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lobby - Page 1359

  • Le capital fictif, ce Léviathan

    La financiarisation est à l'économie ce que le modernisme est à la société : un mécanisme qui conduit à créer un monde déraciné et apatride.

    Pour comprendre la notion de capital fictif, il faut remonter à l'aube du libéralisme. Comme le rappelle Cédric Durand, dans son ouvrage Le Capital fictif - Comment la finance s'approprie notre avenir, ce sont les libéraux qui ont défini les premiers cette notion. Pour eux, Friedrich Hayek ou encore David Riccardo notamment, il s'agit d'un excès de création monétaire qui ne repose sur aucune création de valeur réelle. Dans cette vision libérale, le problème n'est pas tant que le capital fictif existe, mais qu'il soit une source d'inflation ou de déflation : pour ces économistes, si le crédit (via la création monétaire) bute sur des limites de ressources (c'est-à-dire le "stock" d'épargne qui constitue la richesse réelle d'un pays), alors ceci crée une altération des prix.

    Hypothèque sur la valeur future

    Comme l'explique Cédric Durand, pour Karl Marx, le capital fictif est en fait une hypothèque sur la valeur future d'un bien productif. Dans cette perspective, le capital fictif est le mécanisme spéculatif par excellence distinguant la valeur spéculative d'un bien de sa valeur fondamentale. Karl Marx dénombre trois principaux outils du capital fictif : la monnaie de crédit, les actions des entreprises et les titres de dette publique. Cédric Durand montre que les outils désignés par Karl Marx ont été utilisés à plein régime durant la financiarisation de l'économie des années quatre-vingt, provoquant un ressenti de déconnexion entre la finance et le réel. L'auteur explique que ce ressenti tient au fait que le lien entre valeur spéculative et valeur fondamentale s'est distendu, mais surtout déplacé. La titrisation d'une part et l'asymétrie d'information d*autre part ont été les deux principaux vecteurs de ce déplacement.

    La crise des prêts hypothécaires à risques (dite crise des subprimes), survenue en 2006 aux États-Unis et dans les années suivantes en Europe et dans le reste du monde, en est un bon exemple. Le point de départ de la crise est l'accord de prêts hypothécaires et spéculatifs à des ménages déjà endettés ou sans grande capacité de remboursement. Premier aspect : la spéculation via la monnaie d'endettement. En prêtant des sommes importantes à des ménages endettés, les prêteurs couraient un risque de défaut de paiement important, qu'ils comptaient couvrir avec une croissance future anticipée comme élevée. On voit ici ce que Karl Marx appelle « l'hypothèque sur l'avenir ».

    La titrisation diffuse le risque

    Deuxième aspect : la titrisation. Cette opération consiste à rassembler des titres de créance au sein d'une société, dont les actions sont ensuite revendues sur les marchés financiers. Le risque initial de défaut de paiement se diffuse aux acheteurs des actions. Dans cette phase de titrisation, l'asymétrie de l'information, évoquée plus haut, prend toute son importance. En usant de véhicules financiers sophistiqués, il devient impossible, pour les acheteurs des actions des sociétés de prêts toxiques, de connaître exactement ce qu'ils achètent. C'est pour cette raison, notamment, que l'ensemble de l'économie mondiale a été touchée. Dernier aspect : le déplacement de la valeur fondamentale. Pour freiner cette crise mondiale, les États se sont mobilisés. Ils ont dû investir, racheter, "renflouer" les institutions bancaires malades. Et pour ce faire, les Etats se sont endettés. D'une crise de prêts hypothécaires, nous sommes arrivés à une crise des dettes souveraines. C'est ici qu'est le déplacement de la "valeur fondamentale", en passant des dettes de ménages américains vers des dettes de nations. On le voit, ce capital fictif ou spéculatif est le vrai mal de l'économie moderne. Véritable Léviathan, il se transforme, se déplace, s'adapte. En 1865, Gustave Doré réalisa une gravure représentant la destruction du Léviathan par l'Éternel. C'est peu dire si nous souhaitons sa vision comme prophétique.

