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lobby - Page 1563

  • Mondialisation, Schengen et migrants : le retour de maladies qu'on croyait éradiquées

    Peste, syphillis, gale, rougeole, etc. signent leur retour : 

    "Aux Etats-Unis, deux cas de peste ont été détectés chez des touristes après la visite d’un parc naturel situé en Californie. Cet épisode n’est pas sans rappeler la résurgence régulière de maladies que l’on croyait disparues dans les pays développés et plus spécifiquement en France. Cette dernière a connu un véritable épisode épidémique de rougeole à partir de 2008, avec un pic en 2011. Quinze mille cas ont été recensés pour cette seule année alors que 40 cas étaient déclarés en 2006, précise l’Institut de veille sanitaire (InVS). Entre le 1er janvier 2008 et le 31 avril 2015, 24 000 cas ont été déclarés en France et dix personnes en sont décédées (...)

    Parmi les maladies en résurgence, il faut noter le retour de la syphilis. Souvent associée aux poètes maudits, cette infection sexuellement transmissible fait désormais partie de notre époque.La déclaration obligatoire depuis 1942 des cas dépistés a été supprimée en 2000, leur nombre étant devenu anecdotique. « Depuis le début des années 2000, on observe une recrudescence de la maladie, en lien avec une moindre utilisation du préservatif », note l’InVS. Aucun chiffre n’est officiellement disponible sur le nombre de personnes qui seraient aujourd’hui touchées par cette maladie.

    Souvent associée à la pauvreté, la gale fait aussi son retour en force. On se souvient du cas du camp de migrants à Calais qui avait été démantelé à cause de la maladie en 2014. Aucune statistique officielle n’est disponible sur cette maladie, car sa déclaration auprès des autorités n’est pas obligatoire.Néanmoins, l’incidence de la maladie a été calculée par le Haut Conseil de la santé publique à partir des médicaments vendus. Il répertorie pour 2010 au moins 328 cas pour 100 000 habitants, soit au moins 200 000 cas sur l’ensemble de la population française. L’augmentation représenterait 10% depuis 2002".

    Lahire

  • Puissance bancaire, crise financière et guerre: les liens entre Goldman Sachs et l’Otan

    Puissance bancaire, crise financière et guerre: les liens entre Goldman Sachs et l’Otan

    Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

    Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’Ue et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».

    Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre Etats-Unis et Ue, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

    Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement par le président Napolitano en 2011).

    On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de fonds d’Etat pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’Ue ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/Otan sous bannière Ue et « conduite italienne ».

    Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’Ue) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux Etats-Unis.

    Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les Etats-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

    En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

    Notes:

    Traduction Marie-Ange Patrizio

    Apostille de la traductrice pour la version française

    On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir mondial, de Domenico Moro (Delga, juin 2015, 19 euros, voir pièce jointe), des éléments présentant et analysant ce « réseau international de rapports politiques et militaires » dont parle M. Dinucci pour A. F. Rasmussen et financiers et économiques pour M. Monti et M. Draghi : tous trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage) fonctionnant dans le réseau : « une “personnalité multiple”, profes­sionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables “transformistes” de l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à l’université» (p. 203).

    Extraits :

    « Les deux derniers secrétaires généraux de l’OTAN ont participé aux rencontres du Bilderberg. Anders Fogh Rasmussen en 2000, l’année précédant son accession au poste de premier ministre du Danemark, et le social-démocrate Jens Stoltenberg en 2002 » (p. 93).

    […] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président, Peter Sutherland, siège au direc­toire des deux organisations […] [a] été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ». Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers respon­sables non seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro, ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes souveraines, au moment où la vérité a surgi » (p. 174).

    […] Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler, res­pectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de la com­mission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en 2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans oeuvrer à une réglemen­tation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses électorales, en continuant la politique de la précédente administration Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de Goldman Sachs » (p. 175).

    Le lecteur trouvera aussi dans l’ouvrage publié aux Editions Delga une Présentation au lecteur français par Bernard Genet (comaguer, comité comprendre et agir contre la guerre) fournissant quelques éléments de l’aspect français (direction, membres et invités) de ces réseaux (Bilderberg et Trilatérale).

  • Départements obligés d’héberger des clandestins : la France, pays des droits de l’autre !

