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  • TRIBUNE LIBRE : Ainsi font font font les petites marionnettes…

    Pieter Kerstens

    4064561427.jpgCertains nous présentent Emmanuel Macron comme l’homme nouveau tant attendu, le charmeur de ces dames, mais il est surtout le bateleur de foire qui hypnotise une clientèle crédule.

    Produit marketing du Nouvel Ordre Mondial, fabriqué par les banksters, représentant de la Davos Goldman Sachs Idéologie (DGSI), il récoltera sans nul doute l’assentiment des bourgeoises endiamantées et des fanatiques de la compromission.

    Quant à François Fillon, il a démontré sa capacité de persévérance et de résistance face au Régime qui cherche à tout prix à préserver ses prébendes, en le noyant sous un tombereau d’ignominies. Son programme de réformes structurelles permettrait, nous dit-on, à l’Etat de retrouver son lustre terni par le quinquennat hollandais.

    Rien n’est moins certain. Parce que ces 15 dernières années, plus de 40 milliardaires et 60.000 millionnaires ont quitté la France, sous les présidences de Chirac (deux fois), de Sarközy et de Hollande. « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche » affirmait le président américain Abraham Lincoln en 1860, devant le Congrès.

    Ainsi font font font 3 p’tits tours et puis s’en vont !

    Alors pourquoi donc Fillon ferait-il demain, et dans l’avenir, ce qu’il n’a pas pu, pas su ou pas voulu faire entre 2007 et 2012 ? ? ?

    En effet, face aux problèmes, l’ex-premier ministre a pratiqué la politique de l’autruche :

    • Il les a tout d’abord niés.
    • Puis occultés et ensuite sous-estimés.
    • Les avait dénommés « exceptions » pour justifier son inaction.
    • Il a créé des commissions, suivies de l’élaboration de multiples rapports.
    • Ces rapports furent transmis à l’Assemblée pour légiférer dans la précipitation.
    • Et au final on en est arrivé à des plans de crises et d’urgence. Pour quel résultat ?

    Remarquons aussi que la dette publique augmente encore de 20 millions d’euros par jour, que le chômage est un vrai fléau, que l’immigration sauvage ne diminue pas, que les impôts et les taxes augmentent en permanence, que les drogues envahissent l’espace public avec les salles de « shoot » et que la corruption persiste dans tous les secteurs.

    Tous ces maux n’ont jamais été réellement combattus ces 20 dernières années, ni par la Droite, ni par la Gauche ou le Centre mollasson.

    Et la France n’a pas non plus besoin d’un jeune Polichinelle, aux ordres des gnomes de Wall Street, qui conduirait à donner toujours plus de pouvoirs aux eurocrates de Bruxelles.

    Alors, même si l’on n’aime pas les blondes, à défaut d’autre chose, on votera le 23 avril et le 7 mai pour le Front national, bon gré mal gré, avant d’entreprendre l’indispensable Reconquista de nos quartiers, avec détermination.

    PS : Pour vous changer les idées, il faut absolument aller voir le dernier film « A bras ouverts », une comédie hilarante.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Jean-Michel Vernochet : "Les stratèges de la terreur globale"

  • Si ça, c’est pas une télévision aux ordres !

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    Finie, cette époque où on refusait carrément de recevoir Marine ou Jean Marie Le Pen à la télévision…

    Quatre heures dix du matin à l’île Maurice. N’ayant pas eu le courage d’affronter les quatre heures du débat prolongé tard dans notre nuit de l’hémisphère sud, je me précipite sur mon ordinateur pour essayer d’en comprendre les grands moments.

    Rachid M’barki, qui officie ce matin sur BFM TV, finit de passer en revue la performance des différents candidats et enchaîne dans la foulée : « Une enquête a été ouverte à l’encontre du Front national pour cause d’emplois fictifs dans le Pas-de-Calais… »

    Si cet enchaînement n’est pas cousu de fil blanc, alors moi, je suis champion du monde de tir aux pigeons ! Le ton monocorde du présentateur de la chaîne macronisée n’a pas changé d’un iota quand il est passé du sujet du jour à une « information » qu’on aurait pu décaler vers la fin du journal si on s’en tenait aux strictes règles déontologiques du métier de journaliste présentateur objectif. Mais on en est loin. Et, quelques minutes plus tard, que voit-on défiler au bas de l’écran ? La déclaration d’un certain monsieur Griveaux, conseiller d’Emmanuel Macronqui, deux jours plus tôt, au cours d’une rencontre avec Marine Le Pen, lui avait reproché d’être « la mère Noël qui distribue des cadeaux à tout le monde ».

