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lobby - Page 1232

  • Certains migrants choisissent le pays d’accueil en fonction du montant de l’aide au retour

    En plus d’être une aberration sur le principe (devoir payer des personnes rentrées illégalement sur notre territoire pour qu’elles partent), le montant de la prime au retour incite les clandestins à nous coloniser.

    Commission européenne estime que certains migrants choisiraient les pays les plus généreux dans leur aide au retour, espérant toucher ces sommes pouvant atteindre jusqu’à 5 000 euros en Allemagne, une fois parvenus sur place.

    La politique d’aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C’est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.

    Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d’autant plus contre-productif qu’elles sont loin de faire l’objet d’une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu’à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d’autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l’UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.

    Face à cet effet d’aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l’aide au retour ne semble pas près d’être remis en cause. Lors du conseil européen des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenu le lundi 27 mars, Carmelo Abela, chef de la diplomatie de Malte, qui détient la présidence tournante du Conseil européen jusqu’à juin a certes concédé que «les mesures telles qu’elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu’il fallait «s’assurer que l’aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays. Source : RT
    http://www.contre-info.com/certains-migrants-choisissent-le-pays-daccueil-en-fonction-du-montant-de-laide-au-retour#more-44346 

  • Marine Le Pen dénonce France2 et ses « méthodes de voyou » au profit de Macron – Retour sur un cabinet noir

    Après « BFMacron«  c’est au tour de FranceTélévision, à travers sa présidente Delphine Ernotte, d’être dénoncée par Marine Le Pen pour influer sur la campagne présidentielle au profit d’Emmanuel Macron. La présidente de la télévision publique a été nommée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) le  CSA qui a changé les règles du temps de parole des candidats juste avant le début de la campagne, pour renforcer l’influence des TV et radios. Nomination et changements de règles mis au service de l’héritier de François Hollande, et au détriment de ses deux principaux concurrents à la présidentielle, sur l’ensemble des chaines de la Télévision publique. 

    C’est aussi sous la présidence de François Hollande, que le magnat de la presse, Patrick Drahi, a été autorisé par Emmanuel Macron ministre de l’Economie, à mettre la main sur SFR, afin que celui-ci regroupe dans SFR ses médias. Depuis les chaines du groupe de M. Drahi (Notamment BFMTV et RTC-RMC) font campagne en faveur de l’ex-ministre de l’Economie, actuel candidat d’En Marche. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, quand bien même un ministre d’Etat a agi au détriment des intérêts des Français, sans être inquiété.

    C’est harcelée par David Pujadas sur de prétendues photos qui ne prouvent rien et sur des confidences privées extorquées en caméra cachées dans des reportages haineux que sur le plateau de France2, lors de son passage à Entretien politique le 28 mars, Marine Le Pen s’est indignée qu’on l’interroge avec insistance sur de prétendues «affaires». Un harcèlement qui a permis à la candidate du FN de dénoncer les connivences de la présidente de France Télévision en faveur d’Emmanuel Macron qui est à présent soutenu par la majorité des ministres de François Hollande, ainsi que par les éléphants du PS, dont Manuel Valls, leur premier ministre.

    «Je sais que madame Ernotte, la patronne de France Télévisions, est une amie de monsieur Macron : vous avez passé trois reportages à charge contre le Front national […] : deux « Complément d’enquête » et un « Envoyé spécial »», «J’aimerais bien savoir quand est-ce que France 2 va faire un reportage sur Emmanuel Macron ?» s’insurge Marine Le Pen, «[Delphine Ernotte et Emmanuel Macron] se tutoient, s’embrassent […] Je pense que les Français ne sont pas dupes de la manière dont vous réservez vos piques, vos manipulations, vos émissions à l’égard de certains candidats ; mais il y en au moins un qui est préservé de tout cela, c’est évidemment le chouchou que tout le monde connaît bien», a martelé Marine Le Pen en direct. Et de dénoncer « l’acharnement » des chaines publiques contre le Front national.

    Cabinet noir ? 

    David Pujadas a répondu aux protestations de la candidate du FN qu’Emmanuel Macron n’était pas poursuivi par la Justice. Argument digne d’un stipendié de dictature quand on sait que le Parquet National Financier qui instruit contre les deux principaux opposants de Macron a été créé par François Hollande et que ses cinq magistrats (Photo ci-contre) ont été nommés par François Hollande et Christiane Taubira, en 2013.  Le zèle que ces magistrats mettent à poursuivre des candidats à la présidence en pleine campagne électorale est une inovation dans l’histoire de la République. Un PNF,  juge et partie, qui refuse, par contre, d’enquêter sur le patrimoine de Macron qui pourtant a gagné 3,5 millions d’euros en deux ans et demi (ce qui est fabuleux pour l’immense majorité des Français). Somme qui aurait fondu brutalement pour ne constituer plus que 300 000 euros lors de sa déclaration fiscale de 2016. Un Parquet qui refuse également d’ouvrir une enquête sur le « cabinet noir » dénoncé par François Fillon, alors qu’un livre pointe le phénomène avec force détails et interrogations.

    Mais une enquête impliquerait que les membres de ce connivence occulte décident d’enquêter sur eux-mêmes…

    Qui est Delphine Ernotte, la présidente de la France Télévisions?

    Delphine Ernotte, l’actuelle présidente de France Télévision est une dirigeante d’entreprise qui a fait sa carrière dans le groupe Orange, ex-France Télécom, jusqu’à en être la directrice générale; une entreprise marquée à son époque par le harcèlement des employés qui ont été nombreux à se suicider. Sa sœur, Marie-Christine Lemardeley, est adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo. La nomination du CSA le Delphine Ernotte à la tête de la TV publique

    A peine nommée, elle est « immédiatement félicitée par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication dont elle est proche. Selon L’Obs et Laurent Mauduit, sa nomination a été préparée par un influent réseau composé de David Kessler (ancien conseiller médias et culture auprès de François Hollande et responsable de la filiale cinéma de Orange), Xavier Couture (ex-TF1 et Canal+ et ancien conseiller chargé des relations avec les acteurs de l’audiovisuel auprès de Stéphane Richard) et par « le lobbyiste » Denis Pingaud, conseil de Mathieu Gallet [président de France Info ndlr]. Selon plusieurs médias, elle aurait également reçu le soutien d’Anne Hommel, ancienne conseillère de Dominique Strauss-Kahn, ancienne secrétaire de Jean-Christophe Cambadélis et ancienne consultante d’Euro RSCG. Laurent Mauduit ajoute que Sylvie Pierre-Brossolette, membre du CSA, a elle aussi milité, discrètement car « soumise à une obligation d’impartialité », pour sa candidature. 

