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  • Quimper : Claudine Dupont-Tingaud condamnée pour avoir dénoncé l'islamisation de la Bretagne...

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    Source EuroLibertés cliquez ici

    Pour avoir « outragé » le policier qui lui arrachait, dans le cimetière militaire de Quimper le 11 novembre 2017, la couverture éloquente de Valeurs Actuelles qui rappelait, sous l’effigie du Pape Jean-Paul II dont la statue est en passe d’être retirée d’une place publique de PLoërmel (56), ces mots de l’écrivain Chateaubriand « chassez le christianisme et vous aurez l’islam », Claudine Dupont-Tingaud, ancienne détenue politique pour avoir défendu l’Algérie Française, ancienne Conseillère Régionale de Bretagne, présidente de REAGIR, secrétaire de QUIMPER-RESISTANCE, comparaissait lundi 8 janvier 2018 à Quimper devant le Procureur de la République pour « rappel à la loi » alors qu’elle avait participé à toutes les manifestations de soutien à une police pas forcément aux ordres. Elle s’est vu imposer 400 euros d’amende !

    Il est bien évident que le droit à la libre expression est une nouvelle fois bafoué car c’est bien le « rappel » à la vigilance de nos concitoyens, tous qu’ils le veulent ou non de culture chrétienne face à l’islam déjà omniprésent par des milliers de migrants en Europe, qu’elle voulait exprimer et qu’il s’agissait d’étouffer sous commandement du préfet du Finistère !

    Ce jour-là ,11 Novembre, particulièrement cher à son cœur – puisqu’anniversaire de celui de 1940 où son père, Jacques Dupont, fut arrêté et emprisonné pour avoir, avec ses camarades monarchistes, participé à la première manifestation de résistance à l’occupant sous l’Arc de Triomphe à Paris – elle voulait donc rappeler, sous la protection sacrée des tombes des anciens combattants morts pour la patrie dont on évoquait le sacrifice, que d’autres « combats » devaient être menés par les futurs combattants présents ce jour-là et à l’écoute des interventions officielles appelant à une paix qui ne peut exister qu’après avoir gagné les guerres, celles passées comme celles à venir…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le prix de la Carpette anglaise a été remis à Anne Hidalgo

    Le prix de la Carpette anglaise distingue tous les ans un membre de l’élite française qui promeut la langue anglaise plutôt que le vocabulaire français dans ses allocutions publiques. Cette année, il y avait au rang des nominés, entre autres, le chef de l’état, Emmanuel Macron qui emploie régulièrement des mots anglais dans ses discours.

    C’est finalement Anne Hidalgo qui a remporté le prix pour son slogan des Jeux Olympiques : « Made for Sharing ».

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  • La démocratie est confisquée et personne ne dit rien ?

    La démocratie n’est certainement plus qu’une coquille vide. Parmi les mutations en cours, nous avons précédemment constaté que le politique tend à s’effacer au profit d’un juridisme contractualiste en pleine expansion. Autrement dit, faisant la part belle aux accords entre personnes (physiques ou morales) et réduisant ipso facto le contrôle de l’État (et ses immixtions autoritaires) sur les transactions privées. En fait, c’est tout l’esprit du droit anglo-saxon moderne qui contamine notre système juridique et, par voie de conséquence, bouleverse nos institutions et l’esprit de nos lois… ainsi que des structures mentales héritées du monde romain et presque inchangées depuis vingt siècles. Comprenons que cette configuration inédite modifie en substance notre rapport au monde et la perception que nous en avons (le filtre idiosyncrasique). Le gouvernement des juges (ceux d’instances arbitrales séparées du domaine régalien) annonce ainsi un changement de nature du pouvoir.

    Maintenant, il est d’autres manifestations du dépérissements du politique beaucoup plus immédiatement appréhensibles et préexistant à l’élection fracassante de M. Macron… mais que celle-ci a mises à nu. À commencer par la dislocation des partis traditionnels de gauche et de droite et celle du Front national qui – normalement – ne devrait pas survivre à son effondrement d’entre les deux tours. Maintenant, reste à savoir si les morceaux peuvent être encore recollés et si les partis décomposés sont susceptibles de resurgir de leurs cendres. Ceci pourrait être effectivement envisageable si ces éclatements n’étaient, en réalité, les révélateurs d’un vide préexistant. En témoigne la disparition déjà ancienne des lignes de démarcation entre gauche et droite, confusion des genres qu’ont épinglée des formules comme l’UMPS ou la drauche (*).