    Discrètement, comme si de rien n’était, cette reprise d’information réchauffée défilait de la manière la plus anodine du monde, comme si elle venait de sortir du four de l’actualité immédiate… C’est ce qu’on appelle du pilonnage en boucle et du journalisme de pacotille.

    C’est à ces petits détails qu’on reconnaît une télévision aux ordres. Finie, cette époque où on refusait carrément de recevoir Marine ou Jean Marie Le Pen à la télévision en alléguant je ne sais quel antirépublicanisme, fascisme ou quelque autre isme de circonstance aggravante. À part Michel Drucker, qui a dit qu’il n’inviterait aucun Le Pen à s’asseoir sur son divan du dimanche et qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans le grotesque du parti pris (infantile ou sénile, je n’en sais rien), l’intox est aujourd’hui plus subtile.

    Aviez-vous remarqué que, juste après le premier débat télévisé, les commentateurs présents sur le plateau de BFM TV avaient été unanimes à penser que Marine Le Pen avait été la plus convaincante ? Eh bien, quelques heures plus tard, la même chaîne balançait des commentaires totalement contraires, comme si une bonne âme était passée par là pour les ramener dans le bon chemin de la désinformation…

    http://www.bvoltaire.fr/ca-cest-television-aux-ordres/

  • L’arabe enseigné dans le primaire dès 2017 grâce à Najat Vallaud-Belkacem

    8837-20170407.jpgL’information, habilement noyée par les grands médias dans le flot de l’actualité, est passée quasiment inaperçue. Et pourtant, en signant le 31 mars avec son homologue tunisien une convention prévoyant la mise à disposition de la France par Tunis de professeurs pour enseigner l’arabe dans nos écoles primaires dès la rentrée prochaine, Najat Vallaud Belkacem vient d’accélérer le processus d’assimilation inversée des petits Français déjà à l’œuvre dans notre pays.

    Nous savions, bien sûr, qu’en dépit des nombreuses critiques qu’elle avait essuyées en évoquant ce projet, l’« idéologue » NVB s’y accrocherait bec et ongles, comme elle l’a fait pour l’enseignement du genre et autres réformes criminelles. Aussi, ne sommes-nous pas surpris d’apprendre que, en visite à Tunis à l’occasion du 3e congrès des ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique des pays membres de l’Union pour la Méditerranée, celle-ci a signé avec le ministre de l’Education tunisien, Néji Jalloul, cette convention s’inscrivant dans le cadre du programme « Enseignements de langue et de culture d’origine ».Programme procédant d’une directive européenne de 1977, dont l’objectif est de « faciliter l’intégration » des enfants issus de l’immigration-invasion.

    En réalité, une initiative totalement criminelle. Particulièrement en des temps où des milliers d’enfants français quittent chaque année l’école primaire sans connaître les bases élémentaires de leur propre langue, et encore moins l’histoire de leur pays. Un désastre du reste pensé, organisé et mis en œuvre par les idéologues de l’Education nationale depuis des lustres. Au « mieux », par un égalitarisme obsessionnel ; au pire, dans le but de former des générations de déracinés.

    Pire encore : cette convention, loin de « faciliter l’intégration » des enfants d’immigrés, devrait au contraire renforcer le communautarisme à l’œuvre dans notre pays et même, dans les quartiers ethniques, encourager une assimilation inversée de nos chères têtes blondes, déjà contraintes d’avaler des menus halal à la cantine ou d’observer le ramadan.

