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l'emploi - Page 99

  • Délocalisations : Comment l’auto a mis le cap à l’Est

    L’Europe de l’Est et la Turquie représentent 25 % de la production auto européenne.C’est un cap symbolique. Au premier trimestre, les pays d’Europe de l’Est (hors Russie) et la Turquie ont concentré plus du quart (25,6 %) de la production européenne automobile (voitures et utilitaires), une proportion jamais atteinte.

    La République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Turquie et autres Pologne ou Hongrie ont ainsi assemblé quelque 1,086 million de véhicules, contre 3,58 millions produits en Europe de l’Ouest, indiquent les données du cabinet IHS. Certes, la production dans les pays de l’Est n’est pas épargnée par la crise et a baissé de 5 % sur les trois premiers mois de l’année. Mais la chute est bien moindre que celle des pays de l’Europe de l’Ouest (- 12 %). Un record qui est l’aboutissement d’une montée en puissance régulière depuis le début des années 2000. « La crise actuelle n’a pas forcément accéléré le mouvement, mais l’a plutôt accompagné », indique Denis Schemoul, analyste chez IHS.

    Le coup d’oeil dans le rétroviseur est en tout cas impressionnant : il y a dix ans, en 2002, les pays d’Europe de l’Est et la Turquie pesaient environ 8,9 % de la production automobile européenne. Aujourd’hui, une voiture sur quatre en Europe sort d’usines implantées à l’Est.

    Ces performances ont en partie été tirées par l’implantation de groupes à forte croissance, comme le coréen Hyundai-Kia, avec 619.700 véhicules en République tchèque, Slovaquie et Turquie rien qu’en 2012, alors que le groupe était absent d’Europe il y a dix ans. Mais elles révèlent aussi le vaste mouvement de délocalisation entrepris par les constructeurs, fermant ou « compactant » une série d’usines à l’Ouest et ouvrant ou augmentant les capacités à l’Est (voir graphique). L’objectif : sauvegarder les marges, notamment sur les petits véhicules à prix serré - de segments A et B - en bénéficiant d’une main d’oeuvre bien moins chère et des avantages fiscaux proposés par les pays concernés.

    Sans surprise, ce sont les généralistes qui ont le plus recouru à ces délocalisations. En 2002, seuls 2,6 % de la production européenne de Ford se faisaient dans les pays de l’Est. Dix ans plus tard, la part est passée à 26,3 %, avec notamment la montée en puissance de son usine de véhicules utilitaires en Turquie et son implantation en Pologne (2008) et Roumanie (2009). Cela combiné à une série de restructurations en Europe de l’Ouest, comme la fermeture de l’usine belge de Genk ou celle du site d’assemblage de Southampton, et de l’usine d’emboutissage à Dagenham (Royaume-Uni).

    Les groupes allemands moins concernés

    Même tendance du côté de chez Fiat, dont 47 % de la production sur le Vieux Continent se sont faits dans les pays de l’Est ou en Turquie l’an dernier, une proportion plus que triplée par rapport à 2002 (15,67 %). Les français n’ont pas dérogé au mouvement, qu’il s’agisse de Renault ou même PSA, qui a réduit ses capacités en Europe de l’Ouest, mais a, dans le même temps, commencé à produire en République tchèque - avec Toyota pour les citadines - et en Slovaquie - pour les C3 Picasso, 207 et 208. Cela représente désormais 20,6 % de sa production européenne.

    Au final, seuls les constructeurs allemands, axés sur le haut de gamme, ont eu les moyens de conserver leur production majoritairement en Allemagne. Si Volkswagen est naturellement très présent en République tchèque, via sa filiale Skoda, ou en Slovaquie (production doublée en 2012), BMW est toujours absent de cette zone, tandis que seuls 3 % de la production européenne de Daimler y sont localisés. « Les allemands ont avant tout privilégié l’ex-Allemagne de l’Est, qui conserve des conditions sociales très avantageuses », rappelle Bernard Jullien, du cercle d’études Gerpisa.

    Reste que le mouvement pourrait aller plus loin : Daimler a inauguré en 2012 une usine en Hongrie d’une capacité de 120.000 véhicules en rythme annuel, où il produit désormais son nouveau coupé CLA, tandis que BMW songerait à s’implanter en Slovaquie.

