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  • CONTRE LE CSA, JEAN-PIERRE PERNAUT MONTRE LES DENTS

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    Jean-Pierre Pernaut, le défenseur de la France rurale, derrière son aimable sourire, sait montrer les dents quand on l’attaque abusivement.

    Rappelez-vous, il reçut déjà un rappel à l’ordre du CSA quand, au journal de TF1 du 10 novembre 2016, il osa cette transition sacrilège entre deux reportages sur les sans-logis et les migrants : « Plus de place pour les sans-abri, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir. » On se demandait s’il n’allait pas être renvoyé. Il a tenu tête, ajoutant ce commentaire, lors d’une émission de Thierry Ardisson : « J’ai mis les deux informations côte à côte. Conclusion, on m’a accusé de les avoir mises en opposition. Non, j’ai fait mon métier de journaliste. »

    Rebelote avec le baromètre annuel du CSA ! Cette étude souligne que la télévision, en 2017, représente un peu mieux la France dans sa diversité. On y apprend, par exemple, que la représentation des personnes perçues comme « non blanches » est en hausse par rapport aux années précédentes, mais que les catégories socio-professionnelles dites « CSP+ » continuent d’être surreprésentées. La responsable du groupe de travail Cohésion sociale estime que « grâce à notre action, les chaînes comprennent que face à la multitude de l’offre et des écrans, elles ne peuvent plus exclure une partie de la population ». Qu’on se le dise !

    Dans Ouest-France du 4 janvier, elle souligne de nouveau ces progrès. Mais, à propos du 13 heures de TF1, elle tient un propos pour le moins ambigu : « On critique beaucoup le journal de Pernaut. Bien sûr, c’est un peu la France des sabots et des forgerons, mais il faut aussi qu’elle soit vue. » Un mélange de mépris et de condescendance. L’intéressé n’a pas laissé passer ce qu’il considère comme une insulte pour son journal et pour les téléspectateurs qui le regardent.
    Il a poussé un coup de gueule dans deux tweets percutants. « Concernant le JT de 13 h, qui peut dire ou écrire des conneries pareilles ? » écrit-il dans le premier. Puis, dans le second : « Il faut qu’elle soit vue !!!! Quel mépris ! Honteux et lamentable si ça vient vraiment du #csa… » Sans commentaire. Pour cette responsable du CSA, la France rurale, les villages, les artisans, c’est le vieux monde, en voie de disparition. Place aux statistiques sur la représentation de la diversité ! 

    Jean-Pierre Pernaut peut se permettre de dire ce qu’il pense car son audience sur TF1 est solide et fait pâlir la concurrence. Il n’empêche que ces attaques à répétition du CSA semblent témoigner d’une conception étrange du pluralisme de l’information. Que des journalistes énoncent à l’envi les mêmes lieux communs ne le gêne en rien, s’ils entrent dans la mouvance de la bien-pensance. Mais gare à ceux qui s’en détournent !

    Quant à la représentation de la diversité à la télévision, elle serait sujette à caution si elle faisait passer la couleur de la peau ou l’origine sociale avant le talent, qui devrait être le seul critère de choix. La discrimination dite positive, qui donne bonne conscience, n’est qu’une forme de discrimination qui dispense de chercher à donner à tous les mêmes chances en fonction de leurs compétences et de leur mérite.

    Olivier Schrameck, ce haut fonctionnaire, deux fois directeur de cabinet de Lionel Jospin, nommé président du CSA en 2013, bien que sa nomination fût controversée, déclare que « les progrès toujours difficiles de la diversité à l’écran demeurent un impératif pour la cohésion sociale ». On souhaiterait qu’il tînt le même propos sur l’Assemblée nationale, qui est loin de représenter équitablement toutes les forces politiques du pays.

    http://www.bvoltaire.fr/contre-csa-jean-pierre-pernaut-montre-dents/

  • Najat Vallaud-Belkacem quitte la scène politique et vient gauchiser l’éditeur Fayard

    Najat Vallaud-Belkacem quitte la politique. Mais ne vous réjouissez pas trop vite. Elle compte bien continuer à influencer la vie politique. En dirigeant une nouvelle collection de livres chez l’éditeur Fayard.

    Dans un entretien accordé à L’Obs, Najat Vallaud-Belkacem a confirmé son retrait de la vie politique active au sein d’un parti, mettant fin aux supputations sur sa volonté de briguer la direction du parti socialiste lors du congrès d’avril.  

    Najat Vallaud Belkacem se reconvertit en directrice éditoriale d’une nouvelle collection « Raison de plus », – le titre de son livre publié en 2012 chez… Fayard – « consacrée aux batailles culturelles du progressisme ».


