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islamisme - Page 403

  • Comme la théorie du genre, le terrorisme musulman, ça n'existe pas

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Dans la proposition de résolution du Parlement européen « sur la prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens de l'Union par des organisations terroristes », présentée hier par Rachida Dati, on peut lire ceci :

    "Le terrorisme ne peut et ne doit être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation."

    C’est évident. Chacun peut constater qu’en Europe ces dix dernières années il y a eu autant d’attentats bouddhistes que d’attentats catholiques.

    Trêve de plaisanterie. Comment peut-on prétendre prévenir la radicalisation etc. si l'on refuse de connaître son origine ?"

    Le terrorisme est athée et apatride...

    Michel Janva

  • Pilote survivant du SU-24 russe : la Turquie n’a à aucun moment averti l’avion (VIDEO)

    Voir aussi :
    **************
    15:26 25.11.2015 (mis à jour 16:55 25.11.2015)

    Pilote survivant du Su-24 répond aux questions des journalistes sur la base aérienne russe de Hmeimim en Syrie

    Le copilote du SU-24 interrogé par les journalistes
    Le copilote du SU-24 russe abattu par la Turquie ce mardi a exclu la possibilité d’une violation par son avion de l’espace aérien turc, affirmant qu’aucun avertissement via aucun moyen de communication n’a été reçu du côté russe.
    «Il est impossible que nous ayons violé leur espace aérien, même pour une seconde», a raconté Konstantin Murakhtine dans une interview aux médias russes. «Nous volions à une altitude de 6 000 mètres, le temps était complétement dégagé, et j’avais le plein contrôle de notre trajectoire pendant toute la durée du vol», a expliqué le pilote.
    «Nous connaissons cette région sur le bout des doigts et je peux m’y orienter sans l’aide des appareils de navigation. Il n’est pas même possible que nous soyons passés par le territoire de la Turquie», a conclu le militaire.
    Alors qu’il a réfuté les affirmations de la Turquie sur le passage de l’avion dans son espace aérien, Murakhtine a également nié les déclarations des autorités d’Ankara sur les «nombreux avertissements» qui auraient été envoyés à l’avion russe.
    «En vérité, nous n’avons reçu aucun avertissement, ni par radio, ni par moyen visuel, il n’y a eu aucun contact. S’ils avaient voulu nous prévenir, ils auraient pu se montrer en se mettant à notre hauteur», a raconté Murakhtine, qui reçoit actuellement des soins médicaux dans la base aérienne russe de Lattaquié.
    «De plus, le missile a frappé la queue de notre appareil, surgissant de nulle part. Nous n’avons même pas eu le temps d’effectuer une manœuvre d’évitement», a avoué le copilote.

    Après que l’avion a été touché par un missile tiré depuis un F-16 turc au-dessus du territoire syrien, les deux pilotes se sont éjectés. Le capitaine Sergueï Roumiantsev a été tué, un groupe rebelle turkmène affirme en effet lui avoir tiré dessus alors qu’il effectuait sa descente en parachute.
    Murakhtine, quant à lui a été secouru, au cours d’une opération conjointe des forces militaires russes et syriennes, a annoncé mercredi matin le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou.
    L’aviateur de 39 ans, qui a gagné en 2014 le prix Top Navigator dans les compétitions de l’aviation militaire russe, a avoué qu’il entendait demander à son commandant de revenir en service actif en Syrie le plus rapidement possible.
    «Je dois encore payer la dette de mon capitaine», a-t-il ajouté face aux journalistes.
    En savoir plus : Le meilleur pilote de Russie était aux commandes de l'avion russe abattu
    L’incident impliquant l’avion russe a abouti à des accusations de la part de Moscou de «provocation préméditée» de la Turquie, alors que la coopération militaire a été suspendue entre les deux pays. Cependant, les deux pays ont annoncé leur intention d’éviter l’escalade de tensions militaires, alors qu’une rencontre prochaine entre les chefs de la diplomatie russe et turc doit avoir lieu.

  • Comité Orwell : ne pas refaire les mêmes erreurs qu’après Charlie

    Après l’émotion légitime suscitée par l’attentat du vendredi 13 novembre, le Comité Orwell appelle à ne pas retomber dans les polémiques stériles qui ont suivi le 11 janvier et à poser toutes les questions qui fâchent. 