    « A horizon 2017, l’Europe de l’Est et la Turquie devraient représenter 30 % de la production européenne. Mais on arrivera alors à une forme de plateau, vu que l’Europe de l’Ouest devrait regagner en compétitivité via les accords sociaux actuellement en négociation », juge Denis Schemoul. L’avenir le dira.

    LesEchos.fr http://fortune.fdesouche.com

  • Chômage : “Bug” à l’Insee, seules des estimations seront publiées : taux de chômage record

    Le taux de chômage a bondi à 10,4 % au premier trimestre 2013, soit 0,3 point de plus qu’au trimestre précédent, atteignant un niveau inégalé depuis 1998, a annoncé jeudi l’Insee.

    Le chômage, en hausse depuis mi-2011, atteint 10,8 % (+0,3 point) avec les départements d’outre-mer (Dom).

    Lesoir.be


    L’Insee “ne sera pas en mesure de publier l’ensemble des indicateurs” du taux de chômage pour le premier trimestre, le 6 juin comme prévu. L’institut de statistiques ne communiquera qu’”une estimation” du taux de chômage.

    Des chiffres partiels seront publiés jeudi matin par l’Insee. “Un communiqué explicitant les difficultés rencontrées est prévu. Les équipes en charge de ces indicateurs concentrent tous leurs efforts pour publier néanmoins à cette date une estimation du taux de chômage au sens du BIT (Bureau international du travail, ndlr) au premier trimestre“, annonce l’Institut de la statistique et des études économiques.

    LCI

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Effet Hollande ? Net recul des investissements étrangers en France

    PARIS (NOVOpres) – L’attractivité de la France est en nette perte de vitesse et l’Hexagone a accusé un important recul de 13 % des implantations internationales en 2012, contre une moyenne de seulement 3 % dans l’ensemble des pays d’Europe, selon un baromètre du cabinet d’audit Ernst and Young.

     

    Le déclin est encore plus marqué en terme d’emplois, avec une baisse de 20 %, selon les résultat de cette 12ème édition intitulée “France : dernier rappel”.

    L’étude recense 471 implantations internationales l’an dernier contre 597 l’année précédente, laissant la France à la troisième place européenne, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Ces résultats “indiquent clairement que les investisseurs étrangers adressent un dernier appel à la France pour qu’elle devienne un acteur à part entière de l’économie mondiale”, écrivent le président d’Ernst et Young en France, Jean-Pierre Letartre, et l’auteur du baromètre, Marc Lhermitte, associé Ernst and Young.

    “Le rendez-vous manqué de la France avec les économies à croissance rapide expliquerait-il un tel décalage ?”, s’interrogent les auteurs de l’étude, en constatant que 14 projets sont venus des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) l’an dernier, contre 23 projets en 2011. Le pire concerne les implantations industrielles, qui accusent un recul de 25 % à 127 projets en 2012 et n’ont créé que 3.605 postes, plaçant l’Hexagone en 13ème place.

    Pour rebondir, “la France doit, selon les investisseurs interrogés, lever les freins à son attractivité, que constituent la fiscalité et l’environnement administratif, juridique et réglementaire”, affirme Ernst and Young.

    Hollande joue sur une ambivalence indéchiffrable, et malsaine vis-à-vis des investisseurs, qui semble être davantage la preuve de l’incompétence que de la fine stratégie. Pro-mondialisation un jour, il s’affiche en “défenseurs des opprimés” le lendemain… mais aurait plutôt tout intérêt à se méfier des effets d’annonce faciles, au risque de ressentir très fortement l’effet boomerang.

    Julien Lemaire http://fr.novopress.info/

  • 16 signes qui montrent que la France va se prendre le mur et que nous allons tous y perdre beaucoup

    La baisse prévue et inévitable de nos salaires n’est qu’un moindre mal par rapport à ce qui s’annonce, et ce n’est plus à l’horizon que cette situation apocalyptique se profile, le mur est proche. Bien évidement ce ne sont pas les médias qui vont nous l’expliquer ouvertement, mais l’économie va inévitablement s’effondrer à un moment ou à un autre, le système va vaciller de la manière la plus impressionnante qui soit, et nous sommes tous concernés car nous serons tous les victimes de cet effondrement qu’ils tentent de nous cacher. Ce sont 16 signes annonciateurs de ce qui arrive qui sont listés dans la suite de l’article, XX signes qui ne trompent pas.