    (…) D’après Laurent Mauduit, Delphine Ernotte a été nommée grâce à la coalition des votes d’Olivier Schrameck, [ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin ndlr], Sylvie Pierre-Brossolette, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien — ces deux derniers, entrés récemment au CSA, étant « redevables de leur nomination » à Olivier Schrameck, selon Laurent Mauduit.

    Les rédactions de France 2 et France 3 dénoncent le 21 avril 2015 la procédure« opaque et anti-démocratique » mise en place par le CSA pour choisir le nouveau président de la télévision publique.

    Philippe Bilger dénonce également une nomination « dans un climat de connivence et de clientélisme aux antipodes de la transparence que l’audiovisuel aurait exigée ». 

    Ainsi tout se tient, les gros médias ont été verrouillés tout comme une Justice politique a été créée de toute pièce, les uns s’appuyant sur les autres pour lyncher les candidats qui barrent le passage d’Emmanuel Macron vers la présidence de la République.

    Marine Le Pen avait déjà dénoncé le service public sur C8, le 12 mars. Elle avait accusé la dirigeante de France Télévisions de s’acharner contre elle pour favoriser son ami Macron: «Le service public de l’information de madame Ernotte roule pour monsieur Macron. Ils sont très copains. Ils se tapent dans le dos. Ils se tutoient. Ils s’embrassent».

    Quelques jours plus tôt,  Florian Philippot avait interpellé sur Twitter Mathieu Gallet, PDG de Radio France, après que France Info ait félicité François Hollande et Bernard Cazeneuve pour leurs actions et propos défavorables à Marine Le Pen.

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-denonce-france2-et-ses-methodes-de-voyou-au-profit-de-macron-video/71726/

  • Libéralisme sociétal, européiste et mondialiste contre souveraineté nationale et identité française ?

    Analyse de Laurent Bouvet, professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur de La Gauche zombie, chronique d'une malédiction politique :

    "Normalement, le barrage contre le FN s'érige au second tour de l'élection. La «gauche castor» désignant cette gauche qui ne s'intéresse au «danger lepéniste» qu'une fois le premier tour passé et la surprise d'un bon résultat frontiste avérée. Là, nous sommes dans une toute autre configuration: le danger de la «peste blonde» saisit tout le monde dès avant le premier tour puisqu'il y a une très forte probabilité pour que Marine Le Pen soit présente au second tour, et même qu'elle se qualifie pour celui-ci avec un score élevé au premier tour. (...)

    Le second tour de la présidentielle se déroule bien entre Macron et Le Pen, on verra s'installer à la fois un nouveau clivage structurant de la vie politique : entre un libéralisme aussi bien économique que culturel et «sociétal» assumé pro-européen et pro-mondialisation d'un côté et un antilibéralisme tout aussi assumé appuyé sur un retour à la souveraineté dans les frontières nationales et une définition culturaliste et organique de l'identité française. Ce nouveau clivage recoupant très largement une division à la fois sociale, territoriale et culturelle du pays.

    Dans un tel cas, le FN apparaîtrait en effet comme le pôle d'alternance majeur - dans l'opposition à une vaste coalition regroupée derrière Macron - pour les 5 prochaines années, attirant à lui à la fois des élus (issus de LR en particulier) et des électeurs. Une telle opposition justifierait alors pleinement le discours tenu de longue date par le FN représentant celui-ci comme un parti «anti-système». Une telle perspective posant la question du point d'arrivée en 2022 d'un tel système politique restructuré, au moins en partie, autour de ce clivage.

    Les forces classiques de la gauche et de la droite étant désormais sommées de se prononcer dans le cadre de ce clivage, soit pour l'accepter et rallier un des deux pôles (sous des formes qui peuvent être variables), soit pour le refuser et se retrouver en marge des débats politiques qui en résulteraient (...)

    «Nouveaux visages, nouveaux usages» dit Emmanuel Macron. Que vous inspirent les ralliements (de gauche ou de droite) des figures politiques chevronnées à En Marche?

    Il y a là, à la fois, quelque chose de très classique où l'on voit que certaines personnalités changent de trottoir assez aisément sans jamais changer de métier, cherchant à être du côté du futur pouvoir, et quelque chose d'assez nouveau: la mise en place avec une bonne probabilité de succès (contrairement aux tentatives précédentes) d'une force centrale sinon centriste dans la vie politique française."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Union européenne : le dogme craque de partout face à l’afflux de migrants

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    8831-20170330.jpgL’Union européenne a beau être le seul dieu, fêté, honoré, relayé sur toutes les antennes, la réalité c’est qu’elle se fissure de partout. Face à la nouvelle submersion migratoire de ce printemps 2017, de plus en plus de pays refusent de se soumettre.

    Pour la Grèce c’est non. Le pays refuse d’accueillir de nouveaux migrants. Comme nous le déclarait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle nous a donnée le 7 mars dernier, « le printemps n’est même pas arrivé que déjà le nombre d’arrivées a doublé par rapport à l’année dernière ». Le ministre de l’Immigration grec, Ioannis Mouzalas proteste contre un retour au règlement de Dublin que veut lui imposer l’UE. D’après ce règlement, les migrants doivent revenir dans le premier pays européen traversé pour y demander l’asile : « La Grèce porte déjà un très lourd fardeau. Nous prenons en charge 60 000 réfugiés… »

    Après la Pologne et la Hongrie réfractaires, l’Autriche va demander à la Commission européenne d’être exemptée de l’accueil de migrants : « Nous estimons qu’une exception est nécessaire pour l’Autriche qui a déjà rempli ses obligations. » Lors d’une visite à la mission Frontex en Méditerranée, le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz (ÖVP, Parti conservateur) a vivement critiqué les actions de sauvetage des ONG : « Il faut en finir avec la folie des ONG ! Il y a des ONG qui font du bon travail, mais il y en a aussi beaucoup qui sont des partenaires des passeurs. » Frontex a dénoncé le fait que les migrants sont recueillis par des bateaux européens toujours plus près des côtes libyennes, ce qui favorise les affaires des réseaux criminels et des passeurs.