    Le drapeau tricolore comme linceul et hommage, partout, sur la toile comme dans nos rues. Des mots de tristesse, de colère, de vie aussi et de fierté partagés sur les réseaux sociaux. L’unité de la patrie, meurtrie par les attentats. Nous sommes encore dans le moment, ô combien légitime, de la stupeur, du deuil et de l’émotion. Une séquence indispensable, vitale même qui doit être respectée. Notre pays est touché au cœur, et doit se recueillir pour se rassembler.

    Mais ce temps de l’émotion ne doit pas durer. La France doit se reprendre. Il y a urgence à assurer la sécurité de nos concitoyens et à cet égard, nous pouvons faire confiance aux autorités professionnelles de l’État. Il y a aussi la nécessité, désormais impérieuse, de dénouer le faisceau de causes et d’effets qui nous ont conduits à voir le sang des innocents couler sur les trottoirs de Paris. Et là, sans vouloir remettre en cause l’unité nationale à laquelle nous appelons depuis tant d’années, nous ne pouvons accorder qu’une confiance très limitée aux autorités politiques et au microcosme encore pétris des préjugés qui nous ont conduit à « ça » .

    Est-il si étonnant de constater que certains de nos enfants finissent par haïr un pays, qui est le leur, mais dont on leur a expliqué au cours des dernières décennies, à eux comme à tous leurs concitoyens, que son visage authentique était celui des corbeaux sous Vichy ou des tortionnaires de la guerre d’Algérie ?

    Est-il si étrange qu’une fraction de notre jeunesse ne souhaite plus partager le destin d’une France que nos dirigeants croient nanifiée par la mondialisation ? [....]

    La suite sur Le figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comite-Orwell-ne-pas-refaire-les

  • [Marseille] Reprends ta patrie [Vidéo]

    La vidéo tant attendue de l’action devant le palais de justice de Marseille, vendredi dernier. Quelques secondes après, les condés envahissaient les lieux.

    Français, reprends ta patrie !

     

