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lobby - Page 1559

  • Vous avez aimé Paris-Gaza, vous aimerez Gaza plage

    L'an dernier, des manifestations (sympathiques au regard des LMPT...) avaient lieu à Paris :

    G

    Europalestine et une dizaine d'autres organisations ont annoncé le lancement d'une opération baptisée "Gaza Plage", qui se tiendra jeudi de 12 heures à 21 heures entre le pont Notre-Dame et le pont au Change.

    Près de 500 policiers et gendarmes vont être mobilisés jeudi à Paris pour assurer la sécurité de l'opération "Tel-Aviv sur Seine".

    Michel Janva

  • Avorter, oui, se soigner, non

    En France, le Ministère de la Santé se mobilise pour l'accès à l'avortement en plein été... mais ferme des urgences par manque de personnel :

    "Le manque de personnel hospitalier devient plus compliqué à gérer en été pour les établissements de santé. À tel point que le Centre hospitalier public du Cotentin a été contraint de fermer le service des urgences de Valognes, dans la Manche. Dans un communiqué, l'établissement a informé de la «fermeture exceptionnelle temporaire du service des urgences de Valognes». Le centre hospitalier recommande ainsi aux patients de «se rendre au service des urgences de Cherbourg, Saint-Lô ou Coutances."

    Michel Janva

  • Tel-Aviv, son sable, ses bobos, sa Seine, ses policiers...

    Une affaire qui en dit long sur l'état du pays :

    • une menace réelle menant des "plus radicaux"... mais sans les nommer...
    • des politiques qui ne veulent pas assumer une annulation
    • ...mais qui, en plein mois d'août, demandent le renfort de 300 policiers et gendarmes supplémentaires

    La menace est désormais prise «très au sérieux» : la journée «Tel Aviv sur Seine», prévue jeudi à Paris, inquiète la préfecture de police et les équipes d'Anne Hidalgo, qui travaillent à la mise en place d'un dispositif renforcé pour sécuriser l'événement.

    4 unités des forces mobiles (CRS et gendarmes mobiles) seront dépêchées en renfort à Paris. Ce qui représente plus de 300 policiers et gendarmes de plus ce jour-là, soit un quasi doublement du dispositif classique élaboré par les unités dépendant des commissariats locaux. Le premier adjoint PS à la mairie de Paris, Bruno Julliard, dénonce... mais qui dénonce-t-il ?

    «Nous n'annulerons pas cette manifestation car ce serait donner raison aux plus radicaux».

    Côté policier, une petite inquiétude pointe :

    «Est-il bien judicieux de maintenir ce type de rassemblement quand on voit ce qui s'est passé à Sarcelles l'été dernier; c'est assez sensible».

    «Dans les milieux de la sécurité, tout le monde pense instantanément au climat d'antisémitisme qui avait mis cette ville du Val-d'Oise à feu et à sang en juillet 2014.»

    Quant au maire de Paris, elle se la coule douce loin de là avec l'argent des parisiens :

    H

    Michel Janva

  • La multiplication des lois scélérates

    Les lois scélérates se multiplient dans les pays développés. Sous prétexte de terrorisme, on revient en arrière sur toutes les libertés fondamentales. Mais le terrorisme a bon dos, il sert d'excuse pour épier les citoyens, les mettre sur écoute, les ficher, les normaliser, réduire la liberté d'expression. La multiplication des Lois sert un Projet inconscient du Système : vous mettre en faute perpétuelle afin que vous baissiez la tête. Faire de vous des sujets. Le pouvoir politique est à son comble quand vous êtes laminés, standardisés, tous conformes et que vous réagissez pareillement aux stimulis et aux impulsions des pouvoirs. La mystification est à son apogée quand, comme maintenant , on escamote le politique, on occulte la lutte des groupes et classes sociales pour les remplacer par la guerre des races et celle des religions. Quel meilleur moyen de cliver, de diviser les sociètés que ces conflits de races et de religion ? Le clivage et la divisison sont  les armes des tyrans qui faisaient se battre entre eux les esclaves dans l'arène.
    En Angleterre, on donne de nouvelles définitions à des mots comme « extremisme », et « terrorisme ». On prétend déceler les enfants déviants qui seraient dangereux pour la société. Et les réduquer. En Espagne , les lois interdisent maintenant de critiquer la police, de la prendre en photo, de filmer ses brutalités. Malheur aux lanceurs d'alerte, aux « whitsle blowrers ». On étend le concept de racisme, on n'a plus le droit de stigmatiser le monde de l'usure. On interdit toute critique de cette pseudo société ouverte et universelle qui incarne le Nouvel Ordre du Monde. Celui qui n'est ni mondialiste, ni globaliste, celui qui aime son pays, son histoire, son identité sa famille , celui là est réduit au silence.