    Raoul Trinchais

    ✔︎ Cédric Durand, Le Capital fictif - Comment la finance s'approprie notre avenir, Les Prairies ordinaires, novembre 2014, 224 pages, 17 euros.

    L'Action Française 2000  Du 19 novembre au 2 décembre 2015

  • Économie réelle, économie légale

    Souvent attaquées, ajuste titre, pour leur rôle insuffisant dans l'économie réelle, les banques consacrent la majeure partie de leurs liquidités aux activités financières, celles d'une "économie légale".

    Investissez dans l'économie réelle ! C'est le dernier slogan à la mode, qui vous promet de bénéficier de taux d'intérêts convenables tout en épargnant votre conscience des remords de la spéculation. On parle d'économie réelle par opposition à l'économie financière, parfois appelée également spéculative. C'est celle qui concerne la production de biens et de services, à l'exception donc des échanges de titres financiers. Concrètement, plutôt qu'être placé dans des valeurs boursières, l'argent ainsi collecté servira, par exemple, à la production de crédit automobile et permettra à Mme Michu d'acquérir un véhicule neuf, ou sera prêté à une entreprise pour acquérir ou rénover son outil de production.

    Qui ne risque rien...

    Pour les banques, c'est une mission quasi sacrée, mais surtout un sacré argument de communication : « la première responsabilité d'une banque est de financer l'économie, investir dans les projets des particuliers et des entreprises pour soutenir la croissance » (BNP Paribas). De là à déclarer les banques organismes d'utilité publique... Mais trêve d'ironie. Il y a une part de vérité dans les assertions bancaires. D'abord, le financement de l'économie est bien du ressort des banques. Ensuite, celles-ci remplissent effectivement ce rôle ; très insuffisamment, certes, mais réellement. Enfin, elles sont bien souvent confrontées à une quadrature du cercle, déjà évoquée dans ces colonnes : on exige d'elles un engagement plus vigoureux dans l'économie réelle, ce qui impose une prise de risque (le financement des PME, en création ou non, est une activité intrinsèquement risquée), mais on n'accepte pas qu'elles en prennent, ce qui fait qu'elles préfèrent financer à moindre risque. En pratique, un investisseur suffisamment solide n'aura aucun mal à faire financer une acquisition immobilière, quand un créateur d'entreprise ou un industriel résolu aura toutes les peines du monde à obtenir un crédit sans y intégrer des garanties personnelles - quand il en a.

    Derrière les chiffres

    La réalité, précisément, est toutefois moins reluisante pour les banques. En 2014 (chiffres de l'ACPR), moins de 30 % de l'actif des banques, qui s'élevait à 8 400 milliards d'euros, étaient constitués de crédits à la clientèle (particuliers et entreprises). 10 % de ces 2 400 milliards étaient destinés aux administrations publiques et 50 % aux ménages (habitat et consommation). Au total, seuls 580 milliards finançaient les investissements des entreprises, chiffre dont il faudrait retraiter les investissements improductifs. Il ne suffit pas, en effet, que l'argent n'aille pas directement sur les marchés financiers pour financer l'économie réelle. Une part difficile à estimer, mais non négligeable, de ces crédits est destinée à financer des activités qui n'ont qu'un impact très limité sur l'économie réelle. Citons, par exemple, l’immobilier d'investissement (dans l'ancien), qui absorbe une grosse part de la production de crédit sans impact direct sur l'économie réelle. Citons encore les opérations à effet de levier, qui sont davantage destinées à améliorer le rendement des capitaux engagés qu'à permettre des opérations que les seuls capitaux propres rendraient impossibles. Citons enfin le cas, un peu différent, des émissions obligataires, qui permettent aux entreprises (y compris les PME) de se financer mais aboutissent concomitamment à créer des instruments financiers qui viendront accroître la prégnance de l'économie spéculative. Quant aux crédits à la consommation (actuellement près de 150 milliards d'euros d'encours), ils contribuent certes au dynamisme économique, mais ne constituent pas en tant que tels des investissements productifs.