    Car, Tunis a beau expliquer que ces professeurs seront recrutés et rémunérés par le ministère de l’Education nationale tunisien, il est évident que, sous couvert d’enseigner l’arabe, certains n’hésiteront pas à inculquer aux enfants le rejet de nos valeurs ni à faire du prosélytisme. Une menace soulignée d’ailleurs par feu le Haut Conseil à l’intégration qui, dans un rapport confidentiel de 2012, parlait déjà d’enseignements « susceptibles de renforcer les références communautaires » et de cours s’apparentant à de véritables « catéchismes islamiques »…

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 7 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Génération identitaire exige l’interdiction de la Rencontre annuelle des musulmans de France

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     La 34e edition des RAMF, la Rencontre Annuelle des musulmans de France, aura lieu du 14 au 17 avril prochain. Cet événement est organisé par l’Union des Organisations islamiques de France (UOIF), une organisation islamiste liée aux Frères musulmans, interdits et classés comme groupe terroriste par de nombreux pays à travers le monde.

    Comme chaque année, ce rassemblement verra se réunir plus de 150 000 musulmans, ce qui en fait le plus important du genre en Europe, et des intervenants connus pour tenir un discours extrêmement radical y prendront la parole. Parmi eux, on trouve notamment l’imam Iquioussen, tristement célèbre pour avoir qualifié les juifs « d’avares et d’usuriers » dans une conférence (cassette audio La Palestine, histoire d’une injustice) ou bien encore Nabil Ennasri, pour qui « le djihad, dans le cadre d’une lutte armée défensive contre un système oppressif,est parfaitement légitime pour le peuple syrien ». (chaîne YouTube Islamotion, 02/06/2014).

    Dans un communiqué, Génération identitaire affirme que « la tenue de cet événement islamiste en France est une insulte à notre peuple et à son identité.Qu’un tel rassemblement puisse être tenu alors que notre pays pleure encore les 250 morts des attentats djihadistes de ces dernières années est inacceptable » :

    « Génération Identitaire exige des pouvoirs publics ladissolution de l’UOIF et l’interdiction de ce meeting. Enfin, nous appelons tous les internautes à utiliser le hashtag #UOIFdissolution afin de faire entendre notre revendication. L’islamisme n’a aucune place en France et en Europe ! »

    https://fr.novopress.info/

  • Comment les types de 68 ont pu autant se tromper et se renier ?

      Les vieux de 68 sont fascinants. Comment ces types plutôt brillants ont pu autant se tromper et se renier ? Comment peut-on avoir aussi peu d’orgueil et d’amour-propre ? Sur le communisme, sur le capitalisme, sur de Gaulle, sur la Chine, sur Cuba, sur la guerre et la paix, sur l’argent, sur le progrès, sur l’Histoire : non contents de s’être gourés, ils passent aujourd’hui leur temps – d’antenne – à donner finalement raison à leurs contradicteurs d’hier après les avoir traînés dans la boue. Sur le thème « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis » ou « on est les plus qualifiés pour parler de telle ou telle idée stupide ou criminelle puisque nous l’avons eue », ils étalent avec indécence leur nouveau paradigme : je renie donc je suis libre. Libre d’en parler et moi seul.
         Quels étaient leurs illusions d’hier, quel est leur bel aujourd’hui ?
         - Ils brandissaient le « Petit Livre rouge » de Mao en prétendant y trouver les plus audacieuses et les plus révolutionnaires jamais élaborées (entre nous, un ouvrage dans lequel on peut lire « la refonte des intellectuels constitue un très grand problème » ou « la natation a ses lois, il est facile d’apprendre à nager dès qu’on les a assimilées », j’appelle ça un guide pratique de la lapalissade sans effort). Pour eux, le salut allait venir de l’Est asiatique. Las ! Comme Christophe Colomb, en croyant atteindre les côtes de l’Orient extrême, ils ont découvert l’Amérique, sa langue, ses penseurs (de Friedman à Fukuyama), ses feuilletons télé, son esprit d’entreprise, ses bombardiers (si précieux en Irak et en Yougoslavie). Prenez les noms de ceux qui dénonçaient « la sale guerre » contre le glorieux peuple vietnamien : ce sont les mêmes que ceux qui ont récemment applaudi aux glorieuses guerres contre les sales peuples irakien et serbe. On est passé, avec la même béatitude, de « give peace a chance » à « give war a chance ».
         - Ils aboyaient « comme c’est triste d’aimer le fric ». Ils sont devenus les chiens de garde d’un capitalisme français dissous dans le mondialisme.
         - Ils jugeaient, avec Baudrillard, que « le loisir est l’idéologie même du travail aliéné ». Ils sont les plus fervents militants de la réduction du temps de travail au profit du temps libre dont ils firent même, en 1981, un ministère.
         - Ils vouaient aux gémonies le général de Gaulle, même quand le maître Castro expliquait aux élèves July et Geismar médusés que le combattre revenait à se comporter en alliés objectifs de l’Amérique puisqu’il en était l’un des plus grands adversaires. Ils multiplient les hommages à l’homme qui a dit non aux Allemands, aux Américains, au grand capital, à la corruption politique.
         - Ils disaient « l’art, c’est de la merde ». Ils célèbrent bidets de plâtre et tableaux blancs sur fond blanc en accusant ceux que ces œuvres laissent de marbre de se comporter comme les nazis avec l’art « dégénéré ».
         - Ils se répandaient dans leurs journaux en articles haineux diffamatoires et en provocations au nom d’une stratégie de communication simple : plus on dit des horreurs, plus la presse institutionnelle s’intéresse à nous. Désormais maîtres de la presse institutionnelle, ils traquent le moindre dérapage verbal dans les fanzines fachos vendus à treize exemplaires pour en conclure au retour de la peste brune ; c’est faux, mais c’est vendeur, coco.
         - Ils dénonçaient la société de consommation. Ils l’aiment au point de vouloir l’exporter sur toute la planète et notamment dans le tiers-monde, ils appellent ça l’aide au développement et en causent à Seattle ou à Davos.
         - Ils affirmaient « le civisme, c’est le fascisme ». Ils créent des journées citoyennes et supplient que l’on vote.
         - Ils rêvaient d’une société libertaire où l’on jouirait sans entraves et où il serait interdit d’interdire. Ils nous obligent à nous assurer, nous faire vacciner, accrocher notre ceinture en voiture et dans l’avion, traverser sur les passages cloutés, composter notre billet de train, fumer dans les seuls endroits réservés à cet effet, baiser avec des préservatifs.
         - Ils contestaient tout par principe. Ils sont d’accord avec l’ancien leader des hippies américains, Jerry Rubin, pour dire : « Puisque nous sommes la nouvelle majorité du pays, pourquoi devrions-nous contester ? »
         - Ils vomissaient la société du spectacle. Ils sont la société du spectacle.
    Maos, trotskos, dodo, Jean-Christophe Buisson