    L'opposition doit non seulement être déclarée impossible, mais impensable. Etre minoritaire est déjà un crime. L'idéologie dominante est devenue le collectivisme, qu'il soit dans sa forme communiste, socialiste, nazie, fasciste. C'est la dictature du groupe, la priorité de la masse manipulée sur l'individu grâce au renforcement de l'autorité jusque dans la conduite de la vie privée. La seule chose qui change dans ces dictatures, c'est le mode de désignation apparent de l'autorité. Il masque la similitude, le même processus d'asservisssement. Le but, l'objectif, c'est la docilité, le renoncement , l'aliénation et l'abandon de toute idée même de rebelllion. Il faut, et on le constate quotidiennement, que chacun se dise « à quoi bon, il n'y a rien à faire », il faut que celui qui, simplement, pense autremement se sente et se sache perdant d'avance. Car c'est le grand ressort : la résignation.

    La vraie raison de la mise en place de cet arsenal de répression contre les peuples est : la Crise. Contrairement à la propagande des politiciens, des élites et de la classe médiatique, la Crise est là, on n'en parle plus parce qu'il faut faire croire qu'elle est vaincue, que les chefs sont crédibles, que les remèdes sont efficaces. Malgré 6 ans de remèdes exceptionnels, d'austérité et de régression, elle est toujours là, simplement noyée, enfouie sous des montagnes de liquidités et de crédit qui ne pourront jamais être honorés. Malgré cela, le chômage et la déflation s'enracinent, les systèmes de protection sociale et de retraite sont en perdition.

    La crise de notre époque n'est guère différente de celles que l'on a connu dans le passé comme en 1873 ou 1929. C'est une crise globale, systèmique, elle touche les fondements même de notre ordre social. La dureté de la Dépression n'a pas été évitée, elle a été retardée, diluée au prix d'un enracinement des causes même de cette crise. La crise exprime, reflète la généralisation des fausses valeurs, l'écart entre les valeurs financières, monétaires, boursières et le monde réel, le monde de l'économie.et de la production de richesses. Toutes les valeurs ont été inflatées, perverties par le crédit, la création monétaire et l'inflation de la masse des promesses, alors que le progès des sciences, des technologies et des procédés de fabrication provoque une tendance continue à la baisse des prix.

    A la tendance à la déflation produite par le progrès, les élites veulent s'opposer par l'inflation des valeurs financières, boursières et bancaires. Ils impriment de la fausse monnaie, gonflent les bilans de leurs  banques centrales, afin de maintenir en lévitation ces fausses valeurs qui constituent leur fictif capital . Ce qui se passe en ce moment en Chine est, en caricature, en accéléré et en expressionniste ce que nous vivons et allons vivre par petites touches, soft et graduelles. En Chine s'attaquer aux valeurs, vendre sur le marché boursier est devenu motif de prison. La Chine donne à voir ce qui est caché chez nous. Tenir les marchés financiers est devenu partout une priorité publique au mépris de toutes les autres. Ne vous y trompez pas, maintenir des valeurs, des valorisations fausses est une priorité nationale, politique et vouloir s'y opposer sera considéré comme une atteinte à la sécurité des pays.