    L’ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem avait publié en mars 2017 un second livre chez Fayard, La vie a plus d’imagination que toi. En octobre 2017, elle disait réfléchir à la perspective d’ouvrir une maison d’édition, dont « [l]‘objet sera de publier des ouvrages de vulgarisation sur la social-démocratie pour analyser son échec et tracer des perspectives ».

    Mais c’est finalement chez Fayard qu’elle continuera à défendre sa vision gauchiste de la société, « une autre façon de s’engager », ajoutant  que « l’avenir de la gauche dépasse de très loin la question de l’appareil socialiste ».

    « Je vois bien que ces idées-là peinent de plus en plus à convaincre les gens. Si nous voulons reconstruire de la conviction, il faut aussi renouveler les savoirs », plaide-t-elle.

    Renouveler les savoirs ? Le passage de Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale a surtout été marqué par la volonté de celle-ci d’imposer de façon totalitaire la théorie du genre à l’école tout en ayant le culot de prétendre ensuite que la théorie du genre n’existait pas.

    L’éditeur Fayard avait autrefois meilleur goût. Il était notamment, avant-guerre, l’éditeur de Jacques Bainville. C’est d’ailleurs Arthème Fayard qui suggéra à Bainville d’écrire une Histoire de France. Autre époque, autre style : la collection « Grandes études historiques » était dirigée par Pierre Gaxotte. C’était un autre niveau !

    http://www.medias-presse.info/najat-vallaud-belkacem-quitte-la-scene-politique-et-vient-gauchiser-lediteur-fayard/85834/

  • PIRE QUE LES « FAUSSES NOUVELLES » : LA DÉSINFORMATION !

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    Dans un journal de province, Le Progrès du 23 décembre 2017, cet article relatant un fait divers peu banal. Intitulé « Parce qu’il ne faisait pas la prière, ce jeune homme a été agressé au lycée », il explique que le père d’un lycéen de la région de Saint-Étienne a dû répondre devant la justice de manquement à « ses obligations d’éducation » parce que son fils avait, depuis cet incident, déserté son établissement. Heureusement, il a été relaxé !

    On se doutait bien que l’agresseur n’était pas un chrétien ni un juif qui aurait voulu convertir par la force un de ses condisciples. Les propos de l’avocat de la victime sont sans équivoque : « Parce qu’il ne mangeait pas halal, parce qu’il ne faisait pas la prière, ce jeune homme a été agressé au lycée. »

    Tout empreints des mises en garde récentes de notre Président contre les « fausses nouvelles », allons vérifier si ce fait divers insolite est repris dans d’autres médias, tout en sachant que ce n’est pas une preuve de la vérité du fait : comme Fontenelle l’a si bien montré dans l’épisode de la « dent d’or », les plus savants peuvent disserter à longueur de temps sur de fausses rumeurs. Mais, hormis quelques sites qui, apparemment, ne sont pas la tasse de thé d’Emmanuel Macron, aucun média ne s’en est fait l’écho.
    Certes, l’élève devait avoir d’autres problèmes personnels, qui peuvent expliquer son refus de réintégrer son lycée. Mais, à coup sûr, cette agression fut la goutte qui fit déborder le vase. Et puis, il ne s’agit que d’un fait divers dans une ville de province : personne, en dehors du journaliste local, n’a souhaité lui donner d’importance, soit pour ne pas trop attirer l’attention sur un établissement qui n’a pas mauvaise réputation, soit pour éviter que des esprits forcément malintentionnés n’alimentent ce qu’on appelle, de manière impropre, l’islamophobie.

    Il n’empêche qu’on peut se demander ce qui se serait produit si quelque élève, catholique pratiquant, avait tabassé un condisciple musulman sous prétexte qu’il ne suivait pas les rites de sa religion.

    Les conseillers de Macron devraient lui mettre cet exemple sous les yeux : il montre de façon concrète qu’il y a pire que les « fausses nouvelles » qu’il a dénoncées. Ces fausses nouvelles, on peut la plupart du temps les déceler, pour peu qu’on ait acquis un minimum d’esprit critique.

    Mais la désinformation est un procédé bien plus redoutable pour répandre le mensonge, bien plus efficace pour normaliser les esprits. Par la sélection des informations, l’omission de l’une au bénéfice de l’autre, les commentaires orientés sans contradiction, on abuse les lecteurs ou les auditeurs. Il est du devoir d’un journaliste, du plus obscur jusqu’au plus renommé, de toujours vérifier ses sources et de ne jamais occulter telle ou telle information susceptible de contredire son opinion.

    Quand les médias dominants, quand Emmanuel Macron accusent les réseaux sociaux et les sites Internet de répandre de « fausses nouvelles », ils se moquent du monde car eux-mêmes, tout en prétendant informer objectivement, pratiquent la désinformation avec d’autant plus de bonne conscience qu’ils ont la certitude d’avoir raison. Ils nourrissent eux-mêmes la méfiance à l’égard de la presse, à l’égard des médias, publics ou privés, soupçonnés d’être à la solde de l’État ou de grands groupes privés.