    Kurz a de nouveau préconisé le modèle australien : que les réfugiés sauvés en Méditerranée ne soient plus amenés sur terre en Italie, mais qu’ils soient arrêtés et renvoyés dans des centres de réfugiés à l’extérieur de l’UE :

    « Quand il sera clair que le voyage s’arrêtera sur des îles comme Lampedusa ou Lesbos, il n’y aura au bout de quelques semaines presque plus personne à se mettre en route. »

    C’est un nouveau coup porté au système despotique de répartition des migrants voulu par l’UE.

    En Suède, un sondage donne le parti anti-immigration en tête des intentions de vote, en Slovaquie, la droite nationaliste ne cesse d’accentuer sa percée.

    La réalité résiste à l’utopie européiste ? Comme l’écrivait Guy Rouvrais, c’est donc la réalité qui a tort et eux qui ont raison ! « Les eurocrates attribuent la révolte des peuples européens non pas à trop d’Europe mais à pas assez. Il faut aller encore plus en avant et à marche forcée ». Sauf que ça ne marche plus comme ça.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 30 mars 2017 sous le titre « UE : le dogme craque »

    https://fr.novopress.info/204664/union-europeenne-le-dogme-craque-partout-face-afflux-migrants/

  • Marion Maréchal Le Pen : «Je ne vois pas à quel titre il existerait un droit illimité au remboursement des avortements par les impôts»

    Quelques extraits de l'entretien de Marion Maréchal Le Pen avec Natacha Polony, sur la laïcité, l'islam et l'avortement : 

    VIDEO @Marion_M_Le_Pen : «Le Sapin de est un symbole attaqué par les fanatiques de l'extrême gauche et de l' 

    VIDEO @Marion_M_Le_Pen «Je ne crois pas que la France soit de culture et qu’elle ait donc des traditions populaires »

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  • Mum, Dad & Kids : faites bouger l'Europe !

  • De quelle Égalité la République parle-t-elle ?

    Nous savons désormais que la Liberté est une conquête de tous les instants pour se libérer de l'Oppression et de toutes les contraintes consubstantielles à l'ordre social et moral né de l'Ancien Régime et du capitalisme. Qui dit oppression dit oppresseurs, ce pourquoi l'appétit de Liberté ne peut s'exprimer qu'à travers une lutte contre l'iniquité humaine supposée incarner le Mal, entité hybride semi-métaphysique, semi-éthologique. Iniquité non naturelle car l'homme est réputé originellement bon. Le matérialisme athée ayant chassé Dieu, ses constructions et ses mirages intellectuels ne peuvent néanmoins s'empêcher de recréer des catégories métempiriques, tel ce Mal qu’incarneraient les bénéficiaires d’un système social proprement barbare engendrant l'injustice par prédisposition ontologique. Vouloir à toute force le reconstruire, n'est-ce pas au demeurant croire en la possibilité démiurgique de changer la nature de l'homme ? Oui répondront les Révolutionnaires qui ne reculent pas devant la radicalité des moyens (la fin justifiant tous les excès), à condition de faire table rase de l'inique passé en éliminant tous les individus non réformables, préalable à la création ex nihilo de l'Homme nouveau... ce que firent sans barguigner les Conventionnels1, tout comme le fera le régime léniniste au moyen de l'exil forcé, de la déportation dans les bagnes sibériens, de la mort à grande échelle pour les récalcitrants et les non réformables.

    Il fallait éliminer les classes sociales, en réalité les classes d'âge, pouvant faire obstacle à la grande transformation, à commencer par la suppression de la propriété privée, source dé tous les maux de l'humanité comme l'a formellement identifiée l'illuminé Rousseau2, calviniste, catholique apostat et grand esprit dévoyé. Cela, un siècle avant Marx, cet autre archiprêtre de la caste sacerdotale prophétisant le paradis terrestre après l'éradication des classes sociales possédantes et de l'expression de toute foi transcendante. Si donc, à gauche, la liberté se conquiert contre l'Autre, à droite, elle se gagne sur soi-même, par le dépassement et la pleine assumation de ses choix. En ce sens la liberté ne saurait être que celle de l'individu ne se déchargeant pas par principe de ses erreurs sur autrui ou ne s'exonérant pas hors de propos de ses fautes en accusant le caractère pernicieux, inégalitaire et injuste d'une société inégalitaire a priori hostile aux faibles, aux pauvres et aux mal-nés, système qu'il faudrait renverser par la force ou changer de fond en comble par la ruse la corrosion réformistes.

    L'Égalité, après la Liberté, est le second concept superstructurant (au sens que donnait Karl Marx au mot superstructure) de la dogmatique bétonnée régissant la pensée de gauche. Partant d'une notion nimbée de bonnes intentions, l'on arrivera très vite, à bride abattue, au bout d'une route débouchant sur les champs désolés de la géhenne terrestre et des Grands cimetières sous la Lune3 Un grand maître es littératures, le Finnois Mika Waltari, a fort bien décrit cette dérive dans son œuvre romanesque Sinouhé l'Égyptien (1945) relatant le règne chaotique de l'hérésiarque Akhénaton (1355/1338). Celui-ci ayant voulu instaurer - avec la dévotion d'Aton, « père et mère de toute création »4, la domination du Bien, ce beau projet se traduisit par l'égalité des créatures dans la misère... sous le soleil de Satan. L'entreprise se soldera en effet par la ruine du royaume, les épidémies et la guerre. L'empire du Bien imposé à coups de décrets est à coup sûr celui de la désolation car « qui veut faire l'ange, fait la bête » [Biaise Pascal, Pensées, œuvre posthume 1670].