    Quand les clandestins peuvent traîner devant les tribunaux des collectivités, on ne peut s’empêcher de se dire que quelque chose ne tourne pas rond. Une fois de plus, des droits sont accordés à des étrangers, auxquels les nationaux ne peuvent prétendre. Après douze condamnations, le conseil départemental de Loire-Atlantique est de nouveau passé devant le tribunal administratif pour refus d’héberger des mineurs étrangers…

    S’agissant de mineurs, la compassion vient naturellement. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, la loi impose aux départements, aidés financièrement pour cela par l’État, de mettre les jeunes clandestins à l’abri pendant un délai de cinq jours, le temps d’évaluer leur situation et de s’assurer de leur minorité.
    Une faille qu’exploitent naturellement les jeunes « migrants », se présentant sans papiers et affirmant être mineurs pour bénéficier de ces dispositifs encore plus avantageux que pour leurs coreligionnaires. Et ils n’hésitent pas, informés par les associations de bonnes âmes, à traîner en justice les collectivités récalcitrantes.

    Ainsi, ce sont encore deux jeunes hommes arrivés ces derniers jours du Bangladesh et de Guinée, qui se sont présentés devant le tribunal administratif de Nantes pour exiger du conseil départemental de Loire-Atlantique qu’une solution d’hébergement d’urgence leur soit trouvée. Une démarche qu’ont déjà effectuée douze autres jeunes mineurs étrangers isolés arrivés à Nantes par des passeurs, depuis fin juillet : à chaque fois, le département a été condamné.
    Ce dernier assure que les services font « tout leur possible » tout en admettant que « le placement en chambres d’hôtel n’a, ces derniers temps, pas pu se faire, sauf pour quelques-uns. », les moyens et dispositifs existants étant saturés par l’afflux de clandestins. Au total, 265 mineurs isolés sont actuellement pris en charge par le département. Une dizaine d’autres sont contraints à se débrouiller seuls.
    Me Amandine Le Roy, qui accompagne les jeunes migrants, déplore que

    depuis la fin juillet, ces enfants soient livrés à eux-mêmes, dorment dans un squat, aient des difficultés pour s’alimenter. Ils arrivent ici après un voyage dans des conditions extrêmement précaires pour finalement essuyer des refus systématiques.

    Rappelons à ce ténor du barreau que personne ne les a forcés à entreprendre ledit voyage, organisé par de coûteux passeurs, ce qui montre qu’ils ne sont pas aussi démunis financièrement qu’ils l’affirment. Dénuement financier supposé qui justifie que les honoraires de l’avocate soient pris en charge par la collectivité, faisant du créneau de la défense des clandestins une rente de situation, qui ajoute au scandale de la condamnation de la collectivité par des clandestins.

    http://fr.novopress.info/

  • Sapir met en émoi le poulailler d’acajou

    Jacques Sapir a proposé à moyen terme la formation d’un « Front de libération nationale anti-euro » englobant tous les partis souverainistes jusqu’au Front national.

    Souvenons-nous de cette chanson d’Alain Souchon qui décrit le caquètement de « la volaille qui fait l’opinion » depuis son « poulailler d’acajou ». L’artiste y met en scène « les belles basses-cours à bijoux » aux idées convenues. En bon artiste qu’il est, Souchon fait mine de croire que cette volaille est conservatrice. Ce n’était déjà plus tellement vrai en 1977, l’année où il composa sa chanson, mais aujourd’hui, cette volaille est pratiquement à 100 % membre de la gauche libérale sociétale pédante qu’incarne si bien Daniel Cohn-Bendit.

    Depuis une semaine, le poulailler d’acajou est en émoi. Ça caquette et ça cancane à n’en plus finir dans les salons parisiens. Pensez : l’économiste, un temps proche du Front de gauche et qui s’affirme toujours « sans ambiguïté de gauche », Jacques Sapir a proposé à moyen terme la formation d’un « Front de libération nationale anti-euro » englobant tous les partis souverainistes jusqu’au Front national, ou d’un « parti issu du FN ». La grande et la petite bourgeoisie de rédaction s’en étrangle aussi bien à gauche qu’à droite des forces de l’axe européomondialiste.

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  • La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    Dans l’émission d’hier soir - « Les afflux de réfugiés dans l’UE sont une stratégie US-américaine » – nous avons expliqué la stratégie de globalisation des quatre soit-disant « flows ininterrompus » (en français flux). Celle-ci provient du géostratégie militaire US-américain Thomas P.M. Barnett. Je cite Barnett: « Comme condition préalable pour le fonctionnement sans heurts (de la globalisation), nous devons permettre quatre ‘Flows’ durables et sans entraves. » Les afflux actuels, presque surdimensionnés, de réfugiés vers l’Europe, font partie de la stratégie du « Flux sans entraves », qui en l’occurrence vise l’Europe et n’a le droit d’être empêché par aucun gouvernement ou institution selon Barnett.

