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lobby - Page 1424

  • Une tête de cochon sur une mosquée c’est plus grave que la tête d’Hervé Cornara sur le portail ?

    Suite de notre analyse de la démentielle campagne « anti-raciste » du gouvernement contre les Blancs.

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/21/pourquoi-les-musulmans-ne-sont-ils-pas-la-cible-de-la-campagne-gouvernementale-contre-lantisemitisme/

    On peut ajouter, cerise sur le gâteau, que le gouvernement, avec l’argent du contribuable, est en train de financer une campagne anti-FN (ennemi numéro 1 qui occupe tous les occupants de l’Elysée, de Matignon et des Ministères, comme chacun sait)  dans la perspective des élections de 2017. Géant.

    On appréciera les videos, preuve par neuf que dorénavant le gouvernement (et les juges ? ) confondent allègrement actes anti-musulmans  et actes anti-islam, simples manifestations d’islamophobie.

    Bref, le gouvernement est passé à la vitesse supérieure.  Le projet de l’OCI de faire interdire toute critique de l’islam sur l’ensemble de la planète prend forme en France.

    http://resistancerepublicaine.eu/2012/04/16/contre-le-delit-de-blaspheme-conference-debat-resistance-republicaine-udcc/

    L’OCI avait perdu une première manche :

    http://resistancerepublicaine.eu/2012/05/19/blaspheme-il-ny-aura-pas-de-delit-de-diffamation-des-religions-a-lechelle-de-la-planete/

    Mais ils n’avaient pas dit leur dernier mot. Le travail de fond auprès des élites mondialisées porte ses fruits, aidé par le terrorisme :

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/01/15/ils-osent-reclamer-une-loi-contre-le-delit-de-blaspheme-et-donc-imposer-par-la-loi-la-charia-en-france-les-terroristes-gagnent-la-partie/

    Les Frères musulmans et l’Etat Islamique l’ont décidé, Hollande l’a fait. 

    La première des videos est plus que scandaleuse. A-t-on vu et entendu une campagne du gouvernement montrant la veuve et les enfants de Hervé Cornara en pleurs à côté du grillage où la tête de leur mari et père avait été accrochée pour dénoncer le racisme anti-Français ? Racisme musulman nourri par le coran et les haddith-s ? Pour dénoncer le terrorisme et les terroristes ? La mort de Hervé Cornara n’aurait pas valu la peine de lancer une campagne nationale d’avertissement sur les textes, les mots, les actes anti-Français, anti-non musulman mais une tête de cochon si ? C’est une insulte aux mânes de Hervé Cornara, à sa famille et à tous les Français.

    Rien contre le terrorisme à part des dénégations, des menaces, des bougies, des « pas d’amalgame ». Mais une campagne -financée par le contribuable- à propos d’une malheureuse tête de cochon sur une mosquée, oui. On l’a déjà dit et redit. Ceux qui mettent un étron ou une tranche de jambon devant une mosquée ou sur ses murs ne sont pas dangereux, ils se contentent d’envoyer un message à nos gouvernants, ils ont peur de l’islam et voient avec un énorme stress les avancées de l’islam en France. Et ce sont eux qui sont stigmatisés (la véritable stigmatisation c’est bien celle-ci) par ceux qui sont censés les représenter, les défendre. Un scandale.

    #TousUnisContrelaHaine. Combattre les actes anti-musulmans 2

    Ajoutée le 20 mars 2016

    En 2015, chaque jour, Plus de 5 actes et menaces racistes, antisémites et anti-musulmans se produisent en France. Le Gouvernement se mobilise pour lutter contre cette haine de l’autre.

     

    Donc mettre une tête de cochon sur une mosquée, est considéré comme tellement grave que cela nécessiterait une video à part entière… Et mettre sur le même plan cette tête de cochon, des crachats, des coups, du sang…fallait oser. Surtout quand on sait qui use à longueur de journée du crachat contre les nôtres. En tout cas la messe est dite. Il y a et il y aura dorénavant en France les nôtres et les autres. Ainsi le veut le gouvernement.  Bref, la guerre contre les islamophobes est lancée, bref les islamophobes sont plus que jamais assurés d’avoir raison, on organise sous leurs yeux leur remplacement et leur criminalisation.

    Par ailleurs voir les musulmans de la video en train de pleurer, littéralement, pour une pauvre tête de cochon sur la mosquée, alors qu’on ne les a pas entendus quand la tête de Hervé Cornara était sur la palissade… A vomir, à avoir envie  effectivement de mettre des têtes de cochon partout, réaction tellement dérisoire et tellement dépourvue de haine, elle…

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/21/une-tete-de-cochon-sur-une-mosquee-cest-plus-grave-que-la-tete-dherve-cornara-sur-le-portail/

  • LE BELGIKISTAN, SANCTUAIRE DU TERRORISME

    Pieter Kerstens - Notre correspondant à Bruxelles

    On aura beau dire et répéter que l’Islam « n’est pas radical »,n’importe quel enfant de 8 ans aura constaté que : TOUS LES IMMIGRES NE SONT PAS MUSULMANS - TOUS LES MUSULMANS NE SONT PAS DES TERRORISTES - MAIS TOUS LES TERRORISTES SONT DES IMMIGRES !

