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lobby - Page 1093

  • TERRORISME : FRANÇAIS, RÉVEILLEZ-VOUS, VOUS ÊTES GOUVERNÉS PAR DES INCOMPÉTENTS IRRESPONSABLES !

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    Ce matin, je suis en colère de plaider dans le désert devant les failles évidentes de notre dispositif de lutte contre le terrorisme islamiste que je dénonce depuis plusieurs années et de ne pas être entendu. Que faudra-t-il de plus que le sacrifice suprême d’un officier supérieur de gendarmerie pour que les Français prennent conscience de ce qui se dessine sous notre nez ? L’attentat de Trèbes vient signifier de manière éclatante l’échec de notre politique de prévention des actes terroristes. Il souligne la passivité, l’incompétence et l’irresponsabilité de nos gouvernants passés et actuels. Une remise à plat complète de notre dispositif antiterroriste sur notre sol s’impose. Les Français doivent l’exiger et dénoncer la prévarication des Cazeneuve, Valls, Hollande et, aujourd’hui, Philippe, Collomb et Macron.

    Incompétence et irresponsabilité, d’abord. Redouane Lakdim, l’auteur des attaques, né au Maroc en 1992, aurait été naturalisé en 2004 car son père était devenu français. L’application de l’art 25-1 du Code civil aurait pu permettre de le déchoir de cette nationalité. Celui-ci prévoit le cas de l’individu qui « s’est livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ». Cette qualification aurait déjà dû être élargie à la radicalisation islamiste en relation avec un groupe terroriste ou encore au rejet de la laïcité et de nos valeurs républicaines. Si monsieur Hollande avait fait voter une loi sur la déchéance de nationalité, comme ils s’y était engagé devant le Parlement réuni à Versailles au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, Redouane Lakdim aurait pu faire l’objet de cette déchéance et être expulsé vers le Maroc. Fiché S en 2014 pour radicalisation islamiste et son appartenance à la mouvance salafiste, il était aussi un homme très actif sur les réseaux sociaux salafistes.

    C’est aussi l’échec de la surveillance des fichés S du haut du spectre par la DGSI, submergée par le nombre d’individus à surveiller. Et ce n’est pas ce service de renseignement qu’il faut incriminer, mais les responsables politiques qui le mettent dans cette situation. « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l’acte brusquement », a précisé Gérard Collomb ! Quel aveu d’échec cinglant ! Notre ministre de l’Intérieur ne maîtrise plus rien du tout. C’est aussi la grille des critères de dangerosité qui n’est plus adaptée devant le nombre en augmentation permanente des fichés S et au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). C’est, in fine, l’échec du renseignement intérieur en général par manque de volonté politique de mener la guerre intérieure qui nous est déclarée.

    Une remise à plat de notre politique antiterroriste s’impose donc à l’évidence. Il faut impérativement dégrossir le nombre d’individus à surveiller en amont, donc utiliser les leviers administratif et judiciaire en remettant à l’ordre du jour la perte et la déchéance de nationalité ainsi que l’expulsion des étrangers fichés S et au FSPRT. Mais d’autres mesures s’imposent également comme le croisement de certains fichiers renseignement et judiciaire, dès lors qu’il s’agit d’analyser les métadonnées et de les croiser et permettre aux services de renseignement de continuer à surveiller un suspect même après une mise en examen par un magistrat. L’interdiction du retour des djihadistes devrait également s’imposer alors que l’on s’apprête à en recueillir encore. Et que dire des centaines de djihadistes emprisonnés, imprévisibles et dissimulateurs, qui vont sortir de prison dans les mois et années à venir ! Il n’y a plus, actuellement, de débat national sur le sujet de la rétention judiciaire permettant de ne pas libérer un individu tant qu’il est considéré comme dangereux. À tout cela, Emmanuel Macron et sa pseudo-task force n’y pourront rien.

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-francais-reveillez-etes-gouvernes-incompetents-irresponsables/

  • LA HAINE DU BLANC COMME MOTEUR DE L’HISTOIRE

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    Arnaud Malnuit

    Quel est le point commun entre les viols massifs de jeunes Anglaises par des immigrés à Telford en Grande-Bretagne, le 19 mars 1962, la profanation de la basilique de Saint-Denis par des clandestins appuyés par la France insoumise et l'expropriation sans indemnisation des fermiers blancs en Afrique du Sud, la lancinante, permanente et même de plus en plus affirmée haine du blanc.