    Il faut nier la Crise pour une autre raison : pour gagner du temps. Le temps de mettre en place les sauvegardes qui seront nécessaire pour maintenir le (dés)ordre ancien quand la Crise s'extériorisera à nouveau. Il faut militariser la police, mettre en place les réseaux de contrôle et de renseignement, prendre les textes et les lois. Le temps présent est celui qui est mis à profit pour encadrer, pour quadriller, pour préparer, se doter de l'arsenal de maintien de l'ordre. Mais pendant ce temps, la crise continue de saper les bases de nos sociétés par le mensonge de la fausse monnaie, des fausses statistiques, et des fausses promesses. Ah 2017 !
    En attendant, on met en place le Grand Transfert.  Ainsi de  la loi qui autorise le pillage des dépôts bancaires des classes moyennes , de celles qui petit à petit restreignent l'usage et la possession du cash. Nous l'avons dit et redit, la seule question intéressante posée par la Crise est de savoir qui va payer quand l'addition, la vraie, la réelle, va être présentée. Si vous en doutez pensez à l'exemple Grec.

    Qui va payer ? Les travailleurs sous forme de chômage accru et de rémunérations directes et indirectes amputées ; les classes moyennes sous forme de confiscation d'une partie de leur épargne ; les petites entreprises sous forme d'alourdissement des impôts et taxes ; les grandes entreprises sous forme d'impôts, de nationalisations et confiscation ? A moins que ce ne soient tous ceux qui n'ont pour seul actif q'un peu de monnaie prochainement hyperinflatée.

    Le refus de restructurer la finance et ses créances va conduire à des décisions dramatiques. Car les choix sont politiques. Ils sont difficiles, douloureux et surtout déstabilisants. Les précédents historiques sont clairs et instructifs. Ils ne laissent aucun doute sur ce qui va se passer. Le poids des dettes fragmente nos sociétés, les disloque et détruit le tissus social. La construction politique Européenne va vaciller. L'Allemagne va bien entendu refuser de payer pour les autres. A l'intérieur, les consensus vont voler en éclat avec, soit des partis classiques qui se radicalisent, soit des partis nouveaux qui les supplantent..

    L'ordre ou ce que les élites dominantes appellent l'ordre va être contesté et c'est à cela qu'ils se préparent. Durement. Comment comprendre autrement la férocité de la lecon qui a été donnée aux Grecs qui ont tenté de se rebeller ?

    Alors que des journalistes Allemands sont menacés et accusés de trahison par le Procureur Général pour avoir révélé la mise en place de dispositifs de contrôle et d'écoutes, la presse Britannique a choisi de monter les faits en épingle. Bravo. Cet article est la contribution de quelqu'un qui n'était pas Charlie, alors que Merkel elle, l'était.

    Bruno Bertez, Analyste financier, anc. propriétaire Agefi France

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Le maire Républicain de La Roche-sur-Yon finance le lobby LGBT

    Lu dans Minute :

    M"En 2014, à la veille des élections municipales, Luc Bouard, alors prétendant UMP à la mairie de La Roche-sur-Yon, avait refusé de signer la charte de la Manif pour tous. À peine un an plus tard, on comprend mieux pourquoi…

    [...] Il y a quelques jours, le 7 août exactement, le centre LGBT de Vendée diffusait ce message sur les réseaux sociaux : « Le Centre LGBT de Vendée est fier de vous annoncer que son combat a enfin payé et que nous bénéficions d’un local au Pôle associatif de la Roche-sur-Yon » ! Le Pôle associatif ? Un bâtiment municipal, situé en plein centre de La Roche et qui accueille des associations locales aussi diverses que les Anciens de la 2eDB ou les passionnés de l’Aéroclub yonnais modélisme. Ce sont donc bien Luc Bouard et ses élus qui offrent gracieusement, avec l’argent des Yonnais, son local au centre LGBT. L’inauguration est prévue le 25 septembre prochain. Cette installation dans un bâtiment municipal était d’ailleurs annoncée dans un document du centre LGBT, que nous avons pu nous procurer. On pouvait y lire que « suite à nos démarches auprès de la mairie de la Roche-sur-Yon, le Centre LGBT de Vendée va prochainement bénéficier d’un local situé au Pôle associatif, ce qui lui permettra, ainsi qu’à Contact, David et Jonathan et Gay’Titudes, d’organiser des permanences d’accueil. L’installation est prévue dans le courant de l’été et l’inauguration fin septembre, nous y convierons la presse et les élus » ! Le maire lui-même avait confié à la presse, en mai dernier : « Une chose est certaine, c'est que nous sommes à l'écoute des membres de LGBT pour trouver des solutions à chaque fois que c'est nécessaire » ! Pour une fois qu’un élu tient ses promesses… Et pourtant, à La Roche, le lobby homosexuel ne pèse rien, ni électoralement, ni numériquement. « Nous comptons aujourd’hui 25 adhésions individuelles et quatre adhésions pour les associations » peut-on lire dans leur rapport d’activité ! Les soirées « café homo » ne rassemblent pas plus de 20 personnes par mois ! [...]"

