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lobby - Page 1208

  • Devant le Parlement européen, Nigel Farage dénonce la «véritable» ingérence : celle de George Soros

    Pour l'ancien chef du UKIP, les enquêtes sur les Paradise Papers ou sur l'ingérence supposée de la Russie pourraient avoir été commanditées par l'Open Society Foundation. L'ONG exerce en tout cas un lobbying intense auprès des décideurs européens. 
    L'eurodéputé britannique Nigel Farage a encore mis les pieds dans le plat ce 14 novembre 2017 au Parlement européen de Strasbourg. Le fondateur du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) a dénoncé l'influence à Bruxelles du milliardaire américain d'origine hongroise George Soros et de son réseau d'ONG chapeauté par sa fondation Open Society (OSF). «Son influence, ici à Bruxelles, est absolument extraordinaire», a-t-il ainsi lancé dans son temps de parole imparti, réclamant l'ouverture d'une enquête. A l'appui de son assertion, le flamboyant élu eurosceptique, avance que l'OSF serait le principal bailleur de fonds de l'enquête sur les Paradise Papers. 
    Nigel Farage rappelle également qu'au Royaume-Uni, la commission électorale a ouvert début novembre une enquête sur un hypothétique financement offshore, voire précisément russe, de la campagne en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne. La décision a fait suite à la requête d'un parlementaire britannique travailliste, Ben Bradshaw. Or, toujours d'après l'ancien dirigeant du parti UKIP, ce même Ben Bradshaw est en lien... avec la fondation de George Soros. 
    Open Society liste ses «alliés fiables» au sein des institutions européennes
    Manœuvre de diversion visant à détourner l'attention de l'activisme et du lobbying de l'OSF dans les institutions européennes et de la reporter sur la Russie et son ingérence supposée ? C'est ce que Nigel Farage tend à démontrer, citant notamment un document édité par l'OSF elle-même et titré «Alliés fiables au Parlement européen (2014-2019)». 
    Sous forme de répertoire, la fondation de George Soros recense en effet les décideurs, députés et dirigeants européens en fonction de leur adhésion aux idéaux de la «société ouverte», notamment l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants. «La présence d'un député européen dans cette énumération indique qu'il est susceptible d'apporter son soutien aux valeurs de l'Open Society», souligne cet annuaire en introduction, ajoutant : «On doit les approcher avec un esprit ouvert.» 
    «C'est là que se trouve la véritable collusion politique internationale», a encore martelé Nigel Farage devant ses collègues, rappelant aussi que George Soros avait transféré en octobre 2017 vers l'OSF et la constellation d'ONG qu'elle irrigue quelque 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle.

  • Conflit d'intérêt politico-LGBT à la mairie de Paris

    6a00d83451619c69e201b7c9353028970b-800wi.jpgL’ancien président de l’Unef (organisation où les scandales sexuels viennent de sortir) Bruno Julliard, chargé de la Culture la mairie de Paris, est "marié", depuis juillet, à Paul Le Goff, qui vient d’être embauché par la société Noctisun empire de la vie nocturne parisienne. Noctis propose à la location, « de jour comme de nuit, des lieux d’exception modulables et adaptables à tout type d’événement, localisés au cœur des quartiers emblématiques de Paris : Champs Élysée, Tour Eiffel, Opéra, Montparnasse, Quais de Seine, Bois de Boulogne... »

    Or c’est Bruno Julliard qui, à la mairie, attribue les concessions de nombreux lieux de fêtes disponibles dans l’espace public parisien. Le conflit d’intérêts paraît évident.