    Certes, il n’existe plus de ministère de l’Information, mais l’information en France est loin d’être totalement libre. L’expression d’une pensée libérée des préjugés et des lieux communs à la mode se heurte au censeur le plus intransigeant, qui veut imposer sa vérité : la bien-pensance.

    http://www.bvoltaire.fr/pire-fausses-nouvelles-desinformation/

  • POUR LE MIGRANT, ILS ONT TOUT PRÉVU : IL AURA SA CARTE BANCAIRE, ET LES SOUS !

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    80.000 personnes étaient enregistrées en tant que demandeurs d’asile en 2015, plus de 85.000 en 2016, 100.000 en 2017.

    Nous en avions vaguement entendu parler puis, le fil de l’actualité déversant quotidiennement son lot de nouvelles insupportables, nous l’avions oublié. C’est Bernard Monot, FN, député européen pour la circonscription Massif-Central-Centre, qui, par l’intermédiaire de sa page Facebook, nous le rappelle. Depuis avril 2016, les demandeurs d’asile bénéficient d’une carte de retrait bancaire (via La Banque postale, la Caisse d’épargne et le Crédit agricole) leur permettant de profiter de l’ADA (allocation pour demandeur d’asile), délivrée par l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) et octroyée généreusement par l’État. Service-public.fr se fait un plaisir de donner la procédure à suivre pour l’obtenir.

    On apprend, ainsi, que les étrangers de plus de 18 ans (entrés par effraction dans notre pays… un détail) en possession de leur attestation de demandeur d’asile y ont droit. Mais, attention : ils devront « avoir accepté les conditions matérielles qui [leur] ont été proposées par l’OFII ». Eh oui, après avoir vécu l’enfer sur terre en fuyant leur famille abandonnée dans un pays en guerre, certains ne trouvent pas leur hébergement gratuit à leur goût. Quant à leurs ressources mensuelles, elles ne devront pas dépasser l’équivalent du RSA. Mais quand on sait que la traversée de la Méditerranée coûte entre 4.000 et 6.000 dollars par personne (chiffre rapporté par le chef de mission à l’Organisation internationale des migrations, pour TV5 Monde), on s’interroge, pour débourser pareille somme, sur leurs revenus perçus dans leur pays d’origine…

    Le montant, maintenant. 6,80 euros pour une personne seule et par jour, soit 204 euros mensuel. 10,20 euros pour deux, et ainsi de suite jusque 37,40 euros pour dix personnes. Service-public.frne s’aventure pas au-delà de ce chiffre. 5,40 euros supplémentaires si le demandeur d’asile n’est pas hébergé. Pas de quoi faire la noce, rétorqueront les indécrottables immigrationnistes. Sauf qu’il y a cumul. Quand vous touchez l’ADA, vous êtes non seulement hébergé, mais vous avez droit « au transport, aux soins médicaux et à l’éducation ». 80.000 personnes étaient enregistrées en tant que demandeurs d’asile en 2015, plus de 85.000 en 2016, 100.000 en 2017, souligne Bernard Monot. Une courbe exponentielle que le gouvernement n’a, de toute évidence, aucune intention d’inverser.

    Il serait vain d’énumérer tout ce à quoi d’autres ont droit, les étrangers illégaux ou légaux, pendant que dix millions de Français (ou quelque chose d’approchant) tirent le diable par la queue. Pendant que la classe moyenne, chez nous, mais aussi en Europe, décline lentement mais sûrement (Le Figaro, 2 mars 2016). Pendant que nos étudiants peinent à financer leurs études ou que des milliers de familles modestes attendent des années un logement social alors que, chaque nuit, rien qu’à Paris, 35.000 migrants sont logés gratis, s’insurge Bernard Monot, parfois même depuis des années…

    Et après cette énième « insulte à la France qui travaille », comme s’émeut ce député, le gouvernement, pour qui l’argent ne manque jamais pour les immigrés, en même temps qu’il nous demande à nous de faire des « efforts », a prévu pour cette année 300 millions de plus pour en accueillir encore plus. De son côté, l’Union européenne se servira des fonds de la PAC pour en implanter encore davantage dans nos campagnes, ajoute-t-il. Nos paysans apprécieront…

    Cette ADA, aucun de nous jamais ne l’aura. Que penserait-on de parents qui légueraient leur héritage à de parfaits inconnus ? On les dirait injustes, indignes, immoraux. On dirait qu’ils ont trahi leurs enfants. Nos gouvernants ne font pas autre chose.

    http://www.bvoltaire.fr/migrant-ont-prevu-aura-carte-bancaire/

  • Macron se voit déjà en « dirigeant de l’Europe », commente Eric Zemmour

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    Éric Zemmour analyse les vœux du Président de la République pour l’année 2018.