    Création monétaire

    C'est tout le problème posé par le processus de création monétaire depuis que celui-ci a été abandonné par l'État au profit de la BCE, et plus particulièrement par le déferlement de liquidités que Francfort a récemment octroyées (assouplissement monétaire plus connu sous le nom de quantitative easing). Quel sera leur usage ? La théorie néoclassique de la monnaie explique que la création monétaire par les banques centrales se transforme en crédits par l'entremise des banques privées. Or (cf. supra), les chiffres parlent d'eux-mêmes : la majeure partie de ces liquidités reste dans le système financier. Toujours en 2014, les crédits octroyés à la clientèle représentaient un montant équivalent aux dépôts des clients, ce qui signifie que le reste des liquidités (70 %) n'était pas injecté dans l'économie réelle (ou alors de manière très indirecte et surtout marginale). Aussi les institutions se targuant de financer l'économie réelle ont-elles raison de s'attacher à ce parti pris. Mais l'émergence d'institutions alternatives (La Nef, Terres de liens, etc.) et le développement du crowdfunding (financement participatif) s'avèrent toutefois des intermédiaires plus sûrs d'une utilisation directe des ressources financières au profit de l'économie réelle, contre ce que nous proposons désormais de qualifier d'économie légale, où, comme disait Maurras, « les profiteurs sont les maîtres » (1).

    Pierre Marchand Action Française 2000 du 19 novembre 2015 au 2 décembre 2015

    (1) « Il faut reprendre tout ou presque tout par le fond, depuis le moral du pays légal où les profiteurs sont les maîtres. » (L'Action Française, 1er octobre 1938)

  • Mozart censuré pour complaire à la Turquie

    Ex: http://www.riposte-catholique.fr

    La Turquie serait- elle devenue la nouvelle maîtresse de l’Europe ?

    L’air dit « du catalogue » est l’un des plus célèbres du Don Giovanni de Mozart. Rappel de la situation : Donna Elvira, séduite et abandonnée par Don Giovanni, le cherche pour se venger. Don Giovanni s’enfuit, laissant son valet Leporello lui dire la vérité. Pour ce faire, le valet se réfère à une liste des noms des conquêtes de son maître. Il propose à Donna Elvira de la lire avec lui. Donna Elvira découvre qu’elle n’est qu’un élément de la longue liste de femmes séduites et abandonnées. Le texte chanté par Leporello ne contient aucun nom propre, mais des noms collectifs ou des catégories : « En Italie six cent quarante, en Allemagne deux cent trente, une centaine en France, en Turquie quatre-vingt-onze ».

    Or, la dernière partie de la phrase vient d’être censurée à Berlin, au Komische Oper qui programme actuellement Don Giovanni. La « Turquie » a été remplacée par la « Perse ». Cette initiative de la direction a été prise pour ne pas offenser la sensibilité des millions de citoyens turcs vivant en Allemagne, mais surtout pour ne pas créer de malentendus diplomatiques avec Erdogan, qui ces derniers mois a exercé de fortes pressions auprès des autorités allemandes et des médias en ce qui concerne l’image de la Turquie dont il convient de ne pas se moquer publiquement.

    L’ordre de modifier le texte du livret écrit par Lorenzo da Pont, et donc de censurer le chef d’œuvre de Mozart (ou plutôt, est venu des responsables du théâtre en question, mais la demande émane directement du gouvernement fédéral. Comme si les négociations en cours avec le gouvernement turc pour la gestion des flux migratoires impliquaient l’obligation de ne pas créer une source de tension avec Erdoğan. Même au prix de la censure. La demande du gouvernement était d’effacer complètement la partie « fautive » l’opéra, le théâtre a négocié un compromis, en remplaçant la Turquie par la Perse.