    Plusieurs opposants affirment que Noctis a embauché Paul Le Goff en contrepartie de l’attribution par Bruno Julliard du Showcase. En août, au même moment où Noctis embauchait Paul le Goff, la société gagnait l’appel d’offres pour la gestion de l’espace situé sous la culée du Pont Alexandre III, où se tenait jusque là le Showcase, une boite de nuit ayant fait pendant des années le bonheur des jeunes branchés parisiens. Ce « centre culturel éphémère » rebaptisé Le Génie d’Alex, a fait l'objet d'une soirée très particulière, pudiquement qualifiée de naturiste, puis de libertine, mais qui était plutôtdans la lignée des soirées berlinoise SM les plus hard et les plus déjantées. Noctis vient de récupérer la terrasse de l’ancien immeuble du Virgin Megastore « le plus haut des Champs-Élysées » avec vue à 360°, qui s’ajoute à la trentaine de lieux insolites, tous transformées en machines à cash.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’affaire Tariq Ramadan : le bal des tartuffes

    18/11/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les rumeurs au sujet de la sexualité « débridée » de Tariq Ramadan ne datent pas d’hier

    M. Ramadan semble avoir utiliser préférentiellement sa page Facebook pour harponner ses victimes. Une clientèle soumise à souhait. Après une phase de mise en confiance, « Frère Tareq » en venait rapidement au fait, envoyant à ses proies des documents audios particulièrement salaces et des photos sans ambiguïté de son anatomie intime. Théologien, certes, mais pas poète. Sporadiquement, de censure en censure, ces documents circulent sur le net depuis 2009

    Ils font surface seulement maintenant…

    Ramadan est un homme public d’une grande notoriété, proche des Frères Musulmans, et dont les faits et gestes font évidemment l’objet d’une surveillance toute particulière des services de renseignement occidentaux, en premier lieu de la DCRI française, mais aussi du Mossad israélien ou encore des nombreuses « grandes oreilles » de l’administration américaine. Il est donc évident que ces documents ont été repérés sur les écrans radar de l’Etat profond français, et ce dès leur parution.

    Et donc ?

    Eh bien, de deux choses l’une : ou bien ces documents n’ont pas été adressés par le renseignement français à leurs boîtes aux lettres habituelles, Médiapart et le Canard Enchaîné, ou bien ces dernières n’ont pas jugé bon de les publier. Rien d’étonnant pour ce qui concerne Médiapart, dont l’islamocompatibilité n’est un un secret pour personne. Et c’est à peine plus curieux pour Le Canard, dont le tropisme franc-maçon est quant à lui bien connu.

    Pourquoi l’affaire éclate-t-elle maintenant ?

    Une première explication, banale, c’est que, quand on est un homme très public, on peut difficilement cacher tout, toujours, et à tout le monde. Une autre explication a été avancée par Youssef Hindi, auteur de « Occident et islam », éditions Sigest, à ce micro lors du Libre Journal de l’Identité de vendredi dernier. M. Hindi a souligné que Tareq Ramadan a joué un rôle important dans les printemps arabes en soutenant la destruction de la Lybie et de la Syrie, appuyé en cela par le Qatar, grand financeur des Frères musulmans. Avec le retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis, le Qatar est maintenant isolé, Trump ayant clairement privilégié l’alliance avec le royaume saoudien. Et M. Hindi de conclure : « Le Qatar étant isolé et les Frères musulmans ayant perdu la guerre au Moyen Orient, il est donc logique que Tareq Ramadan, après service rendu, soit aujourd’hui liquidé ».

    Une explication occultée par la classe politicomédiatique, grassement irriguée par l’argent qatari. Il serait en effet inconcevable que ladite classe déplaise à ceux qui lui assurent ses fins de mois…

    https://fr.novopress.info/

  • La République en marche oublie la France

    Par François Marcilhac

    2614059888.jpgDans la «  charte des valeurs  » que vient d’adopter la République en marche, la nation n’est pas citée non plus.

    Ce 16 novembre 2017, la République en marche, «  mouvement politique et citoyen  » (sic), a publié sa «  nouvelle charte des valeurs  », qui sera soumise aux votes des membres de son Politburo le 18 novembre, après avoir été «  enrichie de la consultation organisée  » auprès des adhérents du parti. Contrairement au premier texte, pour lequel la France existait encore («  nous pensons […] que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès  »), mais qui ignorait déjà le mot de nation, cette nouvelle charte rompt publiquement avec la France qui ne fait plus l’objet des préoccupations du parti jupitérien.