    Et l’aveu d’Angela Merkel : « le multikulti a échoué, lamentablement échoué », le samedi 10 octobre 2010, devant le Congrès de la CDU confirme aujourd’hui que l’Islam « modéré », version light des prêcheurs de la Nouvelle Religion Droits-de-l’hommiste n’est pas compatible avec nos sociétés. La caste au Pouvoir a beau nous asséner ses délires dogmatiques, la réalité s’impose à elle tôt ou tard et tous les princes qui nous gouvernent ne peuvent plus se justifier par une pirouette ou une habile esquive. La 5ème colonne existe !

    TOUT EST POSSIBLE, TOUT EST PERMIS !

    On aura beau argumenter, démontrer l’inverse, polémiquer ou démentir les agressions, les attentats, la dérive ou la radicalisation, le constat demeure : c’est bien l’Islam, les musulmans et les djihadistes qui sont responsables et coupables des diverses tueries et attentats depuis longtemps! Que l’on se rappelle donc l’attentat commis par Carlos « Illich Ramirez Sanchez »le 15 septembre 1974 à Paris. Ce jour-là, Carlos en personne attaque le Drugstore Saint-Germain, à « l’algérienne » en lançant 2 grenades au milieu des consommateurs (2 morts et plus de 30 blessés), puis disparaît tranquillement et revendique son action. Cela pour obliger la France à libérer l’un des dirigeants de l’Armée Rouge Japonaise -Yukata Furaya-, laquelle A.R.J s’était intégrée au Front Populaire de Libération de la Palestine « opérations spéciales » (FPLP-OS de Waddi Haddad). Déjà des attentats arabes, sous « faux drapeau ». Et au fil des années, quarante ans plus tard, ce n’est pas en qualifiant les djihadistes de « nazislamistes » ou « islamofascistes » que les politicards, les médias et les analystes vont pouvoir régler le problème de l’invasion de nos quartiers et l’infiltration dans les esprits de l’Islam conquérant.

    Mais ce qui est absolument stupéfiant c’est que la plupart des responsables politiques se déclarent choqués, horrifiés et surpris par la répétitions de tueries sanglantes dans les pays européens et organisant de grands rassemblements populaires pour communier dans la sensiblerie, les pleurnicheries et la bouffonnerie.

    CHIENLIT, SAUVAGEONS, CRAPULES ET RACAILLES

    Depuis des lustres la France, comme ailleurs en d’autres pays d’Europe à l’image de la Belgique, a dépensé des milliards d’euros dans une politique de la Ville pour améliorer l’habitat et les infrastructures sportives, tous azimuts. Ces rénovations n’ont servi à rien et la « culture de l’excuse » disculpant les délinquants a bien au contraire développé chez les immigrés de la 2e ou 3e génération un sentiment d’impunité qui leur permet une répétition de méfaits et de se glorifier d’un casier judiciaire comportant 20, 30 ou 50 condamnations ! Inutile donc de vouloir une politique répressive envers les crapules, alors que la Justice baisse les bras et que par conséquent, la Police ferme les yeux, depuis de longues années.

    On comprend dès lors beaucoup mieux pourquoi les petits caïds des Zones de Sécurité Prioritaires se trouvent être également les janissaires attentifs et actifs d’un Islam envahissant. Par contre, alors que le Pouvoir est clairement au courant des agissements de ces racailles, il est inadmissible que les élus communaux ou les fonctionnaires de l’Etat occultent ou cautionnent ces dérives criminelles. Leur obsession de la société citoyenne, du « vivrensemble », du « padamalgam », de la discrimination « positive » et du politiquement « correct » abouti à un déni des réalités et une situation conflictuelle quasi généralisée.

    BRUSSELABAD, CAPITALE DE L’EURABIA

    Dans une étude du sociologue Jan VERTONGEN, de l’université de Gand, on relève que 66% de la population de Bruxelles est d’origine étrangère et que 33% est de confession musulmane. Ce n’est pas une surprise…il suffit de se promener dans la rue !