    La priorité du gouvernement allemand est, en ce moment, de satisfaire les demandes de la Turquie et la « diplomatie » de Madame Merkel est prête à tout. Même à censurer notre patrimoine culturel.

    Cette initiative est choquante a priori et rappelle des souvenirs nauséabonds. Mais le côté ridicule de l’affaire devrait l’emporter et recadrer les auteurs d’une telle décision dans les limites étroites de leur champ de vision, car si les autres chefs d’état sont aussi médiocres, il faut s’attendre à des conséquences tragiques :

    • L’Italie, la France et les mouvements féministes allemands vont demander la suppression du début de la phrase.
    • L’Iran va faire valoir que tout le monde sait que la Perse, c’est eux et qu’une fois de plus l’occident a choisi le camp des Sunnites contre les Chiites.
    • Les Lettres Persanes de Montesquieu vont remplacer « turqueries » dans le Bourgeois Gentilhomme de Molière.
    • Les atlas devront être refondus car La Marche Turque va devenir le Marché Persan.

    « Le respect que tu veux obtenir, c’est toi qui en décideras ». Proverbe turc.

    Source Agoravox, confirmée Radio Classique

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Alain de Benoist : La dernière chance du Système : tous contre Marine !

    Emmanuel Macron affirme désormais haut et fort qu’il n’est ni de « gauche » ni de « droite ». Cela doit vous faire plaisir, puisque vous ne croyez pas au clivage gauche/droite. Camperait-il sur les mêmes positions que vous ?

    Je dirais plutôt sur des positions symétriquement opposées. L’effacement du clivage droite/gauche qui se dessine « en haut », au sein de la classe politique, n’est en effet que la conséquence logique de l’effacement de ce clivage déjà intervenu « en bas », c’est-à-dire au sein du peuple. « Ce dont la France fracturée a besoin, c’est de social-libéralisme », proclamaient récemment les Gracques, cet aréopage de technocrates qui conseille Emmanuel Macron. Traduction : les partis anti-système et les mouvements populistes accentuant leur emprise, le Système doit resserrer les rangs face à la jacquerie électorale.

    Le seul vrai clivage actuel est en effet celui qui oppose la France périphérique à la France urbanisée, le peuple aux élites mondialisées, les gens ordinaires à la caste, les classes populaires à la grande bourgeoisie mondialiste, les perdants aux profiteurs de la mondialisation, les tenants des frontières aux partisans de l’« ouverture », les « invisibles » aux « sur-représentés », bref ceux d’en bas à ceux d’en haut. Perpétuellement déçus par ce que Jérôme Sainte-Marie appelle la « convergence des politiques publiques menées au fil des alternances, qui traduit la communion des libéralismes, économiques, politiques et culturels, sous le haut patronage européen », plus d’un tiers des électeurs se dérobent désormais au clivage gauche/droite, soit en s’abstenant (ou en votant blanc), soit en apportant leurs suffrages au Front national. Le vent du boulet passant de plus en plus près, les grands partis de gouvernement, qui s’estiment (à juste titre) également menacés, envisagent donc tout naturellement de cesser de se combattre pour sauver les meubles – d’autant que si Marine Le Pen est présente au second tour en 2017, aucun d’entre eux ne pourra gouverner seul s’il finit par l’emporter, surtout si le FN parvient à constituer un groupe parlementaire.

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  • Evacuation d’un camp de migrants : les photos que vous ne verrez pas ailleurs

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    Hier à Paris, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du camp de migrants installé dans les Jardins d’Eole, dans le nord de la capitale, y comptant finalement près de 2000 immigrés clandestins, bien plus que les 1300 recensés dimanche. Si les médias français ont sélectionné les images qu’ils ont diffusées, la presse étrangère, elle, a été totalement horrifiée et a qualifié Paris de « toilettes publiques à ciel ouvert », signalant à ses lecteurs – désormais ex-futurs touristes… – que de nombreuses maladies contagieuses étaient maintenant présentes à Paris.

