrétaire adjoint de la Conférence des évêques catholiques de Cuba. «Cela se fait progressivement, il faut le noter ».

    En plus de la chapelle de l’Université, rendue à la fin de 2009, le processus comprend quelques propriétés prestigieuses du pays, a déclaré un membre de l’église. Parmi les bâtiments rendus, deux églises à Santiago de Cuba, San Jose Obrero et San Benito; un presbytère et quelques bâtiments qu’occupaient des commerces. Plusieurs temples, qui étaient à l’intérieur d’usines de sucre ont été rendus avec des terrains et une chapelle dans le diocèse de Bayamo-Manzanillo".

    Le Salon Beige

  • Sortir de la dette par la croissance : impossible

    Janet Yellen a fait les gros titres il y a quelques jours. Elle a dit qu’elle se montrerait patiente au sujet de la “normalisation” des taux d’intérêt.

    Les investisseurs n’ont pas su quoi en penser. La moitié s’est dit que ce serait bon pour les actions — faisant grimper les cours. L’autre moitié en a déduit que cela signifiait une hausse des taux anticipée — et s’est débarrassée des obligations.

    Les investisseurs attribuent à Mme Yellen bien trop de crédit. Va-t-elle augmenter les taux à Pâques… ou à la Trinité ? Elle ne le sait probablement pas elle-même. Elle lit les journaux tout comme nous, et se demande comment elle va pouvoir s’en sortir. Elle se regarde dans le miroir le matin et reste le souffle coupé par la manière dont les gens la surestiment.

    Elle sait… du moins avant de se maquiller… que toute cette histoire n’est rien que cosmétiques et fausse comptabilité. Simplement, elle ne veut pas être la présidente de la Fed qui l’admettra… celle qui fera finalement éclater la bulle et provoquera une dépression…

    En attendant, les nouvelles de ces derniers jours ont été dominées par une chose improbable et une chose inévitable. Les États-Unis lâchent enfin du lest. Après un demi-siècle, il était temps que les États-Unis abandonnent leur rancune durable envers le régime de Castro. A la lumière de l’histoire, il ne semble pas si épouvantable. Après tout, beaucoup de films ont été tournés qui comptaient un personnage à la Fidel; jamais, pourtant, il n’a menacé de faire exploser des cinémas.

    De plus, Cuba sera plus sympathique à visiter que la Corée du Nord. Imaginez un pays presque étanche aux progrès des 50 dernières années. Pas de centres commerciaux, d’affiches géantes, d’autoroutes, de radars, de républicains, de démocrates, d’alertes à la bombe, de dette étudiante ou d’assouplissement quantitatif.

    Plutôt pas mal, non ?

    ▪ Revenons-en à la situation macroéconomique à la fin 2014.

    Le PIB se mesure en additionnant les dépenses – la consommation, l’investissement, les dépenses gouvernementales et les exportations nettes.

    Pour prendre un exemple, le PIB américain serait actuellement de 18 000 milliards de dollars, dont 3 500 milliards sous la forme de dépenses fédérales. Ajoutez à cela les dépenses des autorités locales et le total dépasse les 6 000 milliards. Cela signifie que le secteur privé — celui qui paie les factures — ne représente que 12 000 milliards.

    La dette totale aux États-Unis est désormais de 58 000 milliards de dollars (et non 60 000 milliards comme annoncé hier… mais que sont quelques milliards ici ou là ?) C’est près de cinq fois l’économie réelle qui la soutient.

    Ceci contribue à expliquer pourquoi il est si difficile de se sortir de la dette par la croissance.

    Même si l’on pouvait limiter l’augmentation de la dette à 3% du PIB par an, la partie productive de l’économie devrait se développer de 5% rien que pour faire du surplace. Aucune économie développée au monde ne croît aussi rapidement.

    A un taux d’intérêt moyen de 3%, l’intérêt annuel sur 58 000 milliards de dollars est de 1 700 milliards. C’est légèrement moins de 10% du PIB mais c’est 14% — soit un dollar sur sept — de l’économie privée.

    Rien qu’en janvier 2002, le bon du Trésor US avait un rendement de 5%. Si le taux d’intérêt moyen retrouvait ce niveau — et ce sera le cas tôt ou tard — il faudrait 3 000 milliards de dollars pour payer la dette américaine, ou un quart de la production privée.

    Cela ne peut arriver ; tout exploserait. Il se produirait un marché baissier pour les actions et une dépression de l’économie — vaporisant des milliers de milliards de dollars de dettes irremboursables et d’investissements impossibles. C’est ainsi que la nature traite les bulles de dette. Mais c’est exactement ce que la Fed veut éviter. Comment ? En tentant de faire croître l’économie plus rapidement de manière à alléger le fardeau de la dette — en pourcentage de la production.

