Le député LR qui a voté la confiance est Mansour Kamardine (Mayotte). Ne sont pas pris en compte dans cette liste les élus LR dissidents qui siègent au sein des "Constructifs" : 12 ont voté pour la confiance au gouvernement (dont Solère et Riester) et 23 se sont abstenus.
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75 députés LR (sur 100) se sont abstenus sur la confiance au gouvernement, seulement 23 "contre"
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Les éoliennes industrielles et les citoyens (1/3)
Face à l’accélération de l’implantation d’éoliennes industrielles sur le sol de nos régions et la connivence entre les groupes de pression avec les autorités publiques, la résistance s’affermit et prend des formes diverses : création d’associations de défense du patrimoine et des riverains, communiqués de presse, rencontres des politiques en ces temps électoraux, manifestations publiques, blocages de routes. Ces derniers mois trois auteurs ont publié des ouvrages importants sur les énergies renouvelables (ENR).
Jean Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED), a fait paraître : Eolien, une catastrophe silencieuse/Vers une France défigurée chez L’Artilleur.
Alban d’Arguin a publié dans la collection Pourquoi : Eoliennes, un scandale d’Etat.
Enfin, Michel Gay a lancé comme un défi : Au diable les énergies renouvelables.
Ces trois livres prennent la question des éoliennes et des ENR sous des angles différents mais qui se recoupent largement.
Polémia propose, sous la plume de André Posokhow, une recension de leur contenu sous la forme de trois articles :
-les éoliennes et les citoyens ; les nuisances et les impacts sur l’environnement ;
-les éoliennes, le bien commun et l’intérêt général ;
-les éoliennes : l’expression d’une menace pour notre société et notre civilisation ?
I
Les éoliennes industrielles et les citoyens : les nuisances et les impacts sur l’environnement
Environ 7000 éoliennes industrielles sont implantées sur le sol français à ce jour. Les pouvoirs publics souhaitent l’érection de 20.000 de ces machines. Si les objectifs de la transition énergétique étaient poursuivis ce seraient des dizaines de milliers qui affecteraient nos régions. Bien évidemment cette invasion ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur les citoyens français, qu’ils soient consommateurs, contribuables et surtout citoyens.
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A Versailles, Macron prononce le credo révolutionnaire
Extrait de son discours d'hier devant les parlementaires réunis en congrès :
[...] Je crois à cet esprit des Lumières qui fait que notre objectif à la fin est bien l’autonomie de l’homme libre, conscient et critique.
Trop de nos concitoyens aujourd’hui se sentent encore prisonniers de leurs origines sociales, de leur condition, d’une trajectoire qu’ils subissent. Or l’enclavement, l’isolement, l’absence d’accès aux transports à toutes les formes des nécessités de ce siècle nouveau, assignent à résidence des millions de nos compatriotes.
La liberté forte que nous avons à bâtir, c’est ce combat pour toutes les mobilités, ce combat pour les accès, ce combat pour que nul de nos concitoyens ne soit exclu des voies du progrès, du droit de faire, d’essayer pour échouer peut-être ou pour réussir.
C’est le combat de la mobilité économique et sociale par le travail et par l’effort pour tous nos concitoyens, quel que soit leur quartier, leur prénom, leur origine. C’est le combat pour l’égalité pleine entre les femmes et les hommes. Ce beau combat dont notre pays a perdu il y a quelques jours, quelques jours à peine, une figure essentielle en Madame Simone VEIL.
La liberté forte, c’est la liberté de choisir sa vie. Car la liberté est ce qui réconcilie précisément la justice et l’efficacité, la possibilité de faire et l’égalité vraie. La liberté d’expérimenter, de se tromper, d’essayer encore.On n’embarque plus dans son existence pour un voyage au long cours. Nos vies sont explorations, tentatives, recherche. Sachons inventer cette liberté-là avec les nouvelles protections individuelles qui l’accompagnent, en assurant l’éducation, la formation et les sécurités utiles aux grandes étapes de la vie, précisément pour construire une existence."
