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  • Virginie Vota : Le féminisme, conséquence inéluctable du renversement de l’ordre naturel.

  • TV Libertés • Hilaire de Crémiers : « Macron et ses horizons chimériques »

    TV Libertés [19.03] : Olivier Pichon reçoit Hilaire de Crémiers directeur de la publication de Politique Magazine et de la Nouvelle Revue Universelle. Nous ne saurions trop recommander l'écoute de ce remarquable entretien et, plus généralement, de cette excellente chaîne qu'est TV Libertés.  LFAR

     Entretien : env. 49'

    1. Les dessous de l’économie avec Natasha Königsberg.

    2. Olivier Pichon reçoit Hilaire de Crémiers, directeur de publication de Politique Magazine. (A partir de 7'40")

    Sommaire de cet entretien

    A. La France paysanne et l’Europe selon Macron.

     Une mort programmée pour la paysannerie.
     Une agriculture en chiffres. Que sont les paysans devenus ?
      Où est l’enracinement ?
      Centralisation contre proximité.
      Les collectivités territoriales asphyxiées.
      Ces réformes qui plaisent mais qui visent un autre but.
      Projet européen ou projet allemand ?
      Macron refondateur de l’Europe ?
      Davos et la gouvernance intelligente de Macron .
      Les peuples de l’Europe sont entés en dissidence.
      Macron arrive trop tard.
      Hollande a encore perdu une occasion de se taire.

    B. L’Europe en échec et les projets institutionnels de Macron.

      Politique Magazine de mars, comment se le procurer ?
      PM le site : politiquemagazine.fr
      Les élections italiennes.
      Le refus de la politique des quotas d’immigrés.
      Les oligarques vivent-ils dans les mêmes quartiers ?
      Le refus des listes transnationales, Macron en échec au parlement européen.
      Le Grand Paris et la métropolisation mondiale.
      Centralisation de la justice.
      Zones de non droit et quartiers privilégiés, une préfiguration des guerres futures, la Ghouta et Damas, Molenbeck et Bruxelles.
      Economie : crise ou pas crise ?
      Les institutions, le problème de la représentation confisquée par les partis.
      Macron et LREM un scenario déjà vu dans l’histoire française.
      La république déifiée alors qu’elle n’est qu’un concept.
      Une divinité qui nous impose sa loi.
      Il est interdit de penser autrement.

    C. La religion républicaine et la réforme des institutions.

      Les incroyants de la religion républicaine : là est la véritable liberté de penser.
      Les institutions sont-elles efficaces ?
      Les propositions de Macron soumises à la critique : réduction de la fonction parlementaire.
      Droit d’amendement, réduction du nombre des députés etc.
      La vraie question : de quel droit les partis se sont-ils emparés de la représentation ?
      La circonscription : un devoir de représentation .
      Ces réformes couvrent des arrières pensées macroniennes : jacobinisme et mondialisme.
      Le problème corse, une exception particulière ne saurait faire une loi générale, demain les bretons et les alsaciens.
      Macron « en même temps » veut le beurre et l’argent du beurre et… toute la crémière !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant

    À la suite de l'appel du Figaro, une intellectuelle refuse le "séparatisme islamiste" par Vida Azimi

  • Dans la Cité où vivait Radouane Lakdim, une minorité a pris le pouvoir

    6a00d83451619c69e201b8d2e55c06970c-800wi.jpgSamedi, plusieurs équipes de journalistes s'étaient déplacées dans la cité Ozanam à Carcassonne où vivait le terroriste musulman Radouane Lakdim. Sur place, la situation était très tendue entre les voyous du quartier et les journalistes. « Casse-toi, casse-toi, je vais t'éclater ». Yann Bouchez, journaliste au Monde, décrit une ambiance électrique.

    « Cité Ozanam, à Carcassonne. Deux jeunes en voiture font le guet. L'un s'arrête à ma hauteur, alors que je marche : T'es journaliste ? Barre-toi d'ici ou je te casse les jambes. Et il entrouvre la porte... Regard haineux. Toutes les issues sont contrôlées. Impossible d'y rester. »

    Une situation semblable vécue par d'autres journalistes de BFM TV ou d'une télévision suisse-italienne aussi sur place. Ces derniers ont été pris à partie alors qu'ils s'entretenaient avec des habitants du quartier.

    « Ils ont commencé à nous bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous ».

