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lobby - Page 1355

  • Mireille Vallette : « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter »

    Le Point posait récemment la question : « Mosquée de Genève, nid de djihadistes ? » Y répondriez-vous positivement ?

    Non, mais je peux me tromper. C’est une mosquée construite et financée par l’Arabie saoudite via la Ligue islamique mondiale. Elle propage donc — comme celle des Frères musulmans, d’ailleurs — un islam littéraliste. Et c’est cet islam qui peut être le terreau du djihadisme.

    Pourquoi en parle-t-on ?

    Après des révélations fracassantes, il y a neuf mois, sur le radicalisme de cette mosquée et le départ en Syrie de deux fidèles, une délégation de la Ligue islamique mondiale conduite par son secrétaire général Al-Turki vient de passer quelques jours au bord du Léman. Le but, suggèrent les médias, était de « faire de l’ordre ». Ce qui est cocasse, c’est que Al-Turki est lui-même le président du conseil de fondation de cette mosquée dans laquelle il vient « mettre de l’ordre » ! Et c’est un adorateur du régime saoudien qu’il cite en modèle.

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  • Orlando : un attentat homophobe ?

     « Tués parce qu'homosexuels ». Voila ce qu'on a pu lire un peu partout à la suite de la tuerie d'Orlando autant dans la bien-pensance que chez certains cadres du FN trop pressés de courir après les indignations victimaires du système médiatique. Il s'agit non seulement d'une erreur de lecture mais également d'une faute politique. Explications.

    L'homophobe pas si homophobe …

    Omar Mateen auteur de la tuerie d'Orlando s'est bel et bien revendiqué de l'Etat islamique et sa cible n'est pas un hasard sur ce plan. De nombreux homosexuels sont en effet victimes des agissements de l'EI en Irak et en Syrie. Des vidéos de propagande montrent par exemple des homosexuels ligotés jetés du haut d'un toit et s’écrasant au sol. Images glaçantes qui ont pour but de toucher en plein cœur les Occidentaux. Pourtant, une vidéo de Boris Le Lay, confirmée par la presse anglo-saxonne et même par la presse francophone dresse un portrait tout autre de l'auteur des faits. D'origine pachtoune, Omar Mateen provient d'une société sexiste et misogyne pratiquant l'homosexualité à tendance pédophile (c'est à dire en direction des jeunes hommes voir des jeunes garçons). La tradition du « basha bazi »1 qui signifie « jouer avec des enfants » est en effet très répandue. Une simple recherche sur Youtube nous permet d'ailleurs de trouver des vidéos d'adolescents maquillés et portants des vêtements amples, dansant au milieu d'hommes plus âgés qu'eux. Omar Mateen aurait par ailleurs fréquenté la boîte homosexuelle où il a commis sa tuerie pendant 3 ans2. Bien loin d'un homophobe, et sans tomber dans la psychologie de bistrot, Omar Mateen est probablement un homosexuel refoulé et l'islam salafiste constitue pour lui une façon de se « purifier ». En effet en Afghanistan la Charia tente de lutter contre le « basha bazi ». Hypothèse de la purification qui peut être validée par le succès du salafisme auprès de nombreux musulmans ayant eu à une moment donné une vie dissolue ou marquée par le grand banditisme. On se souvient de Brahim Abdeslam qui tenait un bar à Molenbeek...

    Le cliché d'un Occident homosexuel

    Boris Le Lay revient aussi sur le cliché d'un occident qui serait « homosexuel ». Là aussi ses propos sont dignes d'intérêt, même si on s'étonnera du coup que le même Boris Le Lay se fasse le relais de certains canaux « pro-russes » opposant une Russie « virile et sans LGBT » à un Occident « féminisé et pro-LGBT ». Mais fermons cette parenthèse. L'Occident n'est pas homosexuel. La part des couples homosexuels y est marginale et le nombre de mariages gay en France est très faible comparativement à la mobilisation qu'a suscité le mariage homo. Les modèles occidentaux demeurent globalement marqués par des figures hétérosexuelles et par des figures assez viriles (y compris dans la soupe cinématographique états-unienne des super-héros...). En revanche l'homosexualité y est acceptée car l'Occident distingue assez facilement la sphère publique de la sphère privée. L'homosexualité est considérée par la majorité des Occidentaux comme une affaire « privée » et c'est bien plus souvent la propagande LGBT et le lobbying « gay » qui agacent, plus que l'orientation sexuelle. Dans la pornographie, réceptacle des frustrations autant que des fantasmes, ce sont les actes hétérosexuels qui sont plébiscités et non les actes entre hommes. C'est à l'inverse le Pakistan qui arrive en tête des « Google trends » en ce qui concerne les recherches sur le porno gay...3 L'homosexualité refoulée s'accompagne d'un rejet de la femme qu'on voile et qu'on masque alors qu'en Europe, où l'hétérosexualité est majoritaire et vécue avec sérénité, le corps de la femme n'est pas combattu (si on excepte un certain puritanisme chrétien).

