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  • Éric Zemmour : “Poutine, c’est une machine à remonter le temps”

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    Vladimir Poutine est au cœur d’une actualité multiple. Il va être réélu président de la Russie, tandis que l’Angleterre accuse ses services secrets d’avoir empoisonné un ex-agent russe à Londres et qu’on célèbre le cinquième anniversaire de la guerre en Syrie.

    Si Poutine n’existait pas, les médias occidentaux l’auraient inventé. Personne mieux que lui ne se prête aussi volontiers à son rôle de méchant idéal qui scandalise nos belles âmes.

    Le Coréen du Nord, même avec le bouton nucléaire, est un trop petit calibre. Le calife de Daesh a perdu son territoire. Saddam Hussein et Kadhafi ont été liquidés. Le nouvel empereur chinois promet beaucoup, mais il est encore débutant dans le rôle de grand méchant. Reste Poutine.

    Poutine, c’est magique. C’est une machine à remonter le temps à lui tout seul. Poutine, c’est le retour du tsar. Poutine, c’est le fantôme de Staline. Quand il s’empare de la Crimée, c’est Catherine II qui reprend son bien.

    Quand il lance ses avions dans le ciel syrien, il applique les préceptes que suivaient tous les États au XIXe siècle : la guerre est un moyen normal de faire de la politique. Un moyen légitime de défendre ses intérêts de grande puissance.

    Les autres font comme lui. Les Américains bombardent le Kosovo ou l’Irak, mais c’est pour la cause de la liberté. Les Français liquident Kadhafi, mais c’est pour sauver des vies humaines.

    Les autres se cachent derrière des faux-semblants pour faire croire aux concepts fumeux de communauté internationale et de droit international. Poutine, lui, défend ses alliés.

  • Le Puy du Fou entre en résistance, par Caroline Parmentier

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    9073-20180317.jpgPour une fois que quelque chose marche en France, il est urgent de le couler. Surtout quand il s’agit d’un chef-d’œuvre du roman national qui déclare passionnément son amour à la Vendée et à la France.

    Un récent arrêté du ministère de la Culture de Françoise Nyssen limite et encadre strictement la participation des bénévoles dans le spectacle vivant. Pour Philippe de Villiers qui emploie 4 000 bénévoles, « c’est la mort programmée du Puy du Fou ».

    C’est vrai qu’empêcher les bénévoles de faire ce qu’ils aiment était vraiment dans le top 5 des problèmes urgents à régler en France. Avec la limitation à 80 km/h. Ils sont des centaines de milliers d’amateurs passionnés qui font tourner toute l’année des chorales, des festivals, des pièces de théâtre et des spectacles historiques. Leur activité est directement menacée.

    « Sous la pression de la CGT Spectacle », explique Philippe de Villiers, il faudra désormais que le spectacle rentre dans les clous d’une convention et commence par « détailler son identité et sa nature » : « Je crains le pire », précise-t-il. Parmi les nouvelles règles, il faudra des autorisations annuelles, un registre, un pointage central. « Pour le pointage des participants, le Puy du Fou c’est 4 000 membres actifs, nous ne pouvons pas appliquer cet arrêté. »

    Concrètement, « certaines conditions sont aberrantes. Par exemple, le nombre d’heures consacrées au temps [de formation des amateurs] devra être supérieur, pour les 4 000 participants, au temps de répétitions », cite encore Villiers qui parle de « démarche liberticide ».De même, les amateurs ne pourront pas participer à plus de huit spectacles dans l’année alors que le Puy du Fou en organise 28.

    « C’est le principe même de cette idéologie mortifère qu’il faut dénoncer », déclare-t-il à Boulevard Voltaire. « C’est le principe de la gratuité dans la société qui est menacé. Une société sans gratuité est une société qui meurt de froid. Ces gens-là sont des dinosaures du soviétisme ! » Est-ce qu’il met dans « ces gens-là » le fringant Macron du Puy du Fou, grimpé sur un char, déclarant qu’il n’était pas socialiste et sur lequel il n’avait pas tari d’éloges ?