    Les voyous avaient surtout frappé l'équipe de la télévision suisse-italienne et évoque une « très vive altercation ». Des journalistes ont été poursuivis par une voiture tout autour de la cité alors qu'ils tentaient de rapidement quitter les lieux. Une retraitée dénonce la situation :

    « Ça faisait un moment qu'on alertait les pouvoirs publics, il y a du trafic, il y a des armes à feu qui doivent circuler, on entend des coups de feu. » « C'est une minorité qui pourrit le quartier, ils ont pris le pouvoir. Avant, il y faisait bon vivre, mais, maintenant, c'est craignos. »

    Il faut un attentat terroriste pour que les journalistes découvrent la vie des ghettos musulmans... La photo qui illustre ce post est tirée d'un article de janvier 2018 quand des policiers avaient été agressés dans cette même cité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les féministes tuent les femmes !

    feminisme-femen-inna-588x330.jpg

    Jeudi 8 mars a eu lieu la « journée de la femme ». Elle a donné lieu à des opérations de « market-com » par nos politiciens : Emmanuel Macron a visité une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle et Edouard Philippe a organisé un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie.

    Il est surprenant que ces gens, que l’on dit très intelligents, ne voient pas que ce sur-activisme féministe nuit plus à la cause légitime des femmes qu’il ne lui rend service ? En faire trop est toujours nuisible.

    Personne ne nie qu’il y ait une surreprésentation des hommes dans certaines activités et un peu partout des inégalités salariales. Ainsi lors de la 14ème édition des Prix de La Recherche (scientifique), 23 des lauréats sur 35 étaient des hommes et le jury lui-même reflète cette disparité, 15 sur 21 des juges étaient des hommes. Ce qui est constaté dans la recherche scientifique l’est aussi dans les mathématiques et la physique. À quoi tient cette disparité ? – Il est évident que ces professions requièrent souvent une activité cérébrale qui ne se limite pas à 35 heures par semaine et que les femmes sont alors handicapées par le temps que prennent leurs activités familiales et maternelles. Il est vrai aussi que pour s’imposer dans ces milieux professionnels, elles doivent souvent fournir plus d’efforts que les hommes.

    Une femme travaillant à la Météorologie nationale a réagi à ce que j’ai révélé dans un article récent sur le climat : que la Cour des Comptes examinant ceux de la Météorologie nationale, avait soulevé l’anomalie de salaires très élevés pour un horaire moyen de travail de 30 heures par semaine. Cette femme reconnaît son salaire élevé, mais dit « moi, c’est plutôt 60 heures ». C’est certainement exact, car c’est un fait constaté, les femmes, à de hauts niveaux de responsabilités, consacrent au travail plus de temps que les hommes. Pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi parce qu’elles sont fondamentalement plus minutieuses. Or la minutie est chronophage.

    Cela dit, il faut reconnaître aussi qu’il existe une surreprésentation des femmes dans certaines activités. Dans les filatures, la lingerie, l’électronique on trouve jusqu’à 90% ou plus d’ouvrières et les hommes ne peuvent s’aventurer dans certains secteurs des entreprises concernées que par deux, sous peine d’agressions sexuelles des employées sous l’œil narquois des déléguées du personnel. Surreprésentation féminine aussi dans des activités plus scientifiques comme les sciences humaines, le génie civil, la bio-ingénierie, la gynécologie et la pédiatrie, et plus généralement dans la médecine sous tous ses aspects. Les services d’accueil, de contrôle médical et d’administration de la Sécurité sociale et des services sociaux sont très largement féminisés. On trouve aussi de plus en plus de femmes à un haut niveau dans la hiérarchie des universités.

    La première erreur que commettent les ultra-féministes

    … est de vouloir à tout prix une égalité dans tous les domaines, en niant que dans certains de ces domaines elles ont déjà plus de droits que les hommes. Pourquoi pas dans tous comme elles le demandent ?

    – Parce qu’il existe des différences incontestables qui vont bien plus loin que l’apparence physique. Des différences dans les équilibres hormonaux, les formules chromosomiques, la psychologie, les instincts fondamentaux et certaines réactions neurologiques font que les femmes ont des prédispositions que n’ont pas les hommes pour certaines activités, et inversement.

    Leur deuxième erreur

    … est de croire qu’elles font avancer leur cause et progresser leurs droits en mettant constamment les femmes en oppositions avec les hommes. Or fondamentalement, l’homme et la femme sont complémentaires. C’est la loi naturelle et écologique. Et pas seulement pour la reproduction et la sexualité mais, dans tous les aspects du « vivre-ensemble ».