    L'homosexualité n'est pas une identité

    Un titre un peu abrupt, mais que je vais expliciter. Le piège des prises de positions du type « tués parce qu'homosexuels » est de résumer les individus à leur orientation sexuelle et de considérer l'orientation sexuelle comme une identité telle qu'on l'entend en histoire4. Or c'est faux. Il ne peut y avoir d'identité qu'en lien avec une origine ethnique et/ou avec une culture. L'orientation sexuelle ne peut pas consister en une « identité » comme le seraient d'autres formes d'identité qu'elles soient nationales, religieuses, culturelles, ethniques, linguistiques, etc... L'homosexualité est une affaire personnelle qui fait qu'un individu se sent plus proche sentimentalement (et/ou sexuellement) d'un individu du même sexe. Une identité et une culture supposent au préalable une transmission et ne sont pas du registre du choix, du sentiment ou de la construction personnelle. C'est un héritage. Même un couple homosexuel ayant un enfant (qu'il soit issu d'une FIV ou de l'adoption) ne cherchera pas a priori àfaire de ce dernier un homosexuel. Pour être encore plus clairs, sauf cas marginaux, les homosexuels ne sont pas issus de couples homosexuels, mais hétérosexuels et ils ont une identité héritée et une culture (transmission d'un code génétique, d'une langue, de règles, de valeurs)5. L'importance du vote homosexuel pour le FN traduit en partie cette réalité. Bien qu'homosexuels, ces électeurs se perçoivent aussi comme appartenant à une société, à un peuple avec ses codes et ses valeurs. Et on peut parfaitement défendre une « certaine idée de la France » qui se basera sur un héritage culturel tout en étant homosexuel, puisque l'un n'a pas de lien avec l'autre. Comme c'était le cas en Grèce où l'homosexualité n'empêchait nullement de se sentir partie prenante d'une cité à part entière où d'un « monde grec » distinct d'autres aires culturelles. Il ne serait pas venue à l'idée aux Grecs de définir qu'homosexuel est une identité à l'instar de Perse, Grec ou Romain.

    Une erreur politique

    Il s'agit donc d'une erreur politique de parler « des homosexuels » et aussi de résumer l'homosexualité à la fréquentation de boîtes gays6. Par exemple des homosexuels « patriotes » fréquentent de telles boîtes, mais ils le font à titre « privé » et non par esprit lobbyiste. En amalgamant ensemble « les homosexuels » on mélange dans le même sac ceux qui pratiquent une homosexualité privée7 et une homosexualité « publique », totalement politique8, qui a seulement pour objet de s'imposer dans l'opinion et le débat public alors qu'elle est extrêmement minoritaire et qu'elle n'intéresse pas grand monde en dehors de quelques quartiers de Paris9. C'est la même erreur qui consiste à fragmenter systématiquement la société française en communautés englobantes par exemple en résumant « les juifs » aux CRIF et « les musulmans » à l'UOIF, …. Ainsi on parle des « Juifs de France » pour regrouper les juifs de nationalité française et ceux de nationalité étrangère. Je rappelle à nos parangons de la République que celle-ci ne reconnaît pourtant aucune communauté. Les politiques sont donc face à un exercice périlleux mais nécessaire. En proclamant, même au sein du FN, que ces personnes ont été tués parce qu'elles sont homosexuelles, on introduit un facteur aggravant à la mort. Être tué parce qu'on est homosexuel serait donc « plus grave » que parce qu'on est hétérosexuel ? En vertu de quoi ? Si ce n'est en vertu de la sacro-sainte « victimisation » des minorités ? Minorités souvent autoproclamées d'ailleurs10. Au Bataclan ce n'était pas « des homosexuels » qui ont été tués, ce qui n'enlève strictement rien à l'horreur de la tuerie11. De fait, insister sur l 'orientation sexuelle des morts, c'est d'une part valider la stratégie de l'Etat islamique qui veut démontrer à ses hommes qu'elle combat un Occident « impur » et d'autre part offrir demain d'autres homosexuels en victimes sacrificielles aux assassins de l'EI qui pourront se « purifier » par ce biais. Si même au FN on valide le communautarisme gay et la hiérarchie des morts en fonction d'une analyse minorité/majorité anti-républicaine, on poursuit d'introduire le ver dans le fruit et de faire le jeu d'un communautarisme et d'une vision post-moderne de l'Occident qui nous détruit elle aussi.

