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lobby - Page 1399

  • Pédophilie : et si Manuel Valls commençait par balayer devant sa porte ?

    Mardi, Manuel Valls a demandé au cardinal Barbarin, qui fait l’objet d’une plainte pour « non-dénonciation de faits pédophiles », de « prendre ses responsabilités » : « Je respecte la présomption d’innocence. Je ne suis pas juge », cependant, « j’attends non seulement des paroles mais aussi des actes ».

    De fortes paroles. Qu’on lui recommande de s’appliquer d’abord à lui-même.

    Nous aussi, nous attendons non seulement des paroles mais des actes. Il dit qu’il respecte la présomption d’innocence ? Qu’il le fasse ! En se taisant. Et en laissant la justice suivre son cours, en dehors de tout contexte cinématographique, médiatique, idéologique.

    Nous aussi, nous attendons qu’il prenne ses responsabilités de chef du gouvernement.

    Qui n’est plus un militant socialiste goguenard pour lequel l’Église est une cible facile en même temps qu’horripilante, comme tous les boucs émissaires courbant l’échine sans répondre – la littérature en est truffée -, qu’ils soient femme battue, esclave noir ou enfant du placard.

    Qui ferait bien de commencer par balayer devant sa porte. Il veut parler de pédophilie ? Parlons-en.

    Il y a un an, en mars 2015, éclatait le scandale de l’école de Villefontaine dans l’Isère – où le nouveau directeur, qui était aussi instituteur, a avoué avoir violé des fillettes de CP : il est apparu qu’il avait été condamné en 2008, pour possession d’images pédopornographiques, sans que cela n’empêche sa promotion – et aussi celui du professeur d’EPS d’Orgères, près de Rennes, dont l’ex-compagne avait alerté sans succès le ministère.

    Il ne s’agit pas de faire un concours sordide. Ni de minimiser les faits. « C’est encore plus horrible quand c’est fait par un prêtre », a affirmé Mgr Barbarin. Et les catholiques, dont je suis, partagent son avis, pour mille raisons, dont l’une, bien égoïste, est que leurs enfants sont les premiers concernés, et une autre encore que les coupables ne peuvent ignorer ces paroles de l’Évangile :

     Si quelqu’un scandalisait l’un de ces petits enfants qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et que l’on jette au fond de la mer. »

    Il ne s’agit pas non plus d’exonérer sans savoir Mgr Barbarin – on ne peut reprocher à Manuel Valls de se substituer à la justice et l’imiter – mais de faire montre d’un minimum d’équité : Manuel Valls a-t-il demandé à l’inspectrice, à Najat-Vallaud-Belkacem ou à tout autre échelon de la chaîne hiérarchique de l’Éducation nationale de démissionner ? La protection des écoliers du « public » importerait-elle moins que celle des scouts catholiques ?

    Rappelons que les derniers « attouchements » dans l’affaire lyonnaise ont eu lieu en 1991, soit 11 ans avant que Mgr Barbarin ne soit nommé archevêque, 17 ans avant qu’il n’en soit informé par la rumeur publique.

    Si l’on veut remonter en arrière, remontons ! Mais pour tout le monde. Dans un article de 2001 intitulé « École, le tableau noir de la pédophilie », Libération parle de « culture de l’étouffement » jusqu’à la fin des années 90, quand « le combat laïque était vif » et l’école publique préférait « tenir secrètes ses mauvaises histoires » en « refilant le mistigri » – entendez en mutant le problème. Et le papier fourmille d’exemples.

    On le sait, le célibat des prêtres dans ce monde libertaire est une anomalie. Suscite tous les fantasmes. Il faut mettre les curés sur un bûcher, comme on brûlait, dit-on, les roux. Que des études anglo-saxonnes, comme celle du professeur Thomas Plante de Stanford, montrent que les prêtres sont statistiquement deux à quatre fois moins concernés que la population masculine en général par la pédophilie importe peu. On connaît le comique de répétition. Il y a aussi la vérité de répétition.