    Sources / Liens :

    http://metatv.org/guerre-moderne-cont...

    http://www.kla.tv/5788

    Lire aussi : 

    Les USA accusés de financer l’envoi de réfugiés en Europe http://metatv.org/les-usa-accuses-de-...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Violences anti-immigrés : à qui la faute ? (Présent 8428)

    En Allemagne, un nouveau centre d’hébergement pour immigrés vient d’être attaqué, c’est le 152e depuis le début de l’année (voir article d’Olivier Bault dans Présent du 27 août). En France, à Auch, une mosquée a été incendiée, après d’autres, comme à Mâcon, Pargny-sur-Saulx. Bien sûr, on ne saurait approuver ces exactions, mais nous ne nous joindrons pas au chœur des indignés dont la condamnation ne s’accompagne pas de la nécessaire réflexion sur les vraies causes de ces violences. Nos bons dirigeants jouent la vertu offensée devant le vice des méchants. Comme Angela Merkel sous les huées l’autre jour, ils condamnent au nom de l’État de droit ceux qui se livrent à ces actes répréhensibles, tout en cautionnant la violation du même État de droit par ceux qui forcent nos frontières. Cela n’empêche pas Mme Merkel d’annoncer que son pays va recevoir 800 000 « migrants » en 2015, quatre fois plus qu’en 2014, ce qui s’apparente à une provocation qui suscitera de nouvelles violences.
    8428-P1
    On nous dit que les assaillants anti-immigrés ne sont qu’une infime minorité. Sans doute ! Mais leurs concitoyens qui refusent cette violence n’en pensent pas moins. Dans un sondage d’Ipsos, à la question, « Pensez-vous que l’immigration produit des effets positifs ou négatifs sur votre pays ? », la réponse est « négatifs » à 54 % en Allemagne et en France, 72 % en Belgique, 64 % en Grande-Bretagne, 67 % en Italie comme en Espagne.
    Comment en est-on arrivé là ? Nul en Europe, il y a quelques décennies, ne songeait à incendier les mosquées ou les centres d’hébergement. Et puis, l’immigration s’est accélérée, l’Union européenne ouvrant largement ses portes au tout-venant. C’était l’époque où des ministres, tel Bernard Stasi, nous assuraient que « l’immigration est une chance pour la France ». Ils sont venus avec leur religion qui n’est pas la nôtre et ils ont construit des mosquées grâce à la bienveillance des pouvoirs publics. Les autochtones ont été envahis dans des quartiers où ils n’étaient plus qu’une minorité devant subir la loi des étrangers ; toute velléité de révolte, toute dénonciation, étant assimilée au racisme et à la xénophobie par des politiques et des journalistes qui, en fait d’immigrés, ne connaissaient que leur bonne Philippine.

    La violence qui engendre la violence a explosé au propre et au figuré lors de l’attentat du 11 septembre 2001. Elle ne s’est pas arrêtée depuis, elle a crû et prospéré, elle nous frappe ici ou là tous les jours. Ce sont les musulmans qui nous ont déclaré la guerre, ce n’est pas nous. Vous voulez dire les islamistes, nous objectera-t-on. Pas d’amalgame ? Nous constatons seulement que les terroristes se réclament de l’islam, pas du bouddhisme zen, c’est un fait. Nos politiques, devenus depuis peu docteurs ès sciences islamiques quoiqu’ils n’aient pas lu une ligne du Coran, nous déclarent que ce ne sont pas de bons musulmans, que ce n’est pas l’authentique islam. Et quand bien même, qu’est-ce que cela change pour ceux qui succombent sous leurs coups au cri d’Allah Akbar, l’invocation de tous les musulmans, quels qu’ils soient ?

    Guy Rouvrais

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  • L’école des déracinés, une atteinte à notre culture

    « La conception du paradis est au fond plus infernale que celle de l’enfer. L’hypothèse d’une félicité parfaite est plus désespérante que celle d’un tourment sans relâche, puisque nous sommes destinés à n’y jamais atteindre. », écrivit un jour Gustave Flaubert à Louise Collet. Ainsi en est-il du rêve de Najat Vallaud-Belkacem, son utopie sera le cimetière de ses ambitions. En souhaitant créer un paradis éducatif d’obédience sociétaliste, tout à fait inatteignable, en plus que d’être dangereux ; elle a parachevé le travail de ses prédécesseurs, et acté la destruction de l’école de la république.

