Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1355

  • Magnanville : deux autres policiers des Yvelines ciblés par les djihadistes !

    Après le double assassinat de Magnanville par Larossi Emballa, les services de renseignement ont établi que deux autres policiers des Yvelines étaient ciblés par les djihadistes et avaient fait l’objet de filatures ! Selon RTL, « Une note blanche de renseignement, relate la radio, a rapporté que des noms de policiers de Mureaux (Yvelines) apparaissaient dans les conversations entre Larossi Emballa, meurtrier des deux policiers à Magnanville, et ses proches. Ces individus ont réalisé des repérages qui leur ont permis de tout connaître de ces deux agents, dont l’un exerce ses fonctions à la Bac et l’autre à la Brigade de sûreté urbaine, le même service que celui où évoluait Jean-Baptiste Salvaing. »

    Une information d’autant plus inquiétante que les deux individus avec lesquels Larossi Abbala s’entretenait de ces cibles ont déjà été condamnés pour terrorisme et sont actuellement en liberté !

    Dans sa vidéo de revendication, que Novopress a pu visionner, des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider,Larossi Emballa avait détaillé ses consignes pour semer la terreur en France…

    http://fr.novopress.info/201914/magnanville-deux-autres-policiers-yvelines-cibles-djihadistes/

  • La laïcité à la française est souvent perçue à l’étranger comme un principe d’interdit

    Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, et Nicolas Cadène, rapporteur général, ont remis ce matin au Palais de l’Élysée le troisième rapport annuel de l’Observatoire de la laïcité au Président de la République. Ils constatent :

    "Ce rapport comprend également un recueil très large et inédit des perceptions à l’étranger du principe de laïcité. Il en ressort que la laïcité est souvent perçue à l’étranger, à tort, comme un principe d’interdit. L’Observatoire de la laïcité recommande donc la poursuite des initiatives expliquant ce principe majeur de la République par nos postes diplomatiques."

    Pourquoi "à tort" ? Quand l'Association des Maires de France recommande d'interdire les crèches dans les lieux publics, il y a comme un parfum d'interdiction.

    Cette affaire de crèches de Noël est citée en page 47 :

    "L’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 s’applique également à la question des crèches de la Noël dans l’espace public : il laisse une large marge d’appréciation dans la qualification ou non d’emblème religieux de ces représentations figuratives.

    • Ainsi, une appréciation par le juge in concreto, guidée par les circonstances locales de temps et de lieu, par la récurrence de l’exposition, et par la présentation publique qui en a éventuellement été faite, s’impose.
    • En amont, la collectivité ou le gestionnaire du service public devra prendre en considération l’existence ou non d’un particularisme local qui justifierait cette installation dans un espace public ouvert à tous en tant que simple « exposition » culturelle ou traditionnelle. Les autorités publiques décisionnaires ne peuvent fonder leur décision d’installation d’une crèche que sous l’angle de l’exposition. Toute présentation religieuse de la crèche traduisant une préférence du service en question, serait un manquement à l’obligation de neutralité de l’État, des collectivités ou du service public en question.

    Le rapport complet est en ligne ici.

    Michel Janva

  • Populisme : Les hyènes se lâchent

    Populisme, voilà le dernier anathème que beaux penseurs, très médiatiques, jettent à ceux qui osent ne plus sacrifier à ce politiquement correct, érigé en unique comportement moral tolérable. Allez savoir pourquoi n’est plus à la mode de leur lancer les habituels blâmes accusateurs de fascisme, d’extrême droite, voire de les associer facilement à la peste brune de sinistre mémoire ; et toute cette hargne pour les discréditer !

    Populisme signifie, aujourd’hui la même chose honteuse, pour ces thuriféraires de la bonne conscience.

    ___________________________________________________________________________________________

    Ici ou là, un peu partout, il est vrai, semble être rejetée la bien-pensance si conventionnelle : des chefs libérés, comme le satanique Trump, aux Etats-Unis., l’insupportable Hofer, en Autriche, les le Pen, en France… , recueillent un incroyable écho favorable parmi des millions d’électeurs, outrés d’avoir à se taire et devoir se terrer sous l ‘impérieuse morale dominante. Le sacro-saint réflexe républicano-démocratiste, s’acharne donc à présenter ces responsables politiques et leurs inacceptables succès comme l’infâme résurgence de la bête immonde.