    Haine du blanc qui va désormais chasser les Européens de leur propre continent, qui va jusqu'à effacer leurs cultures, leurs œuvres, leurs découvertes. Cette accusation permanente d'avoir commis les pires crimes tout en demandant de payer y compris le téléphone indispensable au clandestin « fuyant la misère ». 

    De nombreuses vierges effarouchés ne cessent de nous faire pleurer sur le sort des migrants, des clandestins et autres extra-Européens victimes tant du racisme des Européens présentés comme riches et surtout pillant les richesses de ces migrants, les exploitant pour des revenus de misère. Sans oublier un passé colonial honteux fait de pillage et de mort culturelle. Et ne parlons pas de l'appropriation culturelle, ce crime que des Blancs commettraient en se grimant en Noirs ou en Asiatiques...

    C'est avec ce genre de mythes, de fantasmes que ces mêmes vierges effarouchés justifient les agressions commis par des immigrés sur des Européens en niant le caractère raciste anti-Blancs, justifient les massacres commis au nom des luttes anti-coloniales, et pire participe à des actions de profanation de noter culture, de notre histoire et de notre foi ou du moins celle de nos aïeux... Ainsi les élus de La France insoumise, ceux avec qui on pourrait prendre un café, ont aidé des clandestins – donc des gens présent chez nous illégalement – à violé la basilique de Saint-Denis en hurlant « On est chez nous ! » (sic). Et ne revenons pas sur les propos abjects de Clémentine Autain quant à la sépulture des rois de France... Les mêmes aussi qui justifient les camps d'été décoloniaux interdits aux Blancs...

    On voit donc que cette gauche, que ces humanistes font la politique du PIR, ce Parti des Indigènes qui proclame sa haine des Blancs sans qu'il ne soit interdit en France, ce parti qui trouve des alliés de fait et de cœur chez les partisans de Mélenchon, ce parti qui trouve des relais médiatiques, ce parti qui montre bien que pour ces gens le moteur de l'histoire ce n'est pas la lute des classes, ni la lutte des opprimés contre les oppresseurs, mais bien la haine des Blancs. Blancs qui pour ces gens doivent disparaître, à commencer des pays et du continent dont ils sont originaires et créateurs.

    C'est pourquoi la lutte contre l'immigration et m^me pour la remigration est une lutte primordiale pour la survie des peuples européens. 

    Source Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/03/23/la-haine-du-blanc-comme-moteur-de-l-histoire-6037024.html

  • Scandale pédophile de Telford : pour L’Obs, c’est embêtant car cela fait « le miel » de la « fachosphère », par Charles Demassieux

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    Au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère ».

    Officine progressiste où se concoctent des mixtures idéologiques destinées au plaisir sadomasochiste des Blancs qui se sentent ontologiquement coupables, L’Obs vient encore de sévir en titrant « Le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère ».

    Donc, au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère », qui s’en est légitimement émue quand le silence faussement pudique des médias relevait non seulement de la faute journalistique, mais encore d’une autocensure, les responsables de cette abomination étant sans doute immaculés par leur origine non blanche et ne pouvant être balancés parce qu’ils n’aiment pas le porc !

    L’hebdomadaire accuse ainsi le « tweet outré de Gilbert Collard, plusieurs billets caricaturaux sur plusieurs sites d’extrême droite, et une tribune dans le FigaroVox », à savoir celle de Gilles-William Goldnadel qui, fort justement, « évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler ».

    L’Obs ne s’arrête pas en si bon chemin et pinaille sur le nombre de victimes du réseau pédophile, estimé à environ un millier par le Sunday Mirror – qui a révélé ces crimes après une longue enquête –, rapportant de son côté, comme caution morale, les doutes d’un officier de police – laquelle, police, n’a pas vraiment brillé dans cette affaire de plus de trente ans – qui a déclaré à la BBC : « J’ai des inquiétudes sur le nombre de 1.000 car je ne sais pas sur quoi il se base et surtout parce que nous travaillons avec un nombre de jeunes personnes qui ont été victimes d’abus sexuels depuis plusieurs années, et il n’est pas du tout proche de 1.000. »

    Et de retranscrire, avec des pincettes, les propos de Lucy Allan, députée conservatrice de Telford – « Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c’est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient » –, et ceux du Sunday Mirror – désignant les responsables de ces crimes comme étant « majoritairement des hommes asiatiques », issus notamment « de la communauté pakistanaise », et affirmant que « les autorités locales n’auraient pas tenu de dossiers sur certains agresseurs, issus de la communauté pakistanaise, “par crainte de racisme” ». Autant de propos qui semblent destinés à horrifier le lectorat de L’Obs et décrédibiliser leurs auteurs.