    Au nom du dieu Egalité, Najat Vallaud-Belkacem, et ses sbires, pratiquent la politique de la tabula rasa. Tout doit être sacrifié sur l’autel de l’égalitarisme, tant la vérité historique, que ce qui fait le sentiment d’appartenir à un peuple enraciné. Elle ne hait pas la France, elle la nie. Elle ne hait pas notre histoire, elle pense qu’elle est finie. Jamais, depuis qu’elle est ministre, Najat Vallaud-Belkacem n’a parlé de l’apprentissage, de la transmission des savoirs, et même des savoirs. L’essentiel, pour ces gens, n’est pas d’instruire, mais de rééduquer les élèves pour en faire des êtres jetés-là, des enfants de personne. Il faut égaliser les jeunes pousses de force, toutes les têtes qui dépassent seront raccourcies par la guillotine Terra Nova. Le but recherché n’est donc pas de donner l’égalité des chances, et de réinstaurer la primauté du mérite individuel, mais bien de créer des êtres indifférenciés, sans qualités ni mérites particuliers.

    On pourra au moins reconnaître deux mérites à Najat Vallaud-Belkacem : elle a dévoilé sans artifices le projet du sociétal-libéralisme, et, elle a, par ses outrances, permis l’émergence d’une force contestataire. En effet, nous avons appris, ces derniers jours, que quatre membres du « Conseil supérieur des programmes » ont donné leurs démissions ; en raison de désaccords politiques (et humains) profonds avec les équipes du ministre.

    Il faut dire que le ministère est prêt à tout pour bâtir son paradis artificiel. Annie Genévard, membre démissionnaire, indiquait au journal Le Point que : « Nous avons appris (les membres du CSP) que le cabinet de la ministre intervenait dans nos travaux en amont et sans que la plupart des membres le sachent. Quand, lors d’un déjeuner au ministère, je me suis étonnée de cet interventionnisme, le directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem m’a répondu en citant Edgar Faure sur « l’indépendance dans l’interdépendance. » » Le cabinet du ministère ne veut pas d’opposition. Les instances indépendantes dont il se prévaut, tel le « Conseil supérieur des programmes », n’ont en réalité aucun pouvoir, et ne servent qu’à donner un cachet « scientifique » aux nouvelles mesures.

    Parmi les mesures envisagées, deux d’entre elles témoignent de la psychose qui s’est emparée du ministère. Le premier projet du programme de Français recommandait la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes ! On peut sans peine imaginer les difficultés qu’aurait pu entraîner un tel délire. Mais ne vous y trompez pas, sans changement radical de direction, une telle absurdité reviendra sur le tapis. L’autre mesure envisagée préconisait de convier les familles d’enfants de « migrants » dans les salles de classe, pour qu’ils parlent leurs langues d’origine devant les élèves, sommés de les écouter les yeux fermés ! Un véritable cauchemar multiculturel antirépublicain, et anti-France. Nous ne pouvons plus les laisser faire, autrement ils détruiront la France à jamais.

    Gabriel Robin – Secrétaire Général

    Lien : http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/najat-vallaud-belkacem-assassine-lecole-publique-francaise,202027

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La scandaleuse récupération politicienne du drame de Charleston