  • Vendredi 13 novembre: des points de vue militaires sur les événements

    Le GIGN est la force d'action spéciale de la gendarmerie française, une des meilleures forces militarisée, comme le SAS britannique, le Delta Force des Etats-Unis, les groupes Yana huma au Pérou. Ils sont formés au plus haut niveau, psychologiquement, militairement et  sont en particulier spécialistes des prises d'otage, de sauvetage de civils à partir de positions terroristes, de chasses à l'homme, d'assauts contrôlés, et n'excluent jamais l'usage de la haute technologie. In fine, ce sont des as, des pros de l'assaut. Et pourtant ? Avons-nous encore desforces spéciales dignes de ce nom ou sont-elles aussi instrumentalisées par le management de la terreur ? Selon les informations officielles et les prises de parole du procureur de Paris, l'attaque d'un groupe de terroristes retranché dans un appartement de Saint-Denis a fait 2 ou 3 morts et a permis l'arrestation de 8 personnes, mais il aura fallu prés de 7 heures d'assaut pour en venir à bout. Pourquoi d'ailleurs, l'ex-directeur du GIGN a-t-il besoin d'en raconter autant ?  S'adresse-t-il surtout à ses collègues étrangers qui auront du mal à croire à la véracité d'une telle attaque ?
    François Hollande a donc décidé d’envoyer notre groupe aéronaval en Syrie pour officiellement lutter contre l'ISIS mais ce qui est assez curieux et nous nous en faisions l'écho déjà dans une brève cette semaine, c'est la composition du groupe aéronaval qui accompagne le porte-avions Charles De Gaulle. Alors qu’il était prévu que la Task Force 473 (nom du groupe aéronaval français) rejoigne le golfe arabo-persique pour y assurer la permanence aéronavale de la coalition avant l’arrivée, sur zone, du porte-avions américain USS Truman, le programme de la dite Task Force 473 a été subitement modifié suite aux attentats du 13 novembre. Le groupe aéronaval français prendra donc position en Méditerranée orientale, au large de la Syrie. 
    On peut comprendre ce changement, puisque le porte-avions permettra l’utilisation de nombreux appareils de bombardement des positions de l’Etat Islamique sauf que ce bombardement a déjà été effectué et avec quel brio par la Russie cette semaine et on ne voit pas  ce que la France y rajouter. Par contre, la composition du groupe aéronaval pose plusieurs questions. En effet, il est composé, outre du Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne  « Chevalier Paul », de la frégate anti-sous-marine « La Motte-Picquet », du bâtiment de commandement et de ravitaillement « Marne » et d’un sous-marin nucléaire d’attaque. La question est simple et professionnelle : que vient faire ici une frégate anti-sous-marine? Daesh n’a, que l'on sache, pas de forces navales, et encore moins de sous-marins. Même question pour le sous-marin nucléaire d’attaque. Un tel sous-marin sert en principe à la lutte anti-sous-marine et à la lutte anti-navires dans le cas de blocus ou de protection d’une flotte. Daesh a t-il donc des navires et/ou des sous-marins que l'on nous aurait cachés ?
    Il y a deux hypothèses de réponse :  soit le matériel sort « pour sortir », faire tourner les machines en situation de guerre, cela peut se justifier, soit François Hollande a en tête autre chose qu’une « simple » campagne aérienne de bombardements contre Daesh, c'est-à-dire qu'il envisage une confrontation avec la flotte syrienne et donc avec la flotte russe, la Russie étant alliée à la Syrie à la demande du Président Assad. On notera d'ailleurs en passant que Vladimir Poutine a ordonné à l’Etat Major russe de contacter le groupe aéronaval quand il sera sur zone, pour coordonner leurs actions. Vu qu’il était prévu que le groupe se mette sous commandement américain, cela paraît assez surréaliste à gérer pour les Français, pour qui, obéir à Washington ne pose aucun problème de conscience surtout pour le capitaine de frégate, commandant le sous-marin nucléaire d'attaque Améthiste, Philippe Naudet
    Hollande, Fabius, Le Drian ont-ils l’intention d’attaquer les forces syriennes parallèlement à Daesh ? Il va sans dire que dans ce cas de figure, on sortirait complètement du cadre de la large coalition proposée par la Russie depuis plusieurs semaines et on serait finalement en plein casus belli par rapport à Moscou et à la parole donnée en apparence, par les Français. 
    La loi sur le renseignement pour éviter les attentats, vraiment ?
    Jusqu'à présent, des sources non officielles ont indiqué que la France a été avertie quelques jours avant par les États-Unis, la Tunisie, l'Algérie et l'Irak d'une menace imminente pour sa sécurité nationale. Certains des assaillants des attentats de Paris avaient même été signalés et repérés et étaient sous le contrôle tant de la DGSI que de la DGSE, les services de renseignements internes et externes français. Pourtant, la France aurait été prise par surprise. 
    Il y a donc eu forcément des failles dans le système français de sécurité et ce, malgré toutes les réformes mises en œuvre par les gouvernements successifs en vertu notamment de la «loi du renseignement militaire» votée en juin et décrétée en octobre à la suite des fusillades de Charlie Hebdo. Nous pourrions nous demander aussi où se situent ces failles? Trois niveaux existent. 
    La première faille serait politique: le gouvernement n'a pas su attribuer des ressources suffisantes et des mandats clairs à nos services de renseignement dans la lutte externe et interne contre le terrorisme ? Il aurait par idéologie anti-raciste, pro-immigrée et pro-réfugiée délibérément écarté certaines listes (la déclaration de Squarcini à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles le confirme, même si ces déclarations semblent être une manoeuvre politique car pourquoi ne pas avoir adressé cette liste à un magistrat et non à un ami d'un ami)). 
    Le deuxième est au niveau logistique et tactique : elle renvoie aux interactions entre les services qui n'ont pas pu ou pas su coopérer ensemble. 
    La dernière faille serait enfin opérationnelle: les agents du renseignement français travaillant sur de multiples cas particuliers ne parviendraient plus à évaluer correctement la menace du point de vue de sa sécurité intérieure, dans un mélange explosif de délinquance de droit commun et de fondamentalisme sur fond de quartiers de non-droit où la police ne rentre même plus ? 
    Depuis les tueries de  "Charlie Hebdo", le nombre officiel de menaces et de personnes à surveiller a en effet fortement augmenté. Plus de 11 000 noms seraient ainsi présents sur les fichiers des personnes possédant des caractéristiques de radicalisation terroriste. C'est beaucoup trop pour pouvoir tout suivre. La DGSI ne dispose absolument plus du personnel suffisant ou des fonds nécessaires pour faire un tel travail de taupe régulière et de maillage intelligent du territoire. Pourquoi le service des renseignements généraux a-t-il été noyé dans la DGSI ? Les ressources et le personnel allouées aux services de renseignement ont été considérablement diminué depuis Nicolas Sarkozy. Il n'y a plus de policiers dans les commissariats à la pause déjeuner. Souvenons-nous de l'esclandre de Madame Morano gare du Nord.
    Enfin terminons sur la COP21 
    Un régiment complet  de sa Majesté serait en France, pourquoi ? Il est là mais son cantonnement est tenu secret. Est-il là pour le G20 mais alors qui est-il censé protéger ? L'armée française est-elle vraiment en sous-effectif pour défendre la France au point d'en appeler à la perfide Albion ? Qui donnera les ordres ? C'est en tout cas une de ses petites révélations métamag que nous aimons souvent, comme cela mine de rien, distiller à nos lecteurs avertis. Vive les Anglais : n'oublions pas qu'ils nous ont donné aussi Charles Morgan à l'Institut avec son Ode à la France qu'un éditeur courageux pourrait rééditer actuellement avec un succès garanti à la clef.  
    Michel Lhomme