    Couvert de récompenses, le parc vendéen a été sacré deux fois « meilleur parc du monde », il a reçu également à deux reprises le titre de « meilleure création mondiale » pour ses spectacles « Les Amoureux de Verdun » et « Le Dernier Panache ». Philippe de Villiers est aussi le tout premier Français à avoir reçu en 2017 pour cette création, un « Hall of Fame Award ».

    Le spectacle du Puy du Fou, qui vient de fêter ses 40 ans, triomphe dans le monde comme un modèle économique, marketing et sociologique sans équivalent de l’excellence française, avec deux millions de spectateurs par an, des projets pour les trente prochaines années, des parcs qui ouvrent en Angleterre, en Russie, aux Pays-Bas, en Pologne, en Espagne et bientôt en Chine. Dans un esprit totalement à contre-courant des mensonges historiques et politiques officiels. Sans jamais s’être renié ni y avoir laissé son âme. Forcément, ça agace.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 16 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210003/le-puy-du-fou-entre-en-resistance-par-caroline-parmentier/

  • Flaubert et notre abrutissement climatique

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    par Nicolas Bonnal

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Je ne les ouvre jamais mais depuis deux semaines les journaux en Espagne parlent très intelligemment de trois choses : la tyrannie de Poutine, qui n’en finira jamais (pauvre occident, que va-t-il faire, heureusement la bombe, heureusement l’OTAN, etc.) ; le changement climatique (il y a du vent et de la pluie, on est en mars…) et la grève féministe, qui permet de combattre enfin le nazisme masculin – on demande des budgets au gouvernement néocon local en ce sens.

    Dans toutes ces histoires il ne s’agit que de racket.

    On a évoqué le féminisme avec Nietzsche. On le relit :

    « Il y a aujourd’hui, presque partout en Europe, une sensibilité et une irritabilité maladives pour la douleur et aussi une intempérance fâcheuse à se plaindre, une efféminisation qui voudrait se parer de religion et de fatras philosophique, pour se donner plus d’éclat — il y a un véritable culte de la douleur. »

    Cette irritabilité se reflète-t-elle dans notre obsession pour les conditions météo ?

    Sur le changement climatique je me demandais depuis combien de temps on s’abrutit ainsi ; car aucun classique ne nous emmerdait avec. Tout apparaît semble-t-il au milieu du dix-neuvième siècle : la guerre de Crimée crée la science météorologique, et Baudelaire se plaint de son ciel bas et lourd qui baisse comme un couvercle…

    On connaît mon goût pour la cuisinière (une femme géniale, qui ne connaît ni Louis-Philippe, ni république, ni Badinguet) et la correspondance de Flaubert. Je recommande le début des années 1850, qui est prodigieux (voyez ses lettres à Victor Hugo). Sur une petite tempête météo voici ce qu’il écrit notre analyse littéraire de la femme moderne :

    12 juillet 1853 – Tu auras appris par les journaux, sans doute, la soignée grêle qui est tombée sur Rouen et alentours samedi dernier.

    Désastre général, récoltes manquées, tous les carreaux des bourgeois cassés ; il y en a ici pour une centaine de francs au moins, et les vitriers de Rouen ont de suite profité de l’occasion (on se les arrache, les vitriers) pour hausser leur marchandise de 30 p 100. Ô humanité ! C’était très drôle comme ça tombait, et ce qu’il y a eu de lamentations et de gueulades était fort aussi. Ç’a été une symphonie de jérémiades, pendant deux jours, à rendre sec comme un caillou le cœur le plus sensible ! On a cru à Rouen à la fin du monde (textuel). Il y a eu des scènes d’un grotesque démesuré, et l’autorité mêlée là-dedans !

    M le préfet, etc. »

    Oui, l’administration française avec ses préfets et notre inféodation a certainement joué dans cette formation du caractère geignard et assisté – plus de lois et de taxes, et d’amendes et de menaces, pour le féminisme et la lutte contre le racisme et pour le socialisme, et tout le reste…

    Flaubert poursuit, coquin, comme James Kunstler ou Dimitri Orlov aujourd’hui :

    « Ce n’est pas sans un certain plaisir que j’ai contemplé mes espaliers détruits, toutes mes fleurs hachées en morceaux, le potager sens dessus dessous.