    La poudre n'était pas encore retombée sur les bancs de l'église de Charleston que tous les média américains reprenaient mot à mot la même antienne sur le racisme des Blancs, sur la nécessité de leur supprimer le libre accès aux armes à feu, de l'urgence de contrôler tout ce qui touche à leur nationalisme, à la défense de l'identité euro-américaine, à leur plus infime respiration ethnique. Comme si en somme la récupération de ce drame affreux était planifiée de longue date parce qu'elle permettrait une fois encore de renforcer les contrôles sur la silencieuse majorité américaine. On ne dira pas que l'événement ait pu être téléguidé, ou comme la bombe d'Oklahoma City voire le 11-Septembre, connu du FBI et de la CIA, mais qu'ils ont probablement laissé faire afin d'en tirer le meilleur parti. En revanche nous imaginons bien à qui profite le crime. A nouveau on a pu vérifier la célérité avec laquelle l'ultra-gauche sait utiliser le moindre forfait commis par un individu solitaire à peau blanche et le retourner contre la majorité caucasienne. Aussitôt les média de sac et de corde de ressortir l'antédiluvienne incantation antiraciste du pauvre noir martyrisé par le vilain blanc. A 2h55 le matin du 18 juin, on pouvait déjà lire ce genre de tweet : « Massacre de Charleston, plus vite on parvient à retirer les armes des Blancs et delà police et mieux nous serons ». Ou bien, une heure plus tôt « Ce qui s'est passé à Charleston va provoquer un débat sur le Second Amendement. Je propose un compromis. Juste enlevez leurs armes aux Blancs ». Obama se précipitant devant le premier micro ne dira pas autre chose les blancs sont des "terroristes" racistes, il faut leur enlever leurs armes. Eux seuls commettent des crimes de masse sur les Noirs. Ces derniers étant, chacun le sait depuis 400 ans, les victimes expiatoires éternelles engendrées par l'esclavage. Il importe peu - nous l'avons écrit si souvent -, qu'outre-Atlantique les Noirs aussi fussent esclavagistes et qu'il fallût des lois pour leur interdire d'exploiter des esclaves Blancs. Peu importe que chaque année, dans un mutisme hermétique, des milliers de Blancs soient tabassés dans les rues américaines par des bandes de jeunes Noirs. Peu importe si le Noir a 47 fois plus de chance que le Blanc de commettre un meurtre, si la plupart des Noirs qui sont tués le sont par des congénères, si ces fameuses "bavures" des policiers Blancs ne sont que de la propagande et que la police tue deux fois plus de Blancs que de Noirs. Or on ne parle jamais des premiers quand on ne cesse de monter en épingle les autres.

    Pourtant les chiffres ne manquent pas

    Il est faux de dénoncer un déferlement de crimes racistes de Blancs contre des Noirs (aux Etats-Unis on dit « hâte crimes » parce que le racisme y est confondu délibérément avec la haine) Ce sont des chiffres publiés par le ministère de la Justice de M. Holder. Entre 2003 et 2008,63 % d'hommes et 37 % de femmes en furent victimes : 61 % de Blancs, 7 % de Noirs et 20 % de Latinos. Entre 2007 et 2011, sous Obama donc, le ratio hommes/femmes avait légèrement bougé : 61 % pour les premiers, 39 % pour les secondes. Quant aux victimes, si les Latinos n'étaient plus que 15 %, les Noirs se retrouvaient à 13 %, leur taux dans la population globale, et les Blancs à 65 % c'est-à-dire légèrement au-dessus de leur représentation.

    Et pourtant la population blanche a bien des raisons d'être excédée par la criminalité des Noirs qui va de pair avec l'élévation de leur niveau social et la place considérable qu'on est en train de leur donner dans la société américaine. Bien au-delà de leurs 13 %. Il suffit de regarder les média, le sport, le cinéma, la police, l'ensemble de l'industrie et de l'administration où la loi impose un quota de 13 % dans les postes de direction, que par crainte des sanctions la plupart ont monté à 15%.

    Toujours selon les statistiques de M. Holder, entre 1980 et 2008, 50,3 % des victimes de meurtres étaient Blanches et 47,4 % Noires (dont 80 % tuées par des Noirs). En revanche 45,7 % des meurtriers étaient Blancs et 52,5 % Noirs. Sera-t-on surpris d'apprendre que les victimes blanches dans 45,5 % des cas seulement et Noires dans 51,4 % ont été tuées par arme à feu ? Alors que 41,2 % des criminels blancs et 56,9 % des criminels noirs en ont utilisé. Ainsi bien qu'ils soient 5 fois moins nombreux que les Blancs, les Africains-Américains, selon le FBI, commettent 8 fois plus de crimes contre les Blancs que ceux-ci n'en commettent contre eux. Hélas, c'est ce contraire justement qui est exploité par les charlatans du pouvoir médiatique. On a calculé qu'un homme noir a quarante fois plus de chances d'agresser un Blanc que de l’être par l'un d'eux. Si les média de masse se taisent, Internet est là, avec des centaines de vidéos qui montrent d'insupportables violences gratuites exercées sur des Caucasiens Blancs isolés par des bandes sauvages ivres de haine. Ceci en plus démontre la perfidie des discours d'Obama. Lequel ne cesse de faire une fixation sur la criminalité par armes à feu des racistes blancs et ne parle jamais de celle des Noirs. Ce serait, il est vrai, convenir qu'il existe un problème de violence paroxystique à l'intérieur de cette communauté. Et pas seulement aux Etats-Unis. Les auteurs des grandes campagnes de divinisation africaine sont aussi responsables d'une véhémence à laquelle répond une autre véhémence née d'exaspérations.