  • Attentats : le temps des choix déchirants est venu !

    Ce qui vient de se passer à Paris est totalement inconcevable et bien sûr tout un chacun est sous le choc. Réfléchir quand on est dans cet état est extrêmement difficile, mais à tout prendre cela vaut mieux que de se laisser aller à des excès d’émotion, rarement incitatifs à des déploiements d’intelligence. Car en fait, tout cela était non seulement prévisible, mais totalement prévu, et il monte en moi une immense détresse quand je pense à toutes ces malheureuses victimes et à leurs proches.

    Ce qui m’amène à quelques réflexions.

    Sur le plan formel. Le ministre de l’Intérieur devrait présenter sa démission et celle-ci devrait être acceptée. Il n’est peut être pas directement responsable de ce fiasco monstrueux, mais c’est sous son commandement qu’il a eu lieu. Il serait indigne qu’il ne démissionne pas. Nous avons déjà eu suffisamment de ministres responsables mais non coupables dans l’histoire de cette République, et il serait bon que la tradition revienne de ministres simplement responsables, comme autrefois.

    Sur le plan opérationnel. Depuis des années, les partis au pouvoir coupent les crédits de la police et de l’armée, officiellement en raison de contraintes budgétaires très fortes mais surtout parce que la police et l’armée ont mauvaise réputation dans les milieux de gauche et qu’il est plus facile de couper les budgets de ces deux défenseurs de l’ordre que de s’opposer aux syndicats de la fonction publique et de réformer l’Etat. Or l’une des missions essentielles d’un Etat est la protection des biens et des personnes contre ceux qui les menacent, soit à l’intérieur soit à l’extérieur. Aujourd’hui, la totalité des forces combattantes dans l’armée ne remplirait pas le Stade de France, et la situation est pire encore dans la police. Ceux qui sont à la tête de l’Etat ont donc failli à leur mission essentielle et il reviendra au peuple lors des élections prochaines de prendre en compte ce fait incontestable.

    Sur le plan intellectuel, le parti socialiste, sous l’influence de son think tank (Terra Nova), a décidé il y a déjà longtemps que le futur du PS appartenait à une alliance entre les « bobos » et les banlieues, et a donc favorisé sciemment l’émergence du communautarisme dans notre pays, au rebours de toute la tradition historique française. Ce faisant, la gauche française a trahi le peuple et l’a abandonné au FN, tout en diabolisant ce parti pour l’empêcher de conclure des alliances avec la droite classique. Cette stratégie, initiée par M. Mitterrand, a certes permis à la gauche d’arriver au pouvoir et d’y rester, mais quelque part c’est cette stratégie même qui porte une lourde responsabilité dans les événements qui viennent de se produire. Une fois pour toutes donc, la seule solution est de refuser tout communautarisme, et cela vaut à gauche comme à droite. Il ne peut y avoir qu’une loi et une seule et qui s’applique à tout un chacun également. Et laisser la partie la plus défavorisée du peuple sans représentation légitime est pire qu’un crime, une faute.