    En contemplant tous ces petits arrangements factices de l’homme que cinq minutes de la nature ont suffi pour bousculer, j’admirais le vrai ordre se rétablissant dans le faux ordre. Ces choses tourmentées par nous, arbres taillés, fleurs qui poussent où elles ne veulent (pas), légumes d’autres pays, ont eu dans cette rebuffade atmosphérique une sorte de revanche… »

    97711893.jpgEt il est content (Philippe Muray était euphorique au moment de la tempête du siècle en l’an 2000) :

    « Ah ! ah ! cette nature sur le dos de laquelle on monte et qu’on exploite si impitoyablement, qu’on enlaidit avec tant d’aplomb, que l’on méprise par de si beaux discours, à quelles fantaisies peu utilitaires elle s’abandonne quand la tentation lui en prend ! Cela est bon. On croit un peu trop généralement que le soleil n’a d’autre but ici−bas que de faire pousser les choux.

    Il faut replacer de temps à autres le bon Dieu sur son piédestal. Aussi se charge−t−il de nous le rappeler en nous envoyant par−ci par−là quelque peste, choléra, bouleversement inattendu et autres manifestations de la Règle, à savoir le Mal − contingent qui n’est peut−être pas le Bien − nécessaire, mais qui est l’être enfin : chose que les – hommes voués au néant comprennent peu. »

    Et Flaubert un peu plus loin souligne ce qui accompagne cette jérémiade climatique, savoir le règne des machines et la montée de notre stupidité :

    14 août 1853 – « La cloche du paquebot du Havre sonne avec tant d’acharnement que je m’interromps. Quel boucan l’industrie cause dans le monde ! Comme la machine est une chose tapageuse ! à propos de l’industrie, as-tu réfléchi quelquefois à la quantité de professions bêtes qu’elle engendre et à la masse de stupidité qui, à la longue, doit en provenir ? Ce serait une effrayante statistique à faire ! »

    Flaubert est un génie et prévoit donc les effets du taylorisme soixante-dix avant Charlot (un autre génie) :

    « Qu’attendre d’une population comme celle de Manchester, qui passe sa vie à faire des épingles ? Et la confection d’une épingle exige cinq à six spécialités différentes ! Le travail se subdivisant, il se fait donc, à côté des machines, quantité d’hommes−machines. Quelle fonction que celle de placeur à un chemin de fer ! de metteur en bande dans une imprimerie ! etc., etc. Oui, l’humanité tourne au bête. Leconte a raison ; il nous a formulé cela d’une façon que je n’oublierai jamais. Les rêveurs du moyen âge étaient d’autres hommes que les actifs des temps modernes. »

    Ici ce serait du Guénon, du Chesterton, du Bernanos : « Les rêveurs du moyen âge étaient d’autres hommes que les actifs des temps modernes. »

    On comprend que pour fuir cette connerie il se soit voué au culte de l’art, quand il était encore possible (car comment faire connaître un Flaubert aujourd’hui s’il en existait un ???) :

    « L’humanité nous hait, nous ne la servons pas et nous la haïssons, car elle nous blesse. Aimons-nous donc en l’art, comme les mystiques s’aiment en Dieu, et que tout pâlisse devant cet amour ! »

    Enfin Flaubert avait compris que notre fin de l’histoire, comme je le dis toujours, durerait des siècles :

    Je comprends depuis un an cette vieille croyance en la fin du monde que l’on avait au moyen âge, lors des époques sombres. Où se tourner pour trouver quelque chose de propre ? De quelque côté qu’on pose les pieds on marche sur la merde. Nous allons encore descendre longtemps dans cette latrine. »

    Car qui pensait qu’après Hollande détesté, la multitude élirait son ministre de l’économie ?