    Tout dépend de la couleur

    Le métis de la Maison-Blanche aura commencé sa tirade de Charleston par un gémissant « J'ai dû faire trop de déclarations de cette sorte. Des communautés comme celle-ci ont dû trop souvent supporter de telles tragédies ». Sauf que lorsqu'il intervient c'est toujours, depuis 7 ans, pour « des tragédies comme celles-ci » dans lesquelles on peut incriminer un Blanc raciste et "maniaque" de la gâchette. Dans les milliers de cas qui, chaque année, remplissent les annales de la Police, majoritairement imputables à des armes à feu détenues - illégalement - par des Noirs, Obama n'intervient pas. Il est muet. Il se tait. A deux reprises il se rendit sur la base de l'US Army de Fort Hood où des militaires avaient tiré sur des collègues. A chaque fois il se livra à un plaidoyer pour la limitation du port d'armes. Ce qui en effet est tout à fait approprié dans des casernes ! Pourtant les deux événements furent traités différemment.

    Dans le premier cas, un officier psychiatre d'origine palestinienne et qui n'avait jamais caché sa détestation de l'Amérique, le major Hasan, tue 13 de ses collègues et en blesse 32. Le discours du président dura trois minutes. Terne. Sans émotion. Il choqua beaucoup d'Américains en niant tout motif idéologique à l’action du meurtrier. Interrogé, le porte-parole de la Maison-Blanche, Camey, s'emporta. La religion et l'idéologie n'avaient rien à voir à l'affaire, Hasan était mécontent de la façon dont le traitait sa hiérarchie. Point.

    Dans le second fait divers, en avril 2013, un sergent porto-ricain, tua trois militaires et en blessa 16. Le ton présidentiel n'était plus le même. « Cette attaque, proféra-t-il, menaçant, est terroriste, sans aucun doute ». Ajoutant « Nous avons mené une guerre outre-mer pendant plus d'une décennie. Mais, hélas, environ 2,6millions de terroristes potentiels vivent parmi nous ». Avec cette précision que les 2,6 millions qui forment cette potentielle 5° Colonne, sont les organisations nationalistes. Le ministre de l'Intérieur avait d'ailleurs en son temps accusé Ron Paul ou l’American Légion d'en faire partie. Obama, lui, désigna nommément l'auteur du massacre, Ivan Lopez, ancien combattant d'Irak, Porto-Ricain parfaitement Blanc.

    Le 22 septembre 2013 il est de nouveau de sortie/obsèques au Navy Yard de Washington. Cinq jours plus tôt, une fusillade a tué 13 personnels de la Marine (11 Blancs, 2 Noirs) et blessé trois autres.

    Le président se fend d'une émouvante homélie, pleine de compassion et d'humanité. Il entrera dans l'intimité de chacun des disparus l'espace d'une ou deux phrases attendrissantes. Soit. Mais il reviendra sans cesse sur son mantra imposé « Aucune nation développée ne subit cette sorte de violence. Aucune. Ici en Amérique le taux des meurtres est trois fois plus élevé que dans les autres nations développées. Le crime par armes à feu est dix fois supérieur. Or cela tient aux décisions que nous prenons ou ne prenons pas. Il nous appartient de décider qu'il en aille autrement ». Le verbe est fait pour prendre aux tripes. Si ce n'est que pas une fois il ne mentionnera le meurtrier ni ne dira de lui qu'il est un terroriste. Qu'il cherche à diviser le pays sur des clivages raciaux. Qu'il n'a pas le sens de la Justice. Aaron Alexis est un ancien Marine qui travaillait comme "contracteur" pour elle. Il n'a eu aucune difficulté à se procurer au noir une Remington 870 dont il aura scié le Canon et un Beretta 9mm volé. Ayant été tué par la police, la justice n'aura pas à s'en mêler et considérera son geste comme celui d'un fou. Obama ne prononcera même pas son nom. Il est vrai Alexis était Africain-Américain. Ça explique...

     

    Jim REEVES. Rivarol du 25 juin 2015

  • Najat Vallaud-Belkacem : et si c’était elle, la plus dangereuse ?

    Najat est une jeune femme qui n’en revient toujours pas d’être arrivée là où elle est. Ses origines, sa jolie frimousse, son mariage avec un haut fonctionnaire, ses dents affûtées et fort longues ainsi que des hasards heureux l’ont propulsée rue de Grenelle.

    Najat Vallaud-Belkacem n’aime pas le latin. Tant pis, on va quand même lui servir une citation : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. » Eh oui, Madame, écoutez la sagesse des anciens : faire une erreur est humain, mais persévérer, c’est-à-dire s’y enfoncer, est diabolique.