Des Lumières à l'avortement légalisé, il y a effectivement la même notion de l'homme déifié, prométhéen, individualiste, l'homme qui choisit "sa vie" et non "la vie". Face à cela, Mgr Marc Aillet rappelle sobrement la réalité :
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Quelles personnalités politiques ont favorisé l’ascension d’Emmanuel Macron?
Emmanuel Macron nous a été présenté par les médias depuis le lancement de son mouvement En Marche comme un météore politique, qui parce qu‘il avait bon cœur, voulait le bien des Français. Mais lui et son mouvement sont les produits politiques de l’évolution sur des décennies d’un Parti socialiste constitué avec la participation active de la soi-disant “gauche non communiste” et de la pseudo-gauche petite-bourgeoise en général.
Une des influences politiques déterminantes de Macron a été Michel Rocard, ex-chef du Parti socialiste unifié (PSU) qui, formé par divers ex-trotskystes, ex-staliniens, et catholiques sociaux, est passé avec armes et bagages en 1974 au PS de François Mitterrand. Il devint un des principaux dirigeants de ce parti jusqu‘à sa mort en 2016. Il fut premier ministre de François Mitterrand de 1988 à 1991.
Le PSU, en partie créé et soutenu par des renégats du trotskysme comme le groupe Socialisme ou barbarie fut une des composantes majeures de la “Deuxième Gauche”, des formations dont la mission était la critique du stalinisme par la droite et la lutte contre le trotskysme. Lors du premier meeting d‘En Marche, Macron a rendu un hommage vibrant à Rocard, dont la veuve était une invitée d‘honneur.
Macron a aussi entretenu des liens avec le mouvement “souverainiste de gauche” MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Jean-Pierre Chevènement. En 1998, il participa à l’université d’été de ce parti. Cette organisation servit de pont entre le PS et le FN pour fournir des dirigeants au parti d’extrême-droite comme Florian Philippot. Le MRC a aussi compté dans son mouvement des royalistes proches ou membres de l’action française comme Paul-Marie Coûteaux ou Denis About, ancien secrétaire général adjoint de cette organisation héritière des Camelots du roi. Macron et Chevènement entretiennent toujours des relations.
Une protection politique essentielle de Macron a été Jean-Pierre Jouyet, devenu un de ses proches. Membre du PS, il a été de plusieurs gouvernements PS, sous Jacques Delors en 1991 et Lionel Jospin en 1997, puis conservateurs sous Francois Fillon durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Il y a joué un rôle important dans les rapports de la France avec l’Union européenne. Il est marié à Brigitte Taittinger, membre du clan politico-financier du même nom, dont le grand-père, Pierre Taittinger, fut pétainiste et président du Conseil municipal de Paris sous l’Occupation.
Jouyet est engagé dans l’Aspen Institute, l’un des plus influents cercles de réflexion aux Etats Unis. Il en présida jusqu’en 2013 la section française créée par le politicien conservateur Raymond Barre et en est aujourd’hui le président d’honneur. Laurent Wauquiez, Jérôme Guedj, Olivier Ferrand, Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Vincent Placé sont les membres les plus connus des promotions depuis 2006 de Aspen qui forme des “leaders politiques professionnels”.
Emmanuel Macron a débuté en 2004 à sa sortie de l’ENA dans le cabinet de Jean-Pierre Jouyet. Jouyet a recommandé Macron pour entrer dans la Commission pour la libération de la croissance française, commanditée par Sarkozy en 2007 et dirigée par Jacques Attali, un autre élément important de la carrière de Macron. Dans cette commission se retrouvent socialistes et libéraux (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron). Attali a été durant des décennies un des conseillers les plus écoutés de Mitterrand. Il a fait Macron rapporteur de cette commission où furent développées les politiques d’attaque de la classe ouvrière mises en œuvre sous Sarkozy et Hollande et maintenant par son propre gouvernement.
En 2007, Macron rejoint aussi Les Gracques, un groupe d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires dont Jean-Pierre Jouyet est l’animateur. Cette association tentait d’organiser une alliance entre le Parti socialiste et les centristes Royal-Bayrou pour les élections présidentielles.