    Différentes communes de Bruxelles (Anderlecht, Forest, Molenbeek Saint-Jean, Saint-Gilles ou Schaerbeek) ont servi de bases-arrière au terrorisme international depuis fort longtemps. Que ce soit l’ETA, Action Directe, le GIA, les CCC, la cellule qui assassinat le commandant Massoud en septembre 2001 ou Sharia4Belgium et DAESH aujourd’hui, Molenbeek se profile alors comme le FOYER du terrorisme international, avec la complaisance des autorités. En effet, et d’après les déclarations ce 18 mars du député Alain Marsaud, ancien magistrat, chef du service central de la lutte anti-terroriste au parquet de Paris,« on peut se poser des questions quant aux capacités des services de sécurité belges » et il rejoint en cela l’opinion du juge Bruguière, qui eu à traiter du dossier Daoui avec la Justice belge, et doute lui aussi de l’efficacité des responsables de la sécurité. Ce qui est certain, c’est que pour des raisons bassement électoralistes, les partis traditionnels (PRL/MR, PSC/CdH ; ECOLO, PS) ont tous sollicité les musulmans et octroyé des avantages aux maghrébins afin de pouvoir engranger leur voix lors des élections successives, et cela depuis plus de 40 ans ! L’exemple le plus instructif est celui de Philippe Moureaux, sénateur-bourgmestre de Molenbeek de 1992 à 2012 et qui a déclaré récemment : « On encourageait les gens à aller se battre en Syrie (contre Bachar al-Assad –ndlr) comme des héros. ». En 1980, ce fils de l’ex-ministre Charles Moureaux et de Mme Blaton, entre comme ministre dans les gouvernements Martens 3 et 4. Le 30 juillet 1981, il fait voter la loi contre le racisme et la xénophobie qui porte son nom. Il fut ensuite encore trois fois ministre sous Martens 8 et 9 et puis Dehaene. C’est lui qui ouvre les listes du PS aux candidats non européens à partir de 2000. Le sénateur Alain Destexhe lui a reproché d’avoir complètement négligé la question de la radicalisation islamiste de sa commune pour des raisons électoralistes. Ce bourgmestre, cacique du PS, s’était marié en 2010 avec Latifa Benaïcha, marocaine musulmane, de 35 ans sa cadette, collaboratrice du Ministre Président de Bruxelles, Charles Picqué. Franc-maçon déclaré, Moureaux s’est converti à l’Islam, tel que cela a été confirmé par le consulat du Maroc à Bruxelles, parce que l’article 39 du code marocain de la famille n’autorise pas le mariage d’une musulmane avec un non-musulman. Philippe Moureaux a donc été officiellement le 1er Bourgmestre musulman de Belgique, malgré ses pitoyables dénégations de l’époque ! Ceci explique-t-il cela ?

    Depuis des années les ministres et politicards belges rivalisent de déclarations hypocrites et mensongères. De Martens à Charles Michel, de Jean Gol à Jan Jambon, de Laurette Onkelinx à Joëlle Milquet, TOUS savaient que des commandos ou cellules terroristes de toutes obédiences résidaient dans la capitale de l’Europe. Par complaisance idéologique et tolérance coupable, ils n’ont pas pu, pas su ou pas voulu combattre et mettre hors d’état de nuire ces assassins barbares. Et que l’on ne me rétorque pas que ce sont des affirmations gratuites. En 2005, la journaliste Hind FRAIHI mène l’enquête sur l’implantation des islamistes à Molenbeek, objet de son livre « Immersion à Molenbeek ». Elle y décrit que les recruteurs des filières djihadistes agissaient ouvertement sur la voie publique et que dans les mosquées les imams prêchaient la guerre sainte. Personne ne l’a soutenu, aucun politicien ne voulait reconnaître les faits. Pire : elle a été critiquée et accusée de mensonges. Seul le Vlaams Blok (V.B), qui comptait des élus communaux à l’Hôtel de Ville, confirmait l’exactitude de son enquête et son constat de la réalité.

    Comme on le voit dans les multiples reportages visuels sur l’arrestation de Salah Abdeslam, dans le quartier de Molenbeek, commune qui possède 22 mosquées et 8 centres culturels arabes, on n’aperçoit aucun blanc, hormis dans les forces de l’ordre et parmi les journalistes qui sont persona non grataquand ils enquêtent sans protection policière… Et si la crapule Abdeslam a pu se permettre une cavale de 4 mois, c’est bien parce qu’il avait des complicités dans les milieux bruxellois et pouvait compter sur la protection et l’aide de ses « frères ». Selon l’aveu du Premier mnistre belge, il a fallu plus de 100 perquisitions pour finir par l’arrestation de l’ennemi public n°1 en Europe !   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • #TousUnisContrelaHaine : les « petits blancs » toujours coupables, jamais victimes ?

    Philippe Bilger dénonce une campagne antiraciste coûteuse, malhonnête et à sens unique.

    Comme elle est mignonne, cette campagne sous l’égide de #TousUnisContrelaHaine !

    Si je me moque du caractère gentil, voire gentillet, de cette démarche publique qui montre que l’Etat a bon cœur, ce n’est pas parce que je serais cynique et ceux qui m’approuvent dénués d’éthique. Mais parce que la dérision est presque inévitable.

    En effet, si on confronte l’intensité et la monstruosité du terrorisme international qui est inspiré peu ou prou par la racisme ou l’antisémitisme - déguisé en haine religieuse - à ces œuvres touchantes et pleines de bonne volonté, on ne peut que d’emblée prendre acte d’une terrifiante et ridicule disproportion. D’un côté la volonté de tuer, de l’autre une leçon de morale.

    Cette inégalité ne serait pas suffisante à elle seule pour battre en brèche ces desseins tout emplis d’humanisme officiel.