    Les islamistes s'en prennent à la société post-moderne

    Le communautarisme gay, qui repose sur une approche biaisée de l'identité, est en effet le fruit du post-modernisme occidental et il est à l'homosexualité ce que sont les intégristes aux religions. Face à une morale religieuse puritaine, souvent hypocrite, on y oppose une sexualité libre et festive entre personnes du même sexe. L'un alimente l'autre comme l'a très bien compris René Girard dans ses théories sur la rivalité mimétique et sur la montée aux extrêmes. Ce sont donc les deux faces d'une même médaille qui se sont rencontrées à Orlando : l'islamisme salafiste puritain « purificateur » et l'homosexualité post-moderne libérale festiviste du sans limite. Il s'agit de deux faces du communautarisme, de deux faces du rejet de la société de la décence commune et du rejet de l'idée même de société. Nous avions également écrit quelques lignes qui allaient dans ce sens après la tuerie de Charlie Hebdo : c'est face à un Occident nihiliste qui blasphème sans limite et sans faire preuve de discernement que des salafistes réagissent. Encore une fois, cela ne justifie pas les meurtres, c'est une évidence, mais il est très intéressant de noter que les islamistes visent globalement les signes de la post-modernité chez nous alors qu'ils visent plutôt les signes de cultures enracinées et historiques au Moyen Orient (les ruines de Palmyre, les Yezidis, les chrétiens d'Orient…) comme s'ils avaient intégré que l'Occident ce n'était plus que la post-modernité. Erreur.

    La troisième voie

    C'est parce que nous refusons de choisir entre l'islam salafiste d'un côté et la post-modernité qui conduit au post-humain de l'autre que nous sommes l'unique solution raisonnable à la situation. Une excellente interview de Martha Duval, présentée comme une disciple de la philosophe Simone Weil, dans le numéro 129 de mai 2016 du journal La Décroissance va dans ce sens. Cette entrevue qui s'intitule « Ni peste ni choléra » refuse le choix qu'on nous impose entre Google et Daesh, entre le post-modernisme et le post humanisme d'un côté et l'oumma salafiste de l'autre. L'interview démarre comme suit : « Un jour en Angleterre j'ai vu un quartier de Londres où la « charia » était appliquée. Avec quatre interdits : interdits de l'alcool, de la pornographie, des jeux et de la musique. Les parents des quartiers fragiles se trouvent alors pris dans une alternative terrible : youporn, les tatouages, Cyril Hanouna, le rap ou l'intégrisme religieux. Entre la peste et le choléra une part de la population choisira logiquement le système qui offre des repères que la société ne peut plus donner […]. » Au même titre que le « Grand Effacement » pave la voie du « Grand Remplacement », c'est la post-modernité qui a œuvré à tout « déconstruire » au nom du rejet d'un certain « ordre bourgeois » ou d'un certain Occident « patriarcal » qui pave la voie de l'islamisme12. C'est parce que, comme l'explique judicieusement le Comité invisible, il n'y a plus de société13, c'est parce que l'Etat est devenue une simple courroie de transmission du droit global, l'Armée une milice du capital, l'Eglise un organisme de charité désacralisé et l'Ecole une structure d'intégration au monde du travail, que l'unique verticalité qui résiste dans les quartiers à majorité musulman est l'imam14. Il y a donc une certaine logique à vouloir utiliser Etat, Armée, Eglise et Ecole pour refonder une société car c'est le moyen de rejeter à la fois la fragmentation post-moderne du sans limite et l'unification islamique liberticide.

    En écho à mon article intitulé « Occident ? » c'est bien parce que nous devons réaffirmer ce que nous entendons par « liberté » que nous parviendrons à la fois à vaincre d'une côté l'égalitarisme théocratique islamique et de l'autre l'absence de limite. Comme l'explique Martha Duval « On pense que deux logiques s'affrontent alors qu'elles s'alimentent. » Comme l'illustre la réaction ridicule de Coeur de Pirate qui ne fait qu'alimenter la rivalité mimétique et la focalisation sur une homosexualité marketing et médiatique bien utile à la propagande islamiste. C'est parce que nous avons compris le mécanisme de la montée aux extrêmes et que nous savons qu'une dialectique s'est établie entre l'Occident ultra-libéral post-moderne et l'islam salafiste que nous devons veiller à adopter une stratégie qui nous permettra de combattre puis de vaincre à la fois l'un et l'autre. Nous devons donc aussi renvoyer dos à dos les « anti-islam » qui le sont au nom du progressisme (la religion du progrès) et les « anti-Occidentaux » qui cherchent le salut dans un islam prétendument traditionnel.

    Jean / C.N.C.

    1  http://www.lalibre.be/actu/international/le-bacha-bazi-la-tradition-afghane-des-jeunes-esclaves-sexuels-5766391835708dcfedb26782

     

    4  L'étude de l'homosexualité comme « identité » provient de la sociologie anglo-saxonne et donne les « gender studies ».

    5  Si on ne considère pas l'homosexualité comme un choix personnel, alors on introduit l'idée que l'homosexualité d'un individu est génétique. Cela revient à avoir une vision biologique de l'homosexualité et non une vision existentialiste. Ce débat a été important dans les années 1960/70.

    6  Ou bien l'homosexualité est une affaire sérieuse ou bien il s'agit d'une affaire futile. Soit on parle d'amour, de construction personnelle, de rapport à soi et à l'autre, soit on parle d'une posture narcissique et festiviste générée par la société du spectacle et la société de consommation. J'aurais tendance à parler d'une « homosexualité médiatique » qui ne correspond qu'imparfaitement à l'homosexualité vécue ou à l'homosexualité historique.