D‘autres influences ou protections importantes de Macron ont été le lobbyiste Alain Minc ; Serge Weinberg, l‘actuel PDG de Sanofi, lié par sa femme à la Banque Lazare où elle s’occupe des fusions acquisitions ; ou encore Francois Henrot, un banquier d‘affaire au parcours similaire à Macron et bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild. Henrot est aussi membre de la French American Foundation fondée par Gerald Ford et Valéry Giscard d‘Estaing.
De cette fondation sont sortis des politiciens connus, conservateurs comme Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko Morizet et du PS comme François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut-Belkacem, Bruno Leroux; des représentants des médias comme Laurent Joffrin (Liberation, Nouvel Obs), Denis Olivennes (Europe 1, Paris-Match, JDD), Erik Izraelewicz (Le Monde); ou encore des politiciens-financiers comme Matthieu Pigasse (Banque Lazare). Et du côté américain, Bill et Hillary Clinton.
En 2012, Emmanuel Macron devient Young Leader de la French-American Foundation, dont Philippe Manière (le directeur de l’Institut Montaigne où Macron a fondé En Marche) et Alain Minc (trésorier de la Fondation Saint-Simon, prédécesseur de la fondation Montaigne) sont administrateurs. Cette année-là, sous l’impulsion de Jouyet, Macron devient secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie en 2014.
Un autre mentor décisif de Macron a été le richissime rocardien Henry Hermand. Hermand a été membre de la revue social-catholique Esprit dans les années 1950, dirigeant régional du PSU dans les années 1970, directeur du quotidien pro-PS Le Matin dans les années 1980. Henry Hermand a fait fortune dans la création de supermarchés. Hermand dira plus tard que Macron ne prenait jamais une décision importante sans le consulter.
Toutes ces figures sont au cœur de l’aristocratie financière. Une de leurs principales activités, comme celle de leur entourage et celle de Macron à la Banque Rothschild, étant les fusions-acquisitions, c’est à dire le dépeçage de sociétés pour en récupérer les parts les plus juteuses en vue de faire monter les cours de la bourse et produisant à chaque fois le licenciement de centaines ou de milliers de salariés.
Attali, Jouyet, Minc, Hermand, Henrot, Weinberg sont tous engagés dans les think tanks et autres fondations comme les Fondations Jaurès et Montaigne, Terra Nova, la National Endowment for Democracy (NED), la French-American Foundation ou encore l‘Aspen Institute—où se côtoient, souvent dans la même personne, responsables du PS, politiciens conservateurs, hauts responsables de l‘Etat de droite comme “de gauche”, patronat, haute finance, et intérêts l‘impérialistes. Ce sont là les figures qui ont fait Macron.
Le Monde écrit : « Chez les Jouyet, les soirs d’élections, on trouve toujours une moitié de convives pour fêter la victoire au champagne rosé Taittinger. Et ce talent du couple Jouyet de mêler, dans leur vaste appartement du 16e arrondissement de Paris, rue Raynouard, l’establishment français au complet : patrons, diplomates, banquiers, politiques, François Fillon comme Manuel Valls ou Emmanuel Macron, François Pinault et Serge Weinberg, droite et gauche mêlées et confondues, sans que jamais – “miracle !”, s’amuse François Hollande – personne ne quitte la table ou ne claque la porte. Chez les Jouyet, les soirs d’élections, que la gauche ou la droite l’emporte… »
Non moins parlants sont les mânes philosophiques de Macron. Celui-ci a souvent réitéré l‘influence exercée sur lui par le philosophe Paul Ricœur, dont il a été l’assistant. Ricœur a été un adepte du personnalisme d’Emmanuel Mounier, collaborateur de la revue Esprit dans les années 1930 et par la suite auteur d’articles de propagande pour le régime de Vichy.