    Enfin, L’Obs prétend avec force que les faits n’ont pas été passés sous silence, soulignant que Libé Désintox – autre décodeur de la bonne pensée – a joint la BBC, qui va dans son sens. Chacun jugera en constatant la couverture médiatique a minima d’un scandale à contre-courant du vivre ensemble.

    À l’instar d’une Clémentine Autain obsédée par le mâle blanc dominant, L’Obs ne saurait-il admettre qu’il existe bel et bien des prédateurs sexuels en dehors de chez les visages pâles ?

    Si la honte était une ivresse, nombre de journalistes auraient une cirrhose !

    Charles Demassieux

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/210126/scandale-pedophile-de-telford-pour-lobs-cest-embetant-car-cela-fait-le-miel-de-la-fachosphere-par-charles-demassieux/

  • L'audacieux journaliste Vincent Lapierre agressé par une bande de nervis gauchistes

    3432312964.jpgVincent Lapierre est un journaliste indépendant proche d’Egalité et Réconciliation. Alors qu’il réalisait ce matin un reportage sur la grève des cheminots il a été pris pour cible par des personnes qu’il identifie comme membre de la mouvance d’extrême gauche. Si les policiers ont réussi à l’exfiltrer, le jeune homme a pris plusieurs coups. Il s’est fait dérober son téléphone personnel et une partie de son matériel a été cassé.

    Source Paris Vox cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le parti médiatique existe, il est peuplé de clones journalistiques

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    Par Jean Ansar, journaliste ♦ Dire qu’il n’y a pas de parti médiatique en France en se référant à l’existence d’une diversité d’opinions représentée notamment par Valeurs actuelles face à l’ Obs est une Fake News évidente. Quand on parle de parti médiatique, on se réfère à l’audiovisuel qui manipule en prétendant l’informer, 80 % de la population. Ce parti existe.
    Les rédactions des radios et télévisions sont constituées de journalistes ayant la même sensibilité à plus de 80 % et les autres se taisent. Ils sortent d’écoles syndicalisées au niveau très disparate mais à l’endoctrinement uniforme. Il suffit d’être dans le moule pour devenir journaliste. La compétence et la culture sont des critères moins décisifs.

    La carte de presse ne prouve plus rien depuis longtemps dans la plupart des cas

    Ce n’est plus un certificat de compétence professionnelle. On peut ne rien savoir sur rien, devenir journaliste et être propulsé spécialiste selon les besoins du paracétamol ou du Kosovo.
    Ces journalistes clonés qui, dans les chaînes d’infos en continu, se multiplient à une vitesse aussi effrénée que la profession se féminise, pensent tous la même chose. Leur modèle c’est en gros LibérationLe Monde, un zeste d’Obs et une pointe de Canard Enchaîné. De temps en temps un éditorialiste de droite est là pour donner le change.
    Ces journalistes pensent avoir la noble tâche non pas d’informer mais de former et ce n’est pas la même chose. Ils se sentent investis de la mission de protéger la démocratie. Tous résistants contre la bête immonde dont le ventre est encore fécond.

    Il y a un parti médiatique sinon pourquoi aurait-on, dans toutes les chaines audiovisuelles, les mêmes sujets dans la même hiérarchie et au même moment avec les mêmes points de vues.
    La diversité de l’information audiovisuelle est un mensonge. La multiplication des médias disant la même chose est le contraire de la diversité des opinions, qui seule prouve la liberté de la presse. La liberté d’opinion est faites pour toutes les opinions surtout celles qui contestent le système dominant.
    Car quelle différence entre des médias d’un régime autoritaire disant tous la même chose et les médias d’une soi-disant démocratie disant tous la même chose ? Aucune !