    1. La zone euro est maintenant au milieu de sa plus longue durée de récession jamais rencontrée. L’activité économique dans la zone euro a diminué sans discontinuer pendant six trimestres consécutifs .
    2. La confiance des consommateurs en France vient de frapper un nouveau plus bas historique .
    3. Le nombre de chômeurs qui cherchent un emploi en France a atteint un niveau historique, jamais atteint jusqu’à présent. Quand aux agences pour l’emploi, leur utilité reste à démontrer. Et François Hollande, malgré ses promesses de faire baisser le chômage, ne fera rien, sinon, pourquoi le gouvernement encouragerait-il (dont financièrement) les délocalisations au Maroc?
    4. Le taux de chômage dans la zone euro dans son ensemble a atteint les 12,2%, également un niveau historique, pour infos: « Le chômage des jeunes continue de grimper vers des sommets sans précédents en Europe: En Grèce, 62,5% des jeunes sont sans emploi, en Espagne 56,4%, puis le Portugal avec 42,5%, également l’Italie avec 40,5%« . On apprend même qu’en France en 2013, 6 mois après la fin de leurs études, plus de 60% des jeunes sont toujours au chômage.
    5. Il est prévu que la France soit « chypriotisée » et que les comptes bancaires des français soient purement et simplement braqués de manière légalisée grâce à l’Union Européenne. Ce qui s’est produit à Chypre ne fut qu’un test grandeur nature, les financiers se sont servit directement sur les comptes bancaires sans qu’aucun déposant ne puisse faire quoi que ce soit, c’est un braquage sans armes ni cagoules qui s’est produit, et surtout sans aucune peine de prison!
    6. La fermeture d’usines s’est accéléré en France en 2012, et rien n’indique qu’une accalmie puisse voir le jour en 2013: « En 2012, plus de 200 sites ont fermé leurs portes, soit 42% de plus qu’en 2011. Le secteur manufacturier a particulièrement souffert, avec près de 24.000 postes supprimés »
    7. Sur un an, 266 fermetures d’entreprises ont été annoncées, aucune précision par contre sur celles qui n’ont pas été annoncées dans les médias…
    8. La France, déjà incommensurablement endettée, continue de payer toujours plus aux racketteurs européens de Bruxelles, fin 2012, un amendement est passé relevant de 837 millions d’euros la contribution de la France au budget de l’Union européenne. Et avec nos sous, bien évidement!
    9. Le 26 février Fillon a expliqué qu’un risque de guerre civile était possible en France si cela continuait comme cela et qu’une chute brutale du niveau de vie était à craindre.
    10. Cette prévision a également été partagée par la Suisse depuis plusieurs mois « s’engage dans des exercices militaires pour sécuriser ses frontières exposées à de futures émeutes sociales de pays limitrophes. »
    11. Michel Sapin, ministre du travail qui porte bien son nom puisque en France pour l’emploi, « ça sent le sapin », a déclaré que « la France est un état totalement en faillite« , il a ensuite tenté de rattraper cela en expliquant qu’il s’agissait d’ironie et qu’il reprenait juste les propos de Français Fillon.
    12. Début 2013, le marché automobile français était à son niveau le plus bas depuis 15 ans, et a continué à plonger en mai. Étonnant? Pas vraiment quand on sait que Renault fait construire une usine en Algérie alors que nous avons besoin d’emplois en France, ou que General Motors, gros actionnaire de PSA a bloqué la vente de 100 000 véhicules/an en Iran au nom d’un embargo décidé par les américains…
    13. Une immense bulle immobilière va éclater comme ce fut le cas en Espagne ou aux Pays-Bas, il a été estimé que pour l’ensemble de l’année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devaient être d’un peu plus de 115 milliards d’euros, soit une baisse de près de 30% par rapport à 2011, en novembre 2012 toujours, a été constaté une baisse des ventes des logements neufs de -24,9% et de -21% pour les mises en chantier, et ce ne sont que deux exemples des preuves qu’une telle bulle va éclater, d’autres sont disponibles ici.
    14. Les banques françaises sont dans le rouge et l’implosion n’est plus très loin. Elles n’ont plus suffisamment de liquidités: «  Malgré une certaine détente depuis un an, la liquidité des banques européennes est toujours sous pression. Le manque de liquidités atteindrait 1.200 milliards d’euros, estime Selon McKinsey dans une étude consacrée à l’avenir du refinancement des banques, qui sortira prochainement en France. En dépit des mesures de la Banque centrale européenne, McKinsey estime que les banques ont un besoin structurel de 1.000 milliards d’euros pour combler le déficit de liquidités entre leurs activités de crédit (environ 12.300 milliards d’euros) et leurs dépôts (11.300 milliards). Selon le cabinet de conseil, cet écart devrait s’accroître de 20% (ou 200 milliards) d’ici à 2018 au vu des perspectives économiques et de la faible croissance des dépôts« .
    15. De plus en plus de banques licencient en France, et toutes finissent par réduire leurs effectifs: Barclays, Société générale, Crédit agricole, Natixis, Banque de France, ING, et bien d’autres… En février le message était clair: « ce mouvement devrait s’accélérer en 2013 si l’on en croit le baromètre Ernst & Young publié en décembre dernier. D’après celui-ci, 45% des banques européennes envisagent des suppressions de postes »
    16. Suivant l’INSEE la dette de la France s’élèverait à 1833 milliards d’euros. Si on se réfère à un rapport de la cours des comptes, elle s’élèverait à 4923 milliards d’euros, soit 246% du PIB. Mais quel que soit le montant exact, la dette est colossale et est détenue par des investisseurs étrangers (dont le Qatar?) qui du coup, peuvent se permettre de faire pression pour influer sur certaines décisions politiques. Nous en revenons toujours à la loi de 1973