    Mais le coût d’une telle entreprise est-il bien justifié quand on s’acharne à faire des économies sur tout et notamment au détriment d’associations qui sur le terrain, concrètement, ont sans doute une action plus efficace pour diminuer le racisme et l’antisémitisme dans les têtes, les esprits malfaisants et ignorants, pour tenter de diminuer les effets ravageurs de ce poison ? Est-il normal de gaspiller pour l’inutile et de priver malgré la possible utilité ? [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?TousUnisContrelaHaine-les-petits

  • La mort des plus fragiles est rentable

    Aujourd’hui, la traque de l’homme imparfait est déjà une réalité, et une réalité qui rapporte. Tel est l’argument du dernier livre de Jean-Marie Le Mené, un cri d’alerte face au meurtre par avortement de tous les enfants Mongoliens.

    Il n'est pas besoin d'être un militant provie acharné pour suivre Jean-Marie Le Mené dans son indignation. Il s'agit de la trisomie 21, cette anomalie chromosomique qui fait l'objet d'un dépistage prénatal de plus en plus efficace. En France les trisomiques, tous dépistés, sont quasiment tous - 96 % - sacrifiés sur l'autel du nouvel eugénisme.

    L'indignation de l'auteur n'appuie pas sur la corde sensible. On pourrait pourtant remplir des livres entiers avec le témoignage de parents qui ont fait le choix de « garder » leur petit trisomique et qui en ont été récompensés en joie et en bonheurs. Et d'autres avec la souffrance des mères qui ont vécu l'arrachement d'un avorte-ment tardif parce que leur tout-petit n'était pas « conforme » aux exigences du bébé parfait. De la part du président de la Fondation Jérôme-Lejeune, cela n'aurait pas étonné.

    Mais les mentalités modernes - et surtout les médias, c'est à peu près pareil - ne comprennent plus guère ces considérations humaines. En revanche, elles peuvent être frappées par l'implacabilité d'une élimination systématique de déficients mentaux, soutenue par un marché porteur d'immenses profits.

    Sous un titre clair - Les premières victimes du transhumanisme - Jean-Marie Le Mené propose un sous-titre plus énigmatique : La Ruée vers l'Or des Mongols. La phrase revient, lancinante, tout au long de l'ouvrage. Elle désigne une réalité glaçante : plus le dépistage des trisomiques, ceux qu'on appelait jadis les mongoliens, est efficace et sans danger pour les bébés « sains », plus il devient commercialement intéressant. D justifie un intense marketing, fondé à la fois sur l'exploitation de la peur des femmes de mettre au monde un enfant handicapé, et sur le sens de l'économie des régimes d'assurance maladie qui voient l'intérêt de dépenser même une coquette somme pour un test 100 % fiable, pour s'épargner la prise en charge des problèmes de santé de l'enfant qui n'aura pas vu le jour.

    Voilà donc un récit d'une froideur clinique, précis et implacable. C'est une mise en accusation qui se lit comme un roman policier. On suit les manœuvres d'hommes et de femmes d'affaires qui veulent emporter le marché des simples tests sanguins qui permettent, dans le sang des futures mères, d'identifier et d'analyser l'ADN de l'enfant qu'elles portent. La technique est récente, ses applications potentielles gigantesques : plus l'analyse s'affinera, mieux on connaîtra le portrait génétique du fœtus. L'anomalie chromosomique, c'est facile : le chromosome de trop saute aux yeux du technicien. Le dépistage des gènes sera sans doute pour demain, lorsque la prédisposition au cancer pourra être mise en balance avec le sexe ou la couleur de cheveux du petit être, bien commodément avant l'épuisement du délai de l'IVG à la demande, un droit comme chacun sait. « On le garde ou on ne le garde pas ? »

    Avec de tels objectifs, on peut se croire tout permis. Ce fut le cas des propriétaires et directeurs de Sequenom, compagnie californienne de « Biotech » fonctionnant à coups de millions de

    dollars : de tromperies en délits d'initiés, de mort violente en retour insolent aux affaires, leur histoire fait davantage penser à un thriller cinématographique bien ficelé qu'à une bienveillante recherche pour le bien de l'humanité.

    Jean-Marie Le Mené jette une lumière crue, servie par un sens aigu de la formule, sur l'entreprise essentiellement commerciale de ces sélectionneurs de chair humaine - eux qui n'attendent plus que l'agrément public de leurs tests dans un pays comme la France où le tri génétique se fait tous frais payés. Le boniment n'est d'ailleurs pas loin, comme toujours lorsqu'il est question de promettre bonheur, santé, richesse : en l’occurrence, en mettant tout en œuvre pour repérer 100 % des trisomiques 21, on met en avant... des vies sauvées. Mais oui : celles des bébés « sains » qui perdent la vie pour cause de fausses couches provoquées par l'examen invasif de l’amniocentèse actuellement pratiqué pour valider un diagnostic de trisomie. Rien qu'en France, ils sont plusieurs centaines par an.

    Personne ne pense aux milliers de bébés malades qui sont éliminés, eux, sans affres de conscience. C'est leur vie dont Jean-Marie Le Mené affirme la valeur insondable. C'est leur triste rôle de victimes premières d'un système qui galope vers le transhumanisme - la fabrication d'une humanité sans défauts aujourd'hui, « améliorée » demain - qu'il met en lumière.