    Il est évident que le meurtre, la brutalité, le viol doivent être interdits et sanctionnés sévèrement. Mais vouloir légiférer dans toutes les phases de la séduction et de l’expression du désir sexuel est une stupidité noire. Pour chaque couple les règles et les limites varient selon divers critères personnels comme le tempérament de chacun, la vigueur de la sexualité des deux partenaires, l’éducation reçue, et d’autres critères, sociaux ou religieux. Vouloir régir ces prédispositions personnelles est voué à l’échec.

    La troisième erreur

    … est de renier plusieurs des progrès pour la cause des femmes, conquis de haute lutte au fil des siècles. Comme l’égalité dans le mariage, le concubinat, le pacsage, et même l’union libre, le droit de vote, celui de se montrer presque nues sur les plages, de draguer, de flirter, d’être actives dans la séduction, de maîtriser leur sexualité et leur maternité, de montrer et mettre en valeur par leur habillement et leur comportement leurs atouts sexuels, de faire des études, de choisir leur vie et leur homme ou leurs hommes.

    Et auxquelles de leurs sœurs les refusent-elles par leur neutralité et parfois leur hostilité ? À celles qui en ont le plus besoin, les femmes musulmanes, notamment celles qui demeurent dans les « no-go zones » de la République et des « quartiers », les femmes réfugiées ou migrantes arrivées sans homme pour les protéger qui sont mises en esclavage, en France, par leurs propres communautés.

    Les droits de ces femmes, même le peu qu’elles avaient, reculent de jour en jour du fait du laisser-faire féministe et de l’incapacité de l’État submergé par l’immigration à prendre en compte ce grave problème.

    Et pourquoi s’en préoccuperait-il puisque les premières qui devraient le faire gardent un silence prudent, se taisent consciencieusement pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec leur idéologie soixane-huitarde vieille d’un demi-siècle et leurs relations colorées et tiers-mondistes ?

    Ou alors elles les présentent comme des coutumes charmantes et tropicales, le burkini ? – Élégant ! La polygamie ? – Un bienfait pour les femmes qui y trouvent la protection d’un homme ! L’infériorité juridique ? – Normal ! Vous savez, dans ces contrées lointaines ils n’ont pas les mêmes lois que nous, il faut les comprendre et les respecter…

    À croire que nos féministes nationales ont adopté les règles et coutumes du colonialisme d’autrefois : la femme de couleur est inférieure par nature, qu’on se le dise et qu’on leur laisse la paix, ainsi qu’aux hommes qui les violent à 12 ans, les épousent par paquets de quatre, les achètent à leurs parents, les battent, les licencient sans indemnité, les couvrent de sacs noirs, les enferment, leur refusent des droits élémentaires comme de sortir seule, se maquiller, parler à un autre homme.

    Pour que les femmes ne subissent pas de harcèlement de rue ? « À La Chapelle, il suffirait d’élargir les trottoirs » (Caroline de Haas).

    Plutôt que d’aller à La Chapelle en jupe et cernée par quinze policiers en civil repérables à un kilomètre pour démonter qu’il n’y a pas de harcèlement de rue par les maghrébins et les migrants, Madame Schiappa et sa collègue féministe Caroline de Haas devraient faire un soir l’expérience de prendre le métro, seules, en jupe et décolletées, à Saint-Denis, sans oublier leur calculette pour additionner les pincements de fesses et de seins, les mains glissées dans l’entre-jambes, les offres directes de coït, les « t’as l’air bonne, madame » et autres gracieusetés banlieusardes. Pas besoin de choisir le jour, c’est quotidien en semaine.

    L’Imprécateur
    10/03/2018

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo :  Joseph Paris [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-feministes-tuent-les-femmes/

  • Macron promet de censurer Internet au nom du bien : tous les sites patriotes sont en danger !

    Le masque tombe chaque jour un peu plus

    – Un article de Pauline Mille. Source

    De Trudeau à Macron, les gouvernants invoquent le bien et la lutte contre le mal pour censurer Internet. Au dîner du CRIF, Macron a promis de légiférer pour contraindre les opérateurs à retirer les messages qui contiennent de « l’antisémitisme » ou de la » haine ».
    Le dîner annuel du CRIF est un raout à ne pas manquer dans les fastes de la république dite française. Quinze ministres, une vingtaine d’ambassadeurs et d’autres membres du Tout Paris assistaient comme chaque année à la chose. C’est là qu’il faut être vu, et les annonces que le président de la république y fait y prennent valeur d’engagement ferme. Macron a promis d’agir vite, « cette année », et fort.