    L'Égalité, second concept superstructural

    De l'exigence d'Égalité découle actuellement la quasi-totalité de nos grandes orientations politiques sans que quiconque comprenne de quoi il retourne exactement. Un vœu pieux ne saurait en effet constituer la charpente d'une philosophie politique, s'agissant surtout, admettons-le, d'un mot fétiche, d'une invocation magique dont le contenu est davantage émotionnel que rationnel. De l'égalité de droit devant la loi ? Oui da ! Le principe d'égalité ouvre naturellement le droit à un traitement équivalent pour tous devant les cours de justice, ou encore s'exprime à travers le suffrage universel. À la rigueur l'on peut s'efforcer de créer les conditions d'un accès égal à la culture et au savoir, ce qui ne veut pas dire que la culture et la connaissance soient à l'arrivée uniformément partagées entre tous. Au contraire même parce que ce sont des domaines où s'expriment les disparités les plus extrêmes entre les individus en fonction de leurs aptitudes ou de l'absence d'icelles.

    Maintenant, que veut dire l'égalité des citoyens devant l'impôt ? Hormis une déclaration purement verbale, nous nous trouvons confrontés à une quadrature du cercle, car comment concilier égalité et justice ? Et dans ce cas précis où se situerait précisément la justice ? Idem pour l'emploi, domaine où l'égalité ne peut être qu'une vue de l'esprit. Ou bien l'équivalence homme/femme, laquelle supposerait au préalable l'égalité entre les individus, ceci indépendamment de leur sexe. De sorte que l'on peut s'interroger sur l'irrationalisme presque morbide qui baigne et imprègne nos sociétés en mal d'une égalité aussi chimérique qu'introuvable, mais que s'acharnent à vouloir établir des classes dirigeantes démagogiques et intellectuellement dévergondées. D'où l'urgente nécessité de procéder à une révision conceptuelle draconienne et à un grand récurage épistémologique.

    Un irréductible inégalitarisme inhérent à la nature des choses

    En matière de procédure judiciaire, l'égalité, ou ce qui s'en approche le plus, semble être une équité élémentaire. À savoir être puni à l'identique pour une même faute ou justement dédommagé pour tel ou tel préjudice, tout comme être rétribué pareillement pour une tâche analogue dans l'unité, de temps et de lieu géographique. En dehors de ces domaines qu'en est-il ? La nature dote très inégalement les individus. Elle est à cet égard atrocement inégalitaire, chacun devant faire avec ce qui lui est attribué par une impitoyable loterie génétique... ou pire, eu égard à ce que le sort lui réserve. Certains font immensément avec très peu d'atouts, d'autres généreusement nantis n'en font rien. Mais ces vérités élémentaires, aveuglantes, échappent aux théologies égalitaristes. Billevesées qui ne sont au fond que des moyens de sidération pour régenter les peuples en les asservissant aux mirages d'un monde idéal, sans haut ni bas, ni beau ni laid, ni forts ni faibles, ni pauvres ni riches.

    Égalité, morne plaine ! Vitupérer son voisin ou ses semblables parce qu'il semble plus heureux ou parce que l'on n'est soi-même de peu de prestance, ni séduisant, ni clairvoyant, ni subtil, n'a pas de sens. Mais l'envie et la jalousie étant des passions incrustées au cœur de l'homme, l'égalité apparaît sous son vrai jour celui d'une religion de la convoitise et du ressentiment (bien entendu, nous ne parlons pas des injustices criantes que tout pouvoir digne de ce nom a le devoir de corriger autant que faire se peut). Les hommes se porteraient mieux s'ils renonçaient à regarder dans l'assiette du voisin, à convoiter sa maison, sa compagne et ses biens. Au reste, l'on peut toujours tenter d'améliorer individuellement, par de bonnes et judicieuses actions, les qualités héritées de nos ancêtres sachant qu'à notre tour nous sommes responsables et serons comptables de l'héritage phylogénétique que nos léguerons à nos descendants. Nous ne leurs transmettrons en effet pas seulement un patrimoine physique mais également moral et spirituel inscrit dans nos gènes.

    À horizon visible, l'on ne parviendra pas, quels que soient les bonds effectués par les sorciers du transhumanisme ou les progrès des sciences cognitives et ceux de la didactique, à faire un génie d'un minus habens. S'il suffisait d'un bon terreau sociologique et de bons précepteurs pour faire des Mozart à la pelle, cela se saurait. Curieusement, personne ne s'interroge officiellement et sérieusement sur l'actuel effondrement d'un système d'enseignement qui s'épuise à vouloir, nier les différentiels culturels et ethniques et plus encore le rôle des prédispositions ataviques. Dans l'actuel système éducatif mieux vaut être un sous-doué qu'un enfant précoce.

    Nous savons bien que la négation du réel est à la base de toutes les utopies... meurtrières par essence. À commencer par l'illusion consistant à croire possible la transmission sans heurt de savoirs d'autant plus complexes qu'ils sont étrangers à la culture originelle de populations ne possédant pas le bagage héréditaire adéquat5 La clef n'est pas adaptée à la serrure. La réussite de quelques-uns n'infirme d'ailleurs pas ce constat et, pour être tout à fait pessimiste, encore faudrait-il examiner les limites de ces réussites et leur portée dans le temps. Ne confondons jamais l'exception et la règle. Ceux qui tentent de contourner les lois inflexibles de l'hérédité et veulent ignorer les restrictions imposées aux capacités d'acquisition par les prédispositions innées, cela en misant sur la plasticité du cerveau humain, se condamnent à l'échec. Non, l'humain ne se réduit pas à une construction culturelle, un jeu de l’ego dont il suffirait de déplacer les éléments pour en changer la nature réelle. À terme, les animaux d'élevage et les plantes forcés, quelles que soient les performances atteintes, sont généralement voués à la dégénérescence, voire à la stérilité.

    Négationnisme

    Le progressiste ignore ou veut ignorer les lois de la physique. Il se déclare convaincu que la plasticité adaptative des hominidés est sans limites. Sans doute pour certaines aptitudes basiques, toutefois ces comportements primaires (la virtuosité du livreur de pizzas !) ne sont pas ceux, aussi utiles soient-ils, sur lesquels s'édifient les étages supérieurs de la civilisation. En ce qui concerne la pensée spéculative, nous sommes loin de la coupe aux lèvres. Or, la superstition du progrès ne devrait pas rendre aveugle au point d'ignorer la forte capacité des hommes à "involuer", à régresser collectivement dans la barbarie (les guerres civiles en témoignent), voire à s'abâtardir en l'espace de quelques générations et sans retour possible. Pensons aux « petits Blancs » des flancs du volcan de la Soufrière sur l'île de la Réunion. Certains "progrès" (telle, par exemple, la diffusion dans les programmes d'enseignement public des préadolescents d'une sexualité prématurée) apparaissent comme autant de facteurs déstructurants de la personnalité et de la construction affective. Pseudo-avancées qu'il faudrait dénoncer plus comme des facteurs de décadence et de barbarie morales d'amélioration du genre humain.