  • Viktor Orbán ne compte pas se laisser faire par Georges Soros

    Le gouvernement hongrois a fait passer au Parlement la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur, qui impose aux universités étrangères d’être également présentes dans leur pays d’origine pour pouvoir opérer en Hongrie. Une loi qui vise l’établissement Central European University, fondé par le milliardaire américain George Soros à Budapest - seule université à ne pas satisfaire cette nouvelle condition.

    La Central European University (CEU) est une université privée créée par George Soros à la fin de la guerre froide, en 1991, par des capitaux nord-américains (surtout de G. Soros).

    Ce que ne précisent pas les défenseurs de cette université, c'est que George Soros, qui est Hongrois, a une certaine propension à financer toutes sortes de projets gauchistes, anti-nationaux et pro-immigration, avec la volonté affichée de renverser le gouvernement de Viktor Orbán.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Désinformer pour mieux régner

    Des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées par l’impôt se comportent comme des militants !

    La France n’est plus une démocratie. Une oligarchie fondée sur le pouvoir, l’argent et la communication est en train de voler l’élection présidentielle au peuple français. Ce vol est rendu possible par de multiples atteintes à l’égalité des citoyens devant la justice et à celle des personnalités politiques devant l’information audiovisuelle ou écrite. Il est facilité par l’absence de pluralisme, tant une très grande majorité des médias diffuse une pensée unique, participe à la promotion du produit Macron et pénalise les candidats qui sont réellement en compétition avec lui – Marine Le Pen et François Fillon.

    On pouvait imaginer qu’en dehors d’un service public neutre, les médias privés se partagent en fonction de leurs propriétaires et de leurs rédactions. Ce n’est nullement le cas. Contrairement au Royaume-Uni, où la presse penche plutôt à droite, la France offre une quasi-unanimité à gauche. Des journalistes issus d’écoles où la formation idéologique dominante est univoque impriment leurs préjugés et leurs préférences sur les « informations » qu’ils concoctent. Les propriétaires des médias appartiennent à des réseaux de pouvoir où les affaires et la communication impliquent le plus souvent une orientation politique voisine favorable au mondialisme des affaires, au relativisme des valeurs et à ce qu’ils perçoivent comme des progrès sociétaux. C’est ainsi que, par une sorte d’aveuglement suicidaire d’un microcosme à l’abri des menaces du monde réel, l’ennemi désigné n’est pas celui qui présente un danger mortel mais celui qui sonne le tocsin. La famille éclate sous la pression du narcissisme rayonnant, mais c’est la droite conservatrice de Sens commun qui se radicalise outrageusement.