    Macron bâillonne Internet au nom du Bien

    Serge Klarsfeld a semblé bien anachronique lorsqu’il a emmené Macron sur l’affaire des pamphlets de Céline, que la maison Gallimard n’a pas renoncé à publier, ce que le président semble déplorer, tout en se flattant de ne pas « l’interdire ». En effet les auteurs de l’antisémitisme « au quotidien », ceux qui font vivre certaines familles juives « la peur au ventre », ne sont pas des bibliophiles amateurs de Céline.

    Mais quelle que soit la cible de la censure, c’est la censure elle-même qui pose problème. Emmanuel Macron a évoqué « l’exemple inspirant » de la législation allemande, qui frappe Internet de lourdes peines quand il diffuse des message de « haine ». Cela revient à dire que contre la haine, tous les coups de canif aux libertés sont bons. Il suffit donc qu’un contenu soit considéré comme haineux par les gouvernements, les grandes entreprises Internet et les associations spécialisées pour le faire interdire et punir. L’empire démocratique du Bien a le droit de censurer ce qu’il veut sur Internet. En cela, il se conforme au vœu du président du CRIF, qui a demandé que les entreprises Internet « assument les mêmes responsabilités que les éditeurs de presse ». Sous couleur de lutter contre l’antisémitisme, on met au pas tout le système d’information.

    https://www.suavelos.eu/macron-promet-de-censurer-internet-au-nom-du-bien-tous-les-sites-patriotes-sont-en-danger/

  • « La qualification dépréciative » : petite leçon de propagande

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°193 – mars 2018)

    Qualifier pour disqualifier, étiqueter pour discréditer, préciser pour déprécier : dans la propagande du Système, les adjectifs qualificatifs occupent une place privilégiée. La technique de « qualification dépréciative » étant utilisée de façon systématique et pourvue d’une incontestable efficacité, il n’est pas inutile de l’examiner en détail.

    Pour tenter de freiner l’influence croissante des forces politiques qui lui sont opposées (le FN en France, l’AFD en Allemagne, le FPO en Autriche, La Ligue et ses alliés en Italie, les partis au pouvoir dans les pays de Visegrad), le Système et ses relais médiatiques leur attribuent de façon systématique des étiquettes dépréciatives et des qualificatifs négatifs ou infâmants. Comme quiconque peut aisément le constater, en écoutant un journal télévisé par exemple, les noms des partis anti Système ne sont jamais prononcés par les politiciens, les journalistes et les commentateurs sans que leur soit accolé un adjectif destiné à les disqualifier : « europhobe », « populiste » ou encore « extrémiste »…  (nous illustrerons la chose à l’aide des articles que Le Monde, l’un des principaux organes de propagande du Système, fait paraître ces jours-ci sur l’Italie).

    L’efficacité de la technique tient à deux paramètres : le choix du terme utilisé, premièrement, sélectionné parmi ceux qui provoqueront le plus sûrement dans l’opinion un réflexe de rejet ; l’effet de répétition, deuxièmement, qui dans l’esprit de chacun finit par rendre le lien entre le nom et l’adjectif évident et incontestable.

    Le lexique utilisé par la propagande du Système pour discréditer les opposants est composé de quatre qualificatifs principaux, qu’il convient de recenser et de décrypter :

    • « L’europhobie »

    Les partis opposants sont qualifiés tout d’abord par le Système et ses relais médiatique de partis « europhobes », ou « eurosceptiques » ou même « anti-européens » (voir cet article et cet autre).

    Le procédé est efficace. La grande majorité des gens en effet sont favorables à l’Europe, à la coopération entre Européens et à la paix en Europe, bien sûr, avant toute chose : ils y regardent donc à deux fois avant d’apporter leur appui à des partis réputés hostiles à la « construction européenne ».

    Or l’accusation est mensongère. Tous les partis anti Système sont certes hostiles à l’UE, à ses méthodes anti démocratiques, à ses orientations mondialistes et libérales, à sa politique immigrationniste. Aucun des partis opposants du Système ne souhaite en revanche la rupture entre pays européens. Aucun ne refuse de rechercher entre eux des coopérations. Aucun ne remet en cause la nécessité de disposer d’institutions permettant d’organiser la coopération entre européens.