    7  Par privée je ne parle pas de gens qui se cachent, mais de gens qui vivent cela de façon intime.

    8  Comme souvent le combat politique part d'une demande pour « l'égalité des droits » et se transforme en énième avatar de la société du spectacle.

    9  Ce sujet n'a par exemple jamais été source de préoccupation dans mon environnement familial et social.

    10 A l'échelle mondiale les musulmans ou les sub-sahariens ne sont pas vraiment « minoritaires » pourtant ils agissent comme des « minorités » sur notre territoire et se constituent en lobbies.

    11 Ce sont des amateurs de rock qui la aussi, en vertu de la fragmentation communautaire de la post-modernité pourraient tout autant être considérés comme une « communauté » voire même une « identité » avec ses codes esthétiques, son vocabulaire ou ses lieux de rassemblement par exemple.

    12 « Je le dis d'ailleurs sans far, le gauchisme culturel a pavé la voie de l'islamisme. » http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/11/18/le-choc-histoire.html

    13 Lire la partie « Notre seule patrie, l'enfance » pages 171 à 197 de l'ouvrage A nos Amis

  • Loi Travail : la CGT a déjà perdu

    La grève générale n’a pas eu lieu, les Français se sont affairés autour des inondations et de l’Euro 2016. Bref, la CGT a déjà perdu et la loi Travail passera.

    Les Français devraient savourer leur victoire sur la CGT. La centrale communiste les a condamnés pendant plusieurs semaines à subir pénurie de carburants, paralysie des transports, blocage de l’activité, mais plus grave encore : avec le soutien de médias inconscients, voire manipulateurs, ils ont pu voir la violence s’étaler au quotidien, l’état de droit se dissoudre dans les manifestations, jusqu’à respirer des vapeurs de guerre civile.

    La CGT a perdu parce qu’elle n’a pas eu de chance. D’une part, les inondations ont détourné l’attention des médias, nous avons eu des journaux télévisés sans aucune allusion à aucune grève, aucune barricade, aucun défilé.

    Le zouave, le stalinien Philippe Martinez et le foot

    Le zouave du pont de l’Alma a été plus présent que le stalinien Philippe Martinez. D’autre part, l’Euro de football a remis les valeurs de la République en place : le foot passe avant la politique, à J-7 l’affaire était dans le sac : Didier Deschamps a été plus présent que le stalinien Martinez.

    Peut-on aller plus loin dans l’analyse de l’échec de la CGT ? Le but qu’elle a visiblement affiché n’a pas été atteint : il n’y a pas eu de grève générale. Peu à peu l’espoir s’est évanoui. Les aiguilleurs du ciel ont annulé leur préavis de grève, les routiers ont reçu l’assurance de ne rien perdre sur leurs heures supplémentaires, les pilotes du SNPL ont compris que le moment était mal choisi, et surtout à la SNCF le front syndical s’est effondré, la CFDT, puis ensuite l’UNSA ont quitté la partie.

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  • Magnanville : deux autres policiers des Yvelines ciblés par les djihadistes !

    Après le double assassinat de Magnanville par Larossi Emballa, les services de renseignement ont établi que deux autres policiers des Yvelines étaient ciblés par les djihadistes et avaient fait l’objet de filatures ! Selon RTL, « Une note blanche de renseignement, relate la radio, a rapporté que des noms de policiers de Mureaux (Yvelines) apparaissaient dans les conversations entre Larossi Emballa, meurtrier des deux policiers à Magnanville, et ses proches. Ces individus ont réalisé des repérages qui leur ont permis de tout connaître de ces deux agents, dont l’un exerce ses fonctions à la Bac et l’autre à la Brigade de sûreté urbaine, le même service que celui où évoluait Jean-Baptiste Salvaing. »

    Une information d’autant plus inquiétante que les deux individus avec lesquels Larossi Abbala s’entretenait de ces cibles ont déjà été condamnés pour terrorisme et sont actuellement en liberté !

    Dans sa vidéo de revendication, que Novopress a pu visionner, des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider,Larossi Emballa avait détaillé ses consignes pour semer la terreur en France…

    http://fr.novopress.info/201914/magnanville-deux-autres-policiers-yvelines-cibles-djihadistes/

  • La laïcité à la française est souvent perçue à l’étranger comme un principe d’interdit

    Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, et Nicolas Cadène, rapporteur général, ont remis ce matin au Palais de l’Élysée le troisième rapport annuel de l’Observatoire de la laïcité au Président de la République. Ils constatent :

    "Ce rapport comprend également un recueil très large et inédit des perceptions à l’étranger du principe de laïcité. Il en ressort que la laïcité est souvent perçue à l’étranger, à tort, comme un principe d’interdit. L’Observatoire de la laïcité recommande donc la poursuite des initiatives expliquant ce principe majeur de la République par nos postes diplomatiques."

    Pourquoi "à tort" ? Quand l'Association des Maires de France recommande d'interdire les crèches dans les lieux publics, il y a comme un parfum d'interdiction.

    Cette affaire de crèches de Noël est citée en page 47 :

    "L’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 s’applique également à la question des crèches de la Noël dans l’espace public : il laisse une large marge d’appréciation dans la qualification ou non d’emblème religieux de ces représentations figuratives.