    À force d’entendre bruisser côte à côte les mots « prêtre » et « pédophile », ils finiront bien par former pléonasme, n’est-ce pas ?

    Source

    http://www.altermedia.info/france-belgique/bvoltaire/pedophilie-et-si-manuel-valls-commencait-par-balayer-devant-sa-porte_155840.html#more-155840

  • Guerre, immigration et terrorisme !

    Samedi 19 mars 2016, CIVITAS organise avec le Rassemblement pour la Syrie etAlliance for Peace and Freedom, un colloque à Paris de 14h à 18h, au Forum de Grenelle. Jean-Marie Le Pen, Pierre Hillard, Elie Hatem, Mère Agnès-Mariam de la Croix, Jean-Michel Vernochet, Youssef Hindi, Damien Viguier, Alexandre Marchenko et Alain Escada débattront sur la guerre au Proche Orient, l’immigration et le terrorisme

  • Ce que cache le lynchage « médiatico-idéologique » du cardinal Barbarin.

    A l’heure , ou après l’affaire de Villefontaine, on s’aperçoit que des enseignants pédophiles déjà condamnés continuent d’exercer auprès de mineurs et que l’Education Nationale a décidé d’étudier 900.000 casiers judiciaires , voilà qu’une affaire vieille de 20 ans refait curieusement surface contre un cardinal très populaire au sein de l’Eglise française et très volontaire dans sa lutte contre le mariage homosexuel..

    Pourtant , ce n’était pas contre l’Eglise que Christophe Barbier journaliste de l’Express, exprimait ainsi son dégout en avril 2015 : « Des enseignants ou des directeurs d’école qu’un rectorat se contente de muter quand il y a des soupçons ou des rumeurs, des condamnations que l’administration escamote, des parcours erratiques que les hiérarchies trouvent normaux… Quand un enfant est violé, le malaise s’installe dans la civilisation ; quand il apparaît que le système fait preuve d’une passivité coupable, sinon complice, et l’Etat, d’une cécité catastrophique, sinon criminelle, c’est la nausée qui monte »

    Mais, au-delà de ces faits de société, il y a des choix purement idéologiques que Zemmour dénonçait encore récemment et qui laissent à penser que l’Etat souhaite s’accaparer l’éducation de nos enfants jugés par lui, victimes de leurs parents réactionnaires avec le dispositif « ligne Azur » en demandant notamment à des enfants dès l’âge de 11 ans quelles sont leurs pratiques sexuelles.

    Dans une lettre du 4 janvier 2013 adressée aux « rectrices et recteurs », M. Peillon, alors ministre de l’Éducation nationale, nous faisait savoir que dans la mesure où nos mentalités lui déplaisaient, il se proposait de les changer en s’appuyant sur la jeunesse par l’intermédiaire, entre autres, du dispositif « Ligne Azur ».[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ce-que-cache-le-lynchage-mediatico

  • Malika Sorel : « Pourquoi la loi El Khomri est communautariste »

    Malika Sorel révèle un aspect peu connu de la réforme du Code du travail ; celle-ci affirme « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses ». Pour Malika Sorel, [Figarovox du 10.03] les entreprises seront désormais soumises aux pressions communautaristes. D'autres considérations de fond nous rapprochent de cette analyse de Malika Sorel, notamment s'agissant de son rejet de l'idéologie européiste et s'agissant de son attachement aux frontières et à la nation.  LFAR 

    L'intention était louable. Il s'agissait de faire subir une cure d'amaigrissement à un code du travail devenu obèse au fil du temps. De le rendre plus simple, plus accessible et compréhensible. Mais on se retrouve au final avec un outil de déstabilisation massive.

