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l'emploi - Page 100

  • 16 signes qui montrent que la France va se prendre le mur et que nous allons tous y perdre beaucoup

    La baisse prévue et inévitable de nos salaires n’est qu’un moindre mal par rapport à ce qui s’annonce, et ce n’est plus à l’horizon que cette situation apocalyptique se profile, le mur est proche. Bien évidement ce ne sont pas les médias qui vont nous l’expliquer ouvertement, mais l’économie va inévitablement s’effondrer à un moment ou à un autre, le système va vaciller de la manière la plus impressionnante qui soit, et nous sommes tous concernés car nous serons tous les victimes de cet effondrement qu’ils tentent de nous cacher. Ce sont 16 signes annonciateurs de ce qui arrive qui sont listés dans la suite de l’article, XX signes qui ne trompent pas.

    1. La zone euro est maintenant au milieu de sa plus longue durée de récession jamais rencontrée. L’activité économique dans la zone euro a diminué sans discontinuer pendant six trimestres consécutifs .
    2. La confiance des consommateurs en France vient de frapper un nouveau plus bas historique .
    3. Le nombre de chômeurs qui cherchent un emploi en France a atteint un niveau historique, jamais atteint jusqu’à présent. Quand aux agences pour l’emploi, leur utilité reste à démontrer. Et François Hollande, malgré ses promesses de faire baisser le chômage, ne fera rien, sinon, pourquoi le gouvernement encouragerait-il (dont financièrement) les délocalisations au Maroc?
    4. Le taux de chômage dans la zone euro dans son ensemble a atteint les 12,2%, également un niveau historique, pour infos: « Le chômage des jeunes continue de grimper vers des sommets sans précédents en Europe: En Grèce, 62,5% des jeunes sont sans emploi, en Espagne 56,4%, puis le Portugal avec 42,5%, également l’Italie avec 40,5%« . On apprend même qu’en France en 2013, 6 mois après la fin de leurs études, plus de 60% des jeunes sont toujours au chômage.
    5. Il est prévu que la France soit « chypriotisée » et que les comptes bancaires des français soient purement et simplement braqués de manière légalisée grâce à l’Union Européenne. Ce qui s’est produit à Chypre ne fut qu’un test grandeur nature, les financiers se sont servit directement sur les comptes bancaires sans qu’aucun déposant ne puisse faire quoi que ce soit, c’est un braquage sans armes ni cagoules qui s’est produit, et surtout sans aucune peine de prison!
    6. La fermeture d’usines s’est accéléré en France en 2012, et rien n’indique qu’une accalmie puisse voir le jour en 2013: « En 2012, plus de 200 sites ont fermé leurs portes, soit 42% de plus qu’en 2011. Le secteur manufacturier a particulièrement souffert, avec près de 24.000 postes supprimés »
    7. Sur un an, 266 fermetures d’entreprises ont été annoncées, aucune précision par contre sur celles qui n’ont pas été annoncées dans les médias…
    8. La France, déjà incommensurablement endettée, continue de payer toujours plus aux racketteurs européens de Bruxelles, fin 2012, un amendement est passé relevant de 837 millions d’euros la contribution de la France au budget de l’Union européenne. Et avec nos sous, bien évidement!
    9. Le 26 février Fillon a expliqué qu’un risque de guerre civile était possible en France si cela continuait comme cela et qu’une chute brutale du niveau de vie était à craindre.
    10. Cette prévision a également été partagée par la Suisse depuis plusieurs mois « s’engage dans des exercices militaires pour sécuriser ses frontières exposées à de futures émeutes sociales de pays limitrophes. »
    11. Michel Sapin, ministre du travail qui porte bien son nom puisque en France pour l’emploi, « ça sent le sapin », a déclaré que « la France est un état totalement en faillite« , il a ensuite tenté de rattraper cela en expliquant qu’il s’agissait d’ironie et qu’il reprenait juste les propos de Français Fillon.
    12. Début 2013, le marché automobile français était à son niveau le plus bas depuis 15 ans, et a continué à plonger en mai. Étonnant? Pas vraiment quand on sait que Renault fait construire une usine en Algérie alors que nous avons besoin d’emplois en France, ou que General Motors, gros actionnaire de PSA a bloqué la vente de 100 000 véhicules/an en Iran au nom d’un embargo décidé par les américains…
    13. Une immense bulle immobilière va éclater comme ce fut le cas en Espagne ou aux Pays-Bas, il a été estimé que pour l’ensemble de l’année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devaient être d’un peu plus de 115 milliards d’euros, soit une baisse de près de 30% par rapport à 2011, en novembre 2012 toujours, a été constaté une baisse des ventes des logements neufs de -24,9% et de -21% pour les mises en chantier, et ce ne sont que deux exemples des preuves qu’une telle bulle va éclater, d’autres sont disponibles ici.
    14. Les banques françaises sont dans le rouge et l’implosion n’est plus très loin. Elles n’ont plus suffisamment de liquidités: «  Malgré une certaine détente depuis un an, la liquidité des banques européennes est toujours sous pression. Le manque de liquidités atteindrait 1.200 milliards d’euros, estime Selon McKinsey dans une étude consacrée à l’avenir du refinancement des banques, qui sortira prochainement en France. En dépit des mesures de la Banque centrale européenne, McKinsey estime que les banques ont un besoin structurel de 1.000 milliards d’euros pour combler le déficit de liquidités entre leurs activités de crédit (environ 12.300 milliards d’euros) et leurs dépôts (11.300 milliards). Selon le cabinet de conseil, cet écart devrait s’accroître de 20% (ou 200 milliards) d’ici à 2018 au vu des perspectives économiques et de la faible croissance des dépôts« .
    15. De plus en plus de banques licencient en France, et toutes finissent par réduire leurs effectifs: Barclays, Société générale, Crédit agricole, Natixis, Banque de France, ING, et bien d’autres… En février le message était clair: « ce mouvement devrait s’accélérer en 2013 si l’on en croit le baromètre Ernst & Young publié en décembre dernier. D’après celui-ci, 45% des banques européennes envisagent des suppressions de postes »
    16. Suivant l’INSEE la dette de la France s’élèverait à 1833 milliards d’euros. Si on se réfère à un rapport de la cours des comptes, elle s’élèverait à 4923 milliards d’euros, soit 246% du PIB. Mais quel que soit le montant exact, la dette est colossale et est détenue par des investisseurs étrangers (dont le Qatar?) qui du coup, peuvent se permettre de faire pression pour influer sur certaines décisions politiques. Nous en revenons toujours à la loi de 1973