    ▪ Comment est-ce que ça fonctionne ?

    Pour se sortir de la dette par la croissance, il faut augmenter les revenus plus rapidement que la dette. Disons que vous pouvez soutenir un taux sain de croissance du PIB de 3% par an. Cela signifie que la dette additionnelle ne peut dépasser les 3%.

    Le déficit budgétaire des États-Unis en 2014 était de 2,8% — nous prenons les États-Unis à titre d’exemple, au passage, mais le même raisonnement peut s’appliquer à toutes les économies développées de la planète. Il y a peu de chance qu’il passe sous ce niveau. Et ce n’est là que la somme empruntée par les autorités. Le secteur privé représente encore deux tiers de l’économie. S’il n’empruntait rien, la dette pourrait se contracter par rapport à l’économie sous-jacente. Mais sans emprunt, l’économie ne se développera pas ; elle se réduira. C’est pour cette raison que les autorités sont intervenues en 2009. Le secteur privé a cessé d’emprunter.

    La théorie de la politique contra-cyclique keynésienne, c’est que le gouvernement peut compenser le manque de crédit de la part du secteur privé en empruntant bien plus que d’ordinaire. Au cours des cinq dernières années, les programmes de relance du gouvernement fédéral US ont ajouté 9 000 milliards de dollars à la dette américaine. Durant cette période, cependant, le secteur privé a tout juste augmenté.

    La dette ne peut enrichir l’économie que si elle est utilisée pour construire de nouvelles capacités productives. Si on la dépense en programmes sociaux et en guerres, elle disparaît pour toujours. Le secteur privé termine avec un fardeau plus lourd… et un dos plus faible pour le porter. Même quand la dette est utilisée par le secteur privé, c’est souvent uniquement pour stimuler les dépenses de consommation. Qui plus est, les taux ultra-bas de la Fed attirent souvent les capitaux dans des investissements instables et dangereux — comme le pétrole de schiste ou les prêts subprime.

    De sorte qu’une grande partie du crédit allant au secteur privé est également gâchée. Les taux de croissance du secteur privé baissent depuis les années 70. Mis au fer par des milliers de milliards de dollars de dette, bâillonnés par des réglementations et des restrictions, trompés par des signes financiers factices de la part des banques centrales… ils resteront probablement bas et chuteront plus bas encore dans un proche avenir.

    Se sortir de la dette par la croissance ? Peu probable.

    http://fortune.fdesouche.com/369893-sortir-de-la-dette-par-la-croissance-impossible#more-369893

  • Le Qatar fait son entrée dans le capital de vente-privée.com

     

    La nouvelle vient d'ici (le site) : 

    "Le Qatar, via son fonds souverain Qatar Investment Authority, a fait son entrée au capital du site de déstockage en ligne vente-privée.com, dont il est désormais un "actionnaire minoritaire de poids", indique le site dans un communiqué.

    Dans cette publication parue sur le site internet du déstockeur, Jacques-Antoine Granjon indique qu'il a également "renforcé sa position à la direction de vente-privee.com et sa participation au sein du capital de la société" qu'il a fondée en 2001.

    "Je garde le contrôle total de l'entreprise avec mes associés historiques", a déclaré Granjon au Monde.

    La structure du nouvel actionnariat et le niveau des participation du Qatar et de Granjon ne sont pas détaillées.

    L'arrivée des Qataris, qui ont déjà investi dans plusieurs hôtels de luxe et détiennent de nombreuses participations dans des grandes entreprises françaises, pourrait notamment permettre à vente-privee.com "d'entretenir des relations privilégiées" avec les marques, notamment de luxe, dans lesquelles l'émirat a déjà investi". 

    Le Salon Beige

     

  • Noël et croix interdits

    Cela se passe en Chine :

    "Le gouvernement de Wenzhou, dans l’est de la Chine, a interdit tout événement lié à la fête de Noël 2014 (...). Une note diffusée dans tous les établissements de la ville par le responsable de l’éducation du gouvernement local estime en effet que les écoles doivent fêter les célébrations traditionnelles chinoises, comme le solstice d’hiver, et non Noël, qui s’apparente selon ce texte à une « tradition occidentale ». (...)

    Dans d’autres parties du pays, comme à l’université de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi (centre du pays), les étudiants sont contraints, depuis plusieurs années, de regarder un documentaire sur Confucius le soir de Noël. Tout étudiant quittant la salle est sanctionné.

    Par ailleurs, une campagne de démolition de croix et d’églises, menée par le pouvoir chinois dans la province du Zhejiang, au sud-est du pays, s’étend. Plusieurs centaines de croix ont déjà été détruites.

