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lobby - Page 1091

  • Bien commun et service public

    6a00d83451619c69e201b7c95b9367970b-250wi.jpgDans Monde & Vie, Eric Letty revient sur la grève de la SNCF :

    "[...] Ce 22 mars, premier jour d’une grève par intervalles qui s’étendra jusqu’en juin, se pressaient donc sur le quai des gares de banlieue des grandes métropoles françaises, des foules d’usagers (c’est le terme le mieux approprié), agglutinés aux wagons des quelques trains qui circulaient pour avoir une chance de se rendre à leur travail, quitte à passer parfois plus d’une demi-heure serrés comme harengs en caque. C’est le prix à payer, paraît-il, pour la défense du statut des futurs cheminots et aussi (surtout ?) pour préserver le fromage des puissants syndicats de la SNCF. En face, le gouvernement annonce qu’il ne cédera pas. Vrai ou faux ? Nous verrons ça au bout des négociations qui devront s’engager tôt ou tard. Mais la vraie question n’est pas là.

    Les cheminots, comme les fonctionnaires qui défilaient aussi ce jour-là, veulent défendre le service public – deux mots qui, dans leur bouche, se confondent avec la notion de bien commun. Ce devrait être l’occasion d’engager un débat, que personne ne se souciera pourtant d’ouvrir, sur le véritable sens de ce sacro-saint « service public » et sur l’importance ahurissante qu’il a pris, sous l’impulsion d’un État dont la prétention à se constituer garant et représentant du bien commun est illustrée par l’expression consacrée d’« État-Providence ».

    Par ce titre, il se fait Dieu, divinité à la fois héritière et rivale du christianisme, le monothéisme dégénérant ici en monopole.

    L’icône typique de la charité d’État, c’est la Sécurité sociale ; mais l’étatisme providentiel a inventé une flopée d’allocations et d’aides diverses, qui, allouées en vertu d’une logique « redistributive », persuadent les Français qu’il est le Souverain juste et bienfaiteur. Et tant pis si ce bienfaiteur leur fait l’aumône en leur restituant une partie de l’argent dont il les a préalablement dépossédés – et ne leur laisse même pas le mérite de la générosité, qu’il a en quelque sorte nationalisée.

    Il suffit de voir qui a fondé ce beau système pour comprendre ce qu’il en est : ainsi, à l’origine de la Sécurité sociale, au lendemain de la Libération, des hauts fonctionnaires socialistes comme Pierre Laroque collaborèrent-ils avec le ministre communiste du Travail Ambroise Croizat. À la même époque, d’autres ministres communistes, mis en selle par le général De Gaulle, contrôlaient la fonction publique (Maurice Thorez), la production industrielle (Marcel Paul), la Santé, puis l’Économie (François Billoux), le ministère de l’Air (Charles Tillon). Les concepteurs du plan de réforme du système éducatif français, Paul Langevin et Henri Wallon, étaient, eux aussi, tous deux encartés au parti communiste. Ce sont ces gens-là, socialistes et communistes, qui ont organisé le service public et dressé les autels de l’État-Providence. On ne peut pas comprendre cette religion si on l’oublie.

    Les Français ont été si bien habitués à cette omnipotence de l’État que beaucoup d’entre eux en restent dupes – d’autant qu’on ne leur présente pas d’autre alternative que l’étatisme ou l’individualisme libéral. Il existe pourtant une autre solution, qui s’appuierait sur les communautés et les corps intermédiaires, en laissant à l’État régalien le soin d’arbitrer, de contrôler et, au besoin, de suppléer à un manque en vertu du principe de subsidiarité. Il n’est pas interdit de le rappeler, avant que la France ne s’engage de nouveau, dans la confrontation, sur une voie de garage."

    Michel Janva

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  • Valérie Bugault : Les banques internationales contre les Etats.

  • L’Etat va recruter des délinquants condamnés pour traquer les Français dont les opinions sont jugées déviantes par le gouvernement

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    Bientôt la peine de Momo, condamné pour trafic de drogue, sera de traquer les commentaires des patriotes et de les dénoncer à la justice !  Ils ne reculent vraimenr devant rien… Le Premier ministre Édouard Philippe avait dévoilé lundi dernier un nouveau grand « plan contre le racisme et l’antisémitisme » dont l’objectif vise à retirer de l’internet les opinions que le gouvernement décrètent comme déviantes idéologiquement.