    Chaque jour, le pays s’affaiblit sans être défendu par quiconque, ni les politiques, ni les médias, les attaques sont incessantes de la part de « nos amis américains » qui ne souhaitent qu’une seule chose, ne pas tomber les premiers vu que leur monnaie ne vaut pas plus cher que du papier toilette et que toute leur économie ne tient que grâce à la planche à billet qui tourne de manière illimitée. La FED, (banque centrale privée et trahison par excellence pour le peuple américain et les pères fondateurs qui avaient fuit l’Angleterre justement pour échapper au système de banque centrale), injecte chaque jour dans l’économie du pays 4 milliards de dollars, sans ceux-ci, ce serait le krach et la fin de la grande mascarade américaine. N’oubliez pas que derrière les paillettes se cache une nation en chute libre, pour preuve les 21 chiffres édifiants de la pauvreté aux USA.

    Nous ne pouvons pas compter non plus sur l’aide de financiers ou de l’union européenne qui ne souhaite qu’une seule chose au final, la centralisation complète des pouvoirs, de la finance, des décisions, et la régionalisation des pays avec les encouragements de l’Oncle Sam qui là également, a activement participé pour la création de l’Europe telle que nous la connaissons. Et pour l’instant, les accords transatlantiques ne sont pas encore en place, une fois ceci fait, nous ne seront plus qu’une extension des USA.