    À vouloir faire entrer tout le monde dans le même moule, à nous voir tous égaux, l'on en arrive très vite à enfoncer des chevilles rondes dans des trous carrés à coups de marteau juridique.. Et puisqu'égalité il y a, par définition pour les sectaires impénitents, les irréductibles différences entre les sociétés ou les individus ne sauraient venir, non de la nécessaire nature des choses, mais exclusivement de causes extérieures contingentes et révocables.. Autant d'excuses à l'impuissance que l'on ira puiser dans le vivier des causes environnementales, géographiques ou sociales et, in fine, dans la vilenie des classes dominantes. Si certains peuples ou ethnies sont à la remorque de la modernité, une seule cause le colonialisme, les croisades, l'homme blanc, le capitalisme occidental, le racisme, et cœtera. Parce qu'il ne viendrait à l'idée de personne qu'il puisse exister réellement une hiérarchie (naturelle) entre les hommes et de très notables différences entre les sociétés.

    L'homme de droite serait en conséquence celui qui nierait le rôle surdéterminant de l'environnement dans la création et le maintien d'inégalités entre les individus et les communautés humaines, cela afin de justifier des avantages et privilèges produits par des règles injustes. Maintenant nous ne débattrons pas plus avant du juste et de l'injuste. Le sort qui nous est réservé n'est certes pas toujours équitable et le mérite rarement récompensé à sa juste valeur. Faut-il pour autant aller piller le verger du voisin parce que l'ensoleillement y est meilleur et que ce damné propriétaire jouit d'une rente favorable de situation ?

    Étrange raisonnement qui pour mettre fin à l'injustice - c'est-à-dire à la météorologie infiniment complexe des relations, des interactions et des hasards, ce que l'on nomme ordinairement sort ou fortune juge impératif d'accorder à tous dès le berceau et par décret le droit au bonheur (ou approchant), dans le Meilleur des mondes possibles. Un droit automatique, sans effort personnel, sans lutte, sans effort et sans contrepartie. Quel sera alors le moteur de l'histoire ? Arriverons-nous à cette société hédonique des Éloïs androgynes que décrit HG Wells dans La Machine à explorer le temps (1895) ? Avec en arrière-plan des Morlocks anthropophages venant chercher leur ration quotidienne de chair humaine dans le garde-manger que constituent les béats transgenres, descendants dégénérés de nos actuels "bobos" et pour lesquels l'histoire s'est arrêtée une fois pour toutes ? (A suivre...)

    Léon CAMUS. Rivarol du 16 mars 2017

    1) Saint-Just, l'ami intime de Robespierre, l'un des plus forcenés Procuste de la Convention, lançait depuis la tribune, le 26 février 1794 : « Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé... Le sang est le lait de la liberté naissante [car] la liberté n'a pour lit que des matelas de cadavres »... joignant l'acte à la parole.

    2) Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1755. Ouvrage dans lequel la propriété privée est donnée pour être la source de toutes les inégalités. Voltaire, dans une lettre datée du 30 août 1755, commente ainsi l'opus : « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain [...] On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. »

    3) Georges Bernanos, 1938. Auquel fait écho L'Hommage à la Catalogne (1938) de George Orwell « La tragédie espagnole, préfiguration de la tragédie universelle, fait éclater à l'évidence la misérable condition de l'homme de bonne volonté dans la société moderne qui l'élimine peu à peu, ainsi qu'un sous-produit inutilisable ». Remplacez Syrie par Espagne et vous serez au fait de la précipitation torrentielle des événements en cours.

    4) Sigmund Freud in « Moïse et le monothéisme » (1939) crut voir l'origine du judaïsme dans le culte d'Aton. Il n'est pas tout à fait abusif de résumer le culte d'Aton par la formule de Pétrone Sol lucet omnibus, soit « le Soleil luit pour tous ».

    5) À la fin du XIXe siècle, la question de la transmission culturelle se pose avec acuité à ceux qui entendent transmettre les « lumières de la civilisation » aux peuplades de notre nouvel empire colonial. Certains pensent que l'éducabilité est une chimère, ce que tendrait à montrer aujourd'hui le laboratoire de nos banlieues. Léopold de Saussure [Psychologie de la colonisation française dans ses rapports avec les sociétés indigènes, Paris, 1899] à la suite de Gustave Le Bon, pose que les caractères mentaux sont héréditaires et invariants. Le Bon postule en effet que la distance séparant la civilisation des « races inférieures » « est trop immense » pour que soit transplanté un système culturel étranger « aux mœurs, croyances, constitutions mentales et institutions des Européens. » Cf. Congrès colonial international de Paris, 1889. Éditeur Augustin Challamel 1890 p. 67]. Car l'abîme héréditaire entre ces deux "classes" de peuples serait a priori infranchissable [Ibid. p.70]... « Abusé par ses dogmes, réfractaire à l'idée de la race, le Français est persuadé que les espèces humaines ne diffèrent entre elles que par l'éducation. Les profondes divergences mentales qui séparent les races lui apparaissent comme superficielles il croit pouvoir en venir à bout facilement et il s'acharne à une lutte stérile contre les lois de l'hérédité » [Ibid. p.10].