    Sur le plan du personnel politique. Chateaubriand a un jour prononcé l’un de ces mots terribles dont il avait le secret : « Il n’y a pas de pire crime pour un homme politique que de prétendre à une position dont il n’a pas les capacités ». Cette phrase s’applique merveilleusement à M. Hollande, qui a dépassé son seuil d’incompétence au point qu’il ne s’en rend même pas compte lui-même, mais aussi à la majorité de nos hommes ou femmes politiques de gauche ou de droite. A l’évidence, le système de sélection des élites qui nous gouvernent ne fonctionne plus. Le résultat est que nous sommes gouvernés par des incompétents vaniteux, qui surestiment leurs maigres talents et sont tous issus de la fonction publique. Ces soi-disant « élites» ont de plus évidemment perdu la notion de « service public » (voir le dernier livre de Philippe de Villiers à ce sujet), ce qui est impardonnable. Certes, un fonctionnaire peut se présenter aux élections chez nos voisins. Mais dès l’acte de candidature posé, il doit donner sa démission de la fonction publique pour toujours. Il est donc grand temps de rendre le fonctionnaire inéligible comme en Grande Bretagne pour libérer la France des esprits étroits et jaloux qui la gouvernent. Il faut de toute urgence couper le lien incestueux entre le monde politique et le monde de l’administration pour que chacune des deux fonctions retrouvent sa noblesse et son indépendance.

    Sur le plan du débat d’idées. Il va bien falloir un jour poser la question essentielle que tout le monde cherche à éviter : l’islam est il compatible avec la démocratie ? Et ce n’est pas à moi d’y répondre, j’en serais bien incapable, mais aux musulmans eux-mêmes. La responsabilité de l’Etat français devrait être donc d’organiser une espèce de concile, comme le monde chrétien en a tant connus, pour que les théologiens musulmans nous donnent leur opinion sur ce sujet. A ce concile, on ferait venir les plus grands d’entre eux, et un corps de juristes non musulmans leur poserait des questions par exemple sur l’égalité de l’homme et de la femme, sur la polygamie, sur l’esclavage, sur l’égalité de chaque citoyen devant la loi, sur le respect de la laïcité et que sais je encore. S’il s’avérait que la religion musulmane soit compatible avec nos institutions mais que certaines sectes ne le soient pas, alors il faudrait interdire ces sectes de tout prosélytisme dans notre pays, expulser le clergé afférent et rompre les relations diplomatiques avec les Etats qui les soutiendraient. Et s’il s’avérait que la religion musulmane soit incompatible avec nos valeurs démocratiques, alors il faudrait que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités, peut être après un referendum.

    Sur le plan de la réalité politique. Il faut bien se rendre compte que nous sommes en face de deux obligations morales qui peuvent se retrouver en opposition l’une avec l’autre. D’un côté certes, nous devons recevoir et aider les immigrants, mais de l’autre nous devons protéger nos systèmes démocratiques et sociaux. Et si donc l’accueil de ces immigrés mettait en danger nos systèmes de civilisation, nous aurions à faire un choix. Le temps de l’angélisme serait fini.

    Il me semble donc tout à fait évident que le temps des choix déchirants est en train d’arriver, en particulier pour la gauche française. Il va falloir choisir entre la nation et les beaux sentiments qui n’engagent que ceux qui croient à la sincérité de ceux qui les profèrent à haute voix.

    Se moquer du beauf pour se faire bien voir du beur va devenir beaucoup moins populaire. En fait, les distinguer c’est déjà faire preuve de racisme, ce que la gauche fait depuis longtemps, mais d’un racisme autorisé car anti-français. Tout cela doit s’arrêter. Les deux sont français à condition qu’ils le veuillent, et les deux doivent respecter la même loi.

    Enfin, sur le plan de la réalité diplomatique. La diplomatie française a toujours choisi les sunnites contre les chiites (voir mes articles précédents sur le sujet). Le calcul était simple. Les terroristes internationaux sont tous sunnites, supportés de fait par les monarchies du Golfe. S’allier avec eux, pensaient nos diplomates, c’était prendre une assurance contre le terrorisme. Faux calcul s’il en fut. « Pour déjeuner avec le diable, il faut une très longue cuillère », dit le proverbe. Le cœur financier du terrorisme se trouve en Arabie Saoudite et au Qatar. Il est urgent de rompre toute relation diplomatique avec ces Etats criminels qui ont corrompu financièrement de nombreux centres de pouvoir en France, dont une grande partie des médias. Prétendre lutter contre le terrorisme et vendre des armes aux assassins est une imbécillité logique.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/

  • La soeur d'une victime du Bataclan lance un boycott de l’hommage national

    La soeur de François-Xavier Prévost, tué au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national aux victimes des attentats prévu le 27 novembre, sur sa page Facebook. Elle donne les raisons de son refus :

    "Vendredi 27 novembre, un hommage national sera rendu aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier.