    Depuis longtemps, les factions politiques dominantes sont paradoxalement minoritaires (La République en marche écrase l’Assemblée de tout son poids avec seulement 14,5% des inscrits !). Le condominium sur les affaires publiques socialistes et républicains n’est, en fait, parvenu à se maintenir pendant un demi-siècle que grâce à de tortueuses politiques d’alliance, de redistribution de la manne des postes et des prébendes, et de découpages électoraux ad hoc. En un mot, la dichotomie droite/gauche non seulement a vécu, mais elle était devenue depuis belle lurette une fiction que seule masquait l’inertie du système. Les arbres vermoulus et creux peuvent rester debout indéfiniment en dépit des bourrasques jusqu’à ce qu’un souffle indu les mette à bas !

    Or, il ne s’agit pas d’une simple reconfiguration du paysage politique mais bien d’un phénomène dont il n’est pas certain que les observateurs aient bien mesuré toute la portée. Alors, quelles leçons tirer de la débâcle structurelle des partis ?

    La première est que la démocratie n’est certainement plus qu’une coquille vide. On en est à stigmatiser ceux qui (par exemple la Manif pour tous) s’insurgent contre des lois jugées scélérates au motif qu’il serait antirépublicain (illégal) de contester des textes adoptés par les assemblées. Mais qui compose le Parlement ? Les votes y sont-ils à ce point légitimes qu’il devienne interdit de les contester ? Car par quels mécanismes d’exclusion des partis plus ou moins fantoches sont-ils parvenus à un tel degré de monopole législatif ? Peut-on, en effet, prendre au sérieux une représentation du peuple interdisant à un quart de l’électorat toute voix au chapitre ? Cela commence à se voir et certains, d’ailleurs, font mine de s’en émouvoir. Le plus surprenant, dans l’affaire, n’étant pas que la démocratie soit confisquée mais que se soit tissé un tel consensus du silence autour de ce déni de démocratie – une forfaiture avérée. Que les bénéficiaires se taisent, soit, mais les autorités morales, les intellocrates, les juristes ? Personne ne s’indigne et tous cohabitent jusqu’à présent dans le meilleur des mondes politiciens en négation du principe de souveraineté populaire… réduite à n’être plus qu’un savant criblage de toutes les impuretés électorales qui pourraient gripper une machine à produire une forme molle de goulag consensuel. Il était temps que cela s’arrêtât.

    (*) Expression que vulgarise Benoît Hamon en décembre 2012 alors qu’il est ministre de l’Economie sociale et solidaire, pour désigner « les politiques dites sociales mais tout à fait libérales ».

    Jean-Michel Vernochet

    Note:

    (*) Expression que vulgarise Benoît Hamon en décembre 2012 alors qu’il est ministre de l’Economie sociale et solidaire, pour désigner « les politiques dites sociales mais tout à fait libérales ».

    Source : Boulevard Voltaire

    https://www.polemia.com/la-democratie-est-confisquee-et-personne-ne-dit-rien/

  • La mairie de Beaucaire propose à nouveau du porc à la cantine et supprime les repas de substitution

    6a00d83451619c69e201b8d2cdba74970c-320wi.jpgCette simple décision de bon sens est bien évidemment présentée par les médias encadrants comme une discrimination. Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire, explique sa décision dans les colonnes de Valeurs actuelles :

    Pourquoi avez-vous décidé, au premier janvier, de supprimer les repas de substitution dans vos cantines ?

    Comme toute municipalité, nous sommes soumis aux règles de la commande publique et nous sommes donc tenus de mettre en concurrence les entreprises quand un type de dépense représente plus de 25.000 euros. Notre marché des denrées alimentaires arrivait à échéance et il fallait donc le relancer pour quatre ans, ce qui nous a amenés à nous poser un certain nombre de questions sur la consommation dans les cantines et sur le marché des fournisseurs. S’est forcément posée la question des repas de substitution. J’ai souhaité mettre fin à cette pratique parce que je précise qu’à Beaucaire, nous n’avions pas deux choix chaque jour, mais seulement les jours où du porc était servi. J’ai trouvé cela anormal pour une raison simple : c’est une intrusion du religieux dans l’enceinte des établissements scolaires.