    Najat est une jeune femme qui n’en revient toujours pas d’être arrivée là où elle est. Ses origines, sa jolie frimousse, son mariage avec un haut fonctionnaire, ses dents affûtées et fort longues ainsi que des hasards heureux l’ont propulsée rue de Grenelle. Exit Benoît Hamon et voilà la protégée de Ségolène Royal devenue ministre de l’Éducation. Et que fait-on, chez nous, quand on est ministre de l’Éducation ? Une réforme qui porte son nom. Et qu’importe si la réforme est désastreuse pour les « apprenants », puisque là n’est pas l’essentiel.

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  • L'antiracisme : une arme au service de l'oligarchie

    Dans l’histoire, les oligarchies se sont toujours opposées au peuple sur le thème du déracinement. Il importe que l’homme soit une matière première mobile pour l’économie et toute racine est considérée comme une contrainte, que ce soit pour un empereur multinational comme celui des Perses de l’Antiquité, que ce soit pour un dictateur moderne à la Staline ou que ce soit pour des oligarques marchands.

    Antiracisme et culte de l’argent

    Dans notre monde actuel, suite aux excès du matérialisme nazi, l’antiracisme est devenu la base idéologique sur laquelle l’oligarchie espère fonder son autorité. L’antiracisme forme un couple indissociable avec le culte de l’argent car la seule discrimination autorisée dans un monde matérialiste est précisément celle de l’argent. Si vous fondez un club de Blancs exclusifs se retrouvant entre eux (ou un club de Noirs, d’ailleurs, mais c’est moins grave car ils sont une « minorité »), la réprobation, voire la loi s’abattra sur vous et vous serez « puni » ! Mais si vous fondez un club dont la seule condition d’admission est de payer 1.000 voire 5.000 euros par mois, cela ne posera aucun problème aux bonnes consciences officielles. Seul l’argent a le droit de discriminer les hommes.

    L’antiracisme, cœur de l’idéologie du déracinement

    L’antiracisme est le cœur de l’idéologie du déracinement et de ce que Heidegger appelle « la destruction de la Terre », c’est-à-dire la destruction de la base sur laquelle se fonde un habitat humain spécifiquement humain. Le racisme n’est pas la réponse à l’antiracisme car il se meut dans la même sphère du matérialisme : l’homme est une chose au service de la volonté de puissance et doit donc être traité comme une matière première interchangeable. La seule variante est que le racisme espère obtenir l’interchangeabilité des hommes par l’homogénéité biologique obligatoire alors que l’antiracisme espère obtenir l’interchangeabilité grâce au mélange obligatoire. Dans les deux cas figure le mot « obligatoire » car le matérialisme du Gestell (mot de Heidegger pour désigner le système qui arraisonne les hommes à l’utilitarisme) est en fait autoritaire et destructeur des libertés. On le voit bien, le racisme comme l’antiracisme obligatoires, lorsqu’ils sont au pouvoir, étouffent les libertés, à commencer par la liberté d’expression malmenée en France par les lois Gayssot et consorts.

    Religion de l’ego et religion des droits de l’homme

    Antiracisme comme socle et culte de l’argent comme idéal (comme « ciel », dirait Heidegger), le système oligarchique s’oppose aussi à la divinité et à l’humanité. Il s’oppose à la Divinité car la religion est un marqueur ethnique puissant et gêne la volonté de transformer les hommes en matière première interchangeable. Le Gestell divinise l’ego humain car en flattant l’ego des citoyens on peut arriver à les manipuler. C’est ce qu’ont fait les faux prophètes (ouvrage d’Yvan Blot à paraître chez Jean Picollec prochainement) : Voltaire dit aux hommes : soyez votre Dieu ! Rousseau, soyez votre Roi ! Marx, soyez votre patron ! Freud, soyez Don Juan ! La religion de l’ego pompeusement baptisée religion des droits de l’homme a pour but de permettre à l’oligarchie de manipuler les hommes en leur retirant tout sens du sacré.

    La dictature molle : le contrôle des âmes par les médias

    Dès lors, l’homme devient, comme l’écrit Heidegger, un « animal technicisé », un être qui profite de la technique pour satisfaire ses instincts animaux (pas seulement sexuels, il y a aussi la volonté de puissance, par exemple). Sois heureux et tais-toi : tu seras interdit de référendum et d’initiative populaire, tu devras voter pour des hommes choisis par des oligarques que sont les bosses des partis, tu auras une liberté d’expression limitée (censure si tes idées gênent et prison et amende si le juge te juge arbitrairement raciste). Le régime n’est démocratique qu’en façade. Sa réalité est celle d’une oligarchie qui pratique une dictature molle (on recourt le moins possible à la contrainte physique mais on veut s’assurer par les médias le contrôle des âmes).