    Chaque jour, le pays s’affaiblit sans être défendu par quiconque, ni les politiques, ni les médias, les attaques sont incessantes de la part de « nos amis américains » qui ne souhaitent qu’une seule chose, ne pas tomber les premiers vu que leur monnaie ne vaut pas plus cher que du papier toilette et que toute leur économie ne tient que grâce à la planche à billet qui tourne de manière illimitée. La FED, (banque centrale privée et trahison par excellence pour le peuple américain et les pères fondateurs qui avaient fuit l’Angleterre justement pour échapper au système de banque centrale), injecte chaque jour dans l’économie du pays 4 milliards de dollars, sans ceux-ci, ce serait le krach et la fin de la grande mascarade américaine. N’oubliez pas que derrière les paillettes se cache une nation en chute libre, pour preuve les 21 chiffres édifiants de la pauvreté aux USA.

    Nous ne pouvons pas compter non plus sur l’aide de financiers ou de l’union européenne qui ne souhaite qu’une seule chose au final, la centralisation complète des pouvoirs, de la finance, des décisions, et la régionalisation des pays avec les encouragements de l’Oncle Sam qui là également, a activement participé pour la création de l’Europe telle que nous la connaissons. Et pour l’instant, les accords transatlantiques ne sont pas encore en place, une fois ceci fait, nous ne seront plus qu’une extension des USA.

    De plus, les 16 signes indiqués plus haut ne concernent pratiquement que la France, le souci, c’est que le navire coule pour chacun des pays de la zone euros quoi que les médias puissent vous dire. Si un pays tombe, les autres suivent, la théorie des dominos par excellence, et il ne suffit plus de grand chose pour que l’apothéose ait lieue. Chaque pays dépend des autres et chacun peut entrainer les autres. Nous avons beau dénoncer, prévoir le pire, la zone euro finira par éclater, l’euro connaîtra un krach qui fera de celui de 1929 un compte à raconter aux enfants, à moins d’un miracle… Malheureusement là aussi, Olivier Delamarche l’a clairement expliqué, en économie, les miracles, cela n’existe pas!

    A vous de choisir, anticiper, vous préparer ou continuer à rêver comme le font beaucoup de monde, pour preuve ce sondage très rassurant qui indique que 54% de Français optimistes sur une sortie de crise… grâce au tourisme et au CAC 40.

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Un village chrétien entièrement massacré par les rebelles syriens

    Ce lundi, les membres de l’Armée syrienne libre auraient attaqué le village d’al-Duvair à prédominance chrétienne dans la ville de Reef à la périphérie de Homs. Ils auraient massacré des civils, y compris des femmes et des enfants, avant que l’armée syrienne de Bachar al Assad intervienne en faveur des chrétiens selon les sources plus bas dans l’article.