    Début juin, Maud Doat, membre active de LMPT, avait démissionné du conseil municipal.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • René Frydman : il faut diminuer le nombre d'avortements

    Cette semaine, France Info a rediffusé un entretien avec René Frydman, le "père" du premier bébé éprouvette en France. Dans cet entretien :

    • il redit son opposition absolue à la GPA
    • il souhaite que la France diminue le nombre d'avortements, qui sont "des demandes jamais souhaités ni souhaitables".

    Michel Janva

  • Les altermondialistes sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales

    Ce qu’on appelle aujourd’hui « l’altermondialisme » s’est imposé au lendemain du premier Forum social mondial tenu en janvier 2001 à Porto Alegre. C’est un mouvement fondamentalement hétérogène, où l’on trouve aussi bien des marxistes, des sociaux-démocrates, des libertaires, des « postmodernistes », des « citoyens du monde », des éco-féministes, des rescapés de toutes les formes de gauchisme, ou tout simplement des casseurs. Ce qui est révélateur, c’est que la plupart de ces mouvances altermondialistes se sont prononcées contre l’idée même de « démondialisation ». Dans une tribune publiée le 6 juin 2011 surMediapart (« La démondialisation, un concept superficiel et simpliste »), plusieurs membres du conseil scientifique d’Attac se sont ainsi déclarés « inquiets de la fortune rencontrée par la démondialisation ». 
         Les antimondialistes d’hier se sont donc très vite mués en « altermondialistes », c’est-à-dire en partisans d’une « autre mondialisation ». Qu’ils en tiennent pour une « mondialisation alternative », une « mondialisation citoyenne », une « mondialisation plus humaine » ou encore une « mondialisation coopération » (Susan George), ils se sont de ce seul fait placés, dans leur grande majorité, dans une optique réformiste qui les condamne à ne pas voir le caractère systémique de la mondialisation. 
         Sur le plan économique, beaucoup croient ainsi possible d’en revenir à la régulation keynéso-fordiste et d’amender le capitalisme (par une taxe sur les transactions spéculatives, la suppression des paradis fiscaux, etc.), sans se soucier de le supprimer. Nostalgiques des « Trente Glorieuses », ils combattent la dictature des multinationales, mais ne remettent pas en cause la libre concurrence et le libre marché qui l’ont engendrée. Ils rêvent d’un capitalisme qui sera à nouveau régulé par l’État. Loin de mettre en cause la toute-puissance de l’économie, dont ils ne perçoivent pas l’essence, ils dénoncent la « mondialisation néolibérale », sans voir que cette expression n’est qu’un pléonasme. Comme l’essentiel de leur critique de l’économie libérale continue de s’inscrire dans le registre économique, ils ne remettent pas en cause la logique du marché, mais se bornent à prétendre en corriger les effets pervers a posteriori. Ils restent partisans du productivisme et du « développement ». Confondant régulièrement protectionnisme et autarcie, écluse et barrage, ils sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales. Ils militent, en d’autres termes, pour une « régulation politique » des marchés financiers, sans voir que la logique d’une telle régulation reste attachée au cadre de l’État national qu’ils entendent « dépasser ». 
    Alain de Benoist, Le Traité Transatlantique et autres menaces

  • Sanctions contre la Russie et embargo. Qui sont les cocus de l’histoire ?

    Au bistro de la toile

    - Eh ! Victor, t'as pas cherché sur « Le bon coin » ? Parait qu'il y a une annonce : « A vendre deux bateaux de guerre. État neuf. Prix intéressant. Visibles Saint-Nazaire. Faire offre M. François Hollande – Palais de l’Élysée – Paris (France) ».