    Pourtant, populisme si terrifiant évoque : populaire, et renvoie directement au mot : peuple, mais cela n’est pas pour plaire aux chantres officiels de la démocratie sans frontière qui veulent omettre que « demos » , en grec, d’où est née : démocratie, pour gouvernement du peuple , comme « populus » , en latin, désignent identiquement la somme des citoyens qui sont la nation : toutes leurs libres aspirations font les états. Mais peut-être faut-il comprendre que démocratie, comme panacée politique, n’aurait plus rien de commun avec les envies, les besoins, les goûts et les rêves des peuples souverains !

    Il n’est qu’à se rappeler, pour y réfléchir, les balbutiements de cette glorieuse tendance manifestée ouvertement, par exemple lors des élections Algériennes où le FIS remporta légalement des municipales ; la France grande donneuse de leçons de démocratie soutint le déni de la République algérienne pourtant défaillante et fort critiquable, en ce qui concernait les fameux Droits de l’homme. De même, le coup d’état militaire du très libéral général Al Sissi, en Egypte, contre la gouvernance des Frères musulmans, pourtant choisie par saine élection, après l’éviction du raïs Moubarak, fut mondialement encensé par les gouvernements occidentaux, fer de lance du démocratisme prosélyte international. Et que l’on ne compte pas alléguer, pour se trouver de fausses excuses, le choix d’un moindre mal, ou de tenter d’évoquer, en recherche de dédouanement, bien à posteriori, un avisé pressentiment contre ce qui devait advenir d’un islamisme intégriste radical en ignoble terrorisme !!!

    D’une part, on tendait déjà à officialiser que le bon peuple, malgré sa souveraineté, pouvant se révéler dramatiquement inconscient, et indécrottablement inconsistant, n ‘avait plus aucune légitimité à décider de son avenir, ni à choisir librement ses guides : d’autres part, on affirmait que la sanction du moralisme, comme vérité absolue imposée, devenait souveraine contre les peuples.

    Mais que faudrait-il pour ne plus être traité abjectement de populisme, pour ne plus subir cette haineuse vindicte, pour ne plus être voué aux gémonies ? Cela exige certainement de ne plus être soi-même, de refuser sa liberté d’exprimer sereinement ce que l’on peut ressentir et ce que l’on veut pour son propre intérêt. Mais encore peut-être de passer joyeusement sous les fourches caudines de ces impitoyables censeurs, dévots démocratistes, pour avoir osé affirmer d’inaliénables spécificités comme urgentes et vitales nécessités, et revendiquer haut et fort sa volonté de se soustraire à un système cohercitif, assez contraignant et bien délétère, avec des règles iniques et des diktats inadaptés et indignes. C’est bien pour tous ces abus que tant de citoyens, dans leurs droits, regimbent, secouent l’insupportable joug et veulent se soustraire au règne infâme d’un moralisme spécieux. Et qu’importe ce que des âmes partisanes veulent imposer contre la force du réel et toutes ses incontournables vérités ! Celles-ci se manifestent inéluctablement et déterminent populairement ce qui est le vrai et le meilleur pour chacun.

    On peut rêver de véritable démocratie mais elle serait directe, participative, plutôt que de subir cette pseudo-démocratie aliénante, jouant astucieusement de représentation, privant le peuple souverain de ses fondamentales prérogatives.
    Alors oui ! Il est possible de s’honorer d’être traité de populisme et de ne plus se taire et se cacher par crainte d’une atroce dénonciation, somme toute bien oiseuse.

    Il faut laisser glapir les hyènes, et attendre paisiblement de ricaner bientôt à leurs dépens.

    Gustave Sintaud, 14/06/2016

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/populisme-les-hyenes-se-lachent/

  • Jo Cox défendait le boycott d’Israël – Vous avez dit conspiration ?

    jo-cox-palestine

    L’assassinat du député britannique Jo Cox est pour le moins étrange. Il tombe à point pour inverser le sort du référendum concernant le Brexit puisque Jo Cox était classée pro-UE.