    Tout cela donne raison à sa cuisinière décidément :

    « J’ai eu aujourd’hui un grand enseignement donné par ma cuisinière. Cette fille, qui a vingt-cinq ans et est Française, ne savait pas que Louis-Philippe n’était plus roi de France, qu’il y avait eu une république, etc. Tout cela ne l’intéresse pas (textuel). Et je me regarde comme un homme intelligent ! Mais je ne suis qu’un triple imbécile. C’est comme cette femme qu’il faut être. »

    Sauf qu’aujourd’hui la brave fille serait abrutie par son smartphone et sa télé…

    Sources

    Nicolas Bonnal – Chroniques sur la fin de l’histoire

    Flaubert – Correspondance, 1850-1854 (ebookslib.com)

    Nietzsche – Par-delà le bien et le mal

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/03/13/flaubert-et-notre-abrutissement-climatique-6033954.html

  • L'UE s'indigne de l'élimination des handicapés en Afrique mais ne voit pas que le même scandale existe en Europe

    A l'occasion d'un débat sur les "homicides par compassion" en Ouganda (pratique illégale mais répandue qui consiste à éliminer les enfants handicapés), Marie-Christine Arnautu a tenu à rappeler aux parlementaires que plusieurs pays européens devraient également être dénoncés pour les pratiques qu'ils autorisent telles que l'euthanasie y compris des mineurs en Belgique ou aux Pays-Bas, ainsi que les dépistages prénataux comme c'est le cas en France...:

    "Vous vous indignez à juste titre du sort réservé à de nombreux enfants handicapés en Ouganda, euthanasiés parce qu’ils sont considérés comme un poids pour la société. Ces actes profondément choquants, monstrueux sont révoltants. Et que vous le vouliez ou non, l’émotion qu’ils suscitent est un reste de l’éthique chrétienne que beaucoup ici rejettent. Malheureusement, comme souvent, les protestations qu’on entend dans cet hémicycle ne sauraient masquer l’hypocrisie de ce Parlement. C’est heureux que vous condamniez l’euthanasie des enfants en Ouganda, mais vous restez silencieux lorsque des gouvernements comme la Belgique et les Pays-Bas légalisent l’euthanasie y compris des enfants. Dans cette Union qui se gargarise tant des droits de l’homme, une société eugéniste émerge, une société qui admet qu’on puisse se débarrasser de ses anciens, mais aussi de ses handicapés via les dépistages prénataux. L’ex-conseiller de François Mitterrand, Attali, disait déjà en 1981 : “Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. (…) L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures…”

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/lue-sindigne-de-l%C3%A9limination-des-handicap%C3%A9s-en-afrique-mais-ne-voit-pas-que-le-m%C3%AAme-scandale-existe-.html

  • Fake News : et si la loi se retournait contre Emmanuel Macron ?

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    Loi ciblant les « fake news »… Ses éléments principaux ont fuité.

    Le chroniqueur de Radio Sputnik, Edouard Chanot, en pointe les limites, malgré le consensus apparent.

  • Fausses nouvelles ? Vraies menaces liberticides !

    agora.jpgA l’heure ou Le Monde relaye  le vœu de Youtube  d’afficher prochainement des extraits de l’encyclopédie en ligne Wikipedia sur les pages promouvant certaines théories du complot, la traque aux fausses nouvelles est  la  nouvelle mission sacrée, la nouvelle croisade des bruxellois. Euractiv rapporte que dans ce cadre, « la Commission (européenne)  présentera ses recommandations non contraignantes le 25 avril. Elle a mis en place un groupe d’experts l’année dernière en sélectionnant 39 chercheurs, représentants de plateformes technologiques, des médias, et des ONG pour élaborer un rapport en vue de la future stratégie » -un activisme inquiet des instances de l’UE et des macroniens en France  dont nous nous étions fait l’écho dernièrement (voir ici et ici ). «Des lobbyistes de chez Google, Twitter et Facebook ont fait partie du groupe d’experts et souscrit au rapport » est-il encore précisé… ce qui n’est pas forcément fait pour nous rassurer. «Les plateformes devraient modifier leur politique publicitaire pour décourager la diffusion et l’amplification de la désinformation pour le profit , écrit le groupe d’experts dans un rapport publié le 12 mars (…). Les fake news sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner, estime Mariya Gabriel, commissaire au numérique, qui vient de lancer une consultation publique sur la manière dont l’UE devrait réagir (…). Les plateformes ont de plus en plus le pouvoir de permettre – et potentiellement interférer avec – la libre circulation de l’information et cela s’accompagne de responsabilités accrues , peut-on lire dans le rapport (…). Pour l’instant, nous voulons essayer d’identifier le problème, de mettre en place certaines mesures, de contrôler la mise en œuvre de ces mesures. Puis, la Commission se réservera le droit d’aller plus loin , a déclaré  (Mme Gabriel) lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente du groupe d’expert, Madeleine de Cock Buning, professeur de droit des médias à l’université d’Utrecht (…). Selon une autre source proche du dossier, Facebook  a réalisé le problème trop tard  aux États-Unis, mais il n’y a pas encore autant d’indignation publique en Europe qu’aux États-Unis après les élections américaines. »