    Le changement de population est en marche, mais ce sont ceux qui défendent l’identité nationale qui sont anathématisés comme extrémistes. La France connaît un déclin économique sans précédent, mais l’homme politique qui a, le premier, dénoncé ce péril se voit préférer un ectoplasme au verbe creux. Tout est mis en œuvre pour détruire Fillon et pour « installer » Macron.

    Il est facile de désigner les titres ou les chaînes, les journalistes, les présentateurs et les animateurs qui constituent le « système ». L’essentiel de « l’information » tient en très peu de mains, qui ne sont pas exemptes d’intérêts, notamment à l’étranger, ou de liens avec les pouvoirs locaux ou nationaux en France. Au sein des rédactions, journalistes et présentateurs – à quelques exceptions près – affichent leurs convergences. Les exceptions les plus marquantes ont, avec succès, changé d’activité comme Robert Ménard ou connaissent, comme Éric Zemmour, des routes semées d’embûches (judiciaires, notamment) sur lesquelles ils se maintiennent grâce à leur talent.

    Même si les aides publiques à l’information privée sont considérables, le plus choquant est de voir le « service public » être partial lui aussi, et parfois davantage. Il est insupportable que des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées, notamment, par l’impôt se comportent comme des militants engagés auxquels elles appartiendraient de droit ! Récemment, David Pujadas, confrontant par surprise François Fillon à une « écrivaine » véhémente, ou tentant de coincer Philippot avec une photo de 2011 montrant un responsable du FN faire un salut réputé « nazi », a dépassé les bornes, mais c’est Laurent Ruquier dont l’attitude a constitué une honte et un scandale. Non content d’avoir appelé très clairement à attenter à la vie de Donald Trump, le rigolard vulgaire d’« On n’est pas couché » s’est permis d’afficher son militantisme avec arrogance en étalant un parti pris et une déficience évidemment indignes du « service public ». Répondant à Philippot, qui avait exhibé des photos de personnalités tendant le bras comme Pujadas lui-même ou comme madame Taubira, il avait osé faire de son préjugé un argument objectif. Lorsque vos amis font ce geste, on peut y voir un salut nazi : telle était la sentence du commissaire politique faisant du soupçon une preuve, sans la moindre vergogne. Serait-ce le retour de la loi des suspects et « l’animatueur » (selon un excellent titre) se rêverait-il en accusateur public ? Maître Goldnadel avait saisi le CSA à propos de l’incroyable dérapage de Ruquier à l’encontre du président Trump. On ose espérer que celui-ci mettra un terme à une dérive qui rappelle les heures les plus noires de notre histoire que notre microcosme aime tant à citer…

    http://www.bvoltaire.fr/desinformer-mieux-regner/

  • Immigration: les conséquences sont catastrophiques

    Grande.immigration-la-catastrophe.jpgEn Allemagne aussi l’immigration inquiète. L’hebdomadaire Junge Freiheit, qui se définit comme « conservateur libéral » et qui est considéré comme proche de la Nouvelle Droite, a publié un entretien avec Jean-Yves Le Gallou. Voici les réponses du président de Polémia sur l’islamisation et le Grand Remplacement.
    Polémia.

    1. Monsieur Le Gallou, votre dernier livre s’intitule Immigration : la catastrophe. Que faire ? (*) Pourquoi l’immigration serait-elle une « catastrophe » ?

    Les conséquences de l’immigration sont catastrophiques :

    –     pour les salaires, qui sont tirés à la baisse ;
    –     pour l’emploi avec la montée du chômage (avec un taux de chômage 2 à 3 fois supérieur en France à la moyenne pour les étrangers et descendants d’étrangers non européens selon l’INSEE, service de statistiques officielles de l’Etat) ;
    –     pour l’école publique avec la baisse du niveau et la fuite vers les écoles privées ;
    –     pour le logement, pour les familles, pour l’environnement, pour les finances publiques… et j’en passe !
    –     pour la sécurité : plus de la moitié des détenus en France sont musulmans (source rapport parlementaire) ; 2 détenus sur 3 sont étrangers ou descendants d’étrangers.