    Quelle est donc la ligne politique du parti médiatique

    Elle est antiraciste, féministe, contre toutes les discriminations et exclusions. C’est la soutane des gentils curés cathodiques contre les forces du mal.
    Les forces du mal, ce sont ceux qui se référent aux valeurs qui ont fait les civilisations différenciées et qui n’ont pas honte notamment d’être blancs, mâles et hétérosexuels .Le mâle blanc hétérosexuel, le voilà l’ennemi du parti médiatique.

    Les médias sont pour le cannabis contre le vin rouge, pour tout ce qui est mondialiste et contre l’héritage des traditions.
    Pour le mariage homo contre les familles à la catholique, pour toutes les races qui n’existent pas sauf la blanche qui est raciste, pour l’avortement mais plus en Europe qu’ailleurs, pour les droits de la femme et des minorités surtout musulmanes, pour les migrants et les immigrés contre ceux qui ont fait les nations.

    Le parti médiatique est un gauchisme sociétal audiovisuel

    Son point faible est de vouloir assumer tout le monde. Il se retrouve dans la position du caméléon qui meurt à force de vouloir prendre toutes les couleurs de la couverture écossaise.
    Le parti médiatique ne cesse heureusement de se discréditer. C’est pourquoi il traque les faks news et à partir de cas particuliers pour interdire un traitement de l’information, déviant par rapport à des dogmes politiques et sociétaux.
    Le parti médiatique, c’est croire informer en disant que Poutine est méchant sans rien connaitre ni comprendre l’âme russe. Et c’est cela pour tous les sujets. Il y a pire que la Fake news, il y a la désinformation dominante, fille de l’inculture et du militantisme.

    Les lanceurs d’alerte et autres journalistes citoyens ou blogueurs de l’impossible sont la preuve de la bonne conscience politique d’ une profession qui a perdu le sens de sa vocation d’informer à charge et à décharge laissant aux éditorialistes le rôle de dire ce qu’ils pensent et à eux seuls.

    Chaque journaliste se croit aujourd’hui éditorialiste de ses propres préférences politiques. La carte de presse ne lui donne pas le droit de tenter d’imposer ses préférences. Il affirme ne pas être dans un Parti, mais il est partisan.

    Plus personne n’est dupe. Le dégagisme ne l’épargne plus. L’affolement d’une caste journalistique vis à vis de certaines attaques politiques est très dangereux pour ce qui reste dans les médias audiovisuels du droit de ne pas être d’accord avec l’idéologie dominante.

    Car si les medias ne sont pas un parti structuré, ils sont une idéologie.

    Jean Ansar 18/03/2018

    Source : Metamag.fr

    Crédit photo : Rémi Noyon [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/parti-mediatique-existe-clones-journalistiques/

  • Attentat : encore et toujours un terroriste hybride - Journal du Vendredi 23 Mars 2018

  • Attaque terroriste par un islamiste près de Carcassonne. Au moins 3 morts. L'islamiste a été tué

    6a00d83451619c69e201b7c95a9125970b-250wi.jpg2 hommes à bord d'une voiture ont tiré sur 4 CRS qui faisaient leur footing à Carcassonne. L'un des policiers serait blessé.

    Une prise d'otage serait en cours dans un hypermarché de Trèbes près de Carcassonne. Il y aurait un mort. La gendarmerie confirme qu'une à deux personnes ont été touchées par balles dans le Super U.

    Le parquet annonce que le preneur d'otage de Trèbes se revendique du groupe Etat islamique.

    Add : Une à deux personnes ont été touchées par balles et seraient décédées, selon le commandant de gendarmerie. LCI évoque 2 morts et 12 blessés dans ce Super U.

    13h20 : l'attaque terroriste a fait 2 morts et 12 blessés. Le preneur d'otages, qui se réclame de Daech, serait un ressortissant marocain connu des services de police. Le preneur d'otages a été vu dans sa voiture hurlant "Allah Akbar" et disant vouloir "venger ses frères en Syrie". Il est armé et porteur de grenades. Bien connu de la DGSI comme étant l'un des tous premiers candidats au djihad.

    13h23 : le preneur d'otages réclame la libération de Salah Abdeslam.

    13h45 : Connu pour port d’armes, cet homme d’origine marocaine né en 1992, actif sur les réseaux sociaux salafistes, était suivi par la DGSI. Il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016. Le renseignement le suspecte d’avoir effectué un voyage en Syrie, mais n’en a pas la certitude.