    On vous répondra que ces enfants ne mangent pas de porc, et qu’il faut bien qu’ils mangent pourtant…

    Je vous le disais à l’instant, les impératifs religieux n’ont pas leur place dans un établissement scolaire. C’est une revendication purement communautariste : le porc n’est quand même pas connu pour être un aliment particulièrement allergène me semble-t-il. Les enfants qui, pour des raisons religieuses, n’en mangent pas peuvent évidemment déjeuner ailleurs qu’à la cantine.

    Je refuse d’assister au grand-remplacement du porc à la cantine. Parce que je me suis bien rendu-compte que d’année en année, de moins en moins de porc était servi. C’est une viande qui est souvent produite en France et il est également normal que nous choisissions de soutenir l’agriculture française. Ce n’est pas mon rôle d’y renoncer pour des raisons religieuses.

    J’insiste sur cette raison parce qu’elle me semble suffisante et fondamentale. Mais il y en a d’autres, comme l’apartheid que cela engendrait de fait. Je me suis aperçu que depuis la mise en place de ces repas de substitution par l’ancienne municipalité (en 2008), les enfants musulmans mangeaient sur des tables à part. Sans doute par souci d’organisation, ces enfants étaient séparés des autres et c’est inacceptable là encore, dans une école publique (...)

    Cette décision a-t-elle également une motivation financière ?

    Evidemment ! Il ne faudrait quand même pas oublier le tarif des cantines. 2,40 euros pour les catégories les plus faibles en terme de revenus, et jusqu’à 4,70 euros pour les plus élevés. Le coût d’un repas est plutôt autour de 10 euros si l’on prend en compte le personnel nécessaire et la nourriture elle-même. C’est donc déjà un tarif social et sympathique pour les familles, il ne faut peut-être pas trop exagérer non plus.L’autre possibilité, nous dit-on, serait le self-service avec plusieurs repas proposés chaque jour. Mais là encore, le coût est impossible à assumer. Ce sont plusieurs centaines de milliers d’euros nécessaires, que nous n’avons pas (...)"

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/la-mairie-de-beaucaire-propose-%C3%A0-nouveau-du-porc-%C3%A0-la-cantine-et-supprime-les-repas-de-substitution.html

  • Notre-Dame-des-Landes, le “feuilleton qui ridiculise la République”

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    Sur RTL, Olivier Mazerolle revient sur l’imminence de la décision du gouvernement quant à la construction – ou non – de l’aéroport controversé.

    L’heure de la décision approche pour Notre-Dame-des-Landes. Édouard Philippe a entamé les ultimes discussions avec les responsables locaux, politiques et économiques concernés par la construction de l’aéroport controversé. Quelle que soit la décision du gouvernement, on sait qu’elle sera vigoureusement contestée, tant le dossier est brûlant.

    Il n’y a pas de bonne décision possible“, commente Olivier Mazerolle, pour qui il “y a tout de même une bonne nouvelle : la décision va mettre fin à l’invraisemblable feuilleton qui ridiculise la République française depuis 50 ans”.

    Le projet d’aéroport a été initié au milieu des années 1960. “Nous voilà donc 50 ans plus tard, en janvier 2018, dans l’attente de la décision, ouf !“, commente l’éditorialiste.

    https://fr.novopress.info/209006/notre-dame-des-landes-le-feuilleton-qui-ridiculise-la-republique/

  • C’est pas du cinéma

    On a beau n’avoir aucune indulgence particulière pour les types crapoteux de l’espèce d’Harvey Wenstein,  la cérémonie d’exorcisme visant les mâles-prédateurs sexuels à laquelle a donné lieu hier  la soirée desGolden Globes à Hollywood pouvait susciter le malaise. Il ressort clairement à la lecture de la recension de  ce raout  par la presse française (voir ici ou ici).  Ou comment rendre insupportable  du fait de son instrumentalisation grossière et manichéenne,  la juste et nécessaire cause du respect dû  aux femmes.Tour de chauffe avant les Oscars, ces Golden globesont été l’occasion d’un étalage de moraline écœurante, de politiquement  correct  militant et agressif. D’ailleurs c’est bien connu, il  gravite  à Hollywood et dans le milieu du septième art une majorité de porcs en position dominante face à des actrices qui ne sont toutes  que des oies blanches,  que des femmes soucieuses de leur vertu, et on ne  trouve parmi elles aucune  amazone  prête à  tout  pour obtenir un rôle… Le ton a été donné par le maître de cérémonie, spécimen de la  gauche sociétale  comme il se doit, l’humoriste Seth Meyers: «Bonjour mesdames et les hommes qui restent (…) ça fait des années que les hommes blancs n’ont pas été aussi nerveux à Hollywood. Messieurs les nommés, lorsque vous entendez votre nom ce soir, ce sera la première fois depuis des mois que vous n’aurez pas à trembler. » «Harvey Weinstein n’est pas là. J’ai ouï dire qu’il était fou et insupportable. » «On est en 2018, la marijuana est finalement autorisée (dans l’état de Californie, NDLR) et le harcèlement sexuel ne l’est plus. Ca va être une bonne année. »