    Pourtant,  comme le précise l’article  paru le 13 mars  sur le site du quotidien Les Echos, « pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news  a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l‘université de Stanford ont étudié l’impact des fake news sur la présidentielle américaine. Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il  n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote. Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. »

    « Les effets des fake news sont semblables à ceux des médias. Les effets les plus massivement prouvés sont des effets de renforcement de la conviction. Nous sélectionnons les médias que nous lisons en fonction de nos affinités. Cela fonctionne de la même façon sur les réseaux sociaux, et une bonne partie des fake news se développent dans des communautés préalables, explique Arnaud Mercier, professeur à l‘Institut français de presse de l’université Paris 2-Assas. »

    M.  Mercier affirme encore qu’« il faut combattre ces marchands de doute qui gagnent de l’argent et de l’influence en diffusant de fausses infos. Les marchands de doute prospèrent sur les crédules. »  « (Les fausses infos)  sapent l’une des idées structurantes de la démocratie : la confianceLa confiance envers les élus, les journalistes, le savoir. » Dans l’absolu, Arnaud Mercier dit vrai mais n’oublions pas pour autant que le doute peut  aussi être  une vertu, un réflexe sain et que nos concitoyens peuvent légitimement l’exprimer vis-à-vis des  élus, des possesseurs d’une carte de presse et autres détenteurs du savoir qui, souvent, n’hésitent pas  à travestir,  à mentir effrontément à des fins idéologiques et partisanes – la  cérémonie des Bobards d’or en apporte chaque année quelques illustrations confondantes.

    Comment  s’étonner dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch,  que la confiance soit rompue?  Ce qui ouvre effectivement la brèche au profit d’autres canaux d’informations sur la toile, à la diffusion d’idées, d’analyses, de révélations  certes parfois odieuses,   fantaisistes, délirantes, mensongères mais aussi à des vérités occultées car dérangeantes. Nous estimons nous que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion,  sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique,  mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, nous l’avons déjà dit,  est que si  le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge,  les grands médias dominants à l’image très dégradée,  à ne plus pouvoir taire  totalement certaines réalités.

    Ce même article des Echos cité ici évoque la volonté énoncée par la majorité présidentielle de légiférer contre les fausses nouvelles et  donne la parole à maître Anne Cousin, qui estime qu’il s’agit ici de « beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » « Nous avons suffisamment de possibilités avec les textes actuels (notamment la loi de 1881 sur la presse, NDLR). Le problème, c’est qu’ils ne sont pas assez appliqués. » Et « la plupart des procédures échouent, car  (le juge)  ne peut se prononcer que s’il y a une évidence. Les affaires sont donc renvoyées sur le fond.  »

    Or, les députés LREM  ont accepté mardi, relayant sans surprise l’annonce d’Emmanuel Macron sur ce sujet,  le   dépôt de deux propositions de loi contre les fausses nouvelles.  Sont  évoquées les obligations  imposées aux plateformes numériques, simples transpositions des vœux de la Commission européenne que nous évoquions plus haut. Mais  il s’agirait aussi, durant  les périodes pré-électorale et électorale, qui sont très nombreuses et s’enchaînent comme chacun peut le constater à la lecture de notre calendrier républicain, de permettre à la justice,  dans le cadre d’un référé, de faire  cesser rapidement la diffusion de fausses informations.