    • Ainsi, une appréciation par le juge in concreto, guidée par les circonstances locales de temps et de lieu, par la récurrence de l’exposition, et par la présentation publique qui en a éventuellement été faite, s’impose.
    • En amont, la collectivité ou le gestionnaire du service public devra prendre en considération l’existence ou non d’un particularisme local qui justifierait cette installation dans un espace public ouvert à tous en tant que simple « exposition » culturelle ou traditionnelle. Les autorités publiques décisionnaires ne peuvent fonder leur décision d’installation d’une crèche que sous l’angle de l’exposition. Toute présentation religieuse de la crèche traduisant une préférence du service en question, serait un manquement à l’obligation de neutralité de l’État, des collectivités ou du service public en question.

    Le rapport complet est en ligne ici.

    Michel Janva

  • Populisme : Les hyènes se lâchent

    Populisme, voilà le dernier anathème que beaux penseurs, très médiatiques, jettent à ceux qui osent ne plus sacrifier à ce politiquement correct, érigé en unique comportement moral tolérable. Allez savoir pourquoi n’est plus à la mode de leur lancer les habituels blâmes accusateurs de fascisme, d’extrême droite, voire de les associer facilement à la peste brune de sinistre mémoire ; et toute cette hargne pour les discréditer !

    Populisme signifie, aujourd’hui la même chose honteuse, pour ces thuriféraires de la bonne conscience.

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    Ici ou là, un peu partout, il est vrai, semble être rejetée la bien-pensance si conventionnelle : des chefs libérés, comme le satanique Trump, aux Etats-Unis., l’insupportable Hofer, en Autriche, les le Pen, en France… , recueillent un incroyable écho favorable parmi des millions d’électeurs, outrés d’avoir à se taire et devoir se terrer sous l ‘impérieuse morale dominante. Le sacro-saint réflexe républicano-démocratiste, s’acharne donc à présenter ces responsables politiques et leurs inacceptables succès comme l’infâme résurgence de la bête immonde.

    Pourtant, populisme si terrifiant évoque : populaire, et renvoie directement au mot : peuple, mais cela n’est pas pour plaire aux chantres officiels de la démocratie sans frontière qui veulent omettre que « demos » , en grec, d’où est née : démocratie, pour gouvernement du peuple , comme « populus » , en latin, désignent identiquement la somme des citoyens qui sont la nation : toutes leurs libres aspirations font les états. Mais peut-être faut-il comprendre que démocratie, comme panacée politique, n’aurait plus rien de commun avec les envies, les besoins, les goûts et les rêves des peuples souverains !

    Il n’est qu’à se rappeler, pour y réfléchir, les balbutiements de cette glorieuse tendance manifestée ouvertement, par exemple lors des élections Algériennes où le FIS remporta légalement des municipales ; la France grande donneuse de leçons de démocratie soutint le déni de la République algérienne pourtant défaillante et fort critiquable, en ce qui concernait les fameux Droits de l’homme. De même, le coup d’état militaire du très libéral général Al Sissi, en Egypte, contre la gouvernance des Frères musulmans, pourtant choisie par saine élection, après l’éviction du raïs Moubarak, fut mondialement encensé par les gouvernements occidentaux, fer de lance du démocratisme prosélyte international. Et que l’on ne compte pas alléguer, pour se trouver de fausses excuses, le choix d’un moindre mal, ou de tenter d’évoquer, en recherche de dédouanement, bien à posteriori, un avisé pressentiment contre ce qui devait advenir d’un islamisme intégriste radical en ignoble terrorisme !!!

    D’une part, on tendait déjà à officialiser que le bon peuple, malgré sa souveraineté, pouvant se révéler dramatiquement inconscient, et indécrottablement inconsistant, n ‘avait plus aucune légitimité à décider de son avenir, ni à choisir librement ses guides : d’autres part, on affirmait que la sanction du moralisme, comme vérité absolue imposée, devenait souveraine contre les peuples.

    Mais que faudrait-il pour ne plus être traité abjectement de populisme, pour ne plus subir cette haineuse vindicte, pour ne plus être voué aux gémonies ? Cela exige certainement de ne plus être soi-même, de refuser sa liberté d’exprimer sereinement ce que l’on peut ressentir et ce que l’on veut pour son propre intérêt. Mais encore peut-être de passer joyeusement sous les fourches caudines de ces impitoyables censeurs, dévots démocratistes, pour avoir osé affirmer d’inaliénables spécificités comme urgentes et vitales nécessités, et revendiquer haut et fort sa volonté de se soustraire à un système cohercitif, assez contraignant et bien délétère, avec des règles iniques et des diktats inadaptés et indignes. C’est bien pour tous ces abus que tant de citoyens, dans leurs droits, regimbent, secouent l’insupportable joug et veulent se soustraire au règne infâme d’un moralisme spécieux. Et qu’importe ce que des âmes partisanes veulent imposer contre la force du réel et toutes ses incontournables vérités ! Celles-ci se manifestent inéluctablement et déterminent populairement ce qui est le vrai et le meilleur pour chacun.