    Cette attaque arrive après d’intenses combats dans la ville d’al-Qusseir, ce week-end, où les forces de Bachar Al-Assad ont infligé de lourdes pertes aux rebelles. Les forces d’Assad ont lancé une offensive en Avril dans le but de couper les lignes d’approvisionnement aux rebelles et en prenant la ville et ses environs conquise depuis l’année dernière. [...]

    La suite sur Alyaexpress.news.com

    http://www.actionfrancaise.net

  • Immigration et sondage Ipsos, revu par Ivan Rioufol...

     rioufol immigration ipsos.jpg

    (Le sondage dont parle Ivan Rioufol, dans ce n° du Figaro "papier" du vendredi 10 mai, est un sondage Ipsos, paru dans Le Monde du mardi 7 mai)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Hollande a promis moins de chômeurs. C’est vrai, ils meurent…

    “Opération cimetière pour tous”

    Alors que le taux de chômage atteint des sommets en France, la « vengeance » de Pôle emploi a mis fin à la vie d’une chômeuse. Une femme de 51 ans qui a vu les gendarmes débarquer chez elle, après qu’ils ont été appelés par un huissier pour recouvrer une dette de 1.790 €. Il s’agit, comme dans de nombreux cas, d’un « trop-perçu ».

    La femme était suivie par Cap Emploi, organisme spécialisé dans le placement des personnes handicapées.

    On n’a pas encore avalé l’histoire du chômeur qui s’est immolé par le feu en février dernier que, déjà, on se réveille avec cette triste histoire venant de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), jeudi après-midi.

    « La victime s’est effondrée à l’arrivée des gendarmes, appelés par l’huissier à la suite d’une altercation avec la quinquagénaire. Ces derniers ont tenté en vain de la secourir, avant l’arrivée des pompiers. Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Perpignan, afin de déterminer les causes de la mort. », selon le Midi Libre.

    Dans un pays où le nombre de chômeurs atteint le chiffre record de 3,2 millions, une femme de 51 ans n’a pas grand-chose à espérer, encore moins de boulot à trouver. La seule chose qu’on lui propose, c’est de renvoyer ce cadeau amer, cette dette malgré elle de 1.790 €.

    François Hollande, malgré des chiffres catastrophiques, martelait il y a encore quelques semaines qu’il tiendrait sa promesse et ferait baisser le nombre de chômeurs d’ici la fin d’année. Le désespoir des chômeurs pourrait l’aider à tenir ses engagements…

    Adil Choukri  http://fr.altermedia.info

  • Zone euro : nouveau record du chômage

    Le taux de chômage de la zone euro s’est établi à un nouveau niveau record en avril, à 12,2% de la population active, selon les données publiées vendredi par l’office européen de statistiques Eurostat.

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, soit 12,2% de la population active, précise Eurostat dans un communiqué.En mars, le taux de chômage s’était établi à 12,1% de la population active. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

     

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux Etats-Unis. «Un retournement de situation n’est pas en vue», estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING.

    «Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine», avance-t-il. La situation est particulièrement critique en Grèce et en Espagne, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d’un actif sur quatre et plus d’un jeune sur deux.

    Le taux de chômage s’est établi à 27% en Grèce, où les dernières données disponibles datent de février. En Espagne, il est grimpé à 26,8% en avril et au Portugal, troisième pays le plus violemment touché par le chômage, à 17,8%.

    Conséquence de la crise, la situation s’est fortement dégradée en un an dans les pays les plus fragiles, ceux de la périphérie : le taux de chômage a bondi de 21,9% à 27% en un an en Grèce, de 11,2% à 15,6% à Chypre, de 24,4% à 26,8% en Espagne et de 15,4% à 17,8% au Portugal.

    En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en avril en Autriche (4,9%), en Allemagne (5,4%) et au Luxembourg (5,6%). Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, qui sera un des principaux thèmes du sommet européen de juin était à 24,4% dans la zone euro en avril, avec des pics en Grèce (62,5%), en Espagne (56,4%), au Portugal (42,5%) et en Italie (45%).

    Dans l’ensemble de la zone euro, cela se traduit par 3,62 millions de personnes sans emploi dans cette catégorie d’âge.

    Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a récemment appelé les dirigeants européens à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le chômage des jeunes.

    Dans une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, il a souligné qu’il souhaitait faire de cette question un des thèmes prioritaires du prochain sommet des 27 et 28 juin.