    Or, une fois n’est pas coutume,  Katia Dubreuil , présidente du Syndicat de la magistrature (SM) interrogée par Les Echos, estime comme  nous  que « vouloir ériger en toutes matières le juge comme gardien du vrai et du faux est une erreur. En référé,  le juge n’aura pas les moyens de dire si une information est vraie ou fausse .  Qu’est-ce que la vérité ?  ajoute Anne Cousin.  Moi, je ne sais pas. Et ce n’est pas au juge de la déterminer. Le risque de créer des dispositions liberticides semble infiniment plus grand que l’opportunité d’améliorer les lois actuelles, estime ainsi l’avocat Benoit Huet. »

    En effet :  peut-on parler à coup sûr de  fausses informations…ou  d’informations considérées comme telles par le gouvernent en place, la  caste médiatico-progressiste ?   Car comme s’en inquiétait aussi Marine Le Pen, qui va décider de ce qui est une fake news et de ce qui n’en est pas une ? 

    Lesdites propositions de loi  menacent directement et plus avant encore les  espaces de respiration démocratique  sur internet déjà visés par des lois iniques réprimant la liberté d’expression et d’opinion, de fdesouche à Egalité & Réconciliation, de Riposte Laïque au Salon beige. Le pouvoir entend aussi museler  les médias  qui ne sont pas dans l’escarcelle des grands groupes financiers et/ou dans l’orbite atlanto-européiste. Chacun l’aura compris, le succès rencontré auprès des Français par les canaux d’information  en provenance du Grand Satan Russe (RT et Sputnik pour les nommer), dérange en haut lieu.  Il  est annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel  (CSA) se réserve le droit d’empêcher la réception par nos compatriotes de  services de télévision contrôlés « par un Etat étranger ou sous l’influence de cet Etat»,   susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions.

    Formulation suffisamment subjective et floue  pour frapper tout media rétif à a la catéchèse de ce  Système antinational installé à la tête de l’Etat depuis des décennies. Ce personnel politique qui se dresse ici sur ses ergots en invoquant nos intérêts nationaux fondamentaux est celui qui, par pusillanimité ou adhésion consciente au  parti de l’étranger brade notre souveraineté nationale, ouvre nos frontières à tous les mauvais vents, organise  l’immigration de peuplement… et qui parle au nom de la France au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/03/16/fausses-nouvelles-vraies-menaces-liberticides/

  • Cinq fois plus de centres d’accueil pour réfugiés clandestins à Paris

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Un an et demi après sa création, le centre de premier accueil (CPA) de réfugiés clandestins installé porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, va fermer ses portes. Dès son ouverture, à l’automne 2016, cette date avait été annoncée mais c’est désormais officiel. L‘établissement, qui accueillait jusqu’à 450 personnes, sera fermé le 31 mars. Ce centre, surnommé «la bulle», qui avait pour objectif d’être une alternative aux campements de rue et qui permettait aux personnes présentes d’être hébergées jusqu’à dix jours, sera remplacé par cinq centres d’une capacité totale de 750 places répartis dans cinq départements. Ces cinq établissements se situeront boulevard Ney, à Paris, non loin de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis (Essonne), à Cergy (Val-d’Oise), dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms n’ont pas encore été communiqués.

    Concrètement, qu’est-ce qui va changer au sein de ces centres ?

    Concrètement, ces nouveaux CAES offriront «les mêmes prestations» que «la bulle» de porte de la Chapelle, «mais à une plus grande échelle», indique la préfecture de région. Ils auront une mission d’information sur les démarches à effectuer pour faire une demande d’asile, de repérage des plus vulnérables. Un «point santé» permettra au Samu social de procéder à un diagnostic infirmier, notamment psychologique.