    « Presque tous les participants à la soirée portaient (…) du noir, répondant à l’appel de l’organisation Time’s up (C’est fini, NDLR), afin de protester contre les violences sexuelles» mais aussi  «de plusieurs actrices de renom (…) et finalement de la quasi-totalité d’Hollywood. Une volonté parfaitement résumée par Debra Messing, la star de la série Will and GraceC’est fini. Nous voulons de la diversité, nous voulons l’égalité entre les sexes à tous les niveaux, l’égalité salariale (…)° . L’actrice Lena Waithe, notamment vue dans Master of None a (aussi) réaffirmé que c’était fini. C’est fini pour le harcèlement sexuel, c’est fini pour l’homophobie, c’est fini pour la transphobie, c’est fini pour le racisme, c’est fini pour tout cela! C’est fini pour tous ceux qui ne travaillaient pas dans un environnement sain , qui ne pouvaient pas poursuivre leurs rêves»

    «La présentatrice et femme d’affaires américaine Oprah Winfrey a reçu un prix pour l’ensemble de sa carrière et en a profité pour parler du mouvement #metoo, qui a incité les femmes victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle à témoigner publiquement.» Elle a déploré « une culture brisée par des hommes puissants et brutaux ». « Depuis trop longtemps, les femmes n’ont pas été entendues ou crues si elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c’est fini pour eux ! C’est fini pour eux , a-t-elle martelé, devant une salle deboutdont certains membres avaient les larmes aux yeux. Donc je veux que toutes les jeunes filles qui regardent maintenant sachent qu’une aube nouvelle se profile à l’horizon. »

    Alors,  sans beaucoup de surprises, « C’est Nicole Kidman qui a emporté le premier prix de la soirée, sacrée meilleure actrice dans une minisérie pour Big Little Lies, dans lequel elle joue une femme battue par son mari (…).  La Servante écarlate, qui dépeint un monde apocalyptique où les Etats-Unis sont aux mains d’une secte fondamentaliste maintenant les femmes fertiles en esclavage, a remporté la statuette de meilleure série dramatique et «son interprète principale, Elisabeth Moss, qui a déjà accumulé une brassée de prix pour ce rôle, a gagné le prix de la meilleure actrice.» «Son créateur, Bruce Miller, a encouragé à continuer  tous ceux et celles qui font ce qu’ils peuvent pour que La Servante écarlate ne devienne pas réalité , alors que beaucoup dénoncent les atteintes aux droits des femmes aux Etats-Unis.»

    Cerise sur cette indigeste tarte à la crème,  « le long-métrage In the Fade, une coproduction franco-germanique réalisée par le cinéaste allemand d’origine turque Fatih Akin, a remporté le prix du meilleur film en langue étrangère. » «Il met en scène Diane Krugerbouleversante en femme dont le mari et l’enfant ont été tués dans un attentat de sympathisants nazis, qui avait déjà été récompensée à Cannes. » Comme c’est original et d’une brûlante actualité!   il est vrai que la menace  que font courir les  hordes de terroristes hitlériens sur la paix dans le monde est plus forte que jamais en ce début de millénaire…