Le magazine Esprit a joué un rôle clé, aux années 1970, dans la promotion du PS et la dénonciation du marxisme en tant que “totalitarisme“, qu’ils menaient en chœur avec les ex-trotskystes antimarxistes du groupe Socialisme ou Barbarie tels que Cornélius Castoriadis et Claude Lefort.
http://www.voxnr.com/11022/quelles-personnalites-politiques-ont-favorise-lascension-demmanuel-macron
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Zemmour : « Blanquer, ou la course de vitesse contre le mammouth »
Zemmour, bien-sûr, ne se contente pas de s'amuser de la dialectique du ministre et du mamouth, image, entre autres, des funestes et tenaces pédagogistes [RTL, 27.06]. Il ne se limite pas à retracer l'historique de ces relations inégales, où, même sous De Gaulle, le mamouth fut toujours vainqueur. Au prix du désastre éducatif que l'on sait. En sera-t-il de même face à Jean-Michel Blanquer, ce ministre qui tente de déconstruire les déconstructeurs ? Zemmour remonte alors aux causes systémiques et sociétales qui rendront la tache du ministre presque impossible. Zemmour va à l'essentiel, en quelques brèves minutes où tout ce qui compte est dit. Ecoute recommandée ! LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
« ll y a quelques milliers d’années, l'homo sapiens sapiens a su faire preuve de ruse, de malice et de rapidité d'exécution pour survivre face à des animaux préhistoriques bien plus forts que lui. En l'an de grâce 2017, un descendant à lunettes et calvitie de l'homo sapiens sapiens continue le combat contre une forme redoutable d’animal préhistorique, le mammouth », raconte Éric Zemmour. « L'homo sapiens sapiens a pour nom Jean-Michel Blanquer, et le mammouth a pignon sur la rue de Grenelle », poursuit-il à propos du ministre de l'Éducation nationale.
« Depuis des semaines, le ministre-toreador passe ses journées à agiter une muleta rouge devant le mammouth et à lui planter des banderilles sur tout le corps. Il a été particulièrement efficace », fait remarquer Zemmour. Mais si le mammouth a été « pris de vitesse et débordé », Éric Zemmour estime que « Blanquer a mangé son pain blanc, car le mammouth a de la ressource ».
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La démocratie est récusée lorsque l'on dresse un cordon sanitaire autour des partis populistes
Extrait d'un entretien de Chantal Delsol dans La Nef :
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L’Union Européenne en guerre contre les petits commerces polonais
« La Commission européenne a considéré que l’impôt appliqué par la Pologne au commerce de détail était contraire aux règles de l’UE en matière d’aides d’État » et « exige de la Pologne qu’elle supprime la discrimination indue entre entreprises du fait de l’impôt en question », a-t-elle expliqué dans un communiqué.Cet impôt progressif basé sur le chiffre d’affaires procure « aux sociétés ayant un chiffre d’affaires modeste un avantage sur leurs concurrentes », a conclu l’exécutif européen. La taxe avait été contestée par les grandes chaînes de distribution, en grande majorité étrangères, comme devant favoriser les petits magasins polonais et introduisant une inégalité de traitement.Elle devait atteindre 0,8% du chiffre d’affaires pour les entreprises aux recettes mensuelles comprises entre 17 millions de zlotys (4,02 millions d’euros) et 170 millions de zlotys (40,2 millions euros), puis monter jusqu’à 1,4% pour celles dont le chiffre d’affaires allait au-delà de cette somme.Sommé par la Commission, le gouvernement polonais avait suspendu cet impôt quelques jours après l’ouverture de l’enquête en septembre. -
Rugy sans souci? Mélenchon sans-culotte ? Mariani sans tabou?