    Sur les images que nous reprenons de la presse étrangère, on peut voir les CRS porter des masques pour filtrer l’air et les entreprises de nettoyage être équipées en tenues de sécurité. En revanche, on note que les volontaires pro-immigration – dans le souci de ne pas « discriminer » ? – nettoient le camp sans masque ni protection. Les touristes seront rassurés…

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  • Gros plan sur les extrémistes et les racistes

    L’Agence France Presse classe votre serviteur, lundi dans une dépêche, parmi les « figures idéologiques majeures de l’extrême droite » (*). Cette caricature est d’habitude utilisée par les sectaires et leurs censeurs, quand ils veulent faire taire un indésirable.

    Que le procédé soit repris par une institution publique réputée objective est une anecdote qui illustre le noyautage de l’information officielle par le camp du Bien. Être classé à l’extrême droite signifie rejeter les valeurs de la démocratie et de la liberté, pour leur préférer l’autoritarisme, la violence, la rupture.

    Pour le libéral que je suis, dénonciateur de la pensée totalitaire qui progresse à gauche, le coup de pied de l’AFP est celui de l’âne.

    S’affirme, chez les progressistes en déroute, une montée de l’intolérance et des anathèmes. Ces maux ont les traits du véritable extrémisme.

    D’ailleurs, si la CGT ne se réclamait de la lutte des classes et du communisme, idéaux qui lui valent l’attendrissement des médias, elle mériterait d’être comptée dans les mouvements fascistoïdes. Le mépris qu’exprime le patron du syndicat, Philippe Martinez, pour la démocratie, y compris dans l’entreprise, a les caractéristiques d’un comportement factieux. Il n’y a pas que ses bacchantes qui le rapprochent de Staline. Martinez est l’hériter d’une idéologie dictatoriale. Il s’emploie à le démontrer en recourant, en dépit de sa dérisoire représentativité, au chantage, à la prise d’otages d’usagers, à la censure de journaux, à la violence syndicale. Pierre Gattaz, patron du Medef, a raison quand, dans Le Monde de mardi, il dénonce la « dérive » de la CGT et fait remarquer : « On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie. »

    En réalité, l’étiquetage “extrême droite” est un fourre-tout utilisé par la gauche pour poursuivre son œuvre de déconstruction. D’extrême droite sont, pour les commentateurs pavloviens de l’AFP et d’ailleurs, ceux qui ont répondu ce week-end à l’invitation du maire de Béziers, Robert Ménard, pour parler des sujets qui fâchent. D’extrême droite, ceux qui ont été horrifiés, dimanche, par la vulgarité du spectacle de clôture des commémorations du massacre de Verdun, où 3 400 jeunes Français et Allemands en tee-shirt se sont prêtés à un jogging entre les alignements de tombes. D’extrême droite, ceux qui se sont indignés, mardi, de l’engagement de la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, à faire apprendre l’arabe dès le CP alors que le français n’y est pas maîtrisé. D’extrême droite, ceux qui critiquent l’affichage humanitariste d’Anne Hidalgo, qui va ouvrir un camp humanitaire dans Paris afin que le maire puisse « se regarder dans la glace ».

    Rien n’arrêtera ces foutraques, sinon leur défaite. Le paradoxe est d’observer ces prétendus opposants au Front national (la CGT promet d’y faire obstacle) se comporter en zélés rabatteurs pour ce parti. Il engrange sur le rejet de l’immigration de masse et de l’islam radical. En attendant, l’image de la France s’abîme un peu plus sous les coups d’un syndicalisme corporatiste et d’un communautarisme régulièrement alimenté par le pouvoir socialiste en quête de clientèle électorale. Le spectacle de l’Euro 2016, qui s’ouvre dans une semaine à Paris, pourrait être moins dans les stades de football que dans les rues, les gares et les aéroports. Pour éviter ce scénario, l’État surendetté (2.100 milliards d’euros) distribue actuellement de généreuses enveloppes aux enseignants, chercheurs, intermittents, cheminots, etc. Les successeurs paieront l’addition de la paix sociale.