    En tant que famille de François-Xavier Prévost, victime de cette tuerie, nous n’y participerons pas.

    Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France pour plusieurs raisons :

    - Parce qu’en France, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier de cette année ont fait 17 victimes,
    Que depuis, rien n’a été fait. Si des textes ont été votés, aucun décret d'application n'a encore été publié. Que 10 mois plus tard, les mêmes hommes, sont en mesure de recommencer et faire cette fois-ci, 10 fois plus de morts,

    - Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement,

    - Parce qu’en France, des personnes fichées S (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » ou visées terroristes) circulent librement, empruntent n’importe quel moyen de locomotion (je pense notamment à l’attentat déjoué du TGV Thalys le 21 août dernier), louent des voitures (les voitures utilisées le 13 novembre pour perpétrer les fusillades dans les rues du 10e arrondissement de Paris avaient été simplement louées), travaillent à nos côtés (je fais ici allusion à l’un des employés de la RATP)…

    Il faut rappeler que le recensement de certaines personnes en catégorie S n’entraîne aucune action automatique de coercition, ni même aucune obligation de suivi ou de surveillance par les autorités. Par ailleurs, les fiches S sont temporaires. Si une personne fichée ne commet aucune infraction et se fait oublier, sa fiche est effacée au bout d’un an.

    - Parce qu’en France, 89 mosquées sont recensées comme étant radicales, c’est à dire qu’elles appellent ou profèrent la haine. Qu’il a fallu attendre les événements tragiques du 13 novembre pour que se pose enfin la question de leur dissolution.

    - Parce qu’en France, un homme ayant perpétré un homicide en 2006, condamné en 2008, est libre en 2013. Parce que ce même homme n’a pas peur de dire à la France entière après avoir hébergé plusieurs jours des terroristes « On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service ». Ben oui…

    - Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.

    Alors NON, merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire !

    J’APPELLE AU BOYCOTT DE L'HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE A PARTAGER MON STATUT."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Forum de la Dissidence : il y a ceux qui pleurnichent et ceux qui se mobilisent

    Ajourd’hui se tenait le premier Forum de la Dissidence organisé par Polémia, où intervenaient des personnalités bien connues de la réinfosphère, devant un public acquis de six-cent-trente personnes.
    Différents thèmes y ont été abordés autour de tables rondes animées par Gabrielle Cluzel, chouchoute de Bd Voltaire, et Philippe Cristèle, lui-même de Polémia.

    Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, a ouvert le bal en évoquant la fin du Vieux Monde et cette étrange fin d’année 2015, « année radicale », surtout après le coup de massue psychologique de ces derniers jours. Se voulant rassurant, il s’est réjoui du grand retour des frontières sur le continent européen, avant de reprendre cette réplique de Marion Maréchal-Le Pen « Je ne serai pas de la génération qui s’excuse mais de celle qui revendique son héritage », une revendication que partagera d’ailleurs Charlotte d’Ornellas, journaliste d’un média alternatif spécialisée dans le sort des chrétiens d’Orient et appartenant au mouvement Génération 2013

    « Aujourd’hui il y a ceux qui pleurnichent et ceux qui se mobilisent. Mobilisez-vous, vous êtes l’avant-garde ! », s’est exclamé Jean-Yves Le Gallou, avant de laisser la parole à Béatrice Bourges intervenant sur le thème des valeurs. Celle-ci a rappelé la nécessité pour l’Homme de n’être pas un simple amas de cellules mais de rester cet être sacré avec des valeurs spirituelles, afin de garder pour objectif permanent la quête du bien commun et non plus de vaines et pernicieuses aspirations individualistes et marchandes. Après avoir fustigé un gouvernement qui s’obstine à ne pas vouloir nommer son ennemi et dénoncé l’islamisation de la France, elle a enjoint chacun de nous à se demander chaque matin ce qu’il pouvait faire pour son pays.