    La boucle est bouclée et  cela donne le ton de ce que sera la prochaine cérémonie des Césars  qui sera présidée par l’actrice australienne Cate Blanchett… aujourd’hui dénoncée  pour son soutien à Woody Allen, accusé de pédophilie Reste que nos grands pontes du septième art auront  en effet à cœur de relayer cette nouvelle  croisade progresso-hollywoodienne. Ils ont aussi   beaucoup à se faire pardonner car si le comportement de M. Wenstein était connu de tous dans la grande famille du cinéma,    la déclaration conjointe   de Pierre Lescure et Thierry Frémaux, respectivement président et délégué général du festival de Cannes,  garde toute sa charge comique. Ils avaient en effet déclaré officiellement en octobre dernier    qu’ils avaient  « découvert avec  consternation» (sic)  « les accusations de harcèlement et de violence sexuelle portées contre Harvey Weinstein », « une figure familière » «du Festival International du Film. »

    Ne perdons pas de vue que l’industrie du cinéma aux Etats-Unis fut toujours utilisée à des fins de propagande mondiale (mondialiste),  collaborant, entre autres, de manière plus ou moins voyante et publique avec des agences gouvernementales,  la CIA, le département de la Défense. Notamment pour désigner les Méchants  et autres Etats voyous (rogue nation) s’opposant au camp du bien et à la Pax americana. Ces dernières décennies on ne compte plus les films d’action pure  ou à prétention plus haute dans lesquels  les péquenots chrétiens, les  Russes, les  Arabes , les Iraniens  sont  désignés  à la vindicte des salles obscures , comme responsables de tous les maux de la planète;  des fauteurs de guerre, des cerveaux archaïques,  une sale  engeance, des catégories d’individus à  retrancher du genre humain. Hollywood fort de son soft power, véhicule plus largement les idéaux du monde d’après, celui du globalisme/libéralisme triomphant, de  la victoire du marché sur les frontières, les races, les sexes,  toutes les   différences discriminantes dont un consommateur-citoyen planétaire  zélé ne doit pas s’embarrasser…

    Certes, les peuples font  de la résistance et ont le mauvais goût de ne pas avoir abdiqué leur sens critique et leurs convictions. Le site de Valeurs actuelles nous informe ainsi qu’au grand dam des socialistes de la  Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch  ( structure dirigée par les militants de gauche Valérie Igounet et Rudy Reichstadt),  l’enquête réalisée par l’Ifop  dans le cadre de l’étude des deux entités précitées révèle  que  «72 % des Français sont tout à fait d’accord avec l’idée que l’immigration est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme (leur) mode de vie (…). Une affirmation partagée par « 90 % des électeurs de Marine Le Pen, 86 % de François Fillon, 62 % de l’électorat d’Emmanuel Macron et même 61 % de celui de Jean-Luc Mélenchon  (…). »   Il est aussi indiqué que  « près d’un Français sur deux (48 %) valide la théorie du  Grand remplacement..»  Un sondage qui arrive à point nommé, à  l’heure ou   Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), vient d’annoncer  que  100 000  demandeurs d’asile ont  déposé un dossier  en France en 2017 (ils étaient 20 000 en 1981).

    Les Français dans leur sagesse ont tranché constate Bruno Gollnisch.   S’il ya conspiration, elle n’est  certainement pas à rechercher  chez ceux qui dénoncent les délires idéologiques de nos élites ou les conséquences de leurs folles politiques dans notre vie quotidienne et sur l’avenir de nos nations. Foin de mauvaise propagande:  le principe de réalité finit toujours pas triompher et ça ç’est pas du cinéma!  

    https://gollnisch.com/2018/01/08/cest-pas-du-cinema/

  • Contrairement à Macron, Trump ne cherche pas à censurer les médias

    6a00d83451619c69e201b7c9435255970b-800wi.jpgJean-Yves Le Gallou, créateur des Bobards d’or, revient sur le projet du Président Macron d’interdire les fake news :

    "Une information est à vérifier. On peut savoir ce qui exact et ce qui n’est pas exact à partir d’une confrontation d’informations. Il faut plusieurs sources d’information pour arriver à discerner ce qui est juste. Si un pouvoir politique ou autre décide a priori de ce qui est vrai et de ce qui est faux, c’est qu’on est dans un système totalitaire où il y a des vérités officielles. Sera déclaré vrai ce qui est conforme à l’intérêt de monsieur Macron. Sera déclaré faux ce qui est susceptible de lui déplaire ou de lui nuire. C’est un peu le modèle nord-coréen qu’il veut implanter.

    De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump quant à lui voulait décerner un prix pour le pire média en termes d’information mensongère. Vous avez créé et présidez les Bobards d’or, on imagine que vous avez un nouveau concurrent très sérieux.