    Le respect des commandements religieux posés comme principe supérieur à tous les autres

    Dans ce projet de loi travail, chose étrange, un point fort préoccupant est passé sous silence. Nul - ou presque -, ne dénonce en effet la réaffirmation de ce qui n'est autre qu'une insécurité juridique, aussi bien pour les entreprises que pour les salariés. Dans son préambule, le projet de loi travail dit El Khomri pose comme principe essentiel le respect des commandements religieux. La liberté de pratique est totale et c'est à l'entreprise qu'il revient de motiver toute limitation ou restriction en la matière. C'est ainsi que l'article 6 stipule que « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l'exercice d'autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché. »

    Comment les entreprises peuvent-elles accepter de se laisser ainsi passer la bride, alors même qu'elles sont aux premières loges pour constater et déplorer la montée en puissance, ces dernières années, des demandes liées à la pratique religieuse?  Ces dernières ont même conduit au doublement du nombre de conflits, au sein des entreprises, en seulement un an, comme en atteste l'étude publiée en avril 2015 par l'Observatoire du fait religieux en entreprise et l'Institut Randstad. Si les patrons le déplorent, c'est qu'ils savent à quel point ces conflits entravent la cohésion des équipes et peuvent engendrer un climat délétère au sein de l'entreprise, sans compter le risque de glissement de certaines équipes vers un fonctionnement communautaire, comme cela a pu être constaté entre autres à la RATP. Quant aux Français, selon une enquête IFOP de décembre 2015, ils sont 76 % à se déclarer favorables à l'interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les entreprises privées.

    À défaut d'instaurer la neutralité religieuse en entreprise, tant attendue aussi bien par les patrons que par les salariés, il eût fallu, faute de mieux, que ce projet de loi Travail ne mentionne rien à ce sujet pour ménager aux entreprises la possibilité de se doter d'un règlement intérieur qui leur permette de se protéger, comme ont su le faire aussi bien l'entreprise Paprec que la crèche Baby Loup.

    Dans le rapport « De la neutralité religieuse en entreprise » que le Haut Conseil à l'Intégration avait remis au Premier ministre en septembre 2011, nous faisions déjà état de la gravité d'une situation à laquelle il convenait de remédier, pour peu que l'on soit attaché à ce que les entreprises ne se transforment pas en champs de bataille. La vraie question est là, et elle pose celle de l'utilité du politique lorsqu'il en vient à installer les conditions du conflit.

    Le salarié « mouchoir jetable »

    Cette loi Travail prétend rendre plus facile d'accès le CDI, en lieu et place du CDD. Or, lorsque l'on y regarde de plus près, ce qui est proposé est ni plus ni moins que la transformation du CDI en contrat précaire. Il suffira en effet que le carnet de commandes s'allège suite à une évolution de conjoncture ou même simplement à des erreurs de positionnement marketing de la part du management, pour que le CDI puisse prendre fin. il s'agit donc tout bonnement d'un CDIP, ou CDI Précaire. Nous connaissions déjà les salariés variables d'ajustement qui trinquent - souvent seuls - pour les erreurs de leur patron lorsque ce dernier n'a pas su anticiper les transformations de son environnement, ou s'il a commis des erreurs de gestion. Voici l'ère nouvelle du salarié « mouchoir jetable », qui ne constitue en rien un progrès. Ce projet de loi Travail est bien trop déséquilibré et injuste pour être adopté.

    Dans une entreprise, tout comme dans une famille ou une nation, le lien de confiance est primordial. Il est le principal moteur de tout engagement à faire, et surtout à bien faire. Un salarié qui travaille avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ne peut donner le meilleur de lui-même. Entreprises comme salariés se trouvent perdants en fin de compte. Eu égard à la situation anxiogène dans laquelle de nombreux Français sont plongés, il n'est pas possible, aujourd'hui, d'exiger d'eux davantage. Il faut au préalable restaurer un climat de sécurité et retisser les liens de confiance.