    Contrairement à ce que prétend la classe dirigeante, les opposants au Système ne sont donc nullement europhobes : dire non à l’UE, ce n’est pas dire non à l’Europe.

    • « Le populisme »

    Le deuxième qualificatif dépréciatif accolé aux partis anti Système est lui aussi largement utilisé : « populisme ». Les partis en question sont présentés comme « populistes », hostiles aux élites et « adeptes de la théorie du complot » (voir cet article).

    L’effet recherché par le choix du mot populisme est de sous-entendre que les opposants sont des démagogues. Or la démagogie, technique de pouvoir consistant à séduire en proférant des mensonges, en se servant des élites comme boucs-émissaires et en dénonçant des complots imaginaires, ne peut que susciter la réprobation.

    On notera tout d’abord que le terme de populisme n’est jamais clairement défini par ceux qui l’utilisent : la propagande se contente de prononcer le mot, en comptant sur son effet péjoratif.

    De même, concernant l’accusation implicite selon laquelle les opposants sont des démagogues, c’est-à-dire des menteurs, les défenseurs du Système ne donnent jamais de précision sur les mensonges dont il s’agit.

    L’accusation de complotisme est tout aussi floue et infondée. Le concept de « théorie du complot » a été inventé par la propagande du Système pour assimiler les opposants à ces groupuscules délirants qui croient détecter à tout propos des opérations souterraines menées par des forces occultes. Or, s’ils mettent en cause les politiques et les projets du Système, les opposants ne dénoncent en revanche aucun « complot ». Et pour cause : les politiques du Système ne peuvent relever du complot puisqu’elles n’ont rien de secret : elles sont à l’agenda de toutes les réunions internationales, à Bruxelles, à Washington, à Davos (voir cette chronique).

    De même enfin, le Système accuse les opposants de cultiver « la haine des élites ». Là encore la mise en cause est malhonnête. Si les électeurs des partis anti Système se défie des élites actuelles, ce n’est évidemment pas par anti élitisme de principe, mais parce qu’ils sentent bien que ces élites n’agissent pas en fonction de l’intérêt général.

    Le « populisme » est donc pleinement légitime. Les élites d’aujourd’hui trahissent le peuple, qu’elles méprisent : le peuple commence à s’en rendre compte et vote en conséquence. 

    • « L’extrémisme »

    Une autre série de qualificatifs destinés à déprécier vise le positionnement politique : le Système accuse les opposants d’être « d’extrême-droite », d’être « anti républicains » et même d’être en réalité des « fascistes » (voir cet article).

    Là encore ces accusations sont efficaces. La plupart des gens n’aiment pas l’extrémisme, porteur de violence. Ils aiment encore moins le fascisme, l’allié du nazisme. Enfin la majorité des gens s’estiment républicains : toute autre position leur paraît relever de l’obscurantisme et conduire à la négation des libertés.

    Toutes efficaces qu’elles soient, les accusations portées par le Système contre ses opposants sont, là encore, mensongères. Fascisme ? L’accusation n’a pas de sens. Le fascisme ne s’est jamais implanté en France. Au contraire, l’extrême-droite d’avant-guerre, qui était violemment anti allemande, s’est massivement engagée dans la résistance (tandis que la plupart des figures de la collaboration venaient de la gauche…). Quant à Mussolini, faut-il le rappeler, il était socialiste…

    Extrême-droite ? Les partis anti Système sont hostiles à l’immigration. Mais ils sont également opposés à la mondialisation, facteur d’enrichissement des capitalistes et d’écrasement de la classe moyenne : ils rejoignent ainsi sur ce point… l’extrême-gauche. Rappelons au passage que l’extrême-droite française historique, avec Barrès, avec Maurras, était anticapitaliste et favorable aux politiques sociales.

    Anti républicains ? Parmi les opposants « de droite » au Système, la plupart ne se disent pas opposés à la république. Ils aimeraient même que l’un des principes républicains, la démocratie, soit mieux respecté, que les partis d’opposition soient mieux représentés au parlement et que soient organisés des référendums sur les principaux sujets qui engagent l’avenir du pays.