  • Prophéties autoréalisatrices

    Marine Le Pen était hier soir l’invitée politique deFrance 2, après le JT de 20h, chaîne emblématique d’un service public qui ne ménage pas ses efforts de propagande contre le FN avec une succession « d’enquêtes » à charge. Dans la même veine antifrontiste, Bruno Gollnisch a pointé  également sur twitter la programmation sur France 3 demain d’une fiction-documentaire (sic), « Un homme à la dérive », traitant des supposées sombres influences de l’opposition nationale sur nos compatriotes égarés… Sur France 2, présidée par une amie d’Emmanuel Macron, Delphine Ernotte, Marine a été confrontée à tous les mauvais procès à toutes sortes de questions-accusations périphériques et autres diffamations lancées contre le FN. Les méthodes habituelles pour parasiter son discours sur le fond, l’exposé des thématiques de son programme. Nihil novi sub sole…

     Le procédé est grossier mais le Système, il faut y être préparé et en être parfaitement averti, utilisera tous les moyens, même légaux, pour empêcher l’accession au pouvoir des patriotes souverainistes. Le journaliste-essayiste et romancier Nicolas Bonnal le résume avec le sens de la formule qui est le sien : « Il y a d’un côté le candidat de l’oligarchie », celui de « la nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire ». « Celle-ci rétribue bien les traîtres et les sadiques qui organisent la division, l’invasion et la guerre pour tous – sauf pour la bourse et pour l’élite ». Et  « de l’autre côté, il y a la candidature populaire. Le candidat populiste est celui insulté qui plaît au peuple ».

    « Le Système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre » écrit-il encore .

    Une France libre qui est l’objet de toutes les inquiétudes d’un PS  dont les grands pontes synthétisent assez parfaitement  tout ce que nous compatriotes reprochent au Parti de l’étranger qui règne  sur notre démocratie confisquée. Ceci explique aussi cela, Manuel Valls réunissait hier ses proches à Paris, pour un déjeuner au Sénat, puis 80 parlementaires à l’Assemblée, pour évoquer une nouvelle fois le danger FN. Il a fait part de sa conviction selon laquelle Marine - comme François  Fillon selon lui-  sera plus haute dans les urnes que ne le disent les  sondages, que sa victoire est possible, que la qualification même de M. Macron pour le second tour n’est pas assuré…

    Avait-il d’autres choix ? Ce matin sur BFM TV, Manuel Valls n’a pourtant pas tremblé pour torpiller le vieux rafiot de la rue de Solférino et son candidat résiduel en annonçant à son tour qu’il voterait Emmanuel Macron dés le premier tour… Cela lui a valu une avalanche d’invectives de la part du dernier carré de fidèles de Benoit Hamon, sur le thème les rats quittent le navire. Mais cet élan macronien du traître Valls ne fait pas forcément les affaires du candidat d’En marche !, conscient qu’il apparaît de plus en plus clairement comme une  entreprise de recyclage des éléphants du PS. L’image de renouveau que tente de se donner cette incarnation du sérail bruxellois  en prend un coup. 

    Le 14 mars, M. Macron déclarait d’ailleurs à l’adresse de Manuel Valls qu’ « (il n’avait) pas fondé une maison d’hôtes » pour ses complices socialistes. Ralliements ou soutiens directs, la réalité apparaît pourtant toute autre.  Au dernier décompte, les ministres Marisol Touraine, Ségolène Royal, Jean-Yves le Drian, des dizaines de maires et plus de cinquante députés PS, ont fait allégeance au champion des progressistes, dans l’espoir bien sûr de sauver leur siège aux législatives. Une proportion bien plus importante que les ralliés de la nébuleuse centriste, de certains LR ou des retraités des années Chirac.

    L’ex Premier ministre de François Hollande a certainement comme d’autres sorti sa calculette, lu les analyses sur les évolutions et les attentes du corps électoral. Ce qui lui a permis d’en déduire, comme M. Fillon, que même la grosse ( ?) moitié des électeurs du PS qui n’est pas séduite par la candidature Hamon, auquel il faut ajouter, nous voulons bien le croire, une bonne proportion de centristes, n’assurent pas forcément à Emmanuel Macron la certitude de dépasser la barre des 20% le 23 avril prochain. Et ce, quoi qu’en disent la fourchette  haute des  sondages le concernant, relayées par des médias qui se livrent aux habituelles tentatives de prophéties autoréalisatrices…

    https://gollnisch.com/2017/03/29/propheties-autorealisatrices/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français (XVII)

    Les institutions et les partis institutionnels

    • 77% des personnes interrogées (+14 points) pensent que la démocratie fonctionne de moins en moins bien en France (sondage Ipsos-Sopra Steria-l’Institut Montaigne, Sciences Po et Le Monde du 21 au 25 octobre 2016).

    • 74% citent comme principales raisons des « élus trop souvent corrompus », les élections qui « ne changent rien » (70%) et « trop d’insécurité, de zones de non-droit » (67%). Pour 65%, les préoccupations des citoyens ne sont pas prises en compte et pour 62% ces derniers sont mal représentés

    • 59% des personnes interrogées déclarent ne se sentir en sécurité nulle part. Ce chiffre est à mettre en relation avec le fait que 69% des Français jugent les personnels de police et de gendarmerie en sous-effectifs dans le pays. Cette opinion a d’ailleurs d’autant plus de résonance que les interviewés expriment majoritairement une bonne image de leurs forces de l’ordre (90% pour la Gendarmerie, 84% pour la Police nationale et 73% pour la Police municipale) (sondageIFOP Fiducial Public Sénat Sud Radio – Public Sénat du 17 mars 2017

    • 78% estiment que les partis politiques constituent un frein à l’amélioration de la situation, devant les syndicats (62%), les médias (57%), les intellectuels (44%) et les chefs d’entreprise (40%).

    • 78% des personnes interrogées jugent le bilan de François Hollande négativement. 81% estiment qu’il n’a pas été fidèle à ses promesses de campagne. La loi travail est la plus critiquée, avec seulement 23% de réponses positives (sondage OpinionWay Le Figaro des 2 et 3 décembre 2016).

    Les médias

    • 64% des personnes interrogées estiment que les médias ne sont pas indépendants vis-à-vis des partis et du pouvoir ; 58% estiment que les médias ne sont pas indépendants vis-à-vis des pressions de l’argent (sondage TNS Sofres La Croix des 7 au 11 janvier 2016).

    • 91% des internautes interrogés en ligne le 13 décembre 2016 depuis son compte Twitter par Jean-Jacques Bourdin, l’animateur de RMC et BFMTV, estiment que « les médias nous mentent ».