    Apôtres d’un progressisme béat qui, pour remonter aux XVIIIe et XIXe siècles, sert aujourd’hui à promouvoir l’adaptation servile au mondialisme, ces «  héritiers de valeurs séculaires humanistes, républicaines et laïques  » ne se reconnaissent que «  comme citoyens européens, attachés au projet d’une Europe politique, et convaincus que l’ensemble des valeurs qui [les] rassemblent […] ne pourra réellement se déployer que dans le projet européen  », un projet qui est lui-même explicitement subordonné à la logique de la mondialisation, garante d’un «  avenir collectif  » dans lequel n’entre pas le peuple français, constitué en nation, la France n’étant plus synonyme que de «  repli sur soi  » ou de «  retour en arrière  ».

    Cette charte des valeurs a au moins le mérite de prouver aux Français, s’il en était encore besoin, que le projet macronien vise à la disparition même de la France. L’ennemi des Français s’est ainsi clairement désigné.   

  • Chronique du Grand remplacement : FdeSouche publie la carte 2016 de la drépanocytose

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    Depuis bientôt dix ans, les statistiques ethniques sont interdites en France. En octobre 2007, le Conseil constitutionnel concluait à la non-conformité de tout traitement de données faisant apparaître « directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques » de la personne.

    A la suite de cette censure, l’INED et l’INSEE, les deux principaux instruments de propagande statistique du régime, ont décidé de retirer toute précision sur la « race » des individus. Le dépistage de la drépanocytose permet néanmoins d’avoir une idée précise du nombre de naissances d’extra-européens dans notre pays. La drépanocytose est en effet cette maladie héréditaire du sang, appelée aussi « maladie des noirs » en ceci qu’elle n’affecte que les populations mélanodermes.

    Notre confère FdeSouche publie la carte 2016 de la drépanocytose. Elle montre un accroissement vertigineux du phénomène de Grand Remplacement. En région parisienne, 74,6% des nouveau-nés ont subi le test de dépistage l’an dernier, contre 60% en 2010.

    Consulter cette carte : http://www.fdesouche.com/906357-drepanocytose-la-carte-du-grand-remplacement-mise-a-jour-chiffres-2016

  • AU PALAIS BOURBON, EMMANUELLE DUVERGER-MÉNARD DÉNONCE LA PRESSE SOUS PERFUSION

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    Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux, en l’occurrence une femme, Emmanuelle Duverger-Ménard, défenseur acharné de la liberté d’expression, ancienne juriste à la Fédération internationale des droits de l’homme devenue journaliste (elle a même enseigné à l’Institut des hautes études de journalisme de Montpellier), plume bien connue de Boulevard Voltaire qu’elle dirigera de sa fondation, en 2012, jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale en juin dernier.

    Bref, un député qui… en a ; cela nous change considérablement de ces verbeux incontinents et creux dont le seul vrai courage politique se borne à éviter de serrer publiquement la main à leurs collègues du FN ou apparentés.

    Un député qui, citant intelligemment – car fort opportunément – Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité (premier titre le plus aidé de la presse française), lequel considérait qu’« un journal n’est libre de son action qu’à condition de rejeter les subventions à la presse », ce député, donc, a osé braver le tabou des aides publiques directes et indirectes à la presse en sollicitant leur suppression pure et simple, propos essuyant l’assourdissant silence du ministre franco-belge de la Culture Françoise Nyssen.

    « N’est-il pas aberrant, observe pertinemment notre élue de la nation, de faire vivre sous perfusion une presse que les lecteurs n’achètent plus, dont ils ne veulent plus, au prix, peut-être, de l’éclosion d’autres titres plus en adéquation avec les attentes de ces mêmes lecteurs ? N’en déplaise à une corporation trop souvent soucieuse d’elle-même, l’argument de la liberté d’expression a bon dos. Il faut, comme le disait le camarade Jaurès, couper le cordon ombilical entre l’État et les journalistes ; il faut arrêter les petits arrangements entre amis ; il faut en finir avec cette presse subventionnée par l’État ou propriété de quelques milliardaires. »Et notre Louise Michel de la liberté de la presse d’exhorter à « redonner du souffle à une presse qui se meurt, à une information qui se disloque, à une vérité qui se perd ».