    14h37 : on parle désormais de 3 morts. Un lieutenant-colonel s'est échangé contre la vie des otages. Le terroriste a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Il a ensuite tué 2 personnes au sein du supermarché.

    14h45 : le Marocain a été tué.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nouvelle « affaire Maurras » : Pour en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas ...

    D'illustres admirateurs et quelques grands amis ...

    Il y a cent-cinquante ans - un siècle et demi ! - que Maurras est né à Martigues, en Provence [1868] « au bord des eaux de lumière fleuries »[1|. 

    Il y a plus d'un siècle qu'il a inauguré son royalisme militant en publiant son Enquête sur la monarchie (1900). Et il y a presque 70 ans - une vie d'homme - qu'il est mort à Saint-Symphorien les Tours [1952]. Mais les passions qu'il a si souvent suscitées de son vivant - qu'elles fussent d'admiration ou de détestation, l'une et l'autre souvent extrêmes - ne semblent pas s'être émoussées avec le temps. Prêtes toujours à s'élancer. Comme pour attester une forme paradoxale et performative de présence de sa pensée et de son action.

    On sait que la décision d'exclusion du ministre de la Culture, Mme Nyssen, a fini par susciter une vague d'indignations assez générale qui s'est retournée contre son auteur. Mme Nyssen ne savait pas ou avait oublié que depuis notre Gaule ancestrale ou le lointain Moyen-Âge, énorme et délicat, les Français détestent les interdictions. Et les Hauts Comités les démentis du Pouvoir.

    Mais cette réprobation n'empêche pas à propos de Maurras l'inévitable mention, dogmatiquement prononcée, des « zones d’ombre ». Expression d'une notable imprécision, lourde de mystérieux et inquiétants sous-entendus et le plus souvent inexpliquée ... À propos de Maurras, on réprouve l'interdit - en bref, on veut benoîtement la liberté d'expression - mais on accuse le fond. 

    « Zones d’ombre » est porteur d'opprobre. De quoi s'agit-il ? Qu'a donc fait ce Maurras qu'admiraient Proust, Péguy, Malraux et le général De Gaulle ; qui fut l'ami de Bainville et de Daniel Halévy, de Bernanos et de Joseph Kessel, de Barrès et d'Anatole France, d'Apollinaire et de Thibon, de Gaxotte et de Boutang ? Qui fut académicien français. Que consultait Poincaré au cœur de la Grande Guerre, que citait Pompidou dans une conférence demeurée célèbre à Science-Po Paris. « Zones d'ombre » ? Fût-ce brièvement, il nous faut bien tenter de dire le fond des choses, de quitter l'allusion sans courage et sans nuances.

    Quatre grands reproches sont faits à Maurras : son antirépublicanisme, son nationalisme, son antisémitisme et son soutien à Vichy. 

    LA CONTRE-REVOLUTION

    Le premier - le plus fondamental - est d'avoir été un penseur contre-révolutionnaire ; d’être le maître incontesté de la Contre-Révolution au XXe siècle ; d'avoir combattu la République et la démocratie, du moins sous sa forme révolutionnaire à la française ; enfin d'être royaliste. Options infamantes ? En France, oui. Mais en France seulement. Et pour la doxa dominante. La Révolution ni la République n'aiment qu'on rappelle leurs propres zones d'ombre. Leurs origines sanglantes, la Terreur, la rupture jamais cicatrisée avec notre passé monarchique, avec l'ancienne France, qu'elles ont imposée. « Soleil cou coupé » ... écrira Apollinaire (2). Et, à la suite, à travers de terribles épreuves et quelques drames, toute l'histoire d'un long déclin français, d'un inexorable affaissement de notre civilisation, que Zemmour a qualifié de suicide et dont nous-mêmes, aujourd'hui, vivons encore l'actualité. Faut-il rappeler qu'au début des années soixante (1960), De Gaulle, monarchiste, avait envisagé que le Comte de Paris lui succède ? Que François Mitterrand dans sa jeunesse était monarchiste et que, comme en atteste, plus tard, sa relation constante avec le comte de Paris, il l'était sans-doute resté ? Quant à l'actuel président de le Réplique, on connaît ses déclarations sur le roi qui manque à la France ... Sur sa conviction que les Français n'ont pas voulu la mort de Louis XVI, la mort du roi ... (3) Faut-il reprocher à De Gaulle, Mitterrand ou Macron telle « zone d’ombre » ? Comme à Maurras ? Ce dernier voulut simplement, à la différence de ces derniers grands-hommes, que ce qu'il savait nécessaire pour la France devînt réalité. Il y consacra sa vie et y sacrifia sa liberté. 