    De plus, les 16 signes indiqués plus haut ne concernent pratiquement que la France, le souci, c’est que le navire coule pour chacun des pays de la zone euros quoi que les médias puissent vous dire. Si un pays tombe, les autres suivent, la théorie des dominos par excellence, et il ne suffit plus de grand chose pour que l’apothéose ait lieue. Chaque pays dépend des autres et chacun peut entrainer les autres. Nous avons beau dénoncer, prévoir le pire, la zone euro finira par éclater, l’euro connaîtra un krach qui fera de celui de 1929 un compte à raconter aux enfants, à moins d’un miracle… Malheureusement là aussi, Olivier Delamarche l’a clairement expliqué, en économie, les miracles, cela n’existe pas!

    A vous de choisir, anticiper, vous préparer ou continuer à rêver comme le font beaucoup de monde, pour preuve ce sondage très rassurant qui indique que 54% de Français optimistes sur une sortie de crise… grâce au tourisme et au CAC 40.

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Un village chrétien entièrement massacré par les rebelles syriens

    Ce lundi, les membres de l’Armée syrienne libre auraient attaqué le village d’al-Duvair à prédominance chrétienne dans la ville de Reef à la périphérie de Homs. Ils auraient massacré des civils, y compris des femmes et des enfants, avant que l’armée syrienne de Bachar al Assad intervienne en faveur des chrétiens selon les sources plus bas dans l’article.

    Cette attaque arrive après d’intenses combats dans la ville d’al-Qusseir, ce week-end, où les forces de Bachar Al-Assad ont infligé de lourdes pertes aux rebelles. Les forces d’Assad ont lancé une offensive en Avril dans le but de couper les lignes d’approvisionnement aux rebelles et en prenant la ville et ses environs conquise depuis l’année dernière. [...]

    La suite sur Alyaexpress.news.com

    http://www.actionfrancaise.net

  • Immigration et sondage Ipsos, revu par Ivan Rioufol...

     rioufol immigration ipsos.jpg

    (Le sondage dont parle Ivan Rioufol, dans ce n° du Figaro "papier" du vendredi 10 mai, est un sondage Ipsos, paru dans Le Monde du mardi 7 mai)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Hollande a promis moins de chômeurs. C’est vrai, ils meurent…

    “Opération cimetière pour tous”

    Alors que le taux de chômage atteint des sommets en France, la « vengeance » de Pôle emploi a mis fin à la vie d’une chômeuse. Une femme de 51 ans qui a vu les gendarmes débarquer chez elle, après qu’ils ont été appelés par un huissier pour recouvrer une dette de 1.790 €. Il s’agit, comme dans de nombreux cas, d’un « trop-perçu ».

    La femme était suivie par Cap Emploi, organisme spécialisé dans le placement des personnes handicapées.

    On n’a pas encore avalé l’histoire du chômeur qui s’est immolé par le feu en février dernier que, déjà, on se réveille avec cette triste histoire venant de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), jeudi après-midi.

    « La victime s’est effondrée à l’arrivée des gendarmes, appelés par l’huissier à la suite d’une altercation avec la quinquagénaire. Ces derniers ont tenté en vain de la secourir, avant l’arrivée des pompiers. Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Perpignan, afin de déterminer les causes de la mort. », selon le Midi Libre.

    Dans un pays où le nombre de chômeurs atteint le chiffre record de 3,2 millions, une femme de 51 ans n’a pas grand-chose à espérer, encore moins de boulot à trouver. La seule chose qu’on lui propose, c’est de renvoyer ce cadeau amer, cette dette malgré elle de 1.790 €.