    • 57% des personnes interrogées estiment que les médias présentent la campagne et le programme de François Fillon avec un parti pris négatif. 55% pensent de même s’agissant de Marine Le Pen. Et 46% des personnes interrogées estiment que les médias présentent la campagne et le programme d’Emmanuel Macron avec un parti pris positif (sondage Harris-Interactive, c/o fdesouche du 20 mars 2017).

    La préférence nationale

    • 41% des téléspectateurs ont jugé Marine Le Pen « convaincante » lors de l’émission politique du 9 février 2017 de France 2 (sondage Harris-Interactive effectué le 9 février 2017).

    • 80% des personnes interrogées se déclarent favorables à la « clause Molière », mesure adoptée récemment par plusieurs conseils régionaux, obligeant les ouvriers à parler français sur les chantiers engagés par la commande publique et 39% répondent « très favorable » (sondage Ifop Valeurs actuelles réalisé du 15 au 17 mars 2017).

    Michel Geoffroy 20/03/2017

    Voir ou revoir :

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)

    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)

    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (X) :

    Et si l’on donnait la parole aux francais ? (XI)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XII)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XIII)
    Et si lon donnait la parole aux français ? (XIV)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XV)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XVI) 

    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xvii/

  • QUAND CERTAINS CANARDS LA BAISSENT D'UN TON….

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Il n’y a pas que ces pauvres palmipèdes du Sud-Ouest de la France qui vont mal. La presse écrite elle aussi, ce n’est pas un scoop, va mal. La concurrence d’Internet, celle des chaines TV en continu, la montée en puissances des web-radio et des sites d’information ou de réinformation qui aèrent les cervelles en sont, partiellement, l’explication. Il y a aussi le fait que les gens, particulièrement les jeunes, lisent moins la presse papier malgré sa matérialité. (Pourtant, on peut s’y reporter plus aisément, voire conserver une info et une photo en découpant un article). Mais, si un certain « Canard….déchainé » se porte bien par ses croustillantes révélations hebdomadaires (1), nombre de ses confrères sont dans le rouge, plongeant leurs rédactions dans l’incertitude du lendemain, pour tout dire dans l’angoisse. Soyons honnêtes, s’agissant de certains titres particulièrement offensifs contre la Droite nationale, ce n’est pas pour nous déplaire !

    «Revue de presse »

    Charles Mansel titrait son papier paru dans Présent du 17 juin 2015, « presse écrite, un tsunami sur le monde ancien » et détaillait les grandes manœuvres entamées pour la restructuration des groupes de presse, manœuvres qui n’ont pas cessé. C’est ainsi que Bernard Arnault, président du groupe de luxe LVMH, « mécène » de la République, agrégeait aux Echos qu’il possédait déjà, le célèbre quotidien national Le Parisien et ses éditions régionales d’Aujourd’hui la France. Patrick Drahi, une grosse fortune « israélo-franco-marocaine », on ne sait plus, s’emparait quant à lui du groupe Express (« Lire », « L’Express » etc…) et du sulfureux quotidien Libération. Avec ses autres pépites, Altice média group (AMG), le PDG de SFR et de NUMERICABLE, se constituait un beau trésor, toutefois fragile pour certains titres, comme nous le verrons plus loin. Que peut-il bien y avoir de commun, me direz-vous, entre les chantiers navals CMN et Valeurs Actuelles, l’hebdo de droite qui voit ses ventes, lui, contrairement à certains autres de ses confrères, augmenter ?, C’est leur propriétaire commun, Mr Iskander Safa, qui aurait été jadis un ancien membre des Gardiens du Cèdre, une active milice chrétienne libanaise. Etienne Mougeotte, l’homme de la télé, présiderait Privinvest médias  la branche info de sa holding en expansion. La consolidation de la presse régionale - certains titres se portent mieux que les quotidiens nationaux - s’est également poursuivie avec des regroupements, des ventes et des achats. Le radical de gauche Jean-Michel Baylet de La Dépêche du Midi possède également, partiellement, Le Midi Libre et L’Indépendant de Perpignan, (49 000 ex. période 2015/2016, avec un effritement constant de 4 % par an), cédés par Sud-Ouest, tandis que le groupe Hersant est sorti du marché métropolitain. Le groupe belge Rossel propriétaire du « Soir » de Bruxelles et de La Voix du Nord, ce dernier titre en légère difficulté avec une réduction d’effectifs d’un quart sur deux ans, a pris le contrôle des quotidiens limitrophes de sa sphère d’influence originelle, avec comme « prises de guerre » L’Union (de Reims), L’Est-Eclair et L’Ardennais. Le paysage de ce que l’on appelle la PQR est modifié : le premier groupe, pour l’instant, reste celui détenu par le Crédit mutuel, éditeur du Progrès (de Lyon), du Dauphiné libéré (Grenoble), des Dernières nouvelles d’Alsace et de l’Est Républicain, devant le groupe Ouest-France avec des titres comme Ouest-France, premier quotidien français par ses ventes, Le Courrier de l’Ouest et Presse Océan. Des rapprochements « hybrides » pour rationaliser les coûts de fonctionnement, ont été effectués dans le groupe Lagardère Active, (Elle, Paris-Match), entre un hebdomadaire de presse écrite, comme Le Journal du Dimanche et une radio, « Europe 1 » avec en perspective le partage du même siège ! Nice Matin n’est pas au mieux de sa forme. Comme l’écrit toujours Charles Mancel cette fois dans un papier du 8 février dernier, « D’ici fin 2018, voire juin 2019, les effectifs des quotidiens Nice-Matin et Var Matin ainsi que ceux de la régie Eurosud, actuellement de 650 salariés environ, fondront d’une centaine d’unités ». Là aussi, l’idée d’une mutualisation de l’impression entre le quotidien niçois et le marseillais La Provence dont le belge Nethys détient 20 %, est dans les tuyaux tout comme une synergie de leurs régies publicitaires respectives. Au plan national, sans vraiment briller, des quotidiens comme Le Monde (Pierre Bergé) ou Le Figaro (Serge Dassault), se maintiennent, grosso modo, à flot, tout en diversifiant leurs éditions et en faisant appel à Internet, indispensable fenêtre vers les jeunes lecteurs.