    Mais une autre prise de position de Jo Cox mérite attention. Elle s’affichait volontiers en faveur d’une Palestine libre et justifiait le boycott des produits israéliens, ce qui lui avait valu d’être pointée du doigt comme « anti-israélienne » par les médias israéliens.

    jo-cox-boycott-israel

    Et voilà que, comme par hasard, le député Jo Cox, est assassinée par  un « partisan dévoué » de l’Alliance nationale, un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

    D’une pierre deux coups ? Est-on en droit de remarquer que son meurtre permet à la fois d’éliminer un député considéré « anti-israélien » et de faire balancer le référendum en faveur de l’Union européenne et des mondialistes ?

    http://www.medias-presse.info/jo-cox-defendait-le-boycott-disrael-vous-avez-dit-conspiration/56554

  • Politique et éco n°94 : Les droits de l’homme contre le peuple

  • Tuerie d’Orlando : comment les médias ont voilé l’ennemi

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Chaque époque et chaque culture développe son propre sens de la pudeur et de l’obscénité, lequel peut parfois se crisper dans un puritanisme effrayant. Si pour les maniaques de l’État Islamique, un simple visage de femme dans l’espace public tient à une scandaleuse provocation, les médias français ont eux aussi des pudeurs névrotiques, mais elles sont d’un autre ordre. C’est au visage de l’ennemi qu’il faut imposer le voile intégral selon nos vierges effarouchées du politiquement correct, et plus cet ennemi provoque, tue, massacre et revendique, plus il faut rajuster les pans de tissu noir, dissimuler à nouveau une mèche de cheveux, resserrer le rectangle afin que ne passe qu’un regard anonyme, quitte à déployer pour cela les plus invraisemblables trésors rhétoriques. Dès qu’on évoque les attaques islamiques, en France, on n’est plus dans l’information, mais dans un concours de sophistique. À défaut d’obtenir une perspective éclairante sur les faits, on pourra du moins saluer des prouesses de virtuoses.

    « Ce nouveau drame des armes à feu… »

    Le 12 juin, dans Libé, on titre : « L’État islamique revendique la fusillade à Orlando » et on rapporte les éléments cruciaux qui établissent cette réalité avec une redoutable pédagogie. « Plusieurs heures après l’attentat, celui-ci a été revendiqué par une branche de l’État islamique, alors que plusieurs médias américains (…) avaient auparavant affirmé qu’Omar Mateen avait appelé la Police peu avant la fusillade pour prêter allégeance à l’État islamique. » Avant, après, déclaration du tueur lui-même, confirmée ensuite par le groupe dont il se revendique : difficile d’être plus clair. Pourtant, dans le même article, le journaliste de Libé croit essentiel de noter une réflexion du père du tueur interviewé précipitamment par une chaîne de télévision juste après les événements, et qui déclare donc que cet acte n’a « rien à voir avec la religion », tout en affirmant par ailleurs : « Nous n’étions au courant de rien. » S’il n’était au courant de rien, on ne voit pas en quoi il serait fondé à caractériser l’acte en question… Le témoignage n’a en fait strictement aucune valeur : on interroge le père parce qu’il faut bien interviewer quelqu’un, il débite mécaniquement le lieu commun obligatoire sur le fait que rien n’a jamais à voir avec la religion, si elle est islamique, que ce qui la magnifie, puis admet que père ou pas, il n’en sait pas davantage que le journaliste. Cette non-information est donc glissée là, juste après les faits bruts, afin de les couvrir du mantra habituel, comme un martèlement automatique dont on n’interroge pas une seconde la pertinence. Enfin, le plus extraordinaire demeure la conclusion de l’article : « Ce nouveau drame des armes à feu… » Le tout illustré par un tableau sur les dernières fusillades américaines. Les 50 morts du Pulse d’Orlando auront donc été victimes… des armes à feu ! Il faut en ce cas admettre que les victimes du Bataclan, comme les caricaturistes de Charlie Hebdo auront également été victimes d’armes à feu, et nous devons peut-être nous attendre bientôt à de grandes mobilisations contre les armes à feu afin que ces dernières cessent de supprimer le quidam pour un oui ou pour un non, cette manie se faisant pour le moins irritante. Ce type de papiers devrait être étudié par des psychiatres comme cas d’école, tant ils témoignent d’un trouble cognitif manifeste, tant ils révèlent en leur sein ce moment où l’aiguillon idéologique vient faire dérailler la succession logique du discours.

    Une arme ou un bipolaire ?