C’est sans surprise que l’écolo-centriste et fervent bruxellois François de Rugy, largement inconnu du grand public malgré sa participation aux primaires de la gauche en début d’année, a été élu hier, avec les 353 voix des députés LREM , treizième président de l’Assemblée nationale de la Ve République. Les critiques sur le fait qu’une femme n’ait pas été choisie pour occuper ce poste prestigieux (M. de Rugy devient de facto le quatrième personnage de l’Etat) ont été évacuées par les éléments de langage fournis aux nouveaux élus macroniens. Même Fabienne Colboc qui, à l’instar de sa collègue Anissa Kheder, avait été épinglée sur les réseaux sociaux pour sa prestation, disons assez erratique, lors du débat télévisé du premier tour dans sa circonscription, a trouvé la réplique. «La majorité a voté, c’est comme ça. Nous n’avons pas eu de consigne de vote. La parité est respectée dans d’autres présidences», a-t-elle dit, prenant comme exemple des commissions… qui n’ont pourtant pas encore toutes été attribuées. Autre nouveauté de cette rentrée parlementaire, la disparition de l’étiquette socialiste. Les rescapés de la rue de Solférino et leurs quelques alliées du PRG siègent désormais dans un groupe baptisé Nouvelle gauche. Exit la référence au socialisme, ce qui n’a pas convaincu pour autant l’ex Premier ministre Manuel Valls d’y siéger, préférant rejoindre LREM. Son adversaire malheureuse aux législatives, Farida Amrani (LFI), ne désarme pas pour autant et a déposé aujourd’hui son recours devant le conseil constitutionnel pour faire annuler l’élection
Autre moyen trouvé pour attirer l’attention des médias, Jean-Luc Mélenchon , au nom de son groupe LFI, a proclamé devant les journalistes que «nous (les élus masculins mélenchonistes, NDLR) nous présenterons sans cravate». «Il y a eu autrefois dans l’Assemblée des sans-culottes, il y aura aujourd’hui des sans-cravate, avec ou sans cravate ». Un acte symbolique qui n’est « pas limitée au code vestimentaire imposé aux hommes », mais se veut plus largement une « critique du code vestimentaire que le droit coutumier de cette étrange Assemblée prétend imposer aux femmes », avec « des détails qui manifestent assez le type d’obsessions et de névroses qu’avaient les rédacteurs de ce droit coutumier».
En fait de névrose, M. Mélechon est en plein confusionnisme. Il n’a pas compris que porter la cravate ne consiste pas seulement à se plier aux conventions bourgeoises. C’est avant tout pour un élu une marque de respect pour les électeurs qui l’ont désigné pour les représenter dignement. Toutes choses auxquelles les catégories populaires sont particulièrement sensibles. Mais encore faut-il pour le savoir connaître les Français et non pas se complaire dans l’image fantasmée et dogmatique que l’on s’en fait... Quant à la référence aux sans-culottes de la Révolution française, qui occupent une place de choix dans à la mythologie des socialo-trotskystes de LFI, ces artisans de la Terreur ont encore plus fait couler le sang rouge du peuple que le sang bleu de la noblesse…
Du peuple, il est encore éminemment question dans l’entretien accordé à l’hebdomadaire Minute par l’ex ministre sarkozyste et ancien député LR des Français de l’étranger Thierry Mariani. Nous avons parfois salué ses prises de position de bon sens, souvent similaires à la grille de lecture frontiste, sur la Russie, la Syrie. Il est aussi au nombre de ceux qui, hier à l’UMP (au sein du collectif la droite populaire), aujourd’hui à LR, tiennent un discours de fermeté sur les questions liées à la sécurité, à l’immigration, aux valeurs… Un positionnement tactique disent les mauvaises langues, qui aurait principalement pour but de couper l’herbe sous le pied au FN en dissuadant les électeurs républicains de migrer vers l’opposition nationale; un discours en tout cas qui n’a jamais été traduit dans les faits par la droite au pouvoir.
Dans cet entretien à Minute, M. Mariani a été interrogé sur la possibilité d’ententes avec le FN, hypothèse qu’il n’a pas rejeté en bloc « C’est trop tôt, a-t-il dit. Mais si un jour la droite veut revenir aux affaires, il est évident qu’il y a quelques barrières à casser, non pas en terme de partis mais en terme de personnes. » « A l’heure actuelle, les programmes économiques des Républicains et du Front National n’ont rien à voir ; il ne peut y avoir aucun rapprochement (…), le programme économique avancé par Marine Le Pen pendant la présidentielle rappelle davantage le programme de François Mitterrand en 1981 qu’un programme de droite (…). La gauche a gagné lorsque François Mitterrand a su casser le tabou de la non-fréquentabilité du Parti communiste. Je pense qu’on n’en est pas du tout là encore mais si, un jour, la droite veut gagner les élections, je dis que nous avons deux ans d’ici aux européennes pour faire en sorte que les gens qui partagent les mêmes valeurs, sans excès mais sans mollesse, puissent se retrouver». Et Thierry Mariani d’ajouter encore que «le danger en France, aujourd’hui, ce n’est pas le Front National, c’est l’islamisme. Il faut regarder les évolutions des uns et des autres, les personnalités, et commencer au moins à discuter ensemble ».
