Le procédé est usé jusqu’à la corde : à défaut d’agir, le président élu par défaut en 2017 a parlé. C’est son seul talent qui n’opère plus qu’auprès de la poignée de ses derniers admirateurs et des chroniqueurs serviles qui sévissent dans nos médias. D’abord, il faut un nouveau concept pour s’emparer d’un sujet rebattu et le faire sien : on jette donc à la foule celui de « séparatisme », pour le montrer sous un jour apparemment nouveau, alors qu’il permet au contraire de le maintenir dans le discours aseptisé de la République neutre par rapport à toutes les religions, quand la réalité est beaucoup plus effrayante
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Le séparatisme est en marche, des paroles ne l’arrêteront pas !, par Christian Vanneste.
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Communautarisme : Macron ne convainc personne – Journal du mercredi 19 février 2020
Communautarisme : Macron ne convainc personne
Au lendemain du déplacement présidentiel à Mulhouse dans le Haut-Rhin pour un discours prétendument censé lutter contre le séparatisme islamiste, les réactions sont sceptiques. Le projet n’a rien de nouveau et s’engouffre toujours dans une logique d’assimilation déjà à bout de souffle.
Réforme des retraites, la discorde continue
Alors que la CGT bat la retraite dans le cadre de la conférence de financement organisée par le gouvernement, le climat politique continue de se crisper et cela jusque dans l’hémicycle. L’hypothèse d’un retour des mobilisation semblent d’ailleurs toujours planer au-dessus des palais dorés de La République En Marche.
Brexit : vers l’immigration choisie
Moins d’un mois après la sortie officielle de la Grande-Bretagne de l’union européenne, le gouvernement britannique a dévoilé son nouveau système d’immigration. En durcissant les règles d’attribution de visas, Boris Johnson espère limiter le nombre de ressortissants étrangers arrivant dans le pays.
L’actualité en bref
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Une enquête met à jour une alliance entre Jean-Christophe Lagarde et les caïds de Bobigny
Cette affaire est un véritable scandale qui devrait outrer cent fois plus la classe médiatico-polique que la triste affaire de mœurs concernant Benjamin Griveaux. Si ces révélations sont exactes, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002, devrait démissionner et disparaître de la vie politique :
Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002 a-t-il pactisé avec “la voyoucratie et le caïdat local” ? C’est ce qu’affirme Eve Szeftel, journaliste à l’AFP basée au bureau de Bobigny entre 2014 et 2018, et auteure de Le maire et les barbares, quand la République pactise avec le crime, qui sort mercredi aux éditions Albin Michel (…)
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120 attaques par jour : la France à couteaux tirés
C’était, après-guerre, réservé aux règlements de comptes et au grand banditisme. Puis c’est devenu objet de menace et de mort dans les quartiers, zones de non-droit de la République. C’est, désormais, monnaie courante, au coin des rues, au bas des immeubles, à l’arrêt des bus. L’attaque au couteau fait désormais, quotidiennement, non plus la une mais les pages de faits divers de la presse régionale. Objet du quotidien, c’est une arme impossible à interdire, difficile à repérer, facile à emporter et capable, en une seule saute d’humeur, de tuer. Quand vous entendrez, sur la chaîne BFM de Marc-Olivier Fogiel, qu’un « déséquilibré », « sans histoire et inconnu des services de police », a agi comme « un loup solitaire » au moyen d’un « objet contondant », c’est de cela qu’il s’agira. Armé d’un couteau de cuisine, d’une lame de 10 cm, par des coups multiples à hauteur du thorax, on aura tué son prochain… Cela s’est passé près de chez vous.
Ainsi, Le Figaro relate les désormais 120 attaques au couteau recensées, chaque jour, en France.
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Questions sans réponses
Il paraît donc que ce 18 février à Mulhouse, chef de l'État, chef constitutionnel des armées, le président Macron a exprimé sa préoccupation devant ce qu'il appelle le séparatisme.
On nous assure que ses services et lui-même auraient prudemment réfléchi depuis plusieurs mois devant l'élément de langage le moins explosif face à un politiquement correct, parfaitement rodé quant à lui.
Il aurait désiré le mot qui coûterait le moins cher en termes électoraux et médiatiques.
Et pour cela, il a choisi le terme, sémantiquement, le plus inapproprié : car séparatisme implique un projet de séparation.
Mais, pour se séparer il faut être uni par quelque chose.