    Indésirables « petits Blancs »

    À côté du tampon « extrême droite », collé au front des vilains par ceux qui s’accommodent des dérives totalitaires de l’extrême gauche, l’accusation en « racisme » est l’autre arme dont abuse le Système en panne d’arguments. Les mêmes qui ont encensé le vide des Nuits debout, tenant à bout de bras cette protestation islamo-gauchiste qui a fondu sous les pluies, se gaussent d’un échec des rendez-vous de Béziers. L’initiative a pourtant rassemblé des centaines de citoyens venus des droites pour parler librement de thémes interdits (voir mon blog). S’il est regrettable que les propositions finales aient été largement écrites à l’avance, l’idée de Ménard a eu le mérite de donner une expression publique à des douleurs enfouies. L’existence d’un dérangeant communautarisme blanc, réplique mimétique du communautarisme éthique promu par l’idéologie antiraciste, s’y est notamment manifestée.

    Ce multiculturalisme, que promeut crânement Alain Juppé, est une bombe qu’il faut désarmorcer en urgence.

    Jamais ne seront assez dénoncés les désastres de l’antiracisme officiel défendu depuis trente ans. Cette imposture postmarxiste, construite sur la défense du dominé contre le dominant, a favorisé la tyrannie des minorités ethniques et relégué les indigènes au rang de gêneurs. Quand Éric Cantona reproche à Didier Deschamps de n’avoir pas retenu Karim Benzema, mis en examen, dans la sélection de l’équipe de France pour l’Euro, il moque son nom (« Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français ») et son absence de « mélange ». Ce faisant, il promeut le métis en homme supérieur, tout en stigmatisant le Français de souche. C’est ce racisme des antiracistes qui est aussi le vrai danger pour la cohésion nationale. À cause de son obsession des origines et de la couleur des peaux, l’antiracisme dévoyé pousse les indésirables « petits Blancs » à la révolte. Celle qui s’est entendue bruyamment à Béziers ne s’apaisera que si l’État cesse de se laisser humilier par des colonisateurs.

    Victoire de la société civile

    Seule la poursuite de la mobilisation de la société civile fera bouger ce monde faux. Elle vient d’ailleurs de remporter une victoire avec la suppression des tribunaux des affaires de sécurité sociale (Tass). « Pour la première fois depuis la Révolution française, le peuple a pu imposer la suppression d’un tribunal », commente cette semaine le mouvement pour la liberté de la protection sociale, présidé par Claude Reichman, qui milite contre le monopole de la Sécu. Oui, les choses bougent.

    Le dalaï-lama et les réfugiés

    Raciste, le dalaï-lama ? Dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le sage tibétain estime qu’il y a trop de réfugiés en Europe. Il dit : « L’Allemagne ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. » Ouh là là !

    Ivan Rioufol, 3/06/2016

    Note :
    (*) Ce vendredi matin, le responsable du service politique de l’AFP m’a appelé pour contester cette lecture de la dépêche et sa classification. Voici donc, pour que chacun en juge, le paragraphe de la dépêche du 30 mai, postée à 14h01 et signée par l’envoyé spécial à Béziers : “M. Ménard avait rassemblé ce week-end à Béziers plusieurs figures idéologiques majeures de l’extrême droite comme Alain de Benoist ou Renaud Camus, l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol, Marion Maréchal-Le Pen, mais aussi Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti Chrétien Démocrate, associé aux Républicains”. « No comment ».