    L’oligarchie antiraciste est antiraciste comme l’URSS était une démocratie « populaire » : le mot « antiraciste » comme le mot « populaire » sont là pour indiquer qu’on a affaire à une notion taboue : on n’a pas le droit de remettre en cause le pouvoir PARCE QUE il est « populaire » ou « antiraciste ». Par contre, donner la parole au peuple comporte un risque de « populisme » (de remise en cause du pouvoir oligarchique), donc de « racisme » supposé, ce qui permet de verrouiller le système politique en toute bonne conscience.

    Grégariser en déculturant

    Enfin, quatrième caractéristique de l’oligarchie antiraciste : elle veut grégariser à tout prix les hommes et en faire des masses incultes donc manipulables. Inculte ne veut pas dire sans savoir. On veut bien des jeunes spécialisés pour servir l’économie sans broncher. Mais il faut absolument essayer de leur retirer la faculté de juger et pour cela s’attaquer à la culture générale. Le marxisme a servi cet objectif en traitant la culture générale de bourgeoise et créatrice d’inégalités. Mais le système oligarchique marchand exècre aussi la culture générale qui risque de former des hommes libres, des « personnalités ». On ne forme alors plus que des spécialistes, des rouages pour le système au pouvoir : anglais et informatique d’abord !

    On obtient en utilisant les schémas en croix de Heidegger pour approcher l’être du système le schéma suivant :

    Culte de l’argent 
    _
    Ego divinisé _ oligarchie_ masse grégaire
    _
    Antiracisme

    Sur ce schéma, on voit bien que le socle du pouvoir oligarchique est l’antiracisme, lequel à la limite n’a plus grand-chose à voir avec la race puisqu’on parlera de racisme anti-jeunes ou anti-vieux ou anti-féminin ou anti-ouvrier, etc.

    L’argent, idéal du système

    L’idéal du système est incarné par l’argent qui se substitue aux autres formes d’idéaux ; la religion est évacuée au profit du culte de l’ego et l’humanisme classique, qui forme des citoyens libres, est détruit au profit d’une formation technique de spécialistes appelés à devenir des rouages du système. L’aliénation, pour reprendre un mot juste, une fois n’est pas coutume, du marxisme, est alors à son comble. L’idéal est que le citoyen dénationalisé, consommateur matérialiste et interchangeable, aime le régime dans lequel il vit, accepte de ne pas être associé au pouvoir sinon par des simulacres (élections contrôlées étroitement par les chefs de parti) et s’agite au jour le jour, comme l’écrivait Tocqueville dans un écrit prophétique, pour « se procurer de petits et vulgaires plaisirs ». Quant aux oligarques, ils se réservent les plaisirs les plus grands, ceux qui satisfont leur volonté de puissance. C’est ainsi que sur la base de l’antiracisme (faux nez finalement de l’égalitarisme totalitaire), l’oligarchie contrôle les âmes de ceux qu’elle a le culot de nommer encore « citoyens » alors qu’ils sont des sujets, mieux encore, des objets manipulés par le système utilitariste et matérialiste du Gestell. Sans trop de contraintes physiques, le système réussit ainsi à faire de l’homme libre un « animal technicisé », à détruire l’humanisme édifié au cours des siècles en Occident par la synthèse du christianisme et de l’héroïsme antique. Le système est à sa façon totalitaire, même si les formes les plus brutales et primitives du totalitarisme ont aujourd’hui disparu de nos contrées.

    Yvan Blot , 16/10/2010

    Correspondance Polémia – 25/10/2010

    Note de la rédaction : « L’immigration de masse est une absurdité dans un pays avec 4 millions de chômeurs et il est très difficile de la justifier avec des arguments rationnels. L’oligarchie en tire cependant bénéfice. Tout propos qui attente au dogme immigrationniste est donc immédiatement sorti du champ du débat pour être frappé d’anathème. L’oligarchie finance notamment pour cela une myriade de micro-associations dites antiracistes dont les indignations sont complaisamment relayées par son appareil médiatique. » (Commentaire sur Le Monde .fr, à propos de l’affaire Guerlain, 25/10/2010)

    http://archives.polemia.com/article.php?id=3184