    Je vous recommande tout particulièrement les dernières lignes de ce livre, un récit qu'on n'arrive pas à lâcher avant la fin. Jean-Marie Le Mené évoque ce que le cardinal Ratzinger lui dit jadis sur les sociétés qui commettent de si graves injustices à l'égard des plus faibles. C'est lumineux et prophétique. Et c'est un appel à l'humanité, afin qu'elle remette les choses à l'endroit.

    Jeanne Smits monde&vie 24 février 2016

    Jean-Marie Le Mené. Les premières victimes du transhumanisme, éd. Pierre-Guillaume de Roux. 176 p.

  • Action « non à la franc-maçonnerie dans la justice » devant l’École de la magistrature !

    Une excellente initiative à propos d’un scandale trop méconnu :

    « A Bordeaux, devant l’École nationale de la magistrature, les militants duRenouveau français ont dénoncé le rôle de la franc-maçonnerie dans la justice française et exigé « une justice sans tablier » !

    tract-FM-mini.jpgVoici le contenu du tract imprimé pour l’occasion :
    NOUS NE VOULONS PLUS D’UNE JUSTICE EN TABLIER !

    Affaire de l’ARC, Affaire Tapie, Affaire du Carlton de Lille, etc.
    L’ombre de la franc-maçonnerie plane sur de nombreux scandales.
    Si l’implication de cette secte est parfois connue dans de grosses affaires, la plupart du temps, l’implication de celle-ci dans les affaires de justice plus courantes est largement méconnue du grand public.
    Et pour cause : la franc-maçonnerie cultive le secret afin de dissimuler le fait qu’elle supprime l’égalité entre les citoyens devant la Justice !
    La Franc-Maçonnerie est une secte qui ordonne à ses membres de se secourir les uns les autres et qui prétend que ses lois sont supérieures aux lois « profanes », c’est-à-dire aux lois civiles. De cette manière, les magistrats francs-maçons rendent des verdicts crapuleux et scandaleux !
    Français, ne nous laissons plus faire !
    Exigeons le renvoi immédiat des magistrats francs-maçons ! »

    enm

    http://www.contre-info.com/action-non-a-la-franc-maconnerie-dans-la-justice-devant-lecole-de-la-magistrature#more-41392

  • Les Frères Musulmans dans le texte : ce que veulent les islamistes

    “Le but des Frères Musulmans est de créer un état islamique mondial. Nous, les musulmans, nous immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre le contrôle de l’Europe” (Muhammed Mahdi Akef, Guide suprême des Frères Musulmans de 2004 à 2010.)

    Capture-d’écran-2016-01-27-à-15.13.04Le nouveau livre de Joachim Véliocas, auteur du best seller Ces maires qui courtisent l'islamisme, sort aujourd'hui, sous le titre Les Frères musulmans dans le texte : ce que veulent les islamistes, aux éditions Tatamis. L'auteur nous en fait la présentation :

     

    Marie Bethanie

  • 3 millions d'euros pour une opération de propagande gouvernementale

    Le gouvernement a lancé hier une campagne choc afin de dénoncer les préjugés racistes. Il ne s'agit pas de racisme anti-blanc, pourtant quotidien dans de nombreux quartiers en France. Cette campagne, diffusée sur la plupart des chaînes de télévision jusqu’au 10 avril, coïncide avec la Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, du 21 au 28 mars. D’un coût de trois millions d’euros, elle s’inscrit dans le cadre du « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » doté de 100 millions d’euros sur trois ans.

    Toutes les vidéos commencent par "inspiré de faits réels", car bien sur  tous les agresseurs sont blancs ! Le racisme anti-blanc et anti catholique est absent de la campagne car c'est bien connu ...ça n'existe pas ! Seules les communautés d'appartenance des protagonistes ont été inversées...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les raisons et les dessous de la campagne de désinformation contre la Croatie

    Jure Vujic, responsable du département de sciences politiques de « Matica Hrvatska », directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb

    ♦ A la suite de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de coalition centre-droit, la Croatie subit une campagne de désinformation sans précédent tant au niveau national qu’international, téléguidée en grande partie par la presse de gauche et d’extrême gauche postcommuniste et leurs relais internationaux, en Union européenne et en France.

    Il est regrettable que Le Monde, avec un article ayant pour titre En Croatie, le retour des ultra-nationalistes (*), se fasse le porte-parole des thèses dont l’impartialité et l’objectivité propre à la profession journalistique laissent à désirer.