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[VIDÉO] « Plus de 100 mosquées radicales ont été recensées et seulement 7 ont été fermées. Qu’ont-ils fait des 93 autres ?! » – Nicolas Bay (RN)
« On est dans des zones de non-droit. […] Les lois de la République ne s’appliquent pas. […] Plus de 100 mosquées radicales ont été recensées et seulement 7 ont été fermées. Qu’ont-ils fait des 93 autres ?! »
Nicolas Bay (député européen RN) sur CNewsLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, islamisme, lobby 0 commentaire -
A Mulhouse, Macron prononce son discours de la méthode rustine pour sauver le "vivre ensemble".
L'avis de Jean-François TouzéPar un paradoxe d'apparence, c'est Mulhouse, ville emblématique de l'islamisation de la France puisqu'elle abrite la mosquée-cathédrale An-Nour gérée par des proches des Frères musulmans, que Macron, a choisi pour inaugurer sa séquence "laïciste".En se contentant de déplorer les maux du "communautarisme" (terme équivoque car tous les communautarismes ne se valent évidemment pas) et du "séparatisme" (ce qui suppose une appartenance préalable), au lieu de désigner clairement les menaces que fait peser sur la France l'offensive multimodale et polymorphe menée par l'islamisme, Emmanuel Macron a tenté, dans une intervention aussi incantatoire que décalée, de dissimuler son impuissance à faire face. Il a surtout peiné à légitimer, par avance, les seules mesurettes que ce régime décomposé soit encore vaguement capable de prendre, énième "plan de lutte contre la radicalisation" dont l'annonce sera faite dans une dizaine de jours mais que chacun connaît déjà : renforcement de la laïcité, contrôle des fonds cultuels venus de l'étranger et organisation du culte musulman. Ce n'est pas un plan de combat contre l'islamisme, tout au plus un garde-fou contre ses effets les plus criants. C'est surtout une méthode de rafistolage du "vivre ensemble". -
L’armée syrienne poursuit son offensive et libère la banlieue d’Alep, par Antoine de Lacoste.
Que peut-il se passer maintenant ? L’armée syrienne peut reprendre le sud de la province, relativement isolé maintenant, mais également poursuivre vers l’ouest en direction de la frontière turque, ce qui est diplomatiquement assez périlleux
Après les multiples menaces turques et la libération de l’autoroute Damas-Alep, principal objectif à court terme, on pouvait penser que l’offensive de l’armée syrienne allait connaître une pause. Il n’en a rien été et les combats continuent à faire rage entre islamistes et soldats syriens.
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“Séparatisme”, “communautarisme”… Et si on parlait simplement d’islamisme?
Le changement sémantique voulu par Emmanuel Macron démontre que les dirigeants français errent complètement, alors que monte la menace islamiste sur notre sol. L’analyse de Céline Pina.
Face aux attentats, violences et tensions qui traversent notre société, le Président de la république n’a pas été avare de plans. On nous a d’abord vendu en fanfare des plans contre la radicalisation, on les a même relancés. Sans succès. On nous a dit alors qu’on allait voir ce qu’on allait voir et que le gouvernement allait lancer un plan contre le communautarisme. On n’a rien vu. Aujourd’hui, tout le monde attend avec impatience le nouveau nouveau plan. Contre le séparatisme cette fois-ci. Le problème c’est que pour l’instant toutes ces annonces n’impulsent aucune dynamique et n’obtiennent pas de résultats. Au moins l’analyse du bilan n’est-elle pas épuisante : ces plans sont en général des coquilles vides qui ne servent qu’à mettre en scène une volonté politique, celle-ci tenant lieu d’action concrète et permettant de faire durer l’immobilisme comme de faire patienter le peuple jusqu’au prochain attentat, au prochain meurtre, au prochain scandale, à la prochaine adolescente chassée de son lycée par une meute fanatisée…
Un errement sémantique qui en dit beaucoup
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Communautarisme: pris à partie, Emmanuel Macron vante la reconquête républicaine
En visite à Mulhouse pour ouvrir la séquence de lutte contre le « séparatisme », le président a surtout tenté de convaincre des bienfaits de la reconquête républicaine.
« Monsieur le Président, vous venez parler de communautarisme dans notre ville, mais nous, les jeunes, n’avons même pas été consultés ! » En déplacement à Mulhouse, ce mardi 18 février, c’est finalement par un bain de foule qu’Emmanuel Macron a décidé d’ouvrir la tant attendue séquence de lutte contre le communautarisme, ou plus exactement, contre le « séparatisme », selon sa nouvelle expression.