    Chat échaudé craint l'eau froide

    Les élites politiques dirigeantes nous assurent que cette loi Travail ouvrirait la voie à la relance de l'emploi. Nul n'en apporte la preuve formelle mais il nous faudrait, une fois encore, les croire sur parole, comme nous les avons crues pour le projet d'élargissement de l'Union européenne, qui devait nous ouvrir la voie de la prospérité et de la paix. Force est de constater qu'en guise de prospérité, de plus en plus d'Européens vivent dans l'angoisse du lendemain et que les classes moyennes vivent dans la hantise du déclassement. Quant à la paix, elle n'a jamais été aussi précaire. Nos élites nous demandent désormais de nous habituer à vivre durablement avec la menace d'attentats comme ceux du 13 novembre, et même de plus grande ampleur. Le Président de la République n'a-t-il pas lui-même déclaré que la France était en guerre ? C'est l'un des rares domaines, peut-être même le seul, où il ne se soit pas trompé.

    Si l'Europe vacille et que tant de repères s'écroulent autour de nous, c'est parce que nous n'aurions pas poussé assez loin l'intégration européenne, de même que pour résoudre le problème du chômage, nous n'aurions pas poussé assez loin la « flexisécurité ». Pour l'emploi, la réponse serait la loi El Khomri, et pour l'Europe, l'enterrement des nations qu'appellent de leurs vœux tant de dirigeants européens qui, dans un remake des Bourgeois de Calais, abandonnent les clés de nos frontières à la Turquie tout en déposant à ses pieds, en guise d'offrande, quelques milliards d'euros et la suppression des visas pour ses 75 millions de ressortissants.

    Est-ce en augmentant les doses du traitement que l'on peut espérer en faire disparaître les effets secondaires indésirables ? Si un tel conseil vous était prodigué par votre médecin, persisteriez-vous à placer votre santé et votre bien-être entre ses mains ? Comme le disait si bien Octave Mirbeau: «Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais au moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit. » Et vous, êtes-vous plus moutonnier que les moutons ? 

    Malika Sorel-Sutter    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Etienne Chouard: "l'argent des Banque Centrales n'est donné qu'aux malfrats" - Extrait

  • Vidéo : Les défenseurs de la vie doivent cesser de raser les murs

    Samedi 12 mars, la fondation Jérôme-Lejeune lançait la fondation « One of Us », rassemblement de nombreux mouvements pro-vie en Europe. Boulevard Voltaire y était pour vous.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/les-defenseurs-de-la-vie-doivent-cesser-de-raser-les-murs,244792

  • Le double jeu de la Turquie

    L’Union européenne joue un jeu très dangereux avec la Turquie. Croyant pouvoir se fier à cet allié bien encombrant, prisonniers de leurs mensonges, de leur bêtise et de leur lâcheté, les dirigeants européens se trouvent incapables d’être fermes avec les Turcs.

    La Turquie islamiste d’Erdogan porte une lourde responsabilité dans la tragédie syrienne. Alliée inconditionnelle de l’Arabie Saoudite, des États-Unis et des rebelles extrémistes sunnites luttant contre le régime de Bachar El-Assad, la Turquie semble être devenue un allié plus qu’encombrant pour l’Union européenne. Ennemis héréditaires des Peshmergas kurdes, pourtant principaux adversaires à Daesh, les Turcs, malgré nos timides recommandations, n’hésitent plus à fragiliser directement les adversaires des islamistes et autres djihadistes opérant en Syrie.
    À présent que le drame syrien touche en pleine face le continent européen, avec la menace grandissante liée aux pseudo-réfugiés, la Turquie a trouvé un moyen de pression supplémentaire pour faire plier nos faibles politiques. Rackettant sans aucune honte les États européens, sous la promesse, jamais tenue, de contrôler et réguler la masse de migrants transitant par son territoire, les dirigeants turcs démontrent, par leurs actions et leurs demandes successives, la dangerosité qu’il y a à être dépendant d’un tel pays.

    Pourtant, l’Union européenne ne retient aucune leçon. Non seulement, elle minimise grandement les faux pas et les trahisons de notre soi-disant allié turc, mais en plus elle néglige, au détriment de la sécurité des peuples européens, la volonté hégémonique de la politique turque au Proche Orient et le prosélytisme islamiste des dirigeants turcs au sein des communautés turques établies en Europe occidentale.