    La jeune journaliste, Charlotte d’Ornellas, à la tête aussi bien faite que bien pleine, a déploré notre surdité alors que les chrétiens d’Orient nous alertaient depuis des années sur les dangers de l’islam, répétant que nous ne nous en sortirions jamais si nous ne
    redevenions pas qui nous sommes, ajoutant que les auteurs des attentats du 13 novembre ne ciblaient pas des jeunes à une terrasse ou à un concert mais visaient la France dans son entièreté.
    Aux délires des Bisounours consécutifs aux massacres, elle a recadré d’un ton ferme : « entre les personnes qui veulent s’éclater et celles qui veulent s’exploser, je propose de nous enraciner ».
    Charlotte d’Ornellas a également dénoncé un système qui avait peur des mots au point d’en déformer gravement le sens. Un constat qui reviendra d’ailleurs régulièrement tout au long de l’après-midi, avec l’emploi d’une novlangue de plus en plus décomplexée et délirante, accompagnée d’une censure stalinienne illustrée par les trop fameux « pas d’amalgame » et « non à la stigmatisation », mais aussi ce qualificatif de « jeunes » pour désigner les seules racailles, ou encore le terme abusif de « quartiers populaires » évitant l’emploi sans doute trop stigmatisant du qualificatif plus approprié d’« ethniques ».
    Renaud Camus fera d’ailleurs remarquer que les quartiers dits « populaires » sont précisément ceux dont le peuple en a été chassé.

    Claire Chardon, de Génération 2013 également, nous a présenté différents livres à ne pas rater.

    Puis est arrivé, sous un tonnerre d’applaudissements, Robert Ménard.
    Evoquant les divergences qu’il avait avec Marine Le Pen, notamment sur l’Europe, le maire de Béziers a cependant affirmé l’impérieuse nécessité de voter pour le FN, précisant avoir imploré Philippe de Villiers de ne rien tenter contre elle. En guise d’anecdote, il a fait valoir qu’il était originaire de Béziers avant d’y être élu mais que tel n’était pas le cas de tous les candidats, certains pouvant même se tromper carrément de canton dans leurs déplacements !
    Il nous a fait savoir sa grande popularité auprès de ses administrés qu’il s’honorait de recevoir un jour par semaine, les plus jeunes accourant vers lui pour se faire photographier à ses côtés. Les Biterrois lui sont reconnaissants pour la gratuité des musées de la ville, pour la réduction de 50% de la mutuelle, pour les repas de la cantine scolaire à un euro, etc.
    Contre l’avis des maires de France qu’il a encouragé « à aller se faire foutre », il nous a fait savoir qu’il allait installer une crèche dans sa ville. Il s’est ensuite amusé du fait qu’après avoir suscité un tollé en armant sa police municipale, c’était aujourd’hui le gouvernement qui armait ses troupes dans toute la France.
    Déplorant un climat délétère, il nous a ensuite raconté le mal être de certains journalistes, notamment de chez I-Télé, qui lui confiaient leur ras-le-bol de « faire de la merde », avant de revenir sur la polémique suscitée par le récent changement de titre pratiqué en catimini par France Inter pour masquer une piteuse propagande dont ils voyaient qu’elle ne tenait plus la route.
    Ménard n’est pas du genre à se laisser imposer des idées autres que les siennes, allant même jusqu’à faire plier la présidente du conseil de surveillance des Galeries Lafayette qui voulait fermer le grand magasin après l’élection d’un maire jugé trop nauséabond. La mesure de rétorsion a été à la hauteur de l’affront, puisque le maire a fait apposer des affiches la montrant sous son jour le plus mauvais. Le résultat a été que Ginette Moulin a fini par accepter que les Galeries restent à Béziers.
    Le succès de son action est tel que la ville a développé ce qu’il a appelé un « tourisme politique » fait de visiteurs curieux d’y faire un tour, désireux de féliciter son maire, mais aussi nombre de personnes hostiles venant pour critiquer mais repartant bredouilles.