    Selon L’Express, le lendemain, qui rapporte également les propos du père, on apprend que ce dernier, qui affirme donc que la tuerie n’a « rien à voir avec la religion » : « affirme de fortes opinions politiques » (savourons l’euphémisme) et qu’il a notamment « manifesté son soutien pour les Talibans. » (lesquels Talibans, habitués à sanctionner les actes de sodomie par des exécutions publiques, auraient, on l’imagine, été offusqués par la tuerie d’Orlando). Dans le corps de l’article, un témoignage du patron de la police fédérale nous explique d’Omar Mateen avait déjà été interrogé par le FBI parce que soupçonné de liens avec d’éventuels terroristes. Auparavant, le témoignage de l’ex-femme : elle décrit son mari comme musulman pratiquant mais dit qu’elle ne l’aurait pas entendu faire l’apologie du terrorisme. En revanche, elle affirme que quelques mois après leur mariage, Mateen se serait montré « instable, bipolaire ». Pourquoi ? Parce qu’il lui arrivait de la battre quand il rentrait et que la lessive n’avait pas été faite. Bref, il lui arrivait de se comporter comme un certain islam archaïque, précisément, le lui autorisait… Titre du papier : « Un tueur « instable et bipolaire ? » » On nous prouve tout le long que le coupable est un islamiste radical engagé tel que lui-même l’a affirmé pour éclairer son acte, mais non, l’angle à adopter pour appréhender les faits serait de garder en tête que le tueur était…. bipolaire. Ce ne sont plus les armes à feu qui sont coupables, non, ce coup-ci, la responsabilité incombe à la santé mentale.

    La Manif pour tous ?

    Parmi les plus remarquables contorsionnistes du déni, on trouve Anthony Bellanger qui, dans sa chronique du 13 juin dans le 7/9 de France Inter, réalise un morceau d’anthologie dans la mauvaise foi, la confusion, l’aveuglement idéologique, l’esbroufe rhétorique et la malhonnêteté intellectuelle la plus décomplexée.

    Après avoir résumé les faits, le journaliste annonce : « Tout est en place pour servir l’agenda de ceux qui viendront vous dire : « Je vous l’avais bien dit ! » » On ne voit pas quel est le rapport avec l’agenda des personnes en question, mais on comprend dès cette introduction que le défi que se pose notre acrobate est de tordre les faits de manière à ce qu’ils ne racontent pas ce qu’ils racontent. Ça a l’air d’un attentat islamiste ? Trop simple. Attendez un peu… D’abord, pourquoi juin ? Parce que ce serait le mois de toutes les « gay prides » du monde.

    On pourrait simplement penser que c’est surtout, cette année, le mois de ramadan et qu’au seuil de ce mois, le 26 mai dernier, le porte-parole de l’État islamique a appelé tous les musulmans du monde à tuer des occidentaux, mais, Bellanger a quelque chose de plus futé à nous proposer, en s’intéressant davantage à la nature des victimes qu’à celle du coupable. « Pas question de le nier », admet-il, tout de même, être gay en islam n’est pas exagérément simple, il arrive qu’on en meure pour des raisons juridiques. « Mais, et c’est très important de le souligner, toutes les religions ont des choses à reprocher à l’homosexualité. » Certes, mais il y a quand même une nuance entre « reprocher » et « condamner à mort », mais là, subitement, on ne fait plus du tout dans la nuance. Voilà que l’artiste entre alors en pleine amalgamite aiguë. « Je ne soulignerai jamais assez comment le débat sur le mariage pour tous en 2012 a réveillé partout dans le pays la bête de l’intolérance et de la violence faite aux gays au nom d’une certaine morale catholique. » Cap de l’odieux franchi à pleines turbines. Faire un lien entre les familles cathos de la Manif pour tous en France, et le massacre d’Orlando, en Floride, comme ça, d’une phrase à l’autre, sans le moindre scrupule, c’est possible. Dans le camp du Bien : tout est permis.