M. Mariani a précisé une nouvelle fois sa pensée dans L’Opinion. Pas d’alliance possible avec le FN car « c’est une phrase taboue ; si on la prononce, on est mort en cinq minutes » (sic), mais il s’agirait d’aller « au-delà des partis, quelles que soient les appartenances, voir avec qui on partage les mêmes valeurs ». « Les gens qui sont au FN ne sont pas radioactifs. Il y a des gens qui sont tout à fait respectables et compatibles et d’autres qui ne le sont pas ».
Sans attendre que Thierry Mariani nous fournisse un liste des incompatibles, il conviendrait aussi que la frange de LR soucieuse de l’identité et de la souveraineté nationale aille jusqu’au bout de ses interrogations sur les valeurs qu’elle partage en commun avec les Alain Juppé, Xavier Bertrand, Christian Estrosi, François Baroin, Thierry Solère et autres NKM… Il est évident pour tout observateur un peu attentif affirme Bruno Gollnisch, que LR est une structure en sursis, très sévèrement minée par des contradictions internes, une absence de vues communes sur des sujets essentiels. Tout cela, pour l’instant, rend le discours de M. Mariani un peu vain, tant que les clarifications nécessaires n’auront pas été apportées, tant que les écuries d’Augias n’auront pas été nettoyées au sein de son parti.
https://gollnisch.com/2017/06/28/rugy-souci-melenchon-culotte-mariani-tabou/
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Les bonnes intentions de la loi Veil et l’enfer de la catastrophe démographique
Marc Rousset
Simone Veil a participé à la Manif pour tous ! Les bonnes intentions justifiées de la loi Veil auraient dû rester immuables et fixées dans le marbre ! Il n’en a rien été et l’IVG, au fil des années, est devenu un acronyme administratif, un droit à tuer, en lieu et place des considérations humaines, morales, exceptionnelles et de détresse de la loi Veil.
Le résultat des courses, c’est plus de 220.000 naissances par an qui manquent à la France, remplacées par 250.000 immigrés extra-européens. Le seul continent où la population continue de baisser est bien l’Europe. L’Europe représente, aujourd’hui, 10,3 % de la population mondiale contre 25 % en 1900. En France, le taux de fécondité de 1,6 enfant par femme d’origine européenne est inférieur au taux de remplacement à l’identique des populations de 2,1 enfants par femme.
Les cocoricos démographiques français sont des mensonges cyniques qui proclament, en fait, le Grand Remplacement des populations puisque au-delà de l’invasion migratoire annuelle des 250.000 immigrés extra-européens, le taux de fécondité des populations immigrées est de plus du double de celui des populations européennes, soit 3,4 enfants par femme.L’Histoire, c’est la démographie, disaient les grands historiens français Pierre Chaunu et Fernand Braudel. L’enfant, c’est l’avenir, il n’y a plus d’espoir quand 220.000 enfants disparaissent tous les ans – autant que la mortalité infantile sous Louis XIV.
Le pape François a pu dire : « Ainsi, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne, être tranquille. Et c’est sans doute mieux, plus commode, d’avoir un petit chien, deux chats… » Combien d’Européens se retrouvent dans une maison de retraite sans aucun enfant pour leur rendre visite ? « Seigneur, préservez-moi, disait Victor Hugo […] de jamais voir l’été sans fleurs nouvelles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants. »
Une société qui avorte et qui ne veut pas d’enfants est une société qui se laisse envahir et qui meurt. L’Empire romain s’est effondré sous les coups des barbares lorsqu’il a préféré le pain, les jeux, la jouissance et l’insouciance du lendemain à la perpétuité de sa race.Quand on en arrive à 220.000 avortements par an, cela ne regarde plus seulement des femmes, leur vie personnelle, mais bien la nation tout entière dans la question de son renouvellement et, partant, de sa pérennité. Le libertaire Macron s’occupe des entreprises jeunes pousses, mais il n’a toujours pas compris que les familles nombreuses et les enfants sont des jeunes pousses encore plus importantes pour la survie et l’avenir d’une nation et d’une civilisation.
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
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La France et les Français d’abord, illégitime?