    - Tu rigoles, Loulle. Mais on en est presque là... Ces barlus, on les a remboursé aux Russes. 1,2 milliard. Pour les revendre, il faudra les « dérussifier », c’est-à-dire supprimer tous les systèmes de communication, les Russes ne tenant pas que l'on connaisse leurs modes de transmission, il faudra aussi refaire toutes les indications marquées en écriture cyrillique, etc. etc. Ça va coûter encore quelques dizaines de millions. Puis, tant qu'on ne les a pas refourgués, il faut les garder en état, les surveiller, payer les taxes de quais. Toutes ces bricoles coûtent 1 million par jour ! Voilà où mènent l'alignement servile de notre amiral de pédalos sur les diktats étazuniens. Sans compter l'image désastreuse de la France en tant que fournisseur de belles machines à tuer ! Quant aux Etatzuniens, ils rigolent bien : ils éliminent ainsi un concurrent sur le juteux marché mondial des armements, tout en construisant, eux, en Russie, une usine d'assemblage d'hélicoptères militaires ! Qui c'est les cocus de l'histoire ?

     

    - Bof. Pas tellement : François a été invité d'honneur par ce grand démocrate de président égyptien à qui il a fourgué quelques Rafales...

    - Mouais... Seront-ils payés un jour ? Mais ce n'est pas tout Loulle. L'attitude de caniche obéissant de François par rapport à Obama dans l'affaire des Mistral se paie aussi, en retour, de l'embargo russe sur les produits agroalimentaires européens, et en ce qui nous intéresse, français.

    - D'où les manifestations des agriculteurs et des éleveurs qui ne décolèrent pas...

    - Exactement. Le plan d'urgence adopté dans la panique par le gouvernement coûtera autant que le remboursement des Mistral ! Ce qui double déjà la mise. Il faut savoir que les exportations de produits à base de barbaque ont dégringolé de façon abyssale. Pareil pour les produits laitiers notamment les fromages ainsi que les fruits et légumes. Cette dégringolade n'est pas uniquement due à l'arrêt des importations directes russes, mais en limitant les capacités d'exportation d'autres pays européens, l'embargo les pousse à écouler une grande partie de leur production sur le marché européen qui est alors saturé, avec pour conséquence la chute des prix. Et les grandes surfaces qui profitent de cette aubaine pour se gaver en achetant de la barbaque allemande ou polonaise et des fruits et légumes espagnols...

     
     

    - Et voilà les tracteurs dans les rues, et voilà des tonnes de fumiers devant les préfectures et les grandes surfaces, et voilà des « contrôles » FNSEA aux frontières, balançant de la bonne nourriture par terre alors que d'autres crèvent de faim.

    - D'ailleurs, une des premières revendications des agriculteurs et éleveurs en colère, c'est l'arrêt des sanctions contre la Russie qui ont provoqué en retour l'embargo russe sur les produits agroalimentaires en provenance de l'Union européenne. Parce qu'il n'y a pas que nous qui morflons. Un institut autrichien d'études économiques, le WIFO, estime que les sanctions contre la Russie entraîneront des pertes de 106 milliards pour l'économie européenne et la suppression de 2,5 millions d'emplois dans l'U.E. Selon cet institut, « C'est l'Allemagne qui sera la plus touchée par les retombées des sanctions européennes et les contre-sanctions russes. 500.000 personnes licenciées et l'économie allemande perdra 29,9 milliards d'euros. En Pologne et en Italie, 302.000 et 300.000 personnes respectivement seront licenciées. Toutefois, les dommages causés à l'économie ne seront pas les mêmes  : 16,3 milliards d'euros pour la Pologne contre 5,4 milliards pour l'Italie. » On n'est donc pas les plus à plaindre. Et puis, les autorités russes profitent de l'embargo pour développer leurs secteurs laitiers et d'élevage, si bien que ces marchés ne se rouvriront jamais.

    - Tout ça pour obéir aux diktats étazuniens de casser tout rapprochement entre l'Union européenne et la Russie avec le fallacieux prétexte de l'Ukraine...