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  • La dictature victimaire a ses commissaires politiques

    6a00d83451619c69e201b7c95b9548970b-800wi.jpgFrançois Bousquet, rédacteur en chef de la revue Eléments, est interrogé sur Boulevard Voltaire. Extrait :

    "Vous consacrez votre dossier à la « dictature victimaire ». Une pandémie mondiale, selon vous…

    C’est la victimocratie, du grec « kratos », qui veut dire « pouvoir ». Autrement dit, la victimocratie est ce nouveau régime dans lequel le pouvoir est détenu par les victimes, réelles ou présumées. Cela leur confère un capital lacrymal, très lucratif, et les place au centre du jeu social. Or, qui dit victime dit coupable. Celui-ci est tout trouvé, c’est le fléau de la « suprématie blanche » : tout individu porteur de ce que les Américains appellent le « white privilege », le privilège blanc censé conférer un ensemble d’avantages invisibles par rapport à ce que vivent au quotidien les non-Blancs (sic). L’objectif, c’est d’abolir ledit privilège dans une nuit du 4 août mondiale depuis les États-Unis, où sévit un néo-maccarthysme hystérique qui n’est pas sans rappeler les délires ubuesques de la révolution culturelle chinoise. Il est l’œuvre de minorités « racisées » et « genrées » ; et s’appelle lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et tout ce qui est susceptible d’une suffixation phobique, des handicapés aux islamistes, selon la logique d’emballement victimaire qui commande notre monde.

    Ainsi, tout un chacun, à la condition qu’il soit pourvu d’un stigmate social, est-il invité à s’installer dans une posture victimaire parce que c’est symboliquement la position dominante la plus confortable et la plus rentable. En somme, c’est : Maman, quand je serai grand, je serai une victime ! Ce néo-maccarthysme diffuse partout une culture gémissante de la vindicte publique et de la délation. Au lieu de parler de culture du viol, il serait du reste bien plus juste de parler de culture de la délation. Sur les réseaux sociaux, on est sommé de « signaler un contenu inapproprié » (comprenez : un discours de haine). Le CSA croule sous les signalements (90.000 en 2017). Facebook encourage la dénonciation, Google déréférence à tout-va et Twitter suspend au même rythme. Avec les réseaux sociaux, le moindre minuscule « dérapage » se transforme tout de suite en affaire d’État. Ces réseaux fonctionnent comme l’effet papillon. Un battement d’ailes à Hollywood provoque une tornade dans tous les médias occidentaux. Et un éternuement de Caroline De Haas, un tremblement de terre à Paris, Londres et Berlin. Seuls les Russes sont épargnés. Pourvu qu’ils tiennent !

    C’est ce qui vous fait dire qu’« on peut plus rien dire », comme le chantait Didier Bourdon des Inconnus ?

    Notre vie ressemble désormais à une addition d’interdits, peut-être même à une addiction à l’interdit. Une nouvelle génération d’inquisiteurs est en train de s’imposer. Ce ne sont plus les austères commissaires politiques à l’ancienne, comme dans feu l’Union soviétique, mais des Robespierrettes féministes, des Torquemada transgenres, des procureurs revêtus de robe arc-en-ciel, des Tontons macoutes antiracistes, des Toussaint Louverture geeks. Un mélange d’Ubu roi, de Harry Potter et de Bisounours… qui finissent par ressembler à des gremlins, ces peluches qui se transforment en petits monstres. Des noms ? Osez le féminisme !, les collectifs LGBT, la LDH, SOS Racisme, la LICRA, le MRAP, le CRAN, le Parti des indigènes de la République (PIR), le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). On dénombre même une Brigade anti-négrophobie. Ces associations font régner un climat de terreur, ou plutôt de tiédeur, dans les salles de rédaction, mises à l’amende dès qu’elles franchissent la ligne jaune. Ce n’est plus tant le législateur – même s’il est déchaîné depuis un demi-siècle (les lois liberticides Pleven, Gayssot, Taubira, Lellouche, Perben II, etc., sont là pour en témoigner) – qui tient aujourd’hui les ciseaux d’Anastasie (du nom de la censure au XIXe siècle) que ces associations. Au fond, la puissance publique sous-traite la censure à des prestataires extérieurs : les associations antiracistes et les ligues de vertu féministes."

    Michel Janva

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  • Radouane Lakdim, un destin français ?, par Caroline Parmentier

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    Le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a bouleversé la France, redonne aux Français le sens de leur identité. L’amour de la patrie, l’idéal de sa mission, l’amour chrétien capable de donner sa vie pour en sauver une autre. Honneur à lui. A travers lui, nous ne sommes plus des soumis.

    Mais son exemple qu’Emmanuel Macron nous brandit aujourd’hui avec lyrisme, va-t-il seulement en tirer la moindre leçon ? Il ne suffira pas de presser les mains de la veuve, de tapoter le dos des parents et de faire une belle rédaction de français lors des obsèques nationales. Le passage à l’acte de Radouane Lakdim, Franco-Marocain de 25 ans, qui a tué quatre personnes et qui a égorgé le lieutenant-colonel Beltrame après lui avoir tiré dessus, comme l’ont confirmé les derniers résultats de l’autopsie, était tout sauf une surprise, contrairement à ce que veut nous faire gober Gérard Collomb.