    François Hollande, malgré des chiffres catastrophiques, martelait il y a encore quelques semaines qu’il tiendrait sa promesse et ferait baisser le nombre de chômeurs d’ici la fin d’année. Le désespoir des chômeurs pourrait l’aider à tenir ses engagements…

    Adil Choukri  http://fr.altermedia.info

  • Zone euro : nouveau record du chômage

    Le taux de chômage de la zone euro s’est établi à un nouveau niveau record en avril, à 12,2% de la population active, selon les données publiées vendredi par l’office européen de statistiques Eurostat.

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, soit 12,2% de la population active, précise Eurostat dans un communiqué.En mars, le taux de chômage s’était établi à 12,1% de la population active. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

     

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux Etats-Unis. «Un retournement de situation n’est pas en vue», estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING.

    «Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine», avance-t-il. La situation est particulièrement critique en Grèce et en Espagne, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d’un actif sur quatre et plus d’un jeune sur deux.

    Le taux de chômage s’est établi à 27% en Grèce, où les dernières données disponibles datent de février. En Espagne, il est grimpé à 26,8% en avril et au Portugal, troisième pays le plus violemment touché par le chômage, à 17,8%.

    Conséquence de la crise, la situation s’est fortement dégradée en un an dans les pays les plus fragiles, ceux de la périphérie : le taux de chômage a bondi de 21,9% à 27% en un an en Grèce, de 11,2% à 15,6% à Chypre, de 24,4% à 26,8% en Espagne et de 15,4% à 17,8% au Portugal.

    En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en avril en Autriche (4,9%), en Allemagne (5,4%) et au Luxembourg (5,6%). Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, qui sera un des principaux thèmes du sommet européen de juin était à 24,4% dans la zone euro en avril, avec des pics en Grèce (62,5%), en Espagne (56,4%), au Portugal (42,5%) et en Italie (45%).

    Dans l’ensemble de la zone euro, cela se traduit par 3,62 millions de personnes sans emploi dans cette catégorie d’âge.

    Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a récemment appelé les dirigeants européens à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le chômage des jeunes.

    Dans une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, il a souligné qu’il souhaitait faire de cette question un des thèmes prioritaires du prochain sommet des 27 et 28 juin.

    «Le nombre de personnes sans emploi dans l’Union, notamment parmi les jeunes, a atteint des niveaux record», a-t-il relevé. Ce taux de chômage «est devenu un des problèmes les plus urgents dans la plupart, si ce n’est dans tous, les Etats membres. C’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour le gérer ensemble».

    Jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont prononcés pour des mesures pour l’emploi, en amont de ce sommet. Ils souhaitent notamment le «déboursement accéléré» de 6 milliards d’euros sur deux ans pour l’emploi des jeunes dans les régions les plus touchées.

    Le Matin

    http://fortune.fdesouche.com

  • François Hollande trompe les Français

    COMMUNIQUÉ de Bruno Gollnisch, Député européen, membre du Bureau Politique du Front National

    François Hollande prétend que « la Commission [européenne] n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ». Mais c’est très exactement ce qu’elle fait et M. Hollande obéit.
    Questions :
    Dans quel texte peut-on trouver le « conseil » suivant : « redoubler d’efforts pour lutter contre la segmentation du marché du travail en révisant certaines dispositions de la législation sur la protection de l’emploi » ?
     
    Dans quel autre est-il écrit : « introduire de nouvelles réformes pour lutter contre la segmentation du marché du travail en revoyant certains aspects de la législation en matière de protection de l’emploi […] notamment en ce qui concerne les licenciements » ?
    Réponse : dans les recommandations pour la politique économique de la France émises par la Commission en 2011 et en 2012.
    Le parlement français ayant adopté docilement la loi dite « ANI » (accord national interprofessionnel) sur la mort du contrat à durée indéterminée, la Commission se contente en 2013 de demander de la mettre en œuvre intégralement et sans délai.
    Sur tous les autres points — fiscalité, coût du travail, retraites, déréglementation de certaines professions et des services publics, etc. —, la docilité du gouvernement français n’est qu’une question de temps.
    C’est la conséquence de l’adoption du semestre européen, du traité budgétaire et des lois bruxelloises sur la gouvernance économique approuvée à Paris, Strasbourg et Bruxelles par les amis PS de M. Hollande et ses pseudo-opposants de l’UMP.