    On peut rêver de véritable démocratie mais elle serait directe, participative, plutôt que de subir cette pseudo-démocratie aliénante, jouant astucieusement de représentation, privant le peuple souverain de ses fondamentales prérogatives.
    Alors oui ! Il est possible de s’honorer d’être traité de populisme et de ne plus se taire et se cacher par crainte d’une atroce dénonciation, somme toute bien oiseuse.

    Il faut laisser glapir les hyènes, et attendre paisiblement de ricaner bientôt à leurs dépens.

    Gustave Sintaud, 14/06/2016

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/populisme-les-hyenes-se-lachent/

  • Jo Cox défendait le boycott d’Israël – Vous avez dit conspiration ?

    jo-cox-palestine

    L’assassinat du député britannique Jo Cox est pour le moins étrange. Il tombe à point pour inverser le sort du référendum concernant le Brexit puisque Jo Cox était classée pro-UE.

    Mais une autre prise de position de Jo Cox mérite attention. Elle s’affichait volontiers en faveur d’une Palestine libre et justifiait le boycott des produits israéliens, ce qui lui avait valu d’être pointée du doigt comme « anti-israélienne » par les médias israéliens.

    jo-cox-boycott-israel

    Et voilà que, comme par hasard, le député Jo Cox, est assassinée par  un « partisan dévoué » de l’Alliance nationale, un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

    D’une pierre deux coups ? Est-on en droit de remarquer que son meurtre permet à la fois d’éliminer un député considéré « anti-israélien » et de faire balancer le référendum en faveur de l’Union européenne et des mondialistes ?

    http://www.medias-presse.info/jo-cox-defendait-le-boycott-disrael-vous-avez-dit-conspiration/56554

  • Politique et éco n°94 : Les droits de l’homme contre le peuple

  • Tuerie d’Orlando : comment les médias ont voilé l’ennemi

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Chaque époque et chaque culture développe son propre sens de la pudeur et de l’obscénité, lequel peut parfois se crisper dans un puritanisme effrayant. Si pour les maniaques de l’État Islamique, un simple visage de femme dans l’espace public tient à une scandaleuse provocation, les médias français ont eux aussi des pudeurs névrotiques, mais elles sont d’un autre ordre. C’est au visage de l’ennemi qu’il faut imposer le voile intégral selon nos vierges effarouchées du politiquement correct, et plus cet ennemi provoque, tue, massacre et revendique, plus il faut rajuster les pans de tissu noir, dissimuler à nouveau une mèche de cheveux, resserrer le rectangle afin que ne passe qu’un regard anonyme, quitte à déployer pour cela les plus invraisemblables trésors rhétoriques. Dès qu’on évoque les attaques islamiques, en France, on n’est plus dans l’information, mais dans un concours de sophistique. À défaut d’obtenir une perspective éclairante sur les faits, on pourra du moins saluer des prouesses de virtuoses.

    « Ce nouveau drame des armes à feu… »

    Le 12 juin, dans Libé, on titre : « L’État islamique revendique la fusillade à Orlando » et on rapporte les éléments cruciaux qui établissent cette réalité avec une redoutable pédagogie. « Plusieurs heures après l’attentat, celui-ci a été revendiqué par une branche de l’État islamique, alors que plusieurs médias américains (…) avaient auparavant affirmé qu’Omar Mateen avait appelé la Police peu avant la fusillade pour prêter allégeance à l’État islamique. » Avant, après, déclaration du tueur lui-même, confirmée ensuite par le groupe dont il se revendique : difficile d’être plus clair. Pourtant, dans le même article, le journaliste de Libé croit essentiel de noter une réflexion du père du tueur interviewé précipitamment par une chaîne de télévision juste après les événements, et qui déclare donc que cet acte n’a « rien à voir avec la religion », tout en affirmant par ailleurs : « Nous n’étions au courant de rien. » S’il n’était au courant de rien, on ne voit pas en quoi il serait fondé à caractériser l’acte en question… Le témoignage n’a en fait strictement aucune valeur : on interroge le père parce qu’il faut bien interviewer quelqu’un, il débite mécaniquement le lieu commun obligatoire sur le fait que rien n’a jamais à voir avec la religion, si elle est islamique, que ce qui la magnifie, puis admet que père ou pas, il n’en sait pas davantage que le journaliste. Cette non-information est donc glissée là, juste après les faits bruts, afin de les couvrir du mantra habituel, comme un martèlement automatique dont on n’interroge pas une seconde la pertinence. Enfin, le plus extraordinaire demeure la conclusion de l’article : « Ce nouveau drame des armes à feu… » Le tout illustré par un tableau sur les dernières fusillades américaines. Les 50 morts du Pulse d’Orlando auront donc été victimes… des armes à feu ! Il faut en ce cas admettre que les victimes du Bataclan, comme les caricaturistes de Charlie Hebdo auront également été victimes d’armes à feu, et nous devons peut-être nous attendre bientôt à de grandes mobilisations contre les armes à feu afin que ces dernières cessent de supprimer le quidam pour un oui ou pour un non, cette manie se faisant pour le moins irritante. Ce type de papiers devrait être étudié par des psychiatres comme cas d’école, tant ils témoignent d’un trouble cognitif manifeste, tant ils révèlent en leur sein ce moment où l’aiguillon idéologique vient faire dérailler la succession logique du discours.