    « Avec l’Europe Emmanuel Macron est en confiance, il ose tout. Il s’adresse à ses concitoyens européens comme si il était déjà tout seul à la barre, comme s’il était le dirigeant de l’Europe. Il appelle ses concitoyens européens à débattre, à imposer leurs vues. Il fait semblant de croire que l’Europe est une démocratie comme les autres. »

  • EMMANUELLE MÉNARD : « TOUT CELA NE CONDUIRA PROBABLEMENT QU’À DAVANTAGE D’AUTOCENSURE ET, DONC, MOINS DE LIBERTÉ. IL FAUT ABSOLUMENT EMPÊCHER CELA ! »

    « Qu’Emmanuel Macron – qui s’est montré plutôt habile jusqu’ici – se lance dans cette chasse aux « fake news » me laisse perplexe. »

    Emmanuel Macron part en guerre contre les fake news. Votre première réaction ?

    De l’étonnement. S’il est un terrain scabreux pour un homme politique, où il n’y a que des coups à prendre, c’est bien celui de la qualité de l’information. Qu’Emmanuel Macron – qui s’est montré plutôt habile jusqu’ici – se lance dans cette chasse aux fake newsme laisse perplexe. À moins que deux raisons ne l’y poussent. D’abord, et bien sûr, le souvenir amer qu’il garde de la campagne présidentielle et des accusations, sans aucune preuve, lancées contre lui concernant son prétendu « compte offshore aux Bahamas » et sa tout aussi prétendue homosexualité. Qu’il en ait été blessé, je le comprends. Bienvenue au club, ai-je envie de lui lancer, tant notre courant politique est l’objet de ces fake newssans que personne (ou presque) dans la classe politique ne s’en offusque. Deuxième raison, le chef de l’État a bien compris que les journalistes ne sont pas en odeur de sainteté dans la société française. Non sans raison, a-t-on envie d’ajouter. De là à surfer sur cette vague de ressentiment à l’égard d’une profession qui apparaît – légitimement parfois – comme véhiculant des contre-vérités et se révélant d’un rare parti pris (même s’il y a, bien sûr, des exceptions), on ne peut pas l’exclure a priori

    Une troisième raison peut-être : son bras de fer avec Vladimir Poutine…

    Il est vrai qu’il y a fait quasiment allusion lors de sa présentation des vœux à la presse, dénonçant les journalistes de la chaîne russe d’information en continu Russia Today… laquelle n’avait d’ailleurs pas été invitée en tant que telle ! Mais ne nous y trompons pas, derrière RT, d’autres seront visés. Pas besoin de vous faire un dessin, les médias alternatifs, au premier rang desquels Boulevard Voltaire, seront en première ligne…

    Faut-il légiférer ?

    Bien sûr que non ! Je vous rappelle que la loi sur la presse de 1881 permet déjà de sanctionner la diffusion de fausses nouvelles. Il est même possible de le faire en référé concernant Facebook et Twitter depuis la loi pour la confiance dans le numérique de 2004. Mais, comme chaque fois – et alors que le chef de l’État s’était engagé à ne pas suivre cette voie -, les politiques ne peuvent s’empêcher de réagir à chaud, dans l’émotion et, il faut bien le dire aussi dans le cas présent, de faire voter les lois qui les arrangent et qui les servent, sans trop se préoccuper des conséquences qu’elles auront sur le long terme…

    Vous êtes au diapason des réactions de beaucoup d’autres politiques.

    Eh oui, il m’arrive de partager l’opinion de responsables politiques d’autres bords. Ou plutôt, il leur arrive d’être de mon avis, même s’ils ont quelque mal à le reconnaître. Parce que je ne peux m’empêcher de rappeler que, lorsqu’il s’est agi de défendre la liberté d’expression dans l’Hémicycle cet été, je me suis retrouvée bien isolée… Souvenez-vous de cet article 1er de la loi sur la confiance dans la vie politique, qui menaçait d’inéligibilité quiconque se verrait condamné pour diffamation ou pour discrimination. Seule députée à dénoncer la véritable forfaiture qu’allait constituer une telle disposition à l’égard de la liberté d’expression – heureusement retoquée ensuite par le Conseil constitutionnel -, je n’ai pas entendu une voix pour me soutenir, bien au contraire, et mon intervention a même été quelque peu chahutée, à commencer par l’extrême gauche de l’Assemblée. Alors, quand j’entends la réaction des responsables des Insoumis concernant une future loi contre les fake news, craignant un « contrôle étatique des médias, et notamment des médias en ligne », j’hésite entre rire et m’étouffer, tant l’imposture et la mauvaise foi sautent aux yeux…

    Cela n’élude pas pour autant la question de fond…

    Vous avez raison. Restent les problèmes, bien réels, de l’indépendance des médias et de la qualité de l’information. Les deux sont étroitement liés. Au nom de la liberté de la presse, nous devrions supprimer toutes les aides directes et indirectes dont bénéficient la presse écrite et en ligne. Cette presse qui aime tant à se draper dans les grands principes, qui aime tant invoquer les grandes déclarations. Pourquoi ne fait-elle pas le pari de la qualité, qui lui permettrait de vivre de… ses lecteurs tout simplement ? Je suis toujours étonnée d’entendre des journalistes s’égosiller au nom de la liberté de la presse qui serait bafouée dès qu’on les critique, mais qui ne disent pas un mot sur leurs médias qui vivent pourtant sous perfusion de l’État, dépendant des subventions gouvernementales et des générosités qui leur ont été octroyées au fil des ans. La liberté de la presse, ce devrait être aussi l’indépendance financière. Les médias devraient méditer ces vers de Cyrano, extraits de la célèbre tirade du « non merci » : « Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul. » Oui, tout seul. En toute indépendance. Mais l’indépendance a un prix. Elle demande des efforts. Elle est exigeante ! En un mot, elle se mérite.

    Tout cela vous inquiète-t-il ?

    Plus que cette sortie sur les fake news, c’est une autre proposition d’Emmanuel Macron qui me semble réellement dangereuse : son invitation à réfléchir à « une forme de certification des organes de presse respectant la déontologie du métier ». Comme sur d’autres sujets, on voit bien la tentation d’accorder des diplômes de moralité : celui-là est digne d’être fréquenté, lu, regardé, celui-ci ne l’est pas… Qui va s’ériger en juge ? Sur quels critères ? Il y a de cela quelques semaines, toujours dans l’Hémicycle, j’ai osé poser une question à propos d’un projet de loi sur l’enseignement supérieur qui prétendait vouloir faire de nos étudiants des « citoyens éclairés ». Je suis simplement intervenue pour demander ce que le gouvernement entendait par « éclairé » et qui déciderait que nos enfants remplissent ou non les conditions pour le devenir. Bien entendu, les réactions ne se sont pas fait attendre… J’avais osé questionner le bien et le mal. J’ai même entendu une députée de la majorité qualifier mon interrogation de « honteuse »… Tout cela prêterait à sourire si cela n’engageait à ce point notre futur…

    Des garanties en matière de déontologie journalistique ne seraient pourtant pas superflues !

    Quand vous faites quelque chose de mal, vous n’avez besoin de personne pour le savoir. Votre conscience suffit. C’est la même chose pour les journalistes. Les règles de déontologie sont très simples. Nul besoin d’un organe supérieur pour les rappeler ! En revanche, cette « certification des organes de presse », proposée à Emmanuel Macron par – c’est un comble ! – Reporters sans frontières, est extrêmement dangereuse pour les raisons que j’ai exposées précédemment. Et je vous avoue être sidérée que cette proposition puisse être avancée par cette organisation de défense de la liberté de la presse ! Je ne l’ai, malheureusement, pas beaucoup entendue protester, ces dernières années, quand tel ou tel journaliste, en France – et vous n’aurez aucun mal à deviner à qui je pense -, a eu des problèmes avec sa direction ou a été carrément mis dehors pour avoir usé d’une liberté d’expression qui n’avait pas l’heur de plaire à tout le monde… Tout cela ne conduira probablement qu’à davantage d’autocensure et, donc, moins de liberté. Il faut absolument empêcher cela !

    http://www.bvoltaire.fr/ne-conduira-probablement-qua-davantage-dautocensure-de-liberte-faut-absolument-empecher/

  • Greenpeace : ses conflits d’intérêt

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    Par André Posokhow, consultant 

    1_chroniques_de_la_guerre_economique_ed._terrenoire.pngL’École de guerre économique (EGE) a été créée en octobre 1997 par le général Jean Pichot-Duclos et Christian Harbulot. Elle propose un troisième cycle spécialisé en « Stratégie d’intelligence économique » pour des étudiants issus de grandes écoles et universités. Elle offre également, à des cadres supérieurs déjà en activité, la possibilité de suivre des formations professionnelles d’un an.

    Son savoir-faire et sa position de leader sur le marché de la formation en intelligence économique sont reconnus dans le milieu.

    La filière énergétique de la France est en danger et plus particulièrement son système de production d’électricité, ce qui pourrait entraîner la faillite d’EDF et son découpage industriel.

    Certaines ONG influentes sont les sous-marins de groupes industriels ou de pays dont les intérêts ne coïncident pas avec ceux de la France et poussent dans le sens de cette dérive dans le cadre d’une guerre économique majeure. C’est particulièrement le cas de Greenpeace, ONG mondialiste de renom, qui a déclaré une guerre médiatique et judiciaire à EDF, pilier de la production et de l’indépendance énergétique de notre pays.

    C’est le thème du rapport pénétrant et passionnant de Thibault Kerlirzin, titulaire d’un MBA en stratégie d’intelligence économique de l’École de guerre économique, qui met en relief, entre plusieurs études de cas, celui des conflits d’intérêt de Greenpeace, notamment avec Vestas, numéro un mondial de l’éolien industriel.

    1) La guerre déclarée au nucléaire et à EDF

    L’un des objectifs fondamentaux de Greenpeace est la lutte contre le nucléaire, aussi bien militaire, souvenons-nous du Rainbow Warrior, que civil, en référence à Tchernobyl et Fukushima.

    C’est au premier chef à ce titre que l’ONG s’en prend à EDF devenue l’un des premiers producteurs mondiaux d’électricité nucléaire par décision politique de la France des années 1960 et 1970. Cette décision avait pour objectif de pallier la hausse du coût du pétrole et d’assurer l’indépendance énergétique de notre pays.

    On peut, à la lecture du rapport et au-delà des intrusions dans les centrales nucléaires contre EDF et des actions judiciaires, déceler trois axes d’attaque :

    – la contestation des chiffres du coût de production du nucléaire avancé par EDF et les autorités françaises afin de démontrer que les ENR sont plus rentables ;

    – la dénonciation de « l’impasse financière » d’EDF et de son endettement ;

    – le rappel de la dégradation de la note d’EDF par Standard & Poors et Moody’s, agences de notation dont le rapport souligne à quel point elles sont loin d’être fiables et indépendantes. En 2015 un rapport de la SEC a souligné la rigueur à géométrie variable des études de ces agences de notation financière.

    Il s’agit bien d’une entreprise de destruction d’EDF et de notre système électrique jugé comme l’un des plus efficaces et les moins polluants de la planète.

    2) Le scénario de transition énergétique de Greenpeace

    En 2013, Greenpeace a mis au point un « scénario de transition énergétique » qui est le document de référence vers lequel renvoie Greenpeace France. Il n’est pas question de détailler ce scénario mais seulement d’en rappeler les points essentiels.

    – La voiture électrique. Le rapport de T. Kerlirzin souligne les sévères impacts environnementaux des batteries de ces machines qui contiennent une terre rare : le lithium, dangereusement toxique pour l’homme, dont le recyclage, qui pose autant de problèmes que les déchets nucléaires, n’est pas mentionné par l’ONG.

    – Il en va de même des écrans à cristaux liquides. L’étude de Greenpeace s’abstient de préciser que ces écrans sont produits via le trifluorure d’azote qui serait potentiellement 17.200 fois plus négatif pour le réchauffement climatique que le CO2.

    – Greenpeace préconise, à juste titre, l’installation de panneaux solaires, énergie cependant intermittente et aléatoire, mais ne fait pas mention des risques environnementaux liés au silicium (« Il faudrait 280 kg de produits chimiques par kg de silicium produit » selon le rapport) et sanitaires.

    – Enfin l’éolien industriel est la vache sacrée de Greenpeace depuis de nombreuses années. Le rapport souligne que le manque de rigueur de Greenpeace sur cette question remet en cause le principe de précaution au bénéfice de l’environnement dont cette ONG se réclame, notamment quant aux effets néfastes des éoliennes sur la santé humaine.

    Greenpeace passe allégrement sur la problématique de cette source d’énergie : le saccage des paysages, le nombre astronomique de machines nécessaires pour remplacer le nucléaire, le coût de l’éolien qui ne baisse pas et même augmente légèrement, le subventionnement imposé aux consommateurs au travers de la CSPE, l’intermittence de la production, avec un facteur de charge moyen de 23% en l’absence de stockage de l’énergie.

    C’est cette dernière raison qui explique que l’éolien augmente les émissions de CO2 et la pollution puisqu’il faut avoir recours à des centrales thermiques de complément.

    Si Greenpeace occulte le fait que le charbon (le lignite en Allemagne) et le gaz sont nécessaires aux centrales thermiques qui pallient les éoliennes à l’arrêt, son principal mensonge par omission porte sur la question du néodyme. Il s’agit d’une terre rare présente à raison de plusieurs centaines de kg dans les aimants des éoliennes, extraite dans la province chinoise de Mongolie intérieure qui est pour cette raison une des régions les plus polluées du monde. Son extraction diffuse de la poussière radioactive, des vapeurs d’acide sulfurique et entraîne des déversements de déchets toxiques dans les sols et les nappes phréatiques.

    Enfin l’éolien est vecteur de corruption, comme l’a souligné en 2014 le Service central de prévention de la corruption.

    Mais pour Greenpeace : motus !

    3) Le « double-fond » : Greenpeace et ses partenaires, parties prenantes du business écologique. Les liens avec les groupes de pression énergétiques

    Greenpeace a coécrit en 2012 un rapport de 340 pages sur la révolution énergétique avec Global Wind Energy Council (GWEC) qui se présente comme « la voix du secteur de l’énergie éolienne mondiale » et l’European Renewable Energy Council (EREC), qui est une organisation parapluie de l’industrie européenne des énergies renouvelables qui emploie 550.000 personnes et dont les retombées financières se chiffraient en 2012 à 70 milliards€.

    LES LIENS AVEC LE BUSINESS ÉNERGÉTIQUE

    – Greenpeace possède des intérêts économiques dans le business énergétique avec sa structure allemande Greenpeace Energy. Depuis 1999, Greenpeace Energy, profitant de la libéralisation du marché de l’énergie, est un fournisseur d’électricité verte, sous la forme d’une coopérative avec une part « toujours plus grande » d’énergie éolienne.

    – Greenpeace Energy a une filiale, Planet Energy GmbH, qui a construit dix parcs éoliens, trois centrales photovoltaïques, et s’implique dans trois parcs éoliens. Planet Energy aurait déjà investi plus de 140 millions d’euros dans les centrales électriques « propres », et planifierait d’autres projets. Greenpeace Energy dispose d’autres filiales : Planet energy Verwaltungsgesellschaft I mbH, Planet energy Verwaltungsgesellschaft II mbH…

    – Greenpeace Energy propose également d’installer des stations de recharge pour voiture électrique, en partenariat avec Wallbe, fournisseur de stations de charge à usage privé, semi-public et public. La question de la recharge des voitures électriques est un enjeu stratégique, au vu du développement que connaît ce secteur où le nucléaire représente un acteur et donc un concurrent de poids.

    – Greenpeace Energy intervient dans l’hôtellerie en collaborant avec l’association des Bio Hotels qui comprend 90 hôtels (dont cinquante en Allemagne) dans sept pays européens, et ses bâtiments « éco-certifiés ».

    – Greenpeace Energy travaille également avec Simon Energy qui est un fournisseur de panneaux solaires photovoltaïques.

    LES PARTENARIATS DE PLANET ENERGY AVEC DES ACTEURS DU BUSINESS ÉOLIEN

    Greenpeace Energy ne se limite pas à l’Allemagne. La coopérative cherche à étendre son activité et à construire des centrales électriques « propres ». Sa filiale Planet Energy souhaite s’implanter au sein d’autres pays européens dans le domaine de l’éolien ou de la cogénération de centrales alimentées au gaz naturel.

    En Allemagne et à l’étranger, Planet Energy travaille avec plusieurs partenaires verts comme Senvion Germany qui est une multinationale de l’éolien présente dans plusieurs pays d’Europe : Pologne, Allemagne, Autriche, Italie, mais aussi Royaume-Uni.

    C’est surtout avec Vestas Wind Systems A/S, société danoise qui est l’un des principaux fabricants mondiaux d’éoliennes (Vestas a construit près de 60.000 turbines éoliennes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 10,3 milliards d’euros en 2016) que le groupe Greenpeace a partie liée.

    En Allemagne, Greenpeace Energy est opératrice de quatre parcs éoliens construits par Vestas.

    Greenpeace a milité pour le redressement de Vestas qui a connu des difficultés économiques de 2009 à 2012. Dans ce contexte le nucléaire et les projets d’EPR au Royaume-Uni constituent une concurrence inquiétante pour les projets éoliens off-shore de Vestas, inquiétude qui peut être corrélée avec les attaques de Greenpeace contre le projet d’Hinkley Point.

    LES LIENS AVEC TRIODOS, BAILLEUR DE FONDS DE L’ÉOLIEN

    Depuis 2004, Greenpeace Pays-Bas est un actionnaire de la Triodos Bank. Cette banque, fondée par un mouvement nommé Anthroposophical Society, finance l’économie durable. En 2015 en Espagne, la Fondation Triodos a financé Greenpeace. En France, la Triodos finance plusieurs parcs éoliens comme Lamballe dans les Côtes-d’Armor. En outre, la banque a créé un fonds européen pour les énergies renouvelables.

    Conclusion

    En définitive, même si l’ONG reste discrète sur la rivalité économique que représente le nucléaire pour le chiffre d’affaires de sa filiale allemande, Greenpeace se trouve en réalité en plein conflit d’intérêts, sa main droite constituant son versant ONG, tandis que sa main gauche agit en acteur purement économique. Comme le dit T. Kerlirzin, nous sommes dans tous les cas très éloignés de l’image de David contre Goliath que se donne Greenpeace.

    Ce sont les raisons pour lesquelles l’auteur de l’étude suggère, entre autres recommandations, de retirer à Greenpeace France sa qualité d’association d’intérêt général comme ce fut le cas au Canada et en Nouvelle-Zélande.

    André Posokhow 24/12/2017

    https://www.polemia.com/greenpeace-ses-conflits-dinteret/

  • LE MATIN, LE PREMIER MINISTRE REFUSE UNE LOI POUR LES POLICIERS. LE SOIR, LE PRÉSIDENT VEUT UNE LOI POUR CONTRÔLER L’INFORMATION

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    Mercredi, le Premier ministre Édouard Philippe est l’invité d’une émission matinale, « Les 4 vérités », sur France 2. Il balaie tous les sujets de son ton posé sans jamais se départir de sa grisaille habituelle. Certes, pour évoquer Champigny, il a préparé son effet et il se dit « horrifié ». Très bien, mais ensuite ? Devant le sentiment d’impunité des agresseurs ? Devant les attaques à répétition contre les forces de l’ordre ? Devant le petit jeu médiatique des Kassovitz et autres princes des médias déversant leurs insultes sur la police à longueur de tweets ?

    L’interviewer de France 2 n’est pas Laurent Delahousse. Il s’appelle Guillaume Daret, mais il a brillamment franchi l’examen de l’interviewer complaisant avec Édouard Philippe. Il a gagné son ticket 1re classe pour aller déambuler avec Jupiter sous les ors de l’Élysée en toute quiétude. Ou poursuivre tranquillement son dialogue avec le Premier ministre, par exemple en avion privé Tokyo-Paris, histoire que M. Philippe ne s’ennuie pas trop dans son avion vide.

    Car devant ces agressions violentes et répétées contre la police, le rôle du Premier ministre aurait été d’examiner ce que le gouvernement pouvait proposer comme loi pour mieux protéger, mieux punir, mieux dissuader. Et celui du journaliste de stimuler un peu son invité en manque d’idées. Eh bien, voilà la réponse qui, visiblement, n’a secoué personne :

    « Les peines plancher ont été introduites dans le droit français en 2007 pour tous les crimes et délits en cas de récidive. Elles ont été supprimées en 2014. Je me méfie des réactions face à des événements qui passeraient par des éléments législatifs. »

    En substance : pas de loi. Braves policiers, on continue comme ça. Les uns à appeler à vous tabasser sur les réseaux sociaux. Les autres à le faire dans les cités. Et moi à ne rien faire. Circulez, y a rien à voir, le gouvernement ne légiférera pas. Vous comprenez, toucher à la loi, c’est quelque chose de grave qui demande beaucoup de sérieux, beaucoup de grisaille, beaucoup de réflexion. Et, surtout, on ne légifère pas sous le coup des passions, des pressions, des « événements ». C’est bien connu. C’est même écrit en grosses lettres dans le Manuel de l’immobilisme que tout bon Premier ministre a en permanence sur son bureau.

    Les « événements »… Les policiers apprécieront l’euphémisme. Mais le plus révélateur de cet immobilisme tranquille de notre Premier ministre, c’est son « Je me méfie des réactions… »

    Avec Édouard Philippe, nous n’avons décidément pas les mêmes méfiances : dans ma petite ville de province (et malheureusement dans la France entière), l’insécurité explose ces dernières semaines (braquages, cambriolages, agressions, voitures incendiées, violences contre les policiers) mais lui, ce n’est pas de cela qu’il se méfie, non, il se méfie des réactions d’indignation et de colère… À bien y réfléchir, il a peut-être raison. De là à vouloir légiférer pour maîtriser ces « réactions à des événements »… Non, mon esprit méfiant va trop loin.

    Trop loin ? Le soir même, le président de la République annonce à la (bonne) presse rassemblée à ses pieds qu’il veut « une loi contre les fake news » pendant les campagnes électorales… Il y a de la suite dans les idées entre notre Premier ministre si réticent à légiférer du matin et notre Président législateur du soir. Car, finalement, ces « réactions » de colère, ce sont peut-être des fake news, non ? Et puis, ça ferait désordre pendant une campagne électorale… Donc, il faut légiférer d’urgence, Jupiter l’a dit.

    Une chose est sûre : ils se méfient des réactions, donc ils vont davantage contrôler l’information. Édouard Philippe s’est, une fois de plus, comparé à un chef d’orchestre. En tout cas, on a bien compris quelle serait la musique, et qu’il faudrait la suivre à la baguette.

    Ainsi va la démocratie au pays des Lumières et de la liberté d’expression, en 2018, sous la présidence de M. Macron…

    http://www.bvoltaire.fr/matin-premier-ministre-refuse-loi-policiers-soir-president-veut-loi-controler-linformation/