    Selon l’ONG « China Aid Association », les destructions se répandent à présent dans d’autres provinces du pays. Dans le seul Zhejiang, 426 croix chrétiennes ont été démontées en novembre, rapporte l’agence d’information catholique Asianews.

    À Dingqiao, des heurts ont eu lieu entre des représentants du Bureau des affaires religieuses, des ouvriers chargés du démantèlement de la croix et des fidèles locaux qui ont essayé de les empêcher d’agir. Des paroissiens ont été blessés dans les échauffourées, et certains ont été hospitalisés. (...)

    Dans la province du Henan, la destruction d’une croix, le 18 décembre, a été le théâtre d’une lutte acharnée. Les autorités locales ont saisi le terrain appartenant à l’église et au pasteur. Ce dernier a été condamné à 12 ans de prison."

    Louise Tudy

  • Tunisie : les dessous d’une élection présidentielle

    Après des années de domination romaine, arabe, turque, française, la Tunisie a enfin élu son président. Ce, après une longue éclipse pas toujours démocratique, incarnée par Habib Bourguiba, père de l’indépendance, puis par Zine el-Abidine Ben Ali, finalement chassé par son propre peuple.

    Si l’on résume : après 2011, la « révolution de jasmin » annonce les divers « Printemps arabes », expression de journalistes occidentaux, mais ne recouvrant que de loin les spécificités de cet Orient si complexe. Et aujourd’hui ?

    Au terme d’un week-end de recomptage, quel est donc le lapin sorti du chapeau ? Il y avait deux candidats en lice, tous deux issus de la gauche laïque et nationaliste : Moncef Marzouki, le président sortant, et Béji Caïd Essebsi, élu avec 55,68 % des suffrages.

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  • La guerre en UE avec le Daesh en 2015 ?

    Auteur des « Egarés », Jean-Michel Vernochet a passé sa vie à s’occuper du Proche-Orient et de l’Europe de l’Est. Ce grand nom dans le journalisme d’investigation a démêlé l’écheveau des relations hermétiques entre la CIA et l’Arabie Saoudite présageant un avenir peu réjouissant pour le continent européen.

    Spoutnik. On parle beaucoup de combattants de Daesh qui seraient prêts à combattre même dans le Sud-Est ukrainien et qui seraient déjà au nombre de plusieurs centaines de milliers dont 10.000 d’origine européenne…. Qu’en dites-vous en tant que spécialiste de l’islam et du Proche-Orient ?

    Jean-Michel Vernochet. Le projet d’islamisation de l’Europe est un projet fort ancien. Ils veulent en faire une Dahr-al-Islam c’est-à-dire une terre d’islam. Et il est bien vrai que certains veulent en faire une Dahr-al-Harb ce qui veut dire une terre de la guerre. Vous avez peut-être suivi les récents faits divers en France, à Nantes, à Dijon et je ne sais plus quelle autre banlieue ; les policiers qui sont attaqués à coups de couteau… Des voitures qui foncent dans la foule ! A Dijon et à Nantes ! Il y a des blessés graves. La multiplication d’incidents, pas du tout anodins ! Les autorités les présentent comme s’il n’y avait pas de lien entre eux. Mais il y en a forcément un ! Les gens présentés toujours et partout comme des déséquilibrés le font ! Même si leurs motifs sont strictement individuels. Ça va de soi qu’il est autrement plus rassurant de les présenter comme des déséquilibrés ! Sans doute le sont-ils et c’est pour ça qu’ils passent à l’acte, mais il y en a beaucoup d’autres qui réfléchissent aux moyens de passer à l’acte plus froidement et avec encore plus d’efficacité et plus d’effet de dévastation.

    Donc l’Europe n’est pas à l’abri. D’autant que la France fait partie avec le Royaume-Uni et l’Australie (vous avez vu les événements récents là-bas !) font partie de la coalition de 61 Etats que les Etats-Unis ont réuni sous leur houlette pour combattre une entité qu’ils ont encouragé et qu’ils soutiennent par ailleurs ! Là aussi il y a un paradoxe, mais il n’est certainement qu’apparent puisque lorsqu’on pilote une voiture de course, on n’oublie pas de mettre un frein à côté de l’accélérateur. Donc d’un côté on soutient, de l’autre on combat et on essaie de limiter puisqu’il faut à la fois protéger le Kurdistan et la Turquie qui n’est pas membre de la Coalition ! Il faut protéger aussi les intérêts proche-orientaux. Il y a aussi la politique de rapprochement avec l’Iran – politique absolument nécessaire, tant sur le plan énergétique d’ailleurs, que surtout sur le plan de normalisation de la situation en Irak où la majorité de citoyens est chiite !