    LE NATIONALISME

    Le nationalisme, autre « zone d’ombre » ? Être nationaliste, un motif d'opprobre, de rejet moral ? Non, s'il s'agit d'un nationalisme quelconque à travers le monde. Oui - pour la bien-pensance - s'il s'agit du nationalisme français. Maurras l'avait défini comme « une douloureuse obligation » dont la cause et le contexte sont historiques, bien plus qu’idéologiques : l'humiliante défaite de 1870 et l'affrontement franco-allemand qui ne cessera jamais vraiment entre 1870 et 1945. « Douloureuse obligation » créée aussi par l'absence de roi, laissant la France aux mains, pour ne pas dire à la merci, d'un régime faible divisé et imprévoyant, qui la plaçait en situation d'infériorité face à l'Allemagne impériale. Plus tard, face à l'Allemagne nazie. Au cours de chacune des deux avant-guerres, Maurras avait vécu dans l'angoisse de l'impréparation où nous maintenait l'État républicain, laquelle devait rendre la guerre à la fois inévitable et terriblement meurtrière. Avant 1914, il avait eu la vision tragique de ce qui se préparait : « Au bas mot, en termes concrets, 500 000 jeunes français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue » (4). On sait ce qu'il en fut, qui fut bien pis. Entre 1935 et 1939, l'on eut la reproduction du même scénario. La trahison de Blum refusant d'armer la France face au nazisme en même temps qu'il menait une politique étrangère belliciste irresponsable, les agissements du Parti Communiste, aux ordres de Moscou, comme Blum l'était de la IIème Internationale, allaient rendre le futur conflit mondial inévitable. « Pourquoi faut-il de tels retours ? « écrira alors Maurras. Dans la douleur, nous dit Boutang. On sait qu'il vécut cette période dans la certitude de la guerre et de la guerre perdue. Le « miracle de la Marne » qui avait sauvé la France en 1914, ne se renouvellerait pas ... Tel fut, au-delà du simple patriotisme, le nationalisme maurrassien. Nationalisme non de conquête ou d'expansion mais de défense d'un pays menacé. Menacé de l'extérieur et de l'intérieur, car le danger allemand n'était pas le seul qui pesât sur la France. Son désarmement mental, social, politique et culturel, ses divisions, étaient à l'œuvre comme elles peuvent l'être encore aujourd'hui pour diverses raisons supplémentaires dont certaines - comme l'invasion migratoire ou le mondialisme - que Maurras n'eut pas à connaître. Elles justifient, elles aussi, la persistance de la « douloureuse obligation » d’un nationalisme français.

    L'ANTISEMITISME

    L'antisémitisme est un autre des grands griefs faits à Maurras. Il n'est pas un thème central dans son œuvre et dans sa pensée - comme il le fut pour Edouard Drumont dont l'influence avait été considérable à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. C'est pourtant à l'antisémitisme que l'on réduit souvent Maurras dans les débats d'aujourd'hui. 