    Le Front National, lui, n’a pas trempé dans cette trahison.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Chômage : 40.000 nouveaux inscrits à Pôle emploi en avril

    Addendum du 31/05/2013 – Zone euro : Nouveau record du taux de chômage, à 12,2% en avril

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, précise Eurostat dans un communiqué. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux États-Unis.

    Un retournement de situation n’est pas en vue“, estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING. “Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine“.

    Boursorama

    Alors que les chiffres du chômage pour avril seront publiés ce jeudi soir à 18 heures, il faut s’attendre à « plus de 40.000 » nouveaux inscrits à Pôle emploi le mois dernier, indique une source gouvernementale.

    Les chiffres « ne seront pas bons », a déclaré ce jeudi matin Jean-Marc Ayrault. Dans une interview au groupe de presse Ebra (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, Dernières nouvelles d’Alsace, etc), le Premier ministre explique  :

    « Nous sortons d’une période de deux trimestres d’une récession qui touche la France et toute la zone euro. Dans ces conditions, le marché de l’emploi ne peut repartir ».

    Jean-Marc Ayrault appelle « les entreprises, les salariés, les collectivités, les missions locales, les services de formation » à se « saisir des  mesures d’accompagnement que l’État met à leur disposition » (emplois d’avenir , contrat de génération…).

    Si tous les acteurs se mobilisent, « il n’y a pas de fatalité à voir le chômage augmenter perpétuellement », assure-t-il. Tout en reconnaissant qu’il faudra du temps « avant que ces réformes de structure produisent leurs effets ».

    En mars, le chômage avait atteint de nouveaux records. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a progressé de 36.900 en mars, à 3,224 millions. Si l’on y intègre aussi les demandeurs d’emploi ayant travaillé dans le mois, le nombre de chômeurs dépasse alors les 5 millions.

    Les Échos  http://fortune.fdesouche.com

  • Emploi des jeunes : Merkel roule Hollande dans la farine

    Les chiffres du chômage européen font généralement peur, mais il y en a qui sont plus effrayants que d’autres : celui des jeunes, par exemple. Six millions, soit 25 % pour toute l’Europe, avec des pointes de 60 % en Grèce, 56 % en Espagne, 38 % au Portugal et 26,5 % pour la France ; contre seulement 8 % en Allemagne.

    Le 28 mai, François Hollande et Angela Merkel ont donc lancé, lors d’un colloque tenu à Sciences Po, une sorte d’offensive franco-allemande sur le sujet. Quoique tenant un peu de l’usine à gaz, tout n’est pas négatif dans cette affaire. Un meilleur accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises, par exemple, grâce à la Banque européenne d’investissement. Seulement voilà, premier bémol : la BEI, au lieu de s’autofinancer par le biais de la Banque centrale européenne, devra le faire sur les marchés financiers ; ce qui transforme les dernières velléités d’un volontarisme politico-économique de l’Europe en une soumission de plus à la finance mondialisée. Avec les résultats à venir que l’on devine…

    Il est néanmoins un second point positif dans ce plan : la formation en alternance, entre école et apprentissage. Certes, mais à qui tout cela profitera en premier ? À la France, dont le tissu des PME-PMI est exsangue, ou à l’Allemagne qui, en la matière, est florissant ? Allemagne qui, par ailleurs, en réduisant drastiquement coût des salaires et flexibilité, rompant en cela avec l’ancien et désormais moribond consensus du capitalisme rhénan, pratique une dévaluation compétitive qui ne dit pas son nom. Bref, pour Merkel, c’est gagnant-gagnant et pour Hollande, perdant-perdant.