    La mairie de Paris reste donc aux avants-postes sur l’accueil des clandestins

    Si l’État semble vouloir reprendre le dossier migratoire en main, la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas se désengager. La «bulle» devrait être réutilisée sur un autre site parisien dans le but d’accueillir des réfugiés. Par ailleurs, une «maison des réfugiés» doit également voir le jour pour regrouper les initiatives citoyennes.

    L’autre objectif de la création de cinq CAES dans tout l’Île-de-France est «de limiter l’impact sur l’espace public», poursuit la préfecture de région. La forte présence policière et quelques incidents, dont des «intrusions» en marge du CAP, ont été recensés ces derniers mois. Reste à savoir si ces personnes parviendront à comprendre ce système complexe et où se rendre pour bénéficier d’une aide. Par ailleurs, de longues files d’attente ne risquent-elles pas de se former de nouveau à l’entrée des centres d’accueil de jour ? Des interrogations qui ne resteront pas longtemps en suspens. Le dispositif doit être opérationnel dès le début du mois prochain.

    https://fr.novopress.info/209998/cinq-fois-plus-de-centres-daccueil-pour-refugies-clandestins-a-paris/

  • Nouveau scandale sexuel en Grande-Bretagne. Ceux qui savaient ont eu peur de passer pour des racistes

    Abominable :

    "Il a fallu 18 mois d’enquête au journal The Mirror pour révéler un nouveau scandale sexuel en Grande-Bretagne : cette fois-ci, ce sont plus de 1000 jeunes filles droguées, battues et violées par des gangs asiatiques. Pendant 40 ans, ceux qui savaient n’ont rien dit.

    L’histoire se répète indéfiniment, avec ses mêmes horreurs, ses mêmes secrets, ses mêmes pudeurs antiracistes et ses mêmes vies brisées. Les autorités britanniques viennent en effet de dévoiler ce qui pourrait être l’un des plus gros scandales sexuels du pays, rapporté par une longue enquête du journal The Mirror. Des gangs d’asiatiques réduisaient depuis plus de 40 ans des jeunes filles du prolétariat à l’état d’esclaves sexuelles. Il y aurait plus de 1000 victimes.

    Les journalistes ont entendu 12 d’entre elles, qui ne se connaissaient pas. Et les récits sont glaçants. Tout aurait commencé en 1981, lorsque deux pédophiles auraient commencé à cibler des jeunes filles d’un foyer local de la ville de Telford. Suivent ensuite des histoires toutes plus sordides les unes que les autres. Ces jeunes filles étaient repérées à 11 ans, attirées, rendues dépendantes à la drogue, battues et violées. [...]

    Les victimes n’étaient pourtant pas les seules à savoir, certaines ont essayé de parler depuis les années 1990 déjà : selon le journal, les autorités locales étaient au courant, des médecins, des policiers, des assistantes sociales ainsi que des professeurs également. Et personne pour agir ou réagir. Pire encore, les journalistes précisent que certaines autorités « ont tenté d’entraver notre enquête ». [...]

    La ville de Rotherham avait offert un exemple particulièrement terrifiant. Pendant des années, des centaines de jeunes filles avaient été violées et maltraitées par des gangs de Pakistanais, sans qu’aucune autorité consciente du problème n’ose s’en saisir. Le problème n’était pourtant pas anecdotique : entre 1997 et 2013, 1400 enfants avaient été victimes de viols, arrosés d’essence et menacés d’être brûlés vivants en cas de plainte…

    Silence de morts chez ceux qui savaient, par pure idéologie antiraciste chez les uns, par peur de cette dernière chez les autres. L’une des investigatrices du dossier avait même dû suivre des « cours de sensibilisation à la diversité » après avoir évoqué l’origine pakistanaise de ces bourreaux d’enfants. Les révélations qui ont suivi font froid dans le dos : la plupart des victimes étaient alors des jeunes filles hébergées par la municipalité, directement visée dans l’enquête pour ne pas avoir osé dénoncer ce problème connu de certains. [...]"

    Les antiracistes seraient-ils complices de crimes ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html