    Une arme ou un bipolaire ?

    Selon L’Express, le lendemain, qui rapporte également les propos du père, on apprend que ce dernier, qui affirme donc que la tuerie n’a « rien à voir avec la religion » : « affirme de fortes opinions politiques » (savourons l’euphémisme) et qu’il a notamment « manifesté son soutien pour les Talibans. » (lesquels Talibans, habitués à sanctionner les actes de sodomie par des exécutions publiques, auraient, on l’imagine, été offusqués par la tuerie d’Orlando). Dans le corps de l’article, un témoignage du patron de la police fédérale nous explique d’Omar Mateen avait déjà été interrogé par le FBI parce que soupçonné de liens avec d’éventuels terroristes. Auparavant, le témoignage de l’ex-femme : elle décrit son mari comme musulman pratiquant mais dit qu’elle ne l’aurait pas entendu faire l’apologie du terrorisme. En revanche, elle affirme que quelques mois après leur mariage, Mateen se serait montré « instable, bipolaire ». Pourquoi ? Parce qu’il lui arrivait de la battre quand il rentrait et que la lessive n’avait pas été faite. Bref, il lui arrivait de se comporter comme un certain islam archaïque, précisément, le lui autorisait… Titre du papier : « Un tueur « instable et bipolaire ? » » On nous prouve tout le long que le coupable est un islamiste radical engagé tel que lui-même l’a affirmé pour éclairer son acte, mais non, l’angle à adopter pour appréhender les faits serait de garder en tête que le tueur était…. bipolaire. Ce ne sont plus les armes à feu qui sont coupables, non, ce coup-ci, la responsabilité incombe à la santé mentale.

    La Manif pour tous ?

    Parmi les plus remarquables contorsionnistes du déni, on trouve Anthony Bellanger qui, dans sa chronique du 13 juin dans le 7/9 de France Inter, réalise un morceau d’anthologie dans la mauvaise foi, la confusion, l’aveuglement idéologique, l’esbroufe rhétorique et la malhonnêteté intellectuelle la plus décomplexée.

    Après avoir résumé les faits, le journaliste annonce : « Tout est en place pour servir l’agenda de ceux qui viendront vous dire : « Je vous l’avais bien dit ! » » On ne voit pas quel est le rapport avec l’agenda des personnes en question, mais on comprend dès cette introduction que le défi que se pose notre acrobate est de tordre les faits de manière à ce qu’ils ne racontent pas ce qu’ils racontent. Ça a l’air d’un attentat islamiste ? Trop simple. Attendez un peu… D’abord, pourquoi juin ? Parce que ce serait le mois de toutes les « gay prides » du monde.

    On pourrait simplement penser que c’est surtout, cette année, le mois de ramadan et qu’au seuil de ce mois, le 26 mai dernier, le porte-parole de l’État islamique a appelé tous les musulmans du monde à tuer des occidentaux, mais, Bellanger a quelque chose de plus futé à nous proposer, en s’intéressant davantage à la nature des victimes qu’à celle du coupable. « Pas question de le nier », admet-il, tout de même, être gay en islam n’est pas exagérément simple, il arrive qu’on en meure pour des raisons juridiques. « Mais, et c’est très important de le souligner, toutes les religions ont des choses à reprocher à l’homosexualité. » Certes, mais il y a quand même une nuance entre « reprocher » et « condamner à mort », mais là, subitement, on ne fait plus du tout dans la nuance. Voilà que l’artiste entre alors en pleine amalgamite aiguë. « Je ne soulignerai jamais assez comment le débat sur le mariage pour tous en 2012 a réveillé partout dans le pays la bête de l’intolérance et de la violence faite aux gays au nom d’une certaine morale catholique. » Cap de l’odieux franchi à pleines turbines. Faire un lien entre les familles cathos de la Manif pour tous en France, et le massacre d’Orlando, en Floride, comme ça, d’une phrase à l’autre, sans le moindre scrupule, c’est possible. Dans le camp du Bien : tout est permis.

    On aimerait pourtant avoir des preuves de ce qui est avancé. Quelles violences concrètes ont pu subir les homosexuels français durant l’épisode de la Manif pour tous ? Les Veilleurs ont-ils lynché quelqu’un ? Personne. Ah si : un couple homosexuel, en avril 2013, qui a étalé les stigmates de cette violence sur le Net. Mince, en dépit de l’exploitation idéologique de l’agression, il avait fallu admettre que ses auteurs, Malik et Taieb, n’étaient pas des Versaillais, et que leur « homophobie » tenait plus à leur fond culturel musulman qu’à leurs liens avec Frigide Barjot. Il aurait fallu, pour poursuivre ce genre de parallèles odieux, que le double meurtre de policiers, le lendemain, dans les Yvelines, par un autre « déséquilibré », Larossi Abballa, soit également relié par Bellanger à la haine anti-flics telle qu’elle est objectivement entretenue depuis deux mois par les militants à temps plein de Nuit debout, qui scandent bien, quant à eux : « Tout le monde déteste la police ! », alors qu’on n’entendit jamais, lors des Manifs pour tous, des slogans tels que : « Tout le monde déteste la jaquette ! »
    La haine anti-minorité ?