    On aimerait pourtant avoir des preuves de ce qui est avancé. Quelles violences concrètes ont pu subir les homosexuels français durant l’épisode de la Manif pour tous ? Les Veilleurs ont-ils lynché quelqu’un ? Personne. Ah si : un couple homosexuel, en avril 2013, qui a étalé les stigmates de cette violence sur le Net. Mince, en dépit de l’exploitation idéologique de l’agression, il avait fallu admettre que ses auteurs, Malik et Taieb, n’étaient pas des Versaillais, et que leur « homophobie » tenait plus à leur fond culturel musulman qu’à leurs liens avec Frigide Barjot. Il aurait fallu, pour poursuivre ce genre de parallèles odieux, que le double meurtre de policiers, le lendemain, dans les Yvelines, par un autre « déséquilibré », Larossi Abballa, soit également relié par Bellanger à la haine anti-flics telle qu’elle est objectivement entretenue depuis deux mois par les militants à temps plein de Nuit debout, qui scandent bien, quant à eux : « Tout le monde déteste la police ! », alors qu’on n’entendit jamais, lors des Manifs pour tous, des slogans tels que : « Tout le monde déteste la jaquette ! »
    La haine anti-minorité ?

    Quelle leçon faut-il retenir de ce massacre ? « La leçon ultime, c’est que les gays sont une minorité parmi d’autres visées par la violence, la haine et le meurtre. » (« la méchanceté, le lynchage et l’humiliation », aurait pu continuer d’égrainer le chroniqueur redondant). Et voilà Bellanger alignant alors une suite de minorités : chrétiens en pays musulmans, chiites en pays sunnites, Noirs aux Etats-Unis… « C’est le fait minoritaire qui est systématiquement visé. » Notre prestidigitateur ne le formule pas directement, mais il vient pourtant d’accomplir un miracle : les musulmans en France sont minoritaires, il faut donc retenir de la tuerie d’Orlando qu’il est urgent de protéger les… musulmans ! Admirons l’audace ! On remarquera tout de même que la démonstration est fondée sur une prémisse franchement discutable : les minorités seraient toujours menacées par la majorité. Est-ce si vrai ? Pourtant, la révolution communiste fut essentiellement le fait d’une minorité radicale ayant tenu sous son joug un pays immense durant 70 ans. L’épisode de la Terreur, en 1793, fut bien le fait d’une minorité livrant à sa démence la majorité de la population. La minorité croate en Yougoslavie, durant la Seconde Guerre Mondiale, leva des Oustachis génocidaires contre la majorité serbe avec l’appui de l’envahisseur allemand. En somme, il existe des minorités dangereuses pour la majorité, comme des minorités menacées par la majorité. Et puis, il y a des minorités décroissantes et issues d’une ancienne majorité, comme les Chrétiens en terre d’islam, et puis des minorités nouvelles venues dans une dynamique conquérante, comme la minorité musulmane en Europe. Peut-on mettre toutes ces « minorités » sur le même plan ? Non, mais un concept flou, où l’on peut faire rentrer n’importe quoi, permet une espèce d’effet levier propre à renverser la conclusion logique d’une démonstration.
    Natures des victimes ou nature des bourreaux

    Ces quelques exemples extraits des médias dominants ne sont qu’un florilège, mais un florilège qui résume parfaitement la posture générale. Lors des événements de Cologne, au dernier jour de l’an, après le déni, les médias avaient, on s’en souvient, incriminé l’antiféminisme. On nous a parlé, après Orlando, d’homophobie. Après Charlie : de haine de la liberté d’expression. L’hypercasher traduisait le regain d’antisémitisme. On n’osa, le 13 novembre dernier, arguer de la « terrassophobie », de la haine du football ou des préjugés anti-rock. De la haine des flics, aujourd’hui. Du mépris de l’armée, hier. C’eut été, pourtant, continuer d’utiliser la même grille de lecture de manière cohérente, grille de lecture qui consiste, pour mieux voiler l’agresseur, à focaliser sur ses cibles et à réinterpréter l’acte non en fonction de celui qui le commet mais en fonction de celui qui le subit. Ce qui permet de biaiser à chaque fois, de morceler la cohérence du réel afin de le flouter.

    Qu’aurait-on compris au nazisme si, afin de ne pas susciter de la germanophobie, on s’était contenté de dénoncer l’antisémitisme de manière générale, l’anticommunisme de manière générale, le mépris des slaves de manière générale, les attaques à la liberté d’expression de manière générale, l’handicapohobie, la gitanophobie, la haine du métissage de manière générale, sans jamais identifier la cohérence du programme et la logique de ses promoteurs ? Rien. Alors comment aurait-on pu le combattre ? Et avec lui ses expressions mortifères ? Parce que les nouvelles menaces battent en brèche le projet multiculturel soutenu par le pouvoir idéologique en place, celui-ci nous livre à un ennemi dont il s’acharne lui-même à confectionner le camouflage.