    Oui, c’est un nouveau concurrent très sérieux, mais je suis très heureux que les Bobards d’or aient traversé l’Atlantique ! Je crois que la démarche de Trump est très intéressante par rapport à celle de Macron. Macron a un problème avec les médias alternatifs, il envisage une loi de censure. Trump, lui, a un problème avec les médias mainstream, les médias dominants, il ne cherche pas à les censurer. S’il cherchait à les censurer, ce serait un vrai scandale. Il cherche à rire d’eux et à montrer leur travers, leurs mensonges, d’où cette idée d’organiser lundi prochain une cérémonie pour récompenser les meilleurs menteurs médiatiques.

    C’est un peu ce que j’appellerai les golden bobards que les Américains pourraient appeler les golden fake news. Combattre ses adversaires, c’est normal. Mais, dans un cas où on combat en essayant de montrer qu’ils se trompent, en essayant de rire à leurs dépens, c’est la solution américaine de Trump. C’est une solution libérale. Et de l’autre côté, on a la solution de Macron qui est une solution totalitaire, puisqu’on montre les crocs, on veut sortir la censure. Ce serait intéressant de comprendre pourquoi Macron est sur cette ligne-là.

    Cette décision d’Emmanuel Macron intervient alors qu’il y avait eu une polémique lorsque la France avait été classée parmi les pays qui selon certains censuraient le plus les réseaux sociaux. Allons-nous museler définitivement la presse alternative ou est-ce juste pour mieux faire fonctionner la démocratie en privilégiant la vraie information?

    Il n’y a pas de vraie ou de fausse information. Il y a des informations concurrentes et à chacun de trouver ce qui correspond le mieux à la réalité ou d’approcher la réalité par la diversité. Il y a véritablement une volonté de museler la liberté d’expression. Essayons d’analyser les origines de cela. Tout d’abord, il faut se rappeler que la première loi liberticide, la loi Pléven date de 1972 en France. Elle s’est étendue progressivement aux autres pays. La France a été innovante. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bakounine, Le Bon et le crépuscule européen

    Nicolas Bonnal

    J’ai écrit de nombreux textes qui tournent autour du même thème, de la même constatation. Les choses, les problèmes ne changent plus depuis deux siècles ou presque. Lisez la conclusion des mémoires d’Outre-tombe de Chateaubriand et vous êtes déjà dans notre vieux monde. Monde unifié, monde laid, monde antiartistique, monde décivilisé, monde de contrôle, d’argent et de quantité. Les problèmes que nous vivons semblent sortis d’hier. Or c’est faux, ils sont anciens, et c’est pourquoi je conseille la lecture des auteurs comme Le Bon, Tocqueville ou bien sûr René Guénon ou Evola.

    Je vais parler de notre Italie.

    Les problèmes italiens sont vieux et ils datent de son unification ratée par une clique corrompue, celle qui la soumit ensuite à l’Angleterre (libéraux, sénateurs, maçons), à l’Allemagne, à l’Amérique puis à l’Europe.

    En 1869 le révolutionnaire Bakounine observe déjà ce maigre bilan :

    « Nulle part on ne peut aussi bien étudier qu’en Italie le néant du vieux principe de la révolution exclusivement politique, et la décadence de la bourgeoisie, cette représentante exclusive des idées de 89 et de 93 et de ce qu’on appelle encore aujourd’hui le patriotisme révolutionnaire.

    Sortie d’une révolution nationale victorieuse, rajeunie, triomphante, ayant d’ailleurs la fortune si rare de posséder un héros et un grand homme, Garibaldi et Mazzini, l’Italie, cette patrie de l’intelligence et de la beauté, devait, paraissait-il, surpasser en peu d’années toutes les autres nations en prospérité et en grandeur. Elle les a surpassées toutes en misère. »

    Et de constater tristement :

    « Moins de cinq années d’indépendance avaient suffi pour ruiner ses finances, pour plonger tout le pays dans une situation économique sans issue, pour tuer son industrie, son commerce, et, qui plus est, pour détruire dans la jeunesse bourgeoise cet esprit d’héroïque dévouement qui pendant plus de trente ans avait servi de levier puissant à Mazzini »

     Pays mort-né comme notre Europe de la Fin des Temps (il règne une atmosphère évolienne, de Kali-Yuga dans le texte du grand Bakounine) ou notre France républicaine, la bourgeoisie mondialisée scia la branche du risorgimento :