    Mais le plus grave c’est le Grand Remplacement, selon l’expression de l’écrivain Renaud Camus :

    –     Grand Remplacement démographique d’abord. D’après le dépistage sélectif de la drépanocytose (une maladie génétique rare qui ne touche que les non-Européens), en 2015 35% des nouveau-nés en France n’étaient pas d’origine européenne ; et les deux tiers ne l’étaient pas en région parisienne.
    http://www.donnees-francaises.fr/demographie/depistage-de-la-drepanocytose

    –     Grand Remplacement civilisationnel ensuite. Car de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. Or l’islam c’est l’exact opposé de la civilisation européenne : c’est la soumission et non la liberté ; c’est l’asservissement de la femme et non son respect ; c’est la confusion du politique et du religieux ; ce sont des pratiques alimentaires étrangères ; c’est l’interdit de représentation de la figure humaine. Nous devons refuser la « chariatisation » de l’Europe.

    1. N’êtes-vous pas en train d’amplifier un processus de changement social – l’immigration – à l’aide d’un vocabulaire apocalyptique ? Que répondez-vous aux opposants qui vous reprochent ceci ?

    Cela fait 40 ans que j’écris sur l’immigration. J’ai souvent été accusé par les médias dominants et les tenants du politiquement correct d’être « alarmiste », « excessif », voire « extrémiste ». Seulement voilà : mes écrits restent et, avec le recul du temps, le seul reproche qui puisse leur être fait c’est plutôt d’avoir été en deçà de la réalité qu’au-delà. Bref si j’ai péché c’est par optimisme, par minoration des réalités et des problèmes, non par apocalyptisme.

    1. Autrefois, vous étiez politiquement engagé dans l’UDF – aujourd’hui les Républicains – tout comme dans le Front National. En tant que conservateur, ne seriez-vous pas politiquement partial ?

    Je ne prétends pas à la neutralité, je suis un homme engagé. Mais je m’efforce à l’objectivité : tout ce que j’écris, tout ce que je cite, est argumenté, sourcé et référencé.

    Je ne demande d’ailleurs qu’à débattre pour que mes thèses subissent le feu des contradictions.

    1. Presque tous les politiciens allemands considèrent l’immigration comme une « chance » et un « enrichissement ». Pensez-vous qu’il s’agit d’un point de vue légitime et alternatif ou plutôt d’une tromperie des citoyens ?

    Chacun est libre de ses opinions. Si certains pensent que l’immigration est une chance pour l’Allemagne (et l’Europe) et l’islam une religion de paix, c’est leur droit. A une condition toutefois : qu’ils acceptent la libre confrontation des idées, laissent ceux qui pensent autrement accéder aux médias et évitent de les traiter d’ « extrémistes », voire plus si affinités…

    J’ai rencontré beaucoup d’adversaires politiques au cours de ma carrière d’élu. C’est au Parlement européen que j’ai rencontré le plus liberticide de ces adversaires, le plus affreusement sectaire. C’était à la « Commission des libertés » du Parlement européen, cela ne s’invente pas : nous vivons dans un monde orwellien ! Ce champion du sectarisme, réclamant à cor et à cri la censure d’Internet (dans les années 1995), c’était Martin Schulz. L’idée que cet homme puisse devenir chancelier allemand fait froid dans le dos.

    1. Selon vous, que faut-il s’imaginer concrètement en parlant de cette « catastrophe »? Quand ce moment sera-t-il venu ? Qu’est-ce qui caractérise cette catastrophe ? A quoi ressemblera-t-elle ?

    La disparition des frontières extérieures débouche sur la création de frontières intérieures : des zones du territoire où la loi commune ne s’applique pas ; où les gangs et les bandes étrangères font la loi ; où les femmes sont obligées de se voiler ; où les Européens n’ont plus la liberté de circuler. Ces enclaves étrangères ne cessent de s’étendre. La question est la suivante : jusqu’où ces enclaves vont-elles s’étendre ? Que se passera–t-il quand un pouvoir légal et légitime voudra les réduire ? Ce conflit-là est inéluctable. Même le président Hollande l’a reconnu dans un livre de confidences. Il est allé jusqu’à évoquer l’hypothèse d’une partition du territoire, sans en tirer la moindre conséquence, bien sûr !