    Quelle leçon faut-il retenir de ce massacre ? « La leçon ultime, c’est que les gays sont une minorité parmi d’autres visées par la violence, la haine et le meurtre. » (« la méchanceté, le lynchage et l’humiliation », aurait pu continuer d’égrainer le chroniqueur redondant). Et voilà Bellanger alignant alors une suite de minorités : chrétiens en pays musulmans, chiites en pays sunnites, Noirs aux Etats-Unis… « C’est le fait minoritaire qui est systématiquement visé. » Notre prestidigitateur ne le formule pas directement, mais il vient pourtant d’accomplir un miracle : les musulmans en France sont minoritaires, il faut donc retenir de la tuerie d’Orlando qu’il est urgent de protéger les… musulmans ! Admirons l’audace ! On remarquera tout de même que la démonstration est fondée sur une prémisse franchement discutable : les minorités seraient toujours menacées par la majorité. Est-ce si vrai ? Pourtant, la révolution communiste fut essentiellement le fait d’une minorité radicale ayant tenu sous son joug un pays immense durant 70 ans. L’épisode de la Terreur, en 1793, fut bien le fait d’une minorité livrant à sa démence la majorité de la population. La minorité croate en Yougoslavie, durant la Seconde Guerre Mondiale, leva des Oustachis génocidaires contre la majorité serbe avec l’appui de l’envahisseur allemand. En somme, il existe des minorités dangereuses pour la majorité, comme des minorités menacées par la majorité. Et puis, il y a des minorités décroissantes et issues d’une ancienne majorité, comme les Chrétiens en terre d’islam, et puis des minorités nouvelles venues dans une dynamique conquérante, comme la minorité musulmane en Europe. Peut-on mettre toutes ces « minorités » sur le même plan ? Non, mais un concept flou, où l’on peut faire rentrer n’importe quoi, permet une espèce d’effet levier propre à renverser la conclusion logique d’une démonstration.
    Natures des victimes ou nature des bourreaux

    Ces quelques exemples extraits des médias dominants ne sont qu’un florilège, mais un florilège qui résume parfaitement la posture générale. Lors des événements de Cologne, au dernier jour de l’an, après le déni, les médias avaient, on s’en souvient, incriminé l’antiféminisme. On nous a parlé, après Orlando, d’homophobie. Après Charlie : de haine de la liberté d’expression. L’hypercasher traduisait le regain d’antisémitisme. On n’osa, le 13 novembre dernier, arguer de la « terrassophobie », de la haine du football ou des préjugés anti-rock. De la haine des flics, aujourd’hui. Du mépris de l’armée, hier. C’eut été, pourtant, continuer d’utiliser la même grille de lecture de manière cohérente, grille de lecture qui consiste, pour mieux voiler l’agresseur, à focaliser sur ses cibles et à réinterpréter l’acte non en fonction de celui qui le commet mais en fonction de celui qui le subit. Ce qui permet de biaiser à chaque fois, de morceler la cohérence du réel afin de le flouter.

    Qu’aurait-on compris au nazisme si, afin de ne pas susciter de la germanophobie, on s’était contenté de dénoncer l’antisémitisme de manière générale, l’anticommunisme de manière générale, le mépris des slaves de manière générale, les attaques à la liberté d’expression de manière générale, l’handicapohobie, la gitanophobie, la haine du métissage de manière générale, sans jamais identifier la cohérence du programme et la logique de ses promoteurs ? Rien. Alors comment aurait-on pu le combattre ? Et avec lui ses expressions mortifères ? Parce que les nouvelles menaces battent en brèche le projet multiculturel soutenu par le pouvoir idéologique en place, celui-ci nous livre à un ennemi dont il s’acharne lui-même à confectionner le camouflage.

    Notre ennemi a un nom : l’islamisme ; il a un programme : l’instauration de la Sharia ; il attaque en premier lieu ce qui déroge à cette loi : mode de vie occidental, liberté féminine, liberté d’expression, homosexualité, musique, cafés ; et ceux qui incarnent son ennemi : Juifs, militaires et policiers français. Il a une stratégie claire et efficace parfaitement décrite par Montbrial dans Le Figaro par exemple, lequel n’est pas un garde-chiourme du politiquement correct mais un spécialiste des questions du terrorisme, qui tente d’observer les faits davantage que la doxa. Or, par leur enfumage systématique, les médias dominants se font moralement complices de l’État islamique et des meurtres que ses affiliés multiplient.

    http://fr.novopress.info/201907/tuerie-dorlando-medias-ont-voile-lennemi/#more-201907