    L’une des principales cibles de cette campagne de presse est l’actuel ministre Zlatko Hasanbegovic accusé à tort de défendre des thèses révisionnistes, alors qu’il s’est à maintes reprises expliqué sur le sujet et qu’il a ouvertement déclaré son antifascisme historique  ainsi que son antitotalitarisme (communisme et nazisme). Son plus grand tort a été de déclarer lors d’une prestation télévisuelle que l’antifascisme inscrit dans la constitution croate ne devait pas, dans le contexte de transition démocratique, servir de prétexte pour réhabiliter l’expérience historique yougoslave totalitaire en suivant á la lettre les recommandations de l’UE en la matière. Par ailleurs, l’association des journalistes croates et publicistes (HNIP) a, au milieu du mois de janvier, condamné ces accusations infondées et le manque d’impartialité de nombreux de ces médias fortement politisés, en appelant à une véritable pluralisation et démocratisation de la sphère culturelle et médiatique nationale.

    Dans le cadre de cette véritable entreprise de démonisation médiatique, certains journaux, proches de l’ex-gouvernement néocommuniste sortant, n’ont pas hésité, comme le journal Novosti, à falsifier et retoucher une photographie du ministre de la culture Hasanbegovic afin de le présenter sous le trait d’un « néo-oustachi pronazi », ou bien d’interpréter fallacieusement certains de ces passages de ses livres et travaux historiques afin de lui coller une étiquette fasciste. Les mêmes cercles médiatiques et intellectuels parmi lesquels la « Platforme 112 » et l’initiative « Kulturnjaci 2016 », regroupant des activistes d’extrême gauche connus pour leur agressivité et leur intolérance, ont fait appel à leurs relais journalistiques et intellectuels internationaux. C’est ainsi qu’on a pu voir, lors de sa visite á Zagreb le 7 février dernier, le romancier Pascal Bruckner se laisser instrumentaliser par une minorité militante nullement représentative de la sphère culturelle croate : il est allé, en tant que romancier, demander maladroitement à la présidente croate K.Grabar Kitarovic de « revoir » la nomination du ministre Hasanbegovic, ce qui a été très mal perçu par l’opinion publique croate qui y a vu une ingérence flagrante dans les affaires intérieures.

    Pour mieux comprendre les dessous de ces attaques non-fondées qui visent á discréditer le nouveau gouvernement croate fraichement constitué, il convient de replacer cette affaire médiatico-politique dans le contexte politique et social actuel de la Croatie.

    Suite à l’échec du parti ex-communiste social-démocrate (SDP) de l’ex-premier ministre Milanovic aux dernières élections législatives, l’ensemble des médias, des organisations non-gouvernementales, ainsi que les lobbies néo-communistes proches du SDP ont été mobilisés afin de discréditer le gouvernement de la majorité gagnante des élections. L’une de premières décisions du ministre de la culture Hasanbegovic a été celle de mettre un terme au financement des ONG et des médias appartenant au secteur non profitable et qui étaient jusqu’ici en grande partie subventionnés par l’Etat et le ministère de la culture en accord avec les normes et les standards européens sur le financement des ONG. C’est ce qui, bien sûr, a été mal perçu par l’ensemble des acteurs médiatiques et des activistes de la gauche radicale qui depuis les années 1990 ont substantiellement puisé dans le budget étatique.

    L’ancienne ministre de la culture Zlatar Violic, connue pour ses pratiques népotistes, a été condamnée au mois de février dernier pour conflit d’intérêt ayant usé de sa fonction de ministre pour assurer le financement, par le biais du budget du ministère de la culture, d’un média proche de l’ancien gouvernement de gauche sans respecter la procédure légale de concours public. Dans la même foulée, l’actuel ministre de l’éducation Predrag Šustar, après avoir déclaré dans un interview que « dieu était le meilleur designer », a été violemment attaqué par une grande partie de la communauté scientifique versée dans l’athéisme militant, l’accusant « d’être un dangereux détracteur de la théorie de l’évolution ». Une accusation frisant le ridicule mais révélatrice du climat d’intolérance dans le milieu de l’éducation, comme si tous les ministres de l’éducation devaient être obligatoirement athéistes et qu’il leur était interdit de participer au débat pluriséculaire entre créationnistes et évolutionnistes. Il est vrai que depuis les années 1990, les médias, le secteur de l’éducation et de la culture ont toujours été des domaines privilégiés de la gauche néocommuniste, dont le monopole a toujours été critiqué par la droite qui y voit encore aujourd’hui une véritable « hégémonie culturelle ».

    L’actuel dirigeant toujours en poste de la télévision publique Goran Radman, ancien cadre communiste, est soupçonné d’être un membre des anciens services secrets militaires ex-yougoslaves (KOS), alors que la présidente du Conseil de l’Agence des médias électroniques, Mirjana Rakić, accusée de censure par les medias indépendants, a reconnu lors d’une récente émission télévisée d’avoir rempli des fichiers de renseignement pour les services secrets titistes á l’époque Yougoslave (UDBA) : il faut rappeler que la Croatie, depuis son accession á l’indépendance en 1990 est actuellement le seul Etat membre de l’UE avec la Slovénie dans l’Europe post-communiste à ne pas avoir voté une loi de lustration comme l’ont fait la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne, la Tchéquie et bien d’autres…

    Néanmoins, la Croatie, en tant que membre de l’Union européenne, a adhéré aux résolutions successives de l’UE relatives à la condamnation de son passé totalitaire communiste, comme celle du Parlement européen du 2 avril 2009 sur la conscience européenne et le totalitarisme ainsi que la résolution 1481 sur la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 25 janvier 2006. En dépit de ce cadre légal, cette confrontation avec le passé totalitaire communiste n’ a pu se faire en raison de l’absence de consensus national sur ce sujet.