    Ce qu’il faut craindre c’est la « libanisation » de nos pays. Ce Liban meurtri qui était jusqu’en 1975 la Suisse du Moyen-Orient. On peut aussi penser aux Guerres de religion en France (1520-1598 avec des soubresauts jusqu’au XVIIIe siècle) ou à la Guerre de Trente ans en Allemagne. Encore ne s’agissait-il que d’une opposition entre deux expressions différentes du christianisme. N’en déplaise à Madame Merkel, M. Juncker ou M. Hollande, les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles.

    1. Vous êtes un haut fonctionnaire français. Dans l’administration publique et la politique établie, quelle est la conscience de cette catastrophe naissante ?

    La situation est celle qu’on rencontre dans tous les pays totalitaires : deux personnes seules reconnaissent entre elles la réalité ; dès qu’elles participent à une réunion de travail la chape de plomb tombe.

    J’ai travaillé à l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur : dans les faits il était interdit – tabou – de se poser les bonnes questions et donc d’avoir la moindre chance d’apporter les bonnes réponses. La technocratie « moderne » à base de Powerpoint et de tableaux Excel permet souvent d’éviter de réfléchir…

    Et puis il y un clivage fort : des « patrons » qui savent mais ne veulent pas voir, et des hommes de terrain (policiers, gendarmes, agents des préfectures) qui n’en peuvent mais et sont « lâchés » par leurs « autorités » à la moindre tentative de résistance.

    1. La France est en Europe le pays atteint par le plus grand nombre d’attaques terroristes islamiques. L’apogée serait-il déjà atteint ou est-ce qu’il nous attend toujours ?

    Le plus grave c’est le terrorisme de basse intensité.
    Les grands attentats (Toulouse, Montauban, Charlie-Hebdo, Bataclan, Nice) sont graves mais rares.

    En revanche, la petite délinquance et les violences quotidiennes sont utilisées comme moyens de conquête territoriale pour africaniser ou islamiser des quartiers. Nous subissons un processus de colonisation à rebours. C’est cela le pire.

    1. Le débat chez nous en Allemagne ne voit pas de lien entre l’immigration musulmane et le terrorisme islamique. Est-ce parce qu’il n’existe pas ?

    Penser cela, c’est hallucinant : un phénomène de violences terroristes ou délinquantes ne peut se développer qu’à partir d’un vivier. L’immigration musulmane est le vivier du terrorisme islamique : dans les villes à forte communauté musulmane, comme Saint-Denis en France ou Molenbeck en Belgique, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau. Les attentats ont d’ailleurs été salués bruyamment dans certains quartiers et… dans les prisons.

    Nos politiciens sont tétanisés par le politiquement correct. Oser dire la réalité c’est s’exposer aux foudres de la diabolisation médiatique et de la mort sociale. La soumission au politiquement correct débouche sur une autre soumission : la soumission à l’islamisation du pays.

    1. La grande majorité des musulmans est cependant pacifique et rejette la violence.

    En France, la violence est grandement approuvée : invité à la télévision française le responsable d’une organisation « humanitaire » (Barakacity) musulmane a défendu l’Etat islamique. Il a immédiatement recueilli 500.000 « Likes » sur Facebook. Au moins un tiers des jeunes hommes d’origine musulmane a de la sympathie pour les violences terroristes.

    Il se peut que la situation en Allemagne, avec une immigration à dominante plutôt turque que maghrébine, soit différente de celle de la France. Mais même dans l’hypothèse où 99% de la population rejetterait le terrorisme il faudrait se préoccuper du 1%. Car ce sont les minorités qui font l’histoire. Et une minorité violente et terroriste entraîne toujours derrière elle les mous, les tièdes, les frileux, les peureux. En 1954, lorsque le FLN a entrepris sa guerre contre l’Etat français en Algérie en assassinant un couple d’instituteurs, il a suscité l’indignation de la quasi-totalité de la population musulmane… qui s’est ensuite ralliée majoritairement à lui. La terreur paie.