    Notre ennemi a un nom : l’islamisme ; il a un programme : l’instauration de la Sharia ; il attaque en premier lieu ce qui déroge à cette loi : mode de vie occidental, liberté féminine, liberté d’expression, homosexualité, musique, cafés ; et ceux qui incarnent son ennemi : Juifs, militaires et policiers français. Il a une stratégie claire et efficace parfaitement décrite par Montbrial dans Le Figaro par exemple, lequel n’est pas un garde-chiourme du politiquement correct mais un spécialiste des questions du terrorisme, qui tente d’observer les faits davantage que la doxa. Or, par leur enfumage systématique, les médias dominants se font moralement complices de l’État islamique et des meurtres que ses affiliés multiplient.

    http://fr.novopress.info/201907/tuerie-dorlando-medias-ont-voile-lennemi/#more-201907

  • Les écoles libres menacées

    Communiqué de l’abbé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X :

    « Ce jeudi 9 juin Mme Najat VALLAUD-BELKACEM a annoncé une réforme des modalités d’ouverture des établissements d’enseignement privés hors contrat.

    Il  ne s’agira plus simplement d’informer d’une ouverture d’une école à l’Académie, mais de demander une autorisation qui sera ou non accordée dans un délai maximum de quatre mois.

    De plus, si cette réforme était adoptée, elle obligerait nos écoles à s’aligner presque intégralement sur les programmes du public pour avoir le droit d’exister !

    La deuxième quinzaine de juin, Madame Le ministre envisage de faire adopter un amendement lui permettant de mener cette réforme par voie d’ordonnance sans  passer par le Parlement. Un 49.3 qui ne dit pas son nom et donc un passage en force.

    Ces réformes projetées  portent non seulement une atteinte grave à la liberté scolaire mais aussi mettraient en péril l’existence même de nos écoles catholiques.

    Nous ne pouvons souscrire à un tel projet et nous invitons  les parents d’élèves et  tous nos fidèles à prier afin que cette réforme ne passe pas ou, si elle venait à passer, pour qu’elle puisse être invalidée et ne pas entrer en vigueur. »

    http://www.contre-info.com/

  • Hommage aux deux policiers assassinés : le témoignage du policier

    Le policier qui a refusé de serrer la main à Hollande et à Valls avant hier, a donné des explications lors de la manifestation du SIEL :

    Michel Janva

  • Brexit : l’affiche anti-migrants de Nigel Farage fait scandale

    ClEHDJ8WQAAFRed.jpg

    A une semaine du référendum sur la sortie de l’Union européenne – Brexit or not Brexit –, Nigel Farage a sorti une affiche-choc sur l’invasion de l’UE par les migrants. « Point de rupture – l’UE a tout raté », clame l’affiche de l’Ukip (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni), ajoutant : « Nous devons quitter l’UE et reprendre le contrôle de nos frontières. » Au Royaume-Uni, explique l’Ukip, le solde migratoire net est de plus de 330 000 personnes par an, ce que le pays n’a pas connu depuis un siècle.

    Cette affiche a fait scandale dans le camp des pro-UE (et pro-migrants), au point d’accuser Nigel Farage de procéder à une campagne « de style nazi » ! Le principal reproche : la photo utilisée montre une colonne de migrants à la frontière de la Slovénie, et le Royaume-Uni, n’étant pas membre de l’espace Schengen, n’est pas concerné.

    L’affiche a été publiée dans les grands journaux nationaux, comme The Telegraph,The Daily Star et The Daily Express, et arborée par des camionnettes sillonnant Londres.

  • La Manif Pour Tous est bien vivante

    Ludovine de La Rochère a été interrogée sur Radio Notre-Dame :

    Que reprochez-vous à la politique française concernant la GPA ?

    Une politique européenne aussi ambiguë sur la GPA? Cette mobilisation intervient alors que deux députés ont proposé deux lois entérinant l'illégalité de la GPA... Après les grandes Manifs, qu'est-ce que la Manif pour Tous aujourd'hui ?

    Michel Janva