    Une évidence s'impose ici : on ne comprendra rien à l'antisémitisme de Maurras, celui de son temps, très répandu en tous milieux, si, par paresse d'esprit ou inculture, l'on se contente de le considérer et de le juger avec des yeux qui ont vu, des mémoires qui savent, ce que vécurent les Juifs d'Europe entre 1930 et 1945, ce qu'était devenu l'antisémitisme en une époque barbare.  Dans la jeunesse de Charles Maurras et encore longtemps après, l'antisémitisme fut une opposition politique, culturelle et si l'on veut philosophique à l'influence excessive que leur communautarisme natif - singulièrement apte à « coloniser » - conférait aux Juifs de France. À propos de cet antisémitisme politique de Maurras, Éric Zemmour propose une comparaison tirée de l'Histoire : « Son antisémitisme était un antisémitisme d'État, qui reprochait aux Juifs un pouvoir excessif en tant que groupe constitué, à la manière de Richelieu luttant contre « l'État dans l'État » huguenot. » (5) Avant la seconde guerre mondiale, il n'y avait pas là motif à rupture personnelle ou sociale, ni même un motif d'inimitié. Le jeune Maurras est lié à Anatole France. Il fréquente le salon de l'égérie de France, Madame Arman de Cavaillet, née Lippmann ; il est l'ami de Marcel Proust, plus qu'à demi Juif (sa mère est née Weil). Ils resteront amis, quoique Proust ait été dreyfusard, jusqu'à la mort de l'auteur de la Recherche. Proust l'a écrit, aussi bien que son admiration pour Maurras, Bainville et Daudet.  On se souvient que Léon Daudet, disciple de Drumont bien davantage que Maurras ne le sera jamais, fit obtenir à Proust le prix Goncourt pour A l'ombre des jeunes-filles en fleur, en 1919 ... L'un des plus vifs admirateurs de Charles Maurras et son ami jusqu'à sa mort après la Seconde Guerre mondiale (1962, dix ans après Maurras), sera l'un des Juifs les plus éminents du XXe siècle, Daniel Halévy, dont, pour la petite histoire, mais pas tout à fait, la fille épousera Louis Joxe, résistant, ministre du général De Gaulle, et père de Pierre Joxe. De Daniel Halévy, l’auteur d’Essai sur l'accélération de l'Histoire, Jean Guitton écrira : « Il avait un culte pour Charles Maurras qui était pour lui le type de l'athlète portant le poids d'un univers en décadence. » (6)

    L'antisémitisme politique de Maurras, au temps de sa pleine gloire, ne le sépara pas des grandes amitiés que nous avons citées et de l'admiration que lui portèrent, de Malraux à Bernanos, les plus illustres personnalités de son temps. Maurras eut-il le tort de ne pas comprendre que la persécution des Juifs au temps du nazisme rendait toute manifestation d'antisémitisme contestable ou même fautive ? Impardonnable ? On peut le penser, comme Éric Zemmour. C'est ignorer toutefois deux points essentiels : 1. ce que souffrirent les Juifs lors du conflit mondial ne fut vraiment connu dans toute son ampleur qu'après-guerre, 2. Peut-être est-il triste ou cruel de le rappeler mais le sort des Juifs ne fut pas le souci principal ni même accessoire, des alliés pendant la guerre.  Ni Staline, lui-même antisémite, ni Roosevelt, ni Churchill, ni De Gaulle, ne s'en préoccupèrent vraiment et n'engagèrent d'action pour leur venir en aide, nonobstant leurs appels au secours.  Le souci premier de Charles Maurras était la survie de la France et son avenir. S’il s’en prit nommément à des personnalités juives bien déterminées pendant l’Occupation (comme à nombre d'autres), c’est qu’elles lui semblaient conduire des actions selon lui dangereuses et contraires aux intérêts de la France en guerre. 

    L'antisémitisme moderne, sans remonter à ses sources chrétiennes, pourtant réelles, trouve de fait son origine et son fondement dans les Lumières et l'Encyclopédie. L'on aurait bien du mal à exclure de la mémoire nationale toutes les personnalités illustres, françaises et autres, qui l'ont professé. Dont, en effet, Charles Maurras qui louait Voltaire de participer du « génie antisémitique de l’Occident ». Ce génie était de résistance intellectuelle et politique. Il n'était pas exterminateur. L'évidence est que les événements du XXe siècle ont jeté une tache sans-doute indélébile sur toute forme - même fort différente - d'antisémitisme. Cela est-il une raison pour reconnaître aux communautés juives de France ou d'ailleurs plus de droits d’influence qu’au commun des mortels ? Deux des présidents de la Ve république ne l'ont pas cru et ont parfois été taxés d'antisémitisme : le général De Gaulle, après sa conférence de presse de 1965 et ses considérations à propos d'Israël ; mais aussi François Mitterrand refusant obstinément – et en quels termes ! - de céder aux pressions des organisations juives de France, qu’il trouvait tout à fait excessives, pour qu’il présente les excuses de la France à propos de la déportation des Juifs sous l'Occupation (7). Ce que feront ses successeurs …

    LE SOUTIEN A VICHY

    Dernier des grands reproches adressés à Maurras : son soutien à Vichy. Nous n'avons pas l'intention de traiter longuement de ce sujet. Est-il encore pertinent ? Vichy est sans postérité. Il ne laisse ni héritage ni héritiers et n'est qu'un épisode tragique de notre histoire, conséquence incise du plus grand désastre national que la France moderne ait connu et qui aurait pu la tuer.