    Pour la Croatie le « retour à l’Europe », suite à l’accession à l‘indépendance et à la démocratie (ce qui lui a couté des dizaines de milliers de morts durant la guerre de libération nationale dont parlait Milan Kundera), s’est fait au prix d’une véritable « amnésie » sur les crimes communistes du régime titiste. Sous prétexte de l’impératif d’une réconciliation nationale et en raison des conditions spécifiques de guerre, l’ancien président Franjo Tudjman, ainsi que les gouvernements successifs de gauche et de droite, ont en quelque sorte « mis sous le tapis » les questions liées á l’assainissement du passé totalitaire communiste, en dépit des appels de la part de l’UE á la dé-communisation progressive des institutions démocratiques et des mentalités collectives.

    Jure Vujic, 14/03/2016

    Note :

    (*)/ http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/28/en-croatie-le-retour-des-ultranationalistes_4855318_3214.html)
    http://www.polemia.com/les-raisons-et-les-dessous-de-la-campagne-de-desinformation-contre-la-croatie/

  • Polémique autour du 19 mars : Hollande soigne ses électorats musulman et communiste… en piétinant l’histoire

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Pour la première fois, un président français commémore le 19 mars 1962. Cette date est celle du cessez-le-feu ayant suivi la signature, la veille, des pseudos « accords d’Evian ». Si le cessez-le-feu a bien été respecté par l’armée française, il ne l’a en revanche pas été par le FLN. Il y a ainsi eu beaucoup plus de morts après le 19 mars 62 qu’entre le début officiel de la guerre d’Algérie, le 1er novembre 1954 et ce 19 mars. Partiellement désarmés dès janvier 62, puis totalement livrés aux bouchers du FLN à partir du 19 mars, les Harkis paieront un lourd tribut à ce qu’il faut bien appeler la forfaiture de l’appareil d’État français. Plus de 100 000 d’entre eux seront ainsi massacrés, dans des souffrances sans nom.

    Leur seul crime est d’avoir loyalement servi la France et cru dans la parole de la République. « Moi vivant, avait ainsi déclaré le général de Gaulle en octobre 59, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger ! ». L’association Jeunes Pieds-Noirs a lancé une pétition pour l’abrogation de la loi officialisant le 19 mars 1962, et appelle tous les patriotes à se rassembler le 26 mars prochain à 17 h à l’Arc de Triomphe.

    Avant tout préoccupé de sa propre réélection, le président Hollande soigne ainsi non seulement son électorat musulman, ou ce qu’il en reste, mais également son électorat communiste. C’est très volontiers qu’il a cédé aux amicales pressions de la FNACA, cette association d’anciens combattants d’Afrique du Nord — une Fnaca pour le moins sous influence communiste… — qui avait fait de l’adoption de cette date son cheval de bataille.

    Après, entre autres, la loi sur la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (Taubira, 2001), loi qui a soigneusement exclu la traite arabo-musulmane et la traite intra-africaine, pourtant largement plus meurtrière que la traite transatlantique, après la reconnaissance de la « dette imprescriptible » de la France à l’égard d’Israël (Chirac, 2003), la démarche de François Hollande s’inscrit dans le patient, mais efficace travail de sape des « élites » cosmopolites à l’encontre notre pays.

    http://fr.novopress.info/

  • La langue des journalistes actuels en France pour fabriquer l'opinion

    6a00d83451619c69e201bb08cb8e38970d-200wi.jpgIngrid Riocreux, agrégée de lettres, docteur d'Etat, vient de publier un ouvrage intitulé La langue des médias. Cette étude de la langue des journalistes et de son impact sur notre façon de comprendre le monde, avec des exemples très concrets, montre que les formules des journalistes impliquent un jugement sur les événements. Atlantico en publie quelques extraits :

    "Accuser quelqu’un d’islamophobie ou d’homophobie, c’est porter contre lui une accusation grave, peut-être totalement infondée, mais forcément efficace. C’est le classer parmi les méchants dans le monde simple du Journaliste. Si le mot n’a peut-être pas été inventé par les mollahs, les rédactrices de Prochoix n’ont néanmoins pas tort sur son utilité actuelle ; il s’agit bien d’un « instrument de censure ». Ce qui est étrange, c’est qu’on ne les entende jamais dénoncer avec la même véhémence tous les autres termes en -phobe, de xénophobe à europhobe, en passant par homophobe ou LGBTphobe, qui ont exactement le même rôle.