Quelques milliers de personnes ont défilé hier à Paris pour le quarantième anniversaire de la fête communautaire née aux Etats-Unis, la Gay pride, baptisée Marche des fiertés lesbienne, gay, bisexuel, transexuel, transgenre (LGBTI). Le défilé, toujours aussi sponsorisé, caricatural et vulgaire, ce qui fait fuir nombre d’homosexuels, était placé cette année sous le thème principal de la revendication de la procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, promise par le candidat Macron. Étaient présents les habituels groupuscules extrémistes, la France insoumise qui participe « l’organisation » de ce rassemblement, mais aussi un groupe estampillé LGBT-En Marche. Une initiative diversement appréciée par les militants homosexualistes les plus radicaux qui ont souligné la présence de quatre ministres anti-mariage pour tous dans l’équipe Macron-Philippe: Jacqueline Gourault (MoDem), nommée ministre auprès du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, les ex LR Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Jean-Baptiste Lemoyne. Dans leur ligne de mire figure aussi le nouveau député LREM Olivier Serva qui en 2012, faisant état de ses convictions chrétiennes, qualifiait l’homosexualité « d’abomination ». Pour autant, outre le socialiste Benoit Hamon, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique, participaient aussi au cortège. Emmanuel Macron s’est fendu d’un tweet de soutien qui se passe de commentaires : «La France est arc-en-ciel. Nous sommes riches de nos diversités, soyons en fiers! ». Nous sommes loin ici des enseignements du philosophe Paul Ricoeur… mais Paris vaut bien une messe ?
Le JDD revient pour sa part sur la démission de l’ex MoDem, Sylvie Goulard, éphémère ministre des Armées du gouvernement d’Edouard Philippe, suite à l’affaire des assistants parlementaires européens du parti de François Bayrou, son départ ayant entraîné celui de ce dernier et de Marielle de Sarnez. Mme Goulard avait choqué l’ex député LR Jacques Myard en lui avouant qu’elle «ne (se sentait pas) française ». Le JDD évoque les craintes éventuelles de Mme Goulard de «devenir la cible de nouvelles attaques ». « Le Canard enchaîné évoquait cette semaine des ménages quand elle était eurodéputée. Sur sa déclaration d’intérêts au Parlement de Strasbourg, Sylvie Goulard mentionne d’elle-même un poste de conseiller spécial auprès de l’Institut Berggruen pour des revenus supérieurs à 10.000 euros mensuels. Selon nos sources, via sa propre société de conseil, elle a été rémunérée par cet institut d’octobre 2013 à janvier 2016. Tout était déclaré et ces sommes étaient brutes, insiste un proche de l’ancienne ministre. Créé et financé par Nicolas Berggruen, fils du richissime marchand d’art Heinz Berggruen, l’institut Berggruen, dont le siège est en Californie, est une organisation à but non lucratif chargée de réfléchir aux systèmes de gouvernance. Sylvie Goulard, qui se destinait au Quai d’Orsay, a-t-elle été bien inspirée d’être appointée par cet organisme pendant plus de deux ans, pour près de 300.000 dollars ? Le Berggruen fait la promotion de l’Union européenne et contribue au débat d’idées, jure-t-elle, parlant d’un non-sujet“… à plus de 10.000 dollars par mois. »
Un non-sujet aussi paraît-il, à en croire les instances de la France Insoumise, les déclarations récentes de Danièle Obono, élue député mélenchoniste de la 17e circonscription de Paris le 18 juin. Invitée mercredi de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC, Mme Obono a été interrogée sur la pétition de soutien qu’elle a signée en 2012 pour prendre la défense du rappeur Saïd, du groupe ZEP (Zone d’Expression Populaire), dénoncé pour sa chanson crachant sur l’histoire de notre pays qualifié de raciste, de colonialiste, intitulée «Nique la France». Une pétition signée alors par le gratin de l’extrême gauche immigrationniste, par Olivier Besancenot, Noël Mamère, et des mélenchonnistes comme Clémentine Autain et Eric Coquerel, tous deux également élus à l’Assemblée il y a une semaine.