    Il est absurde de définir Maurras comme « pétainiste ». Il était royaliste et contre-révolutionnaire. Qu'il ait pratiqué l'Union Sacrée en 1914-1918 ne le faisait pas républicain. Pas plus que son soutien au vieux maréchal ne fera de lui un pétainiste. Maurras ne fut pas davantage un « collabo » ; il détestait les Allemands qui le traitèrent en ennemi. Il refusa d’approuver la politique de collaboration. Il fut la cible des plus violentes attaques de la presse collaborationniste de Paris. 

    Entre la politique de Vichy - analogue à celle de la Prusse après Iéna ou de l'Allemagne de Weimar après l'autre guerre (finasser à la manière de Stresemann)- et la stratégie gaulliste de lutte contre l'occupant depuis l'étranger, l'on sait aujourd'hui laquelle des deux options l'a politiquement emporté. Ce n'était pas donné, c'était encore très incertain aux premiers jours de la Libération. Le grand historien Robert Aron, à propos de la politique de Vichy, pose cette question : «La Prusse après Iéna écrasée par un vainqueur intraitable n'a-t-elle pas su ruser elle aussi pour se relever et reprendre sa place parmi les États victorieux ? » (8). Une telle politique ne mérite ni opprobre ni infamie, fût-elle vaincue. C’est pourquoi François Mitterrand, comme nombre de ses pareils, devenu résistant, ne rompit jamais ses amitiés vichystes. Entre les deux mondes, il n’y eut de fossé infranchissable que pour les zélateurs intempérants d’après la bataille…

    Y eut-il des excès de la part de Maurras au cours de la période considérée ? Sans aucun doute. Les maurrassiens sérieux n'ont jamais prétendu qu'il fût infaillible. Excès de plume surtout en un temps de tensions extrêmes où se jouait l’avenir de la Patrie. Croit-on qu'il n'y ait pas eu d'excès dans le camp d'en face ? Sous l’occupation et plus encore à la Libération ? Passons ! Car, pour en terminer, notre avis sur cette matière sensible, est que le président Pompidou fit une sage et bonne action lorsque, répondant aux critiques de ceux qui lui reprochaient la grâce qu'il avait accordée à l'ex-milicien Paul Touvier, il déclara ceci qui devrait servir de charte aux Français d’aujourd’hui : « Notre pays depuis un peu plus de 30 ans a été de drame national en drame national. Ce fut la guerre, la défaite et ses humiliations, l'Occupation et ses horreurs, la Libération, par contre-coup l'épuration, et ses excès, reconnaissons-le. Et puis la guerre d'Indochine. Et puis l'affreux conflit d'Algérie et ses horreurs, des deux côtés, et l'exode de millions de Français chassés de leurs foyers, et du coup l'OAS, et ses attentats et ses violences et par contre-coup la répression …  Alors je me sens en droit de dire : allons-nous éternellement maintenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n'est-t-il pas venu de jeter le voile, d'oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s'entre-déchiraient et même s'entre-tuaient ? » (9)

    Reste alors Charles Maurras, grand penseur, écrivain, poète, félibre, académicien et patriote français qui appartient au patrimoine national.  •  

    1. Anatole France, poème dédicatoire pour Le Chemin de Paradis de Charles Maurras 

    2. Zone, Alcools, 1913 

    3. Emmanuel Macron, Le 1 Hebdo, 8 juillet 2015 

    4. Kiel et Tanger, 1910 (913, 1921 …) 

    5. Eric Zemmour, Figaro Magazine du 2.02.2018 

    6. Jean Guitton, Un siècle une vie, Robert Laffont, 1988, 361 pages 

    7. Jean-Pierre Elkabbach « François Mitterrand, conversation avec un Président » (1994) 

    8. Robert Aron, Histoire de Vichy, Fayard 1954, 766 pages 

    9. Conférence de presse du 21 septembre 1972.  

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