    Suivi par les services de renseignement depuis 2016 pour radicalisation, fiché « S » depuis l’été 2014, condamné à deux reprises en 2011 et 2015, pour des faits de droit commun, il avait été signalé comme dangereux après un déplacement dans plusieurs pays susceptibles d’être des terrains de formation au djihad. Il a de nouveau été signalé en 2017 pour ses relations avec la mouvance islamiste radicale.

    Nous le savions, nous l’avons répété pendant toute la campagne présidentielle, la présidence Macron ne changerait rien à celle de Hollande en matière de terrorisme islamiste, d’acquisition de la nationalité, de droit du sol, d’islamisation, de submersion migratoire musulmane.

    Fichés « S » et binationaux radicalisés, réseaux salafistes, rien n’a bougé. Lorsque Laura et Mauranne ont été égorgées à la gare Saint-Charles à Marseille en octobre dernier, rien n’a bougé. Il faut une volonté politique pour expulser les binationaux fichés « S », « entamer le bras de fer avec les pays d’origine notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France », comme le préconisait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle donnait samedi à notre journal. (Présent du 24 mars).

    Le pire, dans l’indécence le disputant à l’incompétence, est venu de Christophe Castaner, secrétaire d’Etat du gouvernement et patron de LREM. 48 heures après les faits, il déclarait sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie, prétendant qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque » ! On ne l’identifie déjà pas ou mal, la preuve. Nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés « S ». C’est vrai qu’il n’y en a que 20 000 à surveiller…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 26 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Arnaud Beltrame était en prépa à Saint-Cyr-l’Ecole : c’est Libération qui a l’air bête !

    Par Gabrielle Cluzel

    Nous avons aimé cette tribune parue hier dans Boulevard Voltaire

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR

    Le calendrier, parfois, a de ces ironies… Libération peaufinait sans doute depuis des semaines son dossier sur les classes préparatoires de Saint-Cyr-l’École – à ne pas confondre avec l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, sise à Coëtquidan, les premières étant censées préparer à la deuxième.

    On avait trouvé les témoins à charge, descendu du grenier de bons vieux amalgames ayant déjà fait leurs preuves, trouvé un titre-choc : « Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes ». Allez, les gars, c’est parti, on publie jeudi soir : les garçons de Saint-Cyr-l’École sont de méchants-misogynes-qui-vont-à-la-messe-en-latin-le-dimanche-à-Versailles-et-collent-des-autocollants-de-la-Manif-pour-tous. Et France Info, en bonne copine, a fait écho, fustigeant des « élèves masculins, catholiques ultra-conservateurs, proches de l’extrême droite, homophobes, misogynes et donc hostiles à la présence des femmes dans l’armée ». Fermez le ban.

    Sauf que, vendredi matin, l’article n’a fait que fort peu de temps les gros titres. Toute la France avait les yeux rivés sur un Super U de l’Aude où un officier de gendarmerie avait obtenu d’un forcené islamiste de relâcher une caissière de 40 ans, mère d’une petite fille de deux ans et demi, en échange de sa personne. Et au terme de trois heures de face-à-face, y avait laissé la vie, dans les conditions tragiques que l’on sait.

    Un officier de gendarmerie qui, justement – son profil Facebook l’indiquait -, avait étudié… à Saint-Cyr-l’École. Issu de cette pépinière de « misogynes broyant les femmes », il avait donc sciemment fait don de sa vie pour sauver l’une d’entre elles. 

    Toc, toc, toc, il y a quelqu’un, chez Libé ? Il n’y a pas comme un problème, dans votre démonstration ? Cela ne mériterait pas un erratum, des excuses, une amende honorable, un semblant de contrition ?  

    Une enquête honnête aurait pu faire mention de cette « tradition » d’accueil peu amène – voire parfois très grossière – des filles voulant embrasser la carrière militaire perpétrée par certains. Mais aurait rajouté que si ces mufles vont à la messe le dimanche, ainsi que c’est écrit, ils n’ont pas tout compris : comme le dit évidemment sans détour le père Christian Vénard, aumônier militaire bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire« une tradition qui n’est pas empreinte de charité est une mauvaise tradition ».