    Pis, le troisième volet de cet accord insiste sur la mobilité des futurs ex-chômeurs. Et c’est là que Berlin réussit un coup de maître, pallier sa démographie déclinante en ayant déjà accueilli, pour la seule année 2012, un million de jeunes Européens laissés sur le carreau, accueillant ainsi presque toute la misère du Vieux Continent, mais une misère surqualifiée ou en passe de le devenir, puisqu’elle entend au passage assurer sa formation.

    En ce sens, ce même mardi dernier, Éric Zemmour n’avait pas tort de faire de l’humour brun sur les ondes de RTL, en assurant que la puissante Allemagne, après avoir perdu deux guerres mondiales, était en train de gagner la troisième en rétablissant, de fait, un STO de sinistre mémoire.

    Avec le traité de Maastricht qui nous conduisait à l’euro, François Mitterrand pensait museler les vieux instincts pangermanistes de notre puissant voisin. Avec le recul, et malgré les bonnes intentions de départ, il s’est fourvoyé, l’instinct des peuples pouvant déjouer les calculs les plus florentins. Le problème de notre stagiaire élyséen est qu’il ne semble rien comprendre ni à l’un ni aux autres.

    Nicolas Gautier  http://fr.altermedia.info

  • Allemagne : récession imminente ?

    Berlin amorce un déclin lent, à cause d’une croissance en net recul qui met en danger l’avenir de toute la zone-euro!

    L’économie de toute la zone-euro poursuit son ressac et l’Allemagne, à son tour, devient sujet de préoccupation, car l’état de l’économie allemande empire. Ce n’est pas un hasard si l’économie allemande n’accuse qu’une très misérable croissance de 0,1% seulement au cours de ces trois derniers mois, tandis que la France, elle, a déjà basculé dans la récession, comme le signalent les données d’Eurostat. Avec un recul de 0,2% au cours des trois premiers mois de l’année 2013, l’économie de la zone-euro est bel et bien, désormais, en récession et cela, depuis un an et demi: c’est là la période de récession la plus longue depuis 1995, année à partir de laquelle Eurostat a commencé à rassembler des données. L’Etat de la zone-euro qui se trouve dans la pire des situations est bien entendu la Grèce, dont l’économie s’est réduite de 5,3%. Elle est suivie du Portugal, qui accuse une récession de –3,9% par rapport à la même période l’an passé.

    La France aussi est officiellement en récession après que son économie se soit réduite de 0,2% au cours de ces six derniers mois, avec, en fond, un taux de chômage supérieur à 10%, assorti d’une perte de confiance des entreprises et des consommateurs. Entretemps, l’Allemagne a repris une croissance, après une récession de trois mois à la fin de l’année 2012, mais cette faible reprise s’avère bien trop lente et insuffisante, atteignant seulement le chiffre de 0,1%, surtout à cause d’une augmentation des dépenses de la part des consommateurs. Ce chiffre ne suffit pas, bien entendu, pour faire redémarrer l’économie de la zone-euro en général, qui se débat encore et toujours dans une crise qui perdure.

    Les données d’Eurostat montrent que l’économie allemande s’est réduite de 0,3% par rapport à la même période l’an passé. Le bureau allemand des statistiques met ce faible rendement sur le compte d’un “climat hivernal extrême” qui a duré jusqu’en avril. A l’opposé, la Lettonie a enregistré une croissance de 5,6% et la Lituanie de 4,1% par rapport à la même période en 2012. Les deux pays espèrent adhérer à la zone-euro très bientôt: la Lettonie en janvier 2014 et la Lituanie en 2015. L’Estonie voisine, qui a adhéré à la zone-euro en 2011 a enregistré la croissance la plus élevée de la zone par rapport à l’an passé, avec +1,2%. Mais par rapport aux trois mois qui viennent de s’écouler, l’économie estonienne, à son tour, s’est réduite d’un pourcent.