    En 2012, dans un ouvrage à succès – mais guère auprès des médias, et pour cause ! –, Benjamin Dormann, dans Ils ont acheté la presse (aux Éditions Jean Picollec) dénonçait la mainmise du trust État-financiers privés sur une presse muselée par la publicité. En 2014, Sébastien Fontenelle, dans un roboratif libelle non moins explicitement intitulé Éditocrates sous perfusion. Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie‪ (Éd. Libertalia) opérait le même constat accablant : « Les aides publiques à la presse constituent ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. […] Dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [la presse française] se gave de subventions étatiques. »

    En 1985, la très sérieuse et inébranlable Cour de comptes publiait un substantiel Rapport sur les mécanismes d’aide publique à la presse, lesquels, selon les magistrats de la rue Cambon, n’en finissaient pas de représenter « une charge croissante pour les finances publiques ». Les mêmes réitéraient en 2013 en jugeant que « ces aides n’ont pas démontré leur utilité puisque la crise de la presse persiste et s’accroît ». Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Morandini (CNews, 17 novembre), Emmanuelle Duverger-Ménard souligne qu’« un journaliste de presse écrite, en France, coûte 10.000 euros par mois, toutes aides confondues, les taux de TVA réduits, etc. »

    De là à parler d’une véritable fonctionnarisation de la profession, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans tergiverser, étant donné la mono-coloration éditoriale et le psittacisme idéologique de ces chiens de garde de la non-pensée inique. Leurs lecteurs valent moins que les électeurs de leurs maîtres.

    http://www.bvoltaire.fr/palais-bourbon-emmanuelle-duverger-menard-denonce-presse-perfusion/

  • L’Insee confirme l’explosion du nombre de fonctionnaires depuis trente-cinq ans

    Chard-Insee-robots-300x186.jpg

    Présent-Insee-Fonctionnaires-273x350.jpgL’Insee, organisme officiel d’études statistiques, vient de rendre un rapport sur l’évolution, sur 35 ans, des métiers en France. On supposait que le monde professionnel avait changé. Mais, dans l’esprit de chacun, il s’agissait sans doute d’une simple évolution. Les chiffres de l’Insee, à cet égard, viennent contredire cette impression. En 35 ans, en deux générations, le monde du travail a connu le bouleversement sans doute le plus important jamais intervenu sur une période aussi courte.

    Il peut se résumer en quatre points :

    – Quasi-disparition statistique du monde agricole.

    – Recul sans précédent du monde ouvrier, qui, peu ou prou, doit retrouver ses chiffres de… 1850.

    – Très forte croissance de la population de cadres, concentrée dans les grandes métropoles, et spécialement dans les zones centrales urbaines. L’INSEE parle de phénomène de « gentrification ».

    – Incroyable explosion de la population de fonctionnaires, dont le nombre s’accroît deux fois plus vite que tous les autres secteurs. Or ce mouvement s’accompagne d’une pratique de plus en plus fréquente de délégation de service public à des entreprises du privé : l’administration se défausse de toutes les tâches opérationnelles (sécurité, contrôle, etc.) mais elle multiplie les postes dans la gestion, la prospective, les loisirs, l’animation, l’étude, la réflexion, l’encadrement psychologique, périscolaire, l’assistanat, etc.

    Autrefois, on apprenait que l’activité se répartissait en trois parts à peu près égales : le secteur primaire (agriculture et matières premières), le secteur secondaire, celui de la transformation, et le secteur tertiaire, celui des services et de l’administration. Aujourd’hui le secteur primaire n’existe plus et le secteur secondaire a perdu plus de la moitié de ses effectifs. Quant au secteur tertiaire, il est hégémonique.