    Sans excuser, bien sûr, ce comportement, cette enquête aurait pu au moins en partie l’expliquer, de façon très concrète et sans tabou idéologique, par l’amertume que peut susciter une discrimination positive féminine : à l’entrée de l’ESM de Saint-Cyr, convoitée par ces jeunes comme le Graal, les barèmes sportifs du concours sont moins élevés pour les filles, comme une barrière que l’on abaisserait obligeamment. Ce qui n’est pas toujours compris : soit un certain niveau physique – comme dans d’autres matières – est indispensable au métier, soit il ne l’est pas. Mais il ne peut l’être pour certains et pas pour d’autres. Imagine-t-on demander à l’oreille un service aux djihadistes pourchassant nos militaires sur le terrain : « Attendez un peu, comptez jusqu’à 100 pour leur laisser de l’avance, celles-ci sont des femmes ! »

    Et, surtout, Libération aurait dû brosser un portrait complet. Et préciser que si cette « tradition » de misogynie stupide perdure chez certains, elle ne doit pas occulter les mille autres – cultivant le courage, l’honneur, la ténacité, le sacrifice, le devoir – qui ont sans doute contribué à modeler, à l’âge où l’adolescent se mue en homme, Arnaud Beltrame. « Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation », écrivait Hélie de Saint Marc, sorti de Cyr en 1947. Comme tous ses camarades, passé comme lui par Saint-Cyr-l’École ou par l’EMIA, Arnaud Beltrame a lu Hélie de Saint Marc. Et il l’a montré.   

     Ecrivain, journaliste Son blog

  • Opposition anti-éoliennes : PARTOUT !

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    Lire Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici

  • Déferlement migratoire : La lettre des Bompard au pape François, par Franck Delétraz

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    Reçus lundi au Vatican avec quelque 150 élus de la région PACA, Jacques et Marie-Claude Bompard, accompagnés de Marie-France Lorho, Marie-Thérèse Galmard, Yann Bompard et Xavier Fruleux, ont à cette occasion remis en mains propres au Saint-Père une lettre qu’ils ont joliment tournée pour lui faire part des « doutes » et « incompréhensions » que suscitent les multiples interventions de l’Eglise en faveur de l’accueil des « migrants » et attirer son attention sur la menace que fait peser l’immigration massive sur l’Europe.

    « Une profonde confusion »

    Une démarche particulièrement bienvenue, au moment où de nombreux fidèles s’interrogent en entendant François leur rappeler régulièrement leur devoir d’accueil et où « les paroles et admonestations de quelques clercs sur le sujet » les laissent « dans une profonde confusion ». C’est que, souligne cette lettre, à l’heure où « l’Europe dans son ensemble est en proie à une crise identitaire et politique majeure » et où « la France demeure incertaine dans sa volonté de maintenir (son) identité hellénico-chrétienne », ces paroles créent en nous, catholiques, « un écartèlement moral entre d’une part la nécessité de présenter la paix civile par l’unité et d’autre part l’accueil inconditionnel des migrants, souvent présenté comme un devoir absolu ». Une confusion volontairement aggravée par les médias qui, la plupart du temps, ne rapportent des interventions de François que ce qui sert leur combat immigrationniste. Ainsi, écrivent les Bompard, « dans le discours contemporain, majoritairement véhiculé par des médias ignares et idéologiquement orientés, la parole de l’Eglise n’est perçue qu’à l’aune des valeurs en vogue de la propagande ». Une allusion à ceux qui s’appuient sur une interprétation abusive du Bon Samaritain, en oubliant que Saint Thomas d’Aquin nous a enseigné qu’« il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité, que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider ».

    Risque de déstabilisation

    Or, souligne la lettre, « alors même que nombre de nos proches souffrent de la misère matérielle et spirituelle la plus grave », la France et l’Europe « auraient l’obligation morale d’accueillir non seulement les réfugiés de toutes les guerres mais aussi les émigrés de tous les pays, et ce au risque de la déstabilisation politique et sociale ». Il faut d’ailleurs rappeler ici la constitution apostolique Exsul familia de 1952, dans laquelle Pie XII précisait non seulement que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », mais aussi que celle-ci peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or, ce sont précisément ces « motifs d’utilité publique » que mettent en avant les Bompard dans leur lettre. Lorsqu’ils soulignent par exemple que « cette convergence de migrations pour la plupart économiques voile parfois l’arrivée de combattants qui ont pour objectif avoué la conquête religieuse de l’Occident ».

    Aussi demandent-ils au Saint-Père en conclusion de bien vouloir participer « à l’éclaircissement de ces lacunes » afin de « saisir avec clarté où se trouve notre devoir de charité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210132/deferlement-migratoire-la-lettre-des-bompard-au-pape-francois-par-franck-deletraz/

  • Suède : 75% des mineurs clandestins sont en fait majeurs

    Il s'agit des résultats de tests faits sur les pseudos mineurs migrants. En France, combien de temps va-t-on berner la population?

    La affirme que sur 10 000 test osseux effectués sur des clandestins "adolescents", 75% d'entre eux révèlent qu'ils sont majeurs.