    1. Quelle serait probablement l’ampleur du terrorisme islamique en France ou en Allemagne si nous n’avions pas de population musulmane dans nos pays ?

    Zéro.

    1. Zéro ?

    Zéro.

    1. Le terrorisme n’est-il pas dû en grande partie à l’exclusion sociale et « raciste » des musulmans européens par nous ?

    Ceux qui pensent – ou feignent par prudence ou conformisme – de penser cela devraient répondre aux deux questions suivantes :

    • Dans quel pays du monde des musulmans cohabitent pacifiquement et harmonieusement avec leurs voisins ? Ce n’est le cas dans aucun pays d’Europe (même pas dans les pays scandinaves qui n’ont jamais colonisé personne !), pas davantage au Moyen-Orient, en Inde, au Pakistan, en Asie du Sud (Indonésie, Thaïlande, Birmanie, Philippines), en Chine ; pas davantage non plus dans le Nouveau Monde ;
    • Comment l’islam s’est-il répandu sur le monde ? Par la paix ou par la conquête ? L’islam et l’Europe, c’est quinze siècles de conflits.

    Quant à la thèse de l’exclusion « sociale et raciste », il faudrait nous expliquer pourquoi en France elle concernerait les musulmans et pas les Chinois – Chinois qui sont, d’ailleurs, régulièrement victimes d’agressions « racistes » de la part de jeunes musulmans. Il faudrait aussi nous dire comment elle est compatible avec les torrents d’argent public qui se déversent dans les quartiers de l’immigration : en France la pauvreté se trouve moins dans les banlieues de l’immigration qui entourent les métropoles que dans la France périphérique.

    1. Est-il possible d‘éradiquer le terrorisme islamique en Europe ? C’est cette impression que nous donnent de manière subliminale les politiciens en Allemagne. Est-ce réaliste ?

    Non. C’est l’islam qui est le terreau du terrorisme – et plus largement de la conquête – islamique. L’islam et sa logique de soumission totalitaire est le vrai problème. Le terrorisme n’en est qu’un sous-produit.

    1. Votre livre a pour sous-titre « Que faire ?» Alors, que faut-il faire ?

    Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule, plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie.

    Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables de la colonisation. Coupables de l’esclavage.

    Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies, ni pratiqué l’esclavage !

    C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.

    La priorité c’est donc de sortir de cette culpabilisation.

    Et les arguments ne manquent pas.

    Historiquement beaucoup de peuples – et pas seulement les Européens – ont commis de grandes œuvres mais aussi participé à des conquêtes et commis des crimes. Quant à la colonisation, 90% des Africains ou des Maghrébins qui s’en plaignent ne seraient tout simplement pas venus à la vie sans le confort et les médicaments occidentaux. Ils devraient dire : « Merci. » L’Afrique noire c’est 100 millions d’hommes en 1900, plus d’un milliard aujourd’hui : merci qui ?

    S’agissant de l’esclavage, petit rappel des faits : presque tous les peuples l’ont pratiqué, seule la civilisation européenne l’a aboli. Deuxièmement, l’idée qu’il y aurait – de manière génétiquement transmissible – des peuples bourreaux et des peuples victimes est historiquement fausse et accessoirement… « raciste ».

    Troisièmement : l’esclavage a été aboli il y a près de deux siècles, la décolonisation a été achevée depuis plus d’un demi-siècle et la seconde guerre mondiale est finie depuis 72 ans. Il serait temps de lâcher les baskets des arrière, voire arrière-arrière petits-enfants.

    Les peuples d’Europe doivent donc retrouver la fierté de leur histoire nationale et de leur civilisation commune, la civilisation européenne et chrétienne. C’est la condition préalable de tout redressement.

    Jean-Yves Le Gallou Propos recueillis par Moritz Schwarz 29/03/2017

    Article paru dans Junge Freiheit, n° 14/17, 31 mars 2017 https://jungefreiheit.de/
    S. 03 JF 14-17 Im Gespräch.pdf
    https://jungefreiheit.de/

    (*) Jean-Yves Le Gallou, Immigration – La Catastrophe – Que faire, éditions VIA ROMANA, Février 2016, 482 pages

    https://www.polemia.com/immigration-les-consequences-sont-catastrophiques/