    Les “cols bleus” au zoo !

    Revenons maintenant sur ces quatre tendances lourdes. 

    La disparition des paysans, et plus généralement du secteur dit primaire, accentue la désertification des campagnes, alors même que les paysans avaient un rôle essentiel dans le domaine écologique et de préservation des paysages. L’équilibre démographique de la France en est totalement chamboulé.

    L’industrie française vit une déroute sans précédent, mis à part le secteur aéronautique, comme vient de nous le rappeler la vente de 430 Airbus A320. 

    Au sein de l’industrie et des services, seuls les cadres tirent leur épingle du jeu, tandis que les robots et les workflows transforment en profondeur la démographie des entreprises. Les ouvriers, les « cols bleus » d’autrefois, deviennent des spécimens de zoo ! D’où le fait que les discours et les théories de lutte des classes sont de plus en plus incompréhensibles.

    Ces évolutions ne sont ni bonnes ni mauvaises par essence, mais elles traduisent certaines graves faiblesses de l’économie française et de l’organisation de nos territoires. Une seule de toutes ces données de l’Insee reste extrêmement inquiétante : cette fonctionnarisation sans précédent de nos populations actives ; les trois fonctions publiques, d’Etat, territoriales et de la santé font de notre pays un Etat objectivement socialiste. Et le gouvernement, tout épris de réformisme qu’il soit, n’a toujours pas osé entreprendre l’escalade de cette montagne de Sisyphe.

    Francis Bergeron

    Article (et dessin de Chard) paru dans Présent daté du 18 novembre sous le titre « Insee : l’inquiétante photographie de nos métiers »

  • Pour Guillaume Roquette, la position de LR sur la loi Taubira est incohérente

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Personne ne redressera jamais la France tant que les médias seront ce qu'ils sont

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    Léa Salamé et Raphaël Glucksmann

    Une chose est certaine : personne ne redressera jamais la France tant que les médias seront ce qu'ils sont.  Tant qu'on ne prendra pas à bras le corps le problème qu'ils sont pour la santé mentale de la nation. Et tant qu'on ne l'aura pas réglé. 

    Nous vivons en régime d'opinion et chacun sait bien que celle-ci ne naît pas de génération spontanée. L'opinion se fabrique et ses idées sont celles qu'on lui instille. Sa capacité d'autonomie est faible, rare et éphémère, facile à retourner, même lorsque, à l'égard des médias, le doute s'installe, voire la contestation, l'hostilité ou le mépris. Façonner l'opinion, même rebelle, n'a jamais été aussi aisé qu'aujourd'hui où les moyens techniques de communication de masse en continu en font un jeu d'enfants d'une redoutable efficacité. La santé mentale de la société française dépend étroitement de l'orientation des médias. 

    Or la caste très fermée qui s'est approprié radios et télévisions, qui monopolise les heures d'antenne, n'aime pas la France ni sa civilisation, ni son ordre traditionnel, ni les peuples et les ethnies qui les ont fondées. Cette caste hostile assure spontanément sa propre permanence. Elle se renouvelle par cooptation, par copinage évidemment de gauche, et même par mariage. On entend beaucoup plus Raphaël Glucksmann sur certaines stations depuis que, revenu de ses aventures politico-sentimentales de Kiev et de Tbilissi, il a épousé la très influente Léa Salamé... et travaille pour Benoît Hamon. Le phénomène de couple joue dans les médias comme ailleurs son rôle d’apporteur de puissance, d'audience et d'influence. Mariages qui peuvent relier le monde des médias aux milieux politiques, aux milieux d'affaires ou people ... Le recrutement de cette caste est assez largement communautaire, rarement de lointaine tradition française et très majoritairement de gauche, modérée, extrême ou radicale, gauche « friquée », où la détestation de la France historique, de toute société traditionnelle, est dominante. Ainsi ne cesseront d'être attaqués, moqués, ridiculisés, nos principes traditionnels, notre histoire, nos mémoires, nos structures sociales. Etc.  