    Le rôle qui est aussi celui de fasciste et de raciste, même si ces deux termes tendent à tomber en désuétude au profit de la dénonciation des particularismes de la haine (les…-phobies). Dans Langage et idéologie, Olivier Reboul propose d’appeler «mots-chocs » ces termes qui empêchent de penser et qui orientent, par leur seule prononciation, le point de vue et l’action des auditeurs: « Je n’ai pas besoin de dire : “Mettons ces fascistes à la porte”; il me suffit de crier: “Fascistes!” pour que le résultat soit le même. »

    Lors de l’affaire Zemmour, Titiou Lecoq a produit, sur Slate.fr, un article intelligent et courageux car méta-journalistique (c’est-à-dire prenant pour objet la démarche des journalistes eux-mêmes), interrogeant aussi bien la pertinence des réactions aux propos polémiques du chroniqueur que les méthodes d’interview: «Là où Zemmour n’a pas tort (attention, veuillez reposer ces cailloux, je n’ai pas fini ma phrase), c’est que les cris n’ont aucune valeur explicative. Pour disqualifier un ennemi, il ne suffit pas de jeter l’anathème sur lui sous la forme de l’insulte suprême “gros raciste”. Traiter quelqu’un de “gros raciste” n’a jamais constitué un argument valable dans un débat. Ça consiste seulement à disqualifier un orateur, à s’attaquer à son “ethos”, mais disqualifier quelqu’un ne disqualifie pas pour autant ses arguments. Quand la Licra attaque Éric Zemmour en justice, elle fait passer un message qui ressemble en gros à “dire que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est raciste et le racisme c’est mal”. Et bien je ne suis pas convaincue par la force de la démonstration. Plutôt que de se borner à interdire les propos jugés racistes, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux les décortiquer, les analyser et y répondre ? […] Et c’est pour cette raison qu’il faut lui opposer des arguments plutôt que des insultes. Refuser la discussion, c’est en un sens lui donner raison. Et dans notre système démocratique empreint de paranoïa, cela revient à laisser penser qu’il dit la vérité et que c’est pour ça qu’il dérange. Invité sur le plateau de “l’Objet du scandale”, à l’occasion de la promo de son livre Mélancolie Française, Éric Zemmour était face à Frédéric Bonnaud et Gérard Miller. Ce dernier n’eut de cesse de [sic, NDLA] s’exclamer sur le mode “gros raciste”, “c’est intolérable”, “une honte”, sans réussir à donner d’argument parce qu’à chaque phrase de Zemmour, il était clairement pris d’une envie de se rincer la bouche avec du Cif ammoniacal ».

    La référence à l’éthos oratoire (l’image que la personne donne d’elle-même dans son discours) est très pertinente. Le mot-choc est commode en ce qu’il atteint directement la personne et permet de la discréditer sans s’embarrasser de la contestation méthodique des propos qu’elle a tenus. Ces termes n’ont d’utilité que médiatique : ils s’intègrent parfaitement à la fonction inquisitoriale du Journaliste précédemment décrite. D’un emploi simple, utiles pour anathématiser les gens et identifier à tout va des dérapages, les phobies et autres étiquetages du même acabit donnent l’impression qu’une ligne rouge a été franchie, que la sanction n’est pas loin, que le rétropédalage (mot éminemment journalistique) s’impose.

    En un sens, il est totalement inutile et contreproductif de répondre à ce type de catégorisation. Ce serait comme répliquer: non, vous vous trompez, je ne suis pas un connard/abruti/gros emmerdeur, etc. On répond à l’insulte par l’insulte ; ou bien on la tourne en dérision, mais on n’y répond pas posément comme on réfuterait une thèse. Ou alors on se rend ridicule. C’est là que les participants de la Manif pour Tous ont très mal manœuvré. Au Journaliste qui leur demandait: «Que répondez-vous à ceux qui vous considèrent comme homophobes?», que ne lançaient-ils: « on s’en moque ! » Les «nous ne sommes pas homophobes mais » étaient pitoyables. C’était un terrible aveu de faiblesse, de honte et d’hésitation; et cette défense vaine gaspillait un temps qui eût été précieux pour l’attaque. Leurs adversaires ne s’excusaient jamais; au contraire, ils avaient compris que pour exister médiatiquement dans le cadre d’un mouvement de masse et pour peser dans le débat public, il faut appliquer ce qu’Adolf Hitler prônait déjà dans Mein Kampf (voir, plus haut, l’exemple des savons): une posture monolithique, simpliste, caricaturale et tranchée, sans aucune déférence pour l’opposant qui doit être diabolisé sans trêve, à tort ou à raison. On peut le déplorer mais c’est ainsi, et le fait est que cela fonctionne. Cicéron le disait déjà : le principe de convenance, au sens d’adaptation au contexte, est fondamental. On ne peut pas défendre une idée de la même manière dans un débat de deux heures, dans une manifestation, sur un blog ou sur tweeter. Le format et les conditions d’expression doivent présider au choix de la stratégie. Dans une manifestation, on ne se défend pas contre les arguments de l’adversaire, on fait valoir son point de vue, on «montre ses muscles», comme le disent parfois les journalistes. Or, aux yeux du lobby LGBT, dans la mesure même où ils participaient à ce défilé politique, tous les manifestants de la Manif pour Tous étaient homophobes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html