    Apportons au passage cette précision. Pour notre part, nous pensons que les opposants au Système ne devraient plus hésiter à mettre désormais en cause ouvertement les « valeurs républicaines », l’individualisme, la laïcité anti catholique, le matérialisme, la haine de la tradition, l’universalisme. Ce sont ces « valeurs » qui, selon-nous, sont à l’origine de la ruine probable de la civilisation européenne. Pour se ressourcer et se renforcer, les opposants au Système auraient intérêt désormais, nous semble-t-il, à rompre avec les valeurs et le cadre mental imposés par l’élite dirigeante, en France et en Europe, et à assumer, revendiquer et expliquer une position de transgression idéologique. Nous y reviendrons.

    Terminons sur l’accusation « d’extrémisme ». Les oligarques au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique mondialiste et immigrationniste radicale. Ils n’ont pas hésité à délocaliser les emplois dans les pays à bas coût, réduisant au chômage une fraction considérable de la population. Ils abolissent les frontières économiques, enrichissant les riches comme jamais et déstabilisant les classes moyennes. Ils ont entrepris d’organiser une immigration massive, qui aboutira à la mise en minorité prochaine de la population de souche sur son propre territoire. Nous sommes là aux antipodes du registre des politiques modérées et raisonnables.

    L’accusation d’extrémisme est donc parfaitement malhonnête. C’est le mondialisme et l’immigrationnisme qui sont extrémistes. Les extrémistes ? : ils sont au pouvoir !

    • « La haine raciste »

    L’accusation la plus grave porte, comme de juste, sur la question de l’immigration, la plus vitale de toutes : le Système accuse les opposants d’être mus par « la haine raciste » (voir cet article).

    Là encore l’accusation porte, et nuit à ceux qu’elle vise. Personne en effet n’aime la haine, la violence qu’elle provoque, les guerres qu’elle annonce. Personne n’aime le racisme, marque de fabrique des crimes nazis.

    Mensonge, pourtant, là encore. Les tensions raciales ? Ce sont les dirigeants qui les provoquent en organisant une immigration massive. La haine ? Ce sont plutôt les immigrés qui manifestement l’éprouvent bien souvent à l’égard du pays d’accueil et des autochtones. La haine, encore ? Elle est souvent du côté du Système et de ses partisans, qui ne se privent pas de brandir celle qu’ils éprouvent pour les « fascistes », les « racistes », « l’extrême-droite » (voir cette chronique).

    Quant aux anti Système, ils n’ont généralement pas de haine pour les immigrés, qui franchissent une porte qu’on leur tient grand ouverte. La haine, quand il y en a, c’est à l’oligarchie immigrationniste qu’ils la réservent.

    La haine ? Ceux qui la dénoncent à tout propos sont ceux qui l’ont installée.

    Europhobie, démagogie, extrémisme, haine raciste…. : toutes ces grosses ficelles tiendront-elles encore longtemps (voir également cette chronique et celle-ci) ? Combien de temps encore les Français et les Européens, confrontés à l’invasion de leur continent, se laisseront-ils intimider, subjuguer et inhiber par la propagande du Système ?

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Il est stupide de réduire la menace islamiste au seul terrorisme jihadiste

    6a00d83451619c69e201bb09fe1ac7970d-250wi.jpgAlexandre del Valle, qui vient de publier La stratégie de l'intimidation, répond au FigaroVox. Extraits :

    "[...] Toute guerre a un objectif, et celui de l'islamisme mondial est de faire régner partout l'ordre de la charia, de reconquérir tous les pays qui furent jadis musulmans (Balkans, Espagne, Sicile, Portugal, Inde, Israël, etc.), qu'il veut réunir à terme dans un califat, afin d'islamiser la planète entière. Mais, sachant que de nombreux pays sont militairement plus forts qu'eux, les islamistes doivent désarmer d'abord l'Occident grâce à l'interdiction de toute critique de l'islam sous couvert de lutte contre l'islamophobie. Pour éliminer les obstacles sur leurs chemins de conquête subversive, les pôles de l'islamisme mondial distillent l'idée selon laquelle toute critique de l'islam serait une attaque contre les musulmans. Cette «paranoïsation» des musulmans via l'idée que les «sociétés mécréantes» les persécuteraient prépare la sécession possible d'une grande partie des communautés musulmanes de nos pays, que les jihadistes comme les «islamistes modérés» incitent à se «désassimiler».