    Cette caste toutes chaînes confondues a son vocabulaire, ses formules, ses tics de langage, ses rites, ses préférences, ses choix, ses ostracismes implacables, partout les mêmes, stéréotypés, uniformisés, inévitables. Elle multiplie les campagnes lancinantes destinées thème par thème à littéralement hystériser l'opinion, y compris au moyen de la plus extrême vulgarité, pour quelques jours, semaines ou mois, comme s'en est indigné Maxime Tandonnet, il y a à peine quelques jours.  Il y a enfin les grands combats électoraux. Dans les campagnes électorales les médias ont toujours leur candidat. Unique en général ; le même pour tous. 

    Le système médiatique qui a assuré jusqu'à présent sa pérennité par les moyens que nous avons tenté de signaler brièvement, a une homogénéité et une cohérence. Le message des médias a un sens. Il s'agit en bref de détruire ou si l'on préfère de déconstruire la société française, historique et traditionnelle. Et par là de subvertir le mental français.

    « L'impression du sol qui se dérobe sous nos pieds s'aggrave sans cesse » écrit Olivier Rey fort justement. Ainsi naît la nostalgie, la mélancolie, le profond malaise français, source de nos renoncements et de notre déclin. De ces renoncements et de ce déclin les médias portent une grande part de responsabilité. 

    C'est pourquoi nul ne redressera la France tant que les médias seront ce qu'ils sont. 

    Il y aujourd'hui en France assez de journalistes et d'intellectuels de grand talent, qui aiment la France, dont les noms sont connus de tous et la liste facile à établir, pour que le ménage qui s'impose dans les médias et le grand remplacement de la caste qui les occupe puissent être tentés et réussis. 

    Il y faudrait une révolution politique qui tarde à venir alors qu'elle est peut-être ce que les Français recherchent et attendent. Confusément encore.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun

    Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital. 
    Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération. Une information obtenue après l’appel lancé dans notre journal par plus de 120 parlementaires, et exigeant du gouvernement des éléments précis sur «l’impact» des réformes fiscales en faveur des plus aisés (transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% sur les revenus du capital).
    Profitable aux très riches 
    Rien que cette «flat tax», selon les données chiffrées communiquées par Bercy à Vincent Eblé, rapportera 582 380 euros par an aux cent premiers contribuables français qui paient aujourd’hui l’ISF. «Pour les 1 000 premiers contribuables, le gain moyen lié au PFU s’élèvera à 172 220 euros par an», précise Eblé. Une mesure qui profitera avant tout aux très riches : 44% du produit de cette flat tax française bénéficiera à seulement 1% des ménages les plus aisés. 
    Par ailleurs, poussé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale la semaine dernière, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait consenti à donner quelques chiffres sur l’ISF : les cent premiers contribuables qui y sont soumis payent chacun, en moyenne, 1,26 million d’euros. Bercy assure qu’il lui est impossible de chiffrer ce que ces personnes continueront de payer au titre de l’IFI. Eblé a fait un rapide calcul : «Dans la mesure où les plus hauts patrimoines sont constitués à environ 85% d’actifs financiers [qui ne seront plus soumis au nouvel IFI, ndlr], il peut être fait l’hypothèse que le gain lié à la transformation de l’ISF en IFI s’élève pour ces contribuables à environ 1 million d’euros par an.» 
    Des arguments pour la gauche 
    Total, donc, du chèque moyen «PFU + ISF» pour chacun des cent contribuables les plus riches de France : 1,5 million d’euros par an. Un montant qui vient apporter quelques arguments à l’opposition de gauche qui compte, la semaine prochaine à l’Assemblée puis quelques jours plus tard au Sénat, mettre en regard les économies demandées à certains secteurs (emplois aidés, logement social, Sécurité sociale, hausse de la CSG…) et cet allégement considérable de la fiscalité des plus riches de France.