    Blog-Notes : Le Figaro.fr , 3/06/2016

    http://www.polemia.com/gros-plan-sur-les-extremistes-et-les-racistes/

  • Le totalitarisme rampant

    Comme toujours lorsqu’on aborde un sujet trop souvent traité par les médias, il importe de le définir avec précision. Le totalitarisme n’est nullement propre à une idéologie : c’est le comportement de tout régime où l’on veut obtenir l’uniformité de comportement, de pensée et d’expression.
    Par définition donc, il s’agit d’un système où les maîtres de la vie politique et judiciaire imposent une réglementation sur tous les sujets, y compris l’exercice professionnel et la vie privée des individus, en plus d’un prêt à penser et de confusions sémantiques obligatoires, devenues des stéréotypes… du genre : « Seul le Blanc est raciste », ce qui fait hurler de rire qui a un peu fréquenté les études historiques.
    Par la volonté du gouvernement européen siégeant à Bruxelles et du fait de la complicité active de leurs confrères qui font semblant de gouverner à Paris, Berlin, Londres, Rome et autres lieux, l’Europe occidentale est entrée dans un totalitarisme, encore mollasse et sournois, mais qui envahit progressivement toutes les activités quotidiennes.
    Jamais le régime nazi (que l’auteur de ces lignes connaît un peu) n’a légiféré sur la vie privée, hormis la répression de l’inceste, la lutte contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, l’interdiction de certaines unions (notamment avec ceux qui depuis 33 siècles pratiquent rituellement l’endogamie) et une stricte limitation de la vitesse des automobiles en ville, en une période où les « démocrates » préféraient ignorer les crimes et délits sexuels et ne s’intéressaient guère aux accidents de la circulation.
    De nos jours, les parents et grands-parents deviennent délinquants s’ils calottent un rejeton grossier, arrogant ou malfaisant. De la même façon, il est mal vu de forcer les (pas toujours) charmants potaches à travailler plus et mieux : leçons et devoirs sont devenus presque intolérables, et l’on va même jusqu’à adapter l’orthographe française au crétinisme et à la débilité ambiants.
    L’agriculture et l’artisanat sont victimes d’une foule de décrets bruxellois qui réglementent jusqu’aux insecticides et pesticides, voire la fabrication des fromages, pour complaire à quelques ânes bâtés de l’écologie mondaine… et lorsque les rats pulluleront de nouveau, l’on pourra étudier in vivo ces cas de peste qui n’existent plus que dans les zones les plus arriérées de la planète.
    De la même façon, l’on met une foule d’obstacles à l’obtention du gaz de schistes ou du pétrole de roches, par révérence aux multinationales qui ne veulent pas de cette concurrence, d’autant plus gênante que les coûts d’extraction sont moindres qu’on ne le pensait. Quant à la pollution des nappes phréatiques, c’est un argument stupide, bien digne des écologistes ignares : les zones d’extraction se situent à des centaines de mètres d’écart des nappes… au XVIIIe siècle, les mines de charbon étaient déjà réputées frelater les sources d’eau potable !
    Tout ce qui est utile aux véritables maîtres du jeu économico-politique devient ipso facto vérité évangélique : nécessité d’une immigration de masse avec, en corollaire, l’islam envisagé comme une religion de paix et d’amour ; réchauffement climatique ; notion de « rogue state » (État voyou… soit celui qui résiste à la globalo-mondialisation) ; la grande avancée technologique de la voiture électrique (sans trop se soucier de la fréquence du rechargement des batteries) ; le péril viral imminent, partant, la nécessité de donner de larges aumônes aux organismes quêtant pour l’Afrique (sans trop se soucier, là encore, de la véritable destination des sommes ainsi collectées) etc.
    Les grandes vérités, répétées jour après jour, sur tous les tons, par les médias, les politiciens et les manifestants des rues et des boulevards sont, bien sûr : la nécessité du métissage universel, le « péril fasciste » et la « dérive sécuritaire »… en résumé, la lutte (désespérée, mais très active) des maîtres contre le bon sens et la simple autodéfense des Nations européennes, menacées dans leur existence même.
    Les Européens se croyaient débarrassés du totalitarisme depuis la fin du fanatisme chrétien et de l’impérialisme communiste. Fatale erreur ! On leur impose le fanatisme et l’obscurantisme médiéval de l’islam, la sottise des écologistes aussi arrogants qu’ignares – et qui font un tort considérable à la véritable écologie –, une réglementation multinationale grotesque – qui fait reculer d’année en année l’idée d’une véritable union des Nations européennes –, un humanitarisme de pacotille – niais en apparence, très fortement mercantile dans sa triviale réalité – qui est une offense au principe même de la solidarité humaine.
    Notre époque est abjecte, non seulement par son hédonisme et sa platitude, mais aussi par la profonde médiocrité de sa propagande omniprésente, standardisée au point qu’on la retrouve quasi-identique dans tous les continents… « L’ennui naquit un jour de l’uniformité », a écrit notre La Fontaine. De la bêtise, de l’arrogance et de l’incompétence des maîtres, surgira l’insurrection dans chaque continent.
    Du totalitarisme globalo-mondialiste, naîtra l’Europe unie, la vraie : celle des Nations de souche européenne.