    Des « Newsmagazines » aux résultats variables

    Malgré sa reprise en mains par Yves de Chaisemartin, l’hebdomadaire de gauche Marianne fondé par Jean-François Kahn, a vu ses ventes chuter de 14 % pour la période 2015/2016. L’Obs, Le Nouvel Observateur d’hier, repris en 2015 par un nouvel actionnaire, Le Monde - on reste dans l’entre soi ! – avait réalisé un net coup de barre à gauche sous l’influence de son ancienne numéro deux de la rédaction, Aude Lancelin, une des égéries de « Nuit debout », virée depuis. Résultats des courses pour un hebdo qui a vu sa diffusion chuter de 15 %, 38 rédacteurs quittent le navire au premier trimestre de cette année. L’omniprésent Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge sur les plateaux de télévision, n’a pas réussi à remonter les ventes de L’Express où il n’a conservé que la page éditoriale. Son (efficace ?) bavardage l’a conduit à officier sur BFM-TV propriété de l’actionnaire de SFR qui roule, apparemment, pour Macron, et à continuer d’être invité à l’émission « C dans l’air » diffusée sur  « La Cinq ». Le Point, au grand dam de son actionnaire François Henri Pinault par l’intermédiaire d’Artémis, est ….au point mort ! Tel un vulgaire sondage minorant François Fillon, ses ventes s’affaissent et ne remontent pas : 40 000 exemplaires vendus en kiosque chaque semaine en septembre 2016 par exemple, contre 65 000 auparavant. Dans ce contexte morose, l’hebdomadaire résolument à droite Valeurs Actuelles, fondé par le très droitier Raymond Bourgine, semble tirer son épingle du jeu et, campagne électorale oblige, voit ses ventes augmenter alors que tous ses concurrents stagnent ou fléchissent.

    « Libération » et «  L’Humanité » sont dans le…rouge !

    Le quotidien issu de l’extrêmes-gauche maoïste de Serge July, passé entre les mains de Patrick Drahi déjà cité, n’est pas dans une grande forme. Des restructurations ont été opérées et la purge a coûté leur poste à une centaine de salariés. (10 millions d’Euros de frais d’indemnités de départ pris dans les poches des actionnaires). Le journal qui héberge la rédaction de Charlie Hebdo, double, comme ses confrères et concurrents, sa production « papier » d’une version sur le web. Etant désormais dans le même groupe que  L’Express, une certaine synergie va s’appliquer à la logistique pour aboutir à une baisse des charges : régie publicitaire, petites annonces, finances, informatique, direction du personnel etc…Mais les lecteurs seront-ils toujours au rendez-vous ? Diffusion moyenne, plus ou moins 100 000 exemplaires AVANT l’exercice 2015/2016, contre  actuellement 50 000 en moyenne par jour sur l’ensemble de l’hexagone. (Chiffre auquel, il est vrai, il faut ajouter 25 000 numéros vendus en parallèle par exemple aux compagnies aériennes ou à la SNCF). Son directeur, Laurent Joffrin , qui pérore dans les « étranges lucarnes », ferait mieux d’avoir un profil plus modeste. Un autre quotidien « historique » où s’illustrait jadis une grande plume, Jean Jaurès, va mal : L’Humanité, « L’Huma » des camarades cocos. Journal quasiment officiel du Parti communiste « français », il a accompagné la grandeur et la décadence de ce parti. Il n’est plus, aujourd’hui, que l’ombre de lui-même. Et s’il ne bénéficiait pas des achats « institutionnels » quasi obligatoires de quelques entreprises publiques et de grands groupes semi-publics (Air France), ainsi que ceux des syndicats (CGT) et autres mairies encore étiquetées « PCF », il aurait coulé. Mais l’Etat, avec ses subventions légales à toute la presse (nos impôts), 6 898 645 euros de subvention en 2013, et l’effacement d’une dette sociale votée par les députés, est un prince généreux !

    Quelles (bonnes !) lectures pour la Droite nationale ?

    Alors que les recettes publicitaires diminuent – concurrence du web , des radios et de la télévision - et que le périmètre des abonnés rétrécit, les subventions de l’Etat mettent les grands titres de la presse écrite sous perfusion, faisant perdre à cette dernière tout ou partie de son indépendance, car c’est bien connu, « qui paye commande ». Comme l’écrit Arnaud Raffard de Brienne à propos de l’Humanité dans notre quotidien de référence Présent, « Hormis peut-être la Chine et la Corée du Nord, la France demeure sans doute le dernier pays au monde à subventionner aussi grassement un journal de stricte obédience communiste. Mais on pourrait aussi y ajouter les autres titres détenus par des milliardaires qui donnent à la presse à part quelques (rares) titres, cette étrange et lamentable uniformité de ton, pour ne pas parler de la presse radiophonique et télévisuelle, ce qui nous incite plus que jamais à regarder et écouter « TV Libertés » et « Radio Libertés ». Alors, pour l’honnête homme « de droite », que lire dans nos rangs ? Un quotidien, bien sûr, me vient tout de suite à l’esprit, Présent que j’ai largement cité dans ce papier. On pourrait, prudemment et avec de grandes précautions, y ajouter Le Figaro compensant mal la lointaine disparition de L’Aurore. Mais des hebdos aussi : Rivarol, Minute, Valeurs Actuelles, des mensuels ou des trimestriels, Monde et Vie, Synthèse nationale, ou encore Politique magazine ou des revues spécialisées comme la NRH, pardon pour les titres que j’oublie dans cette trop courte énumération. La grande diversité des « unes » qui accrochent le regard à la devanture des librairies et des kiosques à journaux, ne doit pas faire illusion : trop de ces médias sont d’une triste conformité, à la botte de la doxa contemporaine. Bonne(s) lecture(s) quand même !

    (1) Sans prendre parti, bien sûr, pour le candidat de la « droite molle » qui a eu, semble-t-il, la main « un peu lourde » dans le pot de miel, force est de constater que nous avons assisté à un véritable « golpe » antidémocratique par la conjonction de l’action d’une certaine presse à sensation et du zèle soudain d’une justice parfois bien lente. Quand un candidat du système qu’il prétend combattre « déraille », il est « crucifié » sans ménagement par sa propre oligarchie !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/