    « Le triomphe de la cause nationale, au lieu de tout raviver, avait écrasé tout. Ce n’était pas seulement la prospérité matérielle, l’esprit même était mort ; et l’on était bien surpris en voyant cette jeunesse d’un pays politiquement renaissant, vieille de je ne sais combien de siècles, et qui, n’ayant rien oublié, n’avait aucun souci d’apprendre quelque chose. »

    Le besoin de places qui s’est vu depuis avec leur Europe est déjà là :

    « On ne peut guère s’imaginer quelle immense convoitise de positions sociales et de places a été réveillée au sein de la bourgeoisie italienne par le triomphe de la révolution nationale. C’est ainsi qu’est née la fameuse Consorteria, cette ligue bourgeoise qui, s’étant emparée de tous les emplois lucratifs, malmène, déshonore, pille aujourd’hui l’Italie, et qui, après avoir traîné cette patrie italienne par toutes les boues possibles, l’a fait aboutir aux désastres de Custozza, de Lissa et de Mentana. »

    Les mêmes problèmes (dénatalité, déclin culturel, militarisme, étatisme) se posent vers 1890. Le savant français Gustave Le Bon remarque alors dans un grand livre :

    « Le principe des nationalités, si cher jadis aux hommes d’État et dont ils faisaient tout le fondement de leur politique, peut être encore cité parmi les idées directrices dont il a fallu subir la dangereuse influence. Sa réalisation a conduit l’Europe aux guerres les plus désastreuses, l’a mise sous les armes et conduira successivement tous les États modernes à la ruine et à l’anarchie. Le seul motif apparent qu’on pouvait invoquer pour défendre ce principe était que les pays les plus grands et les plus peuplés sont les plus forts et les moins menacés. Secrètement, on pensait aussi qu’ils étaient les plus aptes aux conquêtes ».

    Comme Léopold Kohr, le très habile Le Bon, qui a tout annoncé parce qu’il a tout étudié, fait l’éloge du Small is beautiful :

    « Or, il se trouve aujourd’hui que ce sont précisément les pays les plus petits et les moins peuplés : le Portugal, la Grèce, la Suisse, la Belgique, la Suède, les minuscules principautés des Balkans, qui sont les moins menacés. L’idée de l’unité a ruiné l’Italie, jadis si prospère, au point qu’elle est aujourd’hui à la veille d’une révolution et d’une faillite. Le budget annuel des dépenses de tous les États italiens, qui, avant la réalisation de l’unité italienne, s’élevait à 550 millions, atteint 2 milliards aujourd’hui. »

    Et Le Bon souligne aussi la faiblesse des pays latins, corrompus depuis des lustres selon lui par le verbalisme, le socialisme, l’anarchie et le césarisme ! Mais c’est plus compliqué. Car ce siècle de l’unification fut celui du règne de la quantité au sens guénonien, et l’on peut dire d’ailleurs que la belle Allemagne, celle de la musique et de la philosophie, de la poésie et du romantisme, prit fin avec son unité qui déboucha sur l’industrialisme, le socialisme et le bellicisme que l’on sait.

    Gustave Le Bon encore, comme s’il avait prévu le nazisme :

    « L’Allemagne moderne, malgré de trompeuses apparences de prospérité, en sera sans doute la première victime, à en juger par le succès des diverses sectes qui y pullulent. Le socialisme qui la ruinera sera sans doute revêtu de formules scientifiques rigides, bonnes tout au plus pour une société idéale que l’humanité ne produira jamais, mais ce dernier fils de la raison pure sera plus intolérant et plus redoutable que tous ses aînés. Aucun peuple n’est aussi bien préparé que l’Allemagne à le subir. Aucun n’a plus perdu aujourd’hui l’initiative, l’indépendance et l’habitude de se gouverner. »

    Sources

    • Nicolas Bonnal – Chroniques sur la Fin de l’Histoire (Kindle)
    • Le Bon – Lois psychologiques de l’évolution des peuples
    • Leopold Kohr – the Breakdown of nations
    • Bakounine – Lettre aux rédacteurs du Réveil, à Paris, octobre 1869 (inédit)

    Les livres de N. Bonnal sont disponibles chez:

    https://voxnr.com/9115/bakounine-le-bon-et-le-crepuscule-europeen