    Docteur Bernard Plouvier : EuroLibertés :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyVpVVFkkcBAlnult.shtml

  • Mercredi 8 juin 18h30 à Saint-André-Lez-Lille pour rappeler à Nicolas Sarkozy ce que veulent les Français

    Communiqué de Ludovine de La Rochère :

    6a00d83451619c69e201b8d1f354a6970c-500wi.jpg"Mercredi 8 juin à 18h30,Réunion publique autour de Nicolas SARKOZY, Président des Républicains, en présence de Gérald DARMANIN, Président de la fédération du Nord, et Bernard GERARD, Secrétaire départemental du Nord, Grande salle des Halls de la Filature – 70, rue Félix Faure - Saint-André-Lez-Lille.

    =) il faut absolument l'interpeler à cette occasion - AVEC CALME ET DETERMINATION - sur les enfants : ne pas défendre leur droit à avoir un père et une mère, c'est n'avoir ni cœur ni raison. Les Français sont immensément nombreux à l'avoir compris. Et lui ?

    =) 2/3 des futurs électeurs de la Primaire souhaitent que la remise en cause de la loi Taubira figure au programme du candidat LR en 2017 (cf La Croix du 6 juin 2016) : compte-t-il représenter réellement les électeurs LR ou restera-t-il dans le conformisme par peur des médias et de la LGBT ?"

    Soyons nombreux à lui montrer notre détermination.

    Marie Bethanie

  • Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

    Selon Le Figaro du 27 mai dernier, entre 30 et 85 tribunaux islamiques (ou « conseils de la charia ») existent et rendent la justice sur le sol britannique en parallèle des tribunaux légaux. Ce n’est pas nouveau, plusieurs journaux français s’en sont déjà fait l’écho.

    Les autorités britanniques n’en sont pas choquées outre mesure, au nom de la tradition communautariste, allant même jusqu’à en reconnaître le « rôle positif ». Toutefois, elles commencent à s’inquiéter des « discriminations » dont seraient victimes les femmes au nom de la loi islamique, en matière de droit civil, au cours des mariages, divorces ou successions, et ont diligenté une enquête dont les résultats seront connus l’année prochaine.

    « Discrimination » est un doux euphémisme pour la régression immense des droits de l’homme qu’elle cache au nom d’une religion importée : mariages forcés contre le gré de filles, jeunes filles ou femmes, divorces contraints ou impossibles au désavantage de la femme, polygynie, polygamie… bientôt les punitions corporelles ?

    On nous a expliqué qu’il ne fallait pas faire d’amalgame, que l’islam n’était pas l’islamisme et qu’il existait un islam modéré totalement inoffensif qui pourrait prendre sa place à côté des chrétiens et des juifs, dans le plus grand respect de nos démocraties européennes, avec une effusion toute œcuménique.

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