Mme Obono, gauchiste revendiquée, proche du groupuscule extrémiste et communautariste des Indigènes de la République , s’est justifiée sur le plateau de RMC en invoquant son souhait son de «défendre la liberté d’expression de ces artistes». Après tout ce n’est pas ligne de défense la plus sotte si l’on part du principe que la liberté d’expression ne se divise pas et qu’elle devrait permettre à chacun d’énoncer ses convictions. Nous savons pourtant ce qu’il en est dans les faits… Mais de manière encore plus problématique , à la question du journaliste Alain Marshall lui demandant si elle est capable de dire «Vive la France», Mme Obono s’est braquée. «Je peux dire vive la France, mais pourquoi, en soi ? Vous voulez que je me mette au garde-à-vous et que je chante la Marseillaise ?» a répondu l’élue mélenchoniste . «Vous signez plus facilement nique la France que vous ne dîtes vive la France», souligne alors l’un des invités.
Jean-Luc Mélenchon, n’a pas perdu ses réflexes de grand oriental socialo-trotskiste pour fustiger immédiatement le «machisme», le «racisme» dont serait victime Danièle Obono de la part des «chiens de garde médiatiques». Son collègue Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, député de Seine-Saint-Denis, en a rajouté une couche vendredi sur France Info. « Ce qui m’étonne c’est que, depuis 2012, ni moi, ni Olivier Besancenot, on ne nous a jamais parlé de cette affaire. Et Danièle Obono, on lui en parle. Je vais vous dire pourquoi je pense qu’on lui en parle : parce qu’elle est noire ! » s’emporte le camarade Coquerel
Non! Ce n’est pas parce qu’elle est noire mais parce que Mme Obono est désormais pour une élue de la République Française qui sera rémunérée comme ses autres collègues par les contribuables français au cours de son mandat, parce qu’elle siégera à l’Assemblée nationale dans une période de périls, au moment ou la France est attaquée, menacée peut-être comme jamais dans son identité et sa souveraineté.
L’argument du racisme, assez pitoyable a aussi été utilisé par des candidats de LREM battus le 18 juin, en rejetant la faute sur les méchants Français. « Aziz S’Kalli-Bouaziza, battu par le socialiste Alain David dans la 4e circonscription de Gironde (…) accuse une conjonction de facteurs ». Au nombre de ceux-ci il affirme que « dans la 3e circonscription de Gironde voisine, mon camarade Marik Fetouh aussi a été éliminé. Ça interroge sur un rejet de la diversité. Vous savez, on est dans un territoire de banlieues avec beaucoup de problèmes sociaux. Les électeurs sont démobilisés ou tentés par les extrêmes. Ça a joué contre nous.»
Mais qui joue pour la France et les Français d’abord ? Et à cette aune, Bruno Gollnisch le soulignait sur twitter, le moins que l’on puisse dire est qu’Emmanuel Macron, lors du Conseil européen à Bruxelles des 22 et 23 juin, n’a réussi à imposer aucune des demandes françaises, notamment sur les travailleurs détachés, toutes rejetées par la patronne Angela Merkel.
Sur le front de l’immigration, malgré les rodomontades d’un Gérard Collomb annonçant qu’il entendait couper les routes aux passeurs, empêcher l’installation d’une nouvelle jungle d’immigrés clandestins à Calais, M. Macron s’est livré à un plaidoyer pour l’accueil de l’immigration planétaire lors de sa conférence de presse bruxelloise. « Nous devons accueillir des réfugiés car c’est notre tradition et notre honneur. Et je le redis ici, les réfugiés ne sont pas n’importe quels migrants. Ce ne sont pas les migrants économiques, ce sont des femmes et des hommes qui fuient leur pays pour leur liberté ou parce qu’ils sont en guerre ou pour leurs choix politiques. Nous devons ainsi faire preuve de solidarité quand un de nos voisins fait face à des arrivées massives de réfugiés ou de migrants. » Derrière l’utilisation de la novlangue, des mots clés et des formules employées pour endormir le chaland, la preuve est apportée que dans ce domaine-là également, c’est bien la catastrophique politique migratoire des prédécesseurs de M. Macron qui est poursuivie sans barguigner.
https://gollnisch.com/2017/06/26/l-a-france-francais-dabord-illegitime/
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