    Pour ce qui concerne Chypre, les chiffres montrent que l’économie de l’île a considérablement empiré pendant la période où l’on négociait son plan de sauvetage: son économie a chuté de 4,1% par rapport au trimestre de janvier-mars 2012. La situation économique de l’Italie, de l’Espagne, de la Finlande et des Pays-Bas est préoccupante car tous ces pays ont vu, eux aussi, se rétrécir leur assiette économique par rapport au trimestre précédent et à l’an passé, comme d’ailleurs toute les économies de la zone-euro. La Banque centrale européenne, au début mai 2013, a abaissé le taux de référence à son minimum historique de 0,5%, tentant ainsi de faire redémarrer l’économie de la zone-euro. Mais tout prêt avantageux demeure une chimère, surtout pour les banques des pays de l’Europe méridionale qui continuent à emprunter de l’argent à des taux d’intérêt beaucoup plus élevés que le taux de référence: même le président de la BCE, Mario Draghi, a souligné que les prêts à bon marché ne se sont jamais avéré bons pour l’économie réelle.

    Andrea PERRONE. http://euro-synergies.hautetfort.com/

    (article paru dans “Rinascita”, Rome, 17 mai 2013 – http://www.rinascita.eu/ ).

  • L'Etat doit agir contre le chômage.

    Le chômage est un véritable fléau qui ronge nos sociétés contemporaines, et la France, depuis plus de quarante ans, n’arrive pas à sortir de cette situation de chômage de masse, celui-ci touchant plus de 2 millions de personnes depuis une bonne trentaine d’années, avec une durée qui ne cesse d’augmenter au fil du temps, en particulier pour les plus de cinquante ans.

    Moins d'emplois : la pente dangereuse...

    Si la reprise d’un emploi, voire sa création, peut dépendre aussi des personnes elles-mêmes et de leur esprit d’initiative, cela n’enlève rien à la nécessité d’une politique d’Etat pour faire reculer le chômage en tant que phénomène de masse, trop souvent lié, qu’on le regrette ou non, à la pratique de la mondialisation, et pour créer des emplois dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de notre pays : un Etat qui renoncerait à cette ambition économique et sociale n’aurait que peu de moyens pour exister sur la scène internationale et, même, nationale. De plus, si l’Etat n’a pas vocation à tout faire, et ne doit pas céder à cette tentation étatiste, il a néanmoins des devoirs sociaux autant qu’économiques, et la préservation d’une certaine sécurité sociale en fait partie, ne serait-ce que pour assurer l’équilibre et la pérennité de la société sans laquelle l’homme ne serait plus qu’un loup pour l’homme !

    Le combat contre le chômage n’est pas une tâche facile mais l’Etat ne doit pas renoncer à le mener, « par tous les moyens, même légaux »… Encore faudrait-il ne pas céder au fatalisme d’un François Mitterrand, assurant, au détour des années 1990, que « contre le chômage, on a tout essayé » : non, on n’a pas tout essayé ! Que la République et ses experts aient manqué, parfois, d’imagination, cela est certain ! Mais, justement, renoncer à combattre alors que tant de nos concitoyens connaissent la souffrance sociale, en leur propre sein, ce serait abandonner la France aux seules règles de la Finance, celle-là même que l’actuel François président prétendait combattre hier, lorsqu’il n’était que le candidat favori des sondages mais pas encore assuré du lendemain. Cela serait renoncer aux prérogatives du politique et aux devoirs de celui-ci envers les citoyens. Cela serait la pire des abdications, dans le déshonneur et la défaite sociale… Un véritable « Mai 40 » dont la France aurait bien du mal à se remettre, comme son sinistre précédent…

    Non, décidément, non : il ne faut pas accepter la fatalité du chômage. Le haut de l’Etat a le devoir de montrer l’exemple d’un esprit de combat et de décision : mais le président, s’il le veut (peut-être), le peut-il ? Les institutions mêmes de la République élective sont-elles les mieux adaptées à ce nécessaire combat qui se livre, non sur un quinquennat, mais sur une ou plusieurs décennies, comme le rappelait il y a quelques années le philosophe Michel Serres ? La question mérite d’être posée…

    Jean-Philippe Chauvin http://www.actionroyaliste.com