Le terme « séparatisme » est revenu tout récemment dans le vocabulaire politique. Dans les années 1950, il désignait les velléités de groupuscules, terroristes ou non, de séparer de la mère patrie les départements français situés en Algérie. Ces terres étaient françaises depuis 1830, mais une partie des habitants s’étaient progressivement engagés dans un processus de séparation. On connaît la suite, la montée en puissance du terrorisme, et finalement le ralliement au FLN, par la peur, la violence, le racisme …et l’islamisme.
Mais voici qu’on nous parle de séparatisme du Val-d’Oise, de séparatisme de départements de la petite couronne. Le phénomène n’est pas exactement identique, bien que l’on y retrouve la recette qui a conduit à la perte des départements d’Algérie : la peur, la violence, le racisme… et l’islamisme, également.