    Donc je ne raisonnerais pas en termes : « guerre globale – guerre locale »… Les deux événements sont certainement liés, et on l’a vu très tôt au Maïdan d’ailleurs intervenir les éléments en provenance de Tchétchénie ! Cela a été peu documenté et peu ébruité, mais c’est un fait ! Aujourd’hui les militants islamistes ont beaucoup de mal de combattre sur ce front directement, mais il y a d’autres fronts ! A ne citer que le front du Haut-Karabakh, à titre d’exemple, dans le Caucase. C’est des fronts chauds. On ne parle jamais de ces événements, mais tout récemment l’Azerbaïdjan avait défendu un hélicoptère arménien ou du Haut-Karabakh. Et on sait que les combattants islamiques ont des intentions bien précises d’aller combattre sur ces fronts. Je rappellerai pour ceux qui croient aussi que les guerres régionales ne recrutent que des combattants régionaux, la participation thétchène dans les zones de guerre en Syrie et en Irak est bien évidente. Un autre exemple : les combattants d’Ouïgour qui viennent des confins de la Chine !

    Non seulement les autorités chinoises ne peuvent l’ignorer, surtout pour ce qui est de Xi-Jang. Pour ce qui est des Chinois de Pékin, ils restaient non pas prudemment, mais plutôt sagement en retrait de la scène de conflits et de confrontation de Proche-Orient, mais aujourd’hui ils s’y trouvent directement impliqués ! Et par le truchement de l’Organisation de Shanghai, ils renforcent le bloc défensif Russie-Chine auquel il faudra peut-être adjoindre l’Inde !

    Il y a aussi Al-Qaeda qui vient de déclarer allégeance à l’Etat Islamique c’est-à-dire au Khalifat de Mossoul ! Ill faut savoir que l’Inde compte 400 millions de musulmans… Et que très tôt déjà, c’est-à-dire depuis le dix-neuvième siècle, certaines sectes indiennes avaient prêté allégeance à des mouvements wahhabites qui s’étaient développés, notamment au Pendjab et à Peshawar ! Le phénomène est donc très ancien contrairement à ce que l’on pourrait croire. Mais ils prennent aujourd’hui une dimension globale. Nous nous situons dans un contexte de mondialisation et surtout, de toute évidence, cela produit l’effet d’une tâche d’huile. Avec le grand danger que les Occidentaux qui n’ont pas lu « Les Egarés », ne font pas la distinction entre les différentes écoles de jurisprudence coranique et la secte fanatique djihadiste et takfiriste qui se propage grâce aux pétrodollars en Occident avec toutes les mosquées construites par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Cette problématique proche-orientale envahit nos existences !

    Alexandre Artamonov

    notes

    Commentaire de la Rédaction (la voix de la Russie). « Les Egarés » est vraiment à recommander à tout un chacun parce qu’on y découvre le monde des sectes musulmanes intrinsèquement liées avec le renseignement américain qui a fait de l’Arabie Saoudite son cheval de bataille. Il est à rappeler tout de même que, de tout temps, les Sunnites se sont référés à l’exemple de l’Empire ottoman qui incarnait pour eux les lumières de l’ummah c’est-à-dire du monde de l’islam. La Sublime Porte une fois renversée, l’Occident enfanta, pendant la Première guerre mondiale, un monstre sorti du giron du vingtième siècle qui n’est pas sans rappeler les sectes protestantes du dix-septième siècle européen. Comme de ces sectes protestantes naquit l’Amérique, de même, les sectes takfiristes et soufi enfantèrent un nouvel Etat terroriste si cher au cœur de Washington.

    Et cet Etat infecta le Proche-Orient étant la cause passive de l’opposition de la Palestine avec Israël (soutenu aussi par les Etats-Unis), de la destruction de l’Irak, de la Libye, du Liban, de la Syrie, du Mali, des malheurs du Caucase russe…. La liste peut être longue. Et maintenant ayant déblayé le terrain, les Etats-Unis créèrent ensemble avec l’Arabie Saoudite toute une armée dont le but ultime est l’Europe. Une armée aguerrie et qui n’a pas peur de décapiter à l’arme blanche… Une armée faite des gens qui combattent dès leur prime adolescence et qui ont tout perdu… Une armée qui aura en face d’elle des êtres éthérés, dégénérés, athées et asexués dont le souci majeur est la théorie du genre et les déviations sous toutes les formes possibles et impossibles. Pauvre Occident !

    source

    La Voix de la Russie :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEAVlkylkvnjNqXRO.shtml