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  • Moi, lanceu.se d’alerte. A mes grand.e.s. sœurs. A Cro-Magnon.e

    Par Laurence Maugest, philosophe, essayiste 

    Mes amiE.s ! Aujourd’hui est un grand jour : la révélation d’un complot millénaire ! Le dimorphisme de taille entre l’homme et la femme est d’actualité grâce, en bonne part, au travail de Priscille Touraille (*) qui dénonce la domination alimentaire de l’homme sur la femme depuis les banquets autour du feu et peut-être même avant le choc lumineux des deux silex.

    Mes sœurs, mes filles, mes voisines, réveillez-vous ! Depuis la préhistoire « le mâle » n’a qu’un objectif : nous faire maigrir (Salutations à Rubens), nous affaiblir.

    Cro-Magnon se jetait déjà sur les pièces de viande les plus riches, nous laissant, pauvres de nous, grignoter dans la caverne humide quelques lambeaux, néanmoins près des os. Et voilà où cela devient très subtil : à proximité du système nerveux.

    Os = moelle = système nerveux = neurones = l’intelligence qui nous permet aujourd’hui de réaliser l’arnaque virile. Ce qui explique la production explosive qui met en lumière, enfin, le complot masculin. Hé oui ! Nos ennemis – que nous pouvons nommer ainsi car, à la lecture des manchettes des journaux, Internet ou autres, nous savons que la guerre des sexes est déclarée – mais nos ennemis (c’est une bonne nouvelle pour nous (mais pas pour eux) se sont entourloupés à leur propre piège. Ils ont les muscles, nous avons le cerveau grâce à la moelle du mammouth ! (Euh, le vrai, enfin l’ancien vrai, pas l’Education nationale). C’est ainsi, par cette énergie intellectuelle, que nous pouvons mettre à jour une véritable conspiration et inonder avec une force peu commune l’univers médiatique.

    Les preuves

    Elles sont multiples, regardez mes amis.E.s, mes sœurs, mes nièces et toujours mes voisines, observez les boucheries.

    N’hésitez pas à faire du repérage ! Les bouchers sont des bouchers, nous ne pouvons pas en douter. Ce n’est pas un hasard. Les bouchÈRES sont exceptionnelles, voici LA preuve de l’organisation subtile de la mafia (appellation secrète XY) qui œuvre, en amont, à la faiblesse féminine depuis la nuit des temps.

    Et hop là ! L’air de rien, un morceau maigre pour madame, un morceau riche pour le moustachu ou pour celui qui serait susceptible de le devenir.

    Je suis consciente du problème que pose la mère, mariée à un homme (son mari) qui compte dans sa progéniture des enfants de sexe masculin lorsque celle-ci se présente devant le professionnel à machette forcément désappointé face à cette invisible clientèle qui se cache derrière une dame à cabas. Que faire devant un tel dilemme ? Comment ne pas priver la gente masculine du village ou du quartier tout en perpétuant le régime famélique destiné aux femmes depuis Cro-Magnon ? Le boucher se trouve face à ce qu’il appellera, dans les colloques singuliers de sa profession dédiés à la dénutrition de la femme, « la question insoluble du boucher » qui se trouve dans l’obligation d’empaqueter les morceaux en vrac, nutritifs et maigres mélangés. Là, nous avons trouvé notre allié, qui, improbable, s’appelle pourtant « la probabilité » de nous sustenter de quelques morceaux nutritifs. C’est ainsi que nous avons pu survivre, quelle ironie ! Mes amiE.s, mes cousines, il est temps de réaliser que c’est grâce au statut de « bonne », obligée de faire les courses pour la marmaille, que nous pouvons tenir debout aujourd’hui. Une fois encore le mâle s’empêtre les pieds dans ses pièges tendus.

    Je salue les fourneaux avec reconnaissance

    Devant lesquels, nous autres, pauvres femmes, asservies à la composition du repas, nous laissons libre cours à quelques grignotages gourmands de bouts de fromage ou autres sucreries qui ont su contribuer, d’une façon absolument pas négligeable, à notre maintien en vie.

    Une véritable industrie du crime qu’il nous faut dénoncer

    Avez-vous remarqué qu’une carte particulière est réservée aux messieurs dans les restaurants les plus susceptibles d’apporter une nourriture de qualité, fortifiante et riche ? Il est temps de se poser la question incontournable : « Pourquoi ? » N’est-ce pas dans l’objectif inavouable d’indiquer aux mâles, par quelques jeux de chiffres subtils, peut-être même ésotériques, les choix les plus judicieux à leur santé et à leur prospérité sous forme d’une codification complexe encore une fois interdite aux femmes ? Avez-vous noté qu’ils font tout pour que, jamais, nous ne puissions jeter un œil à cette mystérieuse carte ? Aucune initiation n’est donc possible à ces codes étranges, de surcroît sévèrement gardés par ces entreprises hôtelières. En effet, celles-ci n’hésitent pas à s’assurer du bon fonctionnement de leur stratagème en recrutant dans ce type d’établissement quelques grooms souriants mais que l’on devine alertes à surveiller d’éventuels croisements de cartes inopportuns.

    C’est donc toute la chaîne alimentaire, du chasseur à l’éleveur jusqu’aux assiettes des cuisiniers toqués, qui est envahie par une majorité écrasante d’humanoïdes de sexe masculin. CQFD. Excepté, il est vrai, dans le service à la clientèle qui reste néanmoins sans implication réelle dans la répartition des éléments nutritifs au sein de la population car les assiettes, il est important de le rappeler, sont préparées en cuisine, donc majoritairement par des hommes. CQFD (bis).

    La résistance

    Pour résister :

    • Mangeons cinq viandes ou volailles par jour ;
    • Dans les restaurants à cartes codifiées, échangeons, le plus discrètement possible, nos deux assiettes, avant la première bouchée du conspirateur qui se trouve, le plus souvent, en face de nous, et cela à chaque plat jusqu’au café ;
    • Dénonçons auprès des obstétriciens le fait que les embryons féminins reçoivent moins de protéines de la mère que les embryons masculins lors de leur gestation – Ceci n’est pas acceptable !
    • Faisons la promotion des régimes végétariens, ou végétaliens, ou encore véganes auprès des ex-intrigants, soit auprès de la population dite masculine.

    L’espoir

    Et vous verrez, mes sœurs, de protéine l’aube se lever. Nous aurons alors la force de chasser le buffle, d’ouvrir les pots de confiture et de désosser les carcasses les plus récalcitrantes.

    Dans les manifestations nous ne subirons plus le symptôme de la poussière malmenée, poussée par des balaises de plus de 80kg car… nous deviendrons balaises. Un jour, un jour éga.ux.le.s en muscle nous le serons ! Et nous atteindrons enfin la marche ultime autant que lumineuse de la rédaction des Droits DE LA FEMME et de l’homme.

    Comme notre cœur généreux nous pousse à éviter tout ostracisme, comme notre expérience douloureuse de siècles d’asservissement nous éclaire, et si nous parvenons à ce paradis d’égalité suprême par notre force révélée (notamment grâce aux protéines), nous aurons la grandeur d’ouvrir rapidement ces droits à toutes espèces animales voire végétales. Nous œuvrerons, mes sœurs, mes autruches, mes églantines à la reconnaissance exhaustive de toute espèce VIVANTE.

    VIVE l’Egalité !
    VIVE le Progrès !
    Vive le retour à la soupe initiale, vierge de domination masculine. Vive le Carbone, l’Hydrogène, l’Oxygène et l’Azote : Combinaison nommée « CHON ». Notre slogan à jamais, notre point ultime de convergence, notre projet, notre avenir qu’il faudra toutefois se garder d’utiliser en terre d’Auvergne pour éviter toute confusion malencontreuse due à l’accent local.

    Désespoir

    Malheureusement ce texte n’est pas aussi absurde qu’il en a l’air – Références :

    Le dimorphisme sexuel a de l’avenir… 
    (*) journals.openedition.org/clio/11364
    video-streaming.orange.fr

    Les antispécistes aussi : fr.wikipedia.org/wiki/Antispécisme

    Laurence Maugest 21/12/2017

    Voir aussi : « Les femmes sont petites car les hommes les ont privées de nourriture » : fake news !

    Laurence Maugest

    lm.jpgLaurence Maugest a une maîtrise de recherche en psychologie sociale. Durant plus de vingt ans elle a travaillé dans des services d'écoute et de soutien destinés à des personnes en difficulté, lieux stratégiques où la complexité et la diversité des individus rencontrés aiguisent une vive curiosité des autres. C'est par l'écriture qu'elle poursuit maintenant cette exploration sans fin.
  • Refuzniks !

    Ces dernières semaines les médias se sont intéressés aux bibliothèques frontistes,  et même  le magazine pipole Closer ,c’est tout dire, s’est livré à une analyse de celle  du bureau de Marine , visible lors de la présentation de ses vœux.  Une curiosité éveillée par les quelques dizaines d’ouvrages, classés en  neuf thèmes -Agriculture/Ruralité, Chrétiens d’Orient/Islamisme, Economie, Entreprise/travail/réindustrialisation, Europe/international, Environnement/Energie, Immigration, Formation générale- que la direction du FN invite ses  cadres et militants à lire. Une liste non exhaustive bien sûr,  dans laquelle on retrouve des personnalités quipèsent dans le monde culturel et le débat intellectuel sans être suspectes de la moindre accointance avec le FN  comme l’écrivain Michel Houellebecq, le philosophe  Michel Onfray, l’académicien Alain Finkielkraut. Celui-ci,  sommé de réagir à sa présence dans cette liste au titre de son essai critique sur les conséquences du multiculturalisme, L’identité malheureuse,  a déclaré: « je préfère qu’ils (les gens du FN, NDLR) me lisent plutôt  que Mein Kampf ». On a connu M. Finkielkraut  plus finaud, mais bon, mettons cette saillie sur le compte  de l’émotion ou de la  gêne de se trouver sur une liste établie par  des refuzniks, des dissidents de ce Système

    Logiquement, cette liste fait aussi la part belle à des auteurs frayant dans les eaux intellectuelles  de la droite nationale comme l’artiste Aude de Kerros,  feu le prix Nobel d’économie Maurice Allais, l’ex directeur de Minute et conseiller (malheureux) de Nicolas Sarkozy, actuel dirigeant de l’excellente chaîne Histoire  Patrick Buisson, le professeur d’Histoire Louis Chagnon, des spécialistes  des questions migratoires et démographiques comme Jean-Paul  Gourevitch,  Pierre Milloz et  André Posokhow, notre camarade Thibaut de La Tocnaye qui contribue de longue date au programme économique du FN, les journalistes-romanciers-essayistes Laurent Obertone et Eric Zemmour … Mais pas que  puisque y  figurent aussi des d’auteurs de livres techniques, idéologiquement assez neutres -quand bien  même  cela serait-il possible… - comme  Jean-Louis Butré, Eric de la Chesnais, François Costantini, Stéphane Courtois, Jean-Luc Gréau, Christophe Guilluy,  Jean-Louis Harouel, Vaclav Klaus, Laurent Lagartempe, Frédéric Parrat, Nicolas Perruchot,  Guillaume Sarlat, Christine Sourgins,  Jana Vargovicikova…

    Les articles consacrés à cette petite bibliothèque idéale de formation ont souligné aussi, parfois pour s’en étonner, la présence de personnalités qui, pour le coup,  sont parfois  publiquement et  assez,  voire franchement  hostiles au FN  comme MM. Onfray et Finkielkraut  cités plus haut mais aussi  les anciens  ministres  Claude Allègre et  Luc Ferry, l’essayiste altermondialiste aujourd’hui disparue Viviane Forrester. Ou de personnalités dont nous sommes  également  libres de ne pas partager  toutes les vues géopolitiques comme le journaliste  Frédéric Pons (auteur cette année d’un bon livre sur les Chrétiens d’Orient) ou l’historienne britannique d’origine juive égyptienne Gisèle Littman, alias,  Bat Ye’or , dont les travaux sur le prosélytisme islamique et la dhimmitude sont  souvent cités,  notamment par notre ami Bernard Antony.

    A dire vrai, les auteurs des différents courants (patriotique, national, identitaire, catholique de droite,  essentialiste, souverainiste...) de  notre famille de pensée,   réunis par le même rejet du  du  mondialisme,  sont suffisamment  nombreux et talentueux  pour couvrir  la totalité des thématiques retenus dans cette liste. Aussi  il ne semblerait  pas a priori utile et nécessaire d’aller piocher chez d’autres auteurs, se situant  ailleurs, parfois même  en face,  pour illustrer le bien fondé de nos propositions, dénonciations ou avertissements.

    Pour autant, il est très pertinent sur un plan plus prosaïquement politicien et tactique,  de mettre en avant  des personnalités, des intellectuels qui, parfois   à leur corps  défendant,  se livrent à des analyses confirmant celles de l’Opposition nationale, souvent au terme d’une évolution intellectuelle qui les conduit  sur notre terrain. Du fait même de leur éloignement (originel)  avec nous,  ils ne peuvent être aussi facilement  diabolisés, anathémisés, catalogués comme extrémistes. Bref  ils  sont susceptibles d’attirer  des catégories  encore rétives au vote FN,  de changer la perception sur notre Mouvement, de susciter  l’intérêt des esprits  curieux, de désarmer les critiques convenues en validant de l’extérieur des idées, des axes programmatiques  jugés irrecevables, délirants, odieux quand ils étaient  énoncés  par des nationaux ...

    Au nombre des avertissements prémonitoires du FN validés par le temps, qui ont infusé dans l’opinion  publique et que ce sont (ré) appropriés des personnalités de tous bords,  figure la critique de la dérive autoritaire des instances bruxelloises. Le site Polemia a publié hier un excellent article de Michel Geoffroy,  Pologne versus Commission européenne : la liberté européenne se lève à l’Est, dénonçant le totalitarisme d’une Europe bruxelloise qui, selon la vieille méthode de l’inversion accusatoire, prête à ceux qui dénoncent ses penchants liberticides… d’être des antidémocrates!

    Aujourdhui écrit-il, « On reproche à la Pologne de vouloir y mettre fin en rétablissant la primauté des législateurs élus, sur les juges inamovibles et cooptés (…). Pourquoi la Commission Européenneaffirme-t-elle qu’une telle réforme menacerait les  valeurs  de l’Union ?Tout simplement parce que le gouvernement des juges est une composante essentielle de la tyrannie post-démocratique qui s’installe en Europe (…) Au sein de l’Union européenne, les gouvernements gouvernent de moins en moins : ils ont en effet transféré l’essentiel des attributs de la souveraineté politique aux marchés, à la Banque centrale européenne, à la Commission et aux juges. Or, toutes ces entités ont la particularité essentielle d’échapper à la régulation démocratique, c’est-à-dire à la sanction électorale. Et les législateurs élus légifèrent de moins en moins car ils doivent, eux aussi, se soumettre au verdict des juges constitutionnels qui, eux, ne sont élus par personne.»

    « En d’autres termes,  les juges inamovibles et irresponsables ont progressivement usurpé à la fois le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif au sein de l’Union européenne. Ce contre quoi s’insurgent, hier, la Hongrie, et aujourd’hui, la Pologne, ce n’est pas  l’État de droit mais bien la domination de l’oligarchie arrogante des juges qui prétendent gouverner à la place des gouvernements, ou empêcher les gouvernements de gouverner, tout en abusant de leur statut pour se mettre à l’abri de toute sanction démocratique.»

    « Une fois de plus l’Est de l’Europe, moins décadent que sa partie occidentale, ouvre la voie.Elle nous rappelle à une antique sagesse européenne, aujourd’hui perdue de vue : les juges ne doivent pas faire la loi mais seulement dire le droit. La primauté des législateurs doit en effet être garantie :cela s’appelle la démocratie.»

    Une démocratie confisquée de manière de plus en plus voyante en Europe de l’Ouest, avec  la mise en place sans cesse renforcée  d’un attirail législatif, judiciaire, d’une volonté (à l’échelle planétaire)  d’un   contrôle orwellien des canaux d’information alternatifs, sans même parler du dressage des jeunes générations  dés l’école par le biais de  manipulations  sémantiques, d’une propagande négationniste de notre passé,  de ce  que nous sommes . C’est  aussi la raison pour laquelle Bruno Gollnisch estime que la défense  de la liberté d’expression, d’opinion, le droit de ne pas penser dans les clous,  doivent être sanctuarisés et défendus plus que jamais par notre famille politique.

    Car nous y trompons pas,  au fur et à mesure que le réveil des peuples ira en s’amplifiant, que l’aspiration  à la liberté, à la souveraineté  se fera plus forte en Europe et en France,  la grosse matraque  frappera de plus en plus durement  ceux qui  refusent l’idéologie nomade comme horizon indépassable, la  mise en place de sociétés  hors-sol, transnationales, atomisées, soumises au règne de la quantité et de la marchandise.  Il arrive que le diable porte Pierre. Que nous ne soyons plus le seuls à dénoncer cette involution là est une très bonne chose et un signe encourageant pour l’avenir, tant il est vrai que comme nous l’avons souvent rappelé,  les victoires culturelles précèdent  toujours les victoires politiques. 

    https://gollnisch.com/2018/01/03/refuzniks/

  • ENSEIGNEMENT DE L’ARABE ? PRIORITÉ AU FRANÇAIS QUAND ON NE LE MAÎTRISE PAS !

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    Certes, il vaut mieux que la langue arabe soit enseignée dans des établissements publics, par des professeurs formés et recrutés par l’Éducation nationale, que dans des mosquées ou des centres culturels musulmans. Mais la priorité, dans les milieux issus de l’immigration, quand les parents ne parlent que le dialecte de leur pays d’origine, devrait être donnée à la maîtrise de la langue française, qui est le premier facteur d’intégration.

    On apprend qu’à Trappes, l’arabe est enseigné en langue vivante 2, dès la 5e, dans les trois collèges de la ville. Tant mieux si l’arabe est considéré comme une langue étrangère semblable aux autres. Mais, en l’occurrence, si l’on en juge par la photo publiée sur 78actu.fr, la très grande majorité de la classe semble issue de la diversité, comme on dit aujourd’hui.

    D’aucuns prétendent que mieux l’enfant maîtrisera la langue dominante à la maison, plus il aura de facilité à apprendre une autre langue. C’est sans doute vrai dans des milieux privilégiés, où les parents parlent régulièrement à leurs enfants en alternant les langues ; mais, en la circonstance, il est loin d’être prouvé que l’apprentissage de l’arabe littéraire – bien éloigné des dialectes – soit de quelque utilité pour bien connaître la langue française.

    Quand une élève se réjouit d’avoir choisi cette langue « pour pouvoir [s’]en servir avec [sa] mère dans la vie de tous les jours », on lui conseillerait volontiers de lui apprendre des rudiments de français ou de l’encourager à suivre des cours.

    Tout le monde admet que la maîtrise de la langue française est fondamentale pour progresser dans toutes les disciplines. Ce devrait donc être la priorité absolue à l’école, avec des cours de soutien, pour ceux qui la connaissent mal – et qui ne sont pas tous d’origine étrangère. Elle est fondamentale, également, pour favoriser l’intégration. Il n’est pas certain que l’enseignement de l’arabe à de jeunes enfants issus de l’immigration y soit propice. Bien au contraire ! Sans compter que les professeurs d’arabe scientifiquement formés manquent cruellement : trois postes sont prévus, en 2018, à l’agrégation, quatre au CAPES !

    Mieux connaître le monde arabe pourrait être utile aux élèves pour comprendre les grandeurs ou les misères de cette civilisation. C’est le rôle des cours d’histoire, si l’enseignement est objectif, et, pour les spécialistes, de l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Mais pour des enfants qui ont besoin de s’intégrer, ce n’est pas en les plongeant dans la culture de leur pays d’origine qu’on y parviendra. À moins qu’on ne soit partisan d’une société multiculturelle. Si on veut les sortir de leur milieu, leur donner des chances de s’intégrer, leur permettre une promotion sociale sans recourir à la discrimination positive, il faut, au contraire, leur donner tous les moyens de maîtriser la langue, la culture, le patrimoine littéraire du pays dans lequel ils sont destinés à vivre.

    On pourrait dire – et je sais à quel point ce propos peut paraître iconoclaste – que la connaissance de la langue et de la culture arabes serait plus utile à ceux qui n’y connaissent rien qu’à ceux qui en sont imprégnés par leurs origines. Pour les premiers, comme le voyage pour Montaigne, le contact avec d’autres civilisations est enrichissant. Pour les seconds, la langue et la culture françaises permettent de s’intégrer et de s’épanouir dans le pays où ils vivent.

    Bref, au lieu de cultiver le communautarisme, il faut cultiver l’appartenance à la culture française, qui est le ciment de notre unité, ce qui n’empêche pas l’ouverture sur autrui ni un esprit de tolérance, qui ne consiste pas à tout mettre sur le même plan mais à jeter sur le monde un regard éclairé.

    http://www.bvoltaire.fr/enseignement-de-larabe-priorite-francais-on-ne-maitrise/

  • Éric Zemmour : Emmanuel Macron “fait semblant de croire que l’Europe est une démocratie”

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un coin de cauchemar

    Georges Feltin-Tracol

    2953027837.jpgOn compte sur Terre d’immenses immondices étatiques, des cloaques sociétaux, de grands champs de déchets constitués de sociétés en décomposition dépassée. On pourrait citer le Kossovo, la République turque de Chypre du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Arabie Saoudite, le Koweit, la République tricolore hexagonale, le Canada multiculturaliste ou les États-Unis d’Amérique. Il n’en est rien. Malgré tous leurs défauts exemplaires, les États-Unis pour ne prendre que ce cas précis conservent encore une relative liberté d’expression et le droit fondamental de porter des armes.

    L’antichambre avancé d’un monde franchement cauchemardesque se trouve à trois heures environ d’avion de Paris : la Suède. Après avoir ouvert ses frontières aux immigrés clandestins, poursuivi de sa vindicte le dissident australien Julian Assange, presque exclu l’argent liquide des échanges de la vie quotidienne et rétabli le service militaire obligatoire afin d’empêcher une fantasmatique offensive russe, preuve du complotisme aigu délirant qui infecte Stockholm, la Suède s’était assise le jour de Noël 2014 sur ses propres valeurs soi-disant démocratiques. Soucieuses d’éviter des législatives anticipées pour le printemps 2015, majorité et opposition concluaient ce jour-là un pacte presque décennal de gouvernement qui ostracisât les Démocrates de Suède, un mouvement qualifié d’« extrême droite », sans que ce bannissement n’indigne les médiats pleurnichards.

    Le gouvernement minoritaire socialiste – pseudo-écologiste suédois vient d’adopter de nouvelles règles gynocratiques. L’excellent blogue de Lionel Baland nous l’apprend dans une note du 20 décembre dernier. À compter du 1er juillet 2018 s’appliquera dans cette société largement pourrie le « contrat sexuel ». Marié ou non, l’homme devra obtenir de son épouse, de sa maîtresse ou de sa conquête d’un soir l’autorisation explicite d’avoir avec elle des relations sexuelles. Verbal, cet accord aura plus de poids s’il est rédigé. À quand la présence obligatoire de l’avocat, de l’huissier ou du notaire pour y tenir, sinon la cravate, la chandelle ?

    Rappelons qu’en 2011, la cour d’appel d’Aix-en-Provence condamna un homme à verser 10 000 euros à sa femme qui remportait aussi le divorce pour avoir manqué à son devoir conjugal pendant plusieurs années, causant ainsi un « dommage considérable » à réparer financièrement. Bref, quoi qu’il fasse, le mâle blanc hétérosexuel va devoir cracher le pognon. Et on sanctionne déjà les clients des prostituées…

    Ce n’est pas tout. La législation suédoise va aussi intégrer deux nouveaux délits surréalistes : l’attaque sexuelle par distraction et le viol par distraction. Une femme au matin d’une nuit d’ébats pourra engager des poursuites contre son partenaire si elle change d’avis et regrette d’avoir succombé à ce séducteur ! L’arbitraire et la subjectivité deviennent des éléments déterminants du sale droit suédois !

    La tyrannie matriarcale s’épanouit près du Cercle polaire Arctique. La Suède totalement détraquée et dégénérée semble, hélas !, préfigurer le sombre avenir d’une Europe post-historique. Qui osera euthanasier la patrie d’adoption du traître Bernadotte ?

    Bonjour chez vous, et à l’année prochaine !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 59, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 décembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « Radicalisation » de la laïcité: les propos ambigus du président Macron parCatherine Kintzler

    Le président de la République a convié, en fin d’année, des dignitaires religieux. Certains d’entre eux ont fait état de propos qu’il aurait tenus en leur présence. Emmanuel Macron aurait notamment mis en garde contre une « radicalisation » de la laïcité, et résumé sa doctrine par la maxime « la République est laïque, mais non la société ». Quelle que soit la manière dont je les envisage, ces propos rapportés et fragmentaires me semblent mal ficelés.

    Voici, de manière succincte, comment j’ai maintes fois caractérisé le fonctionnement du régime de laïcité, composé de deux volets. D’une part le principe de laïcité (principe d’abstention de la puissance publique en matière de cultes, de croyances et d’incroyances) est « radical » en un sens étymologique : il mène jusqu’à ses racines la disjonctin entre foi et loi ; le moment politique ne recourt pas au modèle de la foi, il ne s’inspire d’aucun lien préexistant et ne suppose aucune forme de croyance ou d’appartenance préalable, il ne dit rien des croyances et des incroyances. D’autre part ce principe d’abstention, ne s’appliquant qu’au moment politique, au domaine de la puissance publique et à ce qui participe d’elle, a une portée limitée et n’a de sens qu’à libérer tout ce qu’il ne gouverne pas : l’infinité de la société civile jouit de la liberté d’expression dans le cadre du droit commun, y compris bien sûr en public. Autrement dit, le régime de laïcité n’est pas épuisé par le seul principe de laïcité, il articule deux éléments.

    C’est à partir de là que je m’interroge sur les propos attribués au président de la République.

    Lire la suite sur Causeur

  • Le vivre-ensemble a encore frappé

    La nuit du 31 décembre a été émaillée de son lot de violences et de voitures brûlées, comme chaque année. Pour assurer la sécurisation du 31 décembre, ce sont 56000 policiers, 36000 gendarmes, 7000 militaires de l’opération « Sentinelle » et 39800 sapeurs-pompiers, sapeurs-sauveteurs et démineurs, soit un total de 139 400 effectifs des forces de sécuritéqui étaient mobilisés sur l’ensemble du territoire.

    Outre les centaines de voitures brûlées, partout en France, 3 policiers ont été blessés à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, lors de leur intervention en marge d’une soirée qui a dégénéré. Un capitaine et une policière se sont vus prescrire respectivement 8 et 7 jours d’ITT, et un policier a été légèrement contusionné. Le commissariat local a été saisi de l’enquête. Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent un groupe de voyous lyncher une femme policière. Sur cette affaire, ce sont les réseaux sociaux qui ont répandu l'information, la presse commerciale n'a fait que suivre. Emmanuel Macron et Gérard Collomb ont réagi.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La juste question d'Éric Zemmour : « Mais qui en veut au mâle blanc, occidental et hétérosexuel ? »

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    Tex, le présentateur de l'émission de France 2 « Les Z'amours »

    On pourrait accuser Internet de tous les maux, mais on refuserait de voir la stratégie délibérée des groupuscules féministes, gays, antiracistes qui sont tous alliés contre leur ennemi commun : le mâle blanc hétérosexuel. Dans cette chronique [Figaro magazine, 22.12] Eric Zemmour précise quel est l'objectif : « effacer toute expression culturelle de l'Occident ». Il a raison !  LFAR

    97824972.jpgAvis aux éternels potaches. Aux rois de la blague de mauvais goût. Aux empereurs du jeu de mots débile. Ils sont sous surveillance. Leur vie est en danger. Leur destin peut basculer pour une parole de trop. C'est ce qui est arrivé au présentateur de l'émission de France 2 « Les Z'amours » : Tex. Depuis dix-sept ans, il avait eu souvent l'occasion de déployer son humour lourdingue, un peu niais, jamais subtil.

    Et puis, soudain, la vanne de trop. Qui frappe là où il ne faut pas: « Que dit-on à une femme qui a deux yeux au beurre noir ? Rien. On lui a déjà dit. » À ces mots, les réseaux sociaux s'agitent. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, alerte le CSA. La délation d'État est à l'œuvre dans la foulée de « #balancetonporc ». Tex finit par être renvoyé par la chaîne publique ! On pourrait multiplier à loisir les anecdotes similaires qui attestent de cette ambiance de « chasse aux sorcières » : le footballeur Antoine Griezmann qui doit s'excuser parce qu'il s'est grimé en Noir pour imiter un joueur de basket américain. Ou une Miss France insultée et traitée de raciste parce qu'elle ose parler de la « crinière de lionne » d'une autre Miss France, venue de Guadeloupe.

    On pourrait considérer tous ces micro-événements avec dédain et mépris. On pourrait accuser internet de tous les maux. On passerait à côté de l'essentiel. On refuserait de voir en face une stratégie délibérée, longuement mûrie, et qui arrive à maturité aujourd'hui. Des groupuscules féministes, gays, antiracistes, chacun suivant ses objectifs propres, mais qui sont tous alliés contre leur ennemi commun : le mâle blanc hétérosexuel. Qui ont une inspiration philosophique commune venue de la fameuse « French Theory », théorie de la déconstruction passée par les campus américains depuis les années 1960 et transformée là-bas en « politiquement correct » médiatique et judiciaire.

    Ils jouent aux faibles mais sont les vrais puissants. L'État est de leur côté. La machine judiciaire est à leur service. Les médias de gauche les soutiennent. Au nom du droit des minorités et du respect des éternelles victimes - femmes, homosexuels, minorités « racisées » -, ces militants veulent effacer toute expression culturelle de l'Occident. Leurs méthodes peuvent changer, leur objectif reste le même. Ils transforment les femmes savantes de Molière en un brûlot féministe. Ils accusent Michel Audiard d'avoir été collabo. Ils auraient censuré les chansons de Brassens ou de Brel (pour homophobie ou misogynie). Ils accusent la grammaire d'entretenir les inégalités entre hommes et femmes. Ils ne laissent rien passer, pas la moindre petite blague, pas la moindre expression. Ils ont fait leur une vulgate marxienne mâtinée de gramscisme : la culture est, pour eux, le reflet des rapports de force dans la société. La culture de l'homme blanc hétérosexuel, même dans son humour le plus anodin, est oppressive par essence ; elle doit donc être délégitimée, ostracisée, diabolisée. Pour être éradiquée. Avant d'être remplacée. « On ne détruit réellement que ce qu'on remplace », disait Danton.  

    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La fin de la laïcité

    Tribune percutante de Stratediplo, parue au lendemain de Noël, qui aurait aussi pu être intitulée: "La république au service de l'islam", ou encore "l'islam instrumentalisé par la république", ces deux totalitarismes d'essence satanique ayant beaucoup de services à se rendre, pour notre plus grand malheur (voir le livre récent du Père Viot et d'Odon Lafontaine : "la laïcité, mère porteuse de l'islam?"). Extraits de la tribune.

    La révolution dite française, conçue en Angleterre par les loges maçonniques, était sous des apparences anticléricales foncièrement antichrétienne. Pour s'en tenir à l'aspect matériel sans entrer dans l'humain, en prétendant confisquer les biens de l'Eglise elle a en réalité volé les biens à finalité religieuse des peuples de France, qui avaient mis des décennies à construire leurs églises paroissiales (et des siècles pour leurs cathédrales épiscopales) sans demander un sou à Rome ou à Paris. Plus de deux siècles plus tard, et un quart de siècle après que les gouvernements d'Europe orientale aient restitué aux communautés chrétiennes (et juives) leurs biens confisqués par les régimes communistes, le régime révolutionnaire français ne s'est même pas posé la question. En nationalisant l'Eglise de France, la révolution avait failli pousser toute la chrétienté du pays, c'est-à-dire l'essentiel de la population, à se détourner de ses évêques réquisitionnés et à se tourner vers la papauté, et ne l'a finalement empêché qu'en conquérant Rome. Un siècle plus tard la proclamation de la séparation de l'Eglise et de l'Etat a certes prétendu rendre sa liberté à l'Eglise, c'est-à-dire aux peuples chrétiens de France, mais sans lui rendre ses biens spoliés, et dans le cadre d'une politique secrète de déchristianisation confiée à la Franc-Maçonnerie, illustrée par l'affaire des fiches. (...)

    Depuis lors, les mairies et collectivités déjà distinguées dans le palmarès de Joachim Veliocas sont passées de la subvention discrète (et illégale) de l'islam à sa promotion ouverte, notamment à l'occasion de la fête de l'égorgement, et montrent désormais qu'il s'agit d'une préférence puisque dans le même temps elles interdisent une à une toutes les expressions du christianisme dans l'espace public, sous des motifs divers confirmés par le Conseil d'Etat qui applique la "conception française de la séparation des pouvoirs" explicitée par le Conseil Constitutionnel en janvier 1987, faisant à l'occasion se retourner Montesquieu dans sa tombe. Pour sa part le pouvoir judiciaire constitue peu à peu la jurisprudence de délits religieux ou d'expression d'opinions, dont un délit de blasphème, un délit de profanation etc. qui ne s'appliquent qu'à une seule religion. Ainsi les peines appliquées pour dépôt silencieux d'une pièce de porc devant une mosquée fermée sont désormais systématiquement bien plus lourdes que celles appliquées, s'il y en a, pour introduction dans une église en tenue indécente, interruption d'office, insultes envers les fidèles, voies de fait et destructions matérielles. Et c'est parfois au nom usurpé de la même laïcité que l'appareil étatique encourage les attaques contre le christianisme et professe le respect de l'islam.

    Or justement, rien n'est plus étranger à l'islam que la notion de clercs et surtout de laïcs. Tout Mahométan a des devoirs islamiques, dont ceux d'actions sacrées ou sacrifices, notamment lorsqu'il est en présence de non-Mahométans. Ces devoirs vont bien au-delà de la pratique religieuse (étymologiquement relation avec Dieu) et touchent à la société mais aussi à autrui en tant qu'individu ou être humain vivant (au départ). Ainsi il est attendu de tout Mahométan qu'il ne soit pas seulement assistant mais officiant. Le Chrétien ou le Juif laïc prie chez lui ou à l'office tandis que le prêtre ou le rabbin procède au rituel sacré, alors que le Mahométan non moufti officie lui-même, et pas uniquement en s'adressant à Dieu mais aussi en agissant auprès (et sur) les autres au nom de Dieu. La notion de laïcité n'existe pas en islam. De même, l'islam étant plus une société qu'une foi, il ne conçoit pas l'athéisme. On naît en Islam comme on naît dans un pays, personne ne se pose la question des croyances personnelles ou des doutes d'un enfant né de parents musulmans, et lui être infidèle est une apostasie punissable de mort. Dans ce système de société (et même civilisationnel) complet où la religion est l'idéologie de l'Etat et où l'Etat est l'accomplissement de la religion, les philosophies questionnant l'existence d'un Dieu n'ont pas de place, Allah est une évidence révélée et il n'existe que différents degrés d'infidélité, jusqu'à l'extrême qui est l'adoration de faux dieux, le matérialisme existentiel athée n'étant que l'une de ces religions erronées, en l'occurrence une adoration de l'homme dictée par le diable Satan. Il n'y a pas de laïcité croyante en islam, et il n'y a pas non plus d'athéisme areligieux.

    Ce que les peuples de France constatent à chaque fois que la république soi-disant laïque se mêle de religion, enfreignant le principe chrétien (conservé dans la société matérialiste post-chrétienne) de séparation des compétences temporelle et religieuse, c'est qu'elle a décidé de leur imposer une idéologie étrangère (inhumaine au demeurant), et pas seulement en matière religieuse mais dans toutes les sphères de la vie sociale organisée.

    La préservation de la fête de Noël, repère majeur multiséculaire du calendrier civil et légal sans considération des croyances intimes des uns et des autres, est l'occasion pour les laïcs (abandonnés par les clercs), mais aussi pour les athées, de s'opposer à la confessionnalisation oppressive de l'Etat."

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html