    «Le nombre de personnes sans emploi dans l’Union, notamment parmi les jeunes, a atteint des niveaux record», a-t-il relevé. Ce taux de chômage «est devenu un des problèmes les plus urgents dans la plupart, si ce n’est dans tous, les Etats membres. C’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour le gérer ensemble».

    Jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont prononcés pour des mesures pour l’emploi, en amont de ce sommet. Ils souhaitent notamment le «déboursement accéléré» de 6 milliards d’euros sur deux ans pour l’emploi des jeunes dans les régions les plus touchées.

    Le Matin

    http://fortune.fdesouche.com

  • François Hollande trompe les Français

    COMMUNIQUÉ de Bruno Gollnisch, Député européen, membre du Bureau Politique du Front National

    François Hollande prétend que « la Commission [européenne] n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ». Mais c’est très exactement ce qu’elle fait et M. Hollande obéit.
    Questions :
    Dans quel texte peut-on trouver le « conseil » suivant : « redoubler d’efforts pour lutter contre la segmentation du marché du travail en révisant certaines dispositions de la législation sur la protection de l’emploi » ?
     
    Dans quel autre est-il écrit : « introduire de nouvelles réformes pour lutter contre la segmentation du marché du travail en revoyant certains aspects de la législation en matière de protection de l’emploi […] notamment en ce qui concerne les licenciements » ?
    Réponse : dans les recommandations pour la politique économique de la France émises par la Commission en 2011 et en 2012.
    Le parlement français ayant adopté docilement la loi dite « ANI » (accord national interprofessionnel) sur la mort du contrat à durée indéterminée, la Commission se contente en 2013 de demander de la mettre en œuvre intégralement et sans délai.
    Sur tous les autres points — fiscalité, coût du travail, retraites, déréglementation de certaines professions et des services publics, etc. —, la docilité du gouvernement français n’est qu’une question de temps.
    C’est la conséquence de l’adoption du semestre européen, du traité budgétaire et des lois bruxelloises sur la gouvernance économique approuvée à Paris, Strasbourg et Bruxelles par les amis PS de M. Hollande et ses pseudo-opposants de l’UMP.

    Le Front National, lui, n’a pas trempé dans cette trahison.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Chômage : 40.000 nouveaux inscrits à Pôle emploi en avril

    Addendum du 31/05/2013 – Zone euro : Nouveau record du taux de chômage, à 12,2% en avril

    Quelque 19,37 millions de personnes étaient au chômage en avril dans les 17 pays de la zone euro, précise Eurostat dans un communiqué. En un mois, 95.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,64 million en un an.

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage était à 11% en avril, comme le mois précédent. Au total, 26,58 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE en avril. En comparaison, le taux de chômage était de 7,5% en avril aux États-Unis.

    Un retournement de situation n’est pas en vue“, estime Martin Van Vliet, analyste pour la banque ING. “Même si la zone euro sort de récession plus tard cette année, le marché du travail risque lui de rester en dépression jusqu’à l’année prochaine“.

    Boursorama

    Alors que les chiffres du chômage pour avril seront publiés ce jeudi soir à 18 heures, il faut s’attendre à « plus de 40.000 » nouveaux inscrits à Pôle emploi le mois dernier, indique une source gouvernementale.

    Les chiffres « ne seront pas bons », a déclaré ce jeudi matin Jean-Marc Ayrault. Dans une interview au groupe de presse Ebra (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, Dernières nouvelles d’Alsace, etc), le Premier ministre explique  :

    « Nous sortons d’une période de deux trimestres d’une récession qui touche la France et toute la zone euro. Dans ces conditions, le marché de l’emploi ne peut repartir ».

    Jean-Marc Ayrault appelle « les entreprises, les salariés, les collectivités, les missions locales, les services de formation » à se « saisir des  mesures d’accompagnement que l’État met à leur disposition » (emplois d’avenir , contrat de génération…).

    Si tous les acteurs se mobilisent, « il n’y a pas de fatalité à voir le chômage augmenter perpétuellement », assure-t-il. Tout en reconnaissant qu’il faudra du temps « avant que ces réformes de structure produisent leurs effets ».

    En mars, le chômage avait atteint de nouveaux records. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a progressé de 36.900 en mars, à 3,224 millions. Si l’on y intègre aussi les demandeurs d’emploi ayant travaillé dans le mois, le nombre de chômeurs dépasse alors les 5 millions.

    Les Échos  http://fortune.fdesouche.com