    La France, dans tout ça, a pris la fâcheuse habitude de disparaître de la scène internationale pour laisser l’Allemagne d’Angela Merkel et les États-Unis de Barack Obama de décider pour elle. Absente des grandes décisions, la France du soldat Hollande abdique toute idée de souveraineté et désir d’indépendance face aux décisions de ses nouveaux maîtres.

    Il paraît tout bonnement incroyable que l’Europe puisse encore hésiter entre la Turquie de l’islamiste Erdogan et la Russie de Poutine. Le bourbier syrien, que nous avons entretenu avec la politique étrangère irresponsable de Laurent Fabius, démontre à tous les Européens l’incapacité de l’Union européenne à devenir un grand de ce monde. La France est devenue la simple banlieue de Berlin et cette dernière la nouvelle capitale d’une Europe malade, incapable de s’émanciper des directives américaines, même quand son avenir est en jeu !

    À quand une réaction salvatrice ? Au vu de l’ampleur du désastre, s’annonçant à la suite de la gestion calamiteuse de l’invasion de l’Europe par des clandestins venus en très grand nombre de pays musulmans, les patriotes européens ont vraiment de quoi s’inquiéter.

    Vincent Revel

    NDLR : L’article relatant la sortie du livre de Vincent Revel, Le chant de la terre, mentionnait sa page Facebook pour plus de détails.L’auteur nous fait savoir que celle-ci est momentanément bloquée, mais qu’il est toujours possible de le joindre par mail (vincentrevel9@gmail.com).

    http://fr.novopress.info/199403/double-jeu-turquie/#more-199403

  • Action française : A Calais, soutien aux patriotes français

    L’Action française défend en toute circonstance l’intérêt national. Nous nous positionnons toujours au delà des partis qui gangrènent notre pays. Mais, lorsqu’un mouvement, de droite ou de gauche, œuvre pour une action de salubrité publique, l’Action française est présente pour souligner que le compromis nationaliste n’est pas un vain mot.

    Samedi 12 mars, des militants identitaires ont manifesté à Calais contre l’incurie de nos politique et la déferlante migratoire. Nous apportons notre soutien à cette action patriotique et courageuse qui se solde, une nouvelle fois, par la violence des forces de répression et de la prison ferme pour trois militants... Nous condamnons fermement les débordements des CRS dans une volonté de faire passer la violence d’état pour un acte légitime , au nom d’un gouvernement aux abois. Hannah Arendt l’évoquait déjà : "Un fonctionnaire, lorsqu’il n’est rien d’autre qu’un fonctionnaire, est vraiment un homme très dangereux."

    En dehors de toute préoccupation politicienne, à l’Action française, nous souhaitons traiter de l’immigration non en fonction des idéologies, des modes ou des préjugés, mais au regard du seul critère de l’intérêt national, dans un double souci de paix et de justice sociale. C’est sur la prescription « A Rome, fais comme les Romains » que reposent les fondements de notre civilisation. La frontière, le chemin de ronde, chez les Romains, est la condition de la loi. Dans la cité moderne, les frontières sont protectrices. La xénophilie ne vaut pas davantage que la xénophobie, la haine de soi n’est pas plus morale à la haine des autres.

    Si l’Action française dénonce une nouvelle fois l’immigration massive, c’est que cette dernière est le fruit d’une politique de déshumanisation. Le bien commun, qui est recherche d’harmonie, nécessite impérativement la réconciliation de l’homme et de la société dans laquelle il vit. Les solutions au problème de l’immigration sont à rechercher autour de cinq axes : une politique de retour ; une politique d’assimilation ; une politique d’intégration ; une politique familiale ; une politique de coopération.

    L’immigration est la conséquence du délitement complet de nos institutions : la crise politique majeure que nous traversons requiert d’urgence la restauration du politique. Nous disons NON à l’immigration massive !

    L’ACTION FRANÇAISE

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COMMUNIQUE-A-Calais-soutien-aux