     Illustration : merci à Chimulus

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sanctions-contre-la-russie-et-170585

  • Encore un peu de fêta dans la salade grecque !

    L’accord survenu, après bien des atermoiements, le lundi 13 juillet au matin, aura notamment vu les parties en présence accepter qu'il puisse être rediscuté de la question de la dette grecque, de ses échéances et de ses intérêts. Sans qu'on soit bien sûr, tant le discours finit par être flou, de la réalité de ce dont sont convenus, sur ce point précis, le premier ministre grec Alexis Tsipras et ses partenaires - ou plutôt ses créanciers.

    Alors que plus personne ne semblait attendre quoi que ce soit, et que la presse, dans sa grande universalité, s’inquiétait généralement de « l'impuissance de l’Europe », ce 13 janvier, le président du Conseil européen Donald Tusk annonçait avec un certain soulagement : « A l'unanimité, le sommet le la zone euro a trouvé un accord. Tout est prêt pour un programme du Mécanisme européen de stabilité destiné à la Grèce avec des réformes sérieuses et un soutien financier. »

    Laconique, ce texte n'en dit pas moins tout ce qui est nécessaire pour savoir où en est la Grèce face à ses partenaires européens et créanciers internationaux. On sait que, avant de parvenir à cet accord, les présidents de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, de la Banque Centrale européenne Mario Draghi, de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, et la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ont étudié de près les propositions grecques, rassemblées dans un document de treize pages intitulé Actions prioritaires et engagements.

    Le FMI face à Bruxelles

    La question de la dette grecque a, selon les échos qu'on a pu en avoir et les déclarations qui ont été faites, été particulièrement débattue, du fait notamment d'un désaccord entre les Américains et Bruxelles - ou, pour être plus précis, entre le FMI et la zone euro.

    Deux femmes ont particulièrement été à la manœuvre dans cette dispute : Christine Lagarde et Angela Merkel. La première, pour le FMI, et donc pour les Américains qui craignaient de voir Alexis Tsipras céder aux sirènes sonnantes et trébuchantes du président russe Vladimir Poutine, assurait qu'« une restructuration de la dette est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable ». La viabilité étant, de fait, le seul moyen d'espérer récupérer tout ou partie de son argent, mais surtout d'éviter le Grexit qui, outre qu'il annihilerait tout espoir de retour pécuniaire, risquait de précipiter la Grèce dans la sphère d'influence de la Russie.

    La difficulté était de parvenir à convaincre Bruxelles, et surtout Berlin, dont le discours de fermeté et de vertu fait, depuis des années, et malgré des entorses répétées, la loi économique dans la zone euro. Angela Merkel affirmait haut et fort qu'il était donc « hors de question » d'envisager une décote classique dans le dossier grec.

    La rectitude économique allemande

    Il est vrai que la situation n'est pas si facile pour la chancelière allemande. Une nette majorité des députés de son parti la CDU se trouvait d'accord avec le vice-chancelier Sigmar Gabriel, par ailleurs président fédéral du SPD, pour refuser tout nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Une position stricte qui a manifestement le soutien de l'opinion publique allemande. Ce qui fait que l'accord désormais obtenu, s'il renforce la position européenne d'Angela Merkel, risque à rebours de l'affaiblir chez elle.

    Pour faire court, Alexis Tsipras vient donc de sauver son pays du défaut de paiement par une restructuration - ou un reprofilage comme dit François Hollande - de sa dette, sous la condition d'en accepter une nouvelle. 84 milliards sur trois ans.

    Si l'opération n'est pas très saine pour Athènes, il n'est pas sûr qu'elle soit bien meilleure pour l'Europe. l'euro n'en finit plus déjouer au yo-yo, avec, tout de même, une nette tendance baissière.

     

    Hugues Dalric monde & vie  23 juillet 2015 

  • Le fiasco absolu de la diplomatie française au Proche-Orient

    Depuis quatre ans, la France est à la pointe des pays qui appellent à un « changement de régime » en Syrie et se refusent à tout compromis avec le régime des mollahs iraniens, suspect de vouloir se doter de l’arme atomique afin de « rayer Israël de la carte ». Cela s’est traduit par une série de positions intraitables contre ces deux pays, dont il est temps d’évaluer aujourd’hui la pertinence, à la lumière des évolutions régionales et internationales les plus récentes.