    Après une pause d’une demi-heure, Renaud Camus s’est installé, entouré par Julien Rochedy et Damien Rieu. Renaud s’est amusé d’un titre du Parisien s’alarmant d’une « inquiétante montée religieuse à la RATP » en évitant toutefois avec une certaine frayeur de nommer les choses, des fois qu’elles leur sautent à la figure, laissant donc planer un certain doute sur cette religion, des fois qu’il s’agisse de « messes sauvages faites par des fidèles de Saint-Pie V » !
    Tour à tour, les trois invités sont intervenus au gré des questions. Concernant l’avenir de la France et plus largement des pays européens, Julien Rochedy, bien que satisfait de voir des jeunes s’affranchissant de la propagande d’Etat pour rallier en grand nombre le camp des patriotes, s’est cependant montré pessimiste, ne croyant ni en la possibilité d’une remigration massive ni en une assimilation dont on voit bien chaque jour qu’elle ne peut être qu’utopique. Refusant de s’accrocher à des chimères, à une France morte qui ne renaitra plus, à un peuple français « qui n’est déjà plus qu’un concept » transmuté en « population », il encourage plutôt à travailler à la création d’ilots de résistance, de « sanctuaires », où les enfants de survivants pourraient grandir entre eux en sécurité.
    Damien Rieu, porte-parole de Génération Identitaire, a à son tour été très chaleureusement applaudi après l’énumération des hauts-faits de ses troupes, entre le chantier de la mosquée de Poitiers, le siège du PS, la gare d’Arras ou encore tout récemment la
    maison de retraite de Triel. Il a indiqué que ces actions avaient notamment pour vocation d’obliger les médias à parler de sujets dérangeants, lesquels médias sont « pulvérisés » depuis les attentats de vendredi.

    Contrairement à Julien, Damien se veut plus optimiste, constatant le réveil de toute la jeunesse d’Europe qui n’accepte plus les mensonges et les compromissions, qui n’accepte pas de mourir sans rien faire sous le joug cumulé de l’islam, de l’immigration massive et de l’oligarchie européenne mondialiste.
    Renaud Camus a pour sa part fustigé le remplacisme généralisé, les hommes, les femmes, les pays, les paysages, tout devenant objet de consommation échangeable, monnayable, remplaçable, regrettant que la France avec un autre peuple ne serait plus la France. De notre pays ne subsisterait plus qu’un territoire sans âme, une page blanche sans Histoire, sans héros ni racines.

    Enfin Michel Geoffroy, co-auteur du Dictionnaire de Novlangue, a conclu cet après-midi fort riche par l’évocation des deux grosses manipulations médiatico-politiques de l’année que sont l’opération « je suis Charlie » montée de toutes pièces par le régime socialiste, et l’usage répugnant fait de la photo scénarisée et instrumentalisée du petit Aylan. Il a pointé la volonté des oligarques d’acquérir une main d’œuvre corvéable à merci pour pas cher, le fait que « les Européens n’ont que le droit d’acquiescer à leur servitude ». Il a également insisté sur la censure, sur l’esbroufe de la NSA et du Patriot Act, prétextes de lutte contre le terrorisme, quand ces mesures n’ont pour unique vocation que de lutter contre toute revendication patriote qualifiée de « haine » par quiconque n’y trouve pas avantage, illustrant son propos par ce titre édifiant du Figaro « Les Français prêts à restreindre leurs libertés pour plus de sécurité »…

    Caroline Alamachère, 21/11/2015

    Source :Riposte laïque.com

    http://www.polemia.com/forum-de-la-dissidence-il-y-a-ceux-qui-pleurnichent-et-ceux-qui-se-mobilisent/

  • Encore des djihadistes “français” arrêtés

    Hé oui. Décidément cela ne s’arrête pas ! Cette fois c’est à Chypre que l’action se passe. Six hommes ont été arrêtés puis renvoyés en France via la Suisse. En effet, Interpol avait signalé trois hommes comme déjà radicalisés et les trois autres comme proches de la mouvance islamique. La différence, je vous laisse la trouver…
    La vraie question qui se pose maintenant, c’est que va-t-on faire de ces islamistes-là, car nous les avons ramenés sur notre territoire. Peut-être, nous n’en avons pas assez, ou bien on veut leur donner une deuxième chance. Mais ce n’est pas cela qui doit nous faire oublier nos 130 morts et que maintenant c’est la guerre qui n’est plus que chez eux là-bas en terre islamique au Proche-Orient, mais aussi chez nous en Occident.

    http://fr.novopress.info/

  • Terrorisme et banditisme : Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Michel Janva