    De ce fait, il est stupide de réduire la menace islamiste au seul terrorisme jihadiste, qui n'est que l'avant-garde, la face émergée de l'iceberg. L'objectif de conquête du monde et de l'Occident est en effet poursuivi tout autant par l'islam institutionnel mondial et occidental, majoritairement fondamentaliste. La différence entre les deux n'est pas de nature mais de degré. Le but commun est d'instaurer le règne universel de la charia. [...]

    À l'Institut du monde arabe, qui représente pourtant un islam assez modéré, on montre régulièrement une vidéo sur la vie du prophète des musulmans et sur les premières expansions islamiques du VIIe siècle, dans laquelle on voit Mahomet envoyer des cavaliers d'Allah aux quatre coins du monde pour aller déclarer aux rois byzantin ou perse: «aslam taslam!», «soumets-toi et tu auras la paix». Les textes des grands jurisconsultes de l'islam, ceux de Bukhari, Muslim, Nawawi, etc. sont enseignés en Europe dans la plupart des centres islamiques officiels ayant pignon sur rue, alors qu'ils consacrent des chapitres entiers au jihad guerrier offensif, au prélèvement des butins, à la prise des otages mécréants, à l'esclavage, aux châtiments corporels, à l'infériorité des non-musulmans et des femmes et aux peines de mort pour l'apostasie et le blasphème. Quand on prend conscience du lien entre le jihadisme et les sources doctrinales légales de la violence sacrée, on comprend que l'on ne peut pas déradicaliser un jihadiste si facilement. De ce fait, j'affirme qu'un Mohammed Merah ou des égorgeurs de Daech n'ont pas besoin de s'appuyer sur les textes «hérétiques» pour commettre leurs crimes: ils n'ont qu'à écouter les sermons et lire les ouvrages (en vente à la FNAC) de Youssef al-Qardawi par exemple, qui appelle à tuer les homosexuels, les apostats et ceux qui blasphèment. [...]

    Ce que l'on n'a pas compris en Occident, c'est que lorsque l'on tue au nom de l'islam, les pôles institutionnels de l'islamisme testent nos réactions. J'ai visité et pris en photo les nombreux lieux de commémorations post-attentats édifiés comme des autels par la mairie très gauchiste (Podemos) de Barcelone: il n'y a pas eu de photo des victimes occidentales sur les lieux de commémoration, aucune croix chrétienne, aucune apologie de ce que nous sommes, de l'Espagne ou de notre identité, mais une omniprésence d'écrits en arabe, de pancartes où il était écrit que l'islam c'est la paix, l'islam est innocent... Le lendemain des attentats, la mairie de Barcelone fit augmenter les dotations accordées aux organismes de lutte contre l'islamophobie! Nos professions de foi post-attentats et nos bougies entourées de slogans exposées après des carnages sur fond de «lutte contre l'islamophobie» sont perçues par les pôles de l'islamisme institutionnel comme des extraordinaires messages de faiblesse. Ce recours permanent à l'autoflagellation et à la culpabilisation est la preuve, pour les islamistes, que nous sommes une proie facile. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Redouane Lakdim : condamné, pourquoi avait-t-il été naturalisé ?

    6a00d83451619c69e201b8d2e516fe970c-200wi.jpgL'islamiste de Trèbes, Redouane Lakdim, a une biographie qui pose question sur la volonté de notre régime à lutter contre le terrorisme :

    • Né au Maroc en 1992
    • Condamné en 2011 pour détention d'armes
    • Fiché S en 2014
    • condamné pour outrage à agent en 2014
    • Nationalité française en 2015 (comment peut-on octroyer la nationalité française à un étranger condamné ?)
    • Prison en 2016 pour trafic de stupéfiants
    • Terroriste en 2018

    Comme pour Merah en 2011, la surveillance poussée de Lakdim aurait été interrompue quelques semaines avant l'attentat. Or Lakdim avait le profil type de ceux qui passent à l'action depuis 2011 : consultation de sites islamistes, petite délinquance, port illégal d'arme...

    Gérard Collomb a affirmé qu'il

    «était connu pour des faits de petite délinquance. Nous l'avons suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement.» «Il était connu pour possession et deal de stupéfiants. On ne pouvait pas dire qu'il allait être un radical passant à l'acte dans les temps qui venaient.»

    L'Etat doit donner des comptes.

    Michel Janva

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  • «Mort aux blancs» : le racisme anti-blanc s’exhibe sur les murs de l’Université Paris 8