    Retour sur quelques dates clés : le 23 novembre 2011, le gouvernement français est le second État à reconnaître les rebelles du Conseil national syrien comme seule instance représentative du peuple syrien ; le 28 mai 2012, il est le premier à expulser l’ambassadeur de Syrie en France, en réponse au massacre de Houla. Le 17 août 2012, à l’occasion d’une visite dans un camp de réfugiés à la frontière syro-turque, Laurent Fabius déclare qu’« el-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » ; le 25 août 2013, suite à une attaque chimique de grande ampleur dans la banlieue de Damas, le même Fabius déclare : « Les indications sont totalement convergentes sur l’étendue du massacre et la responsabilité écrasante du régime » ; le 10 novembre 2013, le gouvernement français fait capoter un premier accord sur le nucléaire iranien, en posant à l’Iran des conditions inacceptables ; le 20 janvier 2014, le gouvernement français pèse encore de tout son poids pour s’opposer à la participation de l’Iran à la conférence de paix sur la Syrie dite de Genève 2.

    Or, à l’été 2015, nous sommes obligés de prendre acte de ce que la fameuse phrase de Mahmoud Ahmadinejad appelant à « rayer Israël de la carte » n’a jamais été prononcée, le Premier ministre iranien ayant évoqué tout au plus la nécessité d’un changement de régime. À ce jour, seuls sept pays ont reconnu le Conseil national syrien, et surtout pas les insurgés. Il est avéré que le massacre de Houla, le 25 mai 2012, était une opération sous faux drapeau perpétrée par des djihadistes ; que la frontière turque sert depuis mars 2011 de zone de transit d’armes pour les rebelles ; et de nombreux rapports pointent du doigt la responsabilité de la dissidence wahhabite dans l’attaque à l’arme chimique de la Ghouta le 21 août 2013.

    L’accord conclu le 14 juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien permet la levée progressive des sanctions et la reprise des relations commerciales avec la France… contrainte à un piteux rétropédalage dans l’espoir de recueillir, pour ses entreprises, quelques bribes d’un marché hier perdu. En conséquence, l’exclusion de l’Iran de pourparlers pour un règlement politique de la crise syrienne apparaît aujourd’hui comme impensable, surtout avec l’expansion de l’État islamique en Syrie et en Irak. Au demeurant, l’intransigeance de la France envers la Syrie et l’Iran contraste de façon choquante avec sa mansuétude envers les crimes contre l’humanité perpétrés périodiquement par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

    Force est donc de constater que la diplomatie française au Proche-Orient, ces quatre dernières années, mérite un zéro pointé. Non seulement Laurent Fabius & Cie se sont trompés sur toute la ligne, mais ils ont gravement décrédibilisé notre diplomatie en humiliant inutilement des interlocuteurs majeurs tels que l’Iran et en se faisant les promoteurs d’expéditions punitives en Libye puis en Syrie sur la base d’informations et de massacres manipulés.

    De telles « erreurs d’appréciation » dans un véritable État de droit eussent dû être sanctionnées par une Haute Cour de justice. Pourtant M. Fabius ne craint pas d’affronter le courroux de l’opinion publique en se rendant à Téhéran où il s’est rendu tristement célèbre par le scandale du sang contaminé (300 Iraniens en ont été victimes et jamais indemnisés), à l’époque où il était Premier ministre. Si, en France, tout le monde semble avoir oublié ce douloureux épisode, en Iran, la mémoire à ce sujet reste vive. Un passif qui, en principe, eût dû écarter définitivement Laurent Fabius de toute responsabilité de premier plan. Un bilan accablant largement confirmé par ses fonctions à la tête de la diplomatie française depuis mai 2012, quelles que soient les flatteries médiatiques dont on l’entoure assidûment.

    François Belliot,

    Sur Boulevard Voltaire

    http://la-dissidence.org/2015/08/08/le-fiasco-absolu-de